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  • il y a 2 heures
Ce jeudi 20 novembre, Paul Edon, analyste-Gérant actions chez Gay-Lussac Gestion, s'est penché sur les idées de valeur dans laquelle investir dans les small et midcaps, et l'avenir des PME dans le private equity dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.



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Transcription
00:00Dans une heure, Jonathan Anguelov sera là aussi, l'entrepreneur star de l'immobilier.
00:04Il est passé par les services de l'aide sociale à l'enfance et aujourd'hui il est une des références dans ce secteur immobilier.
00:09Fondateur d'une des licornes françaises aussi, il sera sur scène.
00:12Les marchés, c'est le tissu économique, vous le voyez, le tissu local, le tissu des quartiers.
00:17Et on va en parler, les small caps cotés en bourse avec, il vient de nous rejoindre lui aussi pour Guelussac Gestion, Paul Edon.
00:23Bienvenue Paul.
00:23Bonjour Guillaume.
00:24Au cœur de l'ambiance là Paul.
00:25Bien sûr, on peut le dire oui.
00:26C'est sportif, on est dedans.
00:28En plus, les marchés montent et Nvidia a manifestement rassuré, ça se sent dans l'ambiance du jour.
00:32Vous, vous suivez particulièrement les small et mid caps.
00:34Intéressant, je ne vais pas tourner autour du pot, les gens que j'ai croisés ici dans les allées, ils cherchent des idées, ça se sent, nos auditeurs aussi.
00:40Est-ce que vous auriez comme ça, deux, trois, pour les petites souris qui nous suivent ici, à la radio, à la télé ou en replay, deux, trois idées de valeur dans lesquelles investir pour la suite ?
00:48Bien sûr, écoutez, vous venez de parler de Nvidia, d'IA.
00:52On en a aussi quelques-unes du côté des small caps.
00:54Je vais, par exemple, vous parler d'EVS Broadcast.
00:57C'est une petite pépite belge qui est positionnée sur la production vidéo live et également la gestion de flux vidéo de très nombreuses caméras.
01:05C'est un acteur belge, une micro cap, et qui est positionnée sur l'ensemble des événements sportifs, des divertissements.
01:13Ils sont, par exemple, sur la Coupe du Monde.
01:15Ils sont derrière toutes les vidéos que vous voyez de la Formule 1.
01:17Quand, par exemple, vous voyez un ralenti d'une Formule 1 en pleine accélération, c'est généralement filmé avec des caméras qui font du 40 images secondes.
01:27Quand vous faites un ralenti, il y a un sac à dé, forcément, qu'on fait avec 40 images secondes pour 150 images secondes.
01:33Votre rendu vidéo va être sac à dé.
01:35Oui, bien, EVS Broadcast a réussi, grâce à l'intelligence artificielle, un très grand innovateur dans ce domaine,
01:40à dupliquer pour chaque image créée, rajouter 2-3 images créées par intelligence artificielle pour le rendu complètement fluide sur la vidéo
01:49et avoir du super slow motion, 150 images secondes, sans avoir besoin d'une caméra à 6 chiffres.
01:57Ah, c'est passionnant, là. On est dans les coulisses de la télé, en plus. Cette valeur, comment elle s'appelle ?
02:01EVS Broadcast.
02:03On est coté où ?
02:03On est coté en Belgique.
02:05Donc, c'est éligible au PEA.
02:06Exactement.
02:06Voilà, une première idée. Allez, une deuxième.
02:08Et une deuxième, je vais vous parler de Ferrari.
02:11Alors, Ferrari Group, je vous rassure, on n'est pas du tout sur l'automobile.
02:14Là, on est sur un acteur qui est niché dans la logistique pour le luxe.
02:18Alors, plus particulièrement, la joaillerie et les montres de luxe.
02:21Donc, prenez par exemple l'exemple d'une parure à demi-million d'euros qui part d'un atelier en Suisse direction Place Vendôme
02:29et qui, 2-3 jours après, doit être à New York pour qu'une actrice puisse le porter pour le mettre à gala, par exemple.
02:35Bon, eh bien, c'est Ferrari qui va gérer l'ensemble de cette logistique.
02:40La sécurisation, la douane, les contrats d'assurance, le transport avec un vol dédié et la livraison main-à-main.
02:46On est sur une petite valeur familiale d'origine italienne et qui affiche des fondamentaux d'une très forte résilience,
02:52des contrats très long terme avec de grands clients comme Bulgari et LVMH.
02:56Donc là, on est encore sur une petite pépite de la cote micro-cap.
03:00Ça, c'est qui rit Ferrari comme Ferrari ?
03:02Ferrari comme la voiture, mais vous rajoutez groupe derrière.
03:06Ferrari groupe et vous avez une petite pépite micro-cap.
03:09C'est comme ça que BFM Bourse se différencie.
03:11C'est aussi à ça que, certes, pour investir l'événement, trouver des pépites qu'il n'y a pas ailleurs.
03:15Les small-cap et mid-cap, c'est quand même compliqué.
03:18Enfin, c'est compliqué.
03:18Ça va mieux cette année que les autres années en bourse, c'est vrai.
03:20Mais l'environnement politique, l'instabilité politique en France, les craintes fiscales, les risques fiscaux,
03:26ça pèse peut-être plus sur ces small et mid-cap que sur les grosses.
03:29Est-ce que ça, c'est un frein à venir pour la performance boursière ?
03:32Vous avez raison.
03:33C'est vrai que le risque politique en France, il est notable.
03:36On ne va pas le nier.
03:38Toutefois, on voit que ce risque est quand même beaucoup plus biaisé sur les large-cap que sur les small.
03:44On se rappelle, il y a un an, du projet du gouvernement Barnier d'aller taxer avec un impôt exceptionnel
03:48et les entreprises réalisant plus d'un milliard de chiffres d'affaires.
03:51Bon, de notre côté, les micro-small-cap sont plutôt à l'abri de ce phénomène.
03:55Mais vous avez raison, le marché est plutôt boudé.
03:57On le voit quand on discute avec des investisseurs étrangers.
04:00Le marché boursier français est plutôt boudé.
04:03Mais ce risque est plutôt du côté des larges que des micro.
04:07Et ça, on le ressent.
04:09Nous, aujourd'hui, le risque, c'est plutôt aujourd'hui de ne pas être investi sur les micro-small-cap
04:12et de laisser cette décote de valorisation se refermer
04:15plutôt que le risque politique sur les micro-cap.
04:17Le bilan de l'année, justement, pour les mid et small, comment vous le jouez ?
04:21Alors, on sort d'un hiver boursier assez compliqué,
04:24des années difficiles 2022, 2023, 2024.
04:282025, on sent que ça se réveille.
04:30L'intérêt vraiment pour les small-cap revient progressivement,
04:32mais on est loin d'une euphorie boursière.
04:34Prenons l'exemple du CAC mid and small,
04:36qui doit être à plus 11, plus 12 depuis le début de l'année.
04:38On a le MSCI micro-Europe autour de plus 11.
04:41Donc, ça se réveille.
04:42On a un petit regain, mais on est encore loin d'une reprise.
04:45Et les décotes de valorisation restent encore assez élevées.
04:49Et justement, c'est une question qui, du coup, se pose.
04:52Est-ce que l'avenir des petites et moyennes sociétés,
04:54il est en bourse ou plutôt dans le private equity ?
04:56Parce que le private equity valorise mieux que la bourse.
04:57Vous le dites vous-même, il y a une décote en bourse.
04:59Est-ce que leur avenir est ailleurs qu'en bourse, d'après vous ?
05:01Écoutez, nous, on les voit effectivement venir chasser de plus en plus sur nos terres.
05:05C'est-à-dire qu'on voit beaucoup d'acteurs du private equity
05:07venir sortir de code des entreprises, des belles entreprises micro-françaises.
05:12Mais aujourd'hui, on est quand même relativement serein.
05:15Vous avez à l'échelle européenne plus de 9000 sociétés
05:18qui ont une capitalisation boursière sous les 2 milliards.
05:22Donc, il y a encore suffisamment à les dénicher comme nouvelles pépites
05:25sans avoir vraiment de risque de voir la cote s'effacer.
05:30En tout cas, cette année, ça sera en bourse,
05:31celle de la renaissance pour Lesmol et Emile Cap.
05:33On l'espère.
05:34Oui, on l'espère effectivement aussi.
05:35Guélissa qui nous accompagne sur cette édition
05:38de Tout pour investir l'événement cette année.
05:39Paul Hédon avec nous aujourd'hui.
05:40Merci, Paul.
05:41Merci, Guillaume.
05:41Merci, Paul.

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