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  • il y a 3 mois
Chaque jour, Marc Fauvelle vous accompagne de 19h à 20h dans 60 minutes Fauvelle sur BFMTV.

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00:00:00Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver pour cette nouvelle édition de 60 minutes, une heure, top chrono pour tenter de tout comprendre de l'actualité du jour et en débattre également.
00:00:08À la une ce soir, je me battrai comme un chien. François Bayrou lance l'opération survie à Matignon.
00:00:14Le Premier ministre s'adresse en particulier à la gauche. Il propose de taxer davantage les plus hauts revenus.
00:00:19Il promet aussi de s'attaquer à certaines niches fiscales. On verra ce qui est précisément sur la table.
00:00:23On recevra également la ministre des Comptes Publics, Amélie de Montchalin, dans quelques instants. Jusqu'où est-elle prête à changer le budget ?
00:00:30A-t-elle compris ce qui s'est passé hier et le pari de François Bayrou ? On lui posera la question. Ce sera l'événement du jour.
00:00:36Et puis, le débat à suivre. Démission, destitution, dissolution. Comment sortir de la crise politique ?
00:00:43Ces dernières heures, chaque camp politique y va de sa solution. On ouvre le débat calmement tout à l'heure. Vous avez le programme 60 minutes. C'est parti.
00:00:5313 jours pour convaincre ou alors pour faire ses valises. Au lendemain de son coup de poker et de l'annonce du vote de confiance le 8 septembre,
00:01:11François Bayrou joue déjà son va-tout. Offensive médiatique d'un côté. Dans un entretien à l'Express, le Premier ministre dit qu'il se battra comme un chien.
00:01:18Et il lance un appel aux oppositions. Offensive budgétaire également. Il se dit prêt à taxer davantage les plus riches.
00:01:25On va en parler dans une minute avec la ministre du budget Amélie de Montchalin. Pendant ce temps, le RN réclame une dissolution.
00:01:32Et les insoumis, une destitution d'Emmanuel Macron. Retour en image sur cette journée complètement folle avec Stéphanie Zanetti et Bertrand Séguier.
00:01:40Un stop ou encore.
00:01:45François Bayrou va donc engager la responsabilité de son gouvernement.
00:01:49Dans les 13 jours qui viennent, les Français vont influencer leurs représentants pour qu'ils choisissent et disent s'ils se placent du côté du chaos ou du côté de la conscience et de la responsabilité.
00:02:01S'ils pensaient sérieusement qu'il y avait un petit trou de souris, il aurait passé une partie de l'été à négocier avec ceux avec lesquels il pouvait dialoguer, ce qu'il n'a pas fait.
00:02:11Un effort spécifique sera demandé aux plus hauts revenus, à ceux qui optimisent leur fiscalité en particulier.
00:02:19François Bayrou tente une ultime manœuvre. Il rencontrera un ultime échec.
00:02:25Nous votons contre la confiance de ce gouvernement.
00:02:27Nous sommes proches d'une nouvelle crise politique. On va tomber, nous confier hier soir le conseiller d'un ministre de premier plan.
00:02:34Je pense qu'il vaut mieux pouvoir trouver un compromis avec le groupe politique à l'Assemblée.
00:02:38Il a des solutions au coût de chair. Mais il ne faut pas écarter cette hypothèse.
00:02:40S'il y a un responsable, c'est le président de la République.
00:02:44Il y a un an exactement, nous déposions une motion pour demander sa destitution.
00:02:48Nous allons recommencer.
00:02:51Voilà donc pour les temps forts de cette journée du côté de l'Elysée.
00:02:54C'est noté qu'Emmanuel Macron sort du silence dans une interview au JD News.
00:02:58Il demande aux forces politiques d'être, je cite, à la hauteur en trouvant les voies du compromis.
00:03:03Si elles s'avéraient facteur de désordre, ces forces politiques, ce serait, dit-il, une lourde responsabilité
00:03:07dans le moment géopolitique délicat que nous connaissons.
00:03:10Bonjour Amélie de Manchalin.
00:03:12Bonsoir.
00:03:12ministre des Comptes publics, ministre peut-être en sursis ?
00:03:16Ce n'est pas le sujet.
00:03:17Ce n'est pas le sujet. On va en parler quand même, si vous voulez bien, dans quelques minutes.
00:03:19On va évoquer également ce qui ressemble à une main tendue de François Bayrou adressée
00:03:23à une partie de la gauche, puisque le Premier ministre dit qu'il est prêt à demander
00:03:27des efforts aux Français les plus riches.
00:03:29Ça tombe bien. C'est vous qui gérez ce dossier à Bercy.
00:03:32D'abord, est-ce que vous avez un peu la gueule de bois ce soir ?
00:03:35Non, moi je voudrais, avant qu'on commence, rappeler ce que c'est que la politique.
00:03:38La politique, c'est servir un pays. Et aujourd'hui, je souhaite qu'avant qu'on se lance dans
00:03:45les discussions qui sont d'abord des discussions au fond de tactique, parfois un peu politiciennes.
00:03:50On va parler du fond dans un instant, de l'argent, du budget.
00:03:52On se rappelle une chose. Un budget, ce n'est pas un machin politique. Un budget, c'est essentiel
00:03:57à la vie de la nation, parce qu'aucune famille, aucune entreprise, aucun Français
00:04:01ne peut, dans un pays où 57% de notre PIB est en dépense publique, ne peut savoir
00:04:07ce qu'il peut faire de sa vie si ce n'est pas clair. Et donc moi, au fond, ce que j'ai
00:04:11à vous dire ce soir, c'est que je pense qu'il se joue ce moment que nous vivons, c'est
00:04:15est-ce que, oui ou non, on change au fond de culture politique ? On prend acte que nous
00:04:18sommes un pays qui a une diversité d'opinions, qui est fragmentée politiquement, et que
00:04:23nous sortions d'une logique d'opposition en bloc, et que nous passions à une logique
00:04:27de négociation. Juste pour savoir, vous avez forcément en tête ces 13 jours qui restent
00:04:32avant le vote de confiance pour ou contre François Bayrou. Ça se passe comment aujourd'hui
00:04:37au ministère ? Est-ce que vous continuez à préparer le budget comme si de rien n'était,
00:04:41ou est-ce que vous êtes très clairement déjà en train de faire les cartons ?
00:04:43Vous savez, la vraie date pour les Français, et c'est de eux et pour eux et à eux que je
00:04:48veux parler ce soir. La vraie date, c'est le 31 décembre 2025. Est-ce que le 31 décembre
00:04:542025, nous aurons ou non un budget ? Et moi, mon boulot, depuis 10 mois, et je vais
00:04:59continuer à le faire dans les 15 prochains jours, et tant que ce sera ma responsabilité
00:05:03d'être ministre des Comptes publics, c'est de donner au pays un budget.
00:05:07En cherchant aussi une majorité ? Je vais vous rembobiner le film.
00:05:09En cherchant aussi une majorité, les deux vont de pair aujourd'hui, forcément.
00:05:12Oui, bien sûr. Pour avoir un budget, il faut deux choses. Il faut un texte et il faut
00:05:16une négociation. Moi, je suis arrivée dans mon bureau le 23 décembre. A l'époque, c'était
00:05:20un peu la même situation. Les Français nous disaient, mettez-vous d'accord,
00:05:24sortez-nous de ce bazar et de cette incertitude. Les agriculteurs, souvenez-vous, n'y voyez
00:05:29pas clair. Les entreprises, n'y voyez pas clair. Les Français, n'y voyez pas clair.
00:05:32Et comment on y est arrivé ? Et on y est arrivé. Et c'est un moment dont je suis très
00:05:35fier. On y est arrivé parce que, de manière authentique, des forces politiques responsables
00:05:41ont négocié. Et je vais vous donner un scoop. Le budget 2025, il est meilleur parce
00:05:46qu'on a négocié. Et donc, au fond, la question qui est devant nous...
00:05:49Vous voyez encore ? Vous pensez, malgré tous les...
00:05:51Ce n'est pas une question de croyance.
00:05:52Tous les consignes d'appareil qui ont été données depuis hier pour dire qu'on ne votera
00:05:55pas la confiance à François Bayrouilleau, il y a ce fameux trou de souris qu'on décrit
00:05:58depuis hier pour passer lui.
00:05:59Moi, le trou de souris et le trou de souris que François Bayrou est le trou de souris
00:06:02que nous, ministres, cherchons. Ce n'est pas nous, ministres. Ce n'est pas une personne.
00:06:08Ce n'est pas le gouvernement. C'est, est-on en capacité de donner à ce pays un budget ?
00:06:13Et mon job, ma responsabilité et celle de tous mes collègues ministres, c'est que
00:06:19dans les 15 prochains jours, mais surtout d'ici au 31 décembre, nous ayons un travail
00:06:24politique de préparation du texte, de négociation. Moi, je veux que les jours qui viennent,
00:06:29il n'y en a pas que 13. Vous savez, la France...
00:06:31Il y en a 13 avant le vote. C'est quand même l'état préalable parce que sinon,
00:06:33vous ne serez plus en charge du budget.
00:06:35Est-on capables, nous, responsables politiques, de penser aux Français et de donner au pays,
00:06:42à notre pays, un budget ? Le pire qui puisse nous arriver, le pire, c'est que nous n'ayons
00:06:47pas de budget. Et un budget, à nouveau, je le redis, ce n'est pas un machin politique.
00:06:52C'est quelque chose qui est essentiel. Et le moindre des respects, le moindre des
00:06:56voeux aux Français, c'est de penser à eux, c'est d'agir pour eux. J'écoutais Jérôme Gage
00:07:01il y a quelques minutes.
00:07:01Député socialiste.
00:07:02– Il dit une chose intéressante et que je partage. Et je veux vraiment montrer
00:07:07que nous ne sommes pas dans une opposition stérile. Il dit, il faut un budget, il faut
00:07:12une négociation et nous ne voulons pas du chaos. C'est ça qui montre que le PS peut
00:07:16être un parti de gouvernement. La question, c'est, une fois qu'on a dit ça et qu'on
00:07:19est d'accord, comment nous enclenchons la négociation ? Et c'est ça que le Premier
00:07:23ministre dit. – François Bayrou était aujourd'hui devant la CFDT et il a lancé
00:07:28un appel qui semble être un clin d'œil assez remarqué aux députés de gauche sur
00:07:33une mesure, en tout cas sur deux mesures que vous allez peut-être nous expliquer dans
00:07:36un instant, puisqu'il nous dit qu'on peut encore bouger sur le budget et on peut peut-être
00:07:41faire quelque chose sur les plus hauts revenus. Je vous propose qu'on l'écoute et qu'on
00:07:43en parle juste après. – Lorsque vos moyens sont plus importants, votre contribution au
00:07:49redressement des finances publiques doit l'être aussi. C'est pourquoi un effort spécifique
00:07:54sera demandé aux plus hauts revenus, à ceux qui optimisent leur fiscalité en particulier
00:08:00et les niches fiscales qui profitent d'abord aux ménages aisés et aux grandes entreprises
00:08:06seront supprimées chaque fois qu'elles seront constatées comme injustes et inutiles.
00:08:12– Deux choses dans ce qu'a dit le Premier ministre Amélie de Montchalin, les niches
00:08:15fiscales, on va en parler dans un instant. D'abord, cet effort spécifique pour les
00:08:18plus hauts revenus, c'est quoi ? – C'est ce que le Premier ministre et ce que
00:08:23nous avons tous travaillé depuis des mois, c'est l'engagement qu'il a pris avec le
00:08:27Parti Socialiste en février dernier, qu'il fallait résolument s'engager contre la
00:08:32suroptimisation fiscale qui fait que certains Français, notamment les plus aisés, peuvent
00:08:37par des mécanismes notamment de holding contourner l'impôt que tous les autres Français
00:08:41payent. Moi, je suis ministre des Comptes publics. L'équité fiscale, ça commence
00:08:45par le fait que tout le monde paye l'impôt qui existe. L'équité fiscale, c'est que
00:08:48chacun contribue à l'auteur de ses moyens. Sur ce point, nous avons évidemment à écrire
00:08:53ce qui peut faire consensus. Le but, ce n'est pas que chacun ait raison tout seul.
00:08:57– J'essaie de bien comprendre et je pense que les téléspectateurs se posent les mêmes
00:09:00questions. Ce que vous nous dites, c'est que ce que dit François Bayrou aujourd'hui,
00:09:03il n'y a rien de nouveau en fait. – Bien sûr qu'il y a quelque chose qu'il faut
00:09:05entendre. Depuis des mois et des semaines, on entend dire que les plus riches de notre pays
00:09:09seraient exonérés du projet de budget que nous avons.
00:09:13– Il y a eu plusieurs qui étaient déjà prévues dans le budget. C'était un nom un
00:09:16peu barbare mais qui, en gros, prévoyait de taxer davantage les Français qui gagnent
00:09:19250 000 euros ou les couples qui gagnent plus de 500 000 euros. Là, ce que dit précisément
00:09:24le Premier ministre, c'est une autre mesure supplémentaire.
00:09:27– Mais c'est, nous voulons un compromis, un consensus. Nous avons une boussole. Nous ne voulons
00:09:31pas faire partie des entreprises. Nous ne voulons pas faire partie des entrepreneurs.
00:09:34Nous avons besoin que les Français les plus aisés et même des étrangers puissent
00:09:39investir dans notre pays. Mais la suroptimisation, le contournement, ce qui peut ressembler
00:09:44à une forme de suroptimisation, nous n'en voulons pas et nous sommes prêts à travailler
00:09:48sur le sujet. – Ça peut être ce qu'on appelle l'impôt plancher.
00:09:51– Par exemple. – C'est-à-dire que, quel que soit ce que les ménages ou les particuliers
00:09:55mettent en… comment ça s'appelle ? Pardon, j'ai oublié le mot.
00:09:58– Dans des holdings ou dans des mécanismes. – Il y a de toute façon un tout minimum
00:10:01où on n'y échappe pas. – C'est par exemple des choses. Et moi, ce soir, je suis venu vous dire quoi ?
00:10:05Je vous ai dit, il faut un budget. C'est ça l'objectif. Le Premier ministre dit, pour avoir
00:10:09un budget, il faut que nous soyons d'accord sur le constat. Le constat, c'est quoi ? C'est
00:10:13que nous avons trop de déficits. C'est que nous sommes le pays qui paye le plus
00:10:17d'impôts en Europe et nous sommes le pays qui a le plus de dépenses publiques
00:10:20dans le monde. Une fois qu'on a posé ça, on ne va pas négocier avec cette réalité-là.
00:10:25Maintenant, les mesures pour y arriver. Comment on réduit le déficit ? Moi, ce qu'on a fait
00:10:28en janvier-février, c'était une fierté de trouver un compromis. Je souhaite, je travaille
00:10:33et je peux vous dire que je suis au travail très activement pour que nous ayons un texte
00:10:37et un texte qui puisse être négocié. Moi, je veux rassurer les Français.
00:10:40– À quel niveau est-ce que vous estimez qu'on est riche et qu'on doit contribuer davantage
00:10:44aujourd'hui ? – Nous n'allons pas sauter dans le vide. Cette discussion, la modalité,
00:10:48le seuil, le plancher, est-ce que c'est 2, 3, 5, 10 millions ? Est-ce que c'est
00:10:53sur les patrimoines ? Est-ce que c'est sur les revenus ? Est-ce que c'est via les
00:10:55holdis ? C'est un débat technique. Ce que les Français veulent savoir, c'est est-ce
00:10:59que l'effort, il est partagé ? Est-ce que l'effort, il est efficace ? Est-ce que ça
00:11:02sert à quelque chose ? Mais moi, je veux aussi vous dire, une partie de mon travail, c'est
00:11:07aussi de dire aux Français qu'il y a plein de choses sur lesquelles on est d'accord.
00:11:10D'ailleurs, il ne faut pas désespérer, comme on dit bien court, on est d'accord
00:11:12avec le Parti Socialiste, avec les LR, avec, y compris les communistes, sur par exemple
00:11:16une chose, il faut qu'on taxe les petits colis qui arrivent, des entreprises comme
00:11:20Cheyenne et Tému, qui sont en train d'inonder notre territoire, qui font que tous les petits
00:11:23commerçants de tous les villages de France ferment. On est d'accord sur la lutte contre
00:11:27la fraude.
00:11:28Mettrez-vous en place ce que réclame une partie de la gauche, c'est-à-dire la taxe
00:11:31Zuckman, du nom de l'économiste Gabriel Zuckman, taxe qui toucherait 1800 personnes,
00:11:36donc les ultra-riches, 2% par an d'impôt sur leur patrimoine, oui ou non ?
00:11:41On l'a déjà dit, cet impôt, je l'ai défendu.
00:11:45Le Président de la République l'a défendu, Bruno Le Maire à l'époque l'avait défendu,
00:11:49au niveau mondial.
00:11:50Oui, mais si on attend que tout le monde le fasse, ça va être plus long.
00:11:53Pendant des années, on a dit les paradis fiscaux pour les entreprises, on n'y arrivera
00:11:55pas. On a négocié en 2021, on a trouvé un accord, il n'y a pas de paradis fiscaux
00:11:59pour les grandes entreprises.
00:12:00Si je retenais bien ce que vous dites, on est ouvert à une discussion sur les patrimoines
00:12:04de 2, 3, 4, 5, 10 millions, j'en prends les chiffres que vous avez donnés, on est
00:12:08ouvert à la discussion pour les taxer davantage.
00:12:10C'est ça ce que dit François Bayreau aujourd'hui.
00:12:11Ce que je vous dis, c'est qu'il y a une discussion qui doit être le consensus.
00:12:16Il y a des boussoles, il y a des lignes rouges.
00:12:19La première ligne rouge, c'est qu'il faut qu'on maintienne des entreprises dynamiques
00:12:23et qu'ils puissent investir.
00:12:24La deuxième ligne rouge, c'est que les mesures qui ont l'air magiques, mais qui font que
00:12:29toutes nos entreprises d'entrepreneurs partent, ne sont pas des bonnes mesures.
00:12:31Et puis, je vais vous dire quelque chose.
00:12:33Ma conviction, c'est qu'il y a des choses sur lesquelles on peut évidemment négocier,
00:12:38et ce serait notre honneur collectif de faire ce compromis.
00:12:41Et il y en a d'autres qui ne sont pas négociables comme l'ISF, par exemple.
00:12:43Non, ce n'est pas ça que je suis en train de vous dire.
00:12:45Mais il y a des réalités.
00:12:47La réalité, c'est que ce qui se joue, c'est notre souveraineté.
00:12:51Je ne suis pas en train de faire cassandre, je ne suis pas en train de crier au loup.
00:12:55Mais moi, vous savez, en 2009, mon premier métier, c'était que j'étais économiste
00:12:57dans une banque française et j'ai suivi la Grèce, l'Italie, le Portugal, l'Espagne, l'Irlande,
00:13:05perdre leur souveraineté.
00:13:06Mon combat.
00:13:07Pourquoi je travaille ? Pourquoi je me suis engagée pour ce pays en ce moment ?
00:13:10C'est parce que je suis convaincue d'une chose.
00:13:12Nous devons, nous-mêmes, par le consensus, par la négociation, d'ici au 31 décembre,
00:13:18faire des choix pour nous, trouver des marges de manœuvre sur comment on veut pour l'avenir,
00:13:22investir pour nos enfants, lutter contre le changement climatique,
00:13:24défendre notre défense.
00:13:27Vous voyez que pour l'instant, le consensus à la négociation n'existe pas.
00:13:27On va en reparler dans une minute.
00:13:28J'avais promis qu'on parlerait de l'autre sujet abordé par le Premier ministre.
00:13:32Raphaël Grabli va nous rejoindre tout de suite pour le radar BFM.
00:13:35L'autre sujet, ce sont les niches fiscales.
00:13:38François Bagrou dit qu'on va s'y attaquer.
00:13:40On va en parler.
00:13:41Avant qu'on plonge les mesures, la question c'est...
00:13:44Vous dites que les Français veulent savoir.
00:13:46On va essayer d'y voir plus clair.
00:13:47Oui, mais évidemment.
00:13:47Et vous savez, les Français, ils sauront d'ici au 31 décembre.
00:13:50Mais il faut que, pour qu'on ait un budget,
00:13:52on sort d'une opposition en bloc de oui ou non au gouvernement,
00:13:56oui ou non à la majorité,
00:13:57qu'on se met dans une logique de...
00:13:58Il nous faut un texte, il nous faut un compromis,
00:14:01il nous faut une culture du consensus.
00:14:02Il faut que nous soyons collectivement responsables.
00:14:04Non pas devant nous-mêmes, mais devant les Français,
00:14:07devant les familles, devant les chefs d'entreprise,
00:14:09devant tous ceux qui attendent que nous nous mettions d'accord pour eux.
00:14:11Et c'est ça l'engagement que nous devons avoir.
00:14:13C'est un travail sérieux.
00:14:15C'est un travail qu'on va faire de manière transparente.
00:14:18Et je ne veux pas ce soir faire peur à quiconque,
00:14:20mais de leur dire qu'on va travailler pour eux
00:14:22et qu'il n'y a pas d'autre issue que d'avoir cette négociation et ce budget.
00:14:25Raphaël Grabli, les niches fiscales, d'abord, de quoi parle-t-on précisément ?
00:14:28Oui, parce que justement, les Français, c'est bien aussi de leur donner des ordres de grandeur.
00:14:31Et là, on parle de sommes faramineuses, monumentales.
00:14:35Je vais donner un chiffre, c'est une prévision pour le budget 2025,
00:14:37que vous connaissez par cœur, évidemment, Madame la Ministre.
00:14:3985 milliards d'euros pour avoir un ordre d'idée.
00:14:44C'est deux fois ce que vous voulez économiser, les fameux 40 milliards et quelques.
00:14:48Et près de la moitié du déficit, si on compare, qui est de 175 milliards d'euros.
00:14:52Autre particularité, et elle s'affiche à l'écran, le nombre de niches fiscales.
00:14:55Alors, on appelle ça les niches fiscales, même si techniquement, c'est des dépenses fiscales.
00:15:00474, près de 500 niches fiscales.
00:15:02Il y en a qu'on connaît très bien, le crédit d'impôt pour les salariés à domicile.
00:15:07Et puis, il y en a d'autres, beaucoup plus obscurs, qu'on découvre.
00:15:10Alors, par exemple, pour les médailles olympiques,
00:15:12ils ont le droit d'étaler l'imposition de leurs primes en cas de médaille sur 4 ans.
00:15:16Et puis, il y a encore des nouvelles niches fiscales qui sont régulièrement votées.
00:15:20Récemment, par exemple, le taux de TVA réduit à 5,5% pour les centres d'équitation.
00:15:26Ça veut dire, Raphaël, que si on veut faire des économies,
00:15:27il va falloir éplucher, lire précisément la liste de ces 474 niches.
00:15:33Si vous voulez, Marc, il y a l'annexe au projet de loi de finances.
00:15:36Parce que voilà, quelques centaines de pages.
00:15:38Alors, oui et non.
00:15:39Mais en fait, ce qu'il faut savoir aussi, c'est que ces niches fiscales,
00:15:42elles sont extrêmement concentrées.
00:15:44Justement, je voudrais vous lire une phrase de ce projet de loi de finances 2025.
00:15:48Je cite, 15 dépenses à elles, donc 15 niches fiscales,
00:15:52représentaient elles seules plus de la moitié du coût total de ces dépenses.
00:15:57Alors, je vous ai classé les plus coûteuses, pour qu'on puisse avoir une idée.
00:16:01La première, c'est le crédit d'impôt recherche.
00:16:04Donc là, c'est du côté des entreprises.
00:16:057,7 milliards d'euros chaque année.
00:16:08Le fameux crédit d'impôt pour les salariés à domicile, là aussi, c'est extrêmement important.
00:16:126,8 milliards.
00:16:14L'abattement à 10% sur les pensions et sur les retraites,
00:16:17dont je pense, on va reparler dans les prochaines semaines, près de 5 milliards.
00:16:21L'exonération sur la participation, l'intéressement, près de 3 milliards.
00:16:24Et la TVA réduite sur les travaux, plus de 2 milliards.
00:16:27J'ai fait un petit calcul, là encore, pour avoir une idée.
00:16:30Ces 5 principales niches fiscales, elles sont équivalentes très exactement
00:16:34au budget additionné de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale.
00:16:38Amélie de Monchalin, question simple.
00:16:40Est-ce qu'on va toucher aux niches sur les entreprises ?
00:16:42Oui.
00:16:43Vous savez, c'est intéressant qu'on ait ce débat aujourd'hui.
00:16:45Depuis des mois.
00:16:46Parce que vous l'avez ouvert, il y a des...
00:16:47Depuis des mois.
00:16:48Vous avez ouvert ce débat il y a quelques mois en disant
00:16:49qu'il faut un coup de rabot sur les niches.
00:16:51Vous vous êtes fait taper sur les doigts ?
00:16:53Pas du tout.
00:16:53Par le Premier ministre.
00:16:54Pas du tout.
00:16:54Si, si.
00:16:55Moi, je peux vous dire.
00:16:56On a travaillé à une proposition qu'on va faire aux parlementaires.
00:17:01Et ce qui est dans la négociation, de supprimer 50 à peu près niches
00:17:05qui sont obsolètes, qui sont évaluées comme étant inefficaces,
00:17:08on va ouvrir le débat avec les parlementaires.
00:17:10Parce que les parlementaires font ce travail.
00:17:12Qu'est-ce qui est utile ? Qu'est-ce qui n'est pas utile ?
00:17:14Qu'est-ce qui est efficace ou pas ?
00:17:15Vous savez, pour les entreprises.
00:17:17Est-ce que les entreprises, on veut que quelques-unes aient droit
00:17:20à des mécanismes dérogatoires ?
00:17:22Ou est-ce qu'on veut que toutes les entreprises aient un taux d'impôt moins élevé ?
00:17:25Moi, je pense que dans notre pays, par équité,
00:17:27on parle beaucoup d'équité, on parle beaucoup de justice,
00:17:29ça, c'est quelque chose qu'on peut négocier avec les parlementaires.
00:17:32C'est quelque chose qu'on peut négocier en toute transparence.
00:17:34Vous savez, la Cour des comptes fait chaque année une évaluation des niches.
00:17:38Pendant des années, personne ne les a regardées.
00:17:40Moi, ministre des Comptes publics, c'est mon engagement,
00:17:42et je l'ai dit depuis des mois,
00:17:43et ce qu'avait dit le Premier ministre à l'époque,
00:17:45c'est qu'il fallait évaluer et garder ce qui fonctionnait.
00:17:49Et j'ai toujours dit, par exemple, sur les crédits de service à...
00:17:52Ce qui concerne les gardes-enfants,
00:17:54ce qui concerne les personnes âgées à domicile,
00:17:56ce qui concerne les personnes handicapées...
00:17:57Sur le ménage, vous n'aviez pas...
00:17:58Je ne souhaite pas, je ne souhaite pas,
00:18:01et ça, c'est ma conviction de ministre,
00:18:03que nous touchions à ce qui fonctionne.
00:18:05Inversement, il y a des débats qu'on peut ouvrir,
00:18:06mais là aussi, ayons la culture de la négociation.
00:18:09Mais vous voyez, ce qui est intéressant,
00:18:11c'est que vous me parlez de mesures,
00:18:12et je suis prête à vous en parler.
00:18:13C'est mon rôle et c'est ma responsabilité
00:18:16d'animer cette négociation et ces mesures.
00:18:18Mais pour qu'on ait cette négociation,
00:18:21la première chose, c'est qu'il faut que nous rentrions
00:18:22collectivement dans une logique
00:18:24où notre objectif n'est pas de savoir
00:18:26qui est dans l'opposition, qui est dans la majorité,
00:18:29qui veut Bayrou, qui ne veut pas Bayrou.
00:18:30Ce n'est pas ça, la question.
00:18:32C'est est-ce qu'on veut réduire les déficits ?
00:18:34Est-ce qu'on veut produire plus ?
00:18:36Moi, ce que je vois...
00:18:36Mais avant l'examen du budget,
00:18:37c'est qu'aujourd'hui...
00:18:38Il y a 8 septembre, Amélie Manchelle.
00:18:39Oui, mais aujourd'hui, il y a un parti...
00:18:40Il n'y a pas sans l'autre.
00:18:42Rapidement, il nous reste assez peu de temps.
00:18:43Il y a deux partis.
00:18:44Il y a un parti qui s'appelle LFI
00:18:45qui dit que désendetté de pays n'est pas une priorité.
00:18:47Bon, on les laisse y penser très fort.
00:18:50C'est très dangereux parce que le surendettement nous guette.
00:18:52On a un parti qui s'appelle le Rassemblement National
00:18:53qui a décidé que ce qui se passait,
00:18:55c'était maintenant l'appel à la dissolution
00:18:56et à la destitution ou je ne sais à quel autre principe.
00:19:00Le problème, c'est que ça ne va pas résoudre notre déficit.
00:19:03Ça ne va pas résoudre notre problème de souveraineté.
00:19:05Ça ne va pas résoudre quels sont les moyens
00:19:07qu'on se donne pour faire face aux défis à l'avenir.
00:19:09On va poursuivre ce débat à Méline Monchalin
00:19:11dans un instant.
00:19:11C'est qu'on soit très clair, nous avons une responsabilité
00:19:13de travailler, que chaque jour soit utile,
00:19:17que nous travaillons pour donner un budget aux Français.
00:19:19Pour ça, il faut qu'il y ait un texte et qu'il y ait une négociation.
00:19:20Et moi, avec tous mes collègues ministres,
00:19:22c'est ce que nous voulons faire.
00:19:23Et la négociation se coupe aussi.
00:19:26Elle a commencé.
00:19:27Astrid Panossian négocie avec la CFDT
00:19:29les mesures sur l'assurance chômage,
00:19:31les mesures sur les jours fériés,
00:19:33les mesures sur le temps de travail,
00:19:34les mesures sur les contrats de travail et l'accès au travail,
00:19:37c'est pour les Français qu'on le fait.
00:19:39C'est pour eux qu'on doit agir.
00:19:40Améline Monchalin, on va poursuivre cette discussion
00:19:41avec l'économiste Thomas Porchet qui va nous rejoindre,
00:19:43avec Edwige Chevrillon, éditorialiste BFM Business,
00:19:46et avec Bruno Jeudy, le directeur délégué
00:19:49de la rédaction de la Tribune dimanche.
00:19:52Je leur laisse le temps, tout en les saluant,
00:19:54de nous rejoindre.
00:19:55Vous parliez de dissolution, Améline Monchalin,
00:19:56il y a un instant, toute petite devinette.
00:19:58Est-ce que vous savez qui a dit aujourd'hui
00:19:59la dissolution coûte cher à la France, bien sûr,
00:20:01mais il ne faut pas écarter cette hypothèse ?
00:20:03Oui, j'ai entendu, c'est Gérald Darmanin.
00:20:04Oui, votre collègue ministre.
00:20:05Oui.
00:20:06Ça veut dire que c'est une hypothèse, aujourd'hui, crédible ?
00:20:08Moi, ce que je dis juste, c'est à un moment donné,
00:20:11si nous ne passons pas dans une culture politique franche,
00:20:15qui a fait, je dois le dire, je crois,
00:20:17l'honneur de notre classe politique au mois de janvier-février,
00:20:20quand après le blocage,
00:20:22on a su se mettre dans une logique de négociation
00:20:23et trouver une solution pour les Français.
00:20:25Si nous en restons à ce blocage,
00:20:27si nous ne tirons rien de la fragmentation politique,
00:20:30à part de tourner en rond et de faire tomber des gouvernements
00:20:33et de ne jamais résoudre les problèmes qui sont effectifs,
00:20:36alors oui, il y a plein de sujets,
00:20:38il y a plein d'outils constitutionnels.
00:20:40La question, c'est, est-ce que ça résout quoi que ce soit pour les Français ?
00:20:42Les Français, depuis 10 mois, ils nous disent quoi ?
00:20:44Mettez-vous, d'accord, le moment démocratique.
00:20:47Il arrive, ça s'appelle 2027.
00:20:49En 2027, vous aurez un choix,
00:20:51nous aurons un choix.
00:20:52Nous irons aux urnes.
00:20:53Et on aura à choisir entre des projets politiques
00:20:55probablement très différents.
00:20:56Mais d'ici 2027,
00:20:59nous avons des finances publiques à tenir,
00:21:01nous avons une souveraineté à protéger,
00:21:02nous avons des solutions à trouver,
00:21:04nous avons une négociation à engager.
00:21:06Et moi, j'entends qu'il y a des partis de gouvernement,
00:21:07il y a des hommes et des femmes de gouvernement responsables.
00:21:10C'est avec eux que je souhaite,
00:21:11que nous souhaitons travailler,
00:21:13parce que l'objectif,
00:21:14ce n'est pas qui est ministre,
00:21:16ce n'est pas qui est au gouvernement.
00:21:18C'est comment on donne un budget à la France,
00:21:19parce que les Français en ont besoin.
00:21:21Thomas Porcher,
00:21:22je me tourne vers vous tout d'abord.
00:21:24Économiste, professeur à la Paris School of Business,
00:21:26auteur du livre
00:21:27« L'économie pour les 99% »
00:21:29aux éditions Stock.
00:21:31On a compris que le gouvernement
00:21:32envoie des gages à la gauche
00:21:34depuis cet après-midi
00:21:35avec ces mots de François Bayrou.
00:21:36Vous avez écouté
00:21:37ce qu'a dit la ministre des Comptes Publics
00:21:39à quelques instants,
00:21:41taxer les plus hauts revenus.
00:21:42Moi, à titre personnel,
00:21:43je n'ai pas exactement compris
00:21:44la mesure qui était dans les tuyaux à Bercy.
00:21:46Mais est-ce que pour vous,
00:21:47Thomas Porcher,
00:21:47ça va dans le bon sens ?
00:21:48Pour moi, les contours restent flous
00:21:50sur la question de la taxation des hauts revenus.
00:21:53Hier, M. Bayrou,
00:21:54dans son discours,
00:21:54il en a parlé vraiment
00:21:55au détour d'une phrase.
00:21:57Le discours est toujours le même.
00:21:58C'est-à-dire que c'est un discours
00:21:59pour nous dire que la situation est dramatique.
00:22:01La France n'est plus en danger mortel.
00:22:03Elle est maintenant en danger de surendettement.
00:22:05Il a un peu baissé
00:22:06en termes d'effet de sidération
00:22:09qu'il veut provoquer chez les Français.
00:22:12Mais en réalité,
00:22:13quand on regarde
00:22:14ce qu'il pourrait y avoir
00:22:16comme recette supplémentaire,
00:22:17il n'y a pas grand-chose qui est dit.
00:22:19Sur le bilan
00:22:20de ce qui a amené
00:22:21à ce déficit,
00:22:21à ce dérapage des finances publiques,
00:22:23il n'y a pas de bilan
00:22:24qui a été fait.
00:22:24Alors qu'il y a eu quand même
00:22:25des baisses d'impôts
00:22:26qui ont été décidées
00:22:27depuis 2017.
00:22:28Il y a 70 milliards
00:22:29de baisses d'impôts,
00:22:3040 milliards
00:22:31sur les entreprises,
00:22:3230 milliards sur les ménages,
00:22:34des baisses d'impôts
00:22:34parfois ciblées
00:22:35sur les plus riches,
00:22:36avec la flat tax,
00:22:37avec la réforme de l'ISF.
00:22:39Tout ça, c'est oublié.
00:22:40On a l'impression,
00:22:41en fait, quelque part,
00:22:41moi j'ai l'impression
00:22:42que le Premier ministre
00:22:42découvrait la France
00:22:44sans tenir compte,
00:22:46en fait,
00:22:46des conséquences
00:22:47des choix politiques
00:22:48qui ont été menés.
00:22:49Par exemple,
00:22:49quand il dit,
00:22:50écoutez,
00:22:50nous avons une industrie
00:22:51qui produit des produits
00:22:53à haute valeur ajoutée
00:22:54mais qui n'arrive plus
00:22:55à produire des produits
00:22:56simples que l'on retrouve
00:22:57dans les ménages,
00:22:58ça c'est le résultat
00:22:59de choix politiques,
00:23:00de se concentrer
00:23:01sur les industries
00:23:02à forte valeur ajoutée
00:23:02et de ne pas intervenir
00:23:04quand des usines fermaient.
00:23:05C'est des choix politiques
00:23:06et pareil sur le déficit.
00:23:08Donc,
00:23:08quand on regarde
00:23:09la dépense publique,
00:23:10vraiment,
00:23:11restons là-dessus,
00:23:11la dépense publique
00:23:12en pourcentage de PIB,
00:23:13c'est ça qu'il faut regarder,
00:23:14c'est la même qu'en 2017.
00:23:16Ce n'est pas le cas
00:23:17des recettes publiques.
00:23:18Pourquoi ?
00:23:18Parce qu'il y a eu
00:23:19des baisses d'impôts.
00:23:20Donc,
00:23:20il faut aller chercher
00:23:21à un moment l'argent aussi,
00:23:22pas que dans les coupes
00:23:23de dépenses publiques
00:23:24mais aussi dans les recettes fiscales
00:23:25et notamment dans la taxation
00:23:26des hauts revenus
00:23:27qui ont été avantagées
00:23:28par les réformes fiscales
00:23:29mises en place
00:23:30depuis 2017.
00:23:30Quelle taxation
00:23:31des hauts revenus ?
00:23:32Vous avez entendu
00:23:32tout à l'heure
00:23:33Amélie de Montchalin
00:23:33de dire la taxe de Khmann ?
00:23:34C'est non.
00:23:35Soit tout le monde le fait.
00:23:36Sauf au niveau mondial.
00:23:37J'allais finir.
00:23:38Soit tout le monde le fait,
00:23:39soit on va perdre
00:23:40les grandes fortunes.
00:23:42Il y a cette idée
00:23:42quand même
00:23:43que si on taxe
00:23:44les hauts revenus,
00:23:45ils s'en vont.
00:23:46C'était le même argument
00:23:47qu'on avait sur l'ISF.
00:23:48Vous êtes d'accord avec ça ?
00:23:49Non, absolument pas d'accord.
00:23:50Parce que vous savez,
00:23:51l'ISF,
00:23:51il y avait 500 personnes
00:23:52qui partaient.
00:23:53C'était 0,2%
00:23:54des assujettis
00:23:55qui quittaient la France
00:23:56à cause de l'ISF.
00:23:570,2% des assujettis.
00:23:58Ça rapportait jusqu'à 4 milliards.
00:24:01Vous voyez ?
00:24:02La fuite des 0,2%,
00:24:04c'était 250 millions
00:24:05à peu près
00:24:06les dix dernières années
00:24:06en moyenne par an.
00:24:08Et là, on a perdu
00:24:084 milliards de rentrées fiscales
00:24:09avec cette idée
00:24:10que ça allait se transformer
00:24:11en investissement.
00:24:13Les rapports de France
00:24:13stratégie successifs
00:24:15n'ont pas vu
00:24:15de transformation
00:24:16en investissement.
00:24:17Donc aujourd'hui,
00:24:18la littérature économique
00:24:19montre qu'il n'y a pas
00:24:20de fuite quand on taxe,
00:24:21pas une fuite énorme
00:24:22quand on taxe les plus riches.
00:24:23On reste sur des fuites minimes.
00:24:25Et on peut avoir
00:24:26des rentrées fiscales
00:24:27qui ont été estimées
00:24:27jusqu'à 20 milliards,
00:24:28mais qui seraient quand même
00:24:29une partie,
00:24:30qui seraient déjà un gage
00:24:31donné à l'ensemble
00:24:31de la population,
00:24:32un gage d'équité,
00:24:34premièrement,
00:24:34et qui permettrait
00:24:35d'avoir des rentrées fiscales.
00:24:37Est-ce que je peux réagir ?
00:24:37Vous réagissez
00:24:38et ensuite,
00:24:38je voudrais entendre Bruno Jeudy
00:24:39et Edwige Chevrillon.
00:24:40Je ne vais pas débat des mesures
00:24:41et on pourrait avoir
00:24:42à l'infini
00:24:43un débat d'économistes.
00:24:45Moi, je voudrais avoir
00:24:45une pensée
00:24:46pour ce qui est devant nous,
00:24:48c'est-à-dire
00:24:48trouver un compromis.
00:24:51Ce que vous dites,
00:24:51vous ne parlez que d'impôts,
00:24:53que de hausses de recettes,
00:24:54que de hausses au fond
00:24:55de rentrées fiscales.
00:24:57Les plus riches ?
00:24:58Non, non,
00:24:59vous avez parlé aussi
00:24:59de plein de dispositions
00:25:01que nous avons prises
00:25:02depuis 2007,
00:25:03la taxe d'habitation
00:25:03qui a été réduite,
00:25:0420 milliards d'euros,
00:25:05c'est vrai.
00:25:05Qui a profité aux plus riches,
00:25:06aux 20% des plus riches.
00:25:07Je crois qu'elle a profité
00:25:08à tous les Français.
00:25:0940% qui étaient
00:25:10plus ou moins étonnés.
00:25:11Ce que je veux vous dire,
00:25:12c'est qu'avant de rentrer
00:25:15dans la discussion
00:25:15mesure par mesure
00:25:16et notamment sur les impôts,
00:25:17je fais juste un point,
00:25:18il nous faut un consensus.
00:25:20Je ne crois pas
00:25:21que les gens
00:25:21qui nous regardent
00:25:22très nombreux peut-être ce soir
00:25:24et d'ailleurs peut-être
00:25:24un peu anxieux
00:25:25se disent tous
00:25:27la solution c'est
00:25:28qu'on revienne
00:25:28à la taxe d'habitation,
00:25:31la solution c'est
00:25:31qu'on réaugmente
00:25:32le taux d'impôt
00:25:32sur les sociétés,
00:25:33la solution...
00:25:34Vous voyez ce que je veux vous dire
00:25:35c'est qu'il faut aussi
00:25:35qu'on se mette d'accord
00:25:36sur le constat.
00:25:36Nous sommes le pays
00:25:38qui continue de taxer
00:25:39le plus le travail.
00:25:41Nous sommes le pays
00:25:42qui a les plus hautes
00:25:42charges sociales.
00:25:44Nous sommes un pays
00:25:44où 22 millions d'actifs
00:25:46par leur travail
00:25:47financent la solidarité
00:25:48pour 70 millions d'actifs.
00:25:50Ce sont des sujets
00:25:51qui méritent à mon avis
00:25:52une discussion beaucoup
00:25:53plus profonde
00:25:53que se dire en fait
00:25:54qu'il y a une solution magique
00:25:55qui s'appelle des impôts en plus
00:25:56qu'il n'y a pas de consensus
00:25:57sur ce sujet.
00:25:58Il y a 8 Français sur 10
00:25:59qui sont favorables
00:25:59à la taxe Zuckman.
00:26:00Il y avait par exemple aussi
00:26:017 Français sur 10
00:26:02contre la réforme des retraites.
00:26:04Est-ce que vous les avez écoutés ?
00:26:05Non.
00:26:06Moi j'ai vu ce soir
00:26:07il y a 7 Français sur 10
00:26:08qui disent au fond
00:26:09si le gouvernement tombe
00:26:09c'est pas grave.
00:26:10Mais moi ce que je sais
00:26:11c'est qu'il y a 10 Français sur 10
00:26:12qui veulent qu'on se mette d'accord
00:26:14qu'on trouve un budget
00:26:15et qu'au fond
00:26:16qu'on leur laisse vivre
00:26:17leur vie d'entrepreneurs
00:26:18de parents
00:26:19de jeunes qui se lancent
00:26:20dans la vie
00:26:21d'étudiants
00:26:22bref
00:26:23il faut qu'on donne au pays
00:26:24de quoi avoir des projets
00:26:25pour eux-mêmes.
00:26:26On ne peut pas prendre en otage
00:26:28tous les Français
00:26:29parce que nous ne sommes pas capables
00:26:30nous classe politique
00:26:31de nous mettre d'accord
00:26:32sur le constat
00:26:33sur le besoin
00:26:33et sur la méthode.
00:26:34Je sais bien
00:26:36je le retire
00:26:37parce que vous avez bien raison
00:26:38on ne peut pas
00:26:38porter les Français
00:26:39à vivre à notre projet
00:26:41de discussion politicienne.
00:26:44Je ne suis pas complètement d'accord
00:26:45avec Thomas Porcher
00:26:46dans le sens
00:26:46vous avez quand même
00:26:47un Français sur deux
00:26:47qui ne paye pas l'impôt sur le revenu
00:26:48donc évidemment
00:26:49celui qui ne paye pas
00:26:50il est égale
00:26:51quand on a une augmentation
00:26:52de l'impôt sur le revenu
00:26:53on a quand même
00:26:53un taux de fiscalité
00:26:54qui est extrêmement
00:26:56donc je ne suis pas sûre
00:26:58que ce soit forcément
00:26:59la bonne solution.
00:27:01Moi j'ai quand même
00:27:01une question à vous poser
00:27:02Madame la Ministre
00:27:03c'est est-ce qu'il avait raison
00:27:06de dramatiser
00:27:07à ce point-là
00:27:08le Premier ministre
00:27:09en disant
00:27:10la France court vers un accident
00:27:11c'est le chaos
00:27:12ou la confiance
00:27:13parce que pourquoi
00:27:14du coup
00:27:15votre budget
00:27:16vous en discutez
00:27:16mais finalement
00:27:17est-ce qu'il aura lieu
00:27:19est-ce qu'il aura lieu
00:27:19ce budget
00:27:20et il n'était pas
00:27:21en train de saper
00:27:21le travail
00:27:22que vous étiez
00:27:23en train de faire.
00:27:24La première chose
00:27:25c'est que la situation
00:27:26des finances publiques
00:27:27elle est inquiétante.
00:27:28Aujourd'hui
00:27:29on se finance quasiment
00:27:30parce qu'elle est dramatique
00:27:30on se finance quasiment
00:27:32même prix que l'Italie
00:27:33et nous n'avons
00:27:34la Cour des comptes
00:27:34le dit
00:27:35pas le choix
00:27:36que de réduire le déficit
00:27:37pendant au moins 4 ans
00:27:38pour que nous arrêtions
00:27:39de faire augmenter la dette.
00:27:41Cette situation
00:27:42elle n'est pas désespérée.
00:27:44Pourquoi elle n'est pas désespérée ?
00:27:45Mais donc vous êtes aussi noir
00:27:46que le Premier ministre
00:27:47dans le paysage
00:27:49de la finance publique française.
00:27:49Ce que je peux vous dire
00:27:50c'est que si nous ne prenons pas
00:27:53collectivement
00:27:53la mesure de ce qu'on doit faire
00:27:55à savoir de réduire le déficit
00:27:56alors nous perdrons
00:27:58notre souveraineté.
00:27:59C'est ce qui est arrivé
00:28:00à beaucoup de pays.
00:28:01Oui bien sûr.
00:28:01C'est Pierre et le Lou.
00:28:02C'est un pays européen.
00:28:03Pierre et le Lou.
00:28:03Tout le monde ne dit pas
00:28:04exactement la même chose.
00:28:04Attention, attention, attention.
00:28:05Amélie de Monchalin
00:28:06tout le monde ne dit pas
00:28:07exactement la même chose
00:28:08au sein du gouvernement.
00:28:08Il y a quelques mois
00:28:09j'ai le souvenir
00:28:10que vous aviez une déclaration
00:28:11assez alarmiste
00:28:12en disant
00:28:14si la France n'a pas
00:28:14de budget crédible
00:28:15elle serait sous la menace
00:28:17de tutelle
00:28:18de ses créanciers
00:28:20et des agences de notation.
00:28:21Aujourd'hui
00:28:21votre ministre de tutelle
00:28:23Éric Lombard
00:28:24le patron de Bercy
00:28:25dit à peu près l'inverse
00:28:26nous ne sommes pas
00:28:27sous la menace du FMI
00:28:28ni de la Banque Centrale Européenne
00:28:30ni d'aucune organisation internationale.
00:28:32Et pour complexifier
00:28:33encore un tout petit peu plus
00:28:34invité ce matin
00:28:34de nos collègues
00:28:35et amis de France Inter
00:28:36il a dit ce que vous aviez dit
00:28:37il y a quelques mois.
00:28:39Je vous pose la question autrement
00:28:40la Bourse de Paris
00:28:41en deux séances
00:28:41depuis les annonces
00:28:42de François Bayrou
00:28:43a perdu à peu près
00:28:443,5%.
00:28:45Est-ce que c'est
00:28:46un effet Bayrou ?
00:28:47Oui.
00:28:48Qu'est-ce qui se passe ?
00:28:49Est-ce que c'est un effet Bayrou ?
00:28:51C'est un effet
00:28:51d'une chose simple
00:28:53si nous ne négocions pas
00:28:54un budget
00:28:55nous n'aurons pas de budget
00:28:56si nous n'avons pas de budget
00:28:57nous aurons une situation
00:28:58économique
00:28:59comme on l'a vu
00:29:00en janvier-février
00:29:00en pause
00:29:01et si nous avons une situation
00:29:03économique en pause
00:29:03nos créanciers vont dire
00:29:04vous êtes gentils la France
00:29:05mais pourquoi on va vous faire confiance ?
00:29:07Donc il va se passer quoi ?
00:29:08Qu'est-ce qui se passe ?
00:29:10Pourquoi j'avais parlé
00:29:11à l'époque de tutelle ?
00:29:13Pour dire une chose
00:29:13le sursaut de courage
00:29:15qu'on doit avoir
00:29:16à nouveau
00:29:16c'est pas pour
00:29:17nos postes
00:29:18nos ministères
00:29:19c'est pour savoir
00:29:20si oui ou non
00:29:21nous
00:29:22nous
00:29:23partis de gouvernement
00:29:24hommes et femmes
00:29:25qui travaillons pour les français
00:29:26nous sommes capables
00:29:27de garder notre souveraineté
00:29:29très clairement
00:29:30c'est quoi la souveraineté ?
00:29:32C'est la capacité
00:29:33dans un pays
00:29:33qu'un parlement
00:29:34décide de manière souveraine
00:29:36quels sont les choix
00:29:38qu'il fait ?
00:29:38Dans quoi il met son argent ?
00:29:40Est-ce qu'il le met dans sa dette
00:29:41ou est-ce qu'il le met dans l'éducation ?
00:29:43Est-ce qu'il le met dans sa dette
00:29:44ou est-ce qu'il le met dans l'écologie ?
00:29:45Dans le tutel
00:29:45il ne fallait pas comprendre
00:29:46FMI
00:29:47il fallait dire simplement
00:29:48les intérêts vont augmenter
00:29:49les intérêts de la dette vont augmenter
00:29:50on perd de la marge de manœuvre
00:29:51les tutels et marges de manœuvre
00:29:52c'est pas la même chose
00:29:53Il s'est passé dans tous les pays
00:29:54qui ont cru qu'ils pouvaient faire ça
00:29:55à l'infini
00:29:56l'Italie
00:29:57l'Irlande
00:29:58la Grèce
00:29:59le Portugal
00:29:59en 2009
00:30:002012
00:30:00et c'était mon métier
00:30:02pendant des mois
00:30:03ça marche
00:30:04et on se dit
00:30:05ça va
00:30:05et puis un jour
00:30:06vous perdez la confiance
00:30:07et ce jour-là
00:30:09qu'est-ce qui se passe ?
00:30:10Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:30:11C'est la Commission européenne
00:30:13la BCE
00:30:13le FMI
00:30:13qui sont arrivés
00:30:14qui ont dit
00:30:14vous êtes en situation difficile
00:30:15vous allez donc faire des choix
00:30:17qui ne sont pas les vôtres
00:30:18qui ne sont pas ceux de votre Parlement
00:30:19vous allez baisser les retraites
00:30:21vous allez couper
00:30:22dans les dépenses de santé
00:30:23vous allez virer des fonctionnaires
00:30:24alors que ce n'est pas dans votre droit
00:30:25et moi je ne souhaite pas
00:30:27que mon pays
00:30:27On est dans une situation
00:30:27un peu différente
00:30:28parce qu'aujourd'hui d'abord
00:30:29il y a le
00:30:29on ne va pas être technique
00:30:30mais vous avez le mécanisme
00:30:31européen stabilité
00:30:32il y a une intervention
00:30:34de la Banque centrale européenne
00:30:35avant justement
00:30:36d'être capitaine
00:30:36Est-ce que dans les 4 mois qui viennent
00:30:38on a 4 mois
00:30:39d'ici au 31 décembre 2025
00:30:41nous avons un compromis
00:30:43qui est notre compromis
00:30:44qui est le compromis
00:30:45des forces républicaines
00:30:46l'EPS
00:30:47les Républicains
00:30:48Horizon
00:30:48Ensemble pour la République
00:30:49est-ce que nous
00:30:50on se met d'accord entre nous
00:30:51sur ce qu'on veut faire nous-mêmes
00:30:52et il y aura un grand choix
00:30:53démocratique en 2027
00:30:54ou est-ce qu'on se dit
00:30:56on ne décide pas
00:30:56on passe en loi spéciale
00:30:58on n'est pas capable
00:30:59de décider
00:31:00on attend
00:31:01Madame la Ministre
00:31:02et ce jour
00:31:02nous aurons
00:31:03une difficulté
00:31:04c'est que nos créanciers diront
00:31:05mais en fait
00:31:06nous on ne vous prête plus
00:31:07et contrairement à ce qu'a dit
00:31:08Jean-Luc Mélenchon ce matin
00:31:09si nos créanciers
00:31:10ne nous prêtent plus
00:31:11ce n'est pas eux
00:31:11qui font faillite
00:31:12c'est que
00:31:13vous voyez
00:31:13la sécurité sociale
00:31:14elle doit emprunter
00:31:15tous les mois
00:31:16pour payer les retraites
00:31:17la sécurité sociale
00:31:18elle emprunte tous les mois
00:31:19pour payer
00:31:21rembourser nos dépenses
00:31:22d'espérance maladie
00:31:22Madame la Ministre
00:31:23Bruno Jeudy d'abord
00:31:24je partage ce que vient de dire
00:31:25Edwige Chevrillon
00:31:26peut-être que
00:31:27François Bayrou
00:31:28un peu comme Michel Barnier
00:31:29il y a un an
00:31:30enfin un peu moins d'un an
00:31:31peut-être chargé la barque
00:31:33avec 44 milliards
00:31:34on entend un certain nombre
00:31:35de personnalités politiques
00:31:37qui vous ont devancées
00:31:38qui expliquent un peu
00:31:39peut-être que 44
00:31:40il aurait pu
00:31:42moduler
00:31:43à une trentaine de milliards
00:31:45et on voit bien
00:31:45la difficulté
00:31:46de trouver un compromis
00:31:47à 44
00:31:48mais s'il a chargé la barque
00:31:50vous dites que non
00:31:51il y a un autre élément
00:31:52c'est là-dessus
00:31:53que j'aurais voulu vous entendre
00:31:54c'est sûr
00:31:54peut-être c'est peut-être
00:31:56symbolique
00:31:56mais ça montre aussi
00:31:57et ça a joué peut-être
00:31:58sur le fait
00:32:00qu'il soit devenu inaudible
00:32:01c'est les jours fériés
00:32:02aujourd'hui
00:32:02ils semblent vouloir
00:32:03revenir sur cette
00:32:04sur cette mesure
00:32:06est-ce qu'au fond
00:32:07avec le recul
00:32:08ça n'a pas été l'erreur
00:32:09de François Bayrou
00:32:10et de votre gouvernement
00:32:11d'en faire
00:32:12un élément
00:32:14qui aujourd'hui
00:32:15semble rejeté
00:32:16à un point
00:32:16comme rarement
00:32:18peut l'être
00:32:18une mesure
00:32:19et qui s'est retourné
00:32:20contre vous en fait
00:32:21mais il y a un élément
00:32:22diagnostique
00:32:22et un élément de mesure
00:32:23on a toujours dit
00:32:24ces jours fériés
00:32:25on peut négocier
00:32:26mais il y a une chose
00:32:27qu'on ne peut pas négocier
00:32:27c'est que nous produisons
00:32:29collectivement
00:32:31nous travaillons
00:32:31collectivement
00:32:32il n'a pas été dit
00:32:33on peut négocier
00:32:33sur les jours fériés
00:32:34François Bayrou a dit
00:32:35on peut négocier
00:32:35les dates
00:32:36pas le fait
00:32:37qu'il y en ait deux
00:32:38et pas le fait
00:32:39que ça doit rapporter
00:32:394 milliards
00:32:40c'était les dates
00:32:41on avait le choix
00:32:41entre l'immé
00:32:42ou lundi de Pâques
00:32:43produire plus
00:32:44c'est non négociable
00:32:45faire augmenter
00:32:46notre PIB
00:32:47c'est non négociable
00:32:48parce que si on ne le fait pas
00:32:49si on ne crée pas plus
00:32:50de richesses
00:32:51si nous ne travaillons pas plus
00:32:52vous savez
00:32:52un salarié à temps complet
00:32:54en France
00:32:54il travaille 3 semaines de moins
00:32:56qu'un salarié à temps complet
00:32:57en Allemagne
00:32:58il y avait peut-être
00:32:58d'autres moyens
00:32:59mais il y a bien sûr
00:33:00mais d'ailleurs
00:33:00je vais vous faire un scoop
00:33:01mais là en plus
00:33:01c'était travailler plus
00:33:02je veux et je souhaite
00:33:06et la ministre du travail
00:33:08négocier avec les partenaires sociaux
00:33:09sur ce point
00:33:11c'est négociable
00:33:11ou c'est pas négociable ?
00:33:12ce qui n'est pas négociable
00:33:13c'est de penser
00:33:14qu'on va s'en sortir
00:33:14si on ne produit pas plus
00:33:16si nous ne travaillons
00:33:17collectivement pas plus
00:33:18c'est plus nombreux
00:33:19d'un mot je rappelle
00:33:19l'ordre de grandeur
00:33:2044 milliards d'économies
00:33:21dans le plan Bayrou
00:33:22les jours fériés
00:33:22c'est 4 milliards
00:33:23si on passe à 40 milliards
00:33:25d'économies dans le plan Bayrou
00:33:26il n'y a plus besoin
00:33:27des deux jours
00:33:27vous voyez
00:33:28le but c'est pas
00:33:29de faire des comptes d'apothicaires
00:33:30c'est de dire
00:33:31il y a des choses négociables
00:33:32c'est les mesures
00:33:33ce qui n'est pas négociable
00:33:34c'est comment on réduit
00:33:35les dépenses
00:33:36ce qui n'est pas négociable
00:33:37c'est de penser
00:33:38qu'on va tout résoudre
00:33:39par les impôts
00:33:39et ce qui n'est pas négociable
00:33:40c'est de penser
00:33:41que ce n'est qu'une question budgétaire
00:33:43c'est aussi une question
00:33:44de production
00:33:45si nous n'avons pas
00:33:46plus d'entreprises
00:33:47si nous n'avons pas
00:33:48plus d'industries
00:33:48si nous n'arrivons pas
00:33:49à faire travailler
00:33:50les jeunes plus nombreux
00:33:51qui le souhaitent
00:33:51qui sont aujourd'hui au chômage
00:33:52et qui sont malheureusement
00:33:53cantonnés dans des situations précaires
00:33:55si nous n'arrivons pas
00:33:56à maintenir nos seniors
00:33:57dans l'emploi
00:33:57si nous n'avons pas
00:33:58au fond
00:33:59produire plus
00:34:00avec notamment
00:34:01du travailler plus
00:34:03et moi je souhaite
00:34:03que ce soit du travailler plus
00:34:04pour gagner plus
00:34:05et je pense que c'est
00:34:07tout à fait légitime
00:34:08j'avais personnellement
00:34:10j'avais personnellement dit
00:34:10quand on produit de la richesse
00:34:12il se trouve qu'en France
00:34:13vous savez
00:34:13on a de l'intéressement
00:34:14on a de la participation
00:34:15on a des primes Macron
00:34:16cette richesse
00:34:17il faut qu'on puisse la partager
00:34:18et ça
00:34:19ça fait partie de la négociation
00:34:21et je pense que
00:34:22vous voyez
00:34:22ce que j'ai à vous dire
00:34:23moi
00:34:24ma responsabilité
00:34:25c'est d'être
00:34:26très sérieusement au travail
00:34:28pour que nous ayons
00:34:29un texte
00:34:30d'être très sérieusement au travail
00:34:31pour que nous ayons
00:34:32une négociation
00:34:33et l'horizon de temps
00:34:34pour les français
00:34:34c'est qu'il y a un budget
00:34:36que ce budget ait lieu
00:34:37avant le 31 décembre
00:34:38et que ce budget réponde
00:34:40efficacement
00:34:41à notre défi
00:34:42c'est que nous gardions
00:34:42notre souveraineté
00:34:43est-ce que si on n'a pas de budget
00:34:44non non non Thomas Porcher
00:34:45pardon mais on déborde
00:34:46vraiment beaucoup
00:34:47il n'y en a pas de question
00:34:47ah oui mais ici
00:34:48c'est moi le maître des horloges
00:34:49ça marche
00:34:49merci beaucoup Thomas Porcher
00:34:51d'avoir été avec nous
00:34:52merci également à Edwige Chevrion
00:34:53vous restez avec nous
00:34:54Bruno Jody
00:34:55merci à Amélie de Montchalin
00:34:57on va ouvrir à présent
00:34:57le débat de 60 minutes
00:35:00pour évoquer
00:35:00la situation politique
00:35:02à quoi vont ressembler
00:35:02les jours
00:35:03les semaines
00:35:04les mois qui viennent
00:35:05destitutions
00:35:06dissolutions
00:35:07démissions d'Emmanuel Macron
00:35:08comment sortir de la crise
00:35:09avant d'accueillir
00:35:11nos invités
00:35:12priorité au direct
00:35:13puisque tout évolue
00:35:14d'heure en heure
00:35:15aujourd'hui
00:35:15ça s'agit aussi
00:35:16du côté de la majorité
00:35:18encore groggy
00:35:18après le coup de poker
00:35:19d'hier de François Bayrou
00:35:20les instances de renaissance
00:35:22le parti présidentiel
00:35:23se réunissent en ce moment même
00:35:24à Paris
00:35:24bonsoir Nicolas Dumas
00:35:25vous êtes sur place
00:35:26pour BFM TV
00:35:27est-ce que c'est panique à bord ?
00:35:29oui même en effet
00:35:32de sidération
00:35:33c'est ce qu'a confié
00:35:34une ministre renaissance
00:35:35au service politique
00:35:36de BFM TV
00:35:38aujourd'hui
00:35:38et pour faire face
00:35:39à cette situation
00:35:40un bureau exécutif
00:35:42prévu de longue date
00:35:43et organisé
00:35:44par renaissance
00:35:45qui prend une toute autre
00:35:46tournure ce soir
00:35:47au vu des circonstances
00:35:49on a vu plusieurs membres
00:35:50du gouvernement
00:35:51arriver
00:35:51comme Elisabeth Borne
00:35:52Agnès Pannier-Rugniachet
00:35:54ou encore
00:35:54Yael Brown-Pivet
00:35:55la présidente
00:35:56de l'Assemblée nationale
00:35:58pour Gabriel Attal
00:35:59le pire maintenant
00:36:00serait une absence
00:36:01de budget
00:36:02plus qu'un budget imparfait
00:36:03dans les colonnes
00:36:04de Paris Match
00:36:05il s'oppose à une mesure
00:36:06la suppression
00:36:07de deux jours fériés
00:36:09s'il n'y a pas
00:36:09de compensation
00:36:10pour les salariés
00:36:12on a entendu
00:36:14tout à l'heure
00:36:15Nicolas
00:36:15la main tendue
00:36:16de François Bayrou
00:36:17à la gauche
00:36:17sur la question
00:36:18des hauts revenus
00:36:18qui les macronistes
00:36:20espèrent-ils encore convaincre
00:36:21d'épargner le Premier ministre
00:36:22dans 13 jours
00:36:23difficile de répondre
00:36:27à cette question
00:36:28les macronistes
00:36:28rappellent surtout
00:36:29qu'il y a une dizaine
00:36:30de jours
00:36:31pour tenter de convaincre
00:36:33de négocier
00:36:33d'éviter
00:36:34la fin de ce gouvernement
00:36:36la députée des Hauts-de-Seine
00:36:37Priska Thévenot
00:36:38appelait tout à l'heure
00:36:39sur notre antenne
00:36:40le PS
00:36:41et le Rassemblement National
00:36:43et les autres formations
00:36:44politiques
00:36:44à présenter
00:36:45un contre-budget
00:36:46alors que Gabriel Attal
00:36:47a critiqué
00:36:48les excès
00:36:49de lignes rouges
00:36:50des partis politiques
00:36:51l'ambiance est aussi
00:36:52réaliste ici
00:36:53à la rue du Rocher
00:36:55où les macronistes
00:36:56commencent à se projeter
00:36:57sur l'après
00:36:58François Bayrou
00:36:59il ne croit pas vraiment
00:37:01au trou de souris
00:37:02que le Premier ministre
00:37:03essaye de trouver
00:37:04ou pas
00:37:05on va en parler dans un instant
00:37:06merci Nicolas Dumas
00:37:07avec Laurine Velet
00:37:08Bruno Joni
00:37:09le jeudi
00:37:09le directeur délégué
00:37:10de la Tribune Dimanche
00:37:11et éditorialiste à BFMTV
00:37:12toujours avec nous
00:37:13rejoint par Marie Chantret
00:37:14la chef du service politique
00:37:15de BFMTV
00:37:16bonsoir à vous
00:37:17Laurent Jacobelli
00:37:18député de Moselle
00:37:19porte-parole du Rassemblement National
00:37:20bonsoir
00:37:21bonsoir
00:37:21et bienvenue Florence Portelli
00:37:23vice-présidente des Républicains
00:37:24bonsoir à vous
00:37:25nous sommes également en duplex
00:37:26avec le secrétaire général
00:37:27du Parti Socialiste
00:37:28Pierre Jouvet
00:37:30on a beaucoup de questions
00:37:31à lui poser ce soir
00:37:32parce qu'on a compris
00:37:32que ça se joue peut-être là
00:37:34au Parti Socialiste
00:37:35Marie Chantret
00:37:35première question
00:37:36toute simple
00:37:3719h28
00:37:38j'imagine quelqu'un
00:37:38qui aurait posé une journée
00:37:39aujourd'hui
00:37:40qui aurait laissé
00:37:42François Bayrou hier
00:37:43après son annonce
00:37:44il s'est passé beaucoup de choses
00:37:45est-ce qu'on peut tenter
00:37:46de récapituler un tout petit peu
00:37:47cette journée folle ?
00:37:48journée folle
00:37:49de mardi
00:37:50jour plus 1
00:37:51après l'annonce
00:37:52aussi tout aussi folle
00:37:53de François Bayrou hier
00:37:55et bien
00:37:55les oppositions
00:37:57se sont positionnées
00:37:58peut-être un peu
00:37:59trop rapidement
00:38:00qu'il ne l'avait anticipé
00:38:01le Premier ministre
00:38:02même
00:38:02c'est aussi ça
00:38:03l'enseignement
00:38:04de ces dernières 24 heures
00:38:05d'un rassemblement national
00:38:07qui dans les minutes
00:38:08qui ont suivi cette annonce
00:38:10ont dit
00:38:10qu'il voterait contre
00:38:12ce vote de confiance
00:38:15j'ai dit l'absurde
00:38:16oui
00:38:16conscience aussi
00:38:18également
00:38:19le Parti Socialiste
00:38:21aussi
00:38:21par la voix
00:38:22de son premier secrétaire
00:38:24Olivier Faure
00:38:25il y avait une ambiguïté
00:38:27dans certaines formulations
00:38:28ils voteront
00:38:29contre
00:38:30c'est fait
00:38:30c'est établi
00:38:31c'est établi
00:38:32on va poser la question
00:38:33à Pierre Jouvet
00:38:33parce qu'il y a eu
00:38:33deux formulations
00:38:34différentes
00:38:34effectivement
00:38:35le Parti Socialiste
00:38:38comporte 66 députés élus
00:38:40on nous fait
00:38:41et on rappelle
00:38:41à juste titre
00:38:42comme dans tous les partis
00:38:43qu'ils sont libres
00:38:44et indépendants
00:38:45on connaît
00:38:45François Hollande
00:38:46et sa position
00:38:47peut-être un peu
00:38:48plus équilibrée
00:38:49du côté de la France Insoumise
00:38:51on est dans
00:38:52la brutalité
00:38:54voire le jusqu'au boutisme
00:38:56voire diront certains
00:38:57la communication
00:38:58en outrance
00:38:59parce qu'il y a
00:39:00ce vote contre
00:39:01ça évidemment
00:39:02ça ne fait pas surprise
00:39:02mais cette volonté
00:39:03en plus
00:39:04de déposer
00:39:05le 23 septembre prochain
00:39:07une motion
00:39:08on y reviendra sans doute
00:39:09de destitution
00:39:10du président de la République
00:39:11pas si simple
00:39:12parce que ça n'a que
00:39:13très peu de chances
00:39:14d'aboutir
00:39:15il le sait
00:39:15en le prononçant ce matin
00:39:17à nos confrères de France Inter
00:39:18Bruno je dis
00:39:19l'autre événement du jour
00:39:20peut-être
00:39:20c'est la main tendue
00:39:22de François Bayrou
00:39:22à la gauche
00:39:23sur la question
00:39:23des hauts revenus
00:39:24pourquoi pas une nouvelle taxation
00:39:26dit le Premier Ministre
00:39:27je disais tout à l'heure
00:39:28moi je n'ai pas compris
00:39:29précisément
00:39:31ce qui était dans les cartons
00:39:32en ce moment
00:39:33à Bercy
00:39:33après avoir interrogé
00:39:34la ministre des Comptes Publics
00:39:36peut-être que vous avez
00:39:36mieux compris que moi
00:39:37est-ce qu'on peut dire en tout cas
00:39:38que l'opération
00:39:39clin d'œil appuyé
00:39:40à la gauche a commencé
00:39:41il a dit qu'il allait se battre
00:39:42comme un chien
00:39:43donc on voit que
00:39:44au jour 1
00:39:45après sa conférence de presse
00:39:48il décide
00:39:48de lancer
00:39:50des ouvertures
00:39:52en direction
00:39:52des groupes
00:39:54qui peuvent
00:39:54éventuellement
00:39:55lui sauver
00:39:57la mise
00:39:58à Matignon
00:39:59et il lui faut 58 députés
00:40:00donc il se tourne vers
00:40:01d'abord
00:40:02les socialistes
00:40:03il a fait ses comptes
00:40:04peut-être que là
00:40:06il peut encore
00:40:07refaire le coup
00:40:07qu'il avait fait
00:40:08au début de l'année
00:40:09et donc
00:40:10il revient
00:40:11sur une proposition
00:40:13de taxe
00:40:13sur les
00:40:15plus aisés
00:40:16évidemment
00:40:17il ne reprend pas
00:40:18à son compte
00:40:19la grande proposition
00:40:20de la gauche
00:40:20qu'il remette tout le temps
00:40:21sur le tapis
00:40:22qui est la taxe Zuckman
00:40:23c'est pas la taxe Zuckman
00:40:24c'est une autre taxe
00:40:26sur les revenus
00:40:27qui serait peut-être
00:40:28supérieure
00:40:28puisqu'il y avait déjà
00:40:29une petite taxe
00:40:30qui avait été
00:40:30dans le budget
00:40:32présenté par Michel Barnier
00:40:34qui était aussi
00:40:35une mini-taxe
00:40:36sur les revenus
00:40:37ce serait une autre
00:40:38on n'a pas vraiment
00:40:38les contours
00:40:39c'est assez flou
00:40:39je vous l'accorde
00:40:41mais il met ça
00:40:43en tous les cas
00:40:44en débat
00:40:44comme il a mis en débat
00:40:45mais ça c'était
00:40:46avant sa conférence de presse
00:40:47le fait qu'il restait
00:40:48ouvert au jour
00:40:50à une ouverture
00:40:51vers ces fameux
00:40:52deux jours
00:40:53la suppression
00:40:53de deux jours fériés
00:40:54là aussi
00:40:55le Premier ministre
00:40:56semble vouloir
00:40:57revenir sur cette question
00:40:59il ne l'a pas fait
00:41:00avant sa conférence de presse
00:41:01là aussi
00:41:02on a un peu du mal
00:41:04à comprendre
00:41:04si c'est la totalité
00:41:05si c'est les deux jours
00:41:06qu'il voudrait supprimer
00:41:07si c'est un seul jour
00:41:09en gros il dit
00:41:10je veux rester
00:41:11en fait ce qu'on a surtout compris
00:41:12elle vient de le redire
00:41:13sur votre plateau
00:41:14c'est que le gouvernement
00:41:16reste sur
00:41:17arrimé
00:41:18à ses 44 milliards
00:41:19et ensuite
00:41:20c'est
00:41:20j'allais dire
00:41:21les modalités
00:41:22les mesures à trouver
00:41:24pour rester sur cette base
00:41:25de 44 milliards
00:41:25sachant que beaucoup
00:41:27y compris dans le socle commun
00:41:28estiment que peut-être
00:41:30que la barque a été
00:41:30trop chargée
00:41:31mais ça c'est quelque chose
00:41:32qui j'allais dire
00:41:33c'est un débat
00:41:33qui renvoie
00:41:34à la conférence de presse
00:41:36du 15 juillet
00:41:37lorsqu'il a dévoilé
00:41:38le montant exact
00:41:38en gros la quarantaine
00:41:39de milliards
00:41:40qu'il veut diminuer
00:41:41et puis il y a également
00:41:42la mise en garde
00:41:43d'Emmanuel Macron
00:41:44aux oppositions
00:41:45dans une interview
00:41:47au JD News
00:41:47ce soir
00:41:48Emmanuel Macron
00:41:49demande aux oppositions
00:41:50je cite
00:41:51de faire des compromis
00:41:52si elle s'avérait
00:41:53facteur de désordre
00:41:54ce serait une lourde
00:41:55responsabilité
00:41:56dans le moment
00:41:56géopolitique
00:41:58délicat
00:41:59que nous vivons
00:42:00c'est vous
00:42:00Laurent Jacobelli
00:42:02l'homme du désordre
00:42:03sur ce plateau
00:42:04c'est vous
00:42:04qui allez voter
00:42:05contre la confiance
00:42:05à François Bayrou
00:42:06c'est le chaos
00:42:08aujourd'hui
00:42:08la position
00:42:09d'abord Emmanuel Macron
00:42:10nous fait le coup
00:42:10à chaque fois
00:42:11s'il y a bien quelqu'un
00:42:12qui a semé le désordre
00:42:13d'enfance
00:42:13dans les rues
00:42:14rappelez-vous
00:42:14les émeutes
00:42:15dans l'économie
00:42:16regardez la désindustrialisation
00:42:17dans la société
00:42:19dans notre culture
00:42:20regardez l'immigration
00:42:21c'est Emmanuel Macron
00:42:22plus à lui seul
00:42:23que tous ses prédécesseurs
00:42:25c'est d'ailleurs
00:42:25symptomatiquement vrai
00:42:26sur la dette
00:42:27un homme
00:42:27Emmanuel Macron
00:42:28a généré un tiers
00:42:30de la dette du pays
00:42:31dette qui a été initiée
00:42:33il y a 50 ans
00:42:34joli record
00:42:34oui c'est vrai
00:42:35il s'y connaît en chaos
00:42:36il est le spécialiste du chaos
00:42:38je crois qu'à partir de là
00:42:40il n'a de leçons
00:42:41à donner à personne
00:42:42Emmanuel Macron
00:42:43a fait son temps
00:42:44voilà
00:42:45on peut tourner
00:42:45autour du pot
00:42:46le problème aujourd'hui
00:42:47c'est qu'il met des clones
00:42:48pour gérer le gouvernement
00:42:50un coup Bérou
00:42:50un coup un autre
00:42:51demain Mme Tartampion
00:42:53on s'en fiche
00:42:53c'est cette politique
00:42:54qui est mauvaise
00:42:55la politique du tout européen
00:42:57et tout mondial
00:42:57la politique du tu travailles
00:42:59et bien tu vas payer
00:43:00encore plus
00:43:00pour ceux qui ne font rien
00:43:01ou ceux qui viennent d'arriver
00:43:03c'est cette politique
00:43:04qu'il faut révolutionner
00:43:05majoritairement demain
00:43:06avec une majorité
00:43:07et c'est pour ça
00:43:08qu'il faut une dissolution
00:43:09ce qui pourrait se passer
00:43:11après le 8 septembre
00:43:12si François Bayrou tombe
00:43:13c'est-à-dire des jours
00:43:14des semaines
00:43:14peut-être des mois
00:43:15à chercher un nouveau Premier Ministre
00:43:17mais ça fait 10 ans
00:43:18avec Emmanuel Macron
00:43:20que ce pays
00:43:20n'est pas gouverné
00:43:22il est au mieux
00:43:23de temps en temps
00:43:23administré
00:43:24et encore
00:43:25notre pays
00:43:26a reculé
00:43:27en termes de croissance
00:43:28il a reculé
00:43:29en termes de civilisation
00:43:30il a reculé
00:43:31en termes de sécurité
00:43:32il a reculé
00:43:33dans tous les domaines
00:43:33chaque année
00:43:34nous nous descendons
00:43:36dans tous les classements
00:43:37donc il faut mettre fin
00:43:37à cela
00:43:38je pense que
00:43:39M. Bayrou nous a posé
00:43:40une question
00:43:40est-ce que vous me faites confiance ?
00:43:42il n'a pas dit
00:43:42est-ce que vous êtes d'accord
00:43:43avec telle mesure ?
00:43:44est-ce qu'on va pratiquer comme ça ?
00:43:45la réponse elle est claire
00:43:46on ne vous ferait pas confiance
00:43:47ni à vous
00:43:48ni au PS
00:43:49ni au LR
00:43:50ni au centre
00:43:50ni bien sûr à M. Macron
00:43:51je voudrais qu'on se tourne
00:43:52vers Pierre Jouvet
00:43:53qui est donc le numéro 2
00:43:53du Parti Socialiste
00:43:54on a tous compris
00:43:55ces dernières heures
00:43:55que le PS
00:43:56était au centre du jeu
00:43:57Pierre Jouvet
00:43:58vous avez entendu
00:43:59les mots du Premier ministre
00:44:00tout à l'heure
00:44:00sur les hauts revenus
00:44:01le Premier ministre
00:44:02qui dit
00:44:02on est aussi ouvert
00:44:03à une réforme
00:44:04des niches fiscales
00:44:05pour les ménages
00:44:06les plus aisés
00:44:07est-ce que vous êtes prêt
00:44:08à discuter avec lui ?
00:44:11déjà
00:44:11vous l'avez posé
00:44:12la question tout à l'heure
00:44:13je voudrais donner
00:44:14une réponse très précise
00:44:15le Parti Socialiste
00:44:17et l'intégralité
00:44:18de ses députés
00:44:20votent en contre
00:44:21la confiance à François Bayrou
00:44:23le 8 septembre prochain
00:44:24je disais qu'il y avait un doute
00:44:25parce que les propos
00:44:26d'Olivier Ford
00:44:27n'étaient pas explicites
00:44:28donc merci de lever ce doute
00:44:29les 66 députés PS
00:44:31voteront contre
00:44:32il n'y aura pas
00:44:33d'abstention possible
00:44:34non parce que
00:44:35en fait
00:44:35nous n'avons pas confiance
00:44:37en François Bayrou
00:44:38nous n'avons pas confiance
00:44:39dans la politique
00:44:40qui est menée
00:44:40vous savez
00:44:41c'est un moment
00:44:42de très grande gravité
00:44:43qui est en train de se produire
00:44:44dans notre pays
00:44:44et nous ne faisons pas ça
00:44:46de gaieté de coeur
00:44:46nous avons un président
00:44:48de la République
00:44:48qui par ses choix
00:44:50politiques
00:44:50irresponsables
00:44:51a dissout l'Assemblée
00:44:53a amené la situation politique
00:44:54dans laquelle nous sommes aujourd'hui
00:44:56et a voulu s'entêter
00:44:57à maintenir
00:44:58une politique
00:44:59qui a été sanctionnée
00:45:00par les Français
00:45:01qui n'a pas de majorité
00:45:02à l'Assemblée
00:45:03et qui n'a pas de majorité
00:45:04dans le pays
00:45:04mais justement
00:45:05Pierre Jouessi
00:45:06demain le Premier ministre
00:45:07vous appelle
00:45:08ou appelle Olivier Faure
00:45:08et lui dit
00:45:09bon on a compris
00:45:10que la situation
00:45:11était grave aujourd'hui
00:45:12on est prêt
00:45:13à changer certaines choses
00:45:14sur la taxation
00:45:15des plus hauts revenus
00:45:16sur la suppression
00:45:17de certaines niches fiscales
00:45:18vous n'irez pas
00:45:19aux discussions
00:45:20votre décision est prise
00:45:21maintenant c'est le 8 septembre
00:45:21et rien que le 8 septembre
00:45:22mais oui
00:45:23parce que déjà
00:45:24il avait un mois et demi
00:45:25pour le faire
00:45:26il ne l'a pas fait
00:45:27il n'a amené
00:45:28aucune discussion
00:45:29aucun débat
00:45:30nous ne partageons pas
00:45:32la trajectoire budgétaire
00:45:34qui est annoncée
00:45:35par le Premier ministre
00:45:35nous allons proposer
00:45:37dans les jours qui viennent
00:45:39l'occasion de nos universités
00:45:40d'été à Blois
00:45:41le contre-budget
00:45:42du parti socialiste
00:45:44avec les efforts budgétaires
00:45:45qui devront être faits
00:45:47parce que la réalité
00:45:48des déficits publics
00:45:49dans notre pays
00:45:49nous en avons conscience
00:45:51mais la réalité aussi
00:45:52des contre-propositions
00:45:53que nous allons amener
00:45:54nous ne partageons pas
00:45:55la trajectoire budgétaire
00:45:56des 44 milliards d'économies
00:45:58nous ne partageons pas
00:46:00les choix de recettes
00:46:01qui sont faits
00:46:02qui font peser sur les français
00:46:03l'intégralité de l'effort
00:46:06quand depuis que monsieur Macron
00:46:07est président de la république
00:46:08c'est à dire depuis bientôt 10 ans
00:46:11vous avez les français
00:46:13les plus riches de ce pays
00:46:14qui ont gagné en pouvoir d'achat
00:46:15quand la classe moyenne
00:46:17et la classe populaire
00:46:18s'est appauvrie
00:46:19c'est une réalité
00:46:20de choix politique
00:46:21nous dénonçons
00:46:22ces choix politiques
00:46:23nous avons d'autres orientations
00:46:25budgétaires à proposer
00:46:26d'autres orientations
00:46:27pour le pays
00:46:28et aujourd'hui
00:46:29c'est trop tard
00:46:30pour monsieur Bayrou
00:46:30il veut se prendre
00:46:32pour Pierre Mendes France
00:46:33mais n'est pas
00:46:34Pierre Mendes France
00:46:35qui veut
00:46:36il a décidé
00:46:37de mettre fin
00:46:38lui-même
00:46:38à son mandat
00:46:39de premier ministre
00:46:40c'est son choix
00:46:41mais nous
00:46:42nous allons amener
00:46:43des contre-propositions
00:46:44pour amener
00:46:44de la stabilité au pays
00:46:46parce que nous devons
00:46:47aujourd'hui sortir
00:46:48de cet impasse politique
00:46:50qu'Emmanuel Macron
00:46:51a créé lui-même
00:46:52voilà
00:46:52on a compris
00:46:53donc la position
00:46:54très claire
00:46:54du parti socialiste
00:46:55c'est non
00:46:55et 66 fois non
00:46:57j'ai envie de dire
00:46:57tous les députés socialistes
00:46:58voteront contre la confiance
00:47:00à François Bayrou
00:47:01du côté des républicains
00:47:02Florence Portelli
00:47:03dès hier
00:47:03votre président
00:47:05Bruno Retailleau
00:47:05a fait savoir
00:47:06que les députés
00:47:08de votre parti
00:47:09voteraient la confiance
00:47:10pour être très simple
00:47:12ça veut dire
00:47:12que les 44 milliards d'économies
00:47:14ça vous va
00:47:14il n'y a pas de problème
00:47:15avec ça
00:47:15alors les solutions proposées
00:47:17ne nous vont pas
00:47:18pas toutes en tous les cas
00:47:19et ça ça a été dit
00:47:20par mon parti politique
00:47:20et même dans le communiqué
00:47:21que vous citez
00:47:22de Bruno Retailleau
00:47:22en revanche
00:47:23moi par rapport
00:47:25à cette position du parti
00:47:26je vous dis sincèrement
00:47:27mon sentiment
00:47:28je peux paraphraser
00:47:30Churchill
00:47:30mais soutenir Bayrou
00:47:32c'est la pire des solutions
00:47:33à l'exception de toutes les autres
00:47:35c'est-à-dire que le problème
00:47:35on a connu des enthousiasmes
00:47:36ah mais mon enthousiasme
00:47:37n'est absolument pas délirant
00:47:38moi ça fait un an
00:47:39je lui dis
00:47:40que j'étais la première
00:47:40à dire sur notre antenne
00:47:41que je pense qu'on va
00:47:42dans le mur
00:47:43tant que le président de la République
00:47:44ne démissionnera pas
00:47:45parce qu'on va répéter
00:47:47les scénarios
00:47:47même cause
00:47:48même effet
00:47:49que vous ayez une dissolution
00:47:51parce que je ne suis pas sûr
00:47:52qu'on arrive à une majorité
00:47:53donc on est dans une impasse totale
00:47:54donc ça va se répéter
00:47:55après par rapport
00:47:56à ce qui a été dit
00:47:57par le responsable
00:47:58du parti socialiste
00:47:59ce doute
00:48:00il est fait présent
00:48:00chez d'autres députés
00:48:01peut-être
00:48:02non non mais attendez
00:48:03je viens de vous dire
00:48:04je viens de vous dire
00:48:05non mais de toute façon
00:48:06il va sauter
00:48:06parce que François Bayrou
00:48:08a fait
00:48:08bah écoutez là
00:48:09je sais faire un peu
00:48:11je vais encore faire des additions
00:48:12mais c'est surtout
00:48:13qu'il a fait un choix
00:48:14qui est quand même très particulier
00:48:15je pense au contrôle
00:48:16de vos politologues
00:48:17et commentateurs
00:48:17et spécialistes
00:48:18mais il a choisi
00:48:19l'article 49.1
00:48:20c'est pas l'article 49.3
00:48:22c'est-à-dire qu'il a choisi
00:48:23le système le plus défavorable
00:48:24d'un gouvernement
00:48:25que n'a jamais voulu
00:48:26Michel Rocard
00:48:27d'ailleurs quand il était
00:48:28en majorité relative
00:48:29et il l'a choisi
00:48:30parce que c'est celui
00:48:31qui lui donne les garanties
00:48:32de ne pas être maintenu
00:48:33puisque les abstentionnistes
00:48:34ne sont pas comptabilisés
00:48:36dans les soutiens au gouvernement
00:48:37quand on utilise
00:48:38le 49.1
00:48:39pas de majorité absolue
00:48:40en effet requise
00:48:41à la différence
00:48:42de la motion de censure
00:48:43exactement
00:48:43donc là on est à peu près sûr
00:48:45alors évidemment
00:48:45moi je suis pas
00:48:46je suis en ancienne
00:48:47mais on est à peu près sûr
00:48:48qu'il va sauter
00:48:49donc à partir de là
00:48:50moi je suis quand même sidéré
00:48:51que dans l'état
00:48:51de délabrement du pays
00:48:52qui est du chaos
00:48:54certes il y a sûrement
00:48:55des artisans du chaos
00:48:56aussi à l'extérieur
00:48:56mais qui a quand même
00:48:57été provoqué par Emmanuel Macron
00:48:59et la dissolution
00:48:59vous ayez un premier ministre
00:49:01que je prenais
00:49:01pour un homme responsable
00:49:03qui va également
00:49:04mettre sa petite pièce
00:49:05dans le chaos
00:49:06il a été irresponsable hier
00:49:07totalement
00:49:08parce que
00:49:09choisir le 49.1
00:49:10choisir un suicide en direct
00:49:12parce que c'est vraiment ça
00:49:13un suicide politique
00:49:13dans l'état dans lequel il est le pays
00:49:15pour moi c'est un raquiri
00:49:16c'est un raquiri
00:49:17dans un pays
00:49:18qui est profondément fragilisé
00:49:19qui est balotté
00:49:21au gré des extrêmes
00:49:22et je pense que c'est un choix
00:49:24qui est désastreux
00:49:24après malgré tout le mal
00:49:26que je pense
00:49:26de François Bayrou
00:49:27je pense que justement
00:49:29l'instabilité gouvernementale
00:49:30c'est ce qui peut arriver
00:49:31de pire dans ce pays
00:49:32mais tant qu'on aura Emmanuel Macron
00:49:33vous ne rêverez pas
00:49:34à avoir des majorités
00:49:35probablement pas
00:49:35Laurent Jacobéli
00:49:36vous vouliez réagir
00:49:36oui je vous entends
00:49:39et il y a beaucoup de points
00:49:39sur lesquels je pourrais être d'accord
00:49:40je ne comprends pas votre conclusion
00:49:42ce premier ministre n'est pas bon
00:49:44ce gouvernement n'est pas bon
00:49:46mais gardons-les
00:49:46moi je pense qu'aujourd'hui
00:49:48il y a des vraies mesures à prendre
00:49:49la dette aujourd'hui
00:49:50est une question majeure
00:49:50mais il n'y a pas que la dette
00:49:51il y a l'immigration
00:49:52il y a la sécurité
00:49:52rien n'est fait
00:49:53que Bayrou
00:49:55est absolument incommensurable
00:49:57il faut une majorité
00:49:58pour faire les choses
00:50:00or aujourd'hui
00:50:00il n'y a pas de majorité
00:50:01pourquoi ?
00:50:02parce que ceux qui ont été élus
00:50:02dans le bloc central
00:50:03l'ont été avec une coalition
00:50:05qui allait de Mélenchon
00:50:06à Wauquiez
00:50:06contre nous
00:50:07il faut demain une majorité
00:50:09nous espérons que cette majorité
00:50:10sera rassemblement national
00:50:11il faut une dissolution
00:50:12pour avoir le courage
00:50:13de prendre des mesures
00:50:14des mesures qui disent
00:50:15comme cette règle d'or par exemple
00:50:16nous ne demanderons pas
00:50:18un seul centime d'effort aux français
00:50:19tant qu'on n'aura pas fait d'économie
00:50:21là où les français
00:50:22nous demandent d'en faire
00:50:23l'immigration
00:50:23le budget de l'Union Européenne
00:50:25l'assistanat
00:50:26l'état obèse
00:50:27faisons des économies
00:50:29mais épargnons les français
00:50:30or monsieur Bérou
00:50:31comme ses soutiens
00:50:34ont la politique inverse
00:50:35qui est la plus facile
00:50:35on l'entend déjà
00:50:36on va taxer les plus riches
00:50:37on va raboter les retraites
00:50:39tout cela est inqualifiable
00:50:41je ne pense pas
00:50:42que votre programme économique
00:50:43soit très crédible
00:50:44mais en tout cas
00:50:44celui que vous soutenez
00:50:45on l'a vu
00:50:46nous amène dans le mur
00:50:47il serait en changé
00:50:48non écoutez
00:50:49ça commence à dater
00:50:50quand même
00:50:50va falloir changer de disque
00:50:51mais la dissolution
00:50:52ça vous donne la garantie
00:50:53d'être au pouvoir ?
00:50:55ça nous en donne en tout cas
00:50:55la possibilité
00:50:56et nous nous croyons
00:50:57que votre alliance
00:50:58avec les antisémites
00:50:59de Mélenchon
00:51:00ne pourra pas avoir
00:51:01de votre parti
00:51:02je trouve ça incitant
00:51:03vous l'avez fait
00:51:04c'est insultant pour vos électeurs
00:51:06en matière d'antisémitisme
00:51:07on n'a pas la même histoire
00:51:08non non c'est sûr
00:51:09monsieur Papon
00:51:10un partout balle au sang
00:51:11monsieur Papon
00:51:12est un ministre
00:51:12non mais juste monsieur Le Pen
00:51:13monsieur Papon
00:51:14est un ministre éleur
00:51:14juste les fours crématoires
00:51:15mais je vais continuer
00:51:17je viens de me faire agresser
00:51:18sur l'antisémitisme
00:51:18je vais vous agresser
00:51:19non je suis désolée
00:51:20je ne suis pas pour plus d'antisémitisme
00:51:22c'est pas mon parti
00:51:22qui est surtout vu votre histoire
00:51:24il y a une règle sur ce plateau
00:51:26s'il vous plaît
00:51:27s'il vous plaît
00:51:28il y a une règle sur ce plateau
00:51:29c'est qu'on s'écoute
00:51:29c'est qu'on ne coupe pas la parole
00:51:30et j'en suis le garant
00:51:32et qu'on ne s'insulte pas
00:51:32je vais reprendre la parole
00:51:33si vous le permettez
00:51:34j'aimerais expliquer mon propos
00:51:34qui a été déformé
00:51:35moi je voudrais vous parler d'autre chose
00:51:36si vous le permettez
00:51:37des propos de Jean-Luc Mélenchon
00:51:40les insoumis ne sont pas représentés
00:51:41sur ce plateau ce soir
00:51:42Jean-Luc Mélenchon
00:51:43était ce matin
00:51:43l'invité de nos confrères
00:51:44et amis de France Inter
00:51:45voici les mots
00:51:47du chef de file des insoumis
00:51:48qui lui souhaite
00:51:49non pas une dissolution de l'Assemblée
00:51:51mais une destitution
00:51:52votée d'Emmanuel Macron
00:51:54on l'écoute
00:51:54responsable
00:51:57c'est le président de la République
00:51:59et je ne vous surprends pas
00:52:00en disant cela
00:52:01puisqu'il y a un an exactement
00:52:02nous déposions une motion
00:52:04pour demander sa destitution
00:52:06et je vous informe à cette heure
00:52:08que nous allons recommencer
00:52:10le 23 septembre
00:52:11et déposer
00:52:12en plus de la motion de censure
00:52:14mais elle ne servira sans doute plus à rien
00:52:15puisque le gouvernement
00:52:17aura été renversé d'ici là
00:52:18la motion de destitution
00:52:20donc il doit partir pour vous
00:52:21bien sûr
00:52:21puisqu'il est la cause
00:52:22Marie Chantret
00:52:24Bruno Jeudy
00:52:24vous avez révisé la constitution
00:52:25toute la journée
00:52:26vous pouvez nous résumer
00:52:27la procédure de destitution
00:52:29parce que ce n'est pas
00:52:29tous les jours
00:52:31c'est pas simple
00:52:31non c'est pas simple
00:52:32c'est 368 de la constitution
00:52:33absolument
00:52:34qui prévoit que le président de la République
00:52:35peut être destitué
00:52:37en cas
00:52:37et les mots ont leur importance
00:52:38et leur sens
00:52:39en cas de manquement
00:52:41à ses devoirs
00:52:42manifestement incompatibles
00:52:43avec l'exercice de son mandat
00:52:46je disais simple
00:52:47pas simple et complexe
00:52:48parce que
00:52:49aujourd'hui cette demande
00:52:50n'a que très peu de chances
00:52:51d'aboutir
00:52:52d'ailleurs les insoumis
00:52:53ont déposé
00:52:54ont déjà essayé
00:52:54l'année dernière
00:52:55et ça avait échoué
00:52:56parce que la demande
00:52:57avant de passer au vote
00:52:58doit passer par plusieurs étapes
00:53:00d'abord le bureau de l'Assemblée
00:53:01ensuite la commission des lois
00:53:03et terminée
00:53:04si on arrive
00:53:05à une validation
00:53:06de la commission des lois
00:53:07avec
00:53:08l'approbation
00:53:10des deux tiers
00:53:11des parlementaires
00:53:11députés
00:53:12et sénateurs
00:53:13réunis
00:53:13c'est ridicule
00:53:14dit Florence Portély
00:53:15sur ma droite
00:53:15avant qu'on puisse réunir
00:53:16la haute cour
00:53:17absolument
00:53:18je pense que c'est une procédure
00:53:20je vous donne la parole
00:53:21dans un instant
00:53:21Pierre Jouvet
00:53:22du côté du parti socialiste
00:53:23est-ce que vous suivez
00:53:24Jean-Luc Mélenchon
00:53:25sur ce coup-là ?
00:53:26Alors on a l'image
00:53:30mais on n'a pas le son
00:53:31on va reposer la question
00:53:33deuxième chance
00:53:33Pierre Jouvet
00:53:34est-ce que vous suivez
00:53:34Jean-Luc Mélenchon ?
00:53:35Oui on vous entend mieux
00:53:36Voilà
00:53:37je vous disais
00:53:37non le parti socialiste
00:53:39ne soutient pas
00:53:40la proposition
00:53:41de destitution
00:53:42qui a été annoncée
00:53:43ce matin
00:53:44par Jean-Luc Mélenchon
00:53:45le parti socialiste
00:53:46considère que
00:53:47la destitution
00:53:49du président de la République
00:53:50ou le changement
00:53:50de président de la République
00:53:51en réalité
00:53:52ne changera pas
00:53:53la situation de blocage
00:53:54de l'Assemblée nationale
00:53:55et la situation
00:53:55de blocage du pays
00:53:56nous ne sommes pas
00:53:57dans un moment
00:53:58que nous considérons
00:53:59peut-être
00:54:00monsieur Mélenchon
00:54:01le considère-t-il
00:54:02de manière romantique
00:54:04dans une phase
00:54:05pré-révolutionnaire
00:54:06nous ne voulons pas
00:54:06le chaos pour le pays
00:54:07nous voulons amener
00:54:08de la stabilité
00:54:08et un changement
00:54:09d'orientation politique
00:54:10donc nous ne soutenons pas
00:54:11cette demande
00:54:12et je pense qu'aujourd'hui
00:54:14elle n'aurait ni intérêt
00:54:15ni sens politique
00:54:17pour sortir de la situation
00:54:18dans laquelle nous sommes
00:54:19Laurent Jacobelli
00:54:20est-ce que le RN
00:54:21qui va s'allier
00:54:22aux Insoumis
00:54:23pour faire tomber
00:54:23François Bayrou
00:54:24le 8 septembre
00:54:25c'est une drôle de manière
00:54:25de présenter les choses
00:54:26d'autres partis de gauche
00:54:27pourrait faire la même chose
00:54:28pour destituer Emmanuel Macron
00:54:30c'est là où vous voulez en venir
00:54:31d'abord ça n'a aucune chance
00:54:32d'aboutir
00:54:33tout ça c'est de la comédie
00:54:34c'est de l'agitation
00:54:35alors la situation est grave
00:54:35il faut proposer
00:54:36des vraies solutions aux français
00:54:37la dissolution
00:54:38elle est possible
00:54:39Emmanuel Macron l'a déjà fait
00:54:40elle aurait un effet
00:54:42peut-être apporté
00:54:43une nouvelle majorité
00:54:44la destitution
00:54:45selon l'article de la constitution
00:54:46qui a été évoqué
00:54:47du président de la république
00:54:48est quasiment impossible
00:54:49donc moi je ne crois pas
00:54:51à la chasse d'une forme
00:54:52mais maintenant
00:54:55si le président de la république
00:54:57réalisait
00:54:58qu'il amène le pays
00:54:59dans le mur
00:54:59que sa gestion
00:55:01sa manière de gouverner
00:55:02le pays
00:55:02nous amène vers le chaos
00:55:03et que sa responsabilité
00:55:05devant l'histoire
00:55:05arrêtait de partir
00:55:06nous applaudirions
00:55:07cette prise de conscience
00:55:09mais elle ne dépend que de lui
00:55:10mais je vais vous dire
00:55:11nous nous respectons
00:55:12la constitution
00:55:13nous respectons
00:55:13la cinquième république
00:55:14on l'a trituré
00:55:15dans tous les sens
00:55:16certains temps
00:55:16on a découvert
00:55:17des recoins de la constitution
00:55:17qu'on ne connaissait pas
00:55:18mais on ne va pas non plus
00:55:20faire croire des chimères
00:55:21aux français
00:55:22c'est illusoire
00:55:23mais ça c'est Mélenchon
00:55:24soit le pouvoir par la rue
00:55:25alors il espère qu'il y aura
00:55:26une révolution le 10 septembre
00:55:27il espère qu'on forcera
00:55:28le président de la république
00:55:29à partir
00:55:30peut-être avec des pics et des fourches
00:55:31mais je pense qu'il faut être réaliste
00:55:32on est en démocratie
00:55:33c'est une chance pour nous
00:55:34respectons la démocratie
00:55:35et retournons aux urnes
00:55:36pour les législatives
00:55:37respectons la démocratie
00:55:38vous dites la même chose
00:55:39Florence Portelli
00:55:39écoutez moi Jean-Luc Mélenchon
00:55:41pour moi c'est un guignol
00:55:42pyroman
00:55:42c'est un guignol
00:55:43parce que la constitution
00:55:44on sait très bien
00:55:45que c'est impossible
00:55:46la destitution elle est impossible
00:55:47ou alors il faut regarder
00:55:48Baron Noir
00:55:48Baron Noir
00:55:49il y a la dernière saison
00:55:51je crois ils arrivent à destituer
00:55:52la présidente de la république
00:55:53mais c'est une fiction
00:55:54et puis pyroman
00:55:55parce que c'est quelqu'un
00:55:56qui prospère sur les cendres du pays
00:55:58je considère qu'il est profondément
00:55:59dangereux pour la république
00:56:00et d'ailleurs j'interpelle
00:56:01le parti socialiste
00:56:02vous avez dit
00:56:03que vous avez questionné
00:56:07justement sur
00:56:08l'alliance
00:56:09Pierre Jouvet
00:56:10oui oui Pierre Jouvet pardon
00:56:10avec la LFI
00:56:12du parti socialiste
00:56:13mais quid
00:56:14dans les prochaines élections
00:56:16des alliances justement
00:56:17avec la LFI
00:56:18moi c'est pas du tout clair
00:56:19quid des alliances
00:56:20avec les verts
00:56:21les verts qui aux élections municipales
00:56:22disent qu'ils vont s'allier
00:56:23avec la LFI
00:56:23comment ça se passe
00:56:24parce que nous à l'air
00:56:26on n'est pas alliés
00:56:27avec le rassemblement national
00:56:28on n'est pas alliés
00:56:29avec Éric Zemmour
00:56:29mais c'est une vraie question
00:56:31quand vous dites
00:56:31par contre vous vous désistez
00:56:32pour LFI
00:56:33pas en même temps
00:56:34par contre vous vous désistez
00:56:35pas en même temps
00:56:35moi pas du tout
00:56:36parce que c'est pas mon cas
00:56:37non mais excusez-moi
00:56:38j'ai encore une liberté de parole
00:56:40mais comment on fait
00:56:41quand vous dites
00:56:42la gauche va proposer
00:56:43quelque chose d'autre
00:56:44pour les prochaines élections
00:56:44vous êtes alliés avec les verts
00:56:45qui seront alliés avec la LFI
00:56:46vous faites comment ?
00:56:48C'est quoi le parti socialiste aujourd'hui ?
00:56:49Nous on est très très clair
00:56:50le parti socialiste
00:56:50vous savez Madame Portelli
00:56:51c'est le parti socialiste
00:56:52contrairement à ce qu'on peut faire croire
00:56:54c'est 66 députés
00:56:55c'est le premier parti de gauche
00:56:57dans les collectivités de ce pays
00:56:59et on a toujours été libres et autonomes
00:57:01le parti socialiste
00:57:02il a dit de manière très claire aussi
00:57:03puisque vous parlez des écologistes
00:57:05que nous voulions faire une alliance
00:57:07pour l'élection présidentielle
00:57:08puisqu'on en parle
00:57:09de Raphaël Glucksmann
00:57:10à François Ruffin
00:57:12et que dans ce dispositif là
00:57:14nous voulions un candidat commun
00:57:15qui ne soit pas un candidat
00:57:16de la gauche mélenchoniste
00:57:17donc je crois que les choses
00:57:18sont absolument claires
00:57:20de la part du parti socialiste
00:57:21et vous savez
00:57:22nous on est dans ce point de vue là
00:57:23très au clair dans nos alliances
00:57:25contrairement
00:57:25à part que c'est pas le cas municipal
00:57:26je me permets de vous le dire
00:57:28par contre
00:57:28par rapport à vous
00:57:29où vous êtes là
00:57:31sur un plateau télé
00:57:32où vous êtes en train d'enfoncer
00:57:33le gouvernement
00:57:34auquel votre famille politique participe
00:57:37et auquel votre famille politique
00:57:38a décidé par la voix de Laurent Wauquiez
00:57:40cet après-midi
00:57:40de maintenir un soutien
00:57:42dans 15 jours
00:57:43donc la clarté
00:57:44si vous voulez
00:57:45elle est plutôt de notre côté
00:57:47que de celui de LR aujourd'hui
00:57:48donc aujourd'hui
00:57:49moi je ne trouve pas
00:57:51parce que vous avez été élu
00:57:52vous êtes en ce moment
00:57:53à l'Assemblée nationale
00:57:54grâce à une alliance
00:57:54qui s'appelle la NUPES
00:57:55et vous avez été élu
00:57:56avec la France Insoumise
00:57:57et aujourd'hui
00:57:58dans les villes
00:57:59parce qu'il va y avoir
00:57:59normalement
00:58:00parce qu'avec ce qui se passe
00:58:01des élections municipales
00:58:02au mois de mars
00:58:02mais dans beaucoup de villes
00:58:03vous êtes encore alliés
00:58:04avec la France Insoumise
00:58:05donc moi je suis désolée
00:58:06votre portée
00:58:06je n'y crois pas
00:58:07et ça s'appelle les faits
00:58:08je complète simplement
00:58:09Pierre Jouvel
00:58:10la question de Florence Portelli
00:58:11si vous le permettez
00:58:12si demain
00:58:13il y a des solutions
00:58:14vous repartirez
00:58:16sous vos propres couleurs
00:58:17celle du Parti Socialiste
00:58:18ou vous recréez
00:58:19un NFP
00:58:20nouveau Front Populaire
00:58:21BIS
00:58:21avec les Insoumis
00:58:22c'est possible
00:58:23il y aura l'union de la gauche
00:58:24ou pas ?
00:58:25mon souhait
00:58:25c'est que
00:58:26s'il y a de nouvelles élections
00:58:27demain
00:58:28nous fassions une union de la gauche
00:58:29sans la France Insoumise
00:58:30les Verts ne sont pas d'accord avec ça
00:58:32et avec les écologistes
00:58:33qui eux voudraient faire le
00:58:34oui
00:58:35avec les écologistes
00:58:36avec les communistes
00:58:37avec les ex-insoumis
00:58:40Clément Sinotin
00:58:40François Ruffin
00:58:41Alexis Corbière
00:58:42et avec Raphaël Bussmann
00:58:44parce que je crois
00:58:45que la gauche
00:58:45doit être rassemblée
00:58:46aujourd'hui
00:58:47il y a une option politique
00:58:48qui est proposée par Jean-Luc Mélenchon
00:58:50que nous ne partageons pas
00:58:51il sera candidat
00:58:52à l'élection présidentielle
00:58:53et moi je souhaite
00:58:54qu'il y ait un candidat commun
00:58:55de cette gauche là
00:58:56qui permette
00:58:57d'amener une alternance
00:58:58dans le pays
00:58:58Marie Chantret
00:58:59une question toute simple
00:59:00mais la réponse
00:59:01assez simple
00:59:02le 8 juin
00:59:03si François Bayrou
00:59:04n'obtient pas la confiance
00:59:05le 8 septembre
00:59:06c'est le 8 juin
00:59:07c'est dans longtemps
00:59:08le 8 septembre
00:59:09si François Bayrou
00:59:10n'obtient pas la confiance
00:59:11il est renversé
00:59:11il se passe quoi le soir même
00:59:12le lendemain
00:59:13les jours qui viennent
00:59:14il présente la démission
00:59:16de son gouvernement
00:59:17et charge au président
00:59:18de la république
00:59:19de nommer
00:59:21un nouveau premier ministre
00:59:23c'est obligatoire
00:59:24ça c'est obligatoire
00:59:25le premier ministre
00:59:27même s'il se laisse
00:59:27souvent du temps
00:59:28alors après le président
00:59:29le temps qu'il appelle
00:59:30un nouveau premier ministre
00:59:31il n'y a pas de vacances
00:59:33le premier ministre
00:59:34reste en place
00:59:34il expédie des affaires courantes
00:59:35une semaine
00:59:36deux semaines
00:59:37trois semaines
00:59:37charge au nouveau premier ministre
00:59:39de nommer un nouveau gouvernement
00:59:40ça c'est le premier scénario
00:59:41le président de la république
00:59:45on l'a commenté ici
00:59:46ici même
00:59:47a retrouvé son pouvoir
00:59:48de dissoudre
00:59:49au mois de juin dernier
00:59:51un an après
00:59:51l'annonce de sa dissolution
00:59:53ça fait partie des scénarios
00:59:54il l'évacue encore
00:59:55mais son entourage
00:59:56fait savoir aujourd'hui
00:59:57que ça reste
00:59:57un de ses pouvoirs constitutionnels
00:59:59très concrètement
01:00:00ça veut dire que
01:00:00dans tous les états-majors
01:00:01chez les républicains
01:00:02au Rennes
01:00:02ou au PS
01:00:03les listes
01:00:04pour une éventuelle élection
01:00:06des éventuelles élections
01:00:07législatives anticipées
01:00:09sont prêtes
01:00:09chez les républicains
01:00:10Florence Portelli
01:00:10on a un parti de gouvernement
01:00:12on a des personnalités
01:00:13ancrées sur le terrain
01:00:14et pas des candidats fantaisistes
01:00:15vous aussi c'est prêt ?
01:00:17oui je vous confirme
01:00:18que d'ailleurs
01:00:19j'avais annoncé
01:00:20que le 14 juillet
01:00:21après les déclarations
01:00:22de François Bayrou
01:00:23que le parti socialiste
01:00:24préparait son plan dissolution
01:00:25et je vous confirme
01:00:26que notre plan dissolution
01:00:27sera prêt
01:00:28que nos candidats
01:00:28seront investis
01:00:29dans les semaines qui viennent
01:00:30et que tout sera prêt
01:00:31si dissolution
01:00:32il devait y avoir
01:00:33et Laurent Jacobelli
01:00:34les candidats sont prêts
01:00:35cette fois il n'y aura pas
01:00:35de candidats sulfureux
01:00:36je vous souviens de la dernière fois
01:00:37qu'il avait dû se retirer
01:00:39vous êtes prêts vraiment ?
01:00:40oui nous sommes vraiment prêts
01:00:41rassurez-vous
01:00:41on nous dit que 85%
01:00:42des circonscriptions
01:00:43sont ok
01:00:44il en reste 15
01:00:44où il y a quand même
01:00:45quelques points d'interrogation
01:00:46c'est le bon quantum ?
01:00:47je ne sais pas qui vous a dit ça
01:00:48mais je trouve que ce chiffre
01:00:49n'est pas tout à fait réaliste
01:00:50nous aurons lundi prochain
01:00:52vous dire qu'on a 100%
01:00:54il y a encore quelques circonscriptions
01:00:55où on se pose des questions
01:00:55c'est normal
01:00:56on se donne le temps d'agir
01:00:58et nous aurons des bureaux
01:00:59de campagne réguliers
01:01:00nous avons commencé
01:01:01mais nous il y a une certitude
01:01:02au moins avec nos candidats
01:01:03c'est que si
01:01:04nous sommes au second tour
01:01:06nous ne nous désisterons pas
01:01:08ni pour LFI
01:01:09ni pour LR
01:01:10ni pour le PS
01:01:12contrairement à ce que
01:01:13les autres parties
01:01:13de ce vieux système ont fait
01:01:15pour se tenir la courte échelle
01:01:17et maintenir leurs indemnités
01:01:18ce qui n'est pas très glorieux
01:01:19merci à tous les 5
01:01:21lui il est prêt
01:01:21c'est normal
01:01:22il est 19h51
01:01:23ce serait même un peu inquiétant
01:01:24si vous ne l'étiez pas
01:01:25Maxime Suitech
01:01:26et vous avez vos candidats
01:01:28ce sont les meilleurs
01:01:29votez Suitech
01:01:29le programme du 20h
01:01:30Yves Tréhard
01:01:31Elsa Vidal
01:01:32Amélie Rosic
01:01:32Lisa Def
01:01:33l'équipe du 20h
01:01:34et lui au premier tour
01:01:37dès ce soir
01:01:37à tout de suite
01:01:39Sous-titrage Société Radio-Canada
01:01:41Sous-titrage Société Radio-Canada
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