- il y a 5 heures
Ce jeudi 20 novembre, BFM Business a consacré une édition spéciale Tout pour Investir l'événement. Christophe Pallée a reçu Olivier Malteste, directeur des Investissements d'Althéis by Yomoni, Teddy Dewitte, directeur général chez Flornoy Ferri, David Intins, associé et directeur général adjoint chez Cyrus Herez Wealth Management, Marc-Edouard Mandine, associé Multi Family Office chez Rhétorès, et Florian Dumont, responsable du développement de l'offre immobilière à l'UFF.
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00:00Émission spéciale, tout pour investir, l'événement, le rendez-vous des experts du patrimoine, Christophe Palais.
00:10Et c'est parti pour cet après-midi spécial sur BFM Business, après-midi toute spéciale, TPI, l'événement.
00:19Nos émissions jusqu'à 18h sont délocalisées ici au pavillon d'Armenonville, près de Paris.
00:26Vous retrouverez une spéciale de TPI à partir de 14h avec tous mes invités, les rubriques que vous aimez bien, bien sûr, la boîte à outils, le déchiffrage.
00:35On va s'organiser comme l'émission que vous pouvez entendre tous les jours sur l'antenne de BFM Business.
00:40Et puis bien sûr, nos autres émissions sont toutes spécialement délocalisées ici au pavillon d'Armenonville, au cœur de cet événement unique en matière de gestion de patrimoine, de connaissances, de l'économie, d'éducation financière.
00:50BFM Crypto, ce sera à 15h, 15h30, bien sûr, vous retrouverez un BFM Bourse tout spécial animé par mon camarade Guillaume Sommerer.
00:59Salut Antoine, on est bien ici.
01:01On est bien.
01:01Les portes n'ont pas encore ouvert, ça ne va pas tarder, tout pour investir l'événement.
01:05Donc voilà, on délocalise, c'est vrai, nos émissions comme chaque année, on a envie de dire cette année, tout pour investir l'événement et tout pour avancer.
01:11On va essayer vraiment de vous apporter tout au long de l'après-midi à l'antenne, mais aussi ici, à travers les conférences, les ateliers, des clés pour avancer.
01:18Parce que le monde bouge vite et avance, ne pas bouger.
01:21Aujourd'hui, c'est reculé quelque part.
01:22Alors, on a décidé cette année de franchir un pas supplémentaire et de faire venir ici, au pavillon d'Armenonville, les décideurs.
01:29Les décideurs pour mettre ceux qui placent votre argent au contact de ceux qui décident de ce que sera notre avenir.
01:34Qui sera là ?
01:35Par exemple, le patron d'Excel, une des sociétés de défense qui cartonne plus de 500% de hausse, on le voit tous les jours.
01:41Très impressionnant, oui.
01:42Eh oui, il sera là, le patron d'Excel.
01:44On aura Eric Larchevêque, on ne le présente plus, fondateur de Ledger, une des fortunes françaises les plus suivies par les jeunes, par exemple.
01:51Ce sera intéressant de voir le patron, le fondateur en tout cas de Ledger, Eric Larchevêque, au contact des conseillers en gestion de patrimoine, des familles et des offices,
01:58de ceux qui placent votre argent à vous tous.
02:00Il y aura la direction de Total Energy, bref, beaucoup de beaux mondes, ceux qui décident ont choisi de nous accompagner cette année.
02:05Et c'est plutôt une bonne chose parce qu'ils sont au quotidien présents dans nos émissions sur l'antenne et on va tous les retrouver ici pour un grand moment de dialogue, d'échange.
02:14Essayer d'y voir clair au sein d'une actualité qui est aussi bien tourmentée du point de vue géopolitique et international qu'avec nos préoccupations franco-françaises en termes de budget, de fiscalité.
02:25Et ça va évidemment être au cœur de nos discussions tout l'après-midi.
02:29Jusqu'à 14h, ce sera Christophe Palais qui sera avec nous et qui va prendre les commandes de ce TPI, l'événement.
02:37Christophe, bonjour.
02:38Merci d'être avec nous.
02:40Salut Christophe.
02:41Un grand maître d'œuvre aussi de ce rendez-vous très spécial qui nous a accompagnés pendant toute la préparation et qui va œuvrer là à partir de maintenant pour une émission toute spéciale au cœur de ce TPI, l'événement.
02:52Oui, puisqu'on attend la crème de l'investissement. Il n'y a jamais eu autant d'inscrits. Vous l'avez entendu, plus de 900 personnes.
02:59Il y aura un programme super riche à l'antenne, vous en avez parlé, mais aussi sur scène, juste derrière vous Guillaume, cette conférence plénière, 12 ateliers un peu plus loin.
03:07C'est un record depuis l'existence de TPI, on va parler tech, on va parler or, on va parler matière première, immobilier, crypto bien sûr, défense, Etats-Unis, des grandes bascules qui s'annoncent avec vous Antoine.
03:20Bref, tout ce qui fait l'actualité d'aujourd'hui et puis pour pouvoir anticiper demain. Et puis d'ici là, jusqu'à 14h, je vais recevoir quelques-uns des acteurs de cet événement.
03:31Il sera question d'ETF, il sera question d'immobilier, des pièges de l'épargne, d'assurance vie, des marchés actions aussi.
03:37Bref, on va passer en vue les différentes classes d'actifs avec nos invités.
03:41Et vous, de votre côté, vous êtes prêts à flûter pour vos conférences, vos émissions ?
03:45Pas de problème.
03:46Et on a quoi faire ?
03:47Nvidia a publié ses résultats.
03:49Vous avez vu les gars, les résultats d'Nvidia, incroyable.
03:51Nvidia vient sauver les marchés, on en parlera aussi ici, à tout pour investir l'événement, dans les conférences, les ateliers, conférences sur les cryptos aussi tout à l'heure.
03:58Est-ce qu'il est plus fou d'investir dans le Bitcoin au cours actuel ou de ne pas y investir ?
04:02Qui est le plus fou ? Celui qui n'investit pas dans le Bitcoin ou celui qui y investit au cours actuel ?
04:05D'autres questions qu'on posera cet après-midi.
04:06Ça va être génial. Ce sera ici, en conférence, en atelier, mais aussi à l'antenne pour vous tous, les auditeurs et téléspectateurs de BFM Business.
04:13Alors, on le répète, le mot d'ordre en trois points de ce tout pour investir l'événement, c'est innovation, responsabilité, performance.
04:22L'innovation, c'est un sujet qui va de soi, on vient de parler d'Nvidia.
04:26C'est quelque chose qui transparaît tous les jours à travers vos solutions d'investissement.
04:30On voit que depuis la crise Covid, énormément de Français, et on le voit, et vous l'entendez dans Tout pour investir,
04:38l'émission sur l'antenne, de plus en plus de Français investissent en action via des applis, via des solutions innovantes
04:44qu'ils n'utilisaient pas auparavant, via des produits financiers innovants.
04:48On a parlé des ETF, mais il y a tout un tas d'autres choses qui sont sur le grill et dont on va parler.
04:52La responsabilité, qu'est-ce que c'est ?
04:54La responsabilité, c'est tout simplement au cœur de ce contexte extrêmement mouvant à plusieurs titres,
04:59d'être vraiment sur le fil du rasoir pour décider des meilleures solutions d'investissement
05:05et vous aider au quotidien à gérer votre patrimoine, vos investissements, votre épargne,
05:10commencer à préparer votre retraite, évidemment.
05:12Et puis la performance, c'est la clé de tout ça.
05:15Une attitude responsable, une capacité d'innover, de s'inscrire dans les dynamiques de développement du moment.
05:20Tout ça, c'est gâche de performance et on en a besoin pour faire fructifier notre patrimoine et nos avoirs.
05:26Et ça va être au véritablement cœur des préoccupations de ceux, tout pour investir l'événement.
05:30Voilà, place aux premières émissions.
05:33On sera en direct, full direct, tout l'après-midi sur BFM Business, au cœur ici du pavillon d'Armenonville.
05:37C'est un ancien pavillon de chasse.
05:39On va essayer de le transformer cette année, messieurs, en pas de tir des réussites financières de ceux qui nous suivent régulièrement.
05:44Chasse à la performance.
05:45Exactement.
05:46Magnifique. Merci à tous les deux d'avoir donné le coup d'envoi de cette édition 2025 de TPI, l'événement.
05:52On va vous retrouver tout à l'heure, donc Antoine, pour un spécial tout pour investir à partir de 14h.
05:56Et puis Guillaume, comme chaque jour, à partir de 15h30 pour BFM Bourse.
06:00Ici, dans ce cadre en chanteur du pavillon d'Armenonville, vous l'avez entendu, sept conférences vont se succéder durant toute l'après-midi avec des intervenants prestigieux, des têtes connues du monde de l'industrie, de la tech, de la finance, des services, des acteurs et des références qui font, des acteurs et des experts qui font référence dans leur domaine.
06:18Et puis, il y aura aussi une douzaine d'ateliers tout au long de l'après-midi. Parmi eux, parmi ceux qui vont intervenir ici, il y a Youmoni. On est ravis de vous avoir.
06:28Olivier Maltès, bonjour.
06:29Bonjour Christophe.
06:30Chef économiste et directeur des investissements chez Alteis by Youmoni.
06:35Alors, ça va être notre question récurrente cet après-midi.
06:37Olivier, si vous, vous aviez aujourd'hui allé 50 000 euros à placer, vous en feriez quoi ?
06:44Alors, si j'avais 50 000 euros à placer, bon déjà, j'ai un horizon d'investissement relativement long, donc je le placerais en action, en ETF action.
06:51Et l'idée, c'est que j'essaierais de faire quelque chose de très diversifié, y compris avec de l'émergent.
06:55Mais par contre, je ne prendrais pas un ETF qui engloberait tout ça.
06:57J'irais vraiment faire une répartition allocation géographique pour aller chercher à chaque fois le meilleur ETF, puisqu'en fonction des zones, on a plutôt intérêt à être en ETF en réplication synthétique ou physique.
07:06– Et que les ETF ne vous empêchent pas de diversifier, même si vous ne faites que du 100% ETF ?
07:11– Exactement, et c'est important vraiment d'aller géographiquement, d'aller chercher.
07:14Donc, je ferais par exemple 65% d'ETF actions américaines, je mettrais 25% d'Europe, 5% de Japon, 10% d'émergents et 5% de santé.
07:24Et surtout, je ferais une répartition aussi entre la partie edgé et non-edgé, donc couvert contre le risque de change, environ à 50-50 globalement,
07:31puisque sur du long terme, c'est certainement ce qui fait le plus de sens pour éviter d'avoir des mauvaises déconvenues vis-à-vis de l'euro-dollar,
07:36par exemple, qu'on a pu le voir depuis le début de l'année.
07:38– Alors, les ETF sont partout aujourd'hui, est-ce qu'ils sont aussi devenus un pilier de la gestion patrimoniale ?
07:45– Oui, et de plus en plus en fait, parce que les ETF, on en a depuis les années 2000 en Europe,
07:50donc ça fait quand même 25 ans que les ETF existent en Europe, mais ils arrivent progressivement à être de plus en plus connus
07:55par le grand public et par les clients, y compris les clients des CGP, des Family Office, et tout ça se fait progressivement.
08:00Et ce qu'on observe effectivement, c'est que tout le monde commence vraiment à bien comprendre l'efficacité de l'ETF,
08:05la transparence, la liquidité, et puis aussi la grande granularité qu'on peut trouver en termes de sous-jacents
08:10dans toutes les classes d'actifs. Et globalement, on voit qu'il y a de plus en plus de demandes
08:13au fur et à mesure où les particuliers et les professionnels commencent à connaître de plus en plus le marché des ETF.
08:19On voit cette demande et donc ça devient vraiment un vrai pilier de la gestion patrimoniale,
08:24puisqu'on peut faire des allocations, construire des allocations, en fonction des degrés de risque qu'on a envie d'avoir.
08:28Alors justement, en quoi concrètement est-ce que ça change la manière de travailler à la fois des CGP et puis des Family Office ?
08:35Alors ça change beaucoup de choses, puisqu'il y a un changement, un vrai changement de business model.
08:39En fait, c'est vrai que jusqu'à présent, tout ce qui était CGP essentiellement et Family Office aussi,
08:43allaient chercher vraiment de la gestion active, qui avaient des frais de gestion qui étaient plus importants,
08:46mais aussi des rétrocessions. Et donc, il y a un vrai besoin de nouveaux business models du côté des CGP,
08:52des experts du patrimoine, puisque de plus en plus, les clients viennent réclamer des ETF et des allocations d'ETF.
08:58Et c'est vrai qu'on a tendance à dire, ça peut être facile de se dire, il n'y a qu'à passer par une rémunération aux honoraires.
09:03Mais en fait, ce n'est pas si simple que ça. Et même les clients ne sont pas forcément prêts.
09:07Et donc, il y a un vrai besoin aussi pour les professionnels du patrimoine de s'adapter à ces nouvelles offres et à ces nouveaux produits.
09:13Alors, vous nous l'avez laissé entendre dès le début, la gamme des ETF s'élargit de plus en plus sur le marché.
09:19Ils deviennent même parfois très complexe. Quelles sont les nouvelles tendances qui vont émerger ?
09:25Alors, on voit, on peut observer quand même plusieurs tendances. C'est vrai, ça se diversifie de plus en plus.
09:29Au fur et à mesure où il y a des nouveaux ETF qui sont créés, on a environ 3000 ETF aujourd'hui disponibles en Europe.
09:34Donc, ça fait quand même beaucoup. Et on voit qu'ils se concentrent de plus en plus et qu'ils se spécialisent aussi également de plus en plus.
09:39Il y a deux grandes tendances qu'on peut observer sur les derniers mois. C'est vraiment la tendance des ETF thématiques, par exemple.
09:44Et là, on voit que c'est de plus en plus compliqué aussi parce qu'autant un secteur, tout le monde est d'accord.
09:48Il y a des classifications. Tout le monde sait exactement ce qu'est un secteur santé ou un secteur télécom.
09:52Quand on est sur des thématiques, c'est beaucoup plus compliqué. Et donc, il faut effectivement rentrer beaucoup plus dans le détail pour appréhender.
09:57Donc, ça, c'est une grande tendance. Et les ETF thématiques, que ce soit la défense, l'intelligence artificielle, il y a énormément de choses qu'on peut avoir en tête.
10:04Et la deuxième, c'est qu'il y a beaucoup de bruit actuellement depuis plusieurs mois sur les ETF actifs qui viennent chercher à faire de la gestion active à l'intérieur d'un ETF.
10:14Donc, c'est globalement quelque chose qui reste très, très faible. C'est 3% des encours globalement sur les ETF.
10:19Mais c'est vrai qu'on a beaucoup de produits qui sont lancés. Et donc, là aussi, ça demande de plus en plus d'analyses pour vraiment comprendre le caractère actif
10:27et ce que vont réellement faire les ETF actifs par rapport à des ETF passifs qui sont plus simples à analyser, évidemment.
10:32Alors, qu'on comprenne bien, comment est-ce que Altaïf agit pour accompagner les professionnels du patrimoine dans cette nouvelle ère de la gestion indicielle ?
10:41Alors déjà, Altaïf, il faut avoir en tête que c'est une société de gestion qui est agréée par l'AMF, qui a 10 ans d'existence, donc 10 ans de track record.
10:47Et vraiment, cette spécificité depuis 10 ans sur les ETF. Donc, c'est vraiment une vision des fondateurs qui était que les ETF allaient se développer, effectivement.
10:54Et donc, il y a un vrai savoir-faire qui a été développé, une vraie expertise vraiment sur ces ETF-là.
10:59Et ensuite, la façon dont on va accompagner les professionnels du patrimoine, c'est qu'on leur met à disposition une plateforme digitale
11:05qui va leur permettre de mettre en relation directement, d'avoir la relation vis-à-vis des clients et d'onboarder leurs clients assez facilement.
11:12Et ensuite, en cours de vie, d'avoir accès au reporting, tout ce dont ils vont avoir besoin pour conseiller au mieux leurs clients,
11:17puisque ce sont vraiment les conseillers en gestion de patrimoine et les family office qui vont garder vraiment ce lien avec le client.
11:23Ça, c'est très important. Et qui vont ensuite pouvoir avoir accès facilement à tous ces aspects-là, y compris les aspects de rémunération, de facturation.
11:29Donc, l'idée, c'est vraiment de les simplifier leur vie, de leur donner la matière première, c'est-à-dire les allocations en ETF,
11:34de leur permettre de se concentrer vraiment sur la valeur ajoutée qu'ils vont pouvoir apporter à leurs clients en termes de conseils.
11:40Et nous, on s'occupe du coup de la matière première et de l'allocation en ETF.
11:43Alors, on va profiter de votre présence pour en savoir un petit peu plus sur les ETF sur lesquels vous appuyez.
11:50Comment d'abord bien choisir ces ETF ? Le principal, il faut toujours regarder ses frais de gestion, non ?
11:54Alors, il faut regarder ses frais de gestion, mais pas seulement. Ça, c'est le premier point.
11:58Il faut regarder aussi également la liquidité de l'ETF, puisque si vous gagnez un tout petit peu en frais de gestion,
12:02mais au moment où vous allez vouloir acheter l'ETF ou ressortir de l'ETF, vous avez des frais de liquidité qui sont relativement importantes.
12:08Finalement, ce n'est pas forcément l'ETF le moins cher qui sera le plus intéressant.
12:11Il faut regarder les méthodes qui vont être répliquées, synthétiques ou physiques.
12:15On en a parlé tout au début. En fonction de la zone géographique sur laquelle vous allez vouloir être,
12:19vous allez avoir plutôt intérêt à être investi sur un ETF synthétique ou physique.
12:22Il va falloir regarder ce qu'on appelle la tracking différence, donc l'écart de performance par rapport à l'indice.
12:27La sélection de l'ETF, c'est vraiment crucial. On a l'impression de se dire que l'allocation, on voit bien l'intérêt de l'allocation,
12:33mais la sélection de l'ETF aussi, il y a beaucoup de valeurs à aller chercher, à sélectionner le bon ETF et donc à rentrer dans le détail, dans la granularité.
12:39Ça nécessite de passer du temps, de suivre ça. C'est une activité comme une autre.
12:43C'est une expertise et d'y passer du temps. Et c'est ce qu'on essaie d'offrir, évidemment.
12:46Et un ETF, c'est pour, à votre avis, quel horizon de placement ?
12:50Alors, il n'y a pas vraiment de notion d'horizon de placement, parce que ce qui est important sur l'ETF, c'est que ça va dépendre vraiment du sous-jacent.
12:56Donc vous avez des ETF qui peuvent être faits au jour le jour, donc vraiment sur du marché monétaire, qui vont être sur l'Esther, par exemple,
13:01et qui vont chercher à faire un peu mieux que l'Esther.
13:03Vous avez des ETF obligataires, donc qui vont avoir une période de détention un peu plus longue.
13:07Vous allez avoir des ETF actions, là, sur les détentions plus longues.
13:09Et ça va vraiment aussi dépendre de la diversification du sous-jacent, de la concentration potentiellement, de la volatilité.
13:15Donc vous avez vraiment, l'ETF, c'est un moyen d'accéder à un marché.
13:18Et vous allez avoir accès vraiment maintenant à tous les types de marchés, du très court terme jusqu'à du très long terme et du très spécialisé également.
13:25Est-ce qu'il vaut mieux privilégier des ETF capitalisants ou distribuants ?
13:29J'aurais tendance à dire capitalisants, parce que vous savez, c'est...
13:31Pour l'effet boule de neige, c'est ça ?
13:32Exactement, c'est le fameux effet boule de neige.
13:34Donc déjà, c'est plus simple, ça vous évite de devoir réinvestir directement, tout est fait automatiquement.
13:39Si vous avez des frais lorsque vous achetez des ETF en fonction de votre plateforme d'investissement,
13:42ça va les réduire aussi, puisque c'est fait à l'intérieur de l'ETF de manière automatique.
13:46Et c'est vraiment ce que vous disiez, Christophe, l'effet boule de neige,
13:48c'est-à-dire que le dividende lui-même va se réinvestir directement dans le marché
13:51et va pouvoir lui-même faire des intérêts et générer du rendement dans le futur.
13:55Donc moi, j'aurais tendance à dire, évidemment, capitalisant pour éviter justement cet effet de distribution.
14:00Alors, une dernière question, on connaît l'ascension des ETF qui répliquent le Nasdaq, le SP500.
14:05Est-ce qu'il y a des ETF qui seront encore pertinents dans 10 ans, 20 ans, 30 ans ?
14:10Oui, parce que les indices eux-mêmes, c'est vraiment un animal à sang-froid, l'indice.
14:14Donc aujourd'hui, on dit qu'ils sont très concentrés sur la tech,
14:16ils sont très concentrés sur l'intelligence artificielle, puisque ce sont les thèmes du moment.
14:20Nvidia hier a montré la robustesse, de toute façon, de ce modèle-là.
14:23Et les indices, potentiellement, dans 10 ans ou 20 ans, seront totalement différents.
14:26Et le fait de s'investir directement dans des ETF et des indices, du coup,
14:30qui vont s'adapter au fur et à mesure des nouvelles tendances aussi,
14:34c'est une manière d'être toujours pertinent dans 20 ans, dans 30 ans, dans 50 ans même.
14:39Eh bien, un grand merci Olivier Maltès, chef économiste et directeur des investissements
14:43chez Alteis Biomoney.
14:45Bon après-midi.
14:46Merci beaucoup, Christophe.
14:46Au pavillon d'Armenonville, où nous sommes en direct,
14:49en attendant le début des premières conférences à partir de 14h.
14:53On va accueillir à présent Teddy De Vitte.
14:56Teddy, c'est le directeur général de Florny Ferry,
14:59la société de gestion du groupe Premium.
15:02Bonjour Teddy.
15:04Bonjour Christophe.
15:05Vous allez bien ?
15:05Ça va et vous ?
15:06Oui.
15:07C'est Flornois Ferry.
15:08Flornois, qu'est-ce que j'ai dit ?
15:09Florni.
15:09Ah pardon, j'ai voulu faire une rime, mais c'était de mauvais goût.
15:14Vous avez 10 000 euros à placer.
15:16Vous faites quoi, vous, aujourd'hui ?
15:18Alors, pour répondre à cette question, il faut partir d'un constat, je pense.
15:23La première chose, c'est qu'on est dans une économie, dans un monde, dans une bourse
15:27qui a une forme de cas aujourd'hui.
15:29Il y a la branche haute du cas qui va bien, très bien.
15:32Très, très bien même.
15:34Et il y a la branche basse.
15:35Donc le haut, c'est plutôt tout ce qui est...
15:37La techno.
15:38La techno, les boîtes globales, l'intelligence artificielle, etc.
15:43Le capital.
15:44Capital.
15:44Le bas, c'est les états endettés, l'immobilier, les ménages.
15:51Donc pour répondre à cette question, il faut prendre ça en compte.
15:54Parce que pour l'instant, vous n'y avez pas encore répondu à ma question des 10 000.
15:57Mais justement, parce que le cas, il y a les deux branches, on mettrait 40% en action, seulement
16:0540% en action, 40% en obligation, pour le côté un peu plus défensif, et 20% qui
16:12se séparait en 10 et 10 dans les matières premières.
16:1610% d'or, 10% de métaux industriels, ou en tout cas qui servent à l'IA notamment.
16:21Alors vous allez nous détailler cette stratégie.
16:24On les reprend tous.
16:2540% en action.
16:26Pourquoi ?
16:27Alors 40% en action parce que malgré tout, on sort là d'une période de publication
16:32où elles étaient extraordinaires.
16:34C'est-à-dire qu'il y a eu 82% des boîtes qui ont reporté, qui ont fait mieux que les
16:39attentes en fait.
16:40Donc malgré tout, on a cette dichotomie entre un marché qui semble très cher, on a eu
16:45deux ans de folie depuis OpenAI, depuis ChatGPT en novembre 2023.
16:49Finalement, on a deux ans incroyables.
16:52Et pourtant, c'est pas exactement pareil qu'en 2000, puisque les boîtes sont extrêmement
16:57rentables.
16:58Donc ceux qui ont raté ce train ont envie de rentrer, mais à chaque fois se disent
17:01c'est trop cher, c'est trop cher.
17:02Pour autant, quand même 40% d'action.
17:06Après, il y a des façons de le faire, peut-être en secteur neutre ou des choses qui permettent
17:11un peu d'amortir les moments où il y aura des doutes.
17:15Et au moment où il y aura des doutes, certains vont chuter.
17:18Et il y a de telles concentrations en ce moment qu'il suffit que ce soit un des gros
17:22qui chute pour que ça puisse se répercuter au niveau de l'indice.
17:25Ça n'a pas été le cas hier soir aux Etats-Unis.
17:27Non, ça n'a pas été le cas, mais parce qu'en fait, c'est une boîte incroyable.
17:30C'est-à-dire qu'on a encore de la visibilité sur Nvidia pour au moins deux trimestres.
17:35Mais bon, fin 2026, on va commencer à se poser des questions avec leur nouvelle chip,
17:40avec Rubin et non plus Blackwell.
17:42Et donc là, il y aura peut-être un peu plus d'interrogations.
17:44Mais Nvidia, c'est une boîte qui prévoit sur deux ans 500 milliards de chiffre d'affaires.
17:49Donc pour répondre à votre question juste sur les actions,
17:52les actions, mais peut-être en secteur neutre, dans la façon dont on les traite.
17:56Et puis, on va faire quand même un peu attention, on va être très vigilant à tout ce qui est
17:59moment Vodafone pour certains d'entre eux, des gens comme Oracle, des gens comme Meta.
18:04C'est des gens qui, désormais, sont ce qu'on appelle en cash flow négatif.
18:09Donc ça nous rappelle ce qui s'était passé pour Vodafone en 2001,
18:12ou quand pour le réseau 3G à l'époque, ils avaient annoncé qu'ils étaient en cash flow négatif.
18:19Et ça, ça avait continué à confirmer que la bulle devait bien éclater, même pour des gros en fait.
18:27Donc c'est un peu ça la question centrale des actions aujourd'hui, c'est le retour sur investissement.
18:31C'est ça qu'on va regarder, mais malgré tout, il nous faut quand même 40% d'actions.
18:37Aux Etats-Unis, bien sûr, puisque c'est 70% de l'indice, mais aussi, pourquoi pas, un peu plus en Chine.
18:43On peut se poser les questions de c'est quoi la suite ?
18:46Les robots ? La course à la mémoire ? La capacité de puissance électrique ?
18:52Bon voilà, ce type de questions, il faut être présent.
18:55Et donc, c'est via le vecteur actions qu'on le joue.
18:58Au niveau des obligations ?
19:00Au niveau des obligations, on reste plutôt, nous, sur du crédit.
19:05Plutôt le crédit, ce qu'on aimait bien, vu le moment, ce sera plutôt des fonds flexibles.
19:10Mais le high yield, toujours, une façon de faire le haut de rendement.
19:15Le high yield, toujours, peut-être toujours au travers des fonds datés.
19:20Ça permet d'avoir de la visibilité, une promesse et un horizon.
19:26Donc, on le ferait toujours comme ça.
19:29Par rapport à ce que je disais au début sur la forme du cas, on pourrait très bien encore descendre plus loin dans le high yield pour avoir des choses très risquées.
19:36Et s'exposer, dans ce cas-là, éventuellement à des défauts, plus de défauts.
19:41Donc, vous pensez à quoi, là ?
19:42Toute la tranche dans le high yield qu'on appelle triple C, donc c'est ce qui est vraiment moins bien noté, mais ça rapporte entre 10 et 12%.
19:48Donc, le jeu, vous êtes bien rémunéré pour le risque.
19:51Donc, si à la fin, 10-12 avec les défauts, ça fait plus que 6, ça reste quelque chose d'intéressant.
19:56Et ça peut répondre à la partie du cas du haut qui a besoin de ce type de briques, par exemple.
20:00Mais en tout cas, sur les obliques, flexibles et plutôt du high yield encore.
20:05Alors, on continue notre tour d'horizon au niveau de l'or ?
20:08Alors, l'or, c'est une autre raison.
20:09L'or, c'est un mélange.
20:10Valeurs-refuges, l'or ou pas ?
20:11Alors, valeurs-refuges, oui, mais la dynamique derrière l'or, c'est pas tellement l'histoire de la valeur-refuge.
20:17C'est plutôt une dynamique couplée à la fois avec la géopolitique, depuis la guerre en Ukraine, et de la dédollarisation.
20:23Les deux sont couplés. Les BRICS souhaitent se détacher de l'influence américaine le plus possible, et donc du dollar.
20:33Les émergents.
20:33Les émergents, une partie des émergents, en sachant que la Chine n'est plus un pays émergent depuis bien longtemps.
20:37C'est plutôt nous qui sommes en retard, d'ailleurs.
20:40Mais en tout cas, sur l'or, le processus d'une banque centrale qui investit une allocation d'or, il est long.
20:48Il s'inscrit dans la durée.
20:49Mais ça ne fait que deux ans que ça dure, et ça va encore durer vraisemblablement.
20:54Cette histoire de dédollarisation, elle est encore là pour durer un certain nombre de temps.
20:57Donc l'or devrait avoir encore des beaux jours devant lui.
21:00Et puis alors, votre dernière stratégie, c'était les matières premières ?
21:04Oui, alors les matières premières qui servent l'IA.
21:07Donc c'est des matières premières comme évidemment tout ce qui est électrique, enfin le cuivre pour tout ce qui est électrique.
21:12D'accord.
21:12Mais également l'uranium pour l'énergie qui est nécessaire pour donner la puissance et pour faire fonctionner l'intelligence artificielle.
21:22Et puis enfin tout ce qui est terres rares.
21:24Donc une exposition à tous ces métaux qui permettent de fabriquer les pelles et les pioches de l'industrie de l'IA.
21:31Voilà, c'est une exposition qu'il faut continuer à voir.
21:34On est quand même encore au début de cette histoire.
21:36Finalement, c'est incroyable, mais OpenAI, ChatGPT, c'était il y a seulement deux ans.
21:41Et on est à l'aube en fait de cette révolution encore.
21:45Il nous reste encore deux minutes.
21:46Est-ce qu'il y a des précautions à prendre ?
21:50Les précautions à prendre, c'est ce que je disais tout à l'heure.
21:52C'est quoi la première ?
21:53C'est-à-dire que nous, on a plutôt tendance à traiter les actions avec cette histoire de secteur neutre.
21:59Parce que s'il y a une correction, quand vous choisissez des fonds en secteur neutre, vous êtes un peu mieux protégé.
22:04Donc ça, c'est une des protections, on va dire, des préconisations pour la partie actions.
22:10Ensuite, peut-être quand même, on a l'impression que Trump et son administration veulent continuer à voir un dollar glisser.
22:18Donc si on était investi aux Etats-Unis, on préfère quand même que ce soit edgé, couvert en euros.
22:23La bulle, c'est quelque chose que vous redoutez ? On en parle beaucoup en ce moment.
22:29Ce n'est pas tellement la bulle. En fait, il y a une bulle, oui, parce que, évidemment, les valorisations sont tellement différentes.
22:35Mais toutes ces sociétés sont extrêmement rentables aujourd'hui. C'est vraiment une énorme différence.
22:41Nvidia, vous parlez d'Nvidia, ça se traite 30 fois. La moyenne de ses compétiteurs, c'est 40 fois les AMD, etc.
22:50Donc finalement, ce n'est pas si cher, Nvidia, aujourd'hui, compte tenu du fait qu'ils ont finalement assez peu de concurrents.
22:56Et ils ont commencé à diversifier leurs clients en rentrant même dans leur capital. C'est ce qu'ils ont fait avec Nokia, par exemple.
23:03Donc tout ça est intéressant. Je dirais juste que la bulle, on va juste être très attentif aux histoires de free cash flow et d'endettement maintenant,
23:11puisque ces CAPEX, ces fameux CAPEX, sont désormais financés par de la dette. Il y a quand même 3 000 milliards de CAPEX qui sont prévus d'ici la fin de la décennie.
23:22À peu près 40% de ça, ce sera via de la dette. Si on fait via de la dette, ça veut dire qu'il faut de la discipline.
23:27Et on fait rentrer d'un nouveau type d'investisseur qui peut être assez exigeant.
23:32Voilà. Oser investir sur de la dette privée.
23:35Exactement.
23:36Merci Teddy De Vitte. C'était passionnant.
23:39Directeur général de chez Flornoy Ferry.
23:42Merci Christophe.
23:43La société de gestion du groupe Premium.
23:45Un grand merci de nous avoir partagé votre stratégie pour 2026.
23:49Viens de nous rejoindre Étienne Braque.
23:52Bonjour Étienne.
23:53Je vous laisse vous emparer de votre micro.
23:55Alors vous aussi, vous êtes sur le pont.
23:56Je vous ai vu déjà assez tôt ce matin à l'antenne.
23:59Vous allez animer une conférence sur l'or et les matières premières.
24:02Qu'est-ce qui sera à vos côtés ?
24:04Et puis quelles sont les thématiques que vous allez aborder ?
24:06Alors trois invités.
24:07Guillaume Pitron, vous savez, qui a notamment écrit un livre sur les terres rares.
24:10Donc il sera question des terres rares.
24:11Les matières premières dont on parlait.
24:13Les matières premières, c'est très vaste.
24:14C'est vrai que ça va de l'or qui a quand même gagné 50% depuis le début de l'année.
24:18Vous avez vu, on a passé le cap symbolique des 4 000 dollars pour une once d'or.
24:22Au pétrole également.
24:23On parlera du pétrole.
24:24Vous avez vu le pétrole qui, depuis plusieurs semaines maintenant, a du mal à reconquérir les 70 dollars.
24:30Parce que vous avez Donald Trump qui, pour rappel, son slogan pendant sa campagne, c'était « Bill, baby, do we ».
24:35Plus de pétrole.
24:35Il veut un pétrole pas cher pour les Américains.
24:38L'OPEP également qui continue de produire massivement du pétrole.
24:42Donc comment ça se passe pour Total Energy dans ce contexte, on en parlera.
24:45Et puis il y a également une place très importante pour les fameuses terres rares dont vous parliez il y a un instant
24:49qui sont bien sûr essentielles pour l'intelligence artificielle.
24:52Et ça, ça sera Benjamin Louvet de Offi Invest Time qui sera avec nous.
24:57Les terres rares, c'est vrai qu'elles sont indispensables pour l'IA, elles sont indispensables pour les éoliennes, pour les batteries.
25:02Vous voyez, c'est aujourd'hui tout un tas de matériaux critiques.
25:07On l'a bien vu avec la Chine, avec les Etats-Unis pendant cette guerre commerciale.
25:12C'est tout, vous nous avez tout dit ? Tous vos invités, vous nous avez donné vos...
25:15Donc je rappelle, Guillaume Pitron, président de la société d'intelligence minérale PSYCHI 16,
25:20qui est notamment auteur d'un livre sur les terres rares.
25:23Benjamin Louvet qui nous parlera donc également des terres rares pour Offi Invest Time.
25:27Et Renaud Lyons pour Total Energy.
25:29Oui, c'est bien ce qui me semblait, je n'avais pas entendu parler de Renaud Lyons.
25:31Merci beaucoup Etienne. Conférence à suivre ici à partir de 14h55.
25:38On va marquer une pêche de pub et puis on se retrouve toujours en direct du pavillon d'Armenonville
25:41où vous l'avez vu, les plateaux de BFM Business sont installés jusqu'à 18h30.
25:46À suivre, on va parler des pièges de l'épargne, des assurances vie luxembourgeoises
25:50et comment on peut investir dans l'immobilier en partant de très peu.
25:55Et oui, à tout de suite.
25:57Émission spéciale, tout pour investir, l'événement.
26:00Le rendez-vous des experts du patrimoine, Christophe Palais.
26:07BFM Business, toute l'après-midi en direct de Tout pour Investir à l'événement
26:12depuis ce cadre magnifique du pavillon d'Armenonville
26:15où les participants, les premiers participants commencent à arriver.
26:18Alors, on va se tenir ici des conférences plénières, des ateliers.
26:20On attend plus de 900 inscrits, c'est un record.
26:23On va parler tech, or, matières premières, immobilier, crypto bien sûr, défense,
26:27Etats-Unis, les grandes bascules qui s'annoncent.
26:30Et puis parallèlement, on va continuer d'accueillir sur l'antenne de BFM Business
26:34jusqu'à 18h30 ceux qui font la richesse de cet événement,
26:38ces principaux acteurs.
26:40À commencer par vous, David Intens.
26:42Bonjour.
26:43Bonjour Christophe.
26:43Alors, la question récurrente de l'après-midi, vous avez une jolie somme,
26:50500 000 euros pour vous à placer.
26:53Vous feriez quoi aujourd'hui ?
26:54Alors, écoutez, il y a déjà quelques questions préalables à se poser, Christophe.
26:58La première, c'est ce qu'on appelle le profil financier de l'investisseur,
27:01c'est-à-dire son niveau de compétence et son niveau de connaissance.
27:05Ça, c'est fondamental.
27:06Est-ce qu'il connaît bien toutes les classes d'actifs ?
27:08Question 1.
27:09La question 2, c'est son horizon de temps.
27:11C'est fondamental.
27:12On veut investir sur du long terme pour obtenir de la performance.
27:16Ensuite, le troisième sujet, c'est quand même les projets de cet investisseur,
27:19les projets de vie.
27:20Il faut qu'on en tienne compte.
27:22S'il souhaite acheter sa résidence principale, sa résidence secondaire,
27:25s'il souhaite transmettre à ses enfants, évidemment, c'est impactant.
27:29Et le dernier point fondamental, c'est le couple rendement-risque.
27:33Voilà.
27:33Pour avoir de la rentabilité, il faut être en mesure de prendre du risque.
27:36Est-ce que l'investisseur est prêt à prendre du risque ?
27:39Et si oui, quel risque ?
27:40Donc ça, ce sont les questions préalables.
27:42Ensuite, si on rentre dans le cœur du sujet,
27:45qu'est-ce qui délivre de la performance dans le temps ?
27:47La règle d'or de notre métier, c'est la diversification, bien sûr.
27:51Donc le choix des enveloppes et la diversification.
27:54Donc on parle beaucoup d'assurance-vie, de PEA, de compte-titres, évidemment.
27:57Ça, ce sont les enveloppes.
27:59Et la diversification, ce qui est intéressant, c'est que
28:01l'allocation stratégique qu'on doit construire, elle explique 80% de la performance d'un patrimoine.
28:08Et ça, on ne le sait pas toujours.
28:10Et c'est une information clé.
28:11On pense toujours au market timing, investir au bon moment.
28:15Eh bien, statistiquement, le market timing, ce n'est que 10% de la performance dans le temps.
28:20Donc, comment investir ces 500 000 euros ?
28:22Il faut une allocation stratégique robuste.
28:26Aujourd'hui, beaucoup d'attentissement en France, nos clients optent majoritairement
28:30pour une allocation stratégique dite équilibrée.
28:33Alors, c'est quoi pour nous une allocation équilibrée ?
28:36Elle doit être sur mesure à la fin, mais quand même, on parle d'un principe qui est de dire
28:3950% des actifs doivent être placés en financier.
28:43Alors, le financier, c'est quoi ?
28:44Des actions, des obligations et des produits structurés.
28:47On pourra redétailler si vous le souhaitez.
28:49Deuxième classe d'actifs importante, l'immobilier.
28:51On y croit beaucoup, on y croit encore.
28:5420% en immobilier.
28:55Il y a de belles opportunités à saisir aujourd'hui en immobilier.
29:00Un autre 20% concerne le non-coté, thème que vous connaissez bien chez BFM Business
29:04et vous en particulier.
29:06Et en non-coté aujourd'hui, sur les 20%, on met plutôt...
29:09Par exemple, le private equity ?
29:10Par exemple, le private equity.
29:125% private equity aujourd'hui et 15% d'aide privée.
29:15Ce qui est un placement, selon nous, attractif en termes de couple, rendement, risque.
29:20Il reste 10% à investir, 50 000 euros.
29:24On va les mettre sur du fonds euro.
29:25On va quand même sécuriser un peu pour avoir une allocation dite équilibrée.
29:29Et on va aller chercher des fonds euro dits boostés.
29:31Ça existe.
29:32Certains assureurs payent, surpayent le fonds euro pendant un an ou deux.
29:36C'est assez intéressant, sur une partie faible de son allocation, 10%.
29:41Et avec tout ça, ça nous donne une espérance de rendement de combien au final ?
29:45Alors, il faut se projeter à long terme.
29:47On espère, avec cette allocation, délivrer en moyenne 6% par an.
29:52Avec un niveau de risque, il faut le souligner, qui est de 4 sur 7 environ.
29:567 étant le plus risqué, 1 le moins risqué.
29:58Parce que quels sont les principaux pièges de l'épargne quand on a une inflation
30:02qui est aux environs de 1,2, 1,3% ?
30:06Alors, le premier piège pour moi, c'est ne rien faire.
30:09Et on est dans l'attentisme.
30:10Et beaucoup de clients souhaitent ne rien faire.
30:12Alors, ne rien faire, c'est probablement la plus grosse erreur.
30:14Et vous le savez certainement, aujourd'hui, les comptes bancaires des Français sont bien garnis.
30:19550 milliards sur les comptes chèques, les comptes bancaires des Français.
30:25Et comme vous le savez, cet argent n'est pas rémunéré.
30:27Et donc, imaginons qu'on puisse rémunérer cet argent à 2 ou 3%, ça changerait tout.
30:31Et donc, le premier conseil, c'est ne laissez pas trop d'argent sur vos comptes bancaires, évidemment.
30:37Le deuxième conseil, c'est ne faisons pas que déplacements non risqués.
30:42Les Français, parfois, ont peur.
30:43On a un taux d'épargne très fort et on s'oriente souvent vers déplacements à capital garanti ou à risque faible.
30:49Bon, qui dit risque faible dit peu de rentabilité.
30:51Alors, à quoi je pense ?
30:52Au SICAV monétaire, dont les rendements baissent tendanciellement.
30:56Tendanciellement, je pense aux dépôts à terme qui étaient certes intéressants il y a deux ans, mais qu'ils le sont de moins en moins.
31:01Les livrets bancaires qui sont nombreux.
31:03Le livret A, 70% net.
31:06Bon, ce n'est pas énorme.
31:07Et puis, on a ce fameux fonds euro dont on parlait.
31:09Le rendement du fonds euro baisse.
31:11Donc, plus d'unités de compte, c'est mieux.
31:13Et si on a du fonds euro, essayons de le booster sur les nouvelles souscriptions.
31:16Donc, ça, c'est le premier piège.
31:19Le deuxième piège, c'est d'être sur un temps très court.
31:24Le temps court ne paye pas et donc, il faut être capable de placer à long terme son épargne.
31:32Autre sujet, j'en ai un petit peu parlé, la fiscalité.
31:34C'est prégnant en France.
31:36Ça peut être un piège en termes de rendement.
31:38Il faut raisonner évidemment en net, c'est-à-dire après fiscalité et pas avant fiscalité.
31:44Et puis, privilégier, j'imagine aussi, la diversification ?
31:47Exactement, c'était le dernier piège.
31:49L'absence de diversification, c'est le principal piège.
31:52Et certains clients ont des biais, on a tous des biais.
31:55Et donc, mettre 100% sur une seule classe d'actifs est un piège.
31:59100% en immobilier, ça n'est pas une bonne idée.
32:01Il faut diversifier, bien sûr.
32:02Ceux qui l'ont fait sur les SCPI s'en souviennent.
32:05Exactement.
32:06Alors, vos recommandations, les conseils que vous avez plutôt l'habitude de donner à vos clients ?
32:10Alors, la première recommandation, on l'a dit en long, en large et en travers,
32:12c'est vraiment la règle d'or, c'est la diversification.
32:16Construisez une allocation robuste qui va traverser les crises.
32:20Ça, c'est vraiment le premier facteur.
32:23Deuxième facteur, tant long, on se l'est dit, on l'a répété.
32:25Concentrons-nous à 8, 10 ans et bloquons les sommes nécessaires pour se projeter à long terme.
32:33Troisième sujet, la fiscalité, l'assurance-vie, le PEA.
32:36On a la chance d'avoir ça en France.
32:38On est souvent contraints par la fiscalité, mais on a deux enveloppes extrêmement intéressantes
32:43en termes de fiscalité et en termes de transmission pour l'assurance-vie.
32:47Il faut quand même garder une épargne de précaution.
32:49Bien sûr, bien sûr, une épargne de précaution, c'est nécessaire.
32:52Alors, tout dépend des investisseurs, mais on parle de 12 à 24 mois d'épargne de précaution.
32:59Assurer son train de vie durant 12 à 24 mois.
33:02C'est pas trop ? Un, deux ans ?
33:03C'est entre 6 mois et 24 mois en fonction des individus.
33:05Tout dépend son risque, sa crainte, son appétence au risque, sa prudence.
33:12Dernier sujet peut-être intéressant, ça peut être un bon conseil, le passif.
33:16On parle beaucoup de la gestion des actifs financiers.
33:19Le passif est un bon levier.
33:20On fait en France du crédit sur portefeuille.
33:23Donc, l'oeuvrer de gérer une partie de ses actifs en crédit lombard peut être une bonne idée.
33:26On peut emprunter aujourd'hui aux alentours de 3%.
33:29Euribor, 3 mois plus 1%, ça fait 3%.
33:32Dès lors qu'on est capable de placer à 6%, ça peut être une bonne idée.
33:35Donc, il y a une petite part de risque ?
33:37Il y a une petite part de risque, bien sûr.
33:39Il y a déjà la variation des taux, c'est du taux variable généralement.
33:42Et puis, il faut assurer du 6% en rendement.
33:44Il n'est pas garanti, cela représente un risque.
33:46Mais pour les investisseurs avertis, ça peut être une bonne idée sur une partie.
33:50Très bien.
33:50Est-ce que vous avez peur de ce risque de bulle qu'on évoque beaucoup en ce moment ?
33:56Peur non.
33:58Bulle, on parle souvent de bulle.
34:00C'est comme les clients qui disent, c'est pas le bon moment d'investir.
34:02Quand le CAC était à 5 000, on nous disait, c'était trop haut.
34:04Est-ce qu'on est dans une bulle ?
34:05Je ne le pense pas.
34:07La réponse, c'est la diversification.
34:09Et l'autre réponse, c'est de se dire, faites-vous accompagner d'un professionnel reconnu de la gestion de patrimoine.
34:15Ne restez pas seul.
34:17Un grand merci, David Dintins.
34:18Nous avoir accompagné, associé et directeur général, adjoint de Cyrus et Reds.
34:25Le coup d'envoi de TPI, l'événement, est prévu maintenant dans une vingtaine de minutes.
34:30Les premiers participants, vous le voyez derrière moi, ont commencé à prendre place.
34:33Toute l'après-midi, donc ici, au pavillon d'Armeninville, des conférences, des tables rondes.
34:37Et des ateliers vont se dérouler.
34:40Marc-Édouard Mandine, bonjour.
34:41Bonjour Christophe.
34:42Vous aussi, vous faites partie de ces inscrits, de ces participants, associés multifamiliers office de chez Retores ?
34:50Absolument.
34:51Alors, vous n'allez pas y échapper.
34:52La question de l'après-midi, vous avez un pactole à placer de l'ordre.
34:55Pour vous, 200 000 euros.
34:57Vous faites quoi aujourd'hui ?
34:58Très bien.
34:58Alors, comme tout investisseur, je commencerai par définir mon horizon d'investissement.
35:02En ce qui me concerne, j'ai 37 ans, donc j'ai un petit peu de temps devant moi.
35:06Et j'irai sur des classes d'actifs qui sont prometteuses sur la durée.
35:09Mais bon, je mettrai, je pense, pour commencer, 30% sur des actions, pourquoi pas des ETF,
35:14dans une enveloppe fiscale hyper sympa, hyper attractive, donc un PEA.
35:18OK.
35:19En plus de cela, j'irai sur une classe d'actifs qui, sur le long terme, peut surperformer les marchés d'action.
35:24Donc, je pense que j'irai sur du private equity.
35:26J'irai cibler un super fonds de private equity pour 50% de mon enveloppe.
35:30Et puis, en complément, je pense que j'irai sur un peu de crypto.
35:33Voilà, pour le reste.
35:34Là, c'est peut-être plutôt le moment de les acheter, là, en ce moment.
35:36Alors, c'est un peu le moment, parce que j'ai vu qu'il y a eu un peu de secousse.
35:39Ça a bien baissé.
35:40Et je pense aussi qu'on n'est qu'au début de l'histoire, donc j'irai aussi là-dessus, voilà.
35:43Très bien.
35:44Alors, vous, vous êtes très attentif aussi aux assurances vie luxembourgeoises.
35:50Pourquoi les luxembourgeoises plutôt que des françaises ?
35:52Très bonne question, Christophe.
35:53Alors, pourquoi plutôt luxembourgeoises que françaises ?
35:56Pour plusieurs raisons.
35:57La principale, je dois vous dire que c'est pour des raisons de sécurité.
36:01Voilà, je vais vous donner quelques différences.
36:02Lorsque vous souscrivez à une assurance vie française, vous déposez votre argent dans les comptes de l'assureur.
36:08C'est lui qui détient vos capitaux.
36:10À Luxembourg, c'est complètement différent.
36:12L'assureur a l'obligation de déposer votre argent sur un compte à part, dans une banque dépositaire distincte.
36:18Ça veut dire qu'il ne détient pas vos capitaux.
36:20En cas de faillite de ce dernier, vous n'êtes pas inquiété.
36:23C'est ce qui s'appelle le triangle de sécurité.
36:25C'est contrôlé régulièrement par un commissariat aux assurances.
36:28Ça garantit une grande sécurité pour l'épargnant.
36:31C'est un premier volet.
36:32Le second volet que je peux vous donner, c'est une créance que vous avez de premier rang sur l'assureur luxembourgeois.
36:37Ça veut dire qu'en cas de défaut de ce dernier, vous êtes le premier à pouvoir récupérer votre argent.
36:41En France, ce n'est pas du tout le cas.
36:42Vous avez une créance de cinquième rang.
36:44Si l'assureur fait faillite, vous passez après l'État, les fournisseurs, les salariés.
36:47Donc, vous récupérez avec difficulté votre épargne.
36:49Et puis aussi, je dois vous dire qu'il y a une loi qui a été votée en 2016, la loi Sapin,
36:54qui peut bloquer, en cas de crise financière, les rachats sur les contrats d'assurance-vie pendant une période de 3 mois renouvelables.
37:01Ça veut juste dire que l'argent peut être bloqué, l'épargne peut être gelée, et ça peut être problématique pour un épargnant.
37:07Et alors, quels sont les avantages en tant que tels de prendre une assurance-vie luxembourgeoise ?
37:11Alors, outre la sécurité qu'on peut trouver, ça va être surtout l'univers d'investissement qu'on va avoir.
37:17Donc, évidemment, on peut investir sur les actions, les obligations, matières premières.
37:21On peut investir sur des devises, sur des cryptos aussi.
37:24On peut investir sur des fonds de private equity.
37:27Et loger un fonds de private equity dans une enveloppe assurance-vie qui est avantageuse fiscalement, c'est hyper efficace.
37:32Ça, on peut le faire aussi en ligne en prenant une assurance-vie en France ?
37:37Bien sûr, on peut le faire sur des assurances-vie en ligne en France.
37:39Ça va dépendre des fonds de private equity qu'on veut sélectionner.
37:42Parfois, certains sont accessibles à certains montants, on pourra en discuter.
37:44Mais, en tout cas, c'est le faire au sein de l'enveloppe qui est hyper efficace.
37:48Autre chose, on peut aussi sélectionner des mandats de gestion au sein d'un contrat d'assurance-vie luxembourgeoise.
37:53Et le fait intéressant, c'est qu'on peut compartimenter ces stratégies.
37:56Ça veut dire que dans mon assurance-vie luxembourgeoise, j'aurai un mandat qui va être prudent,
38:01un mandat qui va être équilibré, un autre dynamique.
38:03Je vais ouvrir une autre poche uniquement dédiée aux private equity, une autre aux produits structurés.
38:08Donc, je vais compartimenter mes moteurs de performance.
38:11À partir de quel montant est-ce qu'on peut souscrire ?
38:14C'est un contrat haut de gamme.
38:16Ça commence généralement à 250 000 euros pour une personne physique,
38:20et parfois davantage pour des personnes morales.
38:23Et les frais de gestion, ils se montent à combien ?
38:25Les frais de gestion sur un contrat luxembourgeois,
38:28pour un contrat standard, on est autour de 1%.
38:31Et puis, si on augmente un peu son enveloppe,
38:33l'assureur pourrait baisser un peu ses frais de gestion au cas par cas.
38:36Mais un contrat standard, c'est autour de 1%.
38:38Et comment c'est géré ? Est-ce que c'est gérable en ligne, par exemple ?
38:42Alors, tout le parcours de souscription peut se faire en ligne.
38:45C'est complètement dématérialisé, digitalisé, donc c'est très confortable.
38:49Après, l'épargnant, donc le client final, ne peut pas lui-même se connecter pour passer ses ordres.
38:54Il doit passer par son CGP, donc par un conseil,
38:57pour pouvoir soit décider avec lui de la location qu'il veut définir,
39:00soit il fait confiance à un mandat de gestion,
39:02il définit un profil et il délègue complètement ses arbitrages à une équipe.
39:05C'est ça.
39:06Alors, pour terminer, c'est une question qu'on se pose beaucoup en ce moment,
39:10le risque de bulle.
39:11Vous, quelle est votre vision de ce risque ?
39:14Alors, le risque de bulle, faut-il déjà savoir identifier une bulle ?
39:18C'est sur des valorisations de société,
39:20il faut avoir une analyse très fine là-dessus,
39:22ça va dépendre, on parle de bulles sur l'IA, sur certaines technologies.
39:25Bon, moi je pense qu'effectivement, on peut avoir des craintes
39:28si jamais on pense que l'IA s'est trop élevé.
39:31Dans tous les cas, on peut toujours s'y exposer,
39:32il faut toujours être très diversifié.
39:34Ça permet aussi de s'écarter sur un risque de marché.
39:37Je pense que les épargnants surtout doivent avoir une règle d'or,
39:39c'est être très diversifié, pour éviter l'effet bulle.
39:44Eh bien, un grand merci Marc-Édouard Mandine pour RetoRes.
39:48Merci, bon après-midi.
39:49On va terminer ce coup d'envoi de TPI l'événement.
39:52En parlant immobilier, il vient nous rejoindre.
39:56Florian Dumont, bonjour, vous êtes responsable du développement
39:59de l'offre immobilière chez UFF.
40:02Alors, vous, dernière question que je poserai de l'après-midi,
40:06vous avez 10 000 euros à placer.
40:08Est-ce que c'est possible de placer 10 000 euros dans l'immobilier ?
40:11Bonjour Christophe, déjà merci beaucoup pour cette invitation.
40:1410 000 euros, je l'utilise comme un apport pour acheter un appartement,
40:17un investissement locatif, et je vais prendre le contre-pied.
40:19Votre question, je vais rajouter 90 euros par semaine,
40:22l'équivalent de 360 euros par mois,
40:24et au bout de 20 ans, je vais récupérer un capital,
40:27je l'ai acheté 150 000, au bout de 20 ans,
40:29je vais récupérer peut-être des petits, il va se valoriser,
40:31et j'ai trois choix.
40:33Le premier, je le transmets,
40:34le deuxième, je l'arbitre, et donc je récupère un capital,
40:37et le troisième, je perçois un revenu complémentaire
40:39qu'on appelle un loyer. Donc avec 10 000 euros
40:41et 90 euros par semaine, j'ai investi
40:43150 000 euros. Mais il faut un petit apport
40:45quand même. Oui, 10 000 euros.
40:4710 000 euros, ce que vous m'avez donné au démarrage.
40:49C'est parfait. Alors dans ce contexte d'incertitude
40:51actuelle, il y a pas mal d'épargnants
40:53qui s'interrogent sur l'opportunité
40:55d'investir dans l'immobilier, en particulier
40:57le locatif. Tout le monde parle
40:59de la rentabilité locative.
41:01Est-ce que c'est un vrai sujet ?
41:03Alors effectivement, dans ce contexte d'investissement
41:05locatif, on confond deux choses.
41:07On confond un chiffre, qui est la rentabilité
41:09locative, et ce qu'on appelle une trajectoire
41:11ou une stratégie. Un chiffre, aujourd'hui,
41:13c'est une photo à l'instant T
41:15d'une situation, elle peut fluctuer
41:17cette rentabilité, le marché peut être différent,
41:19le contexte peut être différent, en gros, ça fait
41:21beaucoup de bruit, mais ça construit pas du tout un patrimoine.
41:24La trajectoire, c'est ça
41:25l'immobilier, c'est le patrimoine, c'est qu'est-ce qui va se passer
41:27dans 10, 15 ou 20 ans.
41:29Et l'avantage unique de l'immobilier,
41:32si vous l'avez compris, c'est un actif
41:33qui s'achète sans argent.
41:35Et sans argent, pourquoi ? Parce que les banques financent le projet,
41:38les loyers vont payer
41:39une partie de ses mensualités, et le loyer
41:41va perdre une partie de ses mensualités,
41:43et derrière le temps, on va lui travailler.
41:45Donc la question à se poser, est-ce que l'immobilier
41:47rapporte et combien chaque année ? En fait,
41:49on se trompe complètement de conversation, Christophe.
41:52L'idée, c'est aujourd'hui,
41:53c'est de se poser la question,
41:55qu'est-ce que je vais mettre en place tous les mois,
41:57pour pouvoir
41:58avoir une hygiène d'épargne, une épargne
42:01immobilière qui va me permettre d'atteindre
42:03un objectif qui est souvent la retraite,
42:05et souvent la liberté future.
42:06Donc la question à ne pas se poser,
42:08c'est combien ça rapporte, 3,8, 4,2 ?
42:10On s'en fiche, ce qui est important,
42:11c'est justement, c'est le moment,
42:13à quel moment on rentre dans l'immobilier,
42:15et pas le moment où on commence.
42:17Donc dans la période de crise immobilière
42:19qui dure,
42:20il y a beaucoup de gens qui hésitent,
42:23pourquoi est-ce que d'après vous,
42:25le bon moment, c'est maintenant ?
42:26Parce que dans les périodes compliquées,
42:27c'est souvent les meilleurs pour prendre
42:29des décisions intelligentes.
42:30Christophe, la crise immobilière,
42:32ce n'est pas la fin du marché.
42:34Les prix se recalibrent,
42:35la demande est exponentielle
42:36en termes de demandes locatives,
42:37et l'écosystème immobilier aujourd'hui,
42:39on sent un petit vent positif
42:41qui est en train de se créer.
42:42Il y a un nombre de transactions immobilières
42:43qui augmente,
42:44on est à plus de 916 000 transactions
42:46sur les 12 derniers mois.
42:47Les prix de l'immobilier dans le neuf
42:49sont à plus de 4%,
42:50malgré une crise immobilière,
42:51et le marché locatif,
42:52je vous en ai parlé,
42:53on connaît tous quelqu'un
42:54autour de cette table,
42:54autour de Salon,
42:55qui a un problème avec la location.
42:57Donc tout ça pour vous dire quoi ?
42:59Pour vous dire qu'aujourd'hui,
43:01le bon moment, c'est maintenant.
43:03Et c'est intéressant d'investir,
43:04non pas pour spéculer,
43:06mais plutôt pour se projeter.
43:08Et dans 20 ans,
43:08les investisseurs qui ont racheté
43:10en 2025, voire en 2026,
43:11parce que c'est quand même dans deux mois,
43:13ils ne se diront pas
43:13est-ce que j'ai acheté au bas
43:14ou est-ce que j'ai acheté au haut du cycle ?
43:16Ils se diront j'ai bien fait d'acheter.
43:17Et c'est pour ça que nous,
43:18on crée à l'UFF,
43:20aujourd'hui,
43:20ce qu'on appelle l'épargne immobilière.
43:22C'est quoi ?
43:23Alors justement, c'est quoi ?
43:24L'épargne immobilière,
43:25c'est une façon très simple
43:26de parler d'immobilier.
43:27L'immobilier, c'est une forme,
43:28aujourd'hui, d'épargne sur le long terme.
43:30Il en existe trois.
43:31J'ai entendu l'intervenant d'avant.
43:33On me parle d'épargne de précaution.
43:34Ça, c'est la sécurité.
43:35L'épargne financière,
43:36c'est la marché financier
43:37qui va chercher ce qu'on appelle
43:38de la performance.
43:39Et l'épargne immobilier,
43:40vulgairement, nous,
43:40on l'appelle l'épargne bloquée,
43:42l'épargne forcée,
43:42même l'épargne engagée.
43:44Voilà.
43:45Et c'est ça, l'épargne immobilière.
43:46C'est, j'investis aujourd'hui,
43:48tous les mois,
43:48une somme d'argent
43:49qui me permettra
43:50d'atteindre un objectif.
43:51Donc, il faut juste poser une question.
43:53C'est, est-ce que j'ai les moyens
43:55d'investir tous les mois ?
43:56Combien j'ai les moyens d'investir
43:57pour pouvoir avoir derrière
43:59une discipline ?
44:00Et cette discipline,
44:00chez nous, ça s'appelle
44:01l'hygiène d'épargne.
44:03Alors, quand on parle justement
44:04d'hygiène d'épargne,
44:05à quoi ça correspond concrètement ?
44:07Alors, l'hygiène d'épargne,
44:08c'est d'accepter le fait
44:09que les grands projets patrimoniaux,
44:14se réalisent avec des petites actions régulières.
44:17Et au final,
44:18ceux qui réussissent ces grands projets,
44:20ce ne sont pas ceux
44:21qui vont chercher du rendement
44:23ou de la rentabilité locative.
44:24C'est ceux qui,
44:25par la contrainte de l'effort d'épargne,
44:27le plus longtemps possible
44:28et le plus possible,
44:30vont créer aujourd'hui
44:31un patrimoine immobilier.
44:32Et nous, on appelle ça
44:33le luxe du choix.
44:35C'est-à-dire qu'au moment
44:35où j'aurai remboursé mon crédit,
44:37j'aurai le choix de transmettre,
44:38de récupérer mon capital,
44:39de perdre mon revenu
44:40ou de travailler
44:41sur des marchés financiers.
44:42Donc, l'épargne immobilière
44:44et l'hygiène d'épargne
44:45plus l'immobilier, c'est magique.
44:47Mais l'immobilier tout seul,
44:48ce n'est pas un miracle.
44:49Est-ce que ça veut dire
44:49qu'il y a des règles,
44:50des bonnes pratiques à respecter
44:52pour que cette épargne
44:54soit vraiment efficace ?
44:55Oui, il faut que ça soit
44:56de manière régulière.
44:58Il faut que ça soit, en fait,
44:59on ne prépare pas sa retraite
45:00sur un coup.
45:01On prépare sa retraite aujourd'hui
45:02de manière régulière,
45:03avec méthode.
45:04Et bien évidemment,
45:05il ne faut jamais oublier
45:06que cette épargne,
45:07aujourd'hui,
45:08elle n'est pas payée en 100%
45:08par l'investisseur
45:10puisque le locataire, lui,
45:11il va payer aussi
45:12la mensualité de crédit
45:13et qu'un paiement d'une mensualité,
45:16ça crée du patrimoine.
45:17Et le temps,
45:18les loyers vont augmenter,
45:19les crédits, lui, restent fixes
45:20et bien évidemment,
45:21le temps va faire son effet.
45:23Mais ça veut dire aussi
45:24de la constance,
45:25être bien discipliné,
45:27le faire coup de coup de coup.
45:28Discipliné, méthode, rigueur,
45:30avoir avancé progressivement
45:31et toujours être régulier,
45:33bien évidemment.
45:33Alors, pourquoi faire
45:36un investissement locatif
45:38si l'immobilier n'est pas un miracle ?
45:39Un miracle, comme je vous ai dit.
45:41Et bien en fait,
45:41parce que ça répond
45:42à trois promesses.
45:43La première,
45:44c'est une promesse
45:45de besoins structurels.
45:47La France manque de logement.
45:48Investir, ça contribue à ce besoin.
45:50Le deuxième,
45:51c'est ce qu'on appelle
45:51le levier unique.
45:53Le levier unique,
45:53vous l'expliquez,
45:54c'est qu'on achète
45:55un bien immobilier
45:55sans argent aujourd'hui.
45:57Les banques financent,
45:57les loyers participent
45:58au financement
45:59et au final,
46:00on n'a pas déboursé
46:01un peu d'argent,
46:02c'est juste ce fameux
46:0290 euros par semaine
46:04que je vous ai dit
46:04en préambule.
46:05Et le troisième,
46:06j'adore ça,
46:07c'est la liberté programmée.
46:08C'est que dans 10 ans,
46:09dans 15 ans,
46:10dans 20 ans,
46:10au moment où on sera
46:10à la retraite,
46:11on aura un actif immobilier
46:13bien placé,
46:15bien payé,
46:16avec un suivi,
46:17avec un revenu régulier,
46:18on va dire,
46:19qui va permettre
46:19de satisfaire
46:21une baisse de revenu
46:22qu'on peut avoir
46:22au moment de la retraite.
46:24Alors,
46:24et donc l'immobilier,
46:25si je finis Christophe,
46:26l'immobilier,
46:26c'est dans une stratégie globale,
46:28c'est complémentaire.
46:30C'est complémentaire
46:30à un produit financier
46:32qui va chercher une performance,
46:33à un produit d'épargne,
46:34mais c'est aussi complémentaire
46:35à une retraite obligatoire.
46:36Et que dans ce monde,
46:37aujourd'hui,
46:38qui va extrêmement vite,
46:39où ça bouge,
46:40et on voit par la qualité
46:41de vos intervenants,
46:41et vous parlez de crypto-monnaies,
46:42de stable coins,
46:43de définanciarisation,
46:45et bien aujourd'hui,
46:45l'immobilier apporte
46:46deux choses extrêmement rares.
46:48Une première,
46:48une visibilité,
46:49et je vous dirais aussi
46:50une sécurité,
46:51mais surtout une indépendance
46:52financière à un moment.
46:54Alors,
46:54le seul problème de l'immobilier,
46:56c'est encore,
46:56faut-il trouver
46:57le bon emplacement.
46:58Exactement,
46:59c'est toujours,
47:00il y a un adage
47:00qui dit que l'emplacement,
47:01l'emplacement et l'emplacement,
47:02c'est la solution.
47:03Aujourd'hui,
47:04à la direction immobilière
47:05de l'UFF,
47:05on a des gens
47:06que je remercie aussi
47:07pour leur quotidien
47:08dans notre société
47:10qui vont valider
47:12des programmes immobiliers,
47:13valider des promoteurs immobiliers
47:14en fonction d'un emplacement,
47:16en fonction d'une qualité
47:17aujourd'hui de construction.
47:19Et nous,
47:19on vous propose,
47:20par l'indemnière
47:21de cette direction immobilière,
47:22par des conseillers
47:23en gestion de patrimoine
47:24formés et compétents,
47:25des propositions
47:26qui correspondent
47:26à des objectifs patrimoniaux.
47:28Donc ça peut être
47:28dans des grandes métropoles,
47:29mais des plus petites métropoles
47:30avec des rentabilités
47:31plus ou moins hautes
47:32sur n'importe quel dispositif
47:33qui peut exister
47:34aujourd'hui dans l'immobilier.
47:35Alors on va aller
47:35à la question,
47:37quelles sont les règles
47:38à respecter
47:39pour bien investir
47:40dans l'immobilier,
47:41pour bien choisir son bien ?
47:42C'est toujours les mêmes règles.
47:44C'est un bon emplacement
47:44permettra une meilleure valorisation.
47:47Ne jamais oublier
47:48que le plus grand des clients
47:49pour un investisseur,
47:51c'est le locataire,
47:51puisque quand le locataire
47:52payera ses loyers,
47:53il faut que ça soit bien placé.
47:54Il faut que le locataire
47:55ait une demande locative
47:57sur l'emplacement
47:58parce qu'il va participer
47:59au financement
48:00de cette opération.
48:01Donc le taux d'occupation
48:02aujourd'hui
48:02sur l'ensemble
48:03des biens immobiliers
48:04qu'on sélectionne
48:04depuis maintenant
48:05une cinquantaine d'années
48:06à l'UFF,
48:06on est à un taux d'occupation
48:07de 98%.
48:08On pourrait se dire
48:09que c'est très bien,
48:10le marché est aux alentours
48:11de 93-94
48:12parce que la tension
48:13est extrêmement forte.
48:15Et ensuite,
48:15plus on a un horizon
48:16de placement à 15 ans
48:17et une durée de détention
48:18qui est longue,
48:19plus derrière,
48:20au moment où on va revendre,
48:21il y aura une valorisation
48:22qui sera bonne.
48:23Et n'oublions jamais
48:24qu'on ne paye pas
48:24100% du bien.
48:26Les locataires y participent,
48:27le temps,
48:28et bien évidemment
48:29les avantages fiscaux.
48:30Donc on ne paye pas
48:30100% du bien.
48:31Est-ce que vous êtes investi
48:33aussi sur l'immobilier de bureau ?
48:34Oui, on investit
48:35mais par l'intermédiaire
48:36non pas aujourd'hui de physique
48:38mais par l'intermédiaire
48:39des SCPI.
48:40Et ça, c'est la direction
48:41de l'offre financière.
48:42C'est Guillaume Edéry
48:42qui est déjà venu sur votre plateau
48:43qui vous en parle également
48:45sur les différentes SCPI
48:46avec des thématiques
48:47logistiques, bureaux et compagnie.
48:49Quelle est la situation
48:52l'immobilier de bureau aujourd'hui
48:53a une situation
48:53qui est un petit peu troublée.
48:55On a connu il y a quelque temps
48:57une difficulté aujourd'hui
48:58sur ce marché de bureau
48:59par toutes les grandes méthodes
49:00ou les grandes difficultés
49:01qu'il y a eu sur le marché.
49:03C'est un marché
49:03qui est en train de s'assainir
49:04tout doucement.
49:04Après, il y aura
49:05de nouvelles nouveautés
49:07on va dire
49:07et on voit que ça glisse
49:09de plus en plus
49:09sur des thématiques
49:10qui ne sont pas forcément de bureau
49:11mais des diversifications
49:12avec des thématiques d'entrepôt,
49:13des thématiques de logistique
49:14qui elles apportent
49:15des véhicules d'investissement
49:16qui appellent un rendement
49:17qui est quand même assez élevé.
49:22immobilier de bureau
49:23dans quel sens
49:25beaucoup moins de télétravail
49:26aujourd'hui ça se ressent
49:27sur le marché ?
49:28On ressent qu'il y a eu
49:30du télétravail
49:30après on le voit
49:31de cette petite musique
49:32des entreprises américaines
49:33également qui est en train
49:34de revenir sur le fait
49:36d'arrêter le télétravail
49:37je ne pense pas qu'on y est encore
49:38mais ça a impacté
49:39bien sûr le marché de bureau
49:40et après ce qui a impacté
49:41aussi le marché de bureau
49:42c'est ce qu'on appelle
49:42les travaux à faire
49:43à réaliser
49:44avec des parts
49:45qui ont plus ou moins fluctué
49:46mais ce qu'il ne faut toujours
49:48pas oublier
49:49quand on fait un investissement
49:51excusez-moi
49:52il faut diversifier
49:53donc en fait
49:53il y a le bureau
49:54sur la SCPI
49:55il y a de la logistique
49:56il y a de la thématique de santé
49:57il y a de la thématique européenne
49:58et aussi
49:59il y a de l'immobilier direct
50:00il faut investir
50:02un petit peu partout
50:02il faut diversifier son patrimoine
50:03c'est pas moi qui vous le dites
50:05c'est l'interlocuteur juste avant
50:06il faut toujours diversifier
50:08son patrimoine
50:08et le marché de bureau
50:09est un marché
50:10qui est en train de se régénérer
50:11en train de retrouver sa forme
50:12qui l'avait d'avant
50:13ça mettra un certain temps
50:14comme ça a été
50:15sur d'autres types d'actifs
50:16mais il ne faut pas l'oublier
50:17il ne faut pas regarder
50:18son horizon
50:18surtout de placement à 15 ans
50:19alors par rapport à ce que vous nous dites
50:20ça veut dire que vous investissez aussi
50:22sur des entrepôts
50:24alors via des véhicules d'investissement
50:26c'est pas l'UFF
50:27aujourd'hui on a des partenaires
50:29aujourd'hui
50:29qui investissent eux-mêmes
50:30dans de la logistique
50:31dans de la santé
50:32dans des bureaux
50:32et on vient souscrire
50:34à ces SCPI aujourd'hui
50:35qui apportent des rendements différents
50:36avec des thématiques différentes
50:37ça sera quoi la tendance pour 2026
50:40qu'est-ce qui se profile d'après vous
50:41alors la tendance pour 2026
50:43on va connaître une année
50:44aussi difficile que 2025
50:45c'est une conviction
50:46mais il va falloir changer
50:47ce qu'on appelle son mindset
50:48sa réflexion
50:49et de se dire que l'immobilier
50:51aujourd'hui
50:51ce n'est pas un produit
50:52qui permet de s'enrichir vite
50:54c'est un produit
50:55qui petit à petit
50:56par des actions régulières
50:57comme je vous ai dit
50:58qui va vous permettre
50:58de construire en fait une retraite
51:00donc quel que soit le cycle
51:01je vous dirais Christophe
51:02on s'en fiche
51:03il faut toujours investir
51:04dans l'immobilier
51:05parce que l'immobilier
51:06c'est maintenant
51:06et c'est toujours
51:07un grand merci Florent Dumont
51:08et merci à tous ceux
51:10qui sont venus
51:11sur cette antenne
51:12nous partager
51:13leur stratégie d'investissement
51:15ça va continuer tout l'après-midi
51:16ici sur BFM Business
51:18en direct du pavillon
51:19d'Hermenonville
51:20vous avez rendez-vous
51:21dans un instant
51:21avec Antoine Larigauderie
51:22à 15h30
51:23toujours depuis cet encrin
51:25somptueux
51:25à 15h pardon
51:26Sandra Gandouin
51:27qui sera là pour BFM Christophe
51:29de 15h30 à 18h
51:31comme chaque jour
51:31BFM Bourse
51:32avec Guillaume Sommerer
51:33pour vivre l'ouverture
51:35des marchés américains
51:36depuis ce lieu magnifique
51:38une petite page de pub
51:40et puis juste après
51:41vous avez le plaisir
51:42de retrouver Antoine Larigauderie
51:43pour un Tout Investir
51:45exceptionnel
51:47bon après-midi
51:48et à bientôt
51:49Tout pour investir
51:52l'événement
51:53sur BFM Business
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