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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés ; Romain Eskenazi, député socialiste du Val-d'Oise et président de la Mission d’information sur les contrôles des produits importés en France ; Olivier Bourjot, maire DVD de Chessy (Seine-et-Marne).
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-12-17##
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NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:06On sent que les fêtes arrivent, on sent que le ton est un petit peu plus léger.
00:00:10Ça va Philippe David ?
00:00:11Ça va très bien et vous Cécile ? On a eu une apparition, un sapin de Noël qui marchait.
00:00:15Pour tout vous dire quand même qu'il y a un événement à Sud Radio ce soir
00:00:18puisque nous avons fêté un peu en avance Noël avec des cadeaux
00:00:22et on est ravis en tout cas de ce moment de cohésion avec toute l'équipe de Sud Radio.
00:00:27Donc enfin bref, voilà, autour de cette table, Philippe Bilger qui est avec nous.
00:00:31Bonsoir Philippe Bilger.
00:00:33Bonsoir ma chère Cécile.
00:00:34Ne croyez pas que j'abandonne les Vraies Voix, je cherche ma cinquième recharge de téléphone perdue.
00:00:40D'accord, ok.
00:00:41C'est fondamental pour les jolies.
00:00:43C'est intéressant.
00:00:45Il faudrait une dépêche AFP pour ça.
00:00:47Qu'est-ce qui se passe dans cette émission ?
00:00:49Benoît Perrin qui a la tête sur les épaules, lui au moins directeur de Contribuables Associés.
00:00:53Bonsoir, bienvenue.
00:00:54Bonsoir Cécile, je suis ravi de participer à aller au buffet offert par Sud Radio
00:00:59auquel je n'ai pas encore été convié.
00:01:00Donc je suis ravi d'être convié en direct à la radio.
00:01:03C'est offert, on ne sait pas encore.
00:01:04Ça dépend de l'émission.
00:01:05Ça se décide, ça se décide, exactement.
00:01:07Ça dépend.
00:01:08Et bien au sommaire de cette émission, en tout cas, on va revenir sur l'appel de la coordination rurale
00:01:14qui bloque aujourd'hui dans les deux sens la 61.
00:01:17Une centaine d'agriculteurs aussi s'est rassemblée ce mercredi devant le siège du Parlement européen
00:01:21à Strasbourg pour dénoncer l'abattage des troupeaux de bovins
00:01:25et bien sûr s'opposer au traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur.
00:01:30Et on vous pose cette question.
00:01:31Peut-on arrêter la colère agricole ?
00:01:33Vous dites non désormais à 83%.
00:01:35Vous voulez réagir le 0 826 300 300 ?
00:01:38Et moi je le dis, vu l'extension territoriale du mouvement
00:01:41et la colère qui gronde depuis des mois et des mois,
00:01:44ça me semble très difficile d'arrêter la colère paysanne.
00:01:47Et puis en parlant de colère, pour éviter de célébrer le mariage d'un homme sous OQTF,
00:01:52Olivier Bourgeau qui est le maire de Chessy
00:01:53et ses adjoints ont préféré démissionner de leur fonction.
00:01:56Et on vous pose cette question.
00:01:57Faut-il interdire les mariages aux personnes sous OQTF ?
00:02:00Et bien vous dites oui à 99%.
00:02:02Vous voulez réagir encore et toujours le 0 826 300 300 ?
00:02:06Alors oui, bien évidemment, ce maire et ses adjoints ont raison.
00:02:09Malheureusement, il y a des maires qui ont fait la même chose
00:02:10et qui se retrouvent au tribunal.
00:02:12Alors la première chose, c'est d'appliquer les OQTF.
00:02:14Ce n'est pas une invitation à quitter le territoire français,
00:02:17mais une obligation de le quitter.
00:02:18Allez, soyez les bienvenus.
00:02:20Et on aura le maire d'ailleurs.
00:02:21On vous attend jusqu'à 19h30.
00:02:23On est là, il y a 150, 200 tracteurs qui arrivent.
00:02:27Là, ça va bouger.
00:02:27Mais on ne partira pas tant qu'on n'aura pas une réponse forte de l'État.
00:02:31J'appelle à tous les artisans à soutenir nos agriculteurs.
00:02:35Parce que finalement, les difficultés, même s'elles ne sont pas les mêmes,
00:02:37on se rejoint dans des problématiques qui sont énormes.
00:02:40Aujourd'hui, c'est ici.
00:02:41Mais pour moi, la prochaine étape, c'est Paris.
00:02:43Il faut les faire trembler.
00:02:44On veut moins de contraintes.
00:02:46On veut moins de la merde.
00:02:47On veut qu'on nous laisse travailler.
00:02:48C'est plus possible.
00:02:48Et la troisième étape, si Paris, ça ne bouge pas, c'est l'Europe.
00:02:51C'est Bruxelles.
00:02:52Et ça sonne déjà au 0826 300 300.
00:02:59Et Pierre de Montèche est avec nous.
00:03:01Bonsoir Pierre.
00:03:02Merci d'être avec nous sur Sud Radio.
00:03:04Vous vouliez témoigner sur, bien entendu, les agriculteurs.
00:03:07Bonsoir Pierre.
00:03:07Oui, oui, c'est un bonsoir à tous.
00:03:10Eh bien, de toute façon, le mouvement ne s'arrêtera pas.
00:03:14Il ne s'arrêtera pas tant que l'État ne va pas prendre des positions fermes
00:03:20pour vacciner tout le cheptel français.
00:03:24Ce n'est pas que dans le sud, c'est dans le centre et dans le nord.
00:03:26Partout.
00:03:27Et en plus, et le Mercosur.
00:03:30Alors là, c'est un scandale.
00:03:33Même, c'est un scandale.
00:03:34Pierre, vous, vous êtes contre l'abattage ?
00:03:37Ah ben oui, bien sûr.
00:03:40Moi, j'ai de la famille dans le volvestre.
00:03:42Et croyez-moi, ils ne sont pas prêts de reculer.
00:03:46Alors, je rappelle, pour les victoires, le volvestre,
00:03:48c'est une très jolie plaine entre Toulouse et le commun.
00:03:50J'ai Saint-Gonin.
00:03:51C'est à 40-50 kilomètres au sud de Toulouse.
00:03:55C'est ça.
00:03:56Philippe Bilger.
00:03:57Ma chère Cécile, au fil des jours,
00:03:59je m'informe un petit peu sur la crise et la fronde des agriculteurs.
00:04:06Bien sûr, sur le plan du cœur, je comprends totalement tout ce qu'ils subissent
00:04:12et tout ce qu'ils éprouvent.
00:04:14Mais j'ai cru comprendre tout de même que sur le plan de la raison,
00:04:19les enjeux sont plus difficiles que ça.
00:04:22Et que notamment, les vétérinaires considèrent qu'il n'y a pas d'autre moyen
00:04:27que d'abattre les bêtes pour éviter quelque chose qui se dégraderait.
00:04:33Ensuite, le Mercosur, on n'est pas du tout sûr que la France va adopter
00:04:39une position hostile, même si Emmanuel Macron a dit
00:04:44qu'on ne permettra pas un rapport de force.
00:04:47Il l'a dit.
00:04:50Ceci étant dit, je suis persuadé que la maladresse du gouvernement,
00:04:56qui a commencé à dialoguer trop tard,
00:04:59va faire que, vous avez raison Philippe, ça va durer.
00:05:03Pierre, faisons répondre.
00:05:06Pierre, on vous écoute.
00:05:08Oui, parce qu'en fait, ils n'ont qu'à mettre les troupeaux en quarantaine
00:05:11quand ils supputent une bête malade.
00:05:16Ils les mettent en quarantaine et puis point barre.
00:05:18Et ensuite, ils vaccinent.
00:05:19Au lieu de d'abattre, non ?
00:05:23Alors, peut-être que d'abattre une bête parce qu'elle est vraiment contaminée,
00:05:28mais les autres, ce n'est pas la peine.
00:05:30On va faire réagir Benoît Perrin.
00:05:33Alors, ce qu'il faut peut-être...
00:05:34Je vais faire un pas de côté parce qu'évidemment, je ne suis pas vitalinaire.
00:05:36Ce ne sont pas les bonnes stratégies.
00:05:38En revanche, ce qu'il faut peut-être rappeler, c'est la toile de fond.
00:05:40La toile de fond, c'est que nos agriculteurs ont des coûts d'exploitation
00:05:44qui sont de plus en plus importants.
00:05:45C'est-à-dire, très concrètement, vous avez l'énergie qui a augmenté,
00:05:47vous avez le matériel qui a augmenté, vous avez évidemment des charges importantes.
00:05:50Et en face, vous avez des revenus qui stagnent, voire même qui baissent depuis des années.
00:05:54Donc, appauvrissement, sur-endettement...
00:05:56Exactement.
00:05:57Donc, je veux dire, situation financière extrêmement préoccupante.
00:06:00Deuxième problème, évidemment, la concurrence déloyale.
00:06:02Et là, on va en parler avec, effectivement, le Mercosur.
00:06:04Avec des produits qui arrivent de partout dans le monde,
00:06:06avec des obligations qui ne sont évidemment pas les mêmes
00:06:09que celles qu'on impose à nos agriculteurs.
00:06:11Les allées à climatique, il faut en parler parce qu'effectivement,
00:06:13on voit des problèmes de sécheresse dans certains départements.
00:06:15Et donc, du coup, ça rend l'exploitation de plus en plus difficile.
00:06:18Et puis, évidemment, la suradministration, symbole de la France,
00:06:21où vous avez de plus en plus d'agriculteurs qui vous expliquent
00:06:24qu'ils passent presque plus de temps, dès à leur ordinateur,
00:06:26à remplir des fichiers Excel, à être sur l'intracteur.
00:06:28Avec des agriculteurs qui expliquent, notamment des exploitants,
00:06:31qu'ils passent quasiment trois jours par semaine à remplir les papiers.
00:06:34C'est quelque chose de dingue.
00:06:35Pierre, vous confirmez ?
00:06:37Ah ben oui.
00:06:38Ben oui, c'est sûr.
00:06:39En fait, eux, ils veulent s'occuper des troupeaux.
00:06:43Ils ne veulent pas s'occuper de tout ce qui est administratif.
00:06:46Qu'il y en ait un peu, c'est normal qu'il y ait un peu d'administratif.
00:06:49Mais tout ce qu'ils ont à faire, ce n'est pas possible.
00:06:53Et après, ça demande de prendre des employés ou un conjoint pour s'en occuper.
00:06:58De toute façon, qu'ils ne peuvent pas payer,
00:07:01parce qu'ils n'ont pas assez de revenus par les animaux et par la ferme.
00:07:05Non, mais c'est ce qu'il y a de complètement fou.
00:07:07C'est qu'en fait, la DNC a fait ressortir tous les problèmes
00:07:12qui étaient soulevés par les agriculteurs, il y a pile deux ans, à un mois près.
00:07:17Parce que le début du mouvement de 2024, c'était le 16 janvier 2024.
00:07:22Dès le 17 décembre 2025, à un mois près, on peut dire il y a deux ans.
00:07:26D'accord ?
00:07:26Et aucun des problèmes pour lesquels les agriculteurs étaient descendus dans les rues
00:07:31et avaient fait des barrages,
00:07:32et pour lesquels on avait même vu Gabriel Attal s'asseoir sur une botte de paille,
00:07:36aucun des problèmes n'a été solutionné.
00:07:38Donc il faut enfin se poser les bonnes questions.
00:07:40Est-ce qu'on a des politiques qui sont là pour parler ou pour agir ?
00:07:43Ça, c'est la vraie question.
00:07:44Le cirque, c'était le cirque.
00:07:46Oui. Bougez pas, Pierre.
00:07:47Écoutez, c'était ce matin chez Valérie Expert.
00:07:49Écoutez.
00:07:49Je vais vous dire quelque chose de très simple.
00:07:51Et je connais l'histoire de ce pays.
00:07:53Je pense qu'aujourd'hui, on a coupé la tête de Louis XVI
00:07:55pour des raisons beaucoup plus légères
00:07:57que ce que font nos dirigeants actuels, très sincèrement.
00:08:00Aujourd'hui, ce qui se passe, c'est très grave.
00:08:02On accepte de détruire l'agriculture.
00:08:05Il n'y a pas de pays sans paysans, Valérie.
00:08:07Écoutez, quand même, la réponse, elle est dans la question.
00:08:10Il n'y a pas de pays sans paysans.
00:08:11Le jour où il n'y a plus de paysans, il n'y a plus de France.
00:08:14D'accord ?
00:08:14Philippe Gère, quand vous entendez ça...
00:08:16Non, mais c'est vrai.
00:08:18En même temps, je ne voudrais pas, ma chère Cécile,
00:08:21sanctifier les agriculteurs et les éleveurs.
00:08:24Alors, ils connaissent des crises très profondes,
00:08:28mais il faut savoir apprécier, au-delà du cœur, la rationalité.
00:08:33Je pense qu'il y a, évidemment, des politiques qui doivent être mises en œuvre,
00:08:39qui tiennent compte de la cause des agriculteurs,
00:08:42mais qui tiennent compte aussi des réalités nationales et internationales.
00:08:46Oui, sauf que, Benoît Perrin, vous êtes d'accord de dire
00:08:48que depuis le 2023, c'est une catastrophe,
00:08:51qu'on leur promet des choses.
00:08:52Ils ont eu un petit peu de modifications et de changements,
00:08:55mais que, finalement, on en est toujours au même point.
00:08:57Oui, mais il y a des professions qui bossent
00:08:59et d'autres qui bossent un peu moins.
00:09:00C'est sûr que les agriculteurs, ils n'ont pas le temps, justement, de communiquer.
00:09:03Ils ont fait les 35 heures au bout de deux jours ou trois jours.
00:09:06Exactement. Et il y a quelque chose qui, je crois, est assez symptomatique,
00:09:08c'est notre balance commerciale.
00:09:10Si on regarde les choses d'un point de vue très macro,
00:09:12en fait, il y a quelques années,
00:09:14on était encore excédentaire, 4 milliards, 6 milliards, 8 milliards.
00:09:17Mais même l'an dernier ?
00:09:18Et là, en 2025, pour la première fois depuis 50 ans,
00:09:21on va avoir une balance commerciale sur nos produits agricoles
00:09:23qui va être négative.
00:09:24C'est-à-dire qu'en fait, on va importer davantage de produits
00:09:27qu'on va en vendre.
00:09:28Donc, autrement dit, on est en train de prendre le chemin
00:09:30qu'on a pris sur l'industrie, sur l'électronique, sur le textile.
00:09:35Autrement dit, avant, des filières qui étaient très performantes.
00:09:38Et là, malheureusement,
00:09:39et le parallèle avec l'industrie peut-être fait,
00:09:42presque pour les mêmes raisons,
00:09:43où on se retrouve avec une filière qui s'effondre,
00:09:46alors même que les Français ne le savent pas.
00:09:48C'est-à-dire que vous allez dans la rue,
00:09:49vous demandez aux Français,
00:09:50est-ce qu'on a une agriculture solide ?
00:09:51Est-ce qu'on vend partout dans le monde ?
00:09:54Tout le monde vous dira oui.
00:09:55Et là, je pense qu'il y en a beaucoup qui vont tomber d'une une
00:09:57en apprenant que maintenant,
00:09:58notre industrie agricole est effectivement déficitaire.
00:10:01Vous êtes agriculteur, venez témoigner au 0826 300 300.
00:10:05Pierre, vous restez avec nous, on revient dans un instant,
00:10:07Philippe Bilger, il y a des gens qui appellent à l'antenne,
00:10:10ils ne sont pas du tout d'accord avec toi.
00:10:11Ah ben très bien.
00:10:12Vous serez en direct avec nous, ne bougez pas,
00:10:14on est dans un instant.
00:10:14Pierre, ne bougez pas, à tout de suite.
00:10:15Les agriculteurs, c'est un sujet qui peut diviser.
00:10:30Malheureusement, aujourd'hui, on revient justement sur ces informations
00:10:33à l'appel de la coordination rurale de bloquer dans les deux sens,
00:10:36la 61 par exemple aussi,
00:10:38et puis le siège du Parlement européen à Strasbourg,
00:10:41où se sont rassemblés une centaine d'agriculteurs
00:10:43pour dénoncer d'une part l'abattage des troupeaux de bovins,
00:10:45et puis aussi ce traité de libre-échange
00:10:48entre l'Union européenne et le Mercosur.
00:10:50Ce numéro de téléphone, 0826 300 300.
00:10:53On est toujours avec Pierre.
00:10:54Pierre, vous vouliez répondre à ce que disaient nos vrais voix tout à l'heure.
00:11:01De toute façon, on a vu du cinéma il y a deux ans,
00:11:03ou trois, quand le ministre s'est attiré sur le malheur de Pays.
00:11:08Alors il a promis, il a promis, mais rien ne s'est passé.
00:11:11Et pour le Mercosur, ce sera pareil.
00:11:14Il faut du blabla.
00:11:15Et bien vous verrez que l'accord,
00:11:17et bien Macron se couchera.
00:11:22Bon, il y a l'Italie qui veut elle aussi bloquer,
00:11:28participer à ce que dit Macron.
00:11:29qu'elle a reçu des pressions, malheureusement.
00:11:36Bon, restez avec nous, Géraldine.
00:11:40Géraldine est avec nous.
00:11:41Bonsoir Géraldine.
00:11:43Oui, bonsoir.
00:11:43Bonsoir.
00:11:44Vous nous appelez de Montaumont.
00:11:45Bienvenue sur Sud Radio.
00:11:46Vous voulez réagir ?
00:11:47Oui, alors je voulais réagir parce que nous sommes éleveurs et nous sommes aussi négociants en bestiaux.
00:11:54Oui.
00:11:55Et donc nous sommes doublement impactés par cette crise.
00:11:57Et aujourd'hui, pour certains, il est facile d'avoir un avis tranché par rapport à l'abattage et par rapport à la vaccination.
00:12:06Mais pour d'autres, c'est plus compliqué parce qu'on apprend tous les jours des choses nouvelles avec les scientifiques, avec les vétérinaires.
00:12:16Et donc aujourd'hui, on a appris par exemple que la maladie, elle ne se contamine pas que par des mouches, des stomoxes,
00:12:24mais aussi par la bave et par le sperme.
00:12:27Donc l'abattage, bien sûr, il est compliqué, mais peut-être qu'il est nécessaire quand il y a un foyer.
00:12:34Mais il est difficile d'avoir cet avis arrêté.
00:12:40Non, mais ce qui est fou et ce que vient de dire Géraldine, c'est qu'on apprend au fur et à mesure des choses sur cette maladie.
00:12:48C'est-à-dire qu'à un moment donné, il faudrait un cahier des charges en disant, pardon, je ne suis pas médecin ni vétérinaire ni quoi que ce soit,
00:12:53mais c'est dingue de se rendre compte que les agriculteurs n'ont pas un état des lieux, un protocole pour les maladies. C'est fou.
00:13:03On a l'impression qu'on n'a pas tous les tenants et les aboutissants.
00:13:08Et encore aujourd'hui, on nous demande à nous, qui sommes en zone indemne pour le moment, en Tarn-et-Garonne,
00:13:13on nous demande de réfléchir si on veut passer en zone vaccinale.
00:13:18Alors la zone vaccinale, il faut savoir que, bien sûr, ça protège,
00:13:22mais économiquement, pour plusieurs mois, ça prive d'une activité économique.
00:13:27Donc aujourd'hui, est-ce que les éleveurs, est-ce que les négociants peuvent se priver d'une activité économique ?
00:13:32Donc il y a des accords bilatéraux qui ne sont pas discutés avec les pays.
00:13:35D'accord.
00:13:37Vous nous confirmez, Géraldine, ce que j'ai deux sourçons de cloche,
00:13:40qu'une fois qu'un bestiau est vacciné, il ne peut plus être exporté, c'est bien ça ?
00:13:45C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les seuls accords bilatéraux qui sont négociés,
00:13:48c'est avec l'Italie et avec la Suisse.
00:13:51Pour les autres pays, il n'y a rien de négocié.
00:13:53Donc quand on va avoir nos animaux vaccinés, qui vont devoir sortir,
00:13:57qu'est-ce qu'on va pouvoir en faire ?
00:13:59La maladie, on sait, s'est répandue aussi à l'étranger.
00:14:04Comment ils ont traité ça à l'étranger ?
00:14:06C'est-à-dire qu'est-ce qu'il y a d'autres manières de traiter le problème
00:14:08que la manière utilisée par le gouvernement français ?
00:14:11En Espagne, je sais qu'il y a des abattages, puisque c'est le plus proche de nous.
00:14:16Mais après, franchement, je ne sais pas trop comment ça a été traité.
00:14:20Mais aujourd'hui, franchement, c'est qu'on nous demande d'être acteurs
00:14:24et de prendre partie, par exemple, pour la vaccination.
00:14:27Mais on ne sait pas quoi faire.
00:14:29On ne sait pas.
00:14:30Restez avec nous, Géraldine.
00:14:31Il y a des messages sur notre compte X avec François Libourneau.
00:14:35Qu'est-ce que disent nos auditeurs ?
00:14:38Nos internautes sont dans le sens de nos auditeurs.
00:14:41C'est Paysan47 qui nous laisse un message intéressant,
00:14:43qui nous dit « Gennevard a toujours un train de retard.
00:14:46Envoyer les blindés de la gendarmerie pour abattre des bovins,
00:14:48c'est la goutte d'eau qui a mobilisé les campagnes.
00:14:51Honte à Macron qui transforme l'or en excréments. »
00:14:53Voilà ce qui est dit sur nos réseaux.
00:14:55Voilà, en tout cas.
00:14:56Philippe Hildjard, vous pouvez réagir.
00:14:57Sur Emmanuel Macron et la répression,
00:14:59je suis tout à fait d'accord avec ce qu'a dit Paysan47.
00:15:03Et ce que j'aime beaucoup dans les interventions de Géraldine,
00:15:07c'est le fait qu'elle dit en effet qu'ils n'ont pas la science infuse,
00:15:13qu'il est difficile d'être péremptoire sur ces sujets,
00:15:17qu'elle aurait voulu avoir un avis scientifique.
00:15:20Et j'ose dire que par exemple,
00:15:22les vétérinaires le donnent cet avis,
00:15:25mais on ne les accepte pas et ils sont insultés.
00:15:29Alors c'est aussi un problème.
00:15:30Bah oui, mais on n'est sûr de rien,
00:15:32puisque les choses évoluent.
00:15:33Vous voyez bien que ça évolue.
00:15:34Ma chère Cécile, j'ai tout de même une plus grande confiance
00:15:40dans la vie des vétérinaires qui sont unanimes
00:15:44que sur des gens, des citoyens tout à fait estimables,
00:15:48mais qui ne connaissent pas la matière.
00:15:51Après, il y a le fond, c'est difficile de trancher,
00:15:53mais en revanche la forme,
00:15:54c'est vrai que c'est une catastrophe de communication.
00:15:55Enfin, je veux dire, on a tous vu ces images
00:15:57de ces pauvres agriculteurs en phase de blindés,
00:15:59en phase de militaires qui effectivement les empêchent.
00:16:01Et même, voire même effectivement d'hélicoptères
00:16:03en termes de communication.
00:16:04C'est une catastrophe cette histoire.
00:16:06Non mais, je voulais poser une question à Géraldine.
00:16:10Vous, parce qu'on parle de la DNC,
00:16:11mais le Mercosur, vous qui êtes négociante en bovin,
00:16:14et c'est le premier produit qui arriverait du Mercosur,
00:16:17vos éleveurs avec qui vous travaillez,
00:16:19ils sont vraiment remontés comme des coucous suisses,
00:16:22comme on dit ?
00:16:23C'est-à-dire qu'on a l'impression
00:16:24de ne pas lutter à Armégal.
00:16:26On a des charges,
00:16:28on a des obligations,
00:16:30du sanitaire qui n'est pas le même que dans ces pays-là.
00:16:33C'est certain.
00:16:34Et donc, je ne vois pas comment on peut rivaliser.
00:16:36C'est impossible.
00:16:37Aujourd'hui, c'est impossible.
00:16:39Et il y a une inquiétude réelle ?
00:16:42Ah bien, bien sûr, il y a une inquiétude réelle.
00:16:44Déjà, en France,
00:16:45il y a une très grande décapitalisation du cheptel.
00:16:47Au coup, des éleveurs ont arrêté,
00:16:49pour X raisons.
00:16:50Parce que, bien sûr, il y a trop de normes,
00:16:52parce que c'est contraignant,
00:16:53parce qu'on travaille avec du vivant.
00:16:55Donc, on voit bien les épisodiers chaque fois.
00:16:57Ça écrève.
00:16:59Donc, certains arrêtent.
00:17:02Et après, on a aussi ce problème,
00:17:04même en Europe.
00:17:05On n'a pas les mêmes charges
00:17:07par rapport au travail,
00:17:09par rapport aux taxes,
00:17:10par rapport à plein de choses.
00:17:11Donc, on ne peut pas lutter à Armégal.
00:17:13C'est impossible.
00:17:14C'est vrai.
00:17:15En tout cas, merci de votre témoignage, Géraldine.
00:17:16Et merci, en tout cas,
00:17:19aux appels.
00:17:20Il y avait d'autres appels,
00:17:21mais on ne peut pas tous les prendre.
00:17:220826 300 300.
00:17:24De toute façon,
00:17:24j'imagine qu'on reparlera,
00:17:26bien entendu,
00:17:26de ce sujet
00:17:27pendant un certain temps.
00:17:29Allez tout de suite,
00:17:30et si vous étiez ministre ?
00:17:33Les vraies voix sud radio,
00:17:35si j'étais ministre.
00:17:36Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:17:38Je suis ministre,
00:17:39je ne sais rien faire.
00:17:40Et si vous étiez ministre du bien manger ?
00:17:43Voilà.
00:17:43C'est un très beau ministère.
00:17:46Mais il n'y en a qu'un
00:17:47qui devrait être ministre.
00:17:49Non, je n'ai pas dit ministre,
00:17:51c'est du trop manger.
00:17:51Je vous en prie.
00:17:54Philippe David,
00:17:55la poubelle de table.
00:17:59Pardon, monsieur le ministre.
00:18:01Bienvenue sur Sud Radio.
00:18:03Ministre,
00:18:04en tout cas,
00:18:05de ce bien manger.
00:18:07Quelle serait pour vous
00:18:07la première proposition
00:18:08que vous pourriez faire,
00:18:10mon cher Frédéric de Carcassonne ?
00:18:12Oui, bonsoir.
00:18:13Bonsoir à tous.
00:18:14Écoutez,
00:18:14si j'étais ministre du bien manger,
00:18:17j'obligerais la traçabilité...
00:18:17Vous l'êtes ?
00:18:18Vous l'êtes ?
00:18:19Allez-y.
00:18:19Je vais essayer pour 5 minutes au moins.
00:18:21La traçabilité des produits.
00:18:23Tous les produits
00:18:24qui sont importés
00:18:25ou produits en France,
00:18:27il faut une traçabilité.
00:18:28Et la liste des pesticides
00:18:29qui ont été employés.
00:18:31La clarté,
00:18:32c'est ce qu'il y a de mieux.
00:18:33C'est le préventif.
00:18:35Malheureusement,
00:18:35en France,
00:18:35nous avons des grosses industries
00:18:37agroalimentaires
00:18:38qui font assez de pression
00:18:40auprès des gouvernements.
00:18:41Donc, première,
00:18:43ce serait traçabilité des produits.
00:18:45Secondement,
00:18:46je ferai
00:18:46l'éducation nationale
00:18:48qui est des cours de nutrition
00:18:49dès que les enfants
00:18:51puissent lire
00:18:53et puis comprendre.
00:18:54Cours de nutrition.
00:18:55Et pourquoi pas
00:18:56cours de cuisine
00:18:57puisque les mamans
00:18:58ou les papas
00:18:59n'ont plus le temps
00:18:59de cuisiner.
00:19:00Troisième chose aussi
00:19:02pour les restaurants.
00:19:03Il y a de plus en plus
00:19:04de restaurations rapides
00:19:05ou de kebabs
00:19:06ou de tacos
00:19:07à l'âle
00:19:07qui se montrent
00:19:08et ils n'ont aucun
00:19:09certificat professionnel.
00:19:11Donc,
00:19:12l'obligation
00:19:12de faire une formation
00:19:14et ensuite
00:19:15sanctionner
00:19:17par un examen
00:19:18qu'on a ou n'a pas
00:19:18pour ouvrir un restaurant.
00:19:20Allez,
00:19:20on va faire réagir
00:19:21si vous permettez,
00:19:22monsieur le ministre.
00:19:22Pardon,
00:19:23monsieur le ministre,
00:19:24sur les cours de nutrition,
00:19:26je suis totalement
00:19:27d'accord avec vous
00:19:28puis vous poser
00:19:29une question.
00:19:30Est-ce que vous n'avez
00:19:31pas l'impression
00:19:32mais vous serez
00:19:33nécessaire tout de même
00:19:35qu'on a déjà fait
00:19:36beaucoup d'efforts
00:19:37sur le plan
00:19:38de la traçabilité ?
00:19:41Non,
00:19:41pas assez.
00:19:42Vous savez,
00:19:43c'est un peu
00:19:43saupoudré tout ça.
00:19:45C'est de la communication.
00:19:47Quand on ne sait pas
00:19:47le produit
00:19:48qu'on mange
00:19:49dans son assiette,
00:19:51c'est le plus important.
00:19:52Si le poireau
00:19:53il vient du Pérou
00:19:54ou si la tomate
00:19:56vient d'Ukraine
00:19:56ou si les citrons
00:19:58viennent du Maroc
00:19:59et que ces pays-là
00:20:01utilisent des produits
00:20:02qui sont interdits
00:20:03par les producteurs français,
00:20:05déjà c'est un déséquilibre.
00:20:06C'est une déséquilibre
00:20:07par rapport
00:20:07à nos agriculteurs.
00:20:09Mais je peux même dire pire.
00:20:11C'est quand même cruel
00:20:11par rapport aux consommateurs
00:20:13ne pas savoir
00:20:14comment le produit
00:20:15a poussé de la terre,
00:20:16quels sont les pesticides
00:20:17qui ont été utilisés.
00:20:18Au Maroc,
00:20:19par exemple,
00:20:20chez Hérif de Bigère,
00:20:21il n'y a aucune norme.
00:20:23En fait,
00:20:23on importe
00:20:24des tonnes de tomates,
00:20:25de citron,
00:20:27d'orange et du Maroc,
00:20:28il n'y a aucune norme.
00:20:29Il pense qu'ils veulent.
00:20:31M. Macron,
00:20:32on parle du Mercosur,
00:20:33mais le Maroc,
00:20:34c'est beaucoup pire.
00:20:3530 secondes,
00:20:35M. le ministre.
00:20:38Merci beaucoup.
00:20:39Malheureusement,
00:20:39le temps file.
00:20:40Merci en tout cas
00:20:41d'avoir accepté
00:20:42d'endosser ce rôle
00:20:43du ministre
00:20:44de bien manger.
00:20:44Ça vous va très bien ?
00:20:45Moi, je postule
00:20:46pour être son secrétaire d'État.
00:20:47Ah ben voilà.
00:20:47Je voudrais faire les tests.
00:20:48Ah ben enfin,
00:20:49Philippe David s'en va.
00:20:51Au revoir,
00:20:51Philippe David.
00:20:54Là,
00:20:54vous pourrez m'appeler
00:20:55culbuto pour de vrai.
00:20:56Non, non,
00:20:57je vais vous traiter correctement.
00:20:58Vous serez mieux
00:20:58comme secrétaire d'État.
00:21:00Vous prenez du galon.
00:21:01Allez,
00:21:02vous restez avec nous
00:21:02dans un instant.
00:21:03Le tour de table
00:21:03de l'actu des vrais voix.
00:21:04Philippe David.
00:21:05Eh bien,
00:21:05je vais parler
00:21:06de Beauvau Piraté.
00:21:07Philippe Bilger.
00:21:08De Nathalie Arthaud.
00:21:10Benoît Perrin, pardon.
00:21:11Ralebol de ces jeunes
00:21:12qui se plaignent
00:21:12à longueur de temps
00:21:13sur les réseaux sociaux.
00:21:14Ah ben,
00:21:14on en parle dans un instant.
00:21:15Soyez les bienvenus.
00:21:16Merci en tout cas
00:21:16à nos auditeurs
00:21:17de nous appeler.
00:21:18Continuez au 0826 300 300.
00:21:20C'est Aude qui vous attend.
00:21:21On est ensemble
00:21:21jusqu'à 19h30.
00:21:23Et c'est un plaisir
00:21:33d'être avec vous
00:21:33tous les jours
00:21:34de 17h à 20h
00:21:35avec Philippe David
00:21:36et autour de cette table.
00:21:37Bien entendu,
00:21:38Benoît Perrin.
00:21:39Bonsoir Benoît Perrin.
00:21:40Merci en tout cas
00:21:41d'être là.
00:21:42Et merci Philippe Bilger
00:21:43d'être là.
00:21:43Merci pour votre invitation.
00:21:44C'est toujours un plaisir.
00:21:46Et bien entendu,
00:21:46tout de suite,
00:21:47le tour de table
00:21:47de l'actu des vrais voix.
00:21:48Je crois que toi et moi,
00:21:49on a un peu le même problème.
00:21:50Mais non !
00:21:51C'est-à-dire qu'on ne peut pas
00:21:51vraiment tout miser
00:21:52sur notre physique.
00:21:53Surtout toi.
00:21:54Ah bon ?
00:21:54Alors si je peux me permettre
00:21:55de te donner un conseil,
00:21:56c'est oublie que tu n'as aucune chance.
00:21:57Vas-y, fonce.
00:21:58Oui, mais comment dire
00:21:59sans tomber dans une forme
00:22:01de réalisme insupportable ?
00:22:03Il n'a rien compris.
00:22:04On ne sait jamais
00:22:04sur un malentendu,
00:22:05ça peut marcher.
00:22:06Le tour de table.
00:22:07De l'actualité.
00:22:09J'adore ce truc.
00:22:11Ça nous semble tellement en plus.
00:22:12Et on va démarrer par vous,
00:22:14Philippe Bilger,
00:22:15sur Nathalie Arthaud.
00:22:16Et je vais vous lire
00:22:17le tweet de Nathalie Arthaud
00:22:19qui parle de l'horrible
00:22:20attentat antisémite de Sydney
00:22:22qui montre qu'aucun endroit
00:22:24n'échappe à la barbarie.
00:22:25Les assassins de Sydney
00:22:26ont le même mépris
00:22:27de la vie des peuples
00:22:28que les Trump,
00:22:29les Netanyahou ou Macron.
00:22:31Alors, en effet,
00:22:33la pulsion révolutionnaire,
00:22:36lorsqu'elle tombe
00:22:37dans le délire et l'outrance
00:22:39et je dirais même la bêtise,
00:22:41et pourtant Nathalie Arthaud
00:22:43n'est pas bête du tout,
00:22:44eh bien, tombe, dépasse
00:22:47l'entendement.
00:22:48Comment peut-on comparer
00:22:49la tragédie collective
00:22:52islamiste antisémite
00:22:54de Sydney
00:22:55avec la politique de Trump
00:22:57d'Emmanuel Macron
00:22:59ou du troisième personnage
00:23:01comme Netanyahou,
00:23:03vous avez cité,
00:23:04aussi discutable
00:23:05qu'elle puisse être.
00:23:06Il faut comprendre
00:23:08que cet extrémisme révolutionnaire
00:23:11perd tout crédit
00:23:12lorsqu'il fait des comparaisons
00:23:15aussi délirantes
00:23:16qui relèvent
00:23:17d'une forme d'adjection.
00:23:19Là, je suis entièrement d'accord.
00:23:20C'est même David Lissnard
00:23:21qui a répondu
00:23:22en posant la question.
00:23:23Schématiquement,
00:23:24penser que cette femme
00:23:25est professeure
00:23:26et enseigne à nos enfants,
00:23:27ça pose question.
00:23:29Non, oser mettre
00:23:30Macron, Trump et Netanyahou
00:23:31Netanyahou
00:23:32sur le même plan
00:23:33que des gens
00:23:34qui tuent de sang-froid
00:23:35des personnes
00:23:37qui sont en train
00:23:38de faire une fête religieuse
00:23:39sur une plage,
00:23:40mais c'est le summum
00:23:41de l'abjection.
00:23:43C'est outrancier.
00:23:44C'est totalement outrancier.
00:23:46Je ne sais pas
00:23:47si quelqu'un va
00:23:48ou a
00:23:49ou portera
00:23:50plainte contre elle,
00:23:51mais je pense que ça,
00:23:52c'est tellement dégoûtant
00:23:54que je n'ai pas les mots.
00:23:56C'est l'amalgame débile.
00:23:57Il n'y a pas d'autre terme.
00:23:58Pour le coup,
00:23:59on ne passe tant
00:23:59à dire pas d'amalgame,
00:24:01mais eux,
00:24:01ils en font
00:24:01quand même très souvent
00:24:02et des plus abjects
00:24:03possibles d'ailleurs.
00:24:04Puisque vous avez
00:24:05la parole,
00:24:05Bonneau Perrin,
00:24:06vous en avez assez
00:24:07de ces jeunes
00:24:07qui se plaignent
00:24:08sur les réseaux sociaux
00:24:08de ne pas trouver de travail
00:24:10et qui dénoncent
00:24:10pourtant le capitalisme.
00:24:12Alors oui,
00:24:12je ne vais pas me faire
00:24:12forcément des amis,
00:24:13mais c'est vrai
00:24:13que ça m'agace un peu.
00:24:14Alors, c'est quand même
00:24:15un sujet d'actu
00:24:15parce que ce soir
00:24:19s'ouvre Parcoursup,
00:24:20donc vous avez
00:24:21la possibilité
00:24:22pour un certain nombre
00:24:22d'élèves
00:24:23de découvrir
00:24:24les 25 000 formations
00:24:25qui sont proposées
00:24:26dans ce parcours.
00:24:27Et ce qui m'agace,
00:24:28c'est que je vois
00:24:28de plus en plus
00:24:29sur les réseaux sociaux
00:24:30des jeunes
00:24:30qui se plaignent
00:24:32de ne pas trouver de boulot
00:24:33après avoir fait
00:24:34des études
00:24:35un peu particulières.
00:24:37Je pense notamment
00:24:37à des gens
00:24:38qui font de l'histoire médiévale,
00:24:39qui font de la géographie,
00:24:39qui font de la sociologie,
00:24:40qui sont des matières
00:24:40passionnantes certainement,
00:24:42mais qui génèrent
00:24:44une espèce de frustration
00:24:45chez ces gens-là
00:24:46qui estiment,
00:24:47ces jeunes
00:24:47qui ont fait ces études,
00:24:48que comme ils sont Bac plus 5,
00:24:49ils ont droit à un boulot
00:24:50et en plus,
00:24:50ils ont droit à un boulot
00:24:51très bien payé.
00:24:52Et je suis frappé
00:24:52par l'aigreur
00:24:53qu'on est en train
00:24:54de générer
00:24:54et je pense qu'il y a
00:24:56deux responsables.
00:24:56Le premier responsable,
00:24:57c'est évidemment l'État
00:24:58ou en tout cas
00:24:59les filières diverses et variées
00:25:00qui ne communiquent pas assez
00:25:02évidemment sur le taux
00:25:03d'insertion professionnelle.
00:25:04C'est-à-dire que quand vous avez
00:25:04des milliers de jeunes
00:25:05qui s'engagent dans une voie,
00:25:06la moindre des choses,
00:25:07c'est d'être transparent avec eux
00:25:08et de leur dire la vérité,
00:25:09les yeux dans les yeux
00:25:10pour leur dire
00:25:11voilà le taux d'insertion professionnel
00:25:14plutôt que de leur dire
00:25:15faites ce que vous voulez.
00:25:17Et le deuxième élément
00:25:18et ça, ça m'agace encore davantage,
00:25:20c'est la prétention
00:25:20d'un certain nombre de jeunes
00:25:22qui se plaignent de tout ça
00:25:23sans comprendre en fait
00:25:24le fonctionnement d'une société.
00:25:25Le fonctionnement d'une société,
00:25:26ce n'est pas le fait
00:25:27de faire des études
00:25:28qui justifient un emploi,
00:25:30ce n'est pas le fait
00:25:31de faire des études
00:25:32qui justifient un salaire,
00:25:33c'est le fait de répondre
00:25:33à un besoin dans la société.
00:25:35Et le problème de ces filières-là
00:25:36en l'occurrence,
00:25:37c'est que soit vous passez
00:25:38des concours administratifs
00:25:38et à ce moment-là
00:25:39effectivement vous avez un boulot,
00:25:40mais en fait il y a quand même
00:25:41globalement peu d'élus,
00:25:43soit vous vous réinventez.
00:25:45Et le problème de ces matières-là,
00:25:47c'est que je pense
00:25:47que ce sont des matières
00:25:48qui sont encore une fois
00:25:49très intéressantes,
00:25:50qui devraient être poursuivies
00:25:51à côté d'autres matières,
00:25:53mais il faut bien comprendre
00:25:53que ces gens-là,
00:25:54ces jeunes-là qui se plaignent
00:25:55en disant je déteste
00:25:56le capitalisme,
00:25:57regardez à quoi ça mène
00:25:58avec je suis bac plus suite
00:25:59et je n'ai pas de boulot,
00:26:00et bien je trouve
00:26:01que c'est de la prétention.
00:26:03Et quel est le lien ?
00:26:04Parce que je ne comprends
00:26:05même pas le lien en fait
00:26:06entre le capitalisme
00:26:07et le fait de...
00:26:08Parce qu'eux se disent
00:26:09regarde le monde est injuste,
00:26:11j'ai fait des études
00:26:12donc j'ai droit à un boulot.
00:26:13Et donc comme on est
00:26:14dans un système capitaliste,
00:26:15et bien la société est mal faite.
00:26:17Alors qu'en fait,
00:26:17effectivement,
00:26:18je les invite quand même
00:26:19à changer un peu
00:26:19d'état d'esprit,
00:26:20à se remettre en cause,
00:26:21à se spécialiser dans des domaines
00:26:22et à répondre à un besoin
00:26:23de la société.
00:26:24Ou à monter une boîte.
00:26:25Ou à monter une entreprise.
00:26:26Et alors mieux que ça,
00:26:26je les invite effectivement
00:26:27à devenir entrepreneurs,
00:26:28à monter leur société
00:26:30et s'ils répondent encore une fois,
00:26:32s'ils proposent un service
00:26:33qui plaît à des gens,
00:26:35et bien ils feront fortune.
00:26:35Moi je crois que ça pose
00:26:37une double question.
00:26:38La première question,
00:26:39c'est l'orientation professionnelle.
00:26:41Désolé, on est le pays
00:26:42qui forme autant de psychologues
00:26:44que je crois que l'ensemble
00:26:45des autres pays
00:26:45de l'Union Européenne.
00:26:47Alors évidemment,
00:26:48il n'y a pas de poste de psychologue
00:26:49dispo pour tout le monde
00:26:50où ils n'ont pas de patients.
00:26:51D'accord ?
00:26:52Première chose.
00:26:53Deuxième chose,
00:26:54on a totalement dévalorisé
00:26:55les filières manuelles
00:26:56qui elles, manquent de bras.
00:26:57Je pense à Boucher,
00:26:58je pense à Boulanger,
00:26:59je pense à Chaudronnier,
00:27:01etc.
00:27:02Mais désolé,
00:27:02il vaut mieux avoir
00:27:03un CAP de Boucher
00:27:04qu'un Bac plus 8
00:27:05en sociologie ou en archéologie.
00:27:07Ça vous offre un emploi
00:27:08à coup sûr,
00:27:10pardon,
00:27:10et bien payé.
00:27:12Et la troisième chose,
00:27:13là, c'est la question
00:27:14après de l'enseignement supérieur.
00:27:17On se plaint
00:27:18qu'on a des déserts médicaux
00:27:19parce qu'on a fait
00:27:20des numerus clausus
00:27:21sur les études de médecine.
00:27:23Mais pourquoi est-ce
00:27:23qu'on n'a pas fait
00:27:24du numerus clausus
00:27:25sur la sociologie,
00:27:26sur la psychologie,
00:27:27sur l'archéologie,
00:27:28sur l'histoire médiévale
00:27:28qui ne mène nulle part
00:27:30et qui coûte...
00:27:31Je vais faire du Macron.
00:27:31Nulle part,
00:27:32n'exergeons pas Philippe,
00:27:33quand même.
00:27:34Excusez-moi,
00:27:34neuf fois sur dix
00:27:35quand vous avez une licence
00:27:36sur sociologie,
00:27:37vous allez voir un employeur,
00:27:38il vous dit d'accord,
00:27:39je le prends au SMIC
00:27:39comme magasinier.
00:27:40D'accord ?
00:27:40Parce que c'est quand même
00:27:41la réalité,
00:27:42il faut regarder
00:27:42les choses en face.
00:27:43Et donc,
00:27:44pourquoi est-ce qu'on n'a pas
00:27:44mis des numerus clausus
00:27:45sur des filières
00:27:46qui coûtent
00:27:46pour faire du Macron
00:27:47un pognon de dingue
00:27:48et qui ne mènent nulle part
00:27:50pour 95% des gens ?
00:27:52Mais en France,
00:27:52on a fait des études.
00:27:54Il faut mieux avoir
00:27:54un Bac plus 8
00:27:55et être chômeur
00:27:56qu'un Bac moins 3
00:27:56et payer 5000 balles par mois.
00:27:59Pour moi,
00:27:59c'est exactement le contraire.
00:28:00Mais il faut se rappeler,
00:28:02Benoît,
00:28:03tout au long de notre histoire,
00:28:04les polémiques
00:28:09sortir de l'université,
00:28:11il fallait avoir
00:28:12un débouché
00:28:12dans l'industrie
00:28:13ou dans l'entreprise.
00:28:15C'était comme si
00:28:16c'était un péché mortel.
00:28:17C'est invraisemblable.
00:28:19Invraisemblable.
00:28:20Mais là,
00:28:20on prépare des révolutionnaires.
00:28:22Franchement,
00:28:22c'est des gens
00:28:23qui sont aigris.
00:28:24En fait,
00:28:24on peut un peu les comprendre.
00:28:25Vous faites 8 ans d'études.
00:28:26Vous ne trouvez pas
00:28:27des bouts du boulot.
00:28:28Évidemment,
00:28:28vous faites des aigris.
00:28:29Mais il faut la dire
00:28:30de la vérité à ces jeunes-là.
00:28:31Mais vous savez,
00:28:31ça me rappelle un peu,
00:28:32excusez-moi,
00:28:32ce que disaient les gens
00:28:33dans les pays de l'Est
00:28:39travaillés.
00:28:40Exactement,
00:28:41voilà.
00:28:41Et il y en a d'autres
00:28:42qui font des études
00:28:43et qui l'utilisent
00:28:44à mauvaise essai
00:28:44puisque les services
00:28:45de Beauvau
00:28:46ont été la cible
00:28:47d'une cyberattaque massive.
00:28:49Un acte très grave
00:28:49qui a engendré
00:28:50la publication de fichiers,
00:28:51notamment celui
00:28:51des antécédents judiciaires.
00:28:53Alors oui,
00:28:53ça c'est quand même fou.
00:28:54On a fait une émission
00:28:55sur la cybersécurité
00:28:56la semaine dernière
00:28:57dans les vrais voix,
00:28:57Cécile,
00:28:58de 19h30 à 20h.
00:28:59Et là,
00:29:00c'est carrément
00:29:00le ministère de l'Intérieur
00:29:02qui a été piraté.
00:29:04On pense que 16 millions
00:29:05de données,
00:29:05alors c'est ce que disent
00:29:06les pirates auraient été piratés,
00:29:07Beauvau dit non,
00:29:09mais il y a notamment
00:29:09le traitement
00:29:11des antécédents judiciaires,
00:29:12c'est-à-dire
00:29:12tout ce que les gens ont fait
00:29:13sans être condamnés.
00:29:16Philippe Bilger
00:29:16est peut-être recherché,
00:29:17je ne sais pas.
00:29:18Tous les attendants
00:29:18à la pudeur qu'il a fait,
00:29:19alors là je peux vous dire
00:29:20que...
00:29:21Ah bon ?
00:29:22Et le deuxième,
00:29:24c'est le FPR
00:29:25et ça c'est peut-être
00:29:27encore plus grave,
00:29:28le fichier des personnes recherchées
00:29:29parce qu'on l'oublie peut-être,
00:29:31mais il y a des personnes
00:29:32qui sont recherchées
00:29:33et qui ne savent pas
00:29:34qu'elles sont recherchées
00:29:35et qui vont peut-être
00:29:36pouvoir l'apprendre
00:29:36par ce biais de piratage.
00:29:38Et ça je crois
00:29:38que ça pose vraiment
00:29:39la question
00:29:40de la cybersécurité.
00:29:41Alors a priori,
00:29:42s'ils ont pu s'introduire
00:29:43dans Beauvau,
00:29:44c'est à cause
00:29:45de fonctionnaires
00:29:47qui ont été un peu légers
00:29:48sur les mots de passe,
00:29:49ceux qui ont répondu
00:29:50à des mails
00:29:50qui étaient des mails douteux,
00:29:51etc.
00:29:52Et on ne sait pas
00:29:53pour le moment
00:29:54qui sont ces hackers.
00:29:55Alors a priori,
00:29:56peut-être qu'ils ne disent pas tout,
00:29:57il n'y a pas
00:29:58de demande de rançon,
00:29:59mais quand on voit
00:30:00les demandes de rançon
00:30:01qui ont été faites
00:30:01à des hôpitaux
00:30:02qui ont été piratés,
00:30:03etc.,
00:30:04ça inquiète particulièrement
00:30:05parce que imaginez-vous
00:30:06que demain,
00:30:07ils arrivent à s'introduire
00:30:08dans les logiciels
00:30:09de l'armée
00:30:10pour aller dans la force
00:30:12de frappe nucléaire,
00:30:12etc.
00:30:13C'est absolument terrifiant.
00:30:14Donc on est vraiment
00:30:15en guerre
00:30:16contre la cybercriminalité
00:30:17et je pense qu'il faut
00:30:18vraiment passer
00:30:19la surmultiplier dessus.
00:30:20– Philippe Lillard.
00:30:21– Oui, c'est évident
00:30:22et d'ailleurs
00:30:23Laurent Nunez
00:30:25a finalement reconnu
00:30:26que c'était gravissime.
00:30:28Il a mis du temps
00:30:29et c'est vrai
00:30:30que c'est incroyable
00:30:32de voir à quel point
00:30:33des techniciens,
00:30:35des fraudes
00:30:36sont capables.
00:30:38Moi, je suis
00:30:39admiratif
00:30:40de manière perverse
00:30:42de tout ça.
00:30:43C'est hallucinant,
00:30:44ils peuvent tout faire.
00:30:46C'est dingue.
00:30:47– Et puis les administrations
00:30:48sont victimes,
00:30:48je crois que c'est
00:30:49à peu près 40%
00:30:50justement des cyberattaques.
00:30:51Donc il faut comprendre
00:30:51qu'effectivement,
00:30:53Philippe l'a dit,
00:30:53beaucoup d'administrations
00:30:54sont victimes
00:30:55mais il y a aussi
00:30:56beaucoup d'entreprises.
00:30:56J'imagine que vous connaissez
00:30:57tous dans votre environnement
00:30:59des petits chefs d'entreprise,
00:31:00en tout cas j'en connais
00:31:00un très proche,
00:31:01qui malheureusement
00:31:02a été victime
00:31:03du cyberattaque
00:31:03et on lui a dit
00:31:04globalement,
00:31:04soit on te rend
00:31:05tes données,
00:31:06c'est-à-dire,
00:31:06c'est dans l'aéronautique
00:31:08en plus,
00:31:08soit on te rend
00:31:09tes données,
00:31:10donc les données
00:31:10de ses clients
00:31:11en l'occurrence
00:31:11parce qu'il est dans le conseil,
00:31:12soit,
00:31:14et on te les rend
00:31:15en contrepartie
00:31:16d'une rançon
00:31:17très importante.
00:31:18Et là,
00:31:18le ministre
00:31:18où nous parlons,
00:31:19il est avec la police
00:31:20justement pour essayer
00:31:21de voir en fait
00:31:21quelle est la stratégie
00:31:22à adopter
00:31:23parce qu'en fait
00:31:23si...
00:31:29une fermeture d'entreprise.
00:31:30Et c'est un vrai sujet.
00:31:32Allez les amis,
00:31:33tout de suite
00:31:33l'info en plus.
00:31:36Après la pub.
00:31:37Après la pub ?
00:31:38Il l'a dit Philippe.
00:31:40On est un duo,
00:31:41on n'est pas un duo.
00:31:42On est un peu
00:31:43comme Stone et Chardenne.
00:31:44Il y en a qui...
00:31:45Stone fait la première partie
00:31:47de la chanson,
00:31:47on fait la deuxième partie
00:31:48de la fringue.
00:31:49Excusez-moi,
00:31:49excusez-moi,
00:31:50je vois dans le regard
00:31:51de notre réalisateur
00:31:53qui se dit
00:31:53mais quelle mauvaise foi
00:31:54celle-là,
00:31:55c'est pas possible.
00:31:55J'ai été perturbé,
00:31:56j'ai le sapin
00:31:57à côté de moi.
00:31:59C'est quelque chose.
00:32:01C'est vrai que nous avons
00:32:02un sapin qui marche
00:32:03donc il marche
00:32:05avec des vrais pieds.
00:32:05Je trouve qu'il est bien
00:32:06en guirlandais.
00:32:07Oui, c'est sûr.
00:32:08Il a des guirlandes
00:32:09autour de lui.
00:32:10Il a une tête
00:32:11un peu bizarre, non ?
00:32:12Non, mais j'aime bien
00:32:14l'espèce d'Edelweiss
00:32:15avec Sud Radio
00:32:16sur le crâne.
00:32:17C'est beau.
00:32:17Mais venez de la nuit
00:32:18vite, vite,
00:32:18on a 50 secondes.
00:32:19Venez, venez,
00:32:19venez, montrez.
00:32:20Parce que là,
00:32:21c'est vraiment
00:32:21le déguisement de l'année.
00:32:23Il met du temps.
00:32:24Il met du temps à marcher,
00:32:25il a des paquets cadeaux
00:32:29Allez, venez derrière moi,
00:32:30mon petit.
00:32:30Regardez,
00:32:31c'est la petite tête
00:32:32de psychopathe.
00:32:33À mon avis,
00:32:34il est dans les fichiers.
00:32:35Baissez-vous, baissez-vous
00:32:36la caméra.
00:32:37Attention, Philippe David.
00:32:39Il est là.
00:32:40Montrez-vous
00:32:41à l'antenne.
00:32:42Baissez-vous
00:32:42ou venez là
00:32:43comme vous voulez.
00:32:44Attendez,
00:32:45ne bougez pas.
00:32:46Attention,
00:32:46ça peut faire
00:32:47faire peur aux enfants.
00:32:49Il est là.
00:32:49Baissez-vous, baissez-vous,
00:32:50baissez-vous.
00:32:51Il est là.
00:32:52Bonjour, bonjour,
00:32:52monsieur.
00:32:53Dis bonjour.
00:32:53Il a des gros paquets
00:32:54cadeaux.
00:32:55Il est formidable.
00:32:55Il comprend pas dans les...
00:32:58Il comprend pas.
00:33:00Il comprend pas.
00:33:00C'est pas grave.
00:33:01Ah, il est là.
00:33:02Ouh là, il me fait peur.
00:33:02Allez.
00:33:04Soyez les bienvenus.
00:33:05Allez.
00:33:06Dans un instant,
00:33:06la fois en plus,
00:33:07on reviendra sur les contrôles
00:33:08de produits importés
00:33:08en France
00:33:09et dans l'Union Européenne
00:33:10qui sont quasiment inexistants
00:33:11et avec nous.
00:33:12Pour en parler,
00:33:13le député socialiste
00:33:14du Val d'Oise
00:33:15et président de la mission
00:33:15d'information
00:33:16sur le contrôle des produits.
00:33:17Romain Esquenaz
00:33:18sera avec nous
00:33:19dans quelques instants.
00:33:20A tout de suite.
00:33:21Sud Radio.
00:33:22Sud Radio.
00:33:22Parlons vrai.
00:33:23Parlons vrai.
00:33:23Sud Radio.
00:33:25Les Vraies Voix Sud Radio.
00:33:2818h20,
00:33:29Cécile Dominibus,
00:33:30Philippe David.
00:33:32Et autour de cette table,
00:33:33chers amis,
00:33:34Benoît Perrin,
00:33:36et puis Philippe David,
00:33:37et puis Philippe Bilger,
00:33:38et vous,
00:33:390826 300 300,
00:33:41et soyez les bienvenus.
00:33:42Tout de suite,
00:33:42c'est l'info en plus.
00:33:44Les Vraies Voix Sud Radio.
00:33:46Et le contrôle des produits
00:33:47importés en France
00:33:48et dans l'Union Européenne
00:33:49sont quasiment inexistants.
00:33:52François-Libourneau,
00:33:53si...
00:33:53Les chiffres sont terrifiants.
00:33:55En 2024,
00:33:56Cécile,
00:33:56sur un million de produits
00:33:57importés dans l'Union Européenne,
00:33:59seuls 82 étaient contrôlés
00:34:01selon des statistiques
00:34:02de la Commission Européenne.
00:34:04Romain Eskenazi,
00:34:05vous êtes avec nous.
00:34:06Oui.
00:34:06Bonsoir.
00:34:07Bonsoir.
00:34:07Vous êtes député socialiste
00:34:08du Val d'Oise
00:34:09et surtout président
00:34:10de la mission d'information
00:34:11sur les contrôles
00:34:12des produits importés en France.
00:34:14J'ai une question.
00:34:15Que révèlent ces chiffres ?
00:34:18Eh bien,
00:34:18nous avons rendu
00:34:18notre rapport aujourd'hui.
00:34:21En fait,
00:34:21ces chiffres ne seraient pas inquiétants
00:34:23si jamais le taux de non-conformité
00:34:24était très faible,
00:34:25même avec des contrôles très faibles.
00:34:26Le problème,
00:34:27c'est qu'il y a,
00:34:28comme vous le dites,
00:34:29seulement 0,008%
00:34:31des produits
00:34:32qui sont contrôlés.
00:34:33Et lorsqu'on concentre
00:34:34ces contrôles
00:34:35sur les mini-colis
00:34:36qui viennent
00:34:37des trois plateformes chinoises,
00:34:38essentiellement
00:34:39Thune,
00:34:40pardon,
00:34:40Chine,
00:34:42Temu
00:34:42et AliExpress,
00:34:43on arrive à des taux
00:34:44de non-conformité
00:34:45qui sont parfois
00:34:46supérieurs à 60,
00:34:4780,
00:34:48voire 95%
00:34:49sur un contrôle
00:34:50de 250 palettes
00:34:51qui a été fait
00:34:52à Roissy fin 2022.
00:34:53Donc,
00:34:53c'est plutôt ces taux
00:34:54de non-conformité
00:34:55qui sont effrayants
00:34:56et le volume de colis,
00:34:57pour vous donner
00:34:57trois chiffres,
00:34:58175 millions d'articles
00:35:00sont arrivés à Roissy
00:35:01en 2022,
00:35:01c'est déjà beaucoup.
00:35:02C'était le double
00:35:03l'année suivante.
00:35:04En 2023,
00:35:04c'était 410 millions,
00:35:05c'était beaucoup.
00:35:06Et puis,
00:35:06c'était le double
00:35:07l'année encore suivante.
00:35:08En 2024,
00:35:09c'est 775 millions
00:35:10d'articles
00:35:11qui sont arrivés
00:35:12à Roissy
00:35:12dont une très grande
00:35:13majorité
00:35:14sont interdits
00:35:15de produire en France
00:35:15et interdits
00:35:16de vente en France.
00:35:17Monsieur le député,
00:35:18excusez-moi,
00:35:19dans mon ancienne vie,
00:35:20j'ai importé
00:35:20des produits
00:35:21de pas mal de pays
00:35:22et exporté
00:35:23vers pas mal de pays.
00:35:24Pour pouvoir dédouaner
00:35:25nos produits,
00:35:26on était obligé
00:35:26de donner
00:35:27une facture pro-forma,
00:35:28les certificats
00:35:29de conformité
00:35:30par le fabricant,
00:35:31les certificats
00:35:32de conformité
00:35:33aux normes françaises.
00:35:34Moi,
00:35:34comme c'est du matériel
00:35:35électrique,
00:35:35idéalement,
00:35:36avec des tests
00:35:38de laboratoire,
00:35:39pourquoi est-ce
00:35:40qu'on n'impose pas ça
00:35:41à tous les colis ?
00:35:43Je peux vous dire
00:35:43que ça tarira
00:35:44l'entrée immédiatement
00:35:45et les produits
00:35:45ne sont pas mal
00:35:46en rentrant plus.
00:35:46Il faut les vérifier.
00:35:47Maintenant,
00:35:48il faut demander
00:35:48tous les papiers.
00:35:49Ça va coûter plus cher,
00:35:50par contre.
00:35:52Alors,
00:35:52je vais vous expliquer.
00:35:53En fait,
00:35:53il y a une différence majeure
00:35:54entre ce que vous faisiez,
00:35:55vous, monsieur,
00:35:56et le phénomène d'aujourd'hui.
00:35:58En fait,
00:35:58jusqu'à il y a quelques années,
00:35:59même à travers Amazon,
00:36:01qui est aussi du commerce en ligne,
00:36:02moi,
00:36:02je ne mets pas,
00:36:03je ne jette pas l'eau propre
00:36:04ni sur la Chine,
00:36:05qui est parfaitement capable
00:36:06de produire des produits aux normes,
00:36:08ni même sur le commerce en ligne,
00:36:10qui profite à beaucoup de PME
00:36:11qui peuvent exporter,
00:36:13ouvrir de nouveaux marchés.
00:36:14C'est spécifiquement
00:36:15ces plateformes-là
00:36:16qui mettent en place
00:36:17un nouveau business model
00:36:18pour lequel
00:36:19il n'y a pas
00:36:19de livraison cargo.
00:36:21En fait,
00:36:21c'est directement
00:36:22l'atelier
00:36:23dans la banlieue chinoise.
00:36:25Vous allez commander
00:36:26un jean,
00:36:27vous allez commander
00:36:27un jouet,
00:36:28et bien,
00:36:29c'est votre jouet
00:36:30qui va être emballé
00:36:30par l'atelier individuellement
00:36:32et c'est de fait
00:36:33l'acheteur
00:36:33qui devient l'importateur
00:36:35et il n'y a qu'un seul produit.
00:36:36Et en fait,
00:36:37vous avez aujourd'hui
00:36:37les douanes
00:36:39qui sont tout à fait efficaces
00:36:40et ont capacité
00:36:40de contrôler le conteneur
00:36:42que vous pouviez importer,
00:36:43monsieur,
00:36:43ils testent un produit,
00:36:44ils l'envoient à la laboratoire.
00:36:45S'il n'y a pas la conformité,
00:36:47ils renvoient tout le cargo.
00:36:48Là,
00:36:48c'est un seul petit colis
00:36:50et il leur faut
00:36:50beaucoup de temps
00:36:51pour contrôler ce colis
00:36:52et à la base,
00:36:53ils ne renvoient
00:36:54que ce colis-là.
00:36:55Et donc,
00:36:55effectivement,
00:36:56il y a un certain
00:36:56de colis qui sont renvoyés
00:36:57mais ça prend un temps
00:36:58absolument fou
00:36:59et effectivement,
00:37:00c'est une fraude
00:37:01qui est absolument massive
00:37:02par ce système
00:37:03d'importation directe
00:37:05entre le consommateur
00:37:06et le producteur.
00:37:06En clair,
00:37:07il y a des lois
00:37:07qu'on ne peut pas appliquer.
00:37:08Les recommandations
00:37:09de ce rapport
00:37:10qu'on puisse les faire commenter
00:37:12par Benoît Perrin
00:37:13et nos vrais voix
00:37:14autour de cette table,
00:37:16c'est quoi exactement pour vous ?
00:37:18Alors,
00:37:18déjà,
00:37:18des recommandations
00:37:19au niveau européen
00:37:19parce qu'on est dans
00:37:20un marché unique.
00:37:21À partir du moment
00:37:21où une marchandise
00:37:22rentre sur le marché unique européen,
00:37:24elle peut librement circuler.
00:37:25Donc,
00:37:25un ensemble de revendications
00:37:26au niveau européen
00:37:27pour appliquer le DSA,
00:37:29le Digital Services Act
00:37:30et pour pouvoir notamment
00:37:31suspendre des plateformes
00:37:32qui ne respectent pas la loi.
00:37:33Je considère qu'on n'utilise pas
00:37:34assez les lois existantes
00:37:35aujourd'hui.
00:37:36Dans le cadre
00:37:37de la réforme douanière à venir,
00:37:38il y aura des frais
00:37:40sur les petits colis
00:37:41parce qu'aujourd'hui,
00:37:41ça coûte ou contribue
00:37:42à beaucoup de contrôler
00:37:43ces colis.
00:37:44L'annulation de l'affranchissement
00:37:46pour les commandes
00:37:46de moins de 150 euros
00:37:47qui était justifiée
00:37:48parce que finalement,
00:37:49ça coûtait plus cher
00:37:50de faire appliquer
00:37:51le paiement d'une douane
00:37:52pour un article de 50 euros
00:37:53que ça ne rapportait à l'État.
00:37:54Aujourd'hui, avec le numérique,
00:37:56on pourrait très bien
00:37:56se payer une taxe
00:37:57même sur un petit article.
00:37:59Mais moi,
00:38:00j'ai déposé une proposition de loi
00:38:01et c'est ces deux propositions
00:38:02que je voudrais soumettre
00:38:03à vos invités
00:38:03qui contiennent
00:38:04deux propositions très fortes
00:38:08qui est la notion
00:38:10intégrée dans le droit,
00:38:10la notion d'importateur présumé
00:38:12parce que les plateformes,
00:38:13c'est simple,
00:38:13moi je suis plateforme de marché,
00:38:14ce n'est pas moi qui produis,
00:38:15je ne suis pas responsable du produit.
00:38:17Très bien,
00:38:17c'est donc le producteur,
00:38:18il est introuvable
00:38:19et c'est donc le mandataire
00:38:20sur le sol européen,
00:38:21il n'existe pas,
00:38:21c'est une boîte aux lettres.
00:38:22Donc c'est de dire,
00:38:23de fait,
00:38:23si il n'y a pas de responsable,
00:38:24le responsable devient la plateforme,
00:38:26on peut lui faire des procès,
00:38:27on peut faire payer.
00:38:28Monsieur le député,
00:38:29déjà sur cette première proposition,
00:38:31Benoît Perrin par exemple.
00:38:32Non, ça me semble être une bonne idée.
00:38:34Est-ce qu'on sait
00:38:35qu'il y a des problèmes évitables ?
00:38:36Parce que là,
00:38:37pour vous donner un autre chiffre,
00:38:38c'est quand même 145 colis
00:38:39qui rentrent chaque seconde
00:38:40dans l'Union européenne.
00:38:41C'est délirant,
00:38:42c'est vraiment une submersion.
00:38:43Quelque chose d'absolument incroyable.
00:38:45Donc,
00:38:45il y a les sujets de conformité,
00:38:47on s'étonne effectivement
00:38:48qu'il n'y ait pas de close miroir,
00:38:49c'est-à-dire qu'en fait,
00:38:50on ne demande pas aux autres
00:38:50ce qu'on impose
00:38:51à nos exportateurs,
00:38:52évidemment.
00:38:53Et le deuxième sujet,
00:38:54c'est évidemment le sujet prix,
00:38:55puisqu'on sait quand même
00:38:56que c'est un élément
00:38:57extrêmement important
00:38:58dans l'achat de ces produits.
00:38:59Est-ce que vous ne trouvez pas
00:39:00que c'est une énorme blague,
00:39:01pardon,
00:39:02la décision de l'Union européenne
00:39:03qui va,
00:39:05à partir du 1er juillet 2026,
00:39:07imposer une taxe
00:39:08de 3 euros
00:39:09par type de produit ?
00:39:10Et là,
00:39:11et en plus de cette taxe,
00:39:12on est en train de parler
00:39:13en ce moment
00:39:14d'une taxe de 2 à 5 euros
00:39:15qui seront imposées
00:39:17au niveau français.
00:39:18Donc, autrement dit,
00:39:19est-ce que le fait
00:39:19de surenchérir les colis
00:39:20de 5-6 euros,
00:39:22est-ce que vous ne pensez pas
00:39:22que c'est grotesque ?
00:39:23Je rappelle que Donald Trump
00:39:24aux Etats-Unis
00:39:25a mis des taxes
00:39:26beaucoup plus importantes
00:39:26et que les petits colis
00:39:28ont chuté de 40%.
00:39:29Monsieur le député,
00:39:30votre réponse ?
00:39:31Alors, en fait,
00:39:32ce n'est pas pour être dissuasif
00:39:33ces frais.
00:39:34Nous, on appelle ça une taxe
00:39:35en France,
00:39:35elle est celle européenne
00:39:36ces détruits.
00:39:36C'est pour contribuer
00:39:37au financement des douanes.
00:39:38Parce qu'en fait,
00:39:39aujourd'hui,
00:39:39on a augmenté,
00:39:40on a multiplié par 10
00:39:42le nombre de petits colis
00:39:43et on n'a pas augmenté
00:39:43le nombre de douaniers.
00:39:44Donc, c'est pour faire payer
00:39:45ces plateformes-là
00:39:46pour qu'ils contribuent
00:39:47au financement
00:39:47de nos services de douanes.
00:39:48Ce n'est pas pour être dissuasif.
00:39:49Non, moi,
00:39:50pour être dissuasif,
00:39:51il faut intervient
00:39:52l'entrée de ces produits
00:39:52en France.
00:39:53Tout simplement,
00:39:53je voudrais que vos auditeurs
00:39:54comprennent bien
00:39:55que quand ils achètent
00:39:56un jouet sur Chine Témuel Express,
00:39:58ils font couvrir un risque
00:39:59aux enfants
00:39:59parce que ce n'est pas aux normes
00:40:00chez eux.
00:40:00Lorsqu'ils achètent un vêtement,
00:40:01il y a un risque
00:40:02que la teinture
00:40:03ne soit pas aux normes
00:40:04et leur fesse des plaques.
00:40:05Lorsqu'ils achètent
00:40:06un produit électronique
00:40:074-5 fois moins cher
00:40:08que chez la FNAC,
00:40:08ce n'est pas pour rien.
00:40:09C'est parce que les normes techniques
00:40:10ne sont pas respectées.
00:40:11Donc, moi,
00:40:12je voudrais que les consommateurs
00:40:13comprennent bien
00:40:14que lorsqu'ils achètent,
00:40:15non seulement ils portent
00:40:16la teinte à l'environnement,
00:40:17à l'économie locale,
00:40:19mais aussi,
00:40:19ils font courir un risque.
00:40:21Donc, je pense qu'au-delà
00:40:22de la compétitivité prix,
00:40:23il faut interdire
00:40:24aux produits interdits
00:40:25de rentrer
00:40:25sur le territoire national.
00:40:27Merci beaucoup, Romain Eskenazi,
00:40:28d'avoir accepté cette invitation.
00:40:30Vous êtes député socialiste
00:40:31du Val d'Oise
00:40:32et président de la mission
00:40:33d'information sur ce contrôle
00:40:34justement des produits importés.
00:40:36En France,
00:40:36c'est un sujet
00:40:37qu'on suivra, bien entendu.
00:40:38On se permettra de vous rappeler.
00:40:39Merci beaucoup.
00:40:40Vous restez avec nous.
00:40:41Dans un instant,
00:40:42le coup de gueule
00:40:42de Philippe David.
00:40:43Facebook bannit les seins nus
00:40:44mais valide les fake news.
00:40:45Voilà.
00:40:46On en parle dans un instant.
00:40:47En attendant,
00:40:47on parle d'argent avec vous.
00:40:48Avec la crypto-monnaie
00:40:49et Thomas Binet.
00:40:51Pemiam,
00:40:52le premier partenaire français
00:40:53pour investir dans les cryptos
00:40:55en toute sécurité présente.
00:40:57Sud Radio,
00:40:58les incontournables
00:40:59de la crypto-monnaie.
00:41:01Thomas Binet.
00:41:02Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:41:03d'Oser investir
00:41:04les incontournables
00:41:05de la crypto-monnaie.
00:41:06Je reçois aujourd'hui
00:41:07Pierre Noisa
00:41:08qui est le président fondateur
00:41:09de Pemiam.
00:41:10Bonsoir, Pierre.
00:41:11Bonsoir, Thomas.
00:41:12Pierre, aujourd'hui,
00:41:13vous allez nous parler
00:41:14des stable coins.
00:41:15De quoi s'agit-il ?
00:41:16Commençons par les fondamentaux.
00:41:17Définissons le terme.
00:41:19Oui, Thomas.
00:41:19Les stable coins
00:41:20sont des tokens
00:41:21plus souvent émis
00:41:22sur la blockchain Ethereum.
00:41:23qui représentent chacun
00:41:24une unité de monnaie
00:41:25traditionnelle,
00:41:27dollars ou euros.
00:41:28La valeur de ces tokens
00:41:29est soutenue
00:41:30par la promesse
00:41:31de l'émetteur
00:41:31de détenir en collatéral
00:41:33autant de dollars
00:41:34qu'il a émis
00:41:34de stable coins
00:41:35si c'est un stable coin dollar.
00:41:37Alors,
00:41:37qui sont ces émetteurs,
00:41:38justement ?
00:41:39Le plus gros émetteur
00:41:40de stable coins
00:41:41est actuellement Tether
00:41:42qui émet un stable coin dollar
00:41:45connu sous l'acronyme
00:41:46USDT.
00:41:47USD,
00:41:48c'est United States Dollar
00:41:50et T pour Tether.
00:41:51L'USDT représente
00:41:53près des deux tiers
00:41:54du marché des stable coins.
00:41:55Il y a aussi
00:41:56l'USDC,
00:41:57c'est pour Circle,
00:41:58donc émis par Circle
00:41:59et Coinbase
00:42:00aux Etats-Unis.
00:42:02Il y a le DAI,
00:42:03un stable coin soutenu
00:42:04par un collatéral
00:42:05en crypto-monnaie,
00:42:06principalement l'Ether,
00:42:07et même un stable coin
00:42:08émis par Paypal.
00:42:10Remarquons enfin
00:42:11un stable coin euro
00:42:12émis par une filiale
00:42:13de la Société Générale,
00:42:15le URCV,
00:42:17disponible sur la plateforme
00:42:18française Paymium.
00:42:19Alors comment ça fonctionne,
00:42:20Pierre ?
00:42:21Pour un stable coin dollar,
00:42:23par exemple,
00:42:23l'émetteur garantit
00:42:24la valeur de ses tokens
00:42:25en accumulant des réserves
00:42:27en dollars
00:42:27au moins égales
00:42:28au montant de tokens émis.
00:42:31Tether, par exemple,
00:42:32a des réserves en dollars
00:42:33et en bons du trésor américain,
00:42:35libellés en dollars,
00:42:36pour plus de 140 milliards
00:42:37de dollars de tokens
00:42:39en circulation.
00:42:40C'est un des plus grands
00:42:41acheteurs privés
00:42:42de bons du trésor américains
00:42:43et il contribue à maintenir
00:42:45la domination du dollar
00:42:46sur les autres devises.
00:42:47Mais pourquoi
00:42:47des bons du trésor,
00:42:48justement ?
00:42:50Parce que Tether
00:42:50obtient ainsi un rendement
00:42:52certes minime,
00:42:53mais sans risque,
00:42:54tandis qu'il vend ses tokens
00:42:55sans promesse de rendement.
00:42:57Ainsi,
00:42:58Tether est l'une des sociétés
00:42:59les plus rentables du monde
00:43:00avec près de 14 milliards
00:43:01de dollars de bénéfices
00:43:03l'an dernier,
00:43:04alors qu'elle emploie
00:43:04moins de 200 personnes.
00:43:06Une belle rentabilité,
00:43:07en fait.
00:43:07Du coup,
00:43:08les stable coins
00:43:08sont-ils toujours
00:43:10des tokens Ethereum ?
00:43:11Non,
00:43:12les transactions USDT
00:43:14peuvent s'appuyer aussi
00:43:15sur les protocoles
00:43:16Lightning et Taproot Assets
00:43:17qui complètent
00:43:19le protocole natif
00:43:20du réseau Bitcoin,
00:43:22permettant des transactions
00:43:23instantanées,
00:43:24confidentielles
00:43:25et très peu coûteuses,
00:43:27favorisant l'adoption
00:43:28du stable coin.
00:43:29En fait,
00:43:29un stable coin
00:43:30peut être déployé
00:43:30sur de multiples blockchains,
00:43:32mais ce qui compte,
00:43:33ce sont les réserves
00:43:34sur lesquelles il est adossé
00:43:35et la transparence comptable
00:43:37de son émetteur.
00:43:38Mais du coup,
00:43:39qu'est-ce qui explique
00:43:39ce succès des stable coins ?
00:43:42C'est que les stable coins
00:43:43sont de la monnaie électronique
00:43:44sans volatilité,
00:43:45comme l'euro ou le dollar
00:43:46en banque,
00:43:47mais sans les inconvénients
00:43:48de la banque,
00:43:48à savoir les coûts
00:43:49et les lenteurs
00:43:50du système bancaire.
00:43:52Un stable coin
00:43:52sur le Lightning Network,
00:43:53par exemple,
00:43:54vous permet de payer
00:43:55une facture instantanément
00:43:56et quasiment sans frais
00:43:57à l'autre bout du monde,
00:43:58quel que soit son montant,
00:44:00et sans risque de rejet
00:44:01par un intermédiaire.
00:44:02Mais alors du coup,
00:44:03comment on fait
00:44:03pour choisir parmi
00:44:04l'ensemble de ces stable coins ?
00:44:06Parce qu'on a vu
00:44:06qu'il y en a quand même
00:44:07un certain nombre.
00:44:08Oui, on distingue
00:44:09principalement
00:44:09les stable coins centralisés
00:44:11et les stable coins
00:44:11dits algorithmiques.
00:44:13Les stable coins centralisés
00:44:14sont adossés
00:44:15à des réserves dollars
00:44:16émises par des entités fiables
00:44:18comme l'USDT
00:44:19ou l'USDC,
00:44:20par exemple.
00:44:21Circle,
00:44:22qui émet l'USDC,
00:44:23publie des rapports
00:44:24d'audit mensuels
00:44:25pour prouver
00:44:25la détention
00:44:26de ces réserves.
00:44:27Les stable coins
00:44:28algorithmiques,
00:44:29eux,
00:44:30reposent sur des réserves
00:44:30en crypto-monnaie,
00:44:32principalement des bitcoins
00:44:33et des ethers,
00:44:34dont la quantité
00:44:35s'ajuste automatiquement
00:44:36en fonction des mouvements
00:44:37du marché
00:44:37grâce à ce qu'on appelle
00:44:38des smart contracts,
00:44:40c'est-à-dire des programmes
00:44:41qui automatisent
00:44:42des transactions
00:44:42sur une blockchain.
00:44:43Est-ce que vous avez
00:44:44des exemples, Pierre,
00:44:45à nous donner
00:44:45de ces stable coins
00:44:46algorithmiques ?
00:44:47Oui, le DAI lancé
00:44:49en 2017 sur Ethereum
00:44:50avec le protocole
00:44:51MakerDAO
00:44:52est le plus connu.
00:44:54C'est un stable coin dollar
00:44:55qui s'est avéré
00:44:56très fiable depuis lors
00:44:57avec une masse circulante
00:44:58de plusieurs milliards
00:44:59aujourd'hui.
00:45:00L'intérêt du DAI,
00:45:01c'est qu'il n'est pas exposé
00:45:02au risque de gel
00:45:03des réserves
00:45:03qui planent
00:45:04sur les stable coins
00:45:05adossés à des réserves
00:45:06bancaires.
00:45:07En effet,
00:45:08dans ce cas,
00:45:08un stable coin centralisé
00:45:09peut perdre brutalement
00:45:10sa parité
00:45:11avec le dollar,
00:45:12un phénomène
00:45:13qu'on appelle
00:45:13le DPEG en anglais.
00:45:14Alors du coup,
00:45:15hormis les paiements,
00:45:16y a-t-il d'autres usages
00:45:18des stable coins ?
00:45:19Oui Thomas,
00:45:20un investisseur
00:45:21peut convertir
00:45:21partiellement
00:45:22en stable coin
00:45:23son investissement
00:45:24en crypto-monnaie
00:45:24pour sécuriser ses gains
00:45:26en évitant
00:45:27la taxation
00:45:28des plus-values
00:45:29au moins jusqu'à
00:45:30une sortie définitive
00:45:31en euros
00:45:31à la banque.
00:45:32Merci Pierre
00:45:33pour votre analyse
00:45:33sur les stable coins
00:45:34et on vous donne
00:45:35rendez-vous
00:45:35mercredi prochain
00:45:36pour un autre numéro
00:45:37d'Osez investir
00:45:37les incontournables
00:45:38de la crypto-monnaie
00:45:39et pour ce qui me concerne,
00:45:41je vous donne rendez-vous
00:45:42dimanche matin
00:45:42dès 9h25
00:45:43dans la matinale week-end.
00:45:46Sud Radio,
00:45:47les incontournables
00:45:48de la crypto-monnaie.
00:45:50Thomas Binet.
00:45:51Avec Pemium,
00:45:52le premier partenaire français
00:45:53pour investir
00:45:54dans les cryptos
00:45:55en toute sécurité.
00:45:57Sud Radio.
00:45:58Sud Radio.
00:45:59Parlons vrai.
00:45:59Parlons vrai.
00:46:00Sud Radio.
00:46:01Parlons vrai.
00:46:01Les vraies voix Sud Radio.
00:46:0318h-20h,
00:46:04Cécile Dominibus,
00:46:06Philippe David.
00:46:07Et très bien entouré
00:46:08comme tous les jours
00:46:08avec Benoît Perrin
00:46:09qui est avec nous,
00:46:10directeur de Contribuables
00:46:11Associés.
00:46:12Bonsoir.
00:46:12Bonsoir.
00:46:13Bonsoir.
00:46:14Bonsoir, Philippe Bigger.
00:46:15Bonsoir.
00:46:15Un petit peu
00:46:16un accent belge.
00:46:17Bonsoir.
00:46:20Bonsoir.
00:46:21Philippe David est avec nous.
00:46:23Bonsoir.
00:46:24Bonsoir.
00:46:25Vous êtes en forme,
00:46:26Philippe David ?
00:46:26En pleine forme.
00:46:27J'ai envie de rallier.
00:46:27Non bah,
00:46:28ben oui,
00:46:29allons-y alors.
00:46:31Les vraies voix Sud Radio.
00:46:33Pas content !
00:46:34Pas content !
00:46:35Le coup de gueule
00:46:36de Philippe David.
00:46:37Pas content !
00:46:38D'habitude,
00:46:39je vais remettre le cloche
00:46:40au milieu du village.
00:46:41Un village qui se trouve
00:46:42dans le deuxième arrondissement
00:46:43de Paris.
00:46:44Pourquoi le deuxième arrondissement
00:46:45de Paris ?
00:46:46Parce que c'est dans cet arrondissement
00:46:48que se trouve le siège
00:46:49de Facebook France,
00:46:50une société dont la politique
00:46:52de publication et de censure
00:46:53devrait, à mon avis,
00:46:55être sérieusement revue.
00:46:56On écoute ceci.
00:46:58Dimanche,
00:47:00là,
00:47:01on m'envoie,
00:47:03depuis l'étranger,
00:47:04un de mes collègues africains,
00:47:06pour tout vous dire,
00:47:07un message Facebook.
00:47:09Et il me dit,
00:47:12cher président,
00:47:12qu'est-ce qui se passe chez vous ?
00:47:13Je suis très inquiet.
00:47:14On m'envoie un message Facebook,
00:47:16crise agricole, etc.
00:47:17On voit une journaliste
00:47:19qui est à côté de l'Elysée, etc.
00:47:20qui dit,
00:47:21il y a eu un coup d'État en France,
00:47:22un colonel a pris le pouvoir, etc.
00:47:25Alors nous, ça nous fait marrer.
00:47:26Oui, vous n'étiez pas au courant,
00:47:28mais un coup d'État
00:47:29a eu lieu dimanche en France.
00:47:31On écoute le compte-rendu
00:47:32d'une journaliste.
00:47:33La chute de Macron.
00:47:35À l'heure actuelle,
00:47:35les informations non officielles
00:47:37évoquent bien un coup d'État
00:47:38en France,
00:47:38dirigé par un colonel
00:47:39dont l'identité n'a pas été révélée,
00:47:41et la possible chute
00:47:42du président Emmanuel Macron.
00:47:44La voix que vous venez d'entendre
00:47:45est celle de la vidéo
00:47:46publiée sur Facebook,
00:47:48citée par Emmanuel Macron,
00:47:49qui atteignait très rapidement
00:47:51les 13 millions de vues.
00:47:53Sur la vidéo,
00:47:54vous voyez une journaliste
00:47:55plus vraie que nature,
00:47:56et même très jolie,
00:47:57micro en main,
00:47:58avec la tour Eiffel
00:47:59illuminée en arrière-plan,
00:48:01et juste derrière la journaliste,
00:48:02un militaire en armes
00:48:04et des gyrophares de police.
00:48:05Un décor plus vrai que nature,
00:48:07sauf que,
00:48:08c'est une vidéo
00:48:09réalisée par l'intelligence artificielle.
00:48:12Sachant qu'il s'agit
00:48:13d'un faux grossier
00:48:14racontant un événement de nature
00:48:16à créer des réactions
00:48:16importantes au niveau international,
00:48:18on pouvait imaginer
00:48:20que la plateforme américaine
00:48:21allait la retirer de ses contenus.
00:48:23On écoute ceci.
00:48:24La plateforme Faro
00:48:25s'appelle Facebook.
00:48:26Elle dit,
00:48:26il faut retirer ce truc,
00:48:27regardez,
00:48:28de manière évidente,
00:48:29ça crée le chaos.
00:48:30Réponse de Facebook,
00:48:32ça ne contrevient pas
00:48:33à nos règles d'utilisation.
00:48:36Refus de retrait.
00:48:37Donc,
00:48:38vous voyez qu'on n'est pas
00:48:38équipé comme il faut.
00:48:40Donc,
00:48:40je suis pour un débat
00:48:41libre, ouvert,
00:48:43mais ces gens-là
00:48:44se moquent de nous.
00:48:45Vous avez bien entendu,
00:48:47même une alerte
00:48:48venant du président
00:48:49de la République française
00:48:50concernant un faux grossier
00:48:52n'a valu qu'une fin
00:48:53de non-recevoir de Facebook.
00:48:55On imagine facilement
00:48:57la réaction du même réseau social
00:48:58si une vidéo truquée
00:49:00montant un tel ou une telle
00:49:01dans une position difficile
00:49:02avait valu une demande de retrait.
00:49:05Une autre fin de non-recevoir
00:49:06quitte à ruiner la réputation
00:49:08d'une personne ou de plusieurs
00:49:09avec peut-être
00:49:11la pire des conséquences.
00:49:12Mais le pire
00:49:13est la réponse de Facebook.
00:49:14Je cite,
00:49:15vous avez entendu Emmanuel Macron,
00:49:17ça ne contrevient pas
00:49:18à nos règles d'utilisation
00:49:20alors que c'est
00:49:21une fake news caractérisée.
00:49:23La même plateforme Facebook
00:49:24qui vous bannit 30 jours
00:49:26pour une première incartade
00:49:27si vous publiez
00:49:28une photo du tableau
00:49:29L'origine du monde
00:49:30de Gustave Courbet
00:49:31ou une photo
00:49:32de nues artistiques
00:49:33ou même une photo
00:49:34de nues vues
00:49:34topless à la plage.
00:49:36Rappelons qu'en France,
00:49:37c'est la loi française
00:49:38qui doit s'appliquer
00:49:39et que nous avons théoriquement
00:49:40une loi anti-fake news.
00:49:42On attend donc
00:49:42avec impatience
00:49:43la réaction judiciaire
00:49:44de l'État
00:49:45contre le réseau social américain.
00:49:49Vraisemblable.
00:49:49C'est plus que scandaleux,
00:49:52d'autant plus
00:49:53qu'on a une infraction
00:49:54en France
00:49:55qui vise
00:49:56spécifiquement
00:49:57la divulgation
00:49:58de fausses nouvelles
00:49:59qui est de nature
00:50:00à créer
00:50:01un émoi public.
00:50:02C'est ça ?
00:50:03C'est clair ?
00:50:04C'est invraisemblable.
00:50:06Non, c'est invraisemblable
00:50:06mais au-delà de là.
00:50:07Quand je vous ai regardé
00:50:08tous les deux,
00:50:08vous n'aviez pas eu
00:50:09vent de cette information
00:50:10et ça vous a bluffé
00:50:11en disant
00:50:11c'est exactement là-dessus
00:50:13que je voulais réagir.
00:50:14Ce qui est extraordinaire
00:50:14et j'invite les auditeurs
00:50:16du Sud Radio
00:50:16à faire l'expérience.
00:50:17Aujourd'hui,
00:50:17vous avez des vidéos
00:50:18qui sont faites
00:50:19par l'intelligence artificielle.
00:50:20On est habitué
00:50:22à des voix off
00:50:23mais là maintenant
00:50:24il y a des gens
00:50:25qui parlent
00:50:26et il y a quelques mois
00:50:27juste quelques mois
00:50:28on voyait bien
00:50:29que c'était
00:50:29de l'intelligence artificielle
00:50:30aux mains
00:50:32à la voix métallique.
00:50:35Là aujourd'hui
00:50:36c'est extrêmement difficile
00:50:38de distinguer
00:50:38une véritable vidéo
00:50:39d'une vidéo montée.
00:50:42Là vraiment
00:50:42c'est incroyable.
00:50:44Je crois que la question
00:50:44qui se pose
00:50:45elle est double
00:50:45c'est que déjà
00:50:46vous rendez compte
00:50:47un chef d'état africain
00:50:48a cru qu'il y avait eu
00:50:48un coup d'état à Paris
00:50:49ce qui est fou
00:50:50qu'aujourd'hui
00:50:52vous le disiez très justement
00:50:53on a des IA
00:50:54qui font des images
00:50:55plus vraies que nature
00:50:56moi quand je le vois
00:50:57on voit une journaliste
00:50:57très jolie
00:50:58on voit la Tour F illuminée
00:50:59on voit un militaire
00:51:00en arme
00:51:00avec son drapeau français
00:51:02sur le biceps gauche
00:51:04enfin les gyrofarolois
00:51:06on se dit
00:51:06mais c'est un truc de fou
00:51:07la voix
00:51:09elle est incroyable
00:51:10et le pire
00:51:11c'est la réaction
00:51:12bon non ça contrevient pas
00:51:14à nos
00:51:15comment ils disent exactement
00:51:17à nos règles d'utilisation
00:51:18mais leur règle d'utilisation
00:51:20c'est quoi ?
00:51:21c'est quoi ?
00:51:22parce que demain
00:51:23ils peuvent diffuser tout
00:51:24et n'importe quoi
00:51:25ils disent on le vire pas
00:51:26mais c'est gravissime
00:51:27merci beaucoup
00:51:29Philippe David
00:51:29et c'est l'occasion
00:51:30de vous faire
00:51:31un joli cadeau
00:51:32et celui-ci
00:51:33il est bien réel
00:51:34il est réel celui-là
00:51:37je l'ai sous les yeux
00:51:38donc je vous assure
00:51:39qu'il existe vraiment
00:51:40lui
00:51:41en tout cas je ne l'ai pas physiquement
00:51:45mais vous allez bien le recevoir physiquement
00:51:47c'est un lecteur de livres audio
00:51:49de la marque Prose
00:51:49et c'est le premier lecteur de livres audio
00:51:52simple, sans applis
00:51:53sans écran
00:51:53avec plus de 20 000 livres disponibles
00:51:56et ça c'est un très joli cadeau
00:51:57pour les enfants bien entendu
00:51:58et pour si vous le voulez
00:52:00pour quelqu'un de votre entourage
00:52:01ou même pour vous-même
00:52:02vous envoyez sapin
00:52:03S-A-P-I-N
00:52:04par SMS
00:52:05au 7-20-18
00:52:07et on sera très heureux
00:52:08de vous prendre en direct
00:52:09à l'antenne
00:52:09à la fin de cette émission
00:52:11c'est à dire
00:52:11dans une petite demi-heure
00:52:13et c'est Aude
00:52:14qui va tirer au sort
00:52:15ding ding ding ding
00:52:17allez on revient
00:52:18dans un instant
00:52:18avec cette question du soir
00:52:21mon cher Philippe
00:52:22est-ce que pour éviter
00:52:22de célébrer le mariage
00:52:23d'un homme sous OQTF
00:52:24Olivier Bourgeau
00:52:26qui sera avec nous
00:52:26en direct dans quelques instants
00:52:28qui est le maire de Chessy
00:52:28et ses adjoints
00:52:29préférés démissionner
00:52:30de leur fonction
00:52:30et on vous pose cette question
00:52:32faut-il interdire
00:52:33les mariages aux personnes
00:52:34sous OQTF
00:52:34et bien vous dites
00:52:35oui encore et toujours
00:52:36à 99%
00:52:38vous voulez réagir
00:52:39tiens vous avez été élu
00:52:40et vous êtes élu
00:52:42et vous avez eu
00:52:42ce type de problème
00:52:43et vous avez dû céder
00:52:44vous avez préféré
00:52:46être envoyé devant les tribunaux
00:52:47venez témoigner
00:52:48au 0 826 300 300
00:52:50Philippe
00:52:50scandaleux ou pas scandaleux ?
00:52:52scandaleux
00:52:52avec vous Benoît Perrin ?
00:52:53scandaleux
00:52:54on en parle dans un instant
00:52:54à tout de suite
00:52:55Sud Radio
00:52:57Sud Radio
00:52:57Parlons Vrai
00:52:58Parlons Vrai
00:52:58Sud Radio
00:52:59Parlons Vrai
00:53:00Les Vraies Voix Sud Radio
00:53:0118h20
00:53:02Cécile Dominibus
00:53:04Philippe David
00:53:05et vos appels
00:53:06au 0 826 300 300
00:53:08on est ravis de vous accueillir
00:53:10et pour éviter de célébrer
00:53:12le mariage d'un homme
00:53:12sous OQTF
00:53:13Olivier Bourgeau
00:53:14maire de Chessy
00:53:15qui est avec nous
00:53:16et ses adjoints préférés
00:53:17démissionner de leur fonction
00:53:18avec cette question du jour
00:53:19Philippe
00:53:20Et on vous la pose
00:53:20cette question
00:53:21faut-il interdire
00:53:22les mariages aux personnes
00:53:23sous OQTF ?
00:53:24Et vous dites toujours oui
00:53:25avec un score large
00:53:27puisqu'il est de 99%
00:53:29Vous avez été témoin
00:53:30de ce type
00:53:31comme employé de mairie
00:53:32comme maire adjoint
00:53:32comme maire
00:53:33venez témoigner
00:53:34au 0 826 300 300
00:53:35Autour de cette table
00:53:36Philippe Bilger
00:53:37président de l'Institut de la parole
00:53:38et Benoît Perrin
00:53:38directeur de contribuables associés
00:53:40et c'est la question du soir
00:53:41Il se présente désormais
00:53:44comme ancien maire de Chessy
00:53:46Après 37 ans de mandat
00:53:47Olivier Bourgeau
00:53:48et ses adjoints
00:53:49ont démissionné
00:53:50de leur fonction exécutive
00:53:51pour ne pas célébrer
00:53:52le mariage d'un étranger
00:53:54sous OQTF
00:53:54depuis 2022
00:53:55Ce n'est pas au maire
00:53:57d'assumer les conséquences
00:53:59d'un travail
00:53:59que l'Etat n'a pas fait
00:54:01Autoriser la célébration
00:54:01de ce mariage
00:54:02ça ne veut pas dire
00:54:03légitimer
00:54:04la présence
00:54:05de cette personne
00:54:06sur le territoire national
00:54:07L'enquête de police
00:54:08n'a pas démontré
00:54:09une volonté de fraude
00:54:10au mariage
00:54:11Le maire ne peut donc pas
00:54:12légalement
00:54:13s'opposer à la célébration
00:54:14Je comprends la réaction
00:54:15de monsieur le maire
00:54:16mais je sais aussi
00:54:17qu'il doit appliquer les lois
00:54:18Si le maire a démissionné
00:54:20c'est qu'il risquait
00:54:20jusqu'à 5 ans de prison
00:54:22en refusant de célébrer
00:54:23ce mariage
00:54:24Moi je le trouve courageux
00:54:25et je le soutiens à 100%
00:54:26Quelqu'un qui est
00:54:27sous OQTF
00:54:28il ne devrait pas être en France
00:54:29donc il ne devrait pas
00:54:30avoir le droit
00:54:31de se marier
00:54:31Et sur notre question du soir
00:54:37faut-il interdire
00:54:38les mariages
00:54:38aux personnes sous OQTF
00:54:39je crois que
00:54:40Le score est brejnévien
00:54:41de Kim Jong-unien
00:54:43à 99%
00:54:44voilà
00:54:45Non moi je crois
00:54:46qu'on est devenus
00:54:47je parle souvent
00:54:48pour parler de la France
00:54:48d'asile psychiatrique
00:54:49à ciel ouvert
00:54:50mais là c'est quand même
00:54:51la preuve
00:54:51des gens
00:54:52qui n'ont pas le droit
00:54:53d'être en France
00:54:53qui sont
00:54:54sous une demande
00:54:56d'expulsion
00:54:57qui pourraient se marier
00:54:58parce qu'après
00:54:59une fois mariés
00:54:59ils disent moi je suis marié
00:55:00j'ai un attachement
00:55:01au territoire français
00:55:02donc régularisation
00:55:04et tutti quanti
00:55:05mais on est chez les fous
00:55:06comment
00:55:07et le pire
00:55:07c'est la question
00:55:08que je me pose
00:55:08comment des gens
00:55:10théoriquement censés
00:55:11qui sont parlementaires
00:55:12ont pu faire des lois
00:55:13aussi débiles
00:55:13ça je me poserai
00:55:15toujours la question
00:55:15Alors bougez pas
00:55:16Olivier Bourgeau
00:55:17est avec nous
00:55:17maire d'Hiverdroite
00:55:18de Chessy
00:55:19c'est en Seine-et-Marne
00:55:20Monsieur le maire
00:55:21merci en tout cas
00:55:22d'avoir accepté
00:55:23notre invitation
00:55:25alors
00:55:25vous l'avez entendu
00:55:26c'est beaucoup
00:55:27disent que
00:55:28alors il y a
00:55:29deux voix
00:55:30il y a celles qui disent
00:55:31ils devraient
00:55:31appliquer la loi
00:55:33et d'autres disent
00:55:34que c'est du courage
00:55:36j'imagine que
00:55:38vous vous êtes plutôt
00:55:39du côté courageux
00:55:40moi je suis quelque part
00:55:43entre les deux
00:55:43l'histoire elle est très simple
00:55:46effectivement
00:55:47comment marier
00:55:49quelqu'un
00:55:50qui ne devrait pas
00:55:50être là
00:55:51m'obliger à le faire
00:55:52ça j'avoue
00:55:53que c'est quelque chose
00:55:53que j'ai vraiment
00:55:54beaucoup de mal à comprendre
00:55:55donc aujourd'hui
00:55:57c'est vrai que j'ai
00:55:58instrumentalisé
00:55:59une situation
00:56:00pour dénoncer
00:56:01une loi
00:56:03qui me paraît
00:56:03complètement aberrante
00:56:04et ce que je remets
00:56:05surtout en cause
00:56:06c'est l'OQTF
00:56:07parce que
00:56:09à quoi ça sert
00:56:10aujourd'hui
00:56:10délivrer des OQTF
00:56:12ils ne sont jamais
00:56:12exécutés derrière
00:56:13et on sait qu'elles ne sont
00:56:14pas exécutées
00:56:15pour différentes raisons
00:56:16soit parce que
00:56:18le pays d'accueil
00:56:19ne veut pas
00:56:19le pays d'origine
00:56:20pardon
00:56:20ne veut pas
00:56:22recueillir
00:56:23ou accueillir
00:56:23de nouveau
00:56:24ces ressortissants
00:56:26enfin bref
00:56:26il y a sans doute
00:56:27autre raison
00:56:28mais j'avoue
00:56:29que derrière
00:56:30qu'on me demande
00:56:31à moi finalement
00:56:32de légitimer
00:56:33quelque chose
00:56:33ça me gêne
00:56:34Monsieur le maire
00:56:35est-ce que ça veut dire
00:56:35que bien que vous ayez
00:56:37démissionné
00:56:38avec tout le conseil municipal
00:56:40est-ce que vous êtes
00:56:40toujours
00:56:41non pas tout le conseil municipal
00:56:42les adjoints
00:56:43les adjoints d'accord
00:56:43est-ce que vous êtes toujours
00:56:45soumis en tout cas
00:56:46est-ce que vous êtes
00:56:47vous pouvez toujours
00:56:49être poursuivi
00:56:49ah bah oui
00:56:51parce qu'à partir du moment
00:56:52où la démission
00:56:53n'a pas été actée
00:56:55et formalisée
00:56:56acceptée
00:56:57par la préfecture
00:56:58je reste maire
00:56:59et les adjoints
00:57:00restent adjoints
00:57:01avec chacun
00:57:02ses prérogatives
00:57:03Monsieur le maire
00:57:05le hasard fait que
00:57:06sur une autre chaîne
00:57:07j'ai entendu
00:57:08le procureur
00:57:10de mots
00:57:11et est-ce que le problème
00:57:12n'est pas entre
00:57:14l'égalité
00:57:15et légitimité
00:57:16je veux dire
00:57:17par là
00:57:17qu'il a parfaitement
00:57:19expliqué
00:57:20pourquoi lui
00:57:21il n'avait
00:57:22à s'occuper
00:57:22que du mariage
00:57:24tandis que vous
00:57:25vous êtes très préoccupé
00:57:27à juste titre
00:57:28et je vous rejoins
00:57:29par l'OQTF
00:57:30est-ce que
00:57:31ça n'est pas
00:57:32cette distorsion
00:57:33qui crée le problème
00:57:34c'est certainement ça
00:57:37qui crée le problème
00:57:38je suis tout à fait
00:57:38d'accord
00:57:39mais mon intention
00:57:40c'est d'attirer
00:57:43l'attention
00:57:43sur ce sujet
00:57:44d'essayer
00:57:45de le faire évoluer
00:57:46mon boulot
00:57:47c'est du collectif
00:57:49puisque c'est
00:57:49s'occuper d'une population
00:57:50mais c'est aussi
00:57:51quelque part
00:57:52pouvoir rendre service
00:57:53à mes collègues
00:57:54et aujourd'hui
00:57:55on n'est pas très nombreux
00:57:56à avoir refusé
00:57:57dans ce genre de situation
00:57:59à te célébrer
00:58:00par contre
00:58:01je peux vous dire
00:58:01que depuis que ça se fait
00:58:02le nombre de maires
00:58:04ou d'élus
00:58:04qui ont eu
00:58:05à célébrer
00:58:05des mariages
00:58:06que je ne dirais pas
00:58:07portés
00:58:07mais presque
00:58:08et qui manifestent
00:58:09leur soutien
00:58:10sont nombreux
00:58:10donc si je peux
00:58:12leur rendre service
00:58:13en tant évolué
00:58:13le système
00:58:14ma foi
00:58:14alors je tiens à dire
00:58:17que vous
00:58:17en tant que maire
00:58:18vous jugez l'union
00:58:19totalement insincère
00:58:20et vous dites que
00:58:21ça n'est pas à vous
00:58:22en tant que maire
00:58:23je juge l'union insincère
00:58:26effectivement
00:58:27j'ai des doutes
00:58:28maintenant
00:58:28je peux me tromper
00:58:29mais ce n'est pas à vous
00:58:30de faire le travail
00:58:31de l'état
00:58:32aujourd'hui
00:58:32effectivement
00:58:33jugeant cette
00:58:33union insincère
00:58:35parce que j'imagine
00:58:36que vous avez
00:58:37forcément
00:58:37des informations
00:58:40que l'état
00:58:41n'a peut-être pas
00:58:42et que vous avez
00:58:43vous en tant que maire
00:58:44sur le terrain
00:58:45c'est en tout cas
00:58:46votre appréciation
00:58:46Benoît Perrin
00:58:47alors parmi les chiffres
00:58:48qu'il faut rappeler
00:58:48en tout cas avoir en tête
00:58:50c'est quand même
00:58:50le taux d'exécution
00:58:51des OQTF
00:58:51il y a à peu près
00:58:53140 000 OQTF
00:58:55qui sont prononcés
00:58:56tous les ans
00:58:57vous n'en avez que 10 000
00:58:58que 10% pardon
00:58:59qui sont appliqués
00:59:00donc c'est à dire
00:59:00que vous avez à peu près
00:59:0112 000 vraiment
00:59:03reconduction à la frontière
00:59:04par an
00:59:04deuxièmement
00:59:05vous avez une opinion publique
00:59:06on le sait tous
00:59:06qui est de plus en plus sensible
00:59:08à ces sujets
00:59:09liés à l'immigration
00:59:10donc vous savez très bien
00:59:10que vous avez en grande partie
00:59:12le soutien de nombreux français
00:59:13et puis c'est vrai
00:59:14que le droit peut générer
00:59:15des situations absurdes
00:59:16c'est à dire que
00:59:16à l'occasion d'un mariage
00:59:18on rappelle les droits
00:59:18et les obligations
00:59:19des époux
00:59:20l'un vers l'autre
00:59:21donc on fait état
00:59:24de la loi
00:59:25devant des gens
00:59:26qui ne respectent
00:59:27même pas la loi
00:59:28enfin je veux dire
00:59:28c'est complètement absurde
00:59:29alors là où je vous suis aussi
00:59:30monsieur le maire
00:59:31et bravo et merci
00:59:32c'est que
00:59:32on a besoin de lanceurs d'alerte
00:59:34comme vous
00:59:34pour justement
00:59:35mettre au centre
00:59:37du débat médiatique
00:59:38et demain
00:59:38au centre du pouvoir politique
00:59:39ce genre de situation
00:59:41absolument délirante
00:59:42alors la bonne nouvelle
00:59:43et vous savez
00:59:44probablement mieux que nous
00:59:45c'est que
00:59:46le sénateur centriste
00:59:48Stéphane Dumilly
00:59:49a fait une proposition de loi
00:59:50mais qui a été votée
00:59:52en début d'année
00:59:53donc je crois que c'est
00:59:53en février de 2025
00:59:54pour justement
00:59:55interdire les mariages
00:59:56alors comment vous expliquez
00:59:57que cette proposition de loi
00:59:59qui a été votée
01:00:00ne soit pas encore
01:00:01à l'ordre du jour
01:00:01de l'Assemblée Nationale
01:00:02moi je n'ai pas d'explication
01:00:05malheureusement
01:00:06il subit
01:00:07le sénateur
01:00:08Dumilly
01:00:09je l'ai eu en ligne
01:00:10aujourd'hui
01:00:10et donc
01:00:11et on a signé
01:00:12une tribune commune
01:00:12avec d'autres maires
01:00:13mais je ne suis pas
01:00:16à l'Assemblée Nationale
01:00:17donc
01:00:17monsieur le maire
01:00:19je vais vous faire
01:00:19on va écouter ce qu'a dit
01:00:21Laurent Nunez
01:00:21écoutez
01:00:22je trouve aussi
01:00:23que c'est
01:00:23ça peut paraître aberrant
01:00:25pour nos concitoyens
01:00:26aussi moi ça me semble
01:00:26aussi aberrant
01:00:27ce sont des choses
01:00:27qu'on ne comprend plus
01:00:28voilà nos citoyens
01:00:29ne le comprennent pas
01:00:29maintenant c'est le droit
01:00:31ça n'empêche pas
01:00:32attention
01:00:32et c'est pour ça
01:00:33que d'ailleurs
01:00:33que Gérald Darmanin
01:00:34a fait modifier
01:00:35les textes
01:00:36et notamment
01:00:36la loi de janvier 2024
01:00:38qui nous permet
01:00:40de reconduire
01:00:41néanmoins ces personnes
01:00:41c'est pas parce qu'elle va
01:00:42se marier avec quelqu'un
01:00:43qui est français
01:00:44ou qui est résident en France
01:00:45qu'on ne pourra pas
01:00:46le reconduire
01:00:47c'était chez nos confrères
01:00:49ce matin à 8h30
01:00:50oui
01:00:51permettez-moi
01:00:53juste une toute petite parenthèse
01:00:54je veux dire
01:00:55la personne en question
01:00:58est-ce que le QTF
01:00:58depuis maintenant
01:00:59plus de 3 ans
01:01:00si je ne me trompe pas
01:01:02une obligation
01:01:02de quitter le territoire
01:01:03ça peut être exécuté
01:01:04dans les 3 ans
01:01:05et aujourd'hui
01:01:05ça ne peut plus
01:01:06le concernant
01:01:07mais ce que j'aime beaucoup
01:01:09de votre part
01:01:10monsieur le maire
01:01:11c'est le fait
01:01:12que face à
01:01:14un état de droit
01:01:15qui parfois
01:01:16transgresse
01:01:18l'évidence
01:01:18et le bon sens
01:01:20vous ayez une pratique
01:01:21de rupture
01:01:22au fond
01:01:23c'est le seul moyen
01:01:24comme l'a dit Benoît
01:01:26d'attirer l'attention
01:01:27des pouvoirs publics
01:01:29de manière très forte
01:01:30sur le hiatus
01:01:32et le scandale
01:01:33de ce gouffre
01:01:34entre la réalité
01:01:36qui doit être admise
01:01:37et ce qui est
01:01:38en réalité
01:01:39prescrit
01:01:40par un état de droit
01:01:41qui perd la tête
01:01:42Benoît Perrin
01:01:44monsieur le maire
01:01:45est-ce que vous disiez
01:01:46tout à l'heure
01:01:46qu'il fallait passer
01:01:47par le préfet
01:01:48est-ce que le préfet
01:01:50peut refuser
01:01:50votre démission ?
01:01:52c'est ce qu'il a fait
01:01:53aujourd'hui
01:01:54il a été annoncé
01:01:56aujourd'hui
01:01:56maintenant
01:01:57pour être tout à fait
01:01:57transparent avec vous
01:01:58c'est pas encore formalisé
01:02:00mais c'est ce qu'il a annoncé
01:02:02entre nous
01:02:03c'est quand même
01:02:03ce à quoi je m'attendais
01:02:04est-ce que ce refus
01:02:06doit être motivé ou pas ?
01:02:08non
01:02:08ah oui
01:02:09ah oui
01:02:09c'est fou ça
01:02:10pour ne pas perturber
01:02:12le bon déroulement
01:02:14de la vie
01:02:14de la collectivité
01:02:15non mais il y a une question
01:02:18qui se pose
01:02:19c'est qu'on a parlé
01:02:20de Robert Ménard
01:02:20qui est traîné devant
01:02:21les tribunaux
01:02:22pour avoir fait ça
01:02:22on a oublié
01:02:23Marlène Mouriez
01:02:24la maire de Bourg-les-Valences
01:02:26même cause
01:02:28mêmes effets
01:02:28est-ce que vous
01:02:30parce que je
01:02:31crois me souvenir
01:02:33et on fait quand même
01:02:33pas mal d'heures de radio
01:02:34ensemble sur Sud Radio
01:02:35que les administrés
01:02:37soutenaient Robert Ménard
01:02:38et soutenaient Marlène Mouriez
01:02:39est-ce que vous
01:02:40vos administrés
01:02:40vous soutiennent
01:02:41vous et vos adjoints
01:02:42puisque vous avez tous
01:02:44démissionné
01:02:45d'un bloc
01:02:46oui
01:02:46oui oui
01:02:47c'était l'originalité
01:02:48de la chose
01:02:49c'était de faire
01:02:50une situation inédite
01:02:52en effaçant
01:02:55tous les officiers
01:02:56d'état civil
01:02:56aujourd'hui
01:02:58je n'ai pas
01:02:58de retour négatif
01:02:59et si alors
01:03:01les municipales
01:03:02sont au mois de mars
01:03:02prochain
01:03:03déjà ça
01:03:04on se demande
01:03:05si vous allez
01:03:06vous représenter
01:03:07et si tout fait
01:03:09enfin toutefois
01:03:10vous étiez condamné
01:03:11ça vous empêcherait
01:03:12de vous représenter
01:03:14je ne sais pas
01:03:16quelle serait la sentence
01:03:17je ne sais pas du tout
01:03:18sous quel délai
01:03:19ça se passerait
01:03:20si je fais référence
01:03:22à Robert Ménard
01:03:23je crois que l'histoire
01:03:24elle est assez ancienne
01:03:25et que le jugement
01:03:26il y sera quelque part
01:03:27dans un temps à venir
01:03:29donc
01:03:30il y a un soutien
01:03:31des municipalités
01:03:33est-ce que vous vous sentez
01:03:34soutenu
01:03:34par exemple
01:03:35l'AMF
01:03:36ou comment ça se passe
01:03:37l'AMF
01:03:39la région
01:03:39les autres maires
01:03:40oui le soutien
01:03:41il est
01:03:41je ne vais pas dire
01:03:42quasi unanime
01:03:43mais presque
01:03:44mais est-ce que
01:03:45finalement
01:03:45cette loi
01:03:46c'est pas
01:03:46vous me passerez
01:03:47à l'expression
01:03:47mais un blanc-seing
01:03:48sans jeu de mots
01:03:49pour les mariages blancs
01:03:51comme on dit
01:03:52de manière peut-être
01:03:53un peu triviale
01:03:53d'un côté
01:03:56c'est ça
01:03:57d'un autre côté
01:03:58c'est aussi
01:03:59parce que
01:04:00je peux aussi
01:04:01mettre à la place
01:04:02du couple en question
01:04:03et
01:04:04revenir sur mes doutes
01:04:07c'est aussi
01:04:08mettre
01:04:09quelqu'un
01:04:10dans une situation
01:04:11qui est
01:04:11tout à fait
01:04:12inconfortable
01:04:13parce que
01:04:14si je raisonne
01:04:14sur le fond
01:04:15ça va peut-être
01:04:16paraître aberrant
01:04:16ce que je vais dire
01:04:17mais tant pis
01:04:17je vais jusqu'au bout
01:04:18aujourd'hui
01:04:20on a quelqu'un
01:04:21qui cherche peut-être
01:04:22à régulariser
01:04:23sa situation
01:04:23pour pouvoir s'insérer
01:04:25je crois savoir
01:04:27que le procureur
01:04:28a ordonné
01:04:29évidemment une enquête
01:04:30et il était
01:04:32plutôt dans le sens
01:04:33de l'authenticité
01:04:35du désir
01:04:36de mariage
01:04:37oui
01:04:37mais
01:04:37c'est peut-être
01:04:40le cas
01:04:41donc
01:04:41finalement
01:04:43à faire traîner
01:04:43des décisions
01:04:44à ne pas les exécuter
01:04:45s'il me met à la plate
01:04:47du candidat
01:04:48au mariage
01:04:49est-ce qu'il faut
01:04:50continuer
01:04:50à lui coller
01:04:51un sparadrap
01:04:52qui l'empêche même
01:04:53de s'insérer
01:04:53j'en suis pas sûr
01:04:54mais comment se fait-il
01:04:56quand elle a plus de 3 ans
01:04:57cette OQTF
01:04:58comment se fait-il
01:04:59quand 3 ans
01:05:00il soit toujours là
01:05:01voilà
01:05:02parce que bon
01:05:02au bout de 3 mois
01:05:03peut-être
01:05:04le laisser passer
01:05:05comme il tend 20 000
01:05:05ou 130 000 autres
01:05:06ça c'est une vraie question
01:05:09monsieur le maire
01:05:10est-ce que ce serait
01:05:11beaucoup plus facile
01:05:11pour vous
01:05:12puisque les maires
01:05:12ne savent pas
01:05:13si leurs administrés
01:05:15sont sous le feu
01:05:16ou de l'OQTF
01:05:18d'être OQTF
01:05:19ou pas
01:05:19est-ce que ça
01:05:20il faudrait lever
01:05:21le voile là-dessus
01:05:22pour les maires
01:05:23moi je pense que oui
01:05:26mais ce qui serait bien aussi
01:05:28ce serait peut-être
01:05:28qu'on connaisse le motif
01:05:29de l'OQTF
01:05:30parce que si ça se trouve
01:05:31ce motif
01:05:31il est totalement futile
01:05:32absolument
01:05:34et je suis peut-être
01:05:36en train d'instrumentaliser
01:05:37quelqu'un
01:05:38et de repousser
01:05:40une échéance
01:05:41à tort
01:05:43c'est possible
01:05:44mais on est en période
01:05:45de municipale
01:05:46excusez-moi Benoît Perrin
01:05:47est-ce que ça pose pas
01:05:49quand même une question
01:05:50sur les informations
01:05:51qu'ont les maires
01:05:51parce qu'on a fait
01:05:52beaucoup de débats
01:05:52sur Sud Radio
01:05:53vous vous avez quelqu'un
01:05:54qui est ici chez S
01:05:55parce qu'il revient d'Irak
01:05:56ou de Syrie etc
01:05:57il arrive dans votre commune
01:05:59et a priori c'est pareil
01:06:00vous n'êtes même pas au courant
01:06:00non exact
01:06:02mais est-ce que ça prouve pas
01:06:04quand même que les maires
01:06:04sont pris pour
01:06:05la huitième roue du carrosse
01:06:07je dirais pas la cinquième
01:06:08parce que là
01:06:08à ce niveau-là
01:06:09c'est carrément la huit
01:06:10ou la dixième roue du carrosse
01:06:11en disant
01:06:11ben il se récupère
01:06:13la patate chaude
01:06:13et qu'il se débrouille
01:06:14ben oui
01:06:16c'est le problème de fond
01:06:17quand même
01:06:17c'est que
01:06:18enfin pour être tout à fait clair
01:06:19il y a parfois
01:06:20on a parfois l'impression
01:06:21d'être pris pour des imbéciles
01:06:23et de simples exécutants
01:06:24bien évidemment
01:06:25on sent quand même
01:06:26chez vous
01:06:27monsieur le maire
01:06:27que c'est lourd
01:06:29quand même
01:06:30et j'imagine
01:06:30que ces situations
01:06:31participent
01:06:32à tous ces maires
01:06:33qui décident
01:06:34de lâcher l'affaire
01:06:35en disant
01:06:35on n'en peut plus en fait
01:06:36on n'arrive pas à travailler
01:06:38on est là
01:06:40pour le bien
01:06:40désadministré
01:06:41on essaie de faire ce qu'on peut
01:06:42on n'a pas d'argent
01:06:43on n'est pas considéré
01:06:44dès qu'on fait quelque chose
01:06:46on tombe dessus
01:06:47c'est vrai que ça devient compliqué
01:06:48oui c'est vrai
01:06:51c'est de plus en plus lourd
01:06:52alors si je prends mon cas particulier
01:06:53pour plusieurs raisons
01:06:55parce que je suis sur une commune
01:06:56très particulière
01:06:57je suis arrivé à la mairie
01:06:58il y a des mille habitants
01:06:59aujourd'hui il y en a pas loin
01:07:00de 9000
01:07:01donc il y a beaucoup de choses
01:07:04il y a eu beaucoup de choses
01:07:05à gérer en termes d'aménagement
01:07:07et autres
01:07:07ce qui était d'ailleurs passionnant
01:07:08mais il y a aussi
01:07:11tout le côté négatif
01:07:12qui l'accompagne
01:07:12parce que plus vous avez d'habitants
01:07:14c'est mécanique
01:07:15avec le nombre d'emmerdes avec
01:07:18comme on dit
01:07:19vulgairement
01:07:19oui oui
01:07:20et des mentalités qui évoluent
01:07:22donc
01:07:23quand je dis qui évoluent
01:07:25il ne faut pas forcément
01:07:26voir un sens positif derrière
01:07:27mais c'est vrai que
01:07:28les gens sont quand même
01:07:30sans vouloir tomber dans les clichés
01:07:31de plus en plus individualistes
01:07:32et globalement
01:07:34je n'ai pas encore trop
01:07:35à me plaindre
01:07:35oui
01:07:36ah oui
01:07:37monsieur le maire
01:07:38est-ce que
01:07:38depuis que vous avez fait
01:07:39ce coup d'éclat
01:07:40est-ce que j'imagine
01:07:42vous êtes contacté
01:07:43par d'autres nombres maires
01:07:45et ma question est la suivante
01:07:46est-ce que
01:07:47le cas de figure
01:07:48se pose souvent
01:07:49finalement
01:07:49ou alors
01:07:50ce sont des cas encore très rares
01:07:52je ne saurais pas
01:07:54vous répondre précisément
01:07:55je peux simplement répéter
01:07:57ce que je disais tout à l'heure
01:07:58il y a un certain nombre
01:07:59d'élus
01:07:59qui ont eu à célébrer
01:08:00des mariages
01:08:01dont ils auraient préféré
01:08:02se passer
01:08:02qui ont été dans l'obligation
01:08:04de le faire
01:08:04qui sont considérés
01:08:06dans l'obligation
01:08:07de le faire
01:08:08et qui l'ont fait un peu
01:08:09en bouche en nez
01:08:10bon voilà
01:08:10c'est comme ça
01:08:11lorsque vous avez pris
01:08:12cette décision
01:08:13avec vos adjoints
01:08:14monsieur le maire
01:08:15vous avez hésité
01:08:17longtemps ?
01:08:18non
01:08:18non
01:08:19voilà
01:08:19en tout cas
01:08:20merci en tout cas
01:08:22d'avoir accepté cette
01:08:22amélioration
01:08:23Olivier Bourgeot
01:08:24maire d'Hiverdroite
01:08:25de Chessy
01:08:25en Seine-et-Marne
01:08:26et n'hésitez pas
01:08:28à nous rappeler
01:08:29bien entendu
01:08:29si vous avez la suite
01:08:31de toute façon
01:08:31on regardera
01:08:33la suite
01:08:34de cette affaire
01:08:34et merci en tout cas
01:08:35et c'est très courageux
01:08:36quand même
01:08:37ce que vous avez fait
01:08:38vous restez avec nous
01:08:39et dans un instant
01:08:41même tout de suite
01:08:42on va vous offrir
01:08:43des cadeaux
01:08:44et qui était au téléphone
01:08:48de Villeneuve-Loubet
01:08:48monsieur Christiane ?
01:08:50mais oui c'est moi
01:08:51bonsoir Christiane
01:08:52Villeneuve-Loubet
01:08:53oui
01:08:53sur la Côte d'Azur
01:08:54ah oui
01:08:55la Côte d'Azur
01:08:56voilà
01:08:56magnifique Côte d'Azur
01:08:58Christiane vous faites quoi
01:08:59dans la vie ?
01:09:01moi je suis reprêtée
01:09:02c'est très bien
01:09:03c'est très bien
01:09:04je suis reprêtée
01:09:06et vous faisiez quoi ?
01:09:08qu'est-ce que je faisais ?
01:09:09je préparais le dîner
01:09:11ah
01:09:11c'est rien
01:09:13on arrive
01:09:14c'était quoi le menu
01:09:15de pisse à la bière
01:09:16farcine y soit
01:09:17dites-nous tout
01:09:18parce que j'ai des petits enfants
01:09:20donc il faut bien
01:09:21que je les fasse dîner
01:09:22ah bah c'est ça
01:09:24et bah vous
01:09:25vous allez pouvoir
01:09:25leur faire un cadeau
01:09:26supplémentaire à vos enfants
01:09:27puisque vous avez remporté
01:09:28un lecteur de livres audio
01:09:29de la marque Prose
01:09:31c'est le premier lecteur
01:09:32de livres audio
01:09:33simple
01:09:34sans appli
01:09:34sans écran
01:09:35avec plus de 20 000 livres
01:09:37disponibles
01:09:38et ce cadeau
01:09:39c'est pour vous Christiane
01:09:40et bravo
01:09:41et j'ai une Noël
01:09:42bravo
01:09:42voilà
01:09:42bonne fête
01:09:43et vos petits-enfants
01:09:47sont à côté de vous ?
01:09:49Christiane ?
01:09:51Christiane ?
01:09:51trop émue par le cadeau
01:09:53ah bah
01:09:54on a retrouvé Christiane
01:09:57Christiane vous êtes là ?
01:09:57tant mieux
01:09:58voilà
01:09:59Christiane
01:10:00il faut nous faire
01:10:00le cri de la joie
01:10:01attention
01:10:021, 2, 3
01:10:03c'est à vous
01:10:03chic alors
01:10:06ah vous avez ringardisé
01:10:11Philippe Bilger
01:10:12et son cri de la joie
01:10:13sans difficulté
01:10:14Françoise
01:10:17Françoise
01:10:18c'est n'importe quoi
01:10:18on vous embrasse
01:10:21très très fort
01:10:22en tout cas
01:10:22merci de votre fidélité
01:10:23à Sud Radio
01:10:24on vous souhaite
01:10:24de très belles fêtes
01:10:25de fin d'année
01:10:25embrassez bien
01:10:26vos petits-enfants
01:10:27bien sûr
01:10:27merci beaucoup
01:10:28Benoît Perrin
01:10:29merci beaucoup
01:10:30Philippe Bilger
01:10:31dans un instant
01:10:33on va vous parler
01:10:33d'agriculteurs
01:10:34bien entendu
01:10:34et ce sera
01:10:35Stréphane Travers
01:10:36qui sera avec nous
01:10:37député du groupe
01:10:37Ensemble
01:10:38pour la République
01:10:39et ancien ministre
01:10:39de l'Agriculture
01:10:40à tout de suite
01:10:40Cette année
01:10:42la radio officielle
01:10:43du Père Noël
01:10:44c'est Sud Radio
01:10:45envoyez dès maintenant
01:10:47Sapin au 728
01:10:49Sapin au 728
01:10:50et jusqu'à Noël
01:10:52gagnez à tout moment
01:10:53votre séjour
01:10:54au château Beaupin
01:10:55à Marseille
01:10:55à quelques minutes
01:10:56de la plage
01:10:57de la Pointe et Rouge
01:10:58vivez une expérience
01:10:59insolite
01:11:00dans un lieu d'exception
01:11:01qui marie harmonieusement
01:11:02l'héritage
01:11:03d'une somptueuse demeure
01:11:04du 19ème siècle
01:11:05aux éléments
01:11:06architecturaux classés
01:11:07vous y découvrirez
01:11:08une atmosphère conviviale
01:11:10et chaleureuse
01:11:10comme à la maison
01:11:11dans un moment suspendu
01:11:13Merci Sud Radio
01:11:14Gagnez les plus beaux cadeaux
01:11:16dans le Sapin de Noël
01:11:17Sud Radio
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