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  • il y a 4 heures
Ce vendredi 28 novembre, dans sa chronique USA Today, John Plassard, associé, responsable de la stratégie d’investissement de Cité Gestion, s'est penché sur la panne géante chez CME, la perspective d'un septième mois de hausse sur le S&P 500, et les 38 milliards de dollars de prêts bancaires pour OpenAI. Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer sur BFM Business.



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Transcription
00:00– Bienvenue à tous, c'est l'ouverture de BFM Bourse et de Wall Street.
00:05On est ravis de vous retrouver en direct, on vous accompagne pour presque 3h jusqu'à 18h
00:09avec en fil rouge nos deux experts.
00:12Alors Wall Street donc rouvre, hier Wall Street était fermée,
00:14aujourd'hui simple demi-séance, 4h seulement de cotation au cœur de ce pont de Saints Diving aux Etats-Unis.
00:19John Plassard sera avec nous dans un instant pour Cité Gestion et en fil rouge, Antoine Larigauderie.
00:24Bonjour Antoine. – Bonjour Guillaume, bonjour John.
00:26– Donc Wall Street était resté fermé hier, on est sur une ouverture pour une petite séance,
00:31donc demi-séance aujourd'hui, dernière du mois de novembre.
00:33On va jouer d'ailleurs la performance du mois de novembre sur cette seule demi-séance Wall Street.
00:37Les trois indices, ça donne quoi pour l'instant Antoine ?
00:39– Alors du côté de Wall Street, on est bien dans le vert, plus 0,34% à 23 294 points,
00:45plus 0,22% pour le Dow Jones, 47 528 points, plus 0,24% pour le S&P 500, 6 829.
00:54La volatilité remonte un tout petit peu du côté des 18, mais enfin, tout ça reste tout à fait contenu.
01:00Et puis du côté du K40, on est dans le vert aussi, plus 0,26%, 8 120 points.
01:04Tout le monde est à l'unisson aujourd'hui, des volumes relativement faibles.
01:08Il faut dire que du côté de Wall Street, on avait un gros problème technique sur les futurs.
01:12Ce matin, il est désormais résolu.
01:13Et ça provoque d'ailleurs des gros mouvements de réalignement brusques,
01:18notamment sur l'once d'or fin, 4 233 dollars à l'instant, 55,46 dollars pour l'once d'argent.
01:26Et puis ça s'est remis à côté sur le pétrole aussi, 62,71 pour le baril de Brent de Mer du Nord.
01:32Et on est du côté des 59 pour le brut léger américain.
01:35Effectivement, il y a plein de valeurs à suivre passionnantes aujourd'hui,
01:38notamment ici en Europe, le titre SMCP, notamment, qui gagne 8%.
01:41SMCP remet en jeu près de 51% de son capital.
01:45Quelqu'un osera-t-il franchir le seuil d'OPA et donc lancer une offre, une OPA sur SMCP ?
01:50Groupe de luxe à vendre potentiellement.
01:52Et à quel prix ? C'est la question.
01:54En tout cas, aujourd'hui, beaucoup de spéculation et SMCP gagne 8%.
01:58L'une des valeurs à ne surtout pas rater.
02:00Et puis Laurent Perrier, tiens, a publié les champagnes.
02:02Laurent Perrier, ce n'est pas terrible pour le coup.
02:03Un résultat net par du groupe qui, sur le premier semestre de son exercice, recule de 8,7%.
02:09Le titre Laurent Perrier perd 1%.
02:11John, on est ravis de vous retrouver.
02:13Wall Street vient donc d'ouvrir à l'instant, sur une hausse, les trois indices.
02:16Le S&P 500, plus 0,2%.
02:18Le Nasdaq, plus 0,4%.
02:19Mais enfin, la façon dont cette séance se déroule, là, pour cette toute première minute,
02:27est assez qu'à un cas.
02:28On va le dire comme ça.
02:29Le Chicago Mercantile Exchange, qui est quand même le premier opérateur boursier mondial,
02:33a connu une panne géante tout au long des dernières heures.
02:36Ce qui, Antoine le disait, le suggéré, provoque 2-3 remous quand même dans le calcul des cotations aujourd'hui.
02:43Oui, c'est incroyable.
02:44On savait de toute manière que la séance de Thanksgiving serait extrêmement faible en volatilité.
02:50Mais là, vous l'avez dit, c'est le fournisseur de liquidités, c'est vraiment la colonne vertébrale du trading mondial sur les futurs.
03:00Eh bien, il y a cette panne massive.
03:02Et ce qui est intéressant de noter, c'est que cette panne massive, ça me fait sourire,
03:06mais c'est quand même la colonne vertébrale de ce qu'on appelle les data centers.
03:14Parce que c'est la data center du CME qui a eu un problème de refroidissement.
03:20Et vous savez que dans les data centers qui collectent toutes les données mondiales,
03:25eh bien, ça chauffe beaucoup.
03:26Et en fait, si c'est trop chaud, eh bien, ça saute.
03:30Ça paraît assez bizarre.
03:32C'est comme l'électricité, comme on l'avait à l'époque,
03:35eh bien, qui a montré que, en fait, la dépendance,
03:40on est dans une dépendance systémique du marché à l'infrastructure,
03:44en l'occurrence Globex, dont l'arrêt a immédiatement asséché à liquidités
03:49et a interrompu le trading sur des contrats clés,
03:53on l'a dit, comme le S&P 500 ou les futurs sur le pétrole et les tréjuries.
03:59Alors, qu'est-ce que ça veut dire très concrètement ?
04:01Ça veut dire qu'on était complètement à l'aveugle depuis ce matin.
04:04On ne savait pas si les marchés financiers allaient ouvrir en hausse ou en baisse.
04:10Et ça nous met en avant le fait qu'on a un point de défaillance
04:16qui peut perturber l'ensemble du pricing mondial
04:21et puis, évidemment, créer ce qu'on appelle en anglais des catch-up volatility.
04:26Qu'est-ce que ça veut dire ?
04:27Ça veut dire que dès qu'on a la visibilité, dès que le CMA refonctionne,
04:32tous les flux reviennent et ça fait progresser la volatilité.
04:39Évidemment, ça exacerbe le mouvement à la hausse ou à la baisse.
04:45Donc, c'est ce qu'on avait eu.
04:46On avait eu le même incident en 2019.
04:48Ça avait été d'une durée supérieure qu'aujourd'hui,
04:52mais ça avait fortement perturbé les marchés.
04:55Alors, certains diront que c'est une opportunité d'investissement
05:00parce que lorsque les marchés baissent trop fort,
05:02c'est peut-être le moment de les shorter.
05:04Et lorsqu'ils ouvrent trop en baisse,
05:08c'est peut-être le moment de racheter un petit peu ces indices.
05:12Antoine ?
05:13Oui, je vous parlais justement des mouvements très volatiles
05:16avec la rouverture du CME.
05:19Le principal résultat, parce que je regardais,
05:22je vous disais tranquillement, l'once d'argent à 55,50.
05:25On était même à 55,60 il y a quelques minutes.
05:28Et c'est un plus haut historique sur l'once d'argent.
05:31Donc, oui, effectivement, ça accroît un petit peu la volatilité.
05:35On va falloir attendre une petite demi-heure
05:37que les choses se tassent un petit peu et que tout ouvre bien.
05:40Mais on a le droit à quelques effets bouchons de champagne
05:43sur certains actifs assez intéressants.
05:44Tout ça parce que certains datacenters n'arrivaient pas à refroidir.
05:47C'est ça qui a créé ces perturbations
05:49au sein du premier opérateur boursier mondial.
05:52Je crois qu'on voit les prémices de nos futurs problèmes.
05:55Exactement.
05:56C'est assez intéressant.
05:57On met un pied dans le futur.
05:58On imagine que les acteurs du refroidissement des datacenters
06:00vont se frotter les mains.
06:01Enfin, ça leur fait de la pub.
06:02Il y en a qui sont cotés en bourse à Wall Street ou en Europe, John ?
06:06Oui, il y en a plusieurs.
06:06Mais comme vous le dites, Guillaume,
06:08il y a certains qui vont se frotter les mains.
06:11Et certains, alors on ne connaît pas encore l'actif,
06:14qui n'a pas assez refroidi ces datacenters,
06:18peut-être certains qui vont être pointés du doigt
06:20comme n'étant pas assez efficaces.
06:22Mais il y en a plusieurs.
06:23Il y a notamment aux États-Unis
06:25une société qui s'appelle Vertive Holding,
06:28qui est le leader mondial des infrastructures critiques
06:31pour datacenters,
06:32y compris les refroidissements liquides,
06:35les immersions.
06:36Vous savez, souvent on prend les datacenters,
06:38ça paraît assez...
06:41ça s'approche de la science-fiction,
06:42mais on les met dans de l'eau
06:44et ça permet de refroidir ces datacenters.
06:49On a d'autres entreprises aux États-Unis
06:51qui s'appellent Carrière Global
06:53ou Tran Technologies aussi.
06:56Tran Technologies notamment,
06:58ils développent des solutions pour les datacenters,
07:01aussi des refroidissements par eau glacée
07:04et optimisation énergétique.
07:06Mais ce qu'il ne faut pas oublier,
07:09c'est qu'on a un leader
07:11et notamment le leader en France
07:13qui s'appelle Schneider Electric
07:16avec une division Cooling & Power
07:19spécialisée dans les datacenters,
07:21absolument extraordinaire.
07:23Une exposition directe aux hyperscalers,
07:25c'est-à-dire Google, Microsoft et Consor.
07:29Et aussi, on a un acteur comme Simon Sagué
07:34qui propose aussi des systèmes de refroidissement
07:36pour datacenters via sa division Smart Infrastructure.
07:41Donc on voit ici que c'est un business mondial,
07:44mais évidemment, lorsqu'on sera à cause de qui
07:48le CME n'a pas pu ouvrir,
07:50eh bien potentiellement, ça pourra être
07:52quelque chose d'assez négatif pour ces entreprises.
07:56On attend toujours l'information.
07:57– Effectivement, alors quitte à refroidir des datacenters,
08:00certains se disent autant les envoyer dans l'espace,
08:02comme ça il y aura moins de problèmes.
08:03Antoine, c'est Google, c'est ça
08:04qui est un projet de datacenters spatial ?
08:06– Ah oui, c'était les premiers à en faire grand cas.
08:08Alors c'est vrai que ça nous a fait beaucoup
08:11lire de publications scientifiques ce matin,
08:13mais de savoir si vraiment c'était une bonne idée
08:15d'aller mettre des datacenters dans l'espace.
08:18Bon, cela dit, après l'information,
08:19il faut la récupérer.
08:20Une fois qu'on la fait turbiner dans l'espace,
08:23comment on la récupère ?
08:24Alors laser, micro-ondes,
08:27transmission satellite,
08:28bon, on ne sait pas trop.
08:29Mais surtout, on a découvert aussi
08:31que ce n'est pas parce que c'était dans l'espace
08:33que c'était forcément froid.
08:36Ah non, il y a les radiations solaires,
08:37et ça c'est un vrai impondérable.
08:39Et le vrai gros problème,
08:41toujours, c'est l'évacuation de la chaleur.
08:44C'est ça.
08:45Et ça oblige les ingénieurs à des trésors d'innovation
08:49pour essayer de résoudre ce problème.
08:51Parce que dans l'espace,
08:52même si l'espace est prétendument froid,
08:56oui, c'est ça, hein ?
08:57Prétendument froid.
08:59On estime que dans l'espace,
09:00une phase de sacélite exposée au soleil
09:02peut monter jusqu'à 150 degrés,
09:03plus 150 degrés.
09:04Mais oui, parce qu'il n'y a pas d'air dans l'espace.
09:06Il n'y a pas d'atmosphère, il n'y a pas d'air.
09:07Donc, pour refroidir,
09:08c'est nécessairement un peu plus compliqué.
09:10Bon, on verra.
09:11Le data center du futur, en tout cas aujourd'hui,
09:13donc, des perturbations sur les échanges,
09:15même si ça reprend très progressivement,
09:16effectivement, et que Wall Street a pu ouvrir,
09:18mine de rien.
09:18Le Nasdaq gagne 0,2%.
09:20Et le S&P 500 gagne 0,16%.
09:22C'est un peu la séance de la dernière chance.
09:284 heures.
09:29Les investisseurs ont 4 heures
09:30pour sauver le moins à Wall Street.
09:32Le S&P perdait jusqu'à aujourd'hui 0,4%
09:34sur ce mois de novembre.
09:36S'il rattrape cette baisse de 0,4% aujourd'hui,
09:38il repassera positif.
09:39Et alors, novembre constituerait
09:41un septième mois d'affilée de hausse
09:43pour le S&P 500.
09:44Ce serait une série historique.
09:464 heures pour sauver le moins, John.
09:48Comment vous sentez les forces en présence
09:49pour aborder cette toute dernière demi-séance,
09:52mais surtout la suite aux Etats-Unis ?
09:54Moi, je la sens bien, en fait, Guillaume.
09:56Je sais que je suis un éternel naïf et positif,
10:00mais je regarde le verre à moitié plein
10:02et puis le verre à moitié plein.
10:04Est-ce que vous regardez ce verre ?
10:06Si on fait un petit peu le bilan de novembre,
10:09parce que c'est le dernier jour du mois,
10:10on voit quand même que les entreprises du S&P 500,
10:13les entreprises relayées à l'intelligence artificielle
10:16qui tirent ou pas le S&P 500,
10:20ont publié des résultats qui étaient absolument extraordinaires.
10:24Si on regarde Nvidia,
10:25ils ont publié des résultats largement au-dessus du consensus
10:29par rapport aux prévisions de croissance, etc.
10:32Le titre avait perdu, on se souvient.
10:34Il avait commencé à plus 4 %,
10:37il avait perdu près de 3 % sur la séance.
10:40Eh bien, on est dans une situation où,
10:42un, on pense que la Réserve fédérale américaine
10:45va baisser les taux le 10 décembre.
10:47Le consensus est maintenant logé à plus de 80 %
10:50sur une baisse de taux.
10:51De deux, les acteurs de l'intelligence artificielle
10:56ont publié des résultats positifs.
10:58Et deux, trois, potentiellement,
11:01et on l'espère, je touche du bois en vous disant ça, Guillaume,
11:04eh bien, on espère qu'on pourrait avoir une détente sur l'Ukraine.
11:06Donc tout ça nous met en place pour,
11:09comme on en avait parlé hier,
11:11potentiellement un rallye de fin d'année
11:14et un rallye sur cette journée,
11:17sur cette demi-journée,
11:19sans liquidité,
11:20mais qui, avec ces bonnes nouvelles,
11:22eh bien, pourrait permettre au S&P 500,
11:25qui a besoin de grappiller juste 0,4 %,
11:27pour passer dans le vert.
11:30Alors, oui, j'y crois,
11:32et oui, je suis naïf,
11:33mais je pense que les données sont ici
11:36pour nous alimenter,
11:39eh bien, cette fin de l'année,
11:41malgré la volatilité ambiante,
11:43mais dans une situation
11:44qui est assez positive, je dirais,
11:48dans ces derniers jours de novembre
11:51et surtout de descente.
11:52Il y croit, John Plassard,
11:53et donc 4 heures,
11:54demi-séance aujourd'hui,
11:55qui durera 4 heures aux Etats-Unis,
11:57à Wall Street,
11:574 heures pour repasser positif
11:59sur le mois de novembre.
12:00Pour l'instant,
12:01il est à moins 0,4 %
12:02sur l'ensemble du mois,
12:03le S&P,
12:04c'est facilement rattrapable,
12:05à moins 0,4.
12:06Et si on efface cette petite baisse de 0,4 %,
12:09eh bien, le S&P finira par offrir
12:11un nouveau mois de hausse,
12:12le septième d'affilée,
12:13ce qui constituerait l'un des records historiques.
12:16Une dernière question sur la tech,
12:17quand même,
12:18les banques sont en pourparler
12:19pour prêter à OpenAI,
12:20mais alors prêter,
12:21pas un peu,
12:21beaucoup d'argent,
12:2238 milliards de dollars
12:23pour aider OpenAI
12:24à nourrir,
12:26à fournir,
12:26à bâtir ces data centers.
12:28C'est une information
12:28du Financial Times.
12:30Ouais, c'est fou.
12:31Vous avez dit 38 milliards,
12:32mais si on regarde
12:33un peu plus globalement,
12:35on voit que les partenaires
12:36d'OpenAI
12:37ont désormais
12:38près de 100 milliards
12:40de dollars de dettes,
12:41principalement pour financer
12:42ces fameux data centers
12:44dont vous parliez,
12:44des infrastructures nécessaires
12:46à la montée en puissance
12:48du modèle.
12:50Donc,
12:50on parle de
12:51Oracle,
12:52Web Software
12:53qui ont déjà emprunté
12:54plus de 30 milliards,
12:56tandis qu'on a
12:57d'autres entreprises
12:58qui,
13:00dont les calculs,
13:01dépendent de OpenAI
13:02pour rembourser
13:03environ 28 milliards
13:05de dollars
13:06de prêts existants.
13:07Qu'est-ce que ça veut dire
13:07très concrètement ?
13:09Ça veut dire qu'effectivement,
13:10on parie sur l'avenir,
13:11on parie sur la croissance
13:12de l'intelligence artificielle
13:14et on parie sur la croissance
13:16d'OpenAI.
13:17On n'oublie surtout pas
13:18de dire qu'il y a
13:20un tout jeune,
13:21il y a une tout jeune
13:23entreprise
13:23qui vient d'arriver,
13:24c'est Gemini.
13:25Le dernier modèle
13:26de Gemini,
13:26de Google,
13:27évidemment,
13:28alors j'exagère
13:29en disant qu'ils sont
13:30tout jeunes,
13:30mais il y a de la concurrence
13:32sur OpenAI.
13:33Donc,
13:33faire un petit peu attention
13:34parce qu'on a eu
13:35tous ces excès
13:36durant le mois de novembre,
13:38notamment sur les investissements
13:40et ce qu'on appelait
13:41investissements circulaires
13:43pour OpenAI,
13:45mais la concurrence
13:46arrive très très vite
13:47et notamment
13:48de la part de Google.
13:50Et Alphabet
13:51qui apprend son chemin aussi
13:51d'ailleurs aujourd'hui
13:52à plus 0,7%,
13:53la bifurcation,
13:54de plus en plus d'investisseurs
13:55qui choisissent Alphabet.
13:57Au mois de novembre,
13:58le titre a gagné 18%
13:59alors qu'Enviar
14:00recule de plus de 5%.
14:01Merci beaucoup
14:02de nous avoir accompagné
14:02aujourd'hui John.
14:03John Plassard,
14:04cité gestion.
14:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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