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  • il y a 3 mois
Tout savoir sur les grandes tendances du marché de l'immobilier avec les meilleurs experts et notre journaliste maison, Marie Coeurderoy, et vous !

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00:00BFM Business présente les experts de l'Immo, Marie Cœur de Roi.
00:09Et bienvenue au CIPCA, le salon de l'immobilier bas carbone, quatrième édition et les experts de l'Immo en direct depuis ce salon et pour deux jours d'affilée.
00:18Alors le salon dure trois jours, on y sera deux jours mais c'est déjà pas mal et beaucoup de sujets au programme de ces experts de l'immobilier.
00:25On va d'abord revenir sur les grands enjeux de ce salon, je le disais c'est la quatrième édition et pour autant c'est devenu un rendez-vous incontournable.
00:32Et ça a pris tellement d'ampleur qu'on est dans un lieu exceptionnel, le grand palais pour ce salon de l'immobilier bas carbone.
00:38On y reviendra dans quelques instants avec la patronne de ce CIPCA, Cériel de Riche qui est à mes côtés d'ores et déjà.
00:44Et ensuite vous aurez le droit à tout un tas de débats, le premier débat aujourd'hui, il concernera une thématique qui me passionne passionnellement mais vraiment.
00:50En l'occurrence les matériaux exceptionnels, comment on arrive à récupérer des matériaux qu'on voit quasiment tous les jours et surtout en vacances.
00:58D'ailleurs je vais vous emmener faire un petit retour dans vos vacances d'été au bord de la plage avec coquillages et crustacés, des coquilles d'huîtres et des coquilles Saint-Jacques
01:05pour fabriquer les matériaux de demain, pour fabriquer les peintures de demain, pour fabriquer tout ce qui va nous permettre de faire de l'immobilier bas carbone.
01:15Allez tout de suite, c'est l'heure du face à face.
01:20Les experts de l'immobilier bas carbone, vous l'avez senti évidemment avant nous.
01:48Aujourd'hui, je le disais, 12 500 visiteurs attendus, c'est pas rien quand même.
01:54C'est pas rien, 4ème édition uniquement, c'est vrai, seulement.
01:58Et on a l'impression que le SIPCA existe depuis toujours parce que je pense que c'était un événement qui était très attendu,
02:03qui propose des solutions, des solutions innovantes, des solutions qui marchent, qui fonctionnent pour aller plus loin.
02:09L'enjeu est tellement important.
02:12Et alors, avant de rentrer dans le détail de ce que vous attendez spécifiquement pour cette année,
02:17moi j'avais envie de mettre les pieds dans le plat tout de suite.
02:19Au début, on s'est dit, est-ce que c'est pas du greenwashing ?
02:22Est-ce qu'on va pas passer notre temps à dire, ah bah formidable, maintenant on construit vert, mais voilà, etc.
02:27Et puis en fait, c'est obligé, alors maintenant on n'a plus vraiment le choix.
02:30Là, honnêtement, je me suis baladée dans les couloirs du salon depuis ce matin,
02:33et j'ai l'impression que c'est plus une obligation en fait, que c'est une passion, que c'est un objectif pour...
02:38Je ne cherche pas à faire la promo spécifiquement du salon de l'immobilier bas carbone
02:42et de tous ces acteurs qui contribuent à cet immobilier bas carbone,
02:46mais il y a quand même un changement de mentalité incroyable.
02:49Il y a un enthousiasme, il y a un travail collectif, il y a une passion, vous l'avez très bien dit,
02:55une passion commune, celle de bien faire, de faire un immobilier responsable.
03:00Ce ne sont que des passionnés qui sont ici, mais des passionnés qui ne sont pas du tout dans le greenwashing,
03:05parce que c'est bien d'avoir envie de faire, c'est déjà beaucoup.
03:08Mais là, on fait concrètement, vous le savez, je l'explique souvent,
03:13mais les solutions qui sont présentes, tous les acteurs présents,
03:15qu'on soit un territoire, qu'on soit un promoteur, un constructeur, une solution, un industriel,
03:20tous sont sélectionnés.
03:21Donc nous, on calcule vraiment, on a des méthodes de calcul avec des experts,
03:25on va se dire que cette solution, elle décarbone vraiment,
03:27elle décarbone le bâtiment, elle décarbone à l'échelle de la ville,
03:30et cette solution, elle n'est pas du tout impactante.
03:33Donc pour le climat, c'est bon, pour l'image, c'est bien,
03:37et tout le monde est content.
03:38Et qui plus est, je crois qu'il y a une ambiance particulière,
03:41parce qu'on est à la rentrée, on est le 3 septembre,
03:44et de se retrouver dans un lieu aussi magique, entre passionnés,
03:48il y avait comme une envie, je pense, pour tout le monde,
03:49de se donner rendez-vous, là, au CIPCA,
03:51pour avancer et aller encore plus loin dans ce type d'atmosphère.
03:56Et justement, vous parlez du lieu où on est,
03:58donc là, on est effectivement sous le Grand Palais,
04:01c'est quand même incroyable, et c'est aussi symbolique pour vous,
04:04c'est dire qu'on peut faire de la rénovation,
04:06avec du patrimoine historique, faire du beau,
04:08avec du vert.
04:10C'est le grand sujet, alors le neuf est très important,
04:13la promotion immobilière propose des programmes neufs,
04:17vraiment bas carbone, des logements,
04:19notamment exemplaires, accessibles, et autres,
04:22mais il y a quand même une grande partie,
04:24aujourd'hui, du bâti qui est existant, qui existe,
04:27et qu'on doit rénover, il faut faire avec.
04:29On a besoin de logements aussi, vous le savez,
04:31donc il y a des lieux à transformer,
04:33on parlera de tous ces sujets tout au long du CIPCA,
04:36mais avant ça, oui, ce lieu, le Grand Palais,
04:41se prête à une thématique très forte du CIPCA 2025,
04:44qui est celle de la rénovation et régénération du patrimoine.
04:48Quand je vous dis transformer,
04:49c'est créer aussi des lieux de destination,
04:51et quand je dis rénovation,
04:53on va notamment parler de la rénovation
04:55de sites historiques et emblématiques,
04:58ce n'est pas facile, ce n'est pas simple,
04:59mais il y a besoin de le faire,
05:01il y a besoin d'intégrer de nouvelles solutions,
05:03alors bien sûr, les architectes des bâtiments de France sont là,
05:05bien sûr, des bureaux d'études spécialisés sont là,
05:08mais on vous racontera notamment la rénovation du Grand Palais,
05:11qui s'est achevée en 2024,
05:13aux côtés de la RMN, tout à l'heure,
05:16enfin, à 18h, tout à l'heure.
05:18Le rendez-vous est pris, Ferdinand.
05:18Voilà, le rendez-vous est pris, mais vous allez voir,
05:20et puis on racontera aussi la rénovation de Notre-Dame,
05:23enfin, il a fallu reconstruire Notre-Dame,
05:24mais il y a aussi des solutions à la terre bonne.
05:26C'est intéressant que vous en parlez,
05:27je me permets de vous interrompre là-dessus,
05:28parce qu'en réalité, Notre-Dame,
05:30on a vu que si ça avait fonctionné,
05:31c'est aussi qu'on avait fait sauter tout un tas de verrous réglementaires,
05:34notamment, et c'est un vrai sujet aujourd'hui.
05:37Tous ces défis qu'on a relevés pour cette filière du bas carbone
05:40et de la rénovation,
05:41il va falloir aussi qu'on arrive à faire avec une réglementation
05:44qui est parfois compliquée, quoi.
05:45Et ça fait partie des défis.
05:46Vous parlez des solutions,
05:47mais ça fait aussi partie des défis dont vous allez parler au cours de ce CIPCA.
05:51Complètement.
05:51Il y a un franc parlé sur le CIPCA déjà,
05:53mais vous avez raison, à l'échelle réglementaire,
05:55de toute façon, si on en est tous là,
05:57c'est parce qu'à l'échelle réglementaire,
05:58déjà, les acteurs de l'immobilier, la construction de la ville,
06:01on connaît une véritable révolution, d'accord ?
06:03On ne fait plus d'immobilier pour en faire.
06:07On le réfléchit à l'échelle d'un quartier.
06:08Vous le voyez bien, les territoires, les élus sont là
06:10avec des cahiers et des charges très précis, très ambitieux.
06:14Voilà, les propriétaires d'actifs réfléchissent,
06:15intègrent des solutions et autres,
06:18mais des choses qui ont vraiment du sens.
06:21Et oui, pour répondre à votre question sur le sujet de Notre-Dame,
06:25en l'occurrence, les réglementations,
06:28on les a...
06:29Voilà, elles ont évolué.
06:30On a su les dépasser
06:32parce qu'il y a une vraie nécessité de faire les choses.
06:34Et quand on voit, vous verrez,
06:36je ne vais pas tout vous révéler,
06:37mais on parlera de la charpente de Notre-Dame
06:40aux côtés de Rémi Fromont, un architecte,
06:42et notamment une charpente de bois bas carbone,
06:45un bois particulier qui a été utilisé
06:47et qu'on retrouve ici au CIPCA.
06:50Oui, ça fait partie de cette thématique
06:51sur les matériaux exceptionnels.
06:52Et quand je dis matériaux exceptionnels,
06:54ce qui est dingue, c'est que la plupart des matériaux
06:55dont on parle, c'est des matériaux du quotidien, en fait.
06:58Et c'est ça aussi, en fait.
06:59C'est ça que je trouve assez magique
07:00dans cet immobilier bas carbone.
07:02On va voir que les solutions de demain
07:03sont souvent les solutions d'hier.
07:05Mais vous savez, Marie,
07:07je pense souvent une chose,
07:09parce que moi-même,
07:09j'ai une maison en région
07:11qui date d'une certaine époque.
07:13Mais quand je vois comme la maison a été construite
07:16un siècle passé, en fait,
07:18j'ai beaucoup de bois, de terre, de chanvre.
07:21D'accord ?
07:21Et à une époque, finalement,
07:24il n'y avait pas d'avion,
07:25il n'y avait pas tous ces grands bateaux
07:26pour transporter les matériaux.
07:27Donc on faisait avec les produits locaux,
07:30en fait, finalement.
07:31Oui, les moyens du bord.
07:32Exactement.
07:33Donc, à l'échelle des essences,
07:35même d'arbres, de la terre,
07:38de la brique aussi,
07:39parce que là, vous verrez,
07:40il y a la Guyane,
07:40qui est le territoire d'honneur sur le SIPCA,
07:42mais qui font les briques de Guyane
07:44avec la terre de Guyane,
07:45qui est très particulière.
07:46Mais elles ont des bienfaits
07:48et toutes ces solutions sont bas carbone.
07:50Et c'est hyper intéressant, finalement.
07:52On en revient, oui,
07:53à des matériaux ancestraux.
07:54Des matériaux ancestraux,
07:55des systèmes aussi constructifs ancestraux.
07:58Et on en parlera tout au long de ce SIPCA
07:59et dans les experts de l'IMO.
08:00J'ai une dernière question, Ferrielle.
08:02Elle concerne le climat,
08:03parce que je ne peux pas ne pas vous poser cette question-là.
08:05On a un climat politique compliqué,
08:07une instabilité réelle,
08:08des problématiques autour de la dette française.
08:11Et est-ce que les grands investisseurs
08:13qui tournent autour de ces questions-là,
08:16est-ce qu'ils ne vont pas être tentés, là,
08:18de mettre un coup de frein
08:19dans cet immobilier bas carbone ?
08:21Est-ce que ce n'est pas le risque, aujourd'hui,
08:23face à cet enthousiasme important, quand même ?
08:25Est-ce qu'on ne peut pas risquer, aujourd'hui,
08:27un coup de frein ?
08:28C'est un risque.
08:29C'est un risque très fort.
08:30Vous avez raison.
08:31On est dans une instabilité politique et réglementaire
08:34où, malgré le fait qu'on avance,
08:36qu'on soit des passionnés, comme vous le dites,
08:38enthousiastes et qu'on continue,
08:40on ne sait pas si, demain,
08:41les réglementations vont changer
08:43et si on avance dans le bon sens.
08:45Mais, paradoxalement,
08:46tous les acteurs que vous avez ici
08:48continuent d'avancer dans un seul et même sens,
08:52celui d'être moins impactant pour le climat
08:55et pour la planète.
08:57Et c'est le grand sujet aussi du SIPCA.
08:59C'est l'adaptation climatique.
09:02Voilà.
09:03Et tous ces sujets, tous ces acteurs sont là,
09:05continuent.
09:06J'espère qu'ils ne se décourageront pas.
09:08Vraiment.
09:09Moi, je vois plus d'enthousiasme que jamais.
09:11Mais il faudrait qu'on soit peut-être
09:13un petit peu plus soutenus.
09:15Et voilà.
09:16Et j'entends pas beaucoup ce sujet, malheureusement,
09:18dans les discours politiques aujourd'hui,
09:21alors que vous le voyez bien ici.
09:22On a quand même des grands dirigeants,
09:24des industriels aussi.
09:26Parce qu'il faut en parler de ces sujets,
09:27des industriels qui se déploient en France,
09:30qui créent des emplois.
09:31On est sur des sujets primordiaux.
09:33Et on le sait,
09:35l'immobilier est le thermomètre de l'économie.
09:37Merci, Feriel.
09:38C'était vraiment le cri du cœur de Feriel de Riche,
09:41la directrice du CIPCA.
09:42Merci d'avoir été avec nous pour ouvrir
09:44ce salon de l'immobilier bas carbone
09:45sur BFM Business dans les experts de l'IMO.
09:48On essaye tous de dépasser les blocages politiques.
09:51Et on continue dans les experts de l'IMO.
09:53Tout de suite, c'est l'heure du débat.
09:56Les experts de l'IMO, le débat.
10:02Et je vous avais promis coquillage et crustacé
10:05sur le plateau des experts de l'IMO.
10:08Alors, à mes côtés,
10:09deux intervenants formidables,
10:11dont moi, je trouve, en tout cas,
10:12qui sont formidables.
10:13À ma gauche, Louis Cabot,
10:14le directeur de Cool Roof.
10:16Et à ma droite, Maxime Roux,
10:17le cofondateur d'Austrea.
10:19Alors, je ne sais pas si vous les voyez à l'écran,
10:22mais ils sont venus tous les deux
10:23avec tout un tas d'huîtres,
10:25vides malheureusement,
10:27des coquilles d'huîtres.
10:28Pourquoi je vous ai promis coquillage et crustacé ?
10:30Je le disais avec Feriel de Riche
10:31il y a quelques instants.
10:32En fait, j'ai l'impression qu'on vient
10:33un retour aux sources aussi
10:34sur l'immobilier bas carbone
10:36et qu'on se rende compte, aujourd'hui,
10:38qu'on a tout ce qu'il faut
10:39pour faire de l'immobilier bas carbone,
10:41pour réemployer des choses
10:42dont on ne servait pas,
10:43en l'occurrence, les déchets marins.
10:44Et vous êtes tous les deux là pour en parler.
10:46Alors, d'abord,
10:47on va présenter vos entreprises.
10:48Louis Cool Roof.
10:51Cool Roof, une entreprise
10:52qui fête ses 10 ans cette année.
10:54Joyeux anniversaire, Louis.
10:55Merci beaucoup.
10:55Alors, nous, on transforme une huître
10:59en revêtement thermoréflectif
11:04qui permet de renvoyer 90% du rayonnement solaire
11:08dans l'infrarouge lointain
11:09et donc de baisser naturellement
11:11la température des toits.
11:13Et si les toits sont frais,
11:14ce qu'il y a à l'intérieur est frais.
11:16Donc, en gros, concrètement,
11:17là, ce que vous me dites,
11:18c'est que vous,
11:18avec votre peinture Cool Roof,
11:20vous allez peindre les toits,
11:22des bâtiments ?
11:23Oui, une membrane bitumineuse
11:24comme celle-là, on voit au bout.
11:26Et puis, en trois couches,
11:28on va arriver à ce blanc très, très blanc.
11:31Et donc, on va passer, par exemple,
11:33cet été où il a fait très chaud,
11:35les membranes montaient à plus de 80 degrés.
11:37Oui.
11:38Et là, la membrane,
11:39avec notre système,
11:40elle va rester à la température ambiante.
11:42D'accord.
11:43Donc, ça va rafraîchir naturellement
11:45l'intérieur du bâtiment
11:46et ça va donc limiter l'appel de climatisation
11:50pour les bâtiments climatisés.
11:51Donc, ça va générer des économies.
11:54Et surtout, vous faites baisser
11:55à l'intérieur la température.
11:57C'est ça, on fait baisser à l'intérieur.
11:58Donc, il y a moins d'appel de clim.
12:00Donc, on va baisser
12:01les consommations des climatiseurs.
12:03Et pour les bâtiments non climatisés,
12:05et il y en a plein,
12:06c'est les degrés heure d'inconfort
12:09qui vont baisser.
12:10Et ça, c'est un impact direct
12:11sur les gens qui travaillent
12:13à l'intérieur de ces bâtiments,
12:14par exemple, dans la logistique.
12:16Et on va faire baisser
12:19les températures de 7-8 degrés.
12:217-8 degrés, juste en mettant de la peinture.
12:23Exactement.
12:24Donc, ça change tout.
12:25Ah oui, ça change tout.
12:26Ça change en inconfort de travail.
12:28Ça change en productivité.
12:30Ça change beaucoup, beaucoup de choses.
12:32Donc, c'est un produit très vertueux.
12:34Et ce qui est assez génial,
12:35pour rejoindre ce que vous disiez,
12:36c'est que nous, on n'a rien inventé.
12:38Ça fait 2500 ans que ça existe.
12:41Tout le bassin méditerranéen
12:43était en blanc.
12:44Aujourd'hui, quand on va en Grèce,
12:46les toits sont blancs.
12:47Ce n'est pas pour faire joli.
12:48C'est juste que c'est efficace.
12:50Bon, c'est joli aussi.
12:50Mais bon, bref.
12:51C'est joli.
12:52Alors, j'ai dit,
12:53on a une grosse coquille d'huître d'un côté.
12:55J'en ai plein d'autres, là aussi,
12:57à ma droite, Maxime.
12:58Alors, vous, vous êtes le cofondateur d'Austrea.
13:00Vous vous servez de l'huître autrement, vous ?
13:02Tout à fait.
13:03Et pas que de l'huître, d'ailleurs, je crois.
13:04Pas que de l'huître.
13:05On va recycler tous les déchets coquillages
13:07issus de l'industrie austréicole.
13:08Donc, les coquilles d'huître,
13:10les coquilles Saint-Jacques,
13:11les coquilles de moule.
13:12L'idée, c'est que la coquille de coquillage,
13:14c'est du carbonate de calcium.
13:16Donc, c'est un minéral, c'est une biopierre, en fait.
13:19On en produit 250 000 tonnes par an.
13:21Donc, c'est l'équivalent d'une immense carrière de pierre
13:22qui se renouvelle chaque année en France
13:24et qui n'est pas utilisée.
13:25Et donc, nous, le concept d'Austrea,
13:27c'est de récupérer ce minerai
13:29pour faire une pierre reconstituée en coquillage.
13:31Donc, on va récupérer ici,
13:33c'est de la coquille d'huître en pierre
13:36avec laquelle on va faire des grandes plaques
13:38qui vont permettre de faire du plan de travail,
13:40du revêtement de sol,
13:40des revêtements murales, des plateaux de table.
13:42N'importe quel usage, aujourd'hui,
13:44où on utilise de la céramique ou de la pierre naturelle
13:46peut être fait en Austria.
13:48La céramique a l'inconvénient d'être chauffée
13:49à plus de 1200 degrés.
13:51Donc, c'est évidemment très fort en émission carbone.
13:53Nous, on n'a aucune cuisson
13:54dans la production du matériau.
13:57Et les pierres naturelles,
13:58c'est souvent des pierres qui ne sont pas renouvelables.
14:00Donc, des carrières qui s'amenuisent en ressources.
14:03Et nous, on a cet avantage
14:04d'avoir cette carrière de coquillage
14:05qui va se renouveler chaque année.
14:07Alors, Maxime, j'ai lu,
14:08j'ai travaillé un petit peu quand même l'émission
14:10avant de vous inviter.
14:11Mais j'ai lu que votre solution,
14:13elle plaît tellement
14:14qu'il y a même l'Elysée
14:15qui a commandé du mobilier.
14:17Exactement.
14:17On a fait deux bureaux pour l'Elysée, en effet.
14:20On est très contents qu'ils soient là-bas.
14:22On ne les voit pas beaucoup,
14:22mais il y a deux bureaux
14:23qui ont été livrés en coquille Saint-Jacques
14:25et en coquille d'huîtres.
14:26Alors, apparemment,
14:26vous avez aussi habillé le siège mondial d'AXA,
14:28les boutiques de Christian Louboutin, c'est ça ?
14:30On a deux boutiques Christian Louboutin
14:32qui ont été faites,
14:32les plans vastes du siège d'AXA,
14:35ce qui est assez dingue
14:35parce qu'on reste une petite entreprise.
14:37On vient de monter notre première usine,
14:38donc ça y est,
14:39on a une vraie capacité de production.
14:41Mais c'est vrai que très vite,
14:42on a eu beaucoup de touches
14:43auprès de gros acteurs français
14:45qui faisaient vraiment attention
14:47aux matériaux qu'ils voulaient mettre
14:48dans leur bureau,
14:50ce qui nous a permis
14:50d'avoir des très gros projets
14:51alors qu'on était, il y a deux ans,
14:53encore une toute petite entreprise française.
14:55Et alors, justement,
14:56ça va être le sujet de la taille,
14:57en fait, pour tous les deux,
14:58parce que vos solutions,
14:59elles sont superbes.
15:00OK, maintenant,
15:01comment j'industrialise le système ?
15:03C'est-à-dire que j'arrive à créer
15:05avec des matières premières
15:06dont on sait qu'on peut en trouver
15:08partout, pas partout,
15:10mais bon, voilà,
15:11assez aisément qu'on va faire du recyclage
15:13puisqu'on va se servir de déchets marins.
15:15Comment on fait
15:16pour que toutes les toitures
15:18soient recouvertes de cool roof,
15:20pour que notre mobilier
15:21ne soit fait qu'à base
15:22de ce même système ?
15:23Alors, peut-être pas que chez Australia,
15:24mais comment on fait
15:25pour industrialiser votre business, en fait ?
15:28Alors, si je commence à répondre,
15:30nous, il y a deux enjeux.
15:31Il y a une structuration de la filière,
15:33c'est-à-dire les gens
15:34qui vont récolter les coquillages,
15:35les nettoyer,
15:36nous permettent d'avoir
15:37assez de gisements exploitables
15:38pour nous,
15:39pour la production du matériau.
15:40Donc ça, plus on produit,
15:41plus les gens investissent
15:42pour pouvoir nous fournir
15:43notre matière première.
15:46Et le deuxième enjeu pour nous,
15:47c'est l'industrialisation,
15:48c'est-à-dire avoir des machines
15:48qui nous permettent
15:49de produire assez,
15:50à des prix qui puissent être
15:51compétitives avec le marché.
15:53Et donc ça,
15:53on passe par des levées de fonds
15:55qui nous permettent,
15:56en tout cas,
15:56dans un premier temps,
15:57d'investir dans notre outil industriel.
15:59Et maintenant,
16:00il faut que ça suive
16:02en termes de marché
16:03et qu'on arrive
16:03à avoir assez de demandes
16:05pour subvenir
16:06à ce que peut produire
16:07notre usine.
16:07Louis, même combat,
16:08j'ai envie de dire.
16:09Oui, alors nous,
16:10on a un peu plus d'histoire
16:11que Maxime.
16:13Oui, alors Coolroof,
16:14créé en 2015,
16:15et là, vous vous êtes créé
16:16au SRE en 2022,
16:17c'est ça ?
16:17En 2022, voilà.
16:19Alors déjà, nous,
16:20il y a la structuration
16:22d'une filière
16:23de récupération des déchets.
16:24Nous, on travaille que l'huître.
16:25Oui.
16:26Vous, vous avez des coquilles Saint-Jacques,
16:28ils utilisent beaucoup plus de coquilles.
16:29Ça ne marche pas
16:30avec la coquille Saint-Jacques,
16:31Coolroof ?
16:31Pour répondre au labo.
16:33Si, si, on peut faire des choses,
16:35bien sûr,
16:35avec la coquille Saint-Jacques.
16:36Donc, notre partie prise,
16:37c'est l'huître.
16:38Oui.
16:38Alors déjà,
16:39il y a la structuration
16:40de la filière.
16:41Aujourd'hui,
16:41elle est très organisée.
16:43Notre bassin de production,
16:44entre guillemets,
16:45ce sont tous les déchets
16:47des austréoculteurs,
16:48notamment en Bretagne Sud.
16:50Oui.
16:51Nos deux entreprises
16:52sont les grandes trajets.
16:53Oui, j'imagine, j'imagine.
16:54Et donc,
16:56il y a à peu près
16:5940% de la production austréicole
17:01destinée à la consommation.
17:04En gros, je ne sais pas,
17:05c'est 40 voire 50%
17:07qui n'est pas commercialisable.
17:09D'accord.
17:09Parce que trop gros,
17:10parce que trop petit,
17:12parce que tout un tas de raisons.
17:13Donc, là,
17:14il y a une fière,
17:14on organise cette récolte-là
17:17et c'est ce que nous utilisons.
17:19Donc, c'est vraiment du déchet
17:20et en circuit court.
17:21Le deuxième enjeu,
17:23nous, c'est la micronisation.
17:27La micronisation.
17:28Absolument.
17:29Donc, cette coquille,
17:30elle est broyée,
17:32ça porte bien son nom,
17:33à l'échelle du micron.
17:35Et donc, là,
17:35il y a un savoir-faire particulier.
17:37Et chez CoolRoof,
17:39on a eu à cœur,
17:40comme on est une entreprise
17:43engagée socialement également,
17:45nous, c'est un ESAT
17:46qui a été formé spécifiquement
17:49avec des outils spécifiques
17:50pour microniser la coquille d'huile.
17:52C'est la deuxième étape.
17:53Évidemment, en amont,
17:54il y a toute la chimie,
17:55il y a tous les labos de formulation.
17:59Ça, c'est chez nous.
18:00Et après,
18:01on rentre dans cette filière.
18:02La troisième étape,
18:03c'est l'industrialisation.
18:05Sur la base de nos formules,
18:06nous avons pris le parti
18:09de sous-traiter ça
18:10à des gens qui sont des industriels
18:12de grosses entreprises.
18:15Donc, on a deux usines.
18:17Une qui est vers Rouen
18:18et une autre qui est vers La Rochelle
18:20et qui, eux,
18:22sur la base de nos formules,
18:23font le produit fini.
18:26Et après, effectivement,
18:27on revient chez nous
18:28sur la dimension
18:30de la commercialisation.
18:32Et là, c'est un travail de long terme
18:34parce que même si on a 10 ans,
18:36c'est malgré tout un produit nouveau.
18:38Il faut convaincre
18:39et je crois que
18:41ce qu'il y a de plus convaincant,
18:42c'est la preuve.
18:43Nous, on est très, très orientés
18:45sur la preuve,
18:47la mesure,
18:48l'impact.
18:49On va dire, voilà,
18:50c'est pas du mal de là.
18:50Oui, oui, être capable de dire,
18:51je mets cette preuve sur le toit
18:53et je vais regarder à l'intérieur.
18:54Donc, on instrumente,
18:56on mesure,
18:57on travaille énormément
18:58avec nos clients
18:59pour développer
19:01de nouvelles approches
19:02et demain,
19:03on va lancer,
19:04je tease,
19:05un produit révolutionnaire
19:07sur le sujet.
19:09Il faut nous le dire maintenant,
19:10c'est trop tard,
19:11Louis.
19:12Je propose un sujet demain.
19:14On lance officiellement,
19:16demain à 14h,
19:17on fait une conférence
19:18sur cet outil,
19:19je pense,
19:20très innovant
19:21et très singulier
19:22que nous lançons
19:22sur le marché
19:23et qui va toujours
19:25dans cette logique
19:26d'accompagnement du client
19:28pour convaincre toujours
19:30par la preuve,
19:31par l'innovation,
19:32par la mesure d'impact.
19:34Et ma foi,
19:35ça se développe.
19:36Mais j'ai envie
19:36de vous poser une question
19:37à tous les deux, Maxime.
19:38Comment on fait ?
19:39Parce que là,
19:39ce dont on parle depuis tout à l'heure,
19:41je ne sais pas si je veux dire,
19:41on envoie du rêve quelque part
19:43parce qu'on arrive
19:44à créer des choses incroyables
19:45et ça a l'air très simple
19:47quand on en parle comme ça
19:48alors que ça n'allait pas tant que ça.
19:49Comment on fait au-delà de...
19:50Voilà, cette évangélisation,
19:52comment on fait en fait
19:53pour convaincre les gens
19:54cette preuve ?
19:55Alors, c'est...
19:57Parce que là,
19:57ce n'est pas parce que vous êtes
19:58à l'Elysée chez Louboutin
19:59que ça va prendre chez tout le monde.
20:01Non, non.
20:01Des salons comme le CIPCA
20:02où on a été invités,
20:03c'est déjà des premières étapes
20:05d'évangélisation.
20:06Je pense qu'il y a
20:07l'avantage des produits nouveaux,
20:09c'est que les architectes
20:10et designers
20:10s'intéressent quand même
20:11à la nouveauté.
20:13Donc, on a, nous,
20:13une prise qui est très forte
20:14auprès des cabinets d'architectes
20:15qui sont nos prescripteurs
20:16et qui nous ont permis
20:17de nous faire connaître.
20:19Et du coup,
20:20tout l'enjeu,
20:20il est vraiment
20:21d'avoir justement
20:23cette appétence
20:24de personnes du secteur
20:25à vouloir tester,
20:26à en parler
20:27et nous,
20:27de nous rendre
20:28évidemment disponibles
20:29pour les rencontrer,
20:31faire des premiers projets pilotes.
20:32Et tout a commencé
20:33avec des personnes
20:34qui ont pris le risque
20:34de se dire
20:35c'est nouveau,
20:36mais je crois en l'histoire,
20:38j'ai la volonté
20:38de mettre des matériaux bas carbone
20:40et donc je fais cet essai.
20:41Et comme les essais
20:42se sont bien passés,
20:42c'est ces références-là
20:43qui nous permettent évidemment
20:44dans un deuxième temps
20:45de toucher
20:46un plus grand nombre.
20:48Et là,
20:48vous allez en plus
20:48ouvrir,
20:49je crois,
20:50à Rennes,
20:50près de Rennes ?
20:51On vient d'ouvrir
20:52notre nouvelle usine
20:52à Rennes,
20:53donc là,
20:54on change vraiment
20:54d'échelle
20:55et du coup,
20:57on multiplie aussi
20:58nous les partenaires
20:58distributeurs
20:59qui,
21:00en plus de ce que font
21:01nos équipes,
21:02qui font un gros rôle
21:04sur l'évangélisation,
21:05nous permettent
21:05d'avoir aussi
21:05les équipes
21:06de nos distributeurs
21:07qui vont un peu
21:08partout en France
21:08promouvoir le produit
21:10pour convaincre
21:11le plus grand monde.
21:12Bon là,
21:13on n'arrête pas
21:13de dire que c'est formidable,
21:14qu'on essaie de grandir,
21:15qu'on essaie de faire
21:16de l'évangélisation,
21:17mais il reste des freins.
21:18Ce n'est pas parce que
21:19ça m'amuse d'en parler,
21:20mais c'est une réalité.
21:21C'est que parfois,
21:22on a beau avoir
21:23une super solution,
21:24on n'y arrive pas.
21:25On en a parlé un tout petit peu
21:26ce matin,
21:27Louis,
21:27dans les allées du SIPCA.
21:29Parfois,
21:29on a des contraintes
21:31qui font
21:31qu'on n'arrive pas
21:33à convaincre,
21:34alors peut-être pas
21:35les élus locaux,
21:35mais parfois,
21:37les architectes
21:37des bâtiments de France,
21:38par exemple ?
21:39Oui,
21:39alors nous,
21:40on est dans un contexte
21:41qui est un petit peu différent,
21:42c'est qu'au-delà
21:43de notre produit,
21:44c'est de l'impact.
21:46Et donc,
21:47il faut le démontrer,
21:47tout ce que je viens
21:48d'expliquer.
21:49Et puis,
21:49il y a un deuxième frein
21:51important,
21:52qui est un frein,
21:53mais sur lequel
21:53on travaille énormément,
21:55qui est tout ce qui
21:55est réglementaire,
21:56parce qu'on travaille
21:56dans le bâtiment.
21:59Voilà.
22:00Alors,
22:00il y a deux mondes.
22:01Il y a le monde du privé,
22:02où là,
22:03tout ce travail
22:05de preuves
22:05et de mesures d'impact,
22:06aujourd'hui,
22:08nos clients
22:08sont nos meilleurs
22:10ambassadeurs,
22:10finalement.
22:11Et on travaille
22:12avec des énormes foncières,
22:13avec des property managers,
22:15avec des asset managers,
22:16des facility managers,
22:18des grands parcs privés,
22:20ainsi de suite.
22:21Le monde du public,
22:22c'est une toute autre histoire.
22:24Alors,
22:24il y a des communes,
22:26et je vais partir
22:27de l'échelle de la commune,
22:28qui sont très engagées,
22:30très convaincues,
22:31et qui,
22:31par exemple,
22:32ont adapté leur PLU
22:33pour être en capacité...
22:34Dans l'ocale d'urbanisme.
22:36Dans l'ocale d'urbanisme.
22:36Je fais les sous-titres
22:37tout le temps sur l'FM.
22:38Merci.
22:40Pour que les solutions
22:42de cool roofing
22:42puissent être déployées
22:43dans leur commune.
22:45Il n'y en a pas énormément,
22:46mais ça commence à venir.
22:49Après,
22:50il y a les grandes villes,
22:51où là,
22:51c'est plus compliqué,
22:53parce que,
22:54évidemment,
22:54il y a beaucoup plus
22:55de contraintes,
22:56de règlements.
22:57Alors,
22:57on parlait des ABF,
22:58et qui ont, eux,
22:59des contraintes
23:01architectes
23:01des bâtiments de France.
23:02Il le fait lui-même,
23:03maintenant, Louis.
23:03Je vous laisse les commandes
23:04de l'émission.
23:05Non, mais...
23:05qui, eux,
23:08de mémoire,
23:09sont à cheval
23:11sur trois codes
23:12différents.
23:15Donc,
23:15ils ont un métier
23:16qui n'est pas facile.
23:17Et, eux aussi,
23:18il faut les convaincre.
23:19Mais là,
23:19c'est une conviction
23:20de beaucoup plus long terme.
23:22C'est une conviction
23:23où, là aussi,
23:25il faut continuer
23:25à innover.
23:26je prends un exemple.
23:28La ville de Paris,
23:29aujourd'hui,
23:29a fait un appel
23:31à projet
23:31parce que,
23:34à Paris,
23:34notamment,
23:35on l'a vu cet été,
23:36pensons à tous
23:36ces très beaux immeubles
23:37haussmanniens.
23:39Quand vous êtes
23:39au 7e,
23:40déjà sans ascenseur,
23:41c'est pas drôle,
23:42mais en plus,
23:43sous un toit de zinc
23:43ou d'ardoise.
23:44Les fameuses
23:45bouilloires thermiques,
23:46Louis.
23:46Les bouilloires thermiques,
23:47les personnes
23:48qui vivent
23:50là-dessous,
23:51c'est un four.
23:52Et donc,
23:54la ville de Paris
23:55a fait un appel
23:56à projet
23:56pour dire,
23:57mais voilà,
23:58est-ce que vous êtes...
24:00Qui est capable
24:01de nous apporter
24:02des solutions ?
24:03Alors,
24:03nous,
24:03on réfléchit
24:04avec nos labos
24:04en se disant,
24:06tiens,
24:06mais si on faisait,
24:07par exemple,
24:08un Cool Roof
24:09qui ne soit pas
24:10blanc immaculé...
24:11Comme celui
24:12qu'on a là,
24:12sous les yeux,
24:13un jour.
24:13Voilà,
24:13mais...
24:14Qui s'adapte...
24:15Voilà.
24:16Perdre peut-être
24:17un petit peu
24:17de pouvoir
24:18de réflectivité,
24:20mais conserver
24:22suffisamment
24:22pour avoir
24:23un réel impact.
24:24Donc,
24:24en clair,
24:25comment est-ce
24:25qu'on fait
24:25un produit
24:26un peu gris
24:26couleur zinc ?
24:28Et aujourd'hui,
24:28il y a des technologies
24:29sur lesquelles...
24:31Enfin,
24:32avec lesquelles
24:32on va essayer
24:33de manière,
24:35finalement,
24:36à peindre
24:36le zinc en gris.
24:38Ça ne se verra pas
24:38vu de l'extérieur.
24:39On conserve
24:40cette magie parisienne
24:41des toits de zinc,
24:42mais avec un impact
24:43et un effet avéré
24:44sur les toits.
24:45Donc là,
24:46la ville de Paris
24:47lance cet appel
24:47à projet.
24:49Bien sûr,
24:50nous allons y participer.
24:52Maintenant,
24:52il faut qu'on travaille
24:53aussi avec les architectes
24:54des bâtiments de France
24:55pour qu'ils admettent,
24:58qu'ils trouvent
24:58la solution
24:59réglementaire,
25:00technique,
25:01pour dire
25:01voilà sous quelles conditions
25:03ça peut être déployé.
25:06L'aberration,
25:07ce serait de dire
25:07on ne bouge pas
25:08et on va mettre
25:09de la clim partout.
25:10Déjà que ça infour,
25:11si on rejette
25:12je ne sais combien
25:12de tonnes de CO2
25:13au-dessus de Paris...
25:13Vous l'entendez là,
25:14cet appel de Louis Cabot ?
25:15J'espère que les candidats
25:16à la mairie de Paris,
25:17les architectes
25:18des bâtiments de France
25:18nous écoutent
25:19parce que quand on a
25:20des solutions comme celle-ci
25:21qui s'adaptent en plus
25:21aux contraintes architecturales,
25:24c'est quand même l'occasion.
25:25Ben voilà.
25:25On aura le fin
25:26au de l'histoire.
25:26On souhaite vraiment
25:26travailler avec eux.
25:28On aura le fin au de l'histoire.
25:29Alors je crois
25:30que c'est fin d'année.
25:31On doit remettre les dossiers,
25:32alors je ne veux pas dire
25:33de besties,
25:33mais à la fin du mois.
25:35Et puis après,
25:36tout ça va suivre son suite.
25:38Mais voilà,
25:38on a déjà travaillé
25:39avec Paris 50 degrés
25:40et il y a d'autres métropoles
25:41qui travaillent.
25:42Métropole de Lyon,
25:43on travaille avec eux.
25:44Voilà,
25:45il y a un mouvement
25:46qui s'enconque.
25:47Maxime,
25:47j'ai envie de vous poser
25:48la même question,
25:48même si vous n'êtes pas
25:49spécifiquement sur les mêmes enjeux
25:50quand même,
25:51mais est-ce que vous aussi,
25:52vous voyez des contraintes,
25:53des freins que vous avez envie
25:54d'essayer de lever aujourd'hui ?
25:55Non,
25:56on a des énormes contraintes.
25:57Évidemment,
25:58ce n'est pas les mêmes,
25:59mais la partie réglementaire
26:01est aussi très contraignante
26:02chez nous.
26:03On fait partie des matériaux
26:03qui vont être dits techniques,
26:05notamment pour le revêtement
26:06de sol.
26:07Et c'est vrai que
26:07la réglementation française
26:09est particulièrement exigeante
26:11en termes de contraintes,
26:13de preuves,
26:14de chantier en exécution.
26:15Tout ce qui est sol,
26:16il y a des normes
26:17qui coûtent très cher à passer,
26:19qui sont des coûts
26:19évidemment exorbitants
26:20pour des entreprises
26:21comme les autres,
26:21qui ont déjà
26:23des coûts de développement
26:24assez importants.
26:26Et en même temps,
26:27la réglementation,
26:28d'une certaine manière,
26:29nous aide aussi
26:29parce qu'on impose
26:30de plus en plus
26:31à ce que les bâtiments
26:32soient bas carbone.
26:33Il y a des réglementations
26:34contraires qui,
26:35à la fois,
26:35nous poussent à exister
26:36et en même temps,
26:37nous interdisent de vendre
26:38avant d'avoir fait
26:38plusieurs années d'existence.
26:40Et ce qui peut être étonnant,
26:41c'est qu'on vend
26:42plus facilement
26:43sur certains projets
26:44à l'étranger
26:44où la réglementation belge
26:46va être moins contraignante
26:48sur des applications.
26:50Et là-dessus,
26:51je pense qu'il y a
26:51un vrai sujet
26:52pour les entreprises industrielles
26:53qui existent malheureusement
26:54plus assez en France
26:55à faciliter cet accès
26:57pour se dire
26:58que quand on a
26:59des belles idées
26:59qui créent de la valeur
27:00sur le territoire
27:01et qui apportent
27:02des vraies solutions,
27:03que la partie réglementation
27:04soit à minima
27:05facilité
27:06ou accompagnée
27:07ou en partie financée
27:08pour que nos solutions
27:10arrivent sur le marché
27:10à des échelles industrielles
27:11le plus rapidement possible.
27:12C'est votre appel, Maxime.
27:14On a entendu l'appel de Louis.
27:15Louis Cabot,
27:15directeur de Cool Roof,
27:16Maxime Roux,
27:17cofondateur chez Austréa.
27:18J'aurais aimé continuer
27:19à parler coquillages
27:20et crustacés avec vous
27:21pendant très longtemps.
27:22Vous reviendrez
27:23sur notre plateau
27:24de BFM Business.
27:25Mais là, au SIPCA,
27:25quand même,
27:26c'était assez magique.
27:27Merci de nous avoir suivis.
27:28Figurez-vous,
27:29j'ai une bonne nouvelle.
27:30Le salon de l'immobilier
27:30Bacarbonne,
27:31il est là pour trois jours,
27:32nous pour deux jours.
27:33Ça veut dire que
27:33les experts de l'IMO
27:34reviennent demain
27:35depuis le SIPCA.
27:36À demain.
27:39Les experts de l'IMO
27:40sur BFM Business.
27:41Sous-titrage Société Radio-Canada
27:41BFM Business.
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