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  • il y a 36 minutes
Vendredi 12 décembre 2025, retrouvez Nathalie Benatia (Macroéconomiste, BNP Paribas Asset Management), Sebastian Paris Horvitz (Directeur de la recherche, LBP AM), Alain du Brusle (Directeur de la gestion, Claresco) et Olivier Malteste (Directeur des investissements, Althéis) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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00:00...
00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart for Change,
00:11pour rester à l'écoute des marchés.
00:13Chaque jour, vous nous suivez en direct à 17h à la télévision via vos box.
00:17Vous nous retrouvez tous les soirs en rattrapage, en replay sur bsmart.fr
00:22ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:25Au sommaire de cette édition ce soir, une rotation, ou en tout cas un élargissement,
00:30peut-être des moteurs de performance sur les marchés actions.
00:33C'est un des sujets de cette fin d'année, alors que les grands indices mondiaux battent de nouveaux records,
00:39que ce soit le MSCI All Country World Index ou encore le S&P 500 américain,
00:43mais avec une impulsion négative d'une certaine manière de la technologie américaine.
00:48En tout cas, pas d'impulsion positive supplémentaire de la part de la tech américaine.
00:52Le Nasdaq d'ailleurs ne bat pas de nouveaux records au moment où on se parle.
00:56Est-ce que cet élargissement des moteurs de performance est une tendance qui va se poursuivre et se développer encore un peu plus
01:03au cours des prochains mois et au cours de l'année 2026 ?
01:06Pour le dire ainsi, c'est une des questions qu'on pourra poser à nos invités de Planète Marché.
01:10Nous reviendrons également sur les dernières décisions monétaires qui viennent sceller cette année 2025,
01:16en commençant par celle de la Réserve fédérale américaine cette semaine,
01:21avec par ailleurs une autre décision importante qui n'est pas liée à la politique monétaire,
01:26mais qui est plutôt liée à la question de l'indépendance de la Réserve fédérale américaine.
01:30Le board de la Fed a décidé à l'unanimité de reconduire tous les présidents de Fed régional
01:36qui souhaitaient rester à la tête de leur institution.
01:40Ainsi, le débat est tranché en avance.
01:42Ce vote avait encore quelques mois pour être conclu.
01:46Il a été conclu plus rapidement que prévu et écarte donc la question de l'indépendance
01:52ou réduit en tout cas le risque sur l'indépendance de la Banque centrale.
01:56C'est un risque peut-être en moins également pour les parties longues de courbes de taux aux Etats-Unis.
02:01Voilà pour les quelques sujets du jour.
02:03Nous discuterons largement de la situation des marchés en cette fin d'année.
02:06On va être nous invités dans un instant.
02:07Et puis dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse, nous parlerons comme chaque mois de l'industrie ETF.
02:12Quelles sont les nouveautés, les dernières tendances en termes de flux, de collecte, en termes de lancement de nouveaux produits.
02:19C'est Olivier Maltès qui est avec nous chaque mois dans l'émission, le directeur des investissements d'Alteis
02:23que nous retrouverons dans ce dernier quart d'heure de Smart Bourse ce soir.
02:26Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse, les infos clés du jour sur les marchés.
02:40Nous retrouvons Pauline Grattel.
02:41Bonsoir Pauline.
02:42Bonsoir.
02:42Et les indices qui poursuivent leur rebond aujourd'hui.
02:45Oui, c'est une semaine qui se conclut sur une note positive.
02:48En Europe, le Stoxx 600 et l'Eurostoxx 50 sont dans le vert.
02:51En France, le CAC 40 l'est aussi et évolue au-delà de 8100 points.
02:56Poursuivant le rebond entamé hier dans le siège de Wall Street.
03:00Hier, le Dow Jones et le S&P 500 ont clôturé sur deux nouveaux records.
03:04Aujourd'hui, ils ont ouvert en ordre dispersé.
03:07En Asie, le Nikkei et le Kospi ont clôturé en hausse de 1,5% et le Hang Seng de près de 2%.
03:13Que dire des marchés obligataires en cette fin de semaine, Pauline ?
03:16Aux Etats-Unis, le rendement à 10 ans se tend autour de 4,20%.
03:20Le rendement allemand à 10 ans évolue autour de 2,85% au cours de la séance.
03:26Le spread franco-allemand s'établit à environ 70 points de base.
03:29En Asie, le rendement japonais à 10 ans se tend à nouveau et évolue autour de 1,95%.
03:35Sur le marché d'échange, le dollar se stabilise avec un euro-dollar désormais à plus de 1,17%.
03:41Enfin, l'argent inscrit, un nouveau record autour de 65 dollars.
03:46L'or est au plus haut également et flirte avec ses précédents records.
03:48Assez peu de données macro pour cette séance.
03:51En attendant le déluge de données américaines qui vont ressortir du passé dans les prochains jours,
03:57on a quand même jeté un coup d'œil rapide à la croissance mensuelle du Royaume-Uni.
04:01Oui, pour le mois d'octobre, la croissance est en repli de 0,1% sur un mois,
04:06alors que les analystes attendaient une progression de 0,1%.
04:10Cette publication renforce les paris d'une baisse des taux de la Banque d'Angleterre de 25 points de base jeudi prochain.
04:16Bon, et puis les secondes lectures d'inflation pour différents pays de la zone euro n'ont pas apporté de grandes nouveautés.
04:23Non, rien à signaler.
04:24Les chiffres en France et en Allemagne sont conformes à la première estimation.
04:27En Espagne, en données harmonisées, l'inflation ressort légèrement supérieure aux attentes.
04:31Du côté des sociétés, on notera un peu de mouvement à prévoir au sein de l'indice vedette parisien CAC 40.
04:39Oui, à compter du 22 décembre, le groupe de BTP et Fage prendra la place d'Edenred.
04:44Le cours d'Edenred a été chahuté ces dernières semaines sur fonds de changements réglementaires au Brésil notamment.
04:50Le titre fait 40% depuis le début de l'année.
04:53Et puis dans la grande tech américaine, Broadcom publiait hier soir ses résultats.
04:57Oui, l'entreprise fait état de résultats nettement supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre.
05:03Pour l'ensemble de l'année, le bénéfice net a fait x4 et les revenus ont progressé de 25%.
05:08Malgré cela, Broadcom avertit que sa rentabilité pourrait s'effriter les prochains mois.
05:13Cette annonce intervient au lendemain de la chute de 10% du titre d'Oracle
05:17et des inquiétudes ravivées sur le montant des dépenses en IA.
05:21A l'ouverture, le titre Broadcom dévissait de 8%.
05:23Et puis le groupe Lulemon publiait également ses résultats.
05:26Le spécialiste des vêtements de sport fait état de revenus en hausse de 7% au-dessus des attentes du marché.
05:33En parallèle, le groupe annonce le départ de son directeur général à la fin du mois de janvier
05:37alors que le titre chute de 50% depuis le début de l'année.
05:42Aujourd'hui, il bondit de 13% dans les premiers échanges.
05:44Quel sera le programme ou en tout cas les moments marquants de la semaine prochaine sur les marchés attendus, Pauline ?
05:50La semaine prochaine sera rythmée par la décision monétaire de la Banque Centrale Européenne
05:54qui devrait opter pour le statu quo.
05:56On attend également les décisions de la Banque d'Angleterre et de la Banque du Japon en fin de semaine.
06:01Aux États-Unis, on regardera aussi l'inflation du mois de novembre.
06:04Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse.
06:06Pauline Grattel vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
06:19Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
06:22Nathalie Benatia est avec nous, macroéconomiste chez BNP Paribas Asset Management.
06:26Bonsoir Nathalie.
06:27Bonsoir.
06:28Sébastien Paris-Sorvitz nous accompagne également, le directeur de la recherche de LBPAM.
06:32Bonsoir Sébastien.
06:33Bonsoir Nicolas.
06:34Et Alain Dubrul est à nos côtés, le directeur de la gestion de Claresco.
06:37Bonsoir Alain.
06:38Bonsoir Nicolas.
06:38Merci à vous trois d'être là.
06:41Un mot peut-être partant de la décision de la Fed cette semaine.
06:44Nathalie, des enjeux et des perspectives de politique monétaire pour 2026.
06:50Le marché est en train de prendre en considération l'idée que les baisses de taux sont derrière nous.
06:56Modulo, quelques ajustements possibles encore ici et là.
07:00Et que 2026 sera une grande année de pause.
07:03Voire de début de reprise de hausse de taux pour certaines banques centrales.
07:10Mister Market a parlé.
07:12Mister Market, oui, alors c'est surtout un repricing, notamment.
07:19Pour l'ABC, on parle beaucoup du repricing depuis l'interview accordée par Isabelle Schnabel.
07:24Honnêtement, il faut faire un petit peu un graphique d'escroc pour avoir un mouvement très significatif.
07:29C'est 10 ou 15 points de base qu'on voit de plus pour fin 2026.
07:34Oui, ce n'est pas une hausse entière qui est pricée par les marchés aujourd'hui, je rassure.
07:38Mais malgré tout, effectivement, ça a eu des conséquences, notamment sur les taux longs allemands, ce qui était évoqué.
07:45Pour la Fed, qu'est-ce qu'elle nous a dit ?
07:49Elle nous a dit, sans surprise, que le comité est divisé.
07:53Alors, ça ne nous l'a pas dit ouvertement, mais ça se voit notamment dans les d'autres plots.
07:57Les révisions des prévisions économiques, c'est une combinaison un petit peu étonnante, où on a plus de croissance et un petit peu moins d'inflation.
08:11Un monde parfait.
08:12Un monde parfait.
08:13Alors, Powell, son discours n'était pas tout à fait celui d'un monde parfait.
08:17Il a dit d'abord, on n'en sait rien, et puis les données économiques qui vont arriver, elles ne seront sans doute pas d'une très grande qualité.
08:25Il va falloir attendre les chiffres de décembre, qui seront publiés en janvier.
08:29Et puis, il a aussi donné, à mon sens, davantage que d'habitude, ce qui apparaît à son analyse ou son sentiment personnel.
08:39Il a même parlé de sentiments qu'à son avis, l'économie n'était pas en surchauffe, que le marché du travail ralentissait, enfin, pretty soft.
08:49Et il nous a reparlé de la courbe de Philips.
08:51Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas parlé de la courbe de Philips.
08:52On a ressorti du placard la courbe de Philips.
08:54Et bim, elle revient, donc, que cette situation, selon lui, ne devrait pas aboutir à une inflation de type courbe de Philips.
09:02D'accord.
09:02Oui, donc, on ressort la courbe de Philips pour tout de suite la ré-enterrer.
09:05Pour tout de suite la ré-enterrer.
09:06Mais, encore une fois, ça faisait longtemps que c'était sorti des commentaires et des débats.
09:12Donc, bref, Powell, il veut bien continuer à baisser.
09:15Alors, il ne reste plus trop de temps pour continuer à baisser.
09:17Il a trois meetings, encore, sous sa présidence, je crois.
09:19Ça doit être ça, oui.
09:20Il termine, il finit, il mime.
09:22Il finit, il mime.
09:25Donc, continuer à baisser prudemment, sans doute pas dans l'immédiat, puisqu'on n'aura pas de données économiques probantes, selon lui.
09:33Mais, voilà, c'est l'idée.
09:34Et, d'ailleurs, c'est comme ça que ça a été pris par le marché.
09:37C'est une fête.
09:37Alors, je ne suis pas persuadé que le message soit dovish en tant que tel, mais c'est vrai que ce qui était craint, c'était un hawkish cut.
09:43C'est une espèce d'oxymore.
09:45On baisse, mais on n'y croit pas.
09:48Là, on a l'impression qu'ils ont baissé tout en y croyant un peu, finalement.
09:50Bon, quand bien même le marché, vous le disiez, pour d'autres banques centrales, mais pour la Fed, a réajusté, là aussi, les perspectives, les anticipations de baisse de taux qu'on pouvait avoir.
10:00La Fed, alors, une estimation médiane qui vaut ce qu'elle vaut, c'est-à-dire peut-être pas grand-chose avec le niveau de dispersion qu'on a au sein du board.
10:07Mais c'est une baisse en 2026 et une baisse encore en 2027.
10:11Qu'est-ce qui vous intéresse dans ce scénario développé par la Fed, la partant notamment de l'idée qu'on aura peut-être le meilleur des deux mondes en 2026 ?
10:19Un peu plus de croissance, un peu moins d'inflation.
10:22Après, la petite bosse qu'il va falloir passer, c'est ça, au début de l'année 2026.
10:25Est-ce que ce scénario semble plausible en l'état actuel des connaissances, Sébastien ?
10:30Le scénario est plausible.
10:32Moi, je vois une Fed qui a donné au marché ce qu'il attendait.
10:38Tout le monde a changé. Nous, on était pour qu'il n'y ait pas de hausse.
10:42Beaucoup nous ont rejoints, on a été très nombreux à le penser.
10:46Et on a shifté il y a un mois, un mois et demi, en disant non.
10:51Vu le discours de certains, et notamment il y a une semaine ou deux semaines,
10:55Williams qui a dit, à la surprise générale, qu'il était pour une baisse des taux.
11:01Mais sur la baisse des fondamentaux, vous n'étiez pas forcément dans l'idée
11:04qu'il y avait la nécessité de baisser les taux à ce meeting-là.
11:07Et la Fed non plus.
11:07Et la Fed non plus.
11:08Quand on voit ce qu'ils ont décidé, on voit bien qu'il y en a pas mal
11:12qui étaient pour ne rien faire.
11:16Deux seulement ont été assez courageux de le dire.
11:19Pour le voter.
11:19D'autres ont voulu suivre M. Powell.
11:24Mais ce n'est pas très important.
11:26Au total, et comme on le dit ici, il faut retenir une chose.
11:29C'est une Fed qui soigne le marché.
11:33Elle veut maintenir des taux, une direction qui permette ce scénario de Goldilocks,
11:41comme on dit, où il y aura de la croissance.
11:44Mais on va quand même regarder l'inflation.
11:47À ceci près que, et que ce soit sur les deux facteurs essentiels,
11:52là qu'on suit, à les deux cibles, sur l'emploi et sur l'inflation,
11:55la trajectoire de l'un et l'autre est très difficile à prévoir.
11:59D'abord parce qu'on n'a pas de données depuis un certain temps, des vraies données.
12:02Donc le chômage, il a monté.
12:04On a 4,5%.
12:05On voit que la Fed dit qu'on va très vite à l'équilibre.
12:09On a 4,2% et aujourd'hui, c'est un équilibre.
12:11Donc c'est plutôt positif.
12:13Et enfin, sur l'inflation, on a une baisse assez forte,
12:16malgré le fait qu'il y a une croissance par rapport à ce qu'on pensait avant.
12:18qu'est-ce qu'on avait.
12:20Donc nous, on avait le sentiment, c'est que quand même,
12:23ça fait un certain temps que l'inflation est bien au-dessus de la cible
12:27et la Fed décide de lâcher.
12:29Et je pense que c'est une des explications,
12:31même si on ne le voit pas sur les intubations de l'inflation,
12:34une des raisons, il y en a bien d'autres,
12:36qui font que les taux longs se tendent.
12:38C'est-à-dire qu'on baisse les taux.
12:39Il y a eu une première réaction qui a été,
12:42ok, ça a pas mal baissé et on est revenu plus haut,
12:46on va rester plus haut.
12:46C'est une contrainte pour la croissance,
12:49mais la Fed elle-même, elle est à ce moment-là un peu doviche.
12:52Donc à court terme au moins, on doit être positif sur les marchés.
12:56En tout cas, si on regarde par le prix de la Fed.
12:57Est-ce que le marché commence à prendre en considération
13:00l'idée que la Fed ne cible plus forcément 2% d'inflation ?
13:05Non, on est très loin, je pense qu'heureusement,
13:07parce que sinon les institutions d'inflation commenceraient à dévier,
13:10c'est pas le cas.
13:11Donc ça reste ancré, ça c'est quelque chose de positif.
13:13Ce que vous disiez en introduction sur le fait qu'on a rassuré tout le monde,
13:18les présidents des Fed régionales ont été validés par le bord de la Fed,
13:27ça c'est très important.
13:28Oui, c'est un peu technique dont on ne parle jamais d'habitude,
13:29mais là dans le contexte politique du moment,
13:31c'est une décision qui a son poids.
13:33Qui a son poids, parce que même si Powell est remplacé par Asset, etc.,
13:39l'idée qu'on pourrait paralyser la Fed en disant qu'on ne valide pas les membres,
13:46les présidents des Fed régionales,
13:49ça aurait posé un problème,
13:50parce que c'est simplement les 7 qui auraient décidé,
13:53les 8 qui auraient décidé qu'est-ce qu'on fait sur les taux.
13:57Donc c'est un élément positif.
13:59Mais en tous les cas, la Fed aujourd'hui,
14:01c'est ce qu'il faut retenir à la Fed,
14:03elle a donné plutôt un message,
14:07non pas un commandant,
14:08mais un message qui est plutôt de stabilité pour le marché,
14:12mais retenant la deuxième nouvelle,
14:15il n'y aura qu'une baisse de taux en 2026.
14:19C'est-à-dire que les taux restent élevés.
14:22Est-ce que c'est cohérent avec une croissance
14:24qui, d'après la Fed, va accélérer ?
14:28Nous, on pense que c'est la seule façon
14:30de s'assurer que l'inflation,
14:33le choc tarifaire, etc.,
14:35qui pour l'instant a été très lent à se diffuser,
14:37ne se diffuse pas en inflation supplémentaire.
14:41Et ça, c'est très important.
14:42Alain, est-ce que le message de la Fed,
14:44le scénario de croissance,
14:45qui vaut ce qu'il vaut,
14:46encore une fois,
14:47peut-être des hypothèses,
14:48ou en tout cas peut-être des projections fragiles
14:51dans le monde actuel,
14:52mais est-ce que c'est un scénario
14:53qui est positif pour l'investisseur en actions,
14:56en actifs risqués,
14:57au quiche ou doviche, je ne sais pas ?
14:59Est-ce que c'était une bullish cut ?
15:02Déjà, le cut, nous, on s'y attendait,
15:04tout simplement parce qu'on est dans le flou,
15:06donc dans un environnement
15:07où on ne sait pas trop où ça va,
15:09la Fed ne peut pas prendre le risque
15:10d'être trop au quiche.
15:12Donc ça, on n'a pas été surpris par la baisse.
15:14Maintenant, le fait qu'ils disent
15:15qu'il n'y ait peut-être qu'une seule baisse de taux
15:17l'année prochaine,
15:17bon, ça veut dire qu'on reste
15:18dans le data dependent,
15:20donc on verra.
15:21Mais le réajustement du scénario,
15:22c'était difficile de dire
15:24qu'on allait faire trop de baisse de taux
15:25l'an prochain.
15:26Non, ils le font,
15:26et puis comme d'habitude,
15:27on verra ce qui se passe vraiment.
15:29Alors pourtant,
15:30je pense qu'il coïncide un peu
15:31dans le mood avec cette baisse,
15:33c'est que dans cette fin d'année,
15:35finalement,
15:36comme d'habitude,
15:37en fait,
15:37en tout cas,
15:38sous réserve des informations
15:39qu'on n'a pas,
15:40c'est que les États-Unis
15:42continuent d'être résilients.
15:43C'est moins mauvais que prévu.
15:46L'inflation n'est en même temps
15:47pas trop horrible.
15:48L'emploi, c'est moyen,
15:50mais ça va.
15:51Donc au final,
15:52tout ça derrière,
15:53en ligne de fond,
15:54et la fête baissent ses taux,
15:56donc la petite musique
15:57qu'on entend maintenant,
15:58c'est...
15:59Et 2026,
16:00finalement,
16:00ça redémarre.
16:02En Europe,
16:02aux États-Unis,
16:03enfin c'est un petit peu
16:04le petit bruit de fond des marchés,
16:07avec en plus des taux qui sont...
16:08C'est encore une année
16:09à plus de 2% de croissance
16:10pour les États-Unis.
16:11Des taux qui aident.
16:13On en a touché le fond,
16:14ça va aller un peu mieux.
16:16Et donc,
16:16c'est pas illogique
16:16que du coup,
16:17sur les marchés,
16:17d'abord,
16:18le marché globalement
16:19est plutôt soulagé,
16:20on va dire.
16:21Ça reprice un peu
16:22sur les taux longs.
16:23Oui, OK,
16:24mais si finalement,
16:26la raison de ça,
16:26c'est que ça va mieux
16:27l'année prochaine,
16:28bah,
16:29monsieur,
16:29les actions,
16:30finalement,
16:30elles acceptent.
16:31C'est pas terrible pour les obliques,
16:32mais les actions,
16:32elles acceptent.
16:33Et du coup,
16:34c'est peut-être...
16:34On a aussi cette forme
16:35de ruissellement
16:36où on a eu un marché
16:37très tiré par la tech.
16:39Et si ça va globalement,
16:41ça va pas être extraordinaire,
16:42mais ça va globalement
16:43un peu mieux l'année prochaine,
16:44bah du coup,
16:45on revise un peu tout le reste.
16:47Tout ça reste évidemment...
16:47Et quand c'est tout le reste,
16:48c'est quoi ?
16:48Enfin, en priorité.
16:49C'est tout ce qui a pas fait
16:51grand-chose.
16:51Et puis après,
16:51on arrive aussi en fin d'année
16:52avec les window dressing
16:53où les gens prennent un peu
16:54des profits sur les trucs
16:55qui ont énormément marché.
16:57Et puis,
16:57il y a les courantes,
16:58etc.
16:58Qui tient au fait
16:58ce qui a pas marché ?
16:59Parfois,
17:00en début d'année,
17:01il y a des gens qui vont jouer
17:02d'autres scénarios.
17:02Moi, je trouve ça un peu ridicule,
17:03mais ça joue quand même.
17:05Donc là,
17:05on a un petit peu tendance
17:06à prendre quelques profits
17:08sur les trucs
17:09qui ont très très bien marché
17:10et puis revisiter des trucs
17:11qui ont peut-être trop baissé
17:12qui pourraient,
17:13l'année prochaine,
17:14profiter d'une normalisation.
17:16Donc quelque chose
17:16un peu plus cyclique.
17:17Par exemple,
17:17aux Etats-Unis,
17:18oui,
17:18alors le Russell 2000
17:19est sur des sommets,
17:20bien sûr.
17:21C'est assez basique.
17:22Oui,
17:23mais on attendait
17:23le Russell 2000
17:24comme étant le marqueur
17:25justement d'un Donald Trump
17:27au pouvoir
17:28tourné vers l'économie domestique.
17:29Quand je dis récemment,
17:30c'est-à-dire qu'il n'y a pas
17:31que la tech,
17:32on prend un petit peu
17:32de profit dans la tech
17:33et puis on remet partout,
17:35mais on voit bien
17:36que c'est un peu sur tout.
17:37En ce moment,
17:38il n'y a pas de...
17:39Comment dire ?
17:40Dans la rotation sectorielle
17:41qu'on a aujourd'hui,
17:42c'est un peu moins de tech,
17:43mais c'est un peu plus du reste.
17:44Je n'ai pas l'impression
17:45qu'il y ait de gros,
17:46une sorte de petite marée montante,
17:47gentil,
17:48mais il n'y a pas de secteur
17:49qui se distingue particulièrement
17:50à mon avis.
17:51Qu'est-ce qui va soutenir
17:52cette croissance américaine
17:53l'an prochain ?
17:54Comment elle se décomposera
17:55pour vous, Nathalie,
17:57partant encore une fois
17:58du scénario
17:58de la réserve fédérale américaine ?
18:01Alors je ne sais plus,
18:01c'est 2, 3, 2, 4, 2, 5
18:03de croissance qu'ils ont l'an prochain ?
18:042, 5, j'ai l'impression.
18:042, 5 en fin d'année,
18:08ça nous met quand même
18:09une année où on va être
18:10à nouveau à un moment
18:11au-delà du potentiel.
18:13Est-ce que c'est à nouveau
18:14les dépenses de CAPEX,
18:16l'IA ?
18:16Est-ce que ça,
18:17c'est un thème solide encore
18:18pour 2026 ?
18:20Ou est-ce que c'est
18:20la partie bas du cas
18:21qui remonte un peu
18:23et qui converge
18:24vers la barre haute du cas, Nathalie ?
18:27C'est quand même difficile
18:27d'imaginer une accélération
18:29des dépenses privées
18:31l'an prochain
18:31parce qu'on a évoqué
18:33l'inflation,
18:33cette inflation qui va
18:35peut-être être temporaire
18:36mais qui va en tout cas
18:37continuer à accélérer
18:38à court terme.
18:40Donc ça,
18:40c'est pas bon pour le pouvoir d'achat,
18:42c'est pas bon pour la confiance
18:43des consommateurs.
18:45Et puis malgré tout,
18:46malgré tout l'emploi,
18:48parce que l'argument principal
18:49de la Fed,
18:50c'est on a un double mandat
18:51mais là on regarde l'emploi
18:52et on se dit que l'emploi,
18:53il faut quand même
18:54faire attention
18:55et c'est vrai
18:55qu'il faut faire attention
18:56à ce qui peut se passer
18:58sur l'emploi.
18:59En fait,
18:59le meilleur résumé
19:00du marché du travail
19:01en ce moment,
19:02c'est qu'il n'y a pas
19:02d'embauche.
19:04Tant qu'il n'y a pas
19:05de licenciement,
19:05effectivement,
19:06on a un taux de chômage
19:07qui tient à peu près,
19:08qui ne bouge pas,
19:09mais il n'y a pas d'embauche.
19:11Alors on n'a pas eu
19:12les créations d'emploi
19:12mais on a ces Jolt Data
19:14qui,
19:16le niveau,
19:16enfin le taux d'embauche
19:18par rapport à l'emploi,
19:19est passé nettement
19:20sous sa moyenne.
19:22Donc ça,
19:22c'est quand même
19:22un signal important.
19:24Donc dans ce contexte,
19:25effectivement,
19:26d'un emploi
19:27qui en tout cas
19:29n'est pas dynamique
19:30et dont on ne voit pas
19:31trop pourquoi
19:31il redeviendrait
19:33dynamique
19:33à court terme,
19:35effectivement,
19:35la croissance
19:37va être soutenue
19:38encore une fois
19:39par l'investissement
19:40et vraisemblablement
19:41par l'investissement
19:42en tout ce qui concerne
19:44l'intelligence artificielle.
19:47Et ça va continuer ?
19:48C'est le problème,
19:49dans le propos
19:50que j'ai dit tout à l'heure,
19:51ce que j'ai envie de nuancer,
19:52c'est que oui,
19:53même si l'inflation
19:53n'est pas extraordinaire,
19:55du côté de la consommation privée,
19:56on n'y est pas.
19:57Toute la croissance aujourd'hui
19:58elle est tirée
19:59par l'investissement,
20:00même en Europe d'ailleurs,
20:01c'est pas très différent,
20:04le consommateur
20:04est totalement déprimé,
20:06on ne peut pas dire
20:07que la fiscalité
20:08va l'aider beaucoup,
20:09on ne peut pas dire que...
20:11Déprimé ?
20:11Non mais il manque
20:12un peu de visibilité.
20:13Et là où le serpent
20:14se prend la queue,
20:15c'est que les investissements
20:16en IA,
20:16ils peuvent aussi
20:17à la marge pénaliser l'emploi,
20:19en tout cas dans un premier temps.
20:20Donc il ne faudra pas non plus
20:21qu'on investisse trop
20:24dans l'IA
20:24et que derrière
20:25l'économie classique
20:27qui rebondit un petit peu
20:28en ce moment,
20:29mais que les chiffres
20:29restent décevants
20:30et que ça finisse aussi
20:32par peser
20:32globalement sur la macro
20:34et indirectement aussi
20:36sur le rendement
20:37de ces investissements
20:38en IA
20:38parce qu'à la fin,
20:39il faudra quand même
20:39que...
20:40S'il y a des gains de productivité,
20:41il faut quand même
20:41qu'il y ait des consommateurs
20:42à la fin.
20:43Alors s'il y a des gains
20:44de productivité très importants,
20:45ça pourra se retrouver
20:46dans le pouvoir d'achat aussi
20:47et donc voilà.
20:49Paul a cité d'ailleurs
20:50les gains de productivité
20:51à l'occasion de sa conférence
20:53de presse.
20:54C'est quoi les scénarios
20:55de risque aujourd'hui,
20:56enfin,
20:56principaux
20:57attachés à cette idée
20:59de croissance américaine
21:00qui pourrait réaccélérer ?
21:02La difficulté de tout le monde
21:05et quand on regarde
21:06l'année qui suit,
21:07on se projette
21:08à toute l'année,
21:09on dit voilà,
21:09ça y est,
21:10c'est lancé,
21:10on a des politiques
21:12qui...
21:13On a parlé beaucoup
21:14de la politique monétaire,
21:15le fait qu'on ne manque
21:15plus les taux
21:16et qu'on va vers
21:17peut-être des petites baisses
21:18d'ici à 2027,
21:20etc.,
21:21c'est plutôt positif,
21:22les taux restent élevés
21:22mais surtout,
21:23il y a la politique budgétaire
21:24qui va venir aider
21:25toujours l'investissement
21:26d'ailleurs
21:27parce qu'il y a
21:28un peu d'aide fiscale
21:30avec les pourbois
21:32par ici et là
21:33des petits gestes
21:34mais le reste,
21:35c'est pas grand-chose
21:35parce que...
21:36Et notamment
21:36l'amortissement accéléré
21:37et c'est essentiellement
21:39ça qui va jouer
21:40sur l'investissement
21:41d'autant plus
21:41que ça va être bienvenu
21:43pour ces investissements
21:44colossaux
21:45qu'il y a toujours
21:45sur tout ce qui est
21:48data center,
21:49etc.,
21:49et qui va être important.
21:50C'est vrai que
21:51l'investissement joue
21:52un rôle important
21:53mais il n'empêche
21:53que aux Etats-Unis,
21:54la consos est essentielle.
21:56C'est 80 ou 70%
21:58plutôt du PIB américain
22:02donc c'est très important
22:04et paradoxalement,
22:06malgré toutes les craintes
22:07qu'on pouvait avoir,
22:08c'est vrai que
22:09le consommateur
22:10est en partie lié
22:11au pouvoir d'achat
22:11qui n'a pas été
22:12aussi renié
22:13qu'on pouvait le penser.
22:15Les salaires ont décéléré
22:16mais pas de façon massive.
22:18La consos a tenu
22:19jusqu'à maintenant.
22:20On va voir
22:21que le quatrième trimestre
22:22devrait souffrir
22:22un peu plus
22:23parce qu'il y a
22:25le shutdown
22:25qui va affecter ça,
22:27etc.
22:27Si on se projette
22:29à l'année prochaine,
22:30je pense que
22:31ça va être aussi difficile
22:33que cette année
22:33parce qu'on n'aura pas
22:35les mêmes chocs
22:36et ça c'est la bonne nouvelle
22:37en bien quels sont les risques,
22:38on n'aura pas
22:39les mêmes chocs économiques
22:40directs.
22:40Des tarifs,
22:41je pense qu'il va se calmer
22:42M. Trump
22:43donc il n'y a pas ces chocs.
22:45Il y a d'autres chocs politiques
22:46qui peuvent affecter le marché.
22:47Donc je pense que ça
22:48c'est un élément
22:49très positif
22:50pour la confiance.
22:51L'attentisme vient aussi
22:53par ces chocs
22:55où on ne sait pas
22:55où on va s'arrêter les tarifs.
22:57Je pense que c'est fini
22:57et ça c'est positif.
22:59Mais je pense
22:59qu'il va falloir gérer
23:02aussi agilement
23:03que cette année.
23:04C'est-à-dire que
23:05le reste de l'année
23:06je ne sais pas
23:06ce que ça va donner
23:07mais le début d'année
23:08devrait encore être porteur
23:11parce qu'on va avoir
23:13les premiers effets
23:15importants
23:16de la politique budgétaire
23:18non seulement aux Etats-Unis
23:20mais aussi en Europe.
23:21L'Allemagne a déjà
23:22commencé à dépenser
23:23et ça va être positif
23:24pour nous.
23:25C'est vrai qu'encore une fois
23:26l'investissement
23:27mais ça fait toujours
23:28un peu
23:28ça percole
23:30disons sur
23:31la consommation.
23:32Aux US
23:33le consommateur
23:33est toujours là
23:34il va s'affaiblir là
23:36mais il devrait reprendre
23:38dès le début d'année
23:39par ses aides.
23:40Maintenant
23:41à plus long terme
23:42je pense qu'il y a
23:42beaucoup d'incertitudes
23:43il y a beaucoup de chocs
23:44qui peuvent encore
23:45être à craindre.
23:47Il y a des chocs financiers
23:48on voit bien
23:49les tensions
23:49qu'il y a
23:50sur certains
23:50parties un peu plus obscures
23:52du marché.
23:53On parle de la dette privée
23:54il faut être très prudent
23:55nous on est important
23:57là-dedans
23:57donc on sait
23:58qu'il faut être très prudent
23:59sur les choix
23:59des investissements
24:00qu'on fait
24:01mais il y a
24:02des poches de fragilité
24:03parce qu'on a beaucoup cru
24:05et quand on croit très vite
24:06on sait sur les marchés
24:07à un moment donné
24:07il y a au moins une pause
24:09si ce n'est
24:10quelques morts.
24:12Donc aujourd'hui
24:13nous on pense
24:13que le premier trimestre
24:14peut être très porteur
24:15encore pour les marchés
24:16un peu le playbook
24:18de 2025
24:19avant l'Iberation Day
24:21en fait
24:21c'est ça
24:22oui
24:22mais c'était différent
24:24parce que le début 25
24:26était porté
24:27par une croissance
24:28très forte
24:29aux Etats-Unis
24:30il était porté
24:30par une croissance très forte
24:31ce qui n'était pas le cas
24:32pour nous
24:32porté par une croissance
24:33et ça
24:33ça a été très bon
24:34pour le début
24:35et c'est pour ça
24:36qu'on a eu un ajustement
24:37aussi fort
24:38quand il a annoncé
24:39ces tarifs colossaux
24:41au début
24:41donc aujourd'hui
24:42le risque financier
24:45peut être le plus important
24:46pour l'économie américaine
24:47pour tout le monde
24:48pour tout le monde
24:49oui parce que c'est pour l'économie américaine
24:50le premier
24:50le premier c'est celui
24:51de la partie obscure
24:52et le deuxième
24:53c'est la partie très visible
24:55c'est qu'on est quand même
24:56dans des marchés
24:57c'est pas un truc
24:58de court terme
24:59une jauge de court terme
25:01pour gérer les marchés
25:02mais on a des valos
25:03quand même
25:04extrêmement élevés
25:05extrêmement élevés
25:06l'espérance de rendement
25:07sur 5-10 ans
25:07est assez faible
25:08partant
25:09niveau de valorisation
25:10et la diffusion de la croissance
25:11vous disiez
25:11d'autres secteurs
25:12le marché les joue
25:13il n'empêche que les indicateurs
25:15sur le manif
25:16restent très mauvais
25:18donc comment ça va se diffuser
25:20ça reste à voir
25:21l'investissement
25:22peut être justement
25:23un élément
25:23qui soutient les secteurs
25:25un peu la traîne
25:25vos remarques bien sûr
25:27Nathalie
25:27et puis si on dérive
25:29gentiment
25:30sur l'économie européenne
25:32donc la banque centrale européenne
25:34va réviser à nouveau
25:35dans son set de projection
25:36à la hausse
25:37la croissance
25:38la piste a plus
25:39qui a été dévoilée
25:41par Christine Lagarde
25:42la tête des derniers jours
25:43c'est la deuxième fois
25:44consécutive
25:44que la BCE
25:45va réviser à la hausse
25:46la croissance
25:47c'est déjà une paire d'années
25:48qu'on n'avait pas vu ça
25:49est-ce que c'est un mouvement
25:51qu'on va voir
25:52se prolonger
25:53en 2026
25:54est-ce qu'on va avoir
25:55des surprises positives
25:56sur la croissance européenne
25:58partant de ce qu'on attend
26:00aujourd'hui
26:00Nathalie
26:01on ne va pas jeter la pierre
26:02à la BCE
26:03parce que tout le monde
26:03a révisé
26:04la croissance
26:06de la zone euro
26:07c'est vrai qu'il y a eu
26:07des surprises
26:08une économie particulièrement
26:10résistante
26:10plus 0,3
26:12révisée
26:12la zone euro
26:13c'est l'arrondi
26:16mais c'est plus 0,3
26:17au lieu de plus 0,2
26:19effectivement
26:19il y a un acquis de croissance
26:20qui est solide
26:211,4%
26:23donc c'est
26:24la belle croissance
26:25pour la zone euro
26:26et c'est l'idée
26:27effectivement
26:27que ça se prolonge
26:29c'est-à-dire
26:29qu'on passe finalement
26:30d'une économie européenne
26:32qui effectivement
26:32début d'année
26:33faisait du 0,1
26:34péniblement
26:350,1
26:350,2
26:36puis 0,2
26:360,3
26:37et puis 0,3
26:380,4
26:39et c'est vraisemblablement
26:40le rythme
26:40qui pourrait être adopté
26:42l'année prochaine
26:43donc de la vraie croissance
26:45enfin
26:46après beaucoup d'années
26:47et malgré les tarifs ?
26:49Malgré les tarifs
26:50et puis il faudra voir
26:51on parlait beaucoup
26:52de la consommation
26:53ce sera intéressant
26:53de voir les hypothèses
26:55faites par la BCE
26:56justement sur la consommation
26:57celle de septembre
26:59était relativement conservatrice
27:00sur le recours
27:01à l'épargne
27:02tout en soulignant
27:04que l'épargne
27:04bien sûr
27:05est très élevé
27:05dans la zone euro
27:07donc là aussi
27:07on verra
27:08s'ils ont mis
27:08un petit coup
27:09d'accélérateur
27:10de ce côté-là
27:12C'est pas parce que
27:12c'est dans la projection
27:13de la BCE
27:14que ça se verra
27:15dans les faits
27:16non mais c'est intéressant
27:17c'est un exercice intéressant
27:18les banques centrales
27:18enfin les banques centrales
27:20on a tenté de projeter
27:22que le consommateur
27:23allait piocher dans son épargne
27:24ça n'est pas arrivé
27:25jusqu'à présent
27:25la Fed on sait
27:26parce qu'il y a le
27:27Facebook
27:27mais la banque centrale
27:29et les banques nationales
27:29et la banque centrale européenne
27:30fait le même exercice
27:31de données qualitatives
27:33les taux sont plus bas
27:35donc ça devrait inciter
27:36le consommateur
27:37à piocher dans son épargne
27:38ou paradoxalement
27:39à épargner davantage
27:40il y avait eu ce débat
27:41quand les taux
27:42étaient à zéro
27:44mettre un euro
27:45j'en mets deux
27:45mais une chose
27:48qui a été observée
27:51c'est l'année dernière
27:52alors qui pour le moment
27:55n'est pas en place
27:55mais nous on reste
27:57alors convaincus
27:58c'est sans doute
27:59on continue
28:00dans l'idée que
28:01dans l'idée
28:02qu'on pourrait avoir
28:04une baisse supplémentaire
28:05une ou deux baisse supplémentaires
28:07parce que l'inflation
28:08l'inflation dans la zone euro
28:10est basse
28:11et devrait continuer
28:12à ralentir
28:14donc ça
28:15alors c'est pas du tout
28:16l'état d'esprit actuel
28:18vu que la dernière personne
28:19qui a parlé
28:20avant la période
28:21de blackout
28:22c'était Isabelle Schnabel
28:23c'est l'histoire du transitoire
28:25avec là
28:26un creux d'inflation
28:27contre une bosse d'inflation
28:29la personne nous dit
28:30c'est un creux
28:30mais qui va se préserver
28:32il y a quelques mois
28:33Christine Lagarde avait dit
28:34c'est un gros 1,9%
28:36
28:36si on lui pose
28:37la même question
28:38déjà ce sera peut-être
28:40plus 1,9%
28:41ce sera peut-être
28:411,8%
28:42et elle aura sans doute du mal
28:43à dire c'est un gros 1,8%
28:45parce que les risques
28:46quoi qu'en dise Isabelle Schnabel
28:48au moins pour l'année prochaine
28:49sont plutôt baissiers
28:50sur l'inflation
28:51et donc
28:52des perspectives
28:53de baisse des taux
28:54alors si elles deviennent
28:55consensuelles
28:57ça soutient également
28:58la confiance des entreprises
29:00est-ce qu'on va
29:01dans ce cadre macro
29:02politico-financier
29:04pour l'Europe
29:05l'an prochain
29:06Alain
29:06est-ce que c'est un environnement
29:07qui va permettre
29:08de voir redémarrer
29:11la croissance bénéficiaire
29:12agrégée
29:13globale
29:14des entreprises
29:15et des actions
29:16européennes
29:17c'est vrai que cela
29:18on termine à nouveau
29:19à zéro
29:19ou peut-être même
29:20en négatif
29:20sur cette année
29:21sur les résultats
29:22par exemple
29:23les bénéfices
29:23par exemple
29:23oui alors le marché
29:24il y a eu un re-rating
29:25clairement
29:25un peu lié
29:26à la baisse des taux
29:27sur l'année prochaine
29:28il y a quand même
29:29des facteurs
29:30qui permettent de penser
29:31que l'inflation
29:31va être modérée
29:32on voit quand même
29:33une baisse des prix
29:33de l'énergie
29:33on a quand même
29:34un dollar
29:34qui est quand même
29:35beaucoup plus faible
29:35en 12 mois glissant
29:36on a des salaires
29:37qui sont plus modérés
29:38et puis l'autre point
29:40c'est que
29:40il y a quand même
29:42une épargne colossale
29:42alors je veux bien croire
29:43qu'en France
29:44bon il y a des raisons
29:44ça fait 3 ans
29:45qu'on fait ça
29:46je sais
29:47et les Français
29:49eux-mêmes le savent
29:49si l'économie
29:50accélère légèrement
29:51les gens se sentent
29:53plus à l'aise
29:54et donc du coup
29:55il y a un effet multiplicateur
29:56sur la désépargne
29:58en plus
29:58avec des prix
29:59plus accessibles
30:00donc voilà
30:00il peut y avoir
30:01une dynamique
30:01à la marge
30:02qui soit plus favorable
30:03et donc
30:04quand on regarde
30:05du côté des entreprises
30:05on a démarré l'année
30:07on attendait plus suite
30:08on va être proche de zéro
30:09juste une petite parenthèse
30:10désolé
30:11il y a le stock d'épargne
30:12il y a aussi
30:13une dynamique des salaires
30:14qui reste quand même
30:15positive
30:15et donc favorable
30:16un effet de ciseau positif
30:18à celui qui travaille
30:19mais ça a des salaires
30:21comme le dit Alain
30:22ça a des salaires
30:22au global
30:23on peut avoir
30:25des résultats d'entreprise
30:26le consensus
30:27est plutôt proche
30:28de 10%
30:29on va dire
30:30s'il y a des bonnes surprises
30:32comme on l'a vu au T3
30:33et que ça se prolonge
30:34l'année prochaine
30:34pour une fois
30:35d'habitude on dit plus 10
30:37on termine à zéro
30:37il y a plein d'années
30:38en Europe
30:39ça fait 2-3 ans
30:40que c'est comme ça
30:40oui mais même
30:40dans la décennie plus
30:41il y en a eu beaucoup
30:43des années comme ça
30:44là on peut raisonnement
30:45penser que si on démarre
30:45à plus 10
30:46et qu'on a un trend
30:47plutôt en amélioration
30:48on pourrait les tenir
30:49et ça serait presque
30:51le niveau US
30:51qui lui était
30:52toujours un peu au-dessus
30:53à plus 12
30:53mais on n'est pas quand même
30:54sur les mêmes valos
30:55donc ça laisse un peu
30:56de perspiration
30:57et puis on a l'Allemagne
30:58quand même
30:58où il y a eu un effet d'annonce
31:00qui a beaucoup joué
31:00au printemps
31:01sur les valorisations
31:02sur le re-rating
31:03de 2025
31:04en Europe
31:05il est quand même lié
31:06fondamentalement
31:06aux annonces de l'Allemagne
31:08de changement de perspective
31:09maintenant il faut que ça se passe
31:10et c'est vrai
31:11en plus concrètement
31:12dans les chiffres
31:13des boîtes allemandes
31:14il y a eu une sorte de
31:14vous avez vu
31:15je ne sais pas
31:15en novembre
31:16il y a eu une sorte
31:16le DAX
31:17il a commencé un peu
31:17à tirer
31:19il y a un moment
31:20un peu déprimant
31:21et puis là
31:22c'est assez reparti
31:22l'Allemagne revient
31:23l'Allemagne sera là
31:24le budget a été voté
31:25il y avait un petit vote compliqué
31:27l'Allemagne est quand même
31:28un élément important
31:30de l'équation
31:30et puis un petit bonus aussi
31:33c'est que si jamais
31:34les choses se calment
31:35en Ukraine
31:35bon le secteur de la défense
31:37a compris qu'on en avait
31:38quand même besoin
31:39donc je ne suis pas sûr
31:39qu'il s'ouvrira trop longtemps
31:41mais en revanche
31:41il y a toute la reconstruction
31:42il y a toutes ces choses-là
31:44il y a toujours un petit call
31:45qui peut arriver
31:45on ne sait pas quand
31:46mais qui va aider aussi
31:47intéressant
31:48on voit un groupe de construction
31:49arrivée au sein du CAC 40
31:50par exemple
31:51aujourd'hui
31:51mais là aussi
31:53l'idée d'une rotation
31:54qu'est-ce qu'on fait
31:55notamment
31:55tout le segment
31:56croissance, quality
31:58en Europe
31:58qui a sous-performé
32:00en relatif
32:00peut-être comme jamais
32:01par rapport
32:02au reste du marché
32:03le luxe
32:04la santé
32:05etc
32:05le luxe
32:07c'est une problématique
32:08qui n'est pas qu'européenne
32:09et mondiale
32:09je pense que
32:10ça a bien rebondi
32:11on est au prix
32:11mais je reste relativement
32:13il ne faut pas
32:14les grandes années du luxe
32:15le problème du luxe
32:16c'est qu'il y avait
32:17une forte croissance
32:18et dans certains pays
32:19notamment la Chine
32:20on n'est pas
32:20alors ça va mieux
32:21mais on n'est pas convaincu
32:23que la surcroissance
32:24qu'on a eue depuis 15 ans
32:25va se retrouver
32:26dans les mêmes proportions
32:27idem pour les spiritueux
32:28donc ces segments
32:28quality growth
32:29ils ne reviennent pas
32:30au niveau
32:31de ce qu'on a connu
32:32il a déjà bien remonté
32:33mais le luxe
32:35je dirais
32:35bon
32:35ce n'est pas le secteur
32:37le plus évident
32:38food and the bread
32:39santé
32:39tout ce qui a sous-performé
32:41cette année
32:42santé
32:42ça a sous-performé
32:43ça dépend des valeurs
32:44je parle des labos
32:45oui parce qu'on a
32:46un nouveau nordique
32:47qui a redescendu
32:48mais une astra fait bien
32:50globalement
32:50la santé
32:51ça reste un secteur intéressant
32:52avec des boîtes
32:53qui ne sont toujours pas chères
32:54du tout
32:54le food and the bread
32:57c'est même le problème
32:57de la consommation
32:58c'est qu'il y a fait
32:59qu'elle reparte
32:59mais il y a aussi
33:00les choix de consommation
33:01la difficulté
33:02c'est qu'en gros
33:03les personnes âgées
33:04mangent moins
33:05et j'ai l'impression
33:06qu'on est dans une société
33:07où les gens privilégient
33:07plus les loisirs
33:08que la bouffe
33:09à part en France peut-être
33:11mais quand même
33:12on sent que
33:13il y a des arbitrages
33:14un peu structurels
33:15que vous mettez en avant
33:16dans le post-covid
33:17l'inflation a certainement joué
33:19mais
33:19la consommation
33:21alimentaire en volume
33:23a baissé
33:23et ça c'est
33:24on n'a jamais vu ça
33:26donc il y a des effets
33:26de richesses
33:27etc
33:27mais quand même
33:28quand on voit
33:30les prix
33:31des divas
33:32des places
33:33de Taylor Swift
33:34je ne sais pas
33:34combien
33:34et quand on voit
33:36le public
33:37les gens
33:38et les réservations
33:38domestiques
33:39qui sont toujours
33:39pleines
33:40globalement
33:40les gens arbitrent
33:41un peu leur point d'achat
33:42de manière un peu différente
33:43donc attention
33:44sur la bonne vieille
33:45il y a eu une baisse en gamme
33:46aussi des aliments
33:47consommés
33:48ce qui fait que
33:48dans les mesures
33:49oui oui
33:50mais dans les mesures
33:51en volume
33:51le bio
33:53c'est trop cher
33:54la baisse en gamme
33:55aussi
33:56mais en quantité
33:57avant on achetait
33:58des produits moins chers
33:58mais on continuait
33:59à acheter en quantité
33:59là c'est
34:00bon
34:00il faut se poser des questions
34:01et puis il y a le visissement
34:02de la population
34:02qui n'aide pas en soi
34:03la consommation alimentaire
34:04puisque les personnes âgées
34:06mangent moins que les jeunes
34:07ados
34:08voraces
34:08mais au total
34:09ce qu'on dit
34:09c'est qu'ils font
34:10un choc de confiance
34:10en Europe
34:11comme aux Etats-Unis
34:12d'ailleurs
34:12parce qu'avec la politique
34:14je ne l'ai pas assez souligné
34:15un des éléments bloquants
34:17aux Etats-Unis
34:17c'est bien la politique
34:18d'immigration
34:20qui est un élément
34:21qui fait que la croissance
34:22ne peut pas accélérer
34:23et c'est un élément de confiance
34:24et pour l'Europe
34:25comme on le disait
34:26si on veut plus de consos
34:28que cette épargne
34:29enfin soit dépensée
34:30il fait de la confiance
34:31et c'est la même chose
34:32pour les entreprises
34:32investir en France
34:34alors qu'on ne sait pas
34:35quelle sera la fiscalité
34:36etc
34:36je pense que le choc de confiance
34:38est très important
34:39est-ce que ce choc de confiance
34:41viendra de la peur
34:42des Américains
34:43c'est peut-être
34:44quelque chose
34:45qu'il faut nous aider
34:45et puis une question au passage
34:47est-ce que l'épargnant allemand
34:49qui va voir son Etat
34:51dépensé comme jamais
34:53est-ce que pour lui
34:53c'est un signe de confiance
34:54ou est-ce qu'au contraire
34:55c'est un signe
34:56de réticence
34:58à défoncer l'épargne
34:59qu'il a accumulée
35:00quand on est dans le mindset allemand
35:02je ne sais pas comment ça
35:03il faut changer
35:04il faut changer
35:04il faut que naissent
35:05les choses de confiance
35:06aujourd'hui le populisme
35:07gagne partout
35:08c'est pas aussi
35:08la consolidation budgétaire
35:09c'est-à-dire que si en France
35:10tout le monde épargne
35:11c'est qu'on se doute bien
35:12que le cirque actuel
35:13ne va pas durer
35:14on va peut-être faire encore
35:15on va mettre une pièce
35:15dans le jukebox
35:16dans 12 mois
35:16mais il y a un moment
35:17mais en Allemagne
35:18il y a une partie du discours
35:18de dire
35:19oulala
35:19le gouvernement
35:21va nous mettre en faillite
35:22oui
35:22ils ont de la marge
35:24mais l'allemand
35:25à l'ancienne
35:25lui il a l'impression
35:26que son Etat
35:27va faire faillite
35:27on va vous le dire
35:28en Angleterre
35:29le cocktail fiscal
35:30actuel
35:31quand même
35:32c'est récessif
35:33potentiellement
35:33en France
35:34ça va venir un jour
35:35ça c'est des éléments
35:37de prudence
35:37est-ce que l'euro
35:38devient un problème
35:39pour boucler un peu
35:40avec la Banque Centrale Européenne
35:41Nathalie
35:42mais est-ce que l'euro
35:42devient un peu
35:43trop fort
35:45non
35:45un 17 encore une fois
35:47on a vraiment l'impression
35:48que le seuil symbolique
35:49psychologique
35:50etc
35:50c'est plutôt un 20
35:51et au-delà
35:52donc je ne pense pas
35:53que ce soit
35:54déjà un problème
35:55et puis
35:56une question
35:56c'est pas tellement
35:57la force de l'euro
35:59c'est surtout
35:59la faiblesse
36:00du dollar
36:01on le constate
36:02sur le marché
36:03des devises
36:04mais également
36:04derrière la hausse
36:05de l'or
36:06bien sûr
36:06il y a les facteurs
36:07fondamentaux de l'or
36:07mais il y a aussi
36:08un effet
36:09on monte
36:11enfin le dollar
36:11baisse
36:12contre l'or
36:13contre l'argent
36:15etc
36:15donc finalement
36:17la BCE
36:17dans ce contexte
36:20qu'est-ce qu'elle pourrait
36:20faire pour l'euro
36:21même si ce n'est pas
36:22son travail
36:22bien évidemment
36:23pas grand chose
36:24ça ne peut pas
36:26être un argument
36:26aujourd'hui
36:27au sein du board
36:28pour plaider
36:30en faveur
36:30de cette baisse de taux
36:31qu'on a pensé
36:32attendre
36:33je n'ai pas l'impression
36:34que ce soit
36:34c'est pas par là
36:35que ça viendra
36:35je n'ai pas l'impression
36:36en tout cas
36:37pas à ces niveaux
36:38qu'est-ce qu'on peut dire
36:39de la sphère émergente
36:40Sébastien
36:41parce que ça a été
36:41là aussi
36:42une des grandes révélations
36:43de 2025
36:43quand on regarde
36:44les performances de marché
36:45à la fin de l'année
36:46que ce soit dans l'univers
36:47fixed income
36:48des taux
36:49du crédit
36:49ou dans l'univers
36:50action
36:51les émergents
36:52sont en bonne place
36:53et tous les gérants
36:55émergents
36:56je discutais avec un gérant
36:57de la financière
36:58de l'échiquier
36:58au sein de LBPM
37:00il n'y a pas très très longtemps
37:01la perception a changé
37:03il y a eu toute cette phase
37:04où la Chine
37:05a été perçue
37:06comme ininvestissable
37:07flaguée
37:08comme ininvestissable
37:09bon il a suffi
37:10de quelques
37:10bonnes performances
37:12technologiques
37:12notamment
37:13pour que hop
37:13tout de suite
37:14la perception change
37:15et ça va au-delà de la Chine
37:16la perception du risque
37:17émergeant
37:18il y a un vrai changement
37:19une seconde
37:21sur la BCE
37:21je pense que
37:22la BCE doit baisser
37:23ses taux
37:24nous
37:25on voit bien
37:26le marché
37:27il ne le veut pas
37:27et le board ne le veut pas
37:28mais au total
37:29la BCE a un mandat
37:31elle doit baisser ses taux
37:32si l'inflation reste
37:33plus bas que 2
37:35on a changé le mandat
37:36pour ça
37:36on avait ça
37:37c'était l'époque de tricher
37:39moins de 2
37:40non aujourd'hui c'est 2
37:41et on veut
37:42les Orbéens veulent 2
37:43et ça peut aider
37:45l'euro
37:46même s'il doit monter
37:47ça
37:48ça revient
37:49aux émergents
37:501 dollar faible
37:51c'est bon pour les émergents
37:52et donc c'est un des facteurs
37:54qui a joué
37:54en faveur des émergents
37:56alors malheureusement
37:57tous les émergents
37:57ne sont pas à la même enseigne
37:59c'est vrai que la Chine
38:01c'est le gros de l'indice
38:02donc aujourd'hui
38:03et la Chine
38:04alors que
38:05tout le monde était désespéré
38:06et je suis sûr que
38:08mes collègues vous l'ont dit
38:09tout le monde s'est dit
38:10personne ne va revenir en Chine
38:11et puis jamais
38:12c'est fini
38:13Chine a tout changé
38:15les perspectives
38:16a cassé la confiance
38:19sur cette dualité
38:21d'une économie de marché
38:23et d'une économie régulée
38:25par l'Etat
38:26et donc aujourd'hui
38:27ça a changé
38:28on voit bien que
38:28ça a un peu changé
38:29ils disent qu'ils vont
38:30investir 75 milliards
38:32ou 70 milliards
38:33sur les puces
38:35ils l'ont déjà fait
38:36mais ils vont continuer
38:37donc aujourd'hui
38:39je pense qu'il y a
38:40des choses à faire
38:41notamment en Chine
38:42sur toutes les plateformes
38:44parce que la conso
38:45ne tient pas bien
38:46en Chine
38:47et il va falloir
38:48qu'ils fassent quelque chose
38:49pour tenir la demande intérieure
38:50aujourd'hui
38:51le problème de la Chine
38:52c'est que l'extérieur fonctionne
38:55c'est-à-dire malgré les tarifs
38:56même s'il y a eu
38:5730% de baisse
38:59des exportations
39:00vers les Etats-Unis
39:00ça a été compensé ailleurs
39:02malheureusement
39:02aussi chez nous
39:03parce qu'on a reçu
39:04beaucoup de choses
39:05et donc il n'empêche
39:06que ça, ça va repartir
39:07les matières premières
39:08certaines en tous les cas
39:09elles ont le grand poupe
39:10les gens ne regardent plus
39:11à l'époque
39:13on regardait
39:13le prix du cuir
39:15parce que c'était
39:15parce que
39:17dans une économie
39:19plus manufacturée
39:20c'était
39:20manufacturière
39:22c'était très important
39:23aujourd'hui
39:23avec l'IA
39:25les data centers
39:26l'or de ce secteur
39:28c'est
39:29en matière première
39:31c'est bien le cuivre
39:32et on est au plus haut historique
39:33on est au plus haut historique
39:34et donc
39:34certains vont bénéficier de ça
39:36et les tarifs
39:37au total
39:38certains ont réussi
39:39finalement à les négocier
39:40un peu
39:40de façon plus basse
39:42et arrivent
39:43à exporter à nouveau
39:44et du point de vue intérieur
39:45et c'est là
39:46où le dollar
39:47joue un rôle important
39:48les politiques monétaires
39:49sont devenues
39:50plus accommodantes
39:51et ils ont encore
39:52de la marge
39:53à devenir plus accommodantes
39:54pourquoi ?
39:55parce que l'inflation
39:56baisse
39:56pas partout assez vite
39:57comme au Brésil
39:58etc
39:58mais en train de baisser
39:59donc
40:00nous on est positifs
40:03mais c'est vrai
40:03que moi je continue
40:04à penser
40:05que le début d'année
40:06m'a l'air assez clair
40:07c'est peut-être une erreur
40:09de dire comme ça
40:09mais que les choses
40:10vont être bien
40:11mais la deuxième partie
40:12d'année
40:12je ne sais pas
40:13parce que
40:14tous les chocs
40:15qu'ils peuvent avoir
40:16et qu'ils pourraient arriver
40:18et qu'on n'arrive pas
40:19à anticiper
40:19sont tellement possibles
40:22que ça
40:23le problème de l'exercice
40:25de la prévision
40:25où il faut rallonger
40:26les horizons très très loin
40:27pour être sûr
40:28d'avoir raison
40:29mais l'insécurité politique
40:30disons globale
40:31ce cadre
40:33alors on peut dire
40:33être positif
40:34comme Alain
40:35bon la guerre va finir
40:36on y
40:36et ça va
40:38on aura les sortes
40:39de petits dividendes
40:40de la paix
40:40cette fois-ci
40:41moi je ne suis pas certain
40:42en tous les cas
40:43moi
40:43pour les émergents
40:45à court terme
40:45on pense qu'ils vont continuer
40:46ils devraient continuer
40:48à bien performer
40:49un mot de la sphère émergente
40:50et des vues que vous pouvez avoir
40:52chez BNP
40:52et Asset Management
40:53nous on était déjà exposés
40:55à la sphère émergente
40:57actions
40:57et obligations
40:59et on vient de renforcer
41:00enfin on est en train
41:01de renforcer
41:02cette position
41:03il y a l'idée
41:04que ça peut être
41:05un mouvement long
41:06comme on a pu l'observer
41:07entre 2000
41:08et 2008
41:10notamment
41:11enfin c'est des tendances longues
41:12qui peuvent se développer
41:13pour le moment
41:14c'est pas forcément
41:15pour ça qu'on a fait
41:16ce mouvement
41:16mais effectivement
41:17ça devient une conviction
41:19assez fortement exprimée
41:20dans nos portefeuilles
41:22pour les raisons
41:23qui ont été évoquées
41:24et puis également
41:25pour la raison
41:26que certains marchés émergents
41:29actions
41:29c'est aussi une façon
41:30de jouer le thème
41:31de l'IA
41:32ah bah bien sûr
41:33à moins cher
41:34à moins cher
41:34à moins cher
41:35et c'est quelque chose
41:37dans lequel
41:38beaucoup de gens
41:38vont s'engouffrer
41:39un mot des snolémies
41:41européennes
41:42pour finir avec vous
41:43c'est un univers
41:44que vous connaissez bien
41:45même peut-être française
41:46alors il y a eu
41:47vous disiez
41:47bon il y a eu
41:48l'engouement allemand
41:49il y a eu
41:50cette espèce
41:51de marche à la hausse
41:52du marché
41:53des small caps françaises
41:54au début de l'été
41:55porté par
41:56alors un groupe
41:58de valeurs
41:58du secteur des biotech
42:00dont certaines
42:00que vous connaissez
42:01très bien
42:02alors il y a
42:02Habibax
42:03Valneva
42:03Medincel
42:04j'ai fait une petite liste
42:05mais globalement
42:06elles ont largement
42:08surperformé
42:09en début d'année
42:09sur les thèmes
42:10pas exposés
42:11trop à la baisse du dollar
42:12pas trop exposés
42:13aux tarifs
42:14exposés
42:15aux rebonds allemands
42:16plus domestiques
42:16etc
42:17donc là il y a clairement
42:18une avance
42:19et puis je dirais
42:20la deuxième partie de l'année
42:21le rebond des grandes histoires
42:22etc
42:22font que si on regarde
42:23par exemple le CAC
42:24Midian Small
42:24il n'est plus très différent
42:25du CAC
42:26il est à plus 12
42:27à peu près
42:27dit André Investi
42:28mais c'est sur les petites
42:30en revanche
42:30qu'on a eu
42:31deux très belles histoires
42:32et effectivement
42:33dans la biotech
42:35Habibax
42:36x17 quand même
42:37enfin même x20
42:38depuis mars
42:38on a aussi
42:39Nanobiotics x6
42:40DBB x5
42:41Abionics x3
42:43et puis bon
42:43c'est le retour de la biotech
42:44parce qu'il faut aller vite
42:45j'ai connu moi
42:46toutes les introductions
42:47en bourse
42:47des années 2010
42:482012
42:49de la biotech
42:50parisienne
42:51je les ai tous vus
42:53bon
42:54toutes les histoires
42:55se sont pas
42:56très bien terminées
42:57vous avez cité des BV
42:58il y a eu Genfit
42:59il y a eu des moments
43:00très compliqués
43:01et des boîtes
43:01qui ont disparu
43:02dans cette progression
43:03il y a eu des choses
43:04c'est la première fois
43:05que je vois autant de biotech
43:06il y a eu des vraies nouvelles
43:06Habibax notamment
43:07il se passe vraiment des choses
43:08donc il y a une vraie valeur
43:09Nanobiotics ça bouge
43:11Abionics aussi
43:12Inventiva aussi
43:13bon moi
43:14DBV j'y ai jamais cru
43:15mais bon
43:15on va voir
43:17mais non globalement
43:18mais DBV ça a valu un milliard
43:19c'est ce que je veux dire
43:19oui mais là
43:20c'est que bon
43:21c'est plus le même DBV
43:22si malheureusement
43:24franchement moi je pense
43:24que ça n'a pas tellement avancé
43:25mais bon
43:25non et puis accessoirement
43:28il y en a quand même
43:28encore beaucoup beaucoup
43:29qui n'ont rien fait
43:30donc on parle de celles
43:31qui ont marché
43:31mais il y a toujours
43:32celles qui ne marchent pas
43:33donc il y a eu quelques pépites
43:34qui ont boosté le marché
43:35mais en fait
43:36ce qu'il faut voir
43:36moi je le verrai plutôt positivement
43:37c'est que le reste
43:38finalement il n'a pas tellement
43:40il y a encore beaucoup de potentiel
43:41il y a beaucoup de valeurs
43:42petites moyennes
43:43qui sont très peu chères
43:44et avec une perspective intéressante
43:46parce qu'on sait que les biotech
43:47il ne faut pas regarder
43:48les chiffres d'affaires
43:50ou les bénéfices
43:51mais c'est les résultats cliniques
43:52les différentes phases
43:54qui comptent
43:55ce qu'il y a par là
43:55c'est si on regarde
43:56toujours un peu du pari
43:57si on regarde l'indice Caxmall
43:58qui est à plus 50
43:59depuis le début de l'année
44:00si on enlève à Bivax
44:02quelques biotechs
44:03on est plutôt à plus 20
44:04vous voyez
44:05si on enlève l'Easy
44:06ou une autre valeur
44:06on est pratiquement
44:07comme le marché
44:08ce qu'il y a par là
44:09c'est qu'en fait
44:09il y a eu 60
44:11à peu près 60
44:12quelques mois de défense
44:13mais si on enlève la défense
44:14et les biotech
44:15globalement
44:16il n'y a pas tant
44:18surperformé que ça
44:19alors qu'il y aurait des raisons
44:20pour que ce soit le cas
44:21donc ça veut dire
44:22que si on regarde 2026
44:23en fait la thématique
44:24l'Europe qui va mieux
44:26etc
44:26si on enlève les quelques stars
44:28qui ont boosté
44:28les indices en 2025
44:30il y a encore largement
44:31de quoi faire
44:31j'ai pas actualisé le chiffre
44:33mais il y a un mois
44:34sur l'indice qui a plus 50
44:35il y avait quand même
44:3640% des valeurs
44:36qui étaient en baisse
44:37oui c'est ça
44:38et les deux tiers
44:40qui étaient à moins de plus
44:41il y a un réservoir potentiel
44:42qui ont fait moins de 10% de hausse
44:43donc il y a encore des choses
44:45alors elles ne sont pas
44:45toutes extraordinaires non plus
44:46mais il y a un vrai réservoir
44:48de valeurs
44:49qui sont compliqués
44:49les faits de value
44:50qui vont dire
44:51si ça se passe bien en 2026
44:52bon
44:52on verra
44:53donc c'est pas terminé
44:53on réserve 2026
44:55on aura 12 mois
44:56pour en parler techniquement
44:58dans ce part de bourse
44:59merci beaucoup à vous trois
45:00d'avoir été nos invités
45:01ce soir
45:01Alain Dubreuil
45:02Claresco
45:02Sébastien Paris-Sorvitz
45:04LBPM
45:05et Nathalie Benatia
45:06BNP Paribas
45:07Asset Management
45:08Le dernier quart d'heure
45:19de Smart Bourse
45:20chaque soir
45:21c'est le quart d'heure thématique
45:22et une fois par mois
45:22nous faisons le point
45:23sur les dernières actualités
45:25au sein de l'industrie ETF
45:27avec les équipes d'Alteis
45:29et le directeur des investissements
45:30d'Alteis
45:31Olivier Maltès
45:32qui est à mes côtés
45:32en plateau
45:33bonsoir Olivier
45:34bonsoir Galgoire
45:34merci beaucoup d'être là
45:36merci de nous apporter
45:37tout ce matériel
45:38si je puis dire
45:39chaque mois
45:39pour bien comprendre
45:41comment ce marché
45:42des ETF fonctionne
45:43on va parler des flux
45:44on va parler des lancements
45:45de nouveaux produits
45:46alors vous avez magnifiquement
45:47teasé ce rendez-vous
45:48je vous remercie
45:49sur les réseaux Olivier
45:51donc j'ai retenu
45:5221, 4, 32
45:54voilà
45:54c'est les trois chiffres clés
45:55ou les trois chiffres mystères
45:57de cette interview
45:58avec vous
45:59bah commençons par dévoiler
46:01peut-être le premier
46:02des chiffres mystères
46:03donc 21
46:0321 c'est 21 milliards
46:05de souscriptions
46:06sur le mois de novembre
46:07sur le côté
46:08sur les marchés
46:08des ETF en Europe
46:09globalement
46:10donc 21
46:11c'est relativement faible
46:12puisque la moyenne
46:13sur l'année
46:14c'est 29 milliards
46:15par mois
46:16après deux mois
46:17très fort
46:18après deux mois
46:18très fort
46:19oui puis je dis
46:19c'est relativement faible
46:20mais 21 milliards
46:20c'est quand même
46:21très très fort
46:21depuis le début de l'année
46:22on est à environ
46:23320 milliards
46:24de collectes
46:25et on ramène ça
46:26sur l'année entière
46:27l'année dernière
46:282024
46:28qui était la meilleure année
46:30jamais vue
46:31sur la collecte des ETF
46:31et qui n'était
46:32qu'à 255 milliards
46:33donc voilà
46:34on s'habitue en fait
46:35on a des mauvaises habitudes
46:36on s'attend à avoir
46:36toujours des gros gros chiffres
46:37mais 21 milliards
46:38c'est quand même solide
46:38mais c'est vrai
46:39que c'est en dessous
46:40de la moyenne
46:41globalement
46:41de ce qu'on a pu observer
46:42pendant toute l'année
46:43l'année 2025
46:44au cours de ce mois de novembre
46:46toutes les classes d'actifs
46:48tous les sous-jacents
46:49ont collecté
46:49on a un collecte positif
46:51sur toutes les classes d'actifs
46:52on a 14 milliards
46:53sur les actions
46:53donc c'est toujours
46:54majoritairement actions
46:55ça c'est régulier
46:565 milliards sur les obligations
46:58et donc là
46:59on est dans la moyenne mensuelle
47:00donc c'est plutôt
47:01sur le côté actions
47:01que c'est un petit peu
47:02moins collecté que d'habitude
47:031 milliard sur les matières premières
47:05donc relativement faible
47:06si on s'arrête
47:07sur les matières premières
47:08c'est hors argent essentiellement
47:09600 millions pour l'or
47:11350 pour l'argent globalement
47:12le pétrole c'est globalement flat
47:14sur l'ensemble du mois
47:15donc c'est vraiment
47:16hors argent
47:17et on le sait
47:18en matière première
47:18c'est rarement
47:19un via de collecte
47:20via les ETF
47:21c'est arrivé
47:21on a eu un ou deux mois
47:22notamment sur l'or
47:23assez important
47:24mais voilà
47:25et en tout cas
47:25donc là c'est vraiment
47:26tout ce qui est or et argent
47:28tout ce qui est vraiment
47:29métaux précieux
47:30qui collectent tout globalement
47:31et puis bien vu d'ailleurs
47:32pour ceux qui ont
47:33souscrit à des ETF
47:34liés à l'or et à l'argent
47:36ce sont deux métaux
47:37qui battent des records
47:38encore au moment
47:39où on se parle
47:40du côté des actions
47:41qu'est-ce qui a dominé
47:43en termes d'intérêt
47:43dans l'univers
47:44des actions mondiales
47:46Olivier ?
47:46Alors là il y a une petite surprise
47:48alors sur le côté souscription
47:49c'est grosse capitalisation mondiale
47:51donc ça c'est classique
47:52ensuite c'est les deux zones
47:55qui sont un peu marqueurs
47:56quand même de cette année
47:57donc à la fois
47:57les marchés émergents
47:59qui restent quand même
47:59très très forts
48:00et qui ont eu des flux
48:01relativement importants
48:01sur toute l'année
48:02donc y compris au mois de novembre
48:03les grandes capitalisations
48:05si européennes
48:06donc il y a eu un retour
48:07de l'Europe
48:07plusieurs fois dans l'année
48:08et donc sur le mois de novembre
48:09des grosses capitalisations
48:10et ensuite Japon et Suisse
48:12dans les zones émergentes
48:13qui ont le plus collecté
48:14qui ont porté l'intérêt
48:15sur les ETF
48:15donc la surprise
48:16c'est qu'en décollecte
48:17on a les actions américaines
48:19que ce soit sur les grosses capitalisations
48:20et sur les petites capitalisations
48:23les small cap
48:23donc globalement
48:24une décollecte
48:25sur les marchés américains
48:27via les ETF
48:27ce qui est là aussi
48:28relativement rare
48:29c'est pas le premier mois
48:30que ça arrive
48:30mais c'est quand même
48:31pas la tendance en général
48:32donc une décollecte
48:34sur les parties US
48:34côté secteur tech et télécom
48:36donc prise de profit
48:37globalement sur le mois
48:38sur le mois de novembre
48:39et l'immobilier aussi
48:40donc ça c'est plus fréquent
48:41notamment quand il y a des tensions
48:42un peu sur les taux
48:43qu'il y a des décollectes
48:44côté ETF
48:45sur les actions liées
48:45au marché de l'immobilier
48:46mais voilà
48:47tech et télécom
48:48qui sont deux secteurs
48:50qui ont bien marché
48:50tout au long de l'année
48:51on peut mettre ça sur le compte
48:53de prise de profit
48:54certainement
48:55certainement
48:55et puis bon on le sait
48:56il y a des moments
48:57des doutes
48:58notamment sur la tech
48:59le mois de novembre
48:59a été un moment de doute
49:00et dans les secteurs télécom
49:01je crois qu'il y a Meta aussi
49:02qui est entre
49:03voilà
49:04donc du coup
49:05c'est plus tech
49:06ça bouge aussi fortement
49:08avec l'IA globalement
49:09donc certainement
49:10des doutes un peu
49:11et des prises de profit
49:11sur le mois de novembre
49:13peut-être avant Nvidia aussi
49:14qui a publié relativement
49:15bien sûr
49:1626 novembre
49:16oui c'était fin novembre
49:17du coup ça a dû jouer
49:19potentiellement
49:19sur les prises de profit
49:20on a eu un mois de novembre
49:21là aussi
49:22avec des mouvements
49:24autour de l'obligataire
49:26comment est-ce que
49:28comment est-ce que ça
49:28a pu se traduire
49:29en termes de flux
49:30sur cette classe d'actifs
49:31on a alors
49:32globalement
49:33des souscriptions
49:34sur le souverain
49:35alors sur l'US
49:36très très court
49:36donc vraiment du très court
49:37qui est recherché
49:38sur le segment américain
49:40du souverain aussi européen
49:41globalement recherché
49:42l'investment grade
49:43aussi européen
49:45un retour des ETF
49:46à échéance fixe
49:48voilà
49:48donc ça ça laisse
49:49plutôt penser que
49:50certains investisseurs
49:51pensent que les taux
49:51auront plutôt tendance
49:52à baisser
49:52et qu'on est plutôt
49:53sur un point un petit peu haut
49:54dans les décollectes
49:55alors beaucoup sur le GBP
49:57au mois de novembre
49:58il y a eu le moment aussi
49:59où il y a eu
49:59une publication du budget
50:00on n'est pas l'espérance
50:01d'avoir des questions
50:01sur le budget globalement
50:03donc du coup
50:04le souverain à la fois
50:05en GBP directement
50:07et puis mondial
50:08couvert en GBP
50:08donc on voit certainement
50:09des flux aussi de sortie
50:10et de protection
50:11un peu côté marché britannique
50:13et couverture en souverain
50:14l'émergent
50:15en devise locale
50:15aussi à décollecter
50:16globalement
50:17et le high yield du US
50:19aussi à décollecter
50:21en termes de flux
50:23qu'on a pu voir
50:23sur les taux
50:24bon
50:25on évoque à nouveau
50:27régulièrement
50:27avec vous
50:28la thématique ESG
50:30alors on est loin
50:30de l'engouement
50:31qu'on avait pu connaître
50:32il y a quelques années
50:33le mois d'octobre
50:34avait été un mois très fort
50:35très fort
50:36un bon réveil
50:36qui visiblement
50:38reste pour l'instant
50:39une parenthèse
50:40exactement
50:40parce que là 4%
50:41donc c'est le 4
50:42ah c'est l'autre chiffre mystère
50:43le fil rouge
50:44non mais 4%
50:45du coup c'est la pourcentage
50:47des flux
50:47des ETF
50:48qui ont été vers les ETF
50:48ESG
50:49donc c'est très très faible
50:50globalement
50:51c'est un net ralentissement
50:52sur ce mois
50:53par rapport au réveil
50:54qu'on avait pu voir
50:55en octobre
50:55et espérer du coup
50:56en poursuite
50:56si on regarde
50:57entre ETF action
50:59et ETF obligataire
51:00on a des rachats
51:01globalement
51:02sur la partie ESG
51:03des ETF action
51:04et une connecte
51:05environ
51:05donc 18%
51:06des flux
51:06sur l'obligataire
51:07qui ont été
51:07vers les flux
51:08les flux ESG
51:09on voit un net ralentissement
51:11encore globalement
51:12sur le côté ESG
51:14et des émetteurs
51:16qui sortent moins
51:19de produits
51:19tournés vers l'ESG
51:22on en parlera peut-être
51:23des produits
51:24oui oui
51:24ça revient un peu
51:25ça reste quand même
51:26voilà
51:26et notamment
51:27globalement
51:28il y a quand même
51:28des émetteurs
51:29notamment français
51:30qui continuent
51:31à être relativement important
51:32d'insister
51:32sur ce thème-là
51:34qui continuent
51:35vraiment d'alimenter
51:36cette possibilité
51:38et en termes
51:38quand on regarde
51:39les émissions
51:40des émetteurs
51:40Amunzi
51:40sur le côté
51:41spécifiquement ESG
51:42Amunzi
51:42est premier
51:43pour le deuxième
51:44mois consécutif
51:45sur cette collecte
51:46et troisième
51:46depuis le début
51:46de l'année
51:47BNP se met sixième
51:48et deuxième
51:49globalement
51:50depuis le début
51:50de l'année
51:50c'est BlackRock
51:51qui se met cinquième
51:52en termes de collecte
51:53sur le mois de novembre
51:54et qui est premier
51:55depuis le début
51:55de l'année
51:56ce qu'on peut noter
51:57c'est JP Morgan
51:57qui avait été
51:58globalement
51:59relativement important
51:59sur l'ESG
52:00qui l'a fait
52:01pratiquement
52:01presque 1,5 milliard
52:031,4 milliard
52:03de rachat
52:04spécifiquement
52:05sur l'ESG
52:05ce mois-ci
52:06et qui se met
52:06à la quatorzième
52:07place des flux
52:08depuis le début
52:08de l'année
52:08donc une vraie baisse
52:10un vrai compliqué
52:11par rapport
52:12à JP Morgan
52:12sur le côté
52:13vraiment ESG
52:14dynamique
52:15qui n'est pas
52:15exactement la même
52:16forcément
52:16aux Etats-Unis
52:17et puis aux Etats-Unis
52:19oui
52:19par rapport
52:20aux flux globaux
52:21sur les ETF
52:22j'entends
52:22on arrive à avoir
52:24des flux
52:24un peu différents
52:25sur l'ESG
52:25parce que des maisons
52:26ont des spécificités
52:26quand même
52:27je pense à BNP
52:27par exemple
52:28qui a une spécificité
52:29vraiment très ESG
52:30donc on arrive à avoir
52:31des choses un peu différentes
52:31en termes d'émetteurs
52:32sur les flux
52:33alors que dans l'univers
52:34global
52:35BlackRock
52:36toujours premier
52:37donc premier ce mois-ci
52:38toujours premier
52:39sur le début de l'année
52:40et puis là
52:40une forte collecte
52:41quand même globalement
52:42parce que supérieure
52:42à leur part de marché
52:43ça c'est à noter
52:44quand on a une part de marché
52:45aussi important
52:45ça paraît facile
52:47mais c'est
52:48à mon avis
52:48pas si facile
52:49d'arriver à connecter
52:49globalement
52:50Amundi est à la deuxième place
52:52globalement
52:52sur le mois de novembre
52:54et fait une très très forte collecte
52:55puisque c'est plus de 20%
52:57des flux
52:57donc c'est un très bon mois
52:58de novembre
52:58pour Amundi
52:59DWS
53:01en troisième position
53:02donc là
53:02on retrouve
53:03par rapport aux encours
53:04BlackRock
53:05Amundi
53:06DWS
53:07le tiercé dans l'ordre
53:08j'ai envie de dire
53:08parce que c'est
53:09en lien vraiment
53:10avec leurs encours
53:11quand on regarde
53:12sur qui a gagné
53:13qui a perdu une place
53:13UBS
53:14globalement a gagné une place
53:15parmi les 10 plus gros
53:16émetteurs d'ETF
53:18et il y avait un peu
53:19une lutte entre UBS
53:20et Vanguard
53:20globalement
53:21en termes d'encours
53:22et donc ils arrivent
53:23à prendre un peu d'avance
53:24par rapport à Vanguard
53:24sur cette année
53:26c'est un peu le match
53:26dans le match
53:27parce que c'est
53:28c'est toujours les trois premiers
53:29les places sont prises
53:31et c'est compliqué
53:32d'imaginer un changement
53:33à court terme
53:34voire même moyen terme
53:35mais après
53:35du coup on regarde
53:36sur les places un peu en dessous
53:37et donc là
53:38UBS fait un bon mois
53:40globalement
53:41il y avait 4% de collecte
53:43pour les ETF ESG
53:45c'est aussi 4% de collecte
53:47pour les ETF actifs
53:48en novembre
53:49exactement
53:49donc là c'est relativement faible aussi
53:51ce qu'on a pu voir
53:52sur toute l'année
53:52c'était plutôt de l'ordre de 8
53:54donc c'est environ la moitié
53:55en termes de flux
53:55qui ont été vers les ETFs actifs
53:57on a très petit
54:00sur les ETFs actifs
54:01côté actions
54:02environ uniquement 1%
54:03des flux
54:03qui ont été vers l'actif
54:05plus important sur l'obligataire
54:0610%
54:07c'est ce qu'on voit souvent
54:08c'est un peu comme sur l'ESG
54:09on voit souvent plus de flux
54:10sur l'obligataire ESG
54:12que sur les actions ESG
54:14et c'est pareil
54:14sur le côté actif
54:16et là donc globalement
54:18je le rappelle
54:19en termes d'encours
54:20on est en gros à 3%
54:21des ETF actions
54:22qui sont en actif
54:23un peu plus 3-4
54:24sur le côté obligataire
54:25qui sont en actif
54:26donc ça reste très très faible
54:27on avait depuis l'année dernière
54:29plutôt 8%
54:30en moyenne
54:31en termes de flux
54:31qui vont vers les ETF actifs
54:33là on est en dessous
54:33donc c'est pas une croissance
54:36vulgurante non plus
54:37non
54:37il y a eu
54:37là on revient
54:39sur des niveaux
54:39qu'on avait il y a 2 ans environ
54:40c'était environ
54:41les flux sur l'actif
54:42c'était un peu plus important
54:43mais sur le mois de vente
54:44c'était un peu plus tard
54:44et puis l'autre chiffre mystère
54:46qu'on dévoile désormais
54:47c'est 32
54:4832 c'est le nombre de produits
54:50ETF qui ont été lancés
54:51là au cours du mois de vente
54:52en Europe
54:52sur le mois de vente
54:53donc c'est beaucoup
54:53intense
54:54c'est un mois intense
54:55exactement
54:55avec 15 sur le côté actions
54:57aux obligataires
54:584 sur le côté allocations
55:00c'est les ETF
55:01qui package à la fois
55:02des expositions actions
55:03obligations
55:03qui vont soit être actifs
55:04et qui vont pouvoir bouger
55:05soit qui vont être fixes
55:06qui permettent aussi
55:08de s'exposer de manière
55:09encore plus diversifiée
55:10en étant à la fois
55:11sur plusieurs classes d'actifs
55:12un sur les matières premières
55:13et un aussi sur le cash
55:15et donc on en a 5 ESG
55:17quand même globalement
55:18donc toujours des émissions
55:19surtout aussi sur le côté
55:20obligataire
55:20et 4 ETF actifs
55:23globalement parmi ces 32
55:24donc un mois très intense
55:26quels sont ceux
55:26qui ont retenu votre attention
55:27là Olivier ?
55:28ce que j'ai trouvé intéressant
55:29c'est qu'on a toujours eu
55:30des dynamiques quand même
55:31des thématiques sur l'année
55:32qui peuvent aussi un peu
55:33résumer l'année
55:34donc on a Amundi qui a lancé
55:35un ETF sur la souveraineté européenne
55:37et donc c'est là l'idée
55:40c'est d'être investi
55:41de manière équipondérée
55:42sur 10 thèmes
55:43vraiment liés à la souveraineté
55:44en Europe
55:45sur les entreprises du coup
55:46qui travaillent
55:46sur la souveraineté européenne
55:47donc on va évidemment
55:48retrouver de la défense
55:49l'énergie
55:49l'infrastructure
55:50la santé
55:51enfin plein plein
55:52quelque chose de très diversifié
55:53très diversifié sur 10 secteurs
55:54mais vraiment avec cette idée
55:55d'essayer d'avoir
55:56d'avoir cette idée
55:59de souveraineté européenne
56:00et de favoriser ce développement
56:01on a toujours la défense aussi
56:03donc on a eu deux nouveaux ETF
56:05par rapport à DECA et ANETF
56:06qui ont sorti deux ETF
56:07sur la thématique défense
56:08qu'on peut relier aussi
56:09à la souveraineté
56:10même si la souveraineté
56:11c'est plus large
56:11que juste la défense
56:12on voit un retour aussi
56:14des thèses
56:15un peu de qualité
56:16et de dividendes
56:16donc on a trois ETF
56:17sur les dividendes
56:18soit aristocratiques
56:19soit les entreprises
56:20de qualité
56:20qui payent des dividendes
56:21donc on sent cette idée aussi
56:22d'arriver à élargir la gamme
56:24pour permettre
56:24si jamais le marché
56:25était un peu plus tendu
56:26d'arriver à...
56:27La qualité a beaucoup souffert
56:28en Europe
56:28Exactement
56:29donc du coup on voit
56:30on voit qu'il y a des positionnements
56:31un petit peu comme ça
56:32et puis on a deux...
56:35Odo par exemple
56:36qui a émis deux ETF actifs
56:38Odo qui a lancé son offre ETF
56:42là au cours du mois de l'an
56:43Exactement
56:43et donc deux actions
56:45sur le monde
56:46et sur les Etats-Unis
56:47globalement
56:48et donc avec des ETF actifs
56:49sur le côté actions
56:50Bon, en termes de stratégie
56:52d'investissement
56:52Olivier
56:53comment on est positionné
56:55pour essayer de terminer
56:56tranquillement cette année
56:58et aborder le début d'année 2026 ?
57:01On avait remis progressivement du risque
57:02on a passé une bonne partie de l'année
57:04plutôt défensif
57:04en se disant que le rebond
57:05avait été un peu trop important
57:07on était revenu plutôt
57:07à la neutralité sur le mois d'octobre
57:09et remis du risque
57:09sur le mois de novembre
57:10en jouant justement
57:11en estimant que la Fed
57:12allait baisser ses taux
57:13et donc la liquidité
57:14allait aussi aider
57:15donc on est plutôt surpondéré
57:17donc sur un profil 50-50
57:19on est plutôt à 55% en action
57:20pour accompagner ce mouvement
57:22on va rester comme ça
57:23à la fin de l'année
57:24et pour aborder cette année
57:26on est plutôt constructif
57:28au moins la première partie de l'année
57:30on pense que
57:30déjà ça va être une année d'élection
57:32donc en général ça aide
57:33puisqu'on a tendance
57:34à vouloir aider le marché globalement
57:35et puis avoir des gestes
57:36vis-à-vis des consommateurs
57:37qui devraient soutenir la croissance
57:39et puis c'est une année aussi
57:41où la Fed
57:41devrait continuer à baisser ses taux
57:43et il va y avoir le changement
57:43évidemment
57:44et peut-être la perte d'indépendance
57:46mais en tout cas
57:46certainement
57:47un nouveau président
57:48qui va aller un peu plus
57:49vers la baisse des taux aussi
57:50ce qui en tout cas
57:51moyen
57:52court et moyen terme
57:53devrait plutôt être bon
57:53pour les marchés à action
57:54donc on voit pas vraiment
57:55de raison de s'inquiéter
57:56donc on se positionne
57:58pour la poursuite
57:59d'un rallye
57:59je sais pas si on est en plein rallye
58:00ou en tout cas
58:01mais une poursuite
58:02de mouvements plutôt favorables
58:03et même pour un début d'année
58:05avec
58:05on pense
58:06plutôt un début d'année
58:08plutôt constructif
58:09on voit pas vraiment
58:10de signaux d'inquiétude
58:11y compris sur
58:12la tech
58:13évidemment il y aura
58:14de la volatilité
58:15mais on pense
58:16qu'il y a du potentiel
58:17il y a de l'intérêt
58:17et que ça va continuer
58:18normalement à porter
58:20donc on sera évidemment
58:21vigilants
58:22et on saura être actifs
58:23mais pour l'instant on est
58:24c'est tout ce qu'on peut se souhaiter
58:25exactement
58:26merci beaucoup Olivier
58:27Olivier Malteste
58:28Alteis avec nous
58:29dans ce dernier quart d'heure
58:29de SmartPance
58:30Sous-titrage Société Radio-Canada
58:35Sous-titrage Société Radio-Canada
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