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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-11-10##

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News
Transcription
00:00Nous ne sommes qu'au début de la crise migratoire.
00:02L'immigration n'est plus une chance pour la France.
00:05Monsieur Rotaillot a dit beaucoup de choses et dans l'ensemble je soutiens Monsieur Rotaillot.
00:09Et il faut réduire drastiquement les flux migratoires.
00:12Je dirais l'immigration est un problème.
00:13Il faut arrêter le chaos migratoire qui mènera sinon à une guerre civile.
00:17Mais une autre hypocrisie, c'est l'hypocrisie d'une gauche qui a transformé le débat sur l'immigration en un débat de posture et jamais de solution.
00:30Et Najat Vallaud-Balkacem a dit qu'il fallait régulariser 250 000 clandestins qui rapporteraient environ 3 milliards d'euros à l'État par an.
00:41Sauf que Philippe Bilger, elle est au quai président de l'association France Terre d'Asile mais aussi magistrate à la Cour des Comptes.
00:47Donc les LR lui renvoient en tout cas ce rôle.
00:50C'est une très bonne interrogation de votre part Cécile.
00:53En réalité, d'abord je vais me faire le plaisir d'approuver Nicolas Sarkozy dont les derniers propos sont tout à fait pertinents.
01:03Deuxième élément, je n'ai jamais apprécié Najat Vallaud-Balkacem comme ministre.
01:09Mais ça n'est pas un argument.
01:10Mais dans la mesure où elle a eu des polémiques lorsqu'elle a été nommée à la Cour des Comptes dans les conditions qu'on sait,
01:21avec une commission dans laquelle finalement il n'y avait que des gens qui lui étaient favorables,
01:28je pense qu'elle aurait dû être beaucoup plus prudente dans l'exercice de cette belle mission.
01:34Et en particulier ne pas cultiver systématiquement une ambiguïté qui est très bien traduite par votre interrogation.
01:43Elle est à la Cour des Comptes avec l'objectivité que cette fonction prestigieuse,
01:50quel que soit le statut qui est le vôtre, impose.
01:54Ou est-ce qu'elle est encore à terre d'asile ?
01:57Il y a un moment, elle doit choisir.
01:59Oui. Samuel, Bouton ?
02:01Non, moi je ne suis pas forcément d'accord avec Philippe.
02:04Elle contribue au débat public.
02:05Ça m'arrange.
02:07Et elle essaie de le faire en apportant des idées, des solutions.
02:11Qu'on soit d'accord ou pas avec le propos qui est tenu,
02:14il y a au moins le mérite d'apporter une réflexion
02:16qui rentre sur une considération aussi budgétaire.
02:19C'est-à-dire aujourd'hui, comment faire en sorte que c'est la problématique française ?
02:22Comment est-ce qu'on augmente les recettes ?
02:23Réponse de Najat Vallaud-Balkacem.
02:26Quel est le chiffre exact ?
02:27250 000.
02:28On va régulariser 250 000 sans-papiers pour leur permettre de travailler
02:33et pour aussi récupérer les cotisations sociales qui lui vont contribuer.
02:38Point important, elle permet de débanquer une fake news qui a la peau dure.
02:42C'est-à-dire, aujourd'hui, un étranger qui est en France,
02:46on l'aide, il y a des subventions, mais lui, il ne donne pas.
02:49C'est faux, il est, comme tout contribuable, soumis à des cotisations.
02:52Donc ça, c'est un premier point.
02:53Après, effectivement, il y a des limites dans les solutions qui sont avancées par Mme Belkacem.
02:59C'est comme la discussion qu'on a eue précédemment sur les logements sociaux,
03:03comment on fait quand il y a leur co-trafficant.
03:05Il faut prendre des cas particuliers.
03:07Il faut voir quelles sont les chaînes de métiers en tension qui en ont le plus besoin.
03:11Et surtout, il faut orchestrer ça de la bonne manière.
03:13Alors après, on a quand même une marge entre le moment où elle présente l'idée
03:16et le jour où celle-ci sera retenue.
03:19Voilà.
03:20Coralie Dubos.
03:20Plusieurs observations.
03:23La première, c'est que moi, ça ne me choque pas qu'elle le dise,
03:26même en étant magistrate à la Cour des Comptes.
03:28D'accord.
03:29Et peut-être qu'elle va diligenter un rapport à ce sujet.
03:32Et pourquoi pas ?
03:33Ce serait intéressant.
03:36Parce que finalement, la seule chose qui pourrait être gênante,
03:38c'est qu'elle prenne le chiffre de l'association dont elle est présidente,
03:42en étant magistrate sans l'ayant vérifié,
03:45grâce à tous les outils de la Cour des Comptes.
03:47Donc moi, je serais surtout ravie qu'elle fasse un rapport Cour des Comptes sur la question
03:50pour confirmer ou affirmer le dit chiffre.
03:53Par ailleurs, ce qu'elle propose, c'est ce qu'a fait Georgia Mélonie.
03:57Finalement.
03:58Donc, c'est peut-être pas une intéresse.
04:00C'est plutôt bien marché.
04:01Si Georgia Mélonie et Najat Vallaud-Belkacem sont d'accord,
04:04il faut peut-être regarder le sujet.
04:06Il y a peut-être un truc à explorer.
04:09Vous mettez le doigt sur le grand problème de la gauche française.
04:13C'est qu'à partir du moment où elle décide de toucher du doigt
04:16des questions de sécurité et d'immigration,
04:18dans un sens qui ne va pas forcément dans celui de son histoire
04:21et qui est un peu à contre-courant,
04:23tout de suite, vous avez une levée de bouclier.
04:25Donc là, en l'occurrence, on y est.
04:27Et surtout, ça me pose aussi une question du point de vue des Républicains,
04:30qui est sorti vent debout sur cette proposition,
04:34mais qui ne cesse, comme vous le disiez, Cécile,
04:36de se réclamer de la pensée de Georgia Mélonie et de la cité en exemple.
04:39On peut en parler, elle a fait des très bonnes choses.
04:42Par contre, il y a une autre réalité en Italie,
04:44c'est qu'aujourd'hui, c'est une maison de retraite à ciel ouvert,
04:46que les jeunes cerveaux fuient vers d'autres pays.
04:48La France n'est pas loin.
04:50On a encore une petite marge, j'ai la prétention de penser qu'on peut s'en remettre.
04:54Vu le taux de natalité en France, pardonnez-moi,
04:57mais je pense qu'on n'a pas de leçons à donner à l'Italie.
04:59Ça, c'est encore autre chose.
05:00Et donc, en fait, la réalité, c'est qu'aujourd'hui,
05:02vous avez une vraie fuite des cerveaux et des actifs et des investissements en Italie
05:06qu'elle n'a pas su endiguer.
05:08Et par contre, effectivement, sur la question de l'immigration...
05:10Je suis obligée de vous arrêter.
05:11La fuite des cerveaux en France, elle existe.
05:13On a même la fuite des patrimoines, la fuite des entreprises.
05:14Oui, elle existe, mais en Italie, vous êtes quand même capable d'en retenir quelques-uns.
05:17Aujourd'hui, c'est l'Italie qui attire les fortunes françaises.
05:19Pardon, mais là-dessus, on ne peut pas...
05:21Non, mais parce qu'on n'a plus de stabilité économique.
05:23Parce qu'on n'est plus une classe attractive.
05:25On n'est plus du tout une classe attractive.
05:27Je peux vous prendre n'importe quel entrepreneur qui ait reçu sur cette radio,
05:29ils vous dresseront tous le même constat en vous disant
05:31aujourd'hui, nous, nos secteurs d'activité, ils sont pénalisés
05:34parce qu'on n'a pas de stabilité.
05:36Je pense à l'interview de Sylvain Valenzi sur le grand entretien de l'IMO,
05:39sur les quatre derniers patrons de l'immobilier qu'il a reçus.
05:42Tous lui ont dressé le même constat.
05:43Monsieur Valenzi, on ne va pas parler pour notre église.
05:47Ce qu'on vous dit, c'est que tant qu'on n'a pas de stabilité économique,
05:50l'immobilier, vous oubliez, les taux d'intérêt, ils vont continuer de monter.
05:53Et nous, en tant que professionnels du secteur, on n'y arrivera pas.
05:57Ça passe d'abord par une stabilité économique globale.
05:59Ça, on ne l'a pas. On ne l'a plus. Depuis deux ans.
06:01Donc, on n'est plus attractif. En revanche, Milan est très attractif.
06:04Mais si vous le prenez sur les 25 dernières années, ce n'est pas forcément la réalité.
06:06Mais les mesures fiscales italiennes sont très attractives.
06:09Je dois dire, et je ne suis pas du tout une promélonie,
06:12donc je le dis vraiment très tranquillement, parce que je ne suis pas promélonie,
06:14ça ne fait le secret pour personne.
06:16Mais les mesures qu'elle a prises, qui à mon avis sont contraires
06:18aux discours politiques qu'elle a portées pendant ses campagnes,
06:21en réalité, elle applique des programmes libéraux
06:23alors qu'elle promeut des campagnes complètement conservatrices
06:25et protectionnistes. Mais elle fait un peu l'inverse.
06:27Les mesures libérales qu'elle prend, ça fonctionne en Italie.
06:32Donc là, on est normalement avec un gouvernement libéral
06:36mais qui n'adopte pas de mesures libérales
06:37et qui fait fuir vers d'autres pays.
06:39On marche sur la tête en Europe, et en France particulièrement.
06:42Moi, je regrette. Je trouve que la mesure, elle se regarde.
06:44Ce n'est pas inintéressant, c'est une bonne question.
06:46Et si ça faisait gagner 3 milliards d'euros à l'État par an
06:50et que par ailleurs, ça stabilise socialement ?
06:52En fait, c'est peut-être intéressant.
06:54Alors après, est-ce que... Philippe Bilger, allez-y.
06:56Non, non, mais je voulais dire, est-ce que ça n'est pas
06:59une sorte de caillou dans une chaussure régalienne
07:04alors qu'on est vent debout, qu'on est tout de même une immigration
07:08qui est destinée, qui vive parfois à altérer le corps pur du pays ?
07:15Attendez, sa proposition. Elle parle de régulariser des personnes qui sont dans le pays
07:19et qui sont notamment, qui occupent des professions aujourd'hui, mais au black,
07:24sur des métiers en tension.
07:26Si on allait au bout de la mesure, ça reviendrait à quoi ?
07:28Ça reviendrait quand même à des propositions qui sont portées par la droite depuis très longtemps,
07:31c'est d'avoir des quotas par secteur.
07:33Pardonnez-moi, je ne comprends pas pourquoi ça choque la droite.
07:36J'ai l'impression que la droite est choquée, que Najat Balov-Elkassen
07:38ait pris la parole sur la question de l'immigration
07:40en tant que présidente de France Terre d'Asile
07:42et magistrate de la Cour des Comptes.
07:44Mais dans le fond, elle répond à leurs propositions exactement.
07:48Est-ce que même dans un projet de la droite, il y avait...
07:52Mais oui, régularisé sur les secteurs en tension.
07:56Le rapport suggère aussi l'arrêt des obligations de quitter le territoire
08:01et la réduction des centres de rétention administratif
08:03pour mettre fin à la situation d'irrégularité.
08:06Donc là, on touche encore un sujet sensible.
08:11Alors oui et non.
08:12Si vous menez correctement le projet qu'elle propose,
08:15c'est des économies directes et indirectes.
08:17C'est-à-dire les économies, vous faites rentrer de l'argent
08:18sur le volet qui a été abordé, sur le fait de régulariser...
08:20Non, mais ça, ce sont déjà des gens qui travaillent.
08:23Mais derrière ces centres de rétention qui tournent à plein...
08:25La liste de QTF ne travaille pas.
08:27En tout cas pour certains.
08:28Ah non, ce n'est pas vrai.
08:28Vous en avez des QTF qui travaillent.
08:30Oui, oui, bien sûr.
08:31Mais en centre de rétention, ils ne peuvent pas travailler.
08:32Non, mais en centre de rétention, ils ne peuvent pas travailler.
08:34Mais après, ça vous amène beaucoup plus de clarté
08:37sur la manière dont vous régularisez,
08:39qui vous ne régularisez pas,
08:41qui est renvoyé à la frontière,
08:42et de quelle manière, aujourd'hui, il faut juste le dire.
08:45C'est la question que j'avais posée, d'ailleurs, la dernière fois
08:46à notre invité qui s'était présenté à la présidentielle.
08:50Bruno Pommard.
08:50Non, pas Bruno Pommard.
08:51Non, pas du tout.
08:53Jean-Michel Fauverg.
08:54Jean-Michel Fauverg.
08:55C'est ce que je lui disais.
08:56C'est-à-dire, aujourd'hui,
08:58si on prend toutes les personnes sans papier
09:01qui viennent nourrir des filières entières d'emploi,
09:04je pense notamment aux bâtiments.
09:05Vous allez dans le 19e, vous vous pointez là-bas à 7h du matin,
09:08vous aviez des camions entiers qui viennent chercher leur main d'œuvre.
09:11Ça, c'est une chose.
09:11Aujourd'hui, on les remet dans un circuit normal d'emploi.
09:14Et puis après, il y a effectivement la question de la sécurité.
09:18C'est-à-dire, déjà, la France est un des pays en Europe
09:20qui procède le moins à des régularisations de sans papier.
09:25C'est-à-dire, aujourd'hui, on a 4,3 millions de personnes, je crois,
09:27qui sont en séjour de manière légale sur le territoire.
09:32C'est une chose.
09:33Il y a la part illégale qui, elle, malheureusement,
09:34ne peut pas être quantifiée.
09:36Mais c'est aussi remettre de l'ordre dans tout ça,
09:37remettre de la clarté et surtout,
09:39lever un boulet d'étranglement
09:41sur de nombreuses filières d'emploi, je pense.
09:44Mais je rebondis sur ce que tu disais tout à l'heure,
09:47Coralie Dubost.
09:49Je vais y arriver, décidément.
09:51Il y a beaucoup de patrons qui demandent,
09:53en l'occurrence des restaurateurs,
09:54qui demandent, effectivement, de régulariser ce personnel.
09:57Le soin à la personne, l'aide à domicile,
10:00la restauration, le bâtiment, en agriculture.
10:03En fait, la voirie, les travaux publics de voirie,
10:07on va se le dire franchement, les métiers pénibles.
10:10Bien sûr.
10:10Aujourd'hui, sans l'immigration,
10:14ce ne serait pas assuré de la même façon.
10:15Le petit confort de vie de tous les Français,
10:17et quand je dis petit, ce n'est pas du tout péjoratif,
10:19c'est au sens de ce qui fait notre quotidien,
10:22sans cette partie-là de travail,
10:23de travailleurs,
10:25nous ne l'aurions pas de la même façon.
10:26C'est une certitude.
10:27Donc la question, c'est,
10:28est-ce que c'est plus intéressant ?
10:30Est-ce qu'on ferme les yeux ?
10:32Est-ce qu'on ferme les yeux ?
10:33Et en fermant les yeux,
10:33c'est-à-dire qu'on n'a pas les cotisations sociales du tout,
10:37les patronales,
10:38eux, ils vont avoir recours, finalement,
10:41à la fameuse AME qui fait tant débat,
10:43plutôt que s'ils avaient les cotisations,
10:44une carte vitale ou une carte vitale temporaire,
10:47je ne sais pas comment il faudrait l'appeler, etc.
10:48Mais en fait, on clarifierait un système,
10:50on le fait différer,
10:51il n'y aurait pas un sentiment d'opacité,
10:54de vol, de gens cachés,
10:56et de non-reconnaissance par ailleurs.
10:57Parce que bon,
10:58tout travailleur mérite d'être reconnu aussi pour son travail.
11:00Et de sécurité pour eux, bien entendu.
11:03Merci en tout cas,
11:04chers amis,
11:04Allez, tout de suite.
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