- il y a 1 heure
Ce jeudi 20 novembre, Marc Riez, directeur général de Vega Investment Solutions, et Guillaume Dard, président de Montpensier Arbevel, se sont penchés sur les résultats très positifs de Nvidia qui a réalisé 32 milliards de dollars de profit net au T3, le financement de la tech qui mise sur l'obligataire, la tendance vers une correction significative sur les grandes entreprises de la tech, le doute sur une baisse des taux par la FED en décembre, l'incertitude des ménages aux États-Unis et la persistance de la pression sur l'immobilier dans le pays, la bonne opération de Walmart qui relève encore ses objectifs annuels, ainsi que la tech chinoise qui semble actuellement en position de force, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer en direct du Pavillon d'Armenonville. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.
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00:00BFM Bourse, le club de la bourse.
00:06Ici au pavillon d'Armenonville, on est ravis de vous retrouver.
00:09Il est 10h03 à New York précisément.
00:11Non, 11h03 c'est ça, je ne me suis pas trompé.
00:13Nos experts du club viennent de nous rejoindre.
00:14Ils ont choisi de participer à cet événement BFM Business consacré à l'investissement.
00:18Guillaume Dahl, président du conseil de surveillance de Montpensier Finance.
00:21Bonjour Guillaume.
00:22Bonjour Guillaume.
00:23Bienvenue, Marc Yes, directeur général de Vega Yes.
00:25Bonjour Marc.
00:26Bonjour Guillaume.
00:27On ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'ambiance messieurs.
00:28Non, on est entouré par un brouhaha énorme.
00:32Énorme succès Guillaume, bravo.
00:33Tout pour investir l'événement.
00:35Il y a beaucoup de monde, beaucoup d'investisseurs.
00:37C'est très sympathique et ça salue le travail formidable que vous faites avec Antoine Larigauderie toute l'année.
00:43Donc un vrai bravo.
00:44C'est sympa, c'est BFM Business qui se mobilise au cœur de l'investissement
00:47parce qu'on sent que chacun va devoir se prendre en main.
00:49Non mais on ne va pas se cacher derrière notre petit doigt.
00:51On voit bien que le système de retraite est mis à mal, la réforme des retraites a été suspendue.
00:55Et qu'on se dit que la bourse fait partie des solutions probablement, Guillaume ?
00:58Oui, bien sûr.
01:00Vous pouvez rajouter une fiscalité assez prédatrice avec une incompréhension dans l'impression de beaucoup d'élus en France face à ce qu'est l'investissement productif.
01:09Et au cœur de l'investissement productif, il y a bien sûr les actions.
01:12Et c'est très important le travail que vous faites pour dire que bourse, ce n'est pas un gros mot,
01:18c'est la nécessité pour une économie de trouver les moyens pour développer ces entreprises,
01:24que ce soit des grandes naturellement comme celles que vous avez citées,
01:27mais aussi les pépites, l'avenir de demain.
01:30On a un vrai sujet en France pour développer les petites moyennes et capitalisations
01:35qui sont la poursuite du private equity et que pour tout ne partent pas à New York.
01:39Donc c'est un combat que vous menez et qui est très important pour le pays.
01:42On est convaincus que l'avenir c'est ici, c'est dans les marchés financiers.
01:45BFM Business a créé d'ailleurs depuis la rentrée un nouveau rendez-vous à l'ouverture des marchés.
01:49Good Morning Markets avec Etienne Braque de 9h à 10h.
01:51C'est simple, si vous aviez investi 1$ sur le S&P en 1989, un petit dollar, vous en auriez 38 aujourd'hui.
01:58C'est mieux que le régime par répartition en l'occurrence, Marc.
02:01C'est clair, oui en effet.
02:02Ça reste, il ne faut pas l'oublier, le seul moyen pour les épargnants de faire fructifier dans le long terme leur patrimoine,
02:08les produits obligataires, les produits monétaires servent à peine à compenser la perte de pouvoir d'achat de l'inflation.
02:17Seul le fait d'aller investir dans les entreprises permet de profiter de la croissance économique et développer son patrimoine.
02:24Guillaume le disait très justement, c'est un combat qu'on mène tous de beaucoup de pédagogie,
02:29qui aux Etats-Unis paraît évident à tous et qui en France, eh bien, soulève beaucoup de questions.
02:36Beaucoup d'opposition.
02:36Alors justement, on est là pour faire circuler les idées.
02:38C'est Victor Hugo lui-même qui avait écrit, on résiste à l'invasion des armées, pas à l'invasion des idées.
02:43On va laisser nous envahir les idées sur ce plateau.
02:47BFM Business délocalisé a tout pour investir l'événement.
02:50Il se trouve qu'un groupe dans le monde a 80% de ses salariés millionnaires.
02:5480% de ses salariés sont millionnaires grâce à la bourse et grâce à la hausse du cours de bourse.
02:59C'est Nvidia.
03:00Nvidia, grâce à l'actionnariat salarié, a fait de 80% de ses salariés des millionnaires, les amis.
03:06Ils ont publié hier soir Nvidia, super publi.
03:08Le titre progresse.
03:09Oui, il progresse.
03:10Ça fait monter les indices.
03:11Mais il progresse de 2,5%.
03:14Ce n'est pas aussi énorme qu'on aurait pu l'espérer.
03:16Alors, en tout cas, c'est peu par rapport à l'extraordinaire résultat qu'a publié Nvidia avec près de 57 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur un seul trimestre.
03:26Alors que le marché attendait un peu moins de 54.
03:29Donc voilà.
03:31Et puis, des résultats pharaoniques avec 32 milliards de dollars de résultats.
03:36c'est vraiment quelque chose de remarquable qui croît de manière spectaculaire tous les trimestres.
03:42C'est vrai que pour le coup, on peut se dire c'est peu.
03:46Après, c'est vrai que le marché attendait quand même de très beaux résultats de Nvidia.
03:51Et puis, il y a tout ce contexte, un peu ce débat.
03:53On l'a dit déjà, Guillaume, autour de l'IA qui fait question et qui peut-être limite un peu l'appétit des investisseurs aujourd'hui.
04:02Plus de 2,5% en ce titre Nvidia, c'est bien, mais on aurait pu, Guillaume, espérer mieux.
04:06Est-ce que toutes les questions sont levées ? On trouvait leurs réponses avec cette publication ?
04:09Oui, je crois que Marc a très bien répondu à la première partie de la question.
04:12On peut faire deux remarques à partir de là.
04:15La première, c'est quand on entend l'ampleur de ces chiffres d'affaires, de ces bénéfices,
04:21on se dit qu'il faut que l'Europe mène un combat autre que celui de la réglementation
04:26et que la France mène un combat autre que celui de la punition des entrepreneurs.
04:31parce que je ne suis pas sûr que le jeune Français qui a une idée comparable à celle de Nvidia
04:37ait vraiment envie de venir dans ce pays.
04:39Donc c'est la première chose.
04:40La deuxième sur l'IA, et Marc l'a esquissé,
04:44c'est qu'on est à un stade de l'IA conversationnel
04:50qui, au fond, réplique l'intelligence collective.
04:54Et la question fondamentale, c'est de savoir si on va aller vers l'IA prédictive,
04:57c'est-à-dire vraiment quelqu'un qui sera capable d'aller plus loin,
05:06d'inventer véritablement.
05:10Et enfin, on sait, et Marc l'a un peu esquissé aussi,
05:14c'est qu'on a le problème de l'énergie.
05:16C'est-à-dire que c'est tellement consommateur d'énergie
05:18que le sujet n'est pas tant l'appétit pour tout ce que fabrique Nvidia,
05:24mais ne fabrique pas, qu'on soit d'ailleurs,
05:27parce que le paradoxe, ça c'est aussi une autre remarque incroyable.
05:30C'est que, oui, Nvidia, ça n'a pas d'usine, et c'est énorme.
05:34Donc il faut industrialiser, oui,
05:36mais si on est très intelligent, on arrive à faire encore mieux.
05:39Et donc, il y a un peu de limite,
05:41parce qu'un data center, mais vous avez vu,
05:44c'est trois stades de foot maintenant, les nouveaux data centers,
05:47et ça consomme beaucoup d'électricité.
05:49Il y en a un, il y a un data center,
05:50un parc de data center en Chine aussi grand que la ville de San Francisco.
05:53Incroyable.
05:54On en est là, et tout ça, c'est très énergivore.
05:57Effectivement, ça pose des questions, est-ce que ça avance trop vite ?
06:00D'autant que, ceux qui investissent des montagnes,
06:02dans l'équipement, l'infrastructure d'IA, data center,
06:05est-ce qu'ils le font en en ayant les moyens ?
06:08On voit de plus en plus de levées de dettes.
06:10Et est-ce qu'ils ne prennent pas le risque de voir
06:11toutes ces infrastructures dans lesquelles ils investissent
06:13vite périmer, dans le sens où la technologie va tellement vite
06:17que ça pourrait très vite, malgré les montants pharaoniques investis,
06:20périmer.
06:21Alors moi, ce qui me rassure, c'est la première partie de la question,
06:24Guillaume, qui est la nature des investisseurs.
06:26C'est vrai que ce sont ces hyperscalers de très grands groupes mondiaux
06:30comme Amazon, Microsoft, Google,
06:34qui, heureusement, tirent déjà des revenus colossaux
06:37de leur activité naturelle, indépendamment de l'IA.
06:41Donc c'est des groupes très solides qui génèrent beaucoup de cash déjà.
06:44Et donc, alors effectivement, récemment,
06:46ils ont émis quelques milliards de dettes chacun,
06:50mais ça reste des montants encore relativement raisonnables
06:53par rapport au cash flow que leur business naturel génère.
06:56Donc pour l'instant, mon inquiétude ne porte pas trop sur ça.
06:58Ce sur quoi elles portent, c'est effectivement ce que vous avez indiqué.
07:03C'est que tous ces investissements, autrefois,
07:06quand on investit sur des chemins de fer,
07:08les rails du récent temps, là, on n'en est plus du tout là.
07:12Ils sont en train, pour certains, comme méta,
07:16d'amortir ces investissements sur 5 ans et demi.
07:18Or, ça paraît très long quand on voit l'obsolescence,
07:21aujourd'hui, des nouvelles cartes à puces, des nouveaux GPU.
07:24Et on peut se demander si ça ne va pas réserver de mauvaises surprises comptables
07:29sur le calcul des bénéfices dans les années qui viennent,
07:32si jamais l'un d'eux était obligé de passer des dépréciations plus hâtives
07:37sur les investissements effectués.
07:39Donc ça, c'est une petite menace sur les hyperscalers.
07:42Mais, à contrario, vous le voyez aussi, Guillaume,
07:45c'est une opportunité pour des NVIDIA ou des fabricants
07:49ou des énergéticiens qui vont, eux, bénéficier des énormes investissements qui viennent.
07:55C'est ça, NVIDIA est dans le camp de ceux qui bénéficient des montagnes d'investissement.
07:58Ils sont du bon côté de la montagne d'investissement.
08:00Exactement.
08:01NVIDIA gagne 2%, mais enfin, c'est en train de s'effriter un peu.
08:03Le S&P 500 ne gagne plus qu'1,2%.
08:05C'est bien, on est quand même en hausse.
08:07On ne va pas bouder la hausse.
08:08Elle est là, elle nous accompagne.
08:09Mais c'est peut-être le signe, quand même, la modération de cette hausse,
08:12que toutes les craintes de bulle ne sont pas encore levées.
08:14Absolument.
08:15Et donc, si on élargit le débat, Guillaume, bulle, pas bulle, voilà, c'est une vraie question.
08:19C'est beaucoup trop tôt pour le dire, parce que, qu'est-ce qu'on peut dire ?
08:22Oui, les bulles, d'ailleurs, il faut surtout les repérer à la hausse,
08:27parce que les dénoncer à la baisse, ça fait une belle jambe à l'investisseur.
08:31Donc, bravo à tous ceux qui ont su investir dans la montée de la bulle.
08:34Oui, il y a un phénomène de bulle au sens où les montants vertigineux,
08:38dont tu as parlé Marc, font un peu peur.
08:41C'est-à-dire qu'on se dit, autant d'investissements,
08:43est-ce qu'on trouvera la rentabilité ?
08:45Probablement, tous les opérateurs qui sont en train d'investir
08:48ne trouveront pas la rentabilité,
08:50mais c'est un peu comme l'Internet.
08:52Il y a eu beaucoup d'investissements,
08:54et in fine, notre monde a changé.
08:56Donc, tout le monde ne gagnera pas.
08:59C'est un peu comme si on achetait
09:01deux fois plus de tickets de loterie
09:02que le prix de la loterie.
09:04Donc, il va falloir arriver à avoir la chance
09:07d'avoir trouvé le gagnant de la loterie.
09:10Est-ce que ça veut dire qu'il va y avoir un éclatement de bulle,
09:12parce que vous dites bulle ou pas bulle ?
09:14Oui, il y a bulle de montée.
09:15La question que vous posez en sous-jacent,
09:17c'est est-ce qu'elle va éclater tout de suite ?
09:19Impossible de savoir.
09:20Forcément, une bulle, ça éclate ?
09:21Ça ne peut pas se dégonfler tranquillement ?
09:23Ça éclate toujours,
09:24parce que le principe, c'est ce qu'on appelle l'effet Gartner,
09:27c'est-à-dire que le marché a la capacité
09:28de comprendre qu'une technologie va changer le monde.
09:31On parlait des chemins de fer,
09:33mais les chemins de fer,
09:34ça a été...
09:35Les valeurs des chemins de fer,
09:37c'était 70% de la bourse.
09:40Il y a eu des bulles pendant tout le XIXe siècle
09:43et des éclatements de bulles successifs,
09:45donc c'est la même chose dans ce cas-là.
09:47Oui, et quand on regarde à long terme,
09:48ça n'empêche pas le marché dans le temps de continuer de progresser.
09:50De bulle en bulle, on progresse.
09:52Exactement.
09:52Moi, pour répondre aussi à la question de Guillaume,
09:55je pense qu'on n'est pas encore au moment de l'éclatement.
09:58Je pense que c'est encore un peu tôt.
10:01À vos souhaits.
10:02Merci Guillaume.
10:02On vous souhaite une belle hausse des marchés
10:04et pas d'éclatement de bulles.
10:06Pas pour le moment.
10:08Effectivement, Wall Street est en hausse,
10:09mais la hausse est en train de se réduire un tout petit peu en ce moment.
10:12Le CAC 40 reste en hausse,
10:13mais que de 0,7%.
10:14On gagnait 1,5% tout à l'heure,
10:16on gagne plus que 0,7%
10:16et on vient mettre en danger, là,
10:18à un gros quart d'heure de la clôture,
10:19la barre des 8000 points,
10:20on est à 8900 points.
10:21Est-ce que les marchés réagissent si modérément aujourd'hui aussi
10:24parce que la Fed, elle,
10:26ne veut peut-être pas porter le marché ?
10:29Pour un rallye de fin d'année,
10:30il faut peut-être les deux jambes Nvidia et Fed.
10:32Est-ce qu'on risque de ne pas avoir de baisse de taux de la Fed en décembre ?
10:34Est-ce que cette jambe-là risque de manquer ?
10:35Vous avez raison.
10:37Le marché avait anticipé depuis un mois
10:39une Fed très accommodante,
10:41un Powell dont Trump avait vraiment tordu le bras
10:44et qu'il avait accepté de se rendre
10:46en faisant une première baisse de taux
10:48et qu'il allait faire probablement une seconde.
10:51Et là, en lisant les minutes de la Fed,
10:53le marché sent que c'est beaucoup moins certain
10:57et la probabilité,
10:58comme vous l'avez déjà expliqué dans l'émission,
10:59est passée à 30% seulement de baisse des taux.
11:02Et c'est ce qui fait que le marché est un peu hésitant
11:04et on n'a que cette volatilité.
11:07Il y avait des chiffres d'emplois qui se sont passés
11:09cet après-midi qui n'étaient pas si mauvais,
11:12mais comme toujours,
11:13qu'on pouvait lire de deux façons.
11:15Juste pour donner les chiffres,
11:16c'était le rapport sur l'emploi de septembre,
11:17un peu périmé.
11:19Un mois et demi de retard.
11:20Voilà.
11:21119 000 créations de postes,
11:22c'est deux fois et demi plus qu'attendu,
11:23mais le taux de chômage, lui, est en hausse.
11:25Voilà.
11:25C'est pour ça qu'il est contrasté.
11:26Et donc, on sait bien que la Fed, comme toujours,
11:29hésite entre les deux aspects.
11:31Le risque d'inflation qui n'est pas complètement négligible.
11:35Et deuxièmement, le chômage qui peut se retendre un peu.
11:40Et comme elle a un double mandat,
11:41elle doit arbitrer en permanence.
11:44Plus la pression politique qui, elle aussi,
11:46joue dans les deux sens.
11:48C'est-à-dire qu'il ne faut pas que la Fed perde sa crédibilité.
11:50Pour l'instant, vous voyez, le dollar remonte.
11:52Le dollar remonte, ce qui indique, effectivement,
11:54qu'il n'y aurait pas de baisse immédiate.
11:56Mais il est encore trop tôt pour juger.
11:58Et on verra les chiffres la semaine prochaine.
11:59Le CAC qui progresse en ce moment.
12:01Tiens, il est 17h20.
12:02On est à un quart d'heure de la clôture.
12:04On accélère dans la planète droite de cette séance.
12:07On accélère.
12:08Pas vraiment le CAC qui ralentit, lui.
12:09Puisqu'à l'approche de cette clôture,
12:11on ne gagne plus que 0,5%.
12:12On vient de repasser à l'instant sous les 8 000.
12:14On en parle depuis le début de l'après-midi.
12:15La hausse d'NVIDIA n'est pas si convaincante que ça aujourd'hui.
12:19Ni celle des indices.
12:20Le CAC, donc, certes, est encore en hausse.
12:21Mais seulement 0,5%.
12:22Sous les 8 000, donc, à nouveau à l'instant.
12:257 997.
12:26La meilleure performance, c'est BNP Paribas,
12:28qui annonce des rachats d'actions en plus pour 1,1 milliard d'euros.
12:31Aujourd'hui, BNP Paribas s'appelait au marché.
12:325% de hausse BNP.
12:34LVMH est en progression aussi.
12:35On a Elior également.
12:37On en reparlera tout à l'heure.
12:37Mais Elior est plus optimiste pour la suite,
12:40notamment sur son activité de restauration collective.
12:42Ce titre Elior fait partie des hausses marquantes de la séance.
12:45Plus 6%.
12:46Et puis Schneider, un joli contrat dans les data centers aux Etats-Unis.
12:49Un contrat 2,3 milliards de dollars pour refroidir les data centers.
12:53Schneider gagnait 3% tout à l'heure.
12:54Il gagne plus que 0,6%.
12:56On en parle ce soir avec nos deux experts.
12:58Guillaume Dard pour Montpensier Arbevel,
13:01qui nous accompagne à nouveau cette année,
13:02surtout pour investir l'événement.
13:04Un fidèle des fidèles, avec Marques également.
13:06Fidèle également, bien sûr, parmi les fidèles pour Vega IS.
13:09On est ravis, messieurs, de dresser le bilan cette année boursière,
13:12dessiner des perspectives aussi pour la suite.
13:15Marché encore fragile, on le voit, malgré Nvidia.
13:17On a beaucoup parlé d'Nvidia.
13:18On en reparlera tout à l'heure.
13:19Est-ce que l'économie en cas américaine a de quoi inquiéter ?
13:22Ou au contraire, on se dit, si l'économie tient sur les plus riches,
13:25c'est que ça va être encore plus solide ?
13:26Guillaume.
13:27C'est un ensemble, l'économie.
13:29Alors cette thématique de l'économie en cas
13:32est à la fois illustre un phénomène de divergence,
13:37dans certains cas, du sort d'une partie de la population.
13:42Mais globalement, je veux quand même que les deux branches du cas sont liées.
13:46Et il faut qu'on n'ait pas trop d'inflation aux Etats-Unis.
13:48Je pense que Trump devient très prudent sur les tarifs.
13:53Vous avez vu en plus qu'on attend, je ne sais pas quand il sera donné,
13:57mais le jugement de la Cour suprême sur le fait que
13:59Trump ait le droit ou non comme président d'augmenter unilatéralement les droits de douane.
14:06Et de l'autre côté, on en parle depuis le début de l'émission,
14:10c'est la vague d'investissement autour de l'IA dans la technologie globalement
14:17est quand même le moteur principal de l'investissement américain
14:20et de la tenue de l'économie.
14:22Et ceci étant dit, le Big Beautiful Budget est quand même une machine
14:27à soutenir l'économie américaine.
14:30Et Trump, qui va rentrer dans l'approche des mid-terms de l'année prochaine,
14:35fera tout ce qu'il peut pour que l'économie tienne.
14:37Donc je dirais que, hors surprise qu'on ne connaît pas,
14:42si c'est une surprise, ça devrait tenir.
14:43Ça devrait tenir, avec peut-être des distributions de chèques, on verra,
14:462000 dollars par américain, ça fait partie du débat.
14:49Est-ce qu'une économie en cas peut tenir, finalement, longtemps,
14:53dans la mesure où les riches ont peut-être moins à craindre
14:55de l'évolution de la conjoncture que les autres ?
14:57Et donc si 50% de la croissance américaine repose sur la tech
15:00et 50% de la consommation sur les riches,
15:02finalement, c'est une jambe assez solide.
15:03Une seule jambe, c'est vrai, plus deux jambes pour l'économie, une seule.
15:06Mais alors, quelle jambe la plus musclée, les riches ?
15:07C'est ça, c'est ça.
15:08Marc ?
15:09Oui, écoutez, pour l'instant, c'est vrai que quand on regarde
15:12cette divergence qui se dessine aux Etats-Unis,
15:16on n'a pas le sentiment qu'elle est beaucoup affaiblie,
15:20finalement, la marge de l'économie.
15:21Alors c'est vrai qu'elle est très inégalitaire,
15:23c'est vrai que ça peut générer des problèmes sociaux,
15:27même des problèmes politiques, dans un certain terme,
15:31mais pour l'instant, c'est vrai que ça n'a pas été un frein
15:35à la création de richesses.
15:36Donc, ce qu'on voit se dessiner, c'est comme une société
15:41où, finalement, la valeur du travail humain à faible valeur ajoutée
15:47va être de plus en plus faible,
15:50et que la robotisation qui avait concerné les tâches manuelles au départ,
15:55avec l'intelligence artificielle, va également concerner
15:58les populations éduquées, les classes intermédiaires,
16:02les avocats, les médecins, etc.
16:04C'est Amazon qui a annoncé des milliers de suppressions de poids d'avenir
16:07dans les emplois de bureaux.
16:09Et donc, moi, je ne vois pas, malheureusement,
16:12ce qui ferait que, naturellement, tout à coup,
16:15ce mouvement inégalitaire s'inverserait ou cesserait.
16:19Ça ne peut être, pour moi, qu'une décision de redistribution,
16:23ou, au contraire, justement, le fait, pour une partie de la population,
16:27d'être investie dans les entreprises qui sont bénéficiaires
16:31de ces hausses potentielles de marge,
16:34et de ce progrès technologique.
16:38Et finalement, est-ce que le moyen de s'enrichir pour la population
16:41ne résidera pas plus dans l'investissement,
16:44quand elle le pourra, que dans le travail ?
16:47L'enrichissement par le capital plutôt que par le travail,
16:49ce ne sera pas donné à tout le monde,
16:50parce qu'il faudra pouvoir quand même avoir un peu d'argent à investir à la base.
16:53Exactement.
16:54Oui, mais d'abord, regardons quand même le verre à boitier plein.
16:59Il y a 30% des Américains qui gagnent plus de 150 000 dollars par an,
17:05alors qu'en France, c'est moins, à ce niveau-là, ça doit être 2%.
17:10Donc, et ce ne sont pas les mêmes Américains qui gagnaient ces 150 000 dollars il y a 15 ans.
17:15Donc, le rêve américain, le modèle américain, il est dur parce qu'il y a de la compétition,
17:22mais il existe, c'est-à-dire que vous pouvez gagner au loto.
17:25Le jour où il y aura 30% des Français qui gagneront plus de 150 000 euros,
17:31je peux vous dire qu'on aura moins de sujets dans le pays,
17:33parce que ça permet de redistribuer.
17:35Alors, ce n'est pas facile, le modèle américain, mais on peut s'en tirer.
17:39Et deuxièmement, sur l'investissement, c'est bien sûr pas pour tout le monde,
17:42mais 60% des Américains ont des actions et ils ont gagné beaucoup d'argent,
17:48ce qui n'est pas le cas, on en a parlé au début de l'émission, en France.
17:52Donc, ce n'est pas forcé, ils ne sont pas tous Jeff Bezos, on est bien d'accord,
17:56ni Bill Gates, mais il y a une capacité d'enrichissement qui est certaine.
18:02Donc, essayons de prendre l'aspect positif de tout cela.
18:05Tout à fait, d'autant que Walmart, aujourd'hui, a publié ses résultats,
18:08le leader de la grande distribution aux Etats-Unis, et divine surprise,
18:10c'est meilleur qu'attendu, les perspectives semblent rassurer le marché.
18:13Walmart gagne 7% aujourd'hui, alors qu'avant-hier,
18:16Home Depot avait abaissé ses perspectives, hier Target aussi.
18:19Et là, Walmart, c'est l'énorme rayon de soleil,
18:21et tout le secteur de la distribue aux Etats-Unis repart de l'avant.
18:24Oui, le 7%, Guillaume, il faut l'expliquer,
18:26comme la traduction du fait que le titre était beaucoup moins valorisé avant.
18:32Ça fait plusieurs années, plusieurs trimestres,
18:35qu'on a des craintes sur la consommation des ménages aux Etats-Unis,
18:38qu'à cause des droits de douane, les volumes diminuent.
18:42Et donc, effectivement, les attentes sur Walmart n'étaient pas très bonnes.
18:46Donc, on ne peut pas vraiment comparer la réaction de Walmart,
18:49qui part d'attentes très faibles, à la progression de Nvidia,
18:53qui, eux, par contre, partaient de...
18:56C'est dur, je n'ai jamais dit ça.
18:58Non, non, non, non.
18:59Non, mais effectivement, là-haut, il faut vraiment bien repositionner...
19:03Le Walmart ne progresse pas parce qu'il y a de plus en plus de riches aux Etats-Unis,
19:05on est bien d'accord, ce n'est pas la bonne explication.
19:08Alors, sur les marchés, on privilégie plutôt quoi ?
19:10Etats-Unis, avec les risques dont on a beaucoup parlé,
19:13l'Europe qui est en retard, mais qui aura peut-être moins de craissances que les Etats-Unis l'an prochain,
19:16il y aura le Big Beauty Full Bill qui va délivrer ses fruits l'an prochain aux Etats-Unis.
19:19Qu'est-ce qu'on doit faire, Guillaume ?
19:20Comme toujours, diversifié, équilibré, les actions européennes,
19:25les grandes actions européennes sont tout à fait abordables.
19:27Je pense qu'il y a du vrai potentiel pour l'année prochaine sur les PME,
19:32les mid-caps européennes.
19:35Il faut, au niveau mondial, rester sur la tech en jouant sur la volatilité,
19:41c'est-à-dire que s'il y a des grosses baisses, on peut faire,
19:43mais on ne peut pas être absent.
19:44C'est bien sûr un pari permanent à long terme,
19:47mais si vous êtes en dehors des grandes technologies,
19:49que je ne pense pas que dans 10 ans, vous aurez une énorme performance.
19:54Et il y a un secteur qui a commencé à rebondir depuis un mois,
19:57qui sont les valeurs de santé, les valeurs pharmaceutiques.
20:00Et chez Montpensier-Arbeuvel, c'est un secteur qu'on aime bien.
20:04Donc, rester diversifié, et à côté de ça,
20:08small and mid-caps Europe, santé et techno.
20:12C'est intéressant que vous parliez des small and mid-caps Europe,
20:14parce que tout à l'heure, on aura un fils des quartiers
20:16devenu étoile de l'immobilier sur scène à 18h en conférence tout à l'heure.
20:20Jonathan Angloff, il sera avec nous en direct.
20:23Ça va passionner sans doute les professionnels de l'investissement
20:25présents ici à Tout pour Investir l'événement.
20:27Un homme qui est passé par l'aide sociale à l'enfance
20:30et qui aujourd'hui brille dans l'univers de l'investissement en France.
20:33Il a même créé une licorne française.
20:35Incroyable parcours.
20:36Le rêve américain est possible partout.
20:40Et c'est vraiment le message qu'il faut envoyer à tous les Français.
20:43Il faut le souhaiter.
20:44Et la technologie le permet.
20:46La technologie le permet.
20:48C'est ça qui est extraordinaire.
20:50C'est que par la technologie, on peut aujourd'hui projeter une bonne idée,
20:54un bon concept, un bon produit, partout dans le monde.
20:58Ce qui était totalement impossible il y a quelques années.
21:00Et du coup, on investit partout dans le monde ?
21:02Non, vous n'avez pas le droit.
21:02Il faut choisir.
21:03Il ne faut pas juste dire, j'investis partout.
21:04Dans quoi vous investissez ?
21:05Alors nous, chez Vega, nous surpondérons aujourd'hui les actions européennes.
21:10C'est vrai que les actions américaines ont beaucoup monté ces dernières années.
21:14On sent que le secteur de la technologie qui a beaucoup tiré la cote américaine
21:18est maintenant un peu plus modéré dans ses attentes
21:23parce qu'il digère un peu aussi l'énorme hausse qu'il a connue ces dernières années.
21:27Donc bien sûr, on ne jette pas le bébé avec l'eau du bain.
21:29On continue à être présent sélectivement sur certaines de ses grandes capitalisations
21:35comme Nvidia, Google, Apple, etc.
21:37Mais c'est vrai que ce qu'on a envie de jouer en cette fin d'année,
21:41c'est un rattrapage finalement des bourses européennes par rapport à l'Amérique.
21:47Alors effectivement, ça peut se faire sur un certain nombre de secteurs,
21:53les banques, la santé.
21:54Encore les banques ?
21:56Elles ont bien monté.
21:58Elles ne sont pas encore très chères.
22:00Donc voilà, on pense qu'il y a encore un peu de potentiel.
22:02Elles ne restent même pas chères du tout.
22:03Exactement, exactement.
22:05Et puis, c'est vrai qu'on l'a vu avec l'exemple de Schneider
22:10qui nous a annoncé ce très beau contrat.
22:12Il y a de très belles valeurs européennes sur l'électricité
22:15qui bénéficieront elles aussi des investissements nécessaires
22:19pour que les capacités de production d'énergie soient à la hauteur
22:23des besoins de consommation.
22:25Voilà.
22:25Et la Chine de plus en plus ou on évite trop d'aléas politiques ?
22:28Il faut toujours avoir un peu de Chine,
22:30mais c'est vraiment un marché très volatil.
22:32Donc là aussi, il faut acheter dans les trous,
22:36dans les baisses de marchés assez fortes.
22:38Là, le marché est un peu plus hésitant en Chine,
22:41mais il y a des belles valeurs en Chine.
22:42Ce qu'il faut espérer, c'est qu'il n'y ait pas trop de tensions
22:44entre le sujet sur les valeurs chinoises.
22:46Elles sont bonnes et pas très chères,
22:47mais s'il y a des tensions entre l'Amérique et la Chine,
22:51elles sont attaquées parce que ces grandes valeurs chinoises
22:53sont cotées à New York.
22:55Depuis que vous travaillez sur les marchés financiers,
22:57ça fait un bail maintenant.
22:59On a beaucoup d'expériences sur le plateau de BFM Bourse.
23:02Est-ce que vous avez vu,
23:02vous avez déjà vu autant de révolutions
23:05concomitantes, simultanées, en même temps,
23:09et le marché qui doit donner un prix à tout ça à la fois ?
23:12Est-ce que vous avez vu ?
23:13Non, mais la fin des années 90,
23:15c'était des très grands changements.
23:18Et à la fin des années 80,
23:19avec la chute du rideau de fer et l'Amérique,
23:23en 2000, la Chine, c'était rien.
23:25Donc, on a à toute époque de l'humanité
23:29beaucoup de changements.
23:30Là, on a simplement ce phénomène extrêmement intéressant de l'IA
23:34et qu'il faut lier à celui des robots.
23:37C'est-à-dire que l'IA tout seul,
23:40ça ne sera rien si ça n'est pas équipé sur un matériel.
23:45Et le robot, l'humanoïde de Tesla,
23:48c'est ce qui peut changer vraiment le monde.
23:51C'est-à-dire imaginer un milliard de robots dans 15 ans.
23:57Et là, on est dans un autre monde.
24:00Et là, on est dans des périodes
24:01qui ressemblent plutôt à celles du 19e siècle
24:04où on a connu les plus gros changements
24:06de l'époque de l'humanité.
24:07De 70 à 1900, vous avez l'électricité,
24:10le téléphone, la voiture, l'avion.
24:13Et là, ça a été des changements incroyables.
24:15Et on est peut-être à l'orée d'un changement comme ça
24:18à condition qu'on aille au robot.
24:21On aille au robot et dans l'espace.
24:23Et dans l'espace, on va probablement accélérer.
24:26Et c'est pour ça que Musk est un personnage très curieux
24:29que je ne défendrai pas sur sa personnalité,
24:31mais sur sa créativité.
24:33Un homme qui a dit qu'il a sa vision, comme dit Marc,
24:37en 2000 a dit, je vais faire trois choses,
24:39je vais gagner de l'argent sur Internet.
24:41Deux, je vais réinventer la voiture électrique
24:42et trois, je vais emmener l'humanité sur Mars.
24:46Oui, peut-être qu'il n'arrivera pas à faire deux, trois.
24:49Le troisième, ça va être compliqué.
24:50Non ? De son vivant.
24:52Ce ne sera peut-être pas lui, mais...
24:53De son vivant, sauf s'il atteint l'immortalité.
24:55C'est l'un de ses objectifs aussi.
24:57C'est le transhumanisme.
24:59Marc, vous en avez déjà vécu autant,
25:00des révolutions à la fois.
25:01Et le marché qui doit donner un prix simultanément à tout ça.
25:03Guillaume a raison.
25:04À toute époque, il y a eu de grandes révolutions.
25:06Mais c'est vrai que là, j'ai vraiment l'impression
25:08que ça s'accélère.
25:09Parce qu'effectivement, il y a ce volet technologique
25:12qui est une accélération de la révolution Internet,
25:17bien sûr, ça c'est vrai.
25:19Mais il y a aussi des sujets stratégiques en même temps,
25:23avec une polarisation du monde,
25:25avec une montée de la conflictualité,
25:27avec des généraux français qui prévoient une invasion russe
25:31d'ici 2030.
25:32Véritablement, beaucoup de sujets
25:34où le monde devient...
25:38La transition climatique,
25:39qui reste quand même le sujet numéro un pour le monde.
25:42Donc effectivement, énormément d'investissements
25:44à mener de front,
25:46et avec des États qui ont l'air de manquer
25:49quand même singulièrement de ressources
25:51pour affronter toutes les dépenses nécessaires.
25:54C'est Invesco qui expliquait hier
25:56que le niveau des dettes mondiales,
25:59désormais, toute chose étant égale par ailleurs,
26:01à peu près équivalent à celui
26:02de la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
26:04C'est ça.
26:04C'est-à-dire qu'on aborde tous ces enjeux
26:05avec ces niveaux de dettes.
26:06En temps de paix.
26:07C'est le problème que les démocraties
26:09vont affronter ce problème.
26:11Il est difficile,
26:12et l'ensemble des investissements
26:14à mettre en œuvre est tellement considérable.
26:16Et ça va...
26:17Si vous voulez qu'on fasse tout le sujet du monde entier,
26:20et vous allez avoir du coup le sujet
26:21du système monétaire,
26:24et si vous avez eu cette grande hausse de l'or cette année,
26:27ça veut dire qu'il y a une sorte de fuite devant la monnaie.
26:29Le Bitcoin est un peu en train de retomber,
26:33mais enfin, c'est un phénomène comparable.
26:35Il y a aussi le système monétaire.
26:37La dernière fois qu'on a eu un changement de système monétaire,
26:40c'était en 1971.
26:42Ça change la donne de façon importante.
26:44Donc vous aurez de quoi faire des dizaines,
26:48des centaines de formidables émissions, Guillaume,
26:51et des touts pour investir l'événement.
26:53Guillaume Dard, merci beaucoup.
26:54Et Marc Riez, Guillaume Dard,
26:55président du conseil de surveillance de Montpensier,
26:57Arbevel, et Marc Riez,
26:58directeur général de VEGAIS,
27:00c'était nos invités du club.
27:00Merci, Guillaume.
27:01Merci, messieurs.
27:02Je vous laisse retourner dans le chaudron
27:04de tout pour investir l'événement qui se poursuit.
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