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  • il y a 5 heures
Ce jeudi 20 novembre, BFM Business a consacré une édition spéciale Tout pour Investir l'événement, dédiée aux principales dynamiques actuelles en termes de gestion du patrimoine. Antoine Larigaudrie a reçu Wilfrid Galand, directeur général adjoint de Montpensier Arbevel, Jean-Baptiste Nessi, directeur adjoint de la BU Wealth Management Europe de CNP Assurances, Gorka Gonzalez Garcia, directeur activité Retail de Bpifrance, Benoît Lefebvre-Morel, responsable juridique et conformité chez Suravenir, Frédéric Stolar, directeur général d'Altaroc, Nicolas Kert, président et cofondateur de Remake AM, et Vincent Grard, directeur France de Trade Republic.

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Transcription
00:00BFM Business, tout pour investir, Antoine Larigaudry.
00:12C'est tout pour investir au carré, c'est-à-dire que vous avez droit à une édition personnalisée
00:20de tout pour investir au sein de tout pour investir, l'événement, l'événement de référence,
00:25de la gestion de votre patrimoine. On est en direct avec tous les spécialistes, tous les hommes du métier,
00:31toutes les femmes du métier que vous avez l'habitude d'entendre à l'antenne, nos partenaires,
00:36évidemment, bien sûr, ceux qui nous aident à comprendre l'économie du moment et à comment gérer votre patrimoine
00:41au milieu, encore une fois, d'une actualité extrêmement mouvante, aussi bien du point de vue international
00:46que du point de vue franco-français et du bazar fiscal, il faut bien le nommer ainsi,
00:51qui est en train de dominer dans les considérations qui ont attrait notre patrimoine, évidemment.
00:56Alors, on va découper l'émission un petit peu comme on l'a fait le matin entre 11h et midi,
01:01quand vous nous retrouverez régulièrement à l'antenne de BFM Business.
01:05Il va s'agir de déchiffrer et puis d'ouvrir la boîte à outils, cette fameuse boîte à outils
01:10qu'on ouvre tous les matins pour vous expliquer, pour vous donner tous les bons tuyaux,
01:13pour véritablement activer les boutons, relancer les dynamiques pour faire fructifier vos investissements.
01:22Donc, on va faire cette première demi-heure d'émission en déchiffrant un petit peu
01:26les principales dynamiques du moment en termes de gestion du patrimoine.
01:30Je suis très heureux de recevoir Wilfried Galland, directeur général adjoint de Montpensier-Arbevel,
01:34qui a l'habitude d'être chez nous et qu'on retrouve avec plaisir sur ce plateau.
01:37Bonjour Wilfried.
01:38Bonjour Antoine.
01:38Avec nous également Jean-Baptiste Nessy, directeur adjoint du Wealth Management Europe de CNP Assurance.
01:45Merci beaucoup. Bonjour.
01:46Bonjour Antoine.
01:46Merci d'être en direct avec nous dans Tout pour investir l'événement.
01:50Gorka Gonzalez-Garcia, directeur activité retail BPI France.
01:54On a plein de questions à vous poser. Bonjour.
01:56Bonjour Antoine. Enchanté.
01:57Bonjour. Et enfin, Benoît Lefebvre-Morel, responsable juridique et conformité chez Suravenir.
02:02Mais oui, conformité, responsabilité.
02:05C'est aussi des concepts qui animent votre gestion du patrimoine au quotidien et on va décortiquer les dernières actualités sur le sujet avec vous.
02:14Je vais peut-être commencer avec vous, Wilfried Galland. Je le disais, double embrouille pour simplifier les choses.
02:21Un contexte économique extrêmement changeant et j'ai l'impression qu'on se répète d'année après année.
02:26On est à une année pivot, on est à une année charnière. Là, bon, c'est la double charnière.
02:31C'est-à-dire que non seulement il y a des incertitudes au niveau international, plein au niveau économique, au niveau géopolitique,
02:36mais on a aussi nos propres problèmes à nous avec véritablement l'impression que la tête de l'État est en train de regarder ailleurs
02:45alors qu'il y a le feu à la maison du côté de la gestion de notre patrimoine et de nos économies.
02:51Disons que ce qu'on voit, c'est que quand on regarde l'économie mondiale, tout va très très vite.
02:56Les changements, les interrogations, parfois les accélérations.
03:04Et tout va très très vite pour l'innovation, pour la croissance, pour créer en fait la prospérité future et les conditions de la prospérité future.
03:11Et on a l'impression que dans notre pays, on ne s'intéresse pas tellement à comment créer les conditions de cette prospérité,
03:17comment accélérer la fameuse croissance potentielle dont nous avons besoin.
03:21Mais effectivement, on s'intéresse à la façon de se partager un gâteau de manière à permettre de combler les quelques trous qu'on a pu identifier
03:32et qui sont de plus en plus grands.
03:34Et c'est vrai que ce décalage entre la situation internationale, la situation de marché,
03:40l'enthousiasme aussi qui peut arriver sur toutes les innovations, tout ce qui est en train de se passer,
03:45on en reparlera, mais les résultats d'Nvidia par exemple ont été absolument extraordinaires.
03:49Et donc, quand on a des progressions de 60% tous les ans, ça veut dire qu'il se passe quelque chose.
03:54Et en parallèle, on a l'impression qu'on ne regarde pas les vrais sujets.
03:57Mais c'est ça, je pense, qui est le plus perturbant.
03:59C'est-à-dire que le vrai sujet français qui est comment j'augmente la croissance potentielle nécessaire
04:05pour supporter le niveau de dépense sociale que souhaitent nos compatriotes,
04:09ce sujet-là n'est pas abordé.
04:11Et tant qu'on en sera là, effectivement, il y aura cette frustration,
04:14parfois même cet énervement d'un certain nombre d'acteurs économiques.
04:17Alors évidemment, on va parler aux hommes du métier qui sont autour de cette table,
04:22qui voient ça au quotidien.
04:24Jean-Baptiste Nessy, vous êtes le directeur adjoint du Wealth Management Europe de CNP Assurance.
04:32Au milieu de ce contexte vraiment très très compliqué,
04:36comment vous organisez-vous, comment sentez-vous la clientèle
04:38et comment vous adaptez-vous aux besoins de la clientèle dans ce contexte toujours aussi compliqué
04:43et peut-être même doublement compliqué ?
04:46Une question très importante parce que l'organisation qu'on a adoptée,
04:50c'est une organisation qui vise à offrir à nos partenaires un dispositif à la fois complet, agile et performant.
05:00Et dans ce sens-là, on a créé, il y a une dizaine d'années,
05:04on a créé CNP Patrimoine qui adresse le haut de gamme en assurance vie,
05:12en capitalisation auprès des banques privées, des familles d'office.
05:18Et ce qui est particulièrement important sur ce type de clientèle,
05:22c'est la qualité de la gestion, mais également de l'innovation qu'on peut apporter.
05:28Je pense notamment à l'innovation sur les UC.
05:31CNP Assurance est un groupe très très important avec des liens très forts avec des sociétés de gestion.
05:36Et donc cette surface financière qu'on a nous permet de construire avec les sociétés de gestion
05:42des unités de compte exclusives que nous sommes en mesure de proposer à nos partenaires.
05:48J'en pense à deux unités de compte que nous avons récemment lancées,
05:53une sur la thématique de la sécurité et défense et une autre sur l'infrastructure.
05:58Alors bien sûr, on va en parler avec BPI France et vous, Gorka Gonzalez-Garcia.
06:03C'est quelque chose de nouveau, bien sûr, depuis la fin de l'année dernière.
06:11On sent que ça se réveille du côté de la défense.
06:13On sent que ça se réveille du côté de la souveraineté.
06:17Ce sont deux aspects critiques qui sont adressés par BPI France,
06:22avec en plus l'ultime nouveauté qui est la popularisation du private equity.
06:28Et vous êtes vraiment au confluent de ces deux dynamiques.
06:30Comment sentez-vous le marché ?
06:32Est-ce qu'avec un an de visibilité, avec quelques semaines, quelques mois de l'ouverture de ce fonds
06:40dont on a beaucoup parlé, BPI France, private equity concernant la défense,
06:44est-ce que vous sentez que c'est une dynamique de marché qui marche auprès de la clientèle
06:49et qui, en plus, apporte de la visibilité justement au milieu de ce flou ?
06:53Alors, très clairement, pour répondre à votre question, on a lancé le fonds il y a le 14 octobre.
07:00Ça fait un peu plus d'un mois.
07:02Aujourd'hui, on a déjà plus de 3 000 investisseurs qui, de façon autonome,
07:09sont allés sur Internet à partir de 500 euros et ont souscrit au fonds BPI France Défense,
07:13ce qui fait déjà 15 millions d'euros collectés auprès des Français.
07:16Comme vous le disiez, c'est très important.
07:19Ça s'inscrit dans notre ambition stratégique de démocratiser l'accès à la classe d'actifs
07:24qui est aujourd'hui mal connue des Français, qui sont très peu exposés
07:28et qui est mal maîtrisée, voire par les intermédiaires financiers.
07:32Donc, ça s'inscrit dans cet enjeu stratégique de rendre la classe d'actifs accessible
07:37avec nos ingrédients habituels, des portefeuilles très diversifiés
07:43et des fonds qu'on lance à destination des particuliers
07:46grâce à la boîte à outils de BPI France,
07:49qui est une des plus grandes sociétés de gestion en France sur le non-coté,
07:53puisqu'on gère 60 milliards d'actifs non-cotés
07:57et on a plus de 300 experts professionnels de l'investissement.
08:02Chose qui est peu connue des Français,
08:04puisque BPI France est avant tout la banque des entrepreneurs.
08:06Tout à fait.
08:07Wilfried, au milieu de toutes ces dynamiques,
08:12est-ce que vous sentez qu'on n'a pas une bipolarisation
08:16entre une économie américaine qui est en train de complètement s'axer
08:20autour des développements de l'IA
08:21et une économie européenne qui, au contraire,
08:24elle est complètement axée du côté des considérations de défense et de souveraineté ?
08:29Est-ce que vous pensez que ce n'est pas une sorte de bifurcation
08:32qu'il va falloir surveiller ces prochains mois ?
08:35D'une certaine manière, oui, mais plutôt par absence ou en tout cas par limitation
08:43d'accélération dans le domaine de la pure technologie du côté européen
08:48plutôt que dans le domaine de l'absence des problématiques de défense du côté américain.
08:54On a du côté de l'industrialisation et du côté du tissu industriel américain,
08:59on a quand même une accélération extrêmement forte de prestataires
09:03qui sont extrêmement sollicités pour monter en cadence
09:06sur un certain nombre d'outils extrêmement importants
09:10pour justement le réarmement du tissu militaro-industriel américain.
09:15Ce qui me frappe effectivement, c'est qu'on a à juste titre
09:18mis l'accent sur l'industrialisation, la souveraineté, la défense.
09:22Il est très important que l'Europe n'oublie pas la partie innovation
09:26et certains pans technologiques sur lesquels on est capable d'agir
09:30et sur lesquels on se rendra très vite compte que sans cela,
09:34on va quand même avoir énormément de problèmes
09:36pour justement développer notre souveraineté et l'assurer
09:40si on n'arrive pas à avoir cette partie technologique maîtrisable,
09:45éventuellement avec des échanges.
09:46Il ne s'agit pas de miser sur une autarcie qui serait totalement illusoire.
09:52Mais cette partie innovation, quand on voit l'accélération américaine,
09:55il faut que l'Europe soit capable effectivement de réagir
09:57et la France en premier lieu.
09:59Gorka Gonzalez-Garcia, on parle de cette problématique de défense
10:04qui est liée d'une manière ou d'une autre à la souveraineté.
10:07J'insiste sur le fait que le private equity est peut-être une solution
10:11pour dynamiser les entreprises dans le sens où,
10:13on parle secteur de la défense en France, on pense tout de suite à Dassault, à Thalès, etc.
10:18Alors que 90% du tissu industriel français consacré à la défense,
10:23ce sont des petites entreprises, des PME souvent familiales à l'implantation très locale,
10:28le private equity, là c'est un outil de rêve pour pouvoir investir
10:31et unifier les volontés autour de ce tissu.
10:34Alors je me permets de revenir sur le point,
10:36c'est complémentaire l'innovation et la défense, pourquoi ?
10:39Parce qu'on se rend compte que, ce qu'on appelle les 4 500 entreprises
10:43de la base industrielle et technologique de défense,
10:46qui sont des PME comme tu le dis, sont des entreprises duales,
10:50c'est-à-dire qu'elles font en moyenne 20% de leur chiffre d'affaires à la défense.
10:53Donc on voit bien que les problématiques d'innovation,
10:56nous par exemple le fonds des sous-jacents est le fonds d'innovation défense
11:01qui investissent exclusivement dans des start-up, des entreprises lay-stage,
11:07c'est de la technologie qui peut être utile dans le monde civil,
11:10mais également dans la défense, comme des capteurs, comme des drones, et ainsi de suite.
11:15Pour revenir, effectivement, le private equity est un outil formidable
11:19pour injecter directement du financement dans ces entreprises de la BITD.
11:24On a fait une étude chez BP France, un petit lapsus de mon ancien employeur.
11:34On a fait une étude qu'on a publiée récemment.
11:38Ces entreprises vont avoir besoin de 10 000 milliards d'ici 2030,
11:4510 milliards en dette, 5 milliards à fonds propres,
11:47pour assumer une tendance, un taux de croissance d'à peu près 8% par an.
11:51Si on veut élever les dépenses militaires,
11:54comme cela est prévu dans la loi de programmation militaire,
11:57et compte tenu des nouveaux objectifs de l'OTAN.
11:59Le private equity est un formidable outil parce qu'on arrive dans cette partie fonds propres.
12:03On va arriver dans cette partie de renforcement des fonds propres à hauteur de 5 milliards.
12:07Et par ailleurs, pour expliquer au public, le private equity,
12:10quand on investit 1 euro, c'est 1 euro qui va dans les fonds propres des entreprises.
12:16On est d'accord, oui.
12:17Le capital coté, à moins d'avoir une augmentation de capital,
12:20c'est plutôt un échange de titres entre porteurs.
12:23Le private equity est un outil magnifique pour financer directement ces PME
12:27qui vont avoir besoin de fonds propres dans les 5 prochaines années.
12:31Jean-Baptiste Nessy, au milieu de ces nouvelles problématiques
12:36qui semblent, et on le voit, intéresser les investisseurs,
12:40est-ce que la défense, la souveraineté,
12:43ça devient une partie intégrante de votre stratégie
12:46pour adresser la clientèle ?
12:50Oui, tout à fait.
12:51Et c'est bien dans ce sens-là que les lancements qui ont été faits récemment
12:55de ces unités de compte trouvent tout son marché.
12:59Je vous donne quelques chiffres sur l'activité patrimoniale de CNP en Europe.
13:04On a déjà collecté, depuis le début de l'année, 8 milliards d'euros,
13:08dont 40% d'unités de compte.
13:11Et des unités de compte qui, pour partie, sont orientées vers le private equity.
13:16Et donc, c'est une réponse, notamment avec les enjeux fiscaux,
13:22dont on parlera peut-être après.
13:23Évidemment.
13:23C'est une réponse à ce contexte-là.
13:28Tant qu'on y est, parlons-en, les enjeux fiscaux.
13:30Là, on a quand même un nombre de coups de boutoir qui sont faits
13:34à nos possibilités de gérer correctement notre patrimoine.
13:37C'est du sans précédent.
13:39Là, on en est à une idée par jour
13:41qui rabat un petit peu les cartes d'un certain nombre de classes d'actifs.
13:45J'ai dit, quel est votre état d'esprit chez CNP
13:48vis-à-vis des demandes de la clientèle qui doivent forcément être un peu inquiètes ?
13:51On en parle tous les jours.
13:53Mais j'allais dire, quelle est votre stratégie
13:56pour vraiment faire décanter tout ça et donner de la visibilité ?
14:00Alors, deux éléments.
14:01D'abord, sur le contexte.
14:03Les débats budgétaires, ils sont encore en cours.
14:06Oui, bien sûr.
14:06Pour moi, c'est prématuré de tirer des conclusions définitives.
14:10Mais c'est peut-être l'occasion aussi de faire le point.
14:12Alors, moi, je vois un risque à la situation actuelle.
14:17Comment on peut qualifier les 1 700 milliards de fonds euro improductifs
14:23alors même qu'ils sont investis à plus de 55% directement dans les entreprises
14:29sous forme d'équities, sous forme de dette
14:30et à plus d'un tiers dans la dette souveraine.
14:36Il y a deux risques, deux conséquences dommageables que j'identifie.
14:39C'est que les assurés s'orientent vers des classes d'actifs plus risquées.
14:46Alors, ce n'est pas un risque en soi.
14:48Mais comme vous le dites souvent dans votre boîte à outils,
14:52ce n'est pas la fiscalité qui doit guider l'investissement.
14:54Exactement.
14:56Et l'autre risque, c'est une réorientation des flux vers l'étranger.
15:01Donc, à la fois sur le sujet de la stabilité financière
15:07et sur le financement de l'économie réelle,
15:10on voit qu'on est à l'extrême opposé de l'objectif recherché.
15:14Wilfried, c'est vrai que j'y repense depuis la rentrée.
15:18Bon, on a parlé Luxembourg, on a parlé or,
15:20on en parle une fois par jour à peu près.
15:23Là, c'est le premier jour, et c'était ce matin,
15:25où les intervenants du déchiffrage,
15:29Marion Chapelle-Masso, pour ne pas la nommer, de Decarion,
15:32et Stéphane Van Dufel,
15:34ont voulu aborder le sujet qui n'est plus tabou,
15:38de l'exil fiscal.
15:40Je veux dire, il faut quand même prendre conscience
15:42qu'on en est là du côté de l'épargnant français.
15:45Évidemment, on va parler des très très gros épargnants
15:47et des très très grosses fortunes,
15:49mais c'est quelque chose qui fait son chemin,
15:50et c'est un, je n'aime pas l'expression wording,
15:53mais qui commence à infuser un petit peu partout,
15:56quand on veut organiser son patrimoine de manière cohérente
15:58et face à des incertitudes qui ne veulent pas,
16:01pour l'instant, se dissiper.
16:04Je pense qu'il se développe, effectivement,
16:05dans notre beau pays, un climat d'angoisse de l'épargnant.
16:10Et ce climat d'angoisse peut pousser,
16:12parfois, à des solutions assez extrêmes.
16:15Mais il faut faire très attention,
16:17parce que ça souligne la méconnaissance profonde
16:21d'un certain nombre de décideurs
16:22sur le fait que lorsqu'on veut augmenter,
16:25et justement, on en parlait au début de cette intervention,
16:27on en parlait, la fameuse croissance potentielle.
16:30Quand on veut augmenter la croissance potentielle
16:32et qu'on ne veut pas augmenter la quantité de travail dans l'économie,
16:34parce que c'est bien que nos compatriotes,
16:36à chaque fois qu'on imagine des dispositifs
16:38pour travailler davantage,
16:39ça les enthousiasme moyennement.
16:41Donc, il faut augmenter la productivité.
16:42Quand on doit augmenter la productivité,
16:44on a besoin de capital.
16:45On a besoin de patrimoine.
16:46Et le jour, en fait, que ce patrimoine s'en va,
16:50des fonds comme celui de la BPI sur la défense
16:52aura beaucoup de mal à soulever de l'argent,
16:55de contribuables qui seront partis s'expatrier
16:57dans des pays qui auront moins de liens avec la France
17:01et peut-être même moins de liens avec l'Union européenne.
17:03Donc, c'est très important de retrouver cet équilibre
17:08qu'on a probablement perdu dans les discours politiques aujourd'hui
17:13pour montrer que, certes, effectivement,
17:15il y a besoin de justice, de solidarité
17:18et d'une croissance qui soit partagée.
17:21Mais on a d'abord et avant tout besoin de croissance.
17:23Et pour ça, on a besoin de patrimoine.
17:25On a besoin, en fait, qu'on aime l'épargne.
17:28Et un des soucis qu'on a aujourd'hui,
17:30c'est qu'on valorise énormément la consommation.
17:31Mais dans les discours, en tout cas,
17:33on a l'impression que dans certains discours,
17:35on n'aime pas l'épargne et non qu'on n'aime pas l'épargnant.
17:38On en a besoin.
17:39On a besoin de capitaux en France
17:41si on veut continuer à faire société.
17:44Et ça, effectivement, il faut que ça rentre,
17:45peut-être au forceps, ça va finir par rentrer,
17:48mais dans le capital intellectuel,
17:49peut-être là aussi un petit peu faible aujourd'hui,
17:51d'un certain nombre de décideurs politiques.
17:53Il va falloir qu'on fasse notre boulot,
17:55expliquer jour après jour comment ça se passe.
17:56Voilà, et donc on fait le boulot grâce à vous
17:57et grâce à cette société en particulier.
17:59Oui, Gorka, vous vouliez ajouter quelque chose ?
18:02J'ajoute, il faut aimer l'épargne financière,
18:06l'épargne long terme,
18:08cette épargne qui va permettre de financer
18:10le capital productif,
18:12le tissu de PME,
18:13ETI de proximité règle française et européenne.
18:17Et effectivement,
18:18je pense qu'il faut qu'on continue,
18:19nous, acteurs de l'écosystème,
18:22de prôner cette pédagogie,
18:24d'expliquer les avantages,
18:26les risques des classes actives
18:27dans une approche de diversification patrimoniale.
18:31Mais je pense qu'on a besoin de sérénité,
18:33effectivement,
18:34et de rassurer l'épargnant.
18:36On n'a jamais eu autant de questions
18:37sur la fiscalité depuis le lancement.
18:39Évidemment.
18:40Sur la fiscalité du PEA,
18:42puisqu'on a des parts éligibles au PEA,
18:44au PEA, PME,
18:45au compte-titre ordinaire,
18:46à l'assurance-vie, bien sûr.
18:47On n'a jamais eu autant de questions
18:48sur la fiscalité.
18:50Benoît Lefebvre-Morel,
18:51je voudrais faire un focus avec vous
18:52parce qu'on parle de ce grand bazar fiscal
18:56auquel on assiste,
18:57qui a des conséquences
18:58sur la manière dont on envisage l'épargne,
19:00sur la manière dont les professionnels
19:02du capital travaillent l'épargne.
19:05Il y a aussi d'autres types de contraintes,
19:08les contraintes de conformité,
19:09les contraintes comptables.
19:10Et là, on a un paysage
19:11qui bouge beaucoup aussi
19:12et qui a son importance.
19:14Est-ce que vous pouvez rappeler
19:15peut-être les points clés
19:16qui posent question en ce moment ?
19:18Oui, bien sûr.
19:18Déjà, aujourd'hui,
19:19on a un environnement
19:20qui a été stable depuis DDA,
19:21depuis 2018,
19:23qui est l'environnement
19:23qui accompagne soit le distributeur
19:26et l'assureur
19:27sur la création des contrats,
19:28d'une part,
19:29et sur leur distribution.
19:30Et par rapport à cela,
19:32la CPR établit en fait des règles
19:33qui sont des cas de bonne conduite,
19:35voire,
19:36et là, c'est plutôt le cas
19:37sur la dernière,
19:38qui sont des conséquences
19:39de mauvaises pratiques.
19:40Mais de mauvaises pratiques
19:40aussi,
19:41et je rejoins ce que mes collègues disaient,
19:44par rapport à des maussages
19:45qui sont quelquefois
19:45un peu brouillés,
19:46par une méconnaissance
19:48de la matière
19:49ou une vie à très court terme
19:50et non pas en oubliant
19:52de se projeter,
19:53justement.
19:53Oui, voilà,
19:54en réagissant au quart de tour
19:55et en prenant de mauvaises décisions
19:57avec des impacts
19:58qui peuvent être très,
19:59très négatifs.
20:00Et on oublie que le courtier
20:01en assurance est en face
20:03à un client
20:03qui a des problèmes
20:04de fiscalité,
20:05des problèmes de gestion
20:06de sa retraite,
20:07de transmission de patrimoine,
20:08et par rapport à cela,
20:09il faut se conserver
20:10néanmoins des preuves
20:11que le Conseil
20:12a bien été apportées,
20:13au-delà des supports
20:15d'investissement
20:15qui sont essentiels
20:16pour évoluer un besoin,
20:18mais également de s'assurer
20:18que le contrat d'assurance
20:19va être approprié au besoin.
20:21Tout à fait.
20:21Et pour le coup,
20:22l'ACPR émet
20:23une dernière recommandation
20:24qui va être publiée
20:25au 31 décembre de cette année,
20:27qui rentre en vigueur
20:28et qui vient renforcer
20:29les règles,
20:30justement,
20:31du recueil d'informations.
20:33Alors,
20:33on pourrait y voir
20:34quand même une vision
20:35assez positive
20:36dans la mesure où,
20:38par des contrôles sur place,
20:39elle a constaté
20:39que certains courtiers
20:40ne prenaient pas suffisamment
20:42le temps
20:43de formaliser
20:44le conseil
20:44qui était donné
20:45et pour le coup,
20:46fragilisaient leur position
20:47et leurs opportunités
20:49dans le temps.
20:50Donc,
20:50c'est ce qu'ils essaient
20:50de faire
20:51en disant
20:51prenez le temps
20:52en tout cas
20:53de recueillir l'information
20:54et de matérialiser
20:56le consentement
20:56du client.
20:58Et ça,
21:00on en mesure
21:01difficilement l'impact
21:02quand on est épargnant,
21:05mais c'est un problème
21:07extrêmement structurel.
21:08Alors,
21:08c'est un vrai problème
21:09parce que les questions
21:10qui sont attendues
21:11par l'ACPR
21:11peuvent être perçues
21:13comme très intrusives
21:13par rapport
21:14à l'emploi
21:15qui est fait,
21:16même si on peut comprendre
21:17que le besoin est là
21:18et justement,
21:20il faut réussir
21:21pour le courtier
21:21en fait,
21:22avoir une vision
21:23triangulaire
21:24entre la complexité
21:25du produit,
21:26du contrat,
21:27le besoin du client
21:28et essayer de poser
21:29les bonnes questions
21:30qui permettent de se dire
21:32dans 5 ans après,
21:32on est toujours d'accord
21:33ou au contraire,
21:34comme l'ACPR le prévoit,
21:35on remet à jour
21:36notre connaissance client.
21:37non ?
21:37Exactement.
21:38Jean-Baptiste Nessy,
21:40on parlait de
21:41exil fiscal,
21:43on parlait de...
21:44Souvent,
21:44il y a aussi
21:45une méconnaissance
21:46et une sorte
21:47de confusion
21:47qui est faite
21:48entre les produits
21:48d'assurance vie
21:49luxembourgeois
21:50et exiler ses capitaux
21:51au Luxembourg.
21:53Pour clarifier les choses,
21:55vous, par exemple,
21:55CNP,
21:56vous avez une passerelle
21:57avec le Luxembourg
21:58qui est tout à fait
21:59transparente
22:01et qui adresse
22:03un certain nombre
22:03de ses difficultés.
22:04Exactement.
22:05On a une passerelle,
22:06un point d'entrée commun
22:07et c'est une grande force
22:09de notre modèle
22:10d'avoir ce parcours
22:11unifié
22:12pour les courtiers,
22:14pour les banques privées,
22:16un parcours unifié
22:17entre la France
22:17et le Luxembourg.
22:18On ne parle pas
22:19d'éviation fiscale
22:19parce que la plupart du temps,
22:21nos clients
22:21sont des résidents
22:22fiscaux français.
22:24C'est juste qu'ils bénéficient
22:25notamment du triangle
22:26de sécurité luxembourgeois
22:28et aussi d'une offre
22:30du C
22:30beaucoup plus complète
22:31et en termes
22:33de financement
22:34de l'économie réelle
22:35beaucoup plus pertinente.
22:37Notre modèle
22:39permet d'unifier
22:40ces parcours
22:41et ce point-là,
22:43juste pour revenir
22:44sur la genèse
22:45de notre plateforme
22:46digitale
22:48qui est
22:48pour les CGPI,
22:51c'est que nous,
22:52on a construit
22:52cette plateforme
22:53en co-construction
22:54avec un club utilisateur
22:56de conseillers
22:57en gestion de patrimoine
22:58et c'est eux
22:58qui nous ont dit
22:59qu'on a besoin
23:00de ce parcours unifié.
23:01Donc on a cherché
23:02à coller au plus proche
23:03des besoins
23:04de nos partenaires
23:06et on voit aujourd'hui
23:07que c'est un point
23:08absolument différenciant.
23:10Vous voyez,
23:10on rejoint
23:11les trois mots-clés
23:12de ce TPI
23:13l'événement.
23:14Innovation,
23:16responsabilité
23:17et au milieu de tout ça
23:19il y a la performance.
23:20Donc on s'y retrouve.
23:21Wilfried Galland,
23:23je vais faire confiance
23:24aussi à votre sentiment
23:25de marché.
23:27C'est courageux.
23:28Voilà.
23:30Vous sentez...
23:30Parce que parallèlement,
23:31c'est aussi ça
23:33qui rend passionnant
23:34le fait d'animer
23:35des émissions
23:35comme Tout pour investir
23:36parce que vraiment
23:36on s'instruit aussi bien
23:38sur la technique
23:38que sur l'état d'esprit
23:39à un instant T
23:40aussi bien de l'épargnant
23:42que de ceux
23:42qui travaillent l'épargnant.
23:44Et moi,
23:45il y a quelque chose
23:45qui m'interroge,
23:47c'est qu'à la fois
23:48on a des épargnants
23:50de plus en plus inquiets
23:51et en même temps
23:53de plus en plus
23:54aptes à prendre du risque,
23:56à aller sur les petites applications,
23:59s'exposer au marché action
24:00via les ETF,
24:01aller chercher
24:02de la performance
24:03du côté des cryptos
24:04par exemple.
24:06On sent une certaine ambivalence
24:08de la part des investisseurs
24:09et vous,
24:10vous la ressentez
24:10sur le terrain ?
24:12En fait,
24:12quand on regarde
24:13ce qui se passe aujourd'hui
24:14sur les marchés,
24:15il y a un analyste
24:16qui a une très belle expression
24:17qui disait en fait
24:17on a l'impression
24:19que le marché
24:20est rempli
24:20de pessimistes
24:21totalement investis.
24:23En anglais,
24:23ça donne
24:24« fully invested bears ».
24:25C'est-à-dire qu'il y a
24:26une certaine nervosité
24:27partout dans le monde.
24:28Il y a une nervosité
24:28aussi aux Etats-Unis
24:29sur la valorisation,
24:31sur parfois peut-être
24:32une certaine exubérance
24:33autour d'un certain nombre
24:34de domaines
24:34de la cote
24:35et en parallèle,
24:37l'innovation est tellement forte
24:38et les promesses
24:40finalement sont tellement
24:41concrétisées
24:42dans les résultats
24:42de beaucoup d'entreprises
24:43que si on n'est pas
24:45dans ce mouvement-là,
24:46on rate le train.
24:47On rate l'opportunité
24:49d'investir.
24:50Je reprends
24:50ce qui venait d'être dit
24:51sur l'opportunité
24:53d'investir
24:53dans des secteurs
24:53comme la défense.
24:54Quand vous ratez ce train-là,
24:55à un moment donné,
24:56le train est parti.
24:57Donc il faut y aller.
24:59Et effectivement,
24:59on voit beaucoup
25:00aujourd'hui sur les marchés
25:01à la fois une certaine
25:03une certaine nervosité
25:04qui est alimentée
25:05par beaucoup de notes
25:07aujourd'hui
25:07qui tout le monde
25:08est surinformé
25:09aujourd'hui.
25:10Donc tout le monde
25:11a peur d'une certaine manière
25:13mais on voit
25:13que ça fonctionne.
25:14Et on voit qu'à la fin,
25:15effectivement,
25:16vous connaissez
25:16une de mes phrases favorites,
25:17à la fin,
25:18vous avez les optimistes
25:19et les pessimistes
25:19et les pessimistes
25:20font de l'audience
25:20et les optimistes
25:21font de l'argent.
25:22Et ça,
25:23il ne faut jamais l'oublier.
25:24Et donc,
25:24on est dans ce moment-là
25:26et c'est finalement
25:27assez rassurant
25:28de se dire
25:28que celui qui fait confiance,
25:30celui qui fait confiance
25:31à l'innovation,
25:32à l'entrepreneuriat,
25:32à celui qui est capable
25:33de s'adapter,
25:34à la fin,
25:34c'est quand même celui
25:35qui retire les marrons du feu
25:36et pas celui
25:36qui est resté un peu en arrière
25:37en disant
25:38attention,
25:38tout va péter.
25:39On va essayer
25:40de terminer
25:40quand même
25:41sur une note positive.
25:42Absolument.
25:42Et puis,
25:43je vais retenir aussi
25:44une de vos phrases fétiches
25:46quand on parle
25:46de géopolitique
25:48et d'économie.
25:49Celui qui a raison,
25:50c'est celui
25:50qui a le plus grand
25:52nombre de porte-avions.
25:53La défense,
25:54on y revient.
25:55Et ce sera forcément
25:57la thématique
25:59qui va dominer
25:59les derniers mois
26:00de cette année,
26:01le début de l'année prochaine
26:02et sans doute
26:02les dix prochaines années.
26:03On en a trop besoin.
26:05Et est-ce que vous ne pensez pas
26:06justement que,
26:07bon,
26:07on a vu des gros efforts
26:08de visibilité
26:09de la part de BPI France
26:10à propos de ce fonds
26:11de private equity
26:11mais à propos de l'investissement
26:12dans la défense
26:13en tant que telle ?
26:14Je ne sais pas,
26:15je pense aux vieilles lunes
26:16de l'empreint de guerre,
26:18que le citoyen
26:20investisse lui-même
26:21de sa propre poche
26:22dans la défense
26:23de son pays.
26:24C'est quelque chose
26:24de légitime,
26:25c'est quelque chose
26:26qui commence à être reconnu
26:27par l'ISR.
26:28Est-ce que vous ne pensez pas
26:28que nos pouvoirs publics
26:31pourraient faire
26:31un petit coup de pouce
26:33en plus en matière
26:33de visibilité,
26:34qu'on puisse avoir
26:35toutes les informations possibles
26:37et toutes les perspectives possibles
26:38pour pouvoir investir
26:39dans la défense,
26:39justement ?
26:41Alors,
26:41tout d'abord rappeler
26:42que le fonds de défense
26:44BPI France Défense
26:45n'est pas un livret,
26:46c'est un fonds
26:47qui comporte
26:48un risque
26:49de perte en capital.
26:50C'est un investissement
26:50long terme
26:51avec une période
26:51de détention
26:52de 10 ans.
26:53Mais c'est important
26:53parce que souvent,
26:55l'AMF avait mandaté
26:57une étude
26:57à l'OCDE.
27:00Beaucoup d'investisseurs
27:01surestiment
27:01leur connaissance.
27:03Donc,
27:03c'est important aussi
27:04de rappeler
27:05ces investissements
27:06long terme,
27:08ces investissements
27:08qui sont illiquides.
27:10Donc,
27:10on décide quand on rentre,
27:11mais souvent,
27:11on ne décide pas
27:12quand on sort.
27:13Private Equity oblige.
27:14et sur la défense,
27:18c'est un secteur
27:19d'innovation
27:20et industrielle.
27:22Bien sûr,
27:23c'est une tendance lourde
27:24des 10-15 prochaines années.
27:25Malheureusement,
27:26compte tenu
27:26de la géopolitique
27:27depuis février 2022,
27:29ça s'est confirmé.
27:30Compte tenu
27:31du possible
27:32des engagements
27:32aux Etats-Unis.
27:33Donc,
27:33on croit
27:34que c'est une tendance lourde
27:35qu'il va falloir jouer
27:36malheureusement
27:37les 10-15 prochaines années.
27:38qui a d'énormes besoins
27:41d'investissement
27:42en fonds propres
27:43et qu'on a un beau tissu
27:44de PME en France
27:45pour jouer
27:46cette thématique-là.
27:48La bonne nouvelle,
27:49sur beaucoup de PME
27:50qui ne sont jamais ouvertes
27:53à du capital externe,
27:54à du private equity,
27:56c'est là où il y a
27:56de la création de valeur.
27:57C'est là où les fonds
27:58de private equity
27:59peuvent intervenir
28:00dans une approche win-win
28:01pour créer de la valeur.
28:02Gorka Gonzales-Garcia,
28:04directeur activité retail
28:05de BPI France.
28:06Merci d'avoir été
28:06en direct avec nous.
28:08Jean-Baptiste Nessy
28:09de Wealth Management,
28:11CNP Assurance.
28:12Benoît Lefebvre Morel
28:14de Suravenir.
28:15Et Wilfried Galland,
28:16bien sûr,
28:16directeur général adjoint
28:17de Montpensier Arbevel.
28:18Merci d'avoir animé
28:19ce déchiffrage tout spécial.
28:22TPI,
28:23l'événement continue.
28:24Notre TPI édition spéciale
28:26continue dans quelques secondes.
28:27Et on va ouvrir
28:28la boîte à outils.
28:35BFM Business,
28:36tout pour investir.
28:37Antoine Larigauderie.
28:38TPI au carré,
28:42tout pour investir.
28:43Votre édition spéciale
28:44au sein de tout
28:45pour investir l'événement.
28:46Tout l'après-midi,
28:47émission spéciale,
28:49table ronde,
28:50conférence également
28:51auquel j'aurais le plaisir
28:52de participer.
28:53Bref,
28:54le kit complet,
28:54le rendez-vous complet,
28:55le rendez-vous de référence
28:57pour vous aider
28:58à mieux gérer
28:58votre capital,
29:00votre patrimoine
29:00au milieu d'une actualité
29:02toujours aussi complexe.
29:04Wilfried Galland
29:05de Montpensier-Arbevel
29:07vous fait l'amitié
29:07de rester avec nous
29:08pour cette deuxième période.
29:09Merci.
29:09Merci Wilfried.
29:10On reçoit Frédéric Stollard,
29:12directeur général d'Alta Rock.
29:13Bonjour.
29:14Bonjour Antoine.
29:14On a parlé du private equity
29:15il y a quelques minutes.
29:18Si ça vous intéresse,
29:19c'est votre métier.
29:20Nicolas Kert,
29:21président et cofondateur
29:22de Remake AM.
29:22Bonjour.
29:23Bonjour.
29:24Bonjour.
29:24Et puis Vincent Grard,
29:26directeur France
29:26de Trade Republic
29:27qui est avec nous régulièrement
29:29aussi dans TPI,
29:30l'émission.
29:31Bonjour messieurs.
29:32On va donc ouvrir
29:33la boîte à outils.
29:34C'est votre rubrique préférée,
29:35vous qui nous écoutez,
29:37le pratico pratique.
29:40On parle des frascultes
29:43de Wilfried Galland.
29:43Il y en a une autre
29:44qui appartient à quelqu'un d'autre
29:46de célèbre, Eisenhower.
29:47Dites-nous en plus,
29:48on en discutait hors antenne,
29:49mais c'est vraiment très riche
29:50d'enseignements
29:51dans le contexte actuel.
29:53Oui, effectivement.
29:53Il ne faut pas oublier
29:54qu'il y a toujours
29:57des arbitrages à faire
29:58dans l'économie.
29:59Et Eisenhower,
30:01qui était assez peu considéré
30:03comme étant un pacifiste invétéré,
30:05en particulier au moment
30:06de la guerre de Corée,
30:07a fait un discours
30:08qui était assez marquant
30:10et a repris des termes
30:12qui ont été après structurer
30:14le discours en disant
30:15que ce discours a été surnommé
30:17le discours
30:18« Guns and Butters ».
30:19Et il a dit, en fait,
30:20plus vous avez d'armes,
30:22moins vous avez
30:23d'hôpitaux,
30:25moins vous avez
30:26de vie quotidienne,
30:30de confort pour les Américains.
30:31Et donc,
30:32lorsque vous faites des choix,
30:34il faut en permanence
30:35avoir cet équilibre en tête.
30:36c'est-à-dire,
30:37oui,
30:37vous n'êtes rien
30:38sans les armes,
30:41mais si vous n'avez
30:42que les armes,
30:42vous ne serez plus rien non plus
30:44parce que vous n'aurez plus
30:44la prospérité qui va avec.
30:46Donc, il faut arriver
30:46à trouver à chaque fois
30:47de l'équilibre.
30:49C'est très important
30:49d'investir dans la défense
30:50et je suis totalement d'accord
30:51avec ce qui avait
30:51d'être dit avant.
30:53En plus,
30:53on a un actionnaire
30:54qui investit lui aussi
30:55beaucoup dans la défense,
30:55donc on est parfaitement
30:57en ligne avec ça.
30:58Mais il faut toujours garder
30:59un équilibre
30:59à la fois dans les patrimoines,
31:01bien sûr,
31:02des épargnants
31:03et globalement,
31:03au niveau du pays
31:04ne pas se laisser
31:05complètement capter
31:06comme certains
31:07sont laissés capter
31:07par l'intelligence artificielle.
31:09Il faut arriver
31:09à avoir
31:10cet équilibre général
31:11dans un pays
31:12comme dans un patrimoine
31:13qui permet d'aller loin
31:15et ne pas uniquement
31:16avoir un seul cap
31:18qui ensuite
31:19déséquilibre tout.
31:20Frédéric Stollard,
31:21on a parlé
31:22du private equity
31:23il y a quelques minutes
31:24à la fin
31:24de la première séquence
31:25de cette émission.
31:27Vous,
31:27c'est votre métier
31:28chez Altarock.
31:30J'allais dire,
31:31c'est une mécanique
31:33d'investissement
31:34relativement nouvelle
31:35on va dire
31:36pour le grand public
31:36mais qui adresse aussi
31:38des problématiques
31:39vraiment de plus en plus urgentes
31:40et il y en a une
31:41que je vois apparaître
31:42et puis qui est
31:43quelque chose
31:43qui nous est posée
31:45comme question quotidienne,
31:46c'est l'investissement
31:47dans ce que va être
31:48ma retraite.
31:49Le système de retraite
31:50par répartition,
31:51globalement,
31:52tout le monde a compris
31:52que seul tel qu'il est,
31:55il n'arrivera plus
31:56à financer quoi que ce soit
31:57quand on sera à la retraite
31:58donc il faut commencer
31:59très tôt la capitalisation
32:00et vous,
32:01c'est une dynamique
32:02qui vous tient à cœur
32:03chez Altarock.
32:04Elle me tient beaucoup à cœur,
32:05elle nous tient beaucoup à cœur
32:06Antoine parce que
32:07la réalité c'est qu'on va devoir
32:08prendre en charge sa retraite,
32:11on va devoir bénéficier
32:12soit d'un État
32:13qui met en place
32:15des systèmes de retraite
32:16par capitalisation,
32:17c'est un sujet politique compliqué
32:18et qui s'inscrit
32:20sur le temps long,
32:21l'alternative c'est que
32:22soi-même
32:22on construit
32:23sa propre retraite
32:24par capitalisation
32:25et un des moteurs
32:27de performance
32:27des systèmes de retraite
32:28dans les pays
32:29qui fonctionnent en retraite
32:30par capitalisation
32:31c'est le private equity
32:32et donc un des moteurs
32:34de performance
32:35sur le temps long
32:36des systèmes de retraite
32:37c'est le private equity
32:38et dans la commercialisation
32:40des produits Altarock
32:42et de nos gammes
32:43on insiste sur la nécessité
32:45de planifier
32:46sur le long terme
32:47la construction
32:48d'un patrimoine long
32:49pour financer sa retraite
32:50avec ce moteur
32:51de performance
32:52et de stabilisation
32:53qu'est le private equity.
32:54C'est au cœur
32:54de nos préoccupations.
32:55C'est ce que j'allais vous dire
32:56et souvent je pense
32:57au point commun
32:59qu'il y a par exemple
33:00dans l'investissement
33:01dans le private equity
33:02et le PER par exemple
33:05qui est assez nouveau
33:05c'est vraiment
33:06de l'investissement
33:06très long
33:07sur lequel on peut
33:09se permettre aussi
33:09de prendre une certaine
33:10forme de risque
33:11parce que le temps
33:12est notre allié
33:12dans ces cas-là
33:13et on le dit souvent
33:14dans TPI
33:15dans l'émission
33:16est-ce que finalement
33:17les deux ne vont pas de pair
33:18et ne suivent pas
33:19des chemins un petit peu
33:20concomitants
33:21dans le contexte actuel ?
33:23Si tout à fait
33:24le PER a plein d'avantages
33:25ça s'inscrit
33:26dans un temps très long
33:27quand on démarre un PER
33:28on a typiquement
33:2925 ou 30 ans devant soi
33:30on a un crédit d'impôt
33:32de l'État
33:32on a un sursis d'imposition
33:34donc c'est un
33:35les intérêts composés
33:37sur le temps long
33:37l'efficacité du private equity
33:39l'avantage fiscal
33:40tout ça
33:40ça se combine parfaitement
33:41il y a deux limites
33:42Antoine à ça
33:43c'est la bienveillance
33:44des assureurs vie
33:45pour accepter
33:46d'encapsuler
33:47dans ces programmes
33:48de PER
33:48du private equity
33:49puisqu'à la fin
33:50c'est eux
33:50qui assurent la liquidité
33:51et l'autre élément important
33:53c'est la bienveillante supervision
33:56du régulateur
33:57notamment l'AMF
33:58qui régit
33:59la construction
34:00de ces programmes
34:00evergreen
34:01dans le cadre des PER
34:02et donc
34:02assureurs vie
34:04et régulateurs
34:05sont deux éléments
34:06fondamentaux
34:06du dispositif
34:07pour qu'on puisse accéder
34:09à des volumétries conséquentes
34:10Vincent Gras
34:12Trade Republic
34:13ça fait partie aussi
34:14des nouveaux acteurs
34:15de l'épargne
34:16il y a quelque chose
34:17qui me frappe aussi
34:18c'est que ces dernières années
34:19on va résumer à la louche
34:23mais enfin globalement
34:23il y a eu
34:24le Covid
34:25qui a
34:26pas mal
34:28pas mal stimulé
34:29les envies
34:30d'épargner
34:30parce qu'on ne faisait pas grand chose
34:31on s'est dit
34:32autant faire fructifier son patrimoine
34:33je vais prendre une appli
34:34je vais commencer à voir
34:35ce que ça donne la bourse
34:36etc
34:36et on se rend compte
34:37que ces nouvelles solutions
34:39d'épargne numérique
34:40avant c'était pour s'amuser
34:43un peu
34:44pour les accoter
34:45mais de plus en plus
34:47l'épargnant y a recours
34:48pour des choses
34:48de plus en plus long terme
34:49et pourquoi pas
34:51préparer
34:52commencer à préparer sa retraite
34:53et faire fructifier
34:54du capital
34:54pour la génération d'après
34:55ça c'est assez nouveau
34:56c'est ce qui est assez frappant
34:58en tout cas
34:59avec la génération Z
35:00donc avec tous ces jeunes
35:01qui sont arrivés en bourse
35:02pas forcément
35:03par rapport au Covid
35:05mais notamment
35:06par rapport aux cryptomonnaies
35:07donc c'est des gens
35:07qui sont arrivés
35:08dans les marchés financiers
35:09via les cryptomonnaies
35:10et qui ont ce côté
35:12éducation financière
35:13en plaçant de l'agent
35:13quelque part
35:14en le laissant un petit moment
35:15et en en récupérant plus
35:16qui est un phénomène
35:18très simple à comprendre
35:19mais si on ne vous l'explique pas
35:20vous ne le devinez pas
35:21et ces gens là
35:22qui ensuite arrivent
35:23du coup
35:24dans le système financier
35:25ils ont envie de comprendre
35:29ils ont envie de se faire
35:30par eux-mêmes
35:31et quand on leur pose
35:32la question
35:33nous on a plus d'un million
35:34de clients en France
35:34et notre moyenne d'âge
35:35c'est 32 ans
35:37donc on a la moitié
35:38en dessous
35:39quand on leur pose
35:41cette question
35:41la première raison
35:43pour laquelle ils investissent
35:44pour le long terme
35:44c'est la retraite
35:45ils ont compris
35:46ils ont compris
35:46potentiellement
35:48qu'il y aurait encore
35:4930-40 réformes
35:50des retraites
35:50ils ont compris
35:51qu'il y aurait potentiellement
35:5230 ou 40 gouvernements
35:53différents
35:53donc c'est quelque chose
35:55sur lequel ils ne sont pas
35:56en contrôle
35:56par contre
35:57ce qu'ils font de leur argent
35:58c'est quelque chose
35:59qu'ils peuvent contrôler
36:00donc eux
36:00ils sont vraiment
36:01sur un temps long
36:02Nicolas Kert
36:04Remake Asset Management
36:05vous aussi vous êtes au coeur
36:06de ces problématiques
36:07et c'est quelque chose
36:08que vous observez aussi
36:09du côté de votre clientèle
36:10à vous ?
36:11Ce qu'on a observé
36:12c'est que le monde
36:13de l'épargne immobilière
36:14c'est notre métier
36:14a créé quand même
36:16pas mal de déçus
36:16il y a quelques années
36:18avec un certain nombre
36:19de fonds
36:19qui sont rentrés
36:20en illiquidité
36:21et donc des déceptions
36:23d'un certain nombre
36:24d'investisseurs
36:24nous ce qu'on observe
36:25c'est que finalement
36:26en créant des fonds
36:28immobiliers evergreen
36:29donc qui collectent
36:30en permanence
36:31qui annoncent
36:32de la liquidité
36:32mais qui sont thématiques
36:34et bien forcément
36:35en investissant
36:36dans une thématique
36:38à un moment donné
36:38on peut avoir raison
36:39mais est-ce qu'on aura raison
36:40dans 10 ans
36:41d'investir encore
36:41dans cette thématique
36:42et donc la limite
36:44en fait qu'on observe
36:45nous dans notre marché
36:45c'est peut-être
36:46que la thématique
36:47est plutôt à réserver
36:49sur des produits
36:50en fait fermés
36:51et en reculence
36:52un fonds ouvert
36:52va plutôt être
36:53très diversifié
36:54mais justement
36:55est-ce que l'innovation
36:56est aussi bien
36:58en termes de support
36:59qu'en termes d'usage
37:00ça n'a pas tendance
37:01justement à raviver
37:03un petit peu
37:03certains secteurs
37:04d'activité
37:04vous parlez de l'immobilier
37:05parce que c'est votre métier
37:06bien évidemment
37:06mais on sent justement
37:08quelques petites pousses
37:09de renouveau
37:09à ce niveau-là
37:10via l'investissement financier
37:11vraiment financier
37:13et c'est peut-être
37:14par là que ça passera
37:15oui alors l'innovation
37:16elle va à son rythme
37:17ça ne sert à rien
37:18d'innover pour innover
37:19si le produit
37:19n'est pas vendable
37:20il y a demain
37:21dans le futur
37:22en fait des fonds
37:22de type LTIF
37:23qui vont pouvoir sortir
37:24en immobilier
37:24et qui vont sans doute
37:25participer à une petite révolution
37:27dans le monde
37:27du non-côté
37:28y compris d'ailleurs
37:29en private equity
37:29et pas seulement
37:30en immobilier
37:31mais nous
37:32ce qu'on aime bien faire
37:32c'est innover
37:33par petite touche
37:34c'est-à-dire décaler
37:34ou même réinventer
37:35ou même récupérer
37:37en fait un produit
37:38qui n'a pas été
37:38très vendu jusqu'à présent
37:40ou plutôt
37:41qui a été délaissé
37:41et puis le reprendre
37:43le réutiliser
37:44et puis développer
37:46une stratégie
37:46à l'intérieur
37:47de ce type de produit
37:48typiquement
37:49on lance nous
37:50un fonds fermé
37:50sur une thématique spécifique
37:52à destination
37:53de la clientèle privée
37:54retail
37:55avec un objectif
37:56de mise en liquidation
37:57et bien ça
37:57croyez-le
37:58mais ça n'existait pas
37:59personne ne le faisait
38:00donc ça c'est ça aussi
38:01l'innovation
38:02c'est pas forcément
38:03créer des trucs très nouveaux
38:04qui ont rendu mal à se vendre
38:04mais c'est prendre un pas de côté
38:06et utiliser en fait
38:07un produit déjà connu
38:08et pour une nouvelle stratégie
38:09et aussi bien innovant
38:11dans le domaine technique
38:12que de la thématique finalement
38:14parce que je remarque
38:15énormément
38:16et vous y compris
38:16proposer des produits
38:19qui sont
38:19extrêmement spécifiques
38:21et locaux
38:22en termes d'immobilier
38:23Grande-Bretagne
38:24chez d'autres
38:25c'est l'outre-mer
38:26on a l'impression
38:27que justement
38:28on n'est plus là
38:29pour acheter de l'immobilier
38:30on est là pour acheter
38:31de l'immobilier
38:31ici, là, maintenant
38:32et justement
38:34ça permet de créer
38:35des produits
38:36qui sont à la fois
38:37de court terme
38:37parce qu'on a vu
38:38une opportunité
38:39mais d'en profiter
38:40sur le long terme
38:40pour faire fructifier
38:41du capital
38:42est-ce que vous remarquez
38:44ça, ce besoin
38:45chez la clientèle ?
38:46En fait
38:47je pense qu'on a
38:49tous une idée
38:50sur le moment d'acheter
38:51ce qu'on oublie souvent
38:53c'est le moment de vendre
38:54pouvoir perdre
38:55une belle opération
38:55d'immobilier
38:56c'est sentir
38:57avoir le flair
38:57d'acheter au bon moment
38:58et aussi avoir
38:59le bon timing
39:00pour s'aider
39:00et on reboucle
39:01en fait sur les mêmes sujets
39:02c'est qu'un fonds
39:04qui va collectionner
39:04ses positions
39:05mais pas se questionner
39:07sur sa géographie
39:08sur sa thématique
39:09et bien tendanciellement
39:10il va venir abîmer
39:11sa performance
39:12et potentiellement
39:13devenir liquide
39:13donc savoir acheter
39:14c'est bien
39:15savoir vendre
39:15c'est encore mieux
39:16surtout dans les marchés
39:17très volatils
39:17par exemple
39:18le Royaume-Uni
39:19Frédéric Stollard
39:21vous êtes au coeur
39:22de ces problématiques
39:23là aussi
39:23chez Altarock
39:25la tendance du marché
39:28pour les mois qui viennent
39:30l'année prochaine
39:30comment vous la sentez ?
39:31On a commencé
39:32à entrevoir
39:33quelques petites reprises
39:34dans le domaine
39:35de l'immobilier
39:35qui pourraient un peu
39:36prendre corps
39:37est-ce que vous êtes positif
39:40franchement
39:40sur l'activité
39:41sur les mois à venir
39:42ou est-ce que vous sentez
39:43encore énormément
39:43de prudence
39:44de la part des investisseurs ?
39:46Nous on voit un marché
39:48du private equity
39:49qui a eu des difficultés
39:50sur les sorties
39:51depuis deux ans
39:52donc des sorties
39:52plus difficiles
39:53on en a parlé
39:54Antoine à nombreuses reprises
39:55et là on voit
39:56un marché des sorties
39:58qui rebondit
39:59en fait aux Etats-Unis
40:00parce qu'il y a
40:01beaucoup de stocks
40:02qui doivent sortir
40:03les vendeurs ont accepté
40:04les baisses de prix
40:04donc le marché se réajuste
40:05les institutionnels
40:07mettent beaucoup de pression
40:08sur les GP
40:09sur les fonds de private equity
40:11pour réaliser des sorties
40:12on voit un marché
40:13du private equity
40:14qui se refluidifie
40:15en même temps
40:17les levées de fonds
40:18restent complexes
40:19donc un environnement
40:20plus difficile
40:21pour les GP
40:22et donc un environnement
40:23moins concurrentiel
40:24sur les deals
40:25avec une raréfaction
40:26de la poudre sèche
40:27et donc un environnement
40:29d'investissement
40:30qu'on pense intéressant
40:31en 2026
40:32et l'histoire a démontré
40:33que typiquement
40:35deux à trois ans
40:36après une grande crise
40:37et 2022 a été une grande crise
40:39avec une remontée
40:40majeure des taux
40:41ce sont des moments
40:42intéressants
40:42pour rentrer
40:43sur le marché
40:43du private equity
40:44si on prend les 20 ans
40:46de l'histoire passée
40:46donc notre sentiment
40:48à nous
40:48c'est un optimisme prudent
40:50avec un début
40:52de reprise
40:52et n'oublions pas
40:53que le private equity
40:54s'inscrit sur un temps long
40:5610 ans
40:56donc ce qui est intéressant
40:58c'est pas d'investir
40:58quand tout va bien
40:59c'est d'investir
41:00quand on est dans des moments
41:01un peu plus complexes
41:02et donc notre sentiment
41:03à nous
41:03c'est qu'on est sur des moments
41:04propices
41:05pour construire
41:06des portefeuilles
41:07sur le long terme
41:08de private equity
41:08un bon moment pour rentrer
41:09oui Wilfried
41:10nous qui aimons bien
41:12les petites phrases rigolotes
41:13il y a
41:13on ne répare jamais son toit
41:15quand il pleut
41:16pardon
41:17on ne répare jamais son toit
41:19quand il pleut
41:20c'est ça
41:20on le répare avant
41:21exactement
41:22avant qu'il pleut
41:23exactement
41:23je voudrais juste
41:25qu'on parle
41:26des actions
41:27moi ça fait quand même
41:29énormément d'intervenants
41:30qui viennent dans l'émission
41:31qui disent
41:31les investisseurs
41:33sont de plus en plus
41:34positifs sur les actions
41:35veulent aller chercher
41:36de la performance
41:37alors peut-être qu'il y a
41:37un effet Nvidia
41:38IA etc
41:39qui est pour quelque chose
41:42mais on parlait
41:43innovation
41:44en matière de private equity
41:45on parlait innovation
41:46en termes de marché immobilier
41:48en termes même
41:48de support d'investissement
41:49il y a aussi ce phénomène
41:51des ETF
41:51qui a changé un petit peu
41:53la donne du côté
41:53des marchés actions
41:54et c'est un chiffre
41:56qu'on aime bien citer aussi
41:57par exemple
41:58du côté de Wall Street
41:59il y a plus d'ETF coté
42:00que d'entreprise
42:02à la bourse américaine
42:03est-ce que vous pensez
42:04que ça va continuer
42:06que l'ETF va continuer
42:07à être un vrai driver
42:09de l'investissement
42:09du particulier
42:10ou est-ce que vous pensez
42:12qu'on va arriver
42:12à un moment charnière
42:13où même le particulier
42:14va commencer à être
42:15peut-être plus sélectif
42:17va vouloir investir
42:19directement dans des actions
42:20en disant
42:20moi j'aime cette entreprise
42:21mais pas forcément celle d'à côté
42:22est-ce que vous sentez
42:24une tendance à ce niveau-là
42:25ou pas encore ?
42:26Je pense qu'aujourd'hui
42:27le marché est arrivé
42:28à une certaine maturité
42:29sur l'utilisation des ETF
42:30c'est-à-dire que
42:31on sait qu'utiliser des ETF
42:33pour répliquer des indices
42:35qui sont très difficiles
42:36à battre
42:37par les gérants actifs
42:39je pense par exemple
42:40au S&P 500
42:41c'est vrai que ça fait
42:42parfaitement sens
42:43en revanche
42:44là ce que vous avez
42:45parfaitement souligné
42:46c'est que
42:46il y a la nécessité
42:48dans un patrimoine
42:49d'avoir de la diversification
42:50la problématique des ETF
42:52c'est qu'en fait
42:53vous n'êtes pas réellement
42:54diversifié
42:54et quand vous regardez
42:55par exemple
42:55les ETF thématiques
42:56moi ça m'avait beaucoup marqué
42:57on en avait parlé
42:58à un moment donné
42:59sur le plateau
43:00que quand vous regardiez
43:01un ETF vegan
43:02la première ligne
43:04de l'ETF vegan
43:04c'est Nvidia
43:05et la troisième ligne
43:08c'était Tesla
43:08parce que Tesla
43:09faisait du cuir vegan
43:10dans ses voitures
43:12évidemment
43:13ça voulait dire
43:14que lorsque vous aviez
43:15n'importe quel type d'ETF
43:16vous retrouviez
43:17toutes ces valeurs là
43:18et donc
43:19lorsque vous cherchez
43:20à équilibrer un portefeuille
43:21vous devez équilibrer
43:22effectivement entre
43:23du coté
43:25du non coté
43:25de l'immobilier
43:26différentes classes d'actifs
43:28des actions
43:29des obligations
43:29mais lorsque vous vous intéressez
43:30au marché actions
43:31il faut faire très attention
43:33de ne pas se surinvestir
43:34ou en tout cas
43:34de ne pas se surinvestir
43:36par inattention
43:37si vous surinvestissez
43:39parce que c'est votre choix
43:40il n'y a aucun problème
43:41il y a des gens
43:42qui s'agissent d'avoir
43:4280% de leurs avoirs
43:45sur un secteur
43:46s'ils en sont conscients
43:47il n'y a pas de sujet
43:48la question c'est que
43:49les ETF parfois
43:50c'est de la diversification
43:52qui n'en est pas vraiment
43:53et donc effectivement
43:54il faut arriver
43:55à manier ça
43:57avec précaution
43:58à le combiner
43:59avec de la gestion active
44:01en particulier
44:02dans les classes d'actifs
44:03comme les obligations
44:04convertibles
44:05comme les petites
44:06et moyennes entreprises
44:07qui sont quand même
44:08très difficilement réplicables
44:09par des ETF
44:10Vincent Gras
44:11je supporte que
44:11cette dynamique ETF
44:13c'est quelque chose
44:14qui vous intéresse
44:14chez Trade Republic
44:15mais voilà
44:16est-ce que vous ne sentez pas
44:18peut-être un petit peu plus
44:18de sélectivité maintenant
44:20du côté de la clientèle
44:21quand il est question
44:22de ce genre de produit
44:23alors le marché de l'ETF
44:24notamment en Europe
44:25sur les investisseurs particuliers
44:27pour moi je pense
44:28qu'il n'en est sincèrement
44:29qu'aux prémices
44:30il y a quelques études
44:31notamment une de BlackRock
44:32sur les plans d'épargne
44:34en ETF en Europe
44:35qui montrent qu'on est
44:35vraiment au démarrage
44:37mais en fait
44:38ce qui m'intéressait beaucoup
44:39dans ce que vous avez dit
44:40c'est le côté de diversification
44:43mais pas uniquement
44:43en termes géographiques
44:45mais également
44:45en termes de classe d'actifs
44:46et ça c'est un comportement
44:48que je rencontre beaucoup
44:48chez mes clients
44:49en fait
44:50c'est un parcours initiatique
44:52les gens arrivent
44:53dans le monde de l'investissement
44:54parce qu'ils ont compris
44:55qu'ils ont un problème
44:56sur les retraites
44:56donc ils savent
44:57qu'ils doivent faire quelque chose
44:58le plus simple
44:59un ETF
45:00généralement
45:01ils achètent un ETF monde
45:02ils continuent de se former
45:04durant cette période là
45:05ils se rendent compte
45:06que l'ETF monde
45:07en fait
45:07il n'investit pas du tout
45:08sur les marchés émergents
45:09par exemple
45:09il est très concentré
45:10Amérique du Nord
45:11il rajoute un ETF
45:12marché émergent
45:13après ils se rendent compte
45:14qu'il n'y a pas d'obligation
45:16les obligations
45:16c'est intéressant
45:17ils vont acheter
45:18potentiellement une obligation
45:19et ainsi de suite
45:20jusqu'à arriver
45:21sur du private equity
45:22jusqu'à arriver
45:23sur d'autres classes d'actifs
45:24donc pour moi
45:25c'est un chemin
45:25et en tout cas
45:27moi ce que j'essaie de faire
45:28c'est donner les clés
45:29aux gens en particulier
45:31aux investisseurs en particulier
45:32d'aller trouver
45:33la bonne information
45:34par rapport au niveau
45:35où il se situe
45:36en termes de connaissances
45:37à ce niveau là
45:38on n'arrivera jamais
45:39à passer d'un investisseur
45:41d'une personne
45:42qui n'investissait pas
45:43à quelqu'un
45:43qui va arriver du premier coup
45:44à un portefeuille
45:45bien diversifié
45:46comme il faudrait
45:47Oui c'est un chemin initiatique
45:49c'est vrai que c'est un bon terme
45:50c'est exactement ça
45:51Honnêtement
45:52nous on regarde tout
45:53par rapport aux données
45:54il y a un peu plus
45:55de 150 milliards d'euros
45:56d'encours
45:57donc les données
45:58sont assez fiables
45:59le chemin initiatique
46:01est vraiment très très clair
46:03Nicolas Kert
46:04est-ce que c'est aussi
46:06ce que vous sentez
46:08chez la clientèle
46:09c'est ce besoin
46:10à la fois
46:11d'être performant
46:12d'avoir de la performance
46:13mais en même temps
46:14de se diversifier
46:16ça reste quand même
46:17la clé d'un investissement
46:18intéressant
46:19la diversification
46:20En fait
46:20nous nous sommes une brique
46:22de l'épargne
46:23des particuliers
46:24donc on ne peut pas
46:24concerner 100%
46:26de l'épargne
46:27bien évidemment
46:27donc ça reste
46:28dans vos produits
46:29chez votre clientèle
46:31à vous
46:31et à l'intérieur
46:32de la diversification
46:33il y a deux stratégies
46:34il y a la stratégie
46:35fonds de portefeuille
46:36je veux de l'immobilier
46:36je veux de l'income return
46:38très long terme
46:39et du coup
46:40je prends plutôt
46:40un produit qui va être
46:41très diversifié
46:41qui va passer les cycles
46:42qui va passer les cycles
46:44on a vu plein d'ACPI
46:45se prendre le mur
46:46de la remontée des taux
46:46et assez souvent
46:48des SAP qui étaient
46:48trop thématiques
46:49se sont pris le mur
46:50de la remontée des taux
46:51et l'immobilier
46:52de bureau en parallèle
46:54donc du coup
46:55on a cette stratégie
46:56de fonds de portefeuille
46:57de diversification
46:58de son épargne
46:59avec quelque chose
46:59de très diversifié
47:00on va chercher
47:01de la performance absolue
47:02et on va essayer
47:03de fournir le maximum
47:04de liquidités
47:04le plus longtemps possible
47:05et la moindre volatilité
47:07et puis par contre
47:08si vous êtes plus joueur
47:09et que vous croyez
47:10dans tel ou tel cycle
47:11par exemple
47:11nous on croit beaucoup
47:12dans le marché britannique
47:13immobilier aujourd'hui
47:14le 2025
47:15je ne parle pas du 2028
47:17mais le 2025
47:18et bien là
47:19si vous voulez jouer
47:19si vous croyez à cela
47:20mais que vous êtes capable
47:21d'abandonner la liquidité
47:22et bien vous achetez
47:23un millésime 2025
47:24et vous sortez
47:267 ans plus tard
47:27potentiellement
47:27et là vous avez
47:28plus de chances
47:29d'avoir de la performance
47:30mais avec un petit peu
47:31plus de risque aussi
47:31c'est la contrepartie
47:32Frédéric Stollard
47:34vous parlez
47:34très très bien
47:35de private equity
47:36c'est votre métier
47:37je suppose que vous êtes
47:39aussi très attentif
47:41à la conjoncture
47:42du marché actions
47:42parce qu'on le rappelle
47:43un private equity
47:45bien organisé
47:46la bourse
47:46en est souvent
47:48une étape cruciale
47:49à la fin
47:49au début
47:50vous êtes un observateur
47:52vraiment avisé
47:53du monde des affaires
47:55la tendance
47:56des marchés actions
47:57en ce moment
47:57qu'est-ce qu'elle vous évoque
47:59on est proche
47:59de plus haut historique
48:00un petit peu partout
48:01on a énormément
48:02d'interrogations
48:03du côté des valorisations
48:04c'est pas sans poser
48:06des problèmes
48:06à ceux qui travaillent
48:08le private equity
48:09en sortie
48:10il y a énormément
48:11d'aventures d'entreprises
48:12qui passent par la bourse
48:14après passer par le private equity
48:16qu'est-ce que la valorisation
48:18quand même très très tendue
48:20des marchés actions
48:20vous évoque ?
48:22elle m'évoque deux choses
48:24d'abord
48:25les institutionnels
48:26s'intéressent aujourd'hui
48:29de plus en plus
48:30au private equity
48:30parce que les marchés actions
48:32sont chers
48:32et donc c'est une source
48:34de diversification évidente
48:35donc il y a
48:37une appétence
48:40de plus en plus marquée
48:42des instituts
48:42encore peu équipés
48:43vers le private equity
48:44parce que les points d'entrée
48:46sont difficiles
48:46aujourd'hui sur les marchés
48:47et en même temps
48:49Antoine
48:49je ne suis pas totalement
48:50convaincu
48:51que les marchés actions
48:52soient des fenêtres de sortie
48:53aussi prisées
48:55par les fonds
48:56de private equity
48:56c'était le cas
48:57mais la liquidité importante
48:59dans le marché
49:00du private equity
49:00fait qu'on peut rester privé
49:02très très très longtemps
49:03et des sociétés
49:04de très grande taille
49:05peuvent continuer
49:06à changer de main
49:07entre fonds privés
49:08pendant très longtemps
49:09et donc
49:09vous avez en fait
49:11un marché du capital privé
49:12qui est gigantesque
49:13qui s'est organisé
49:15à côté des marchés cotés
49:16et qui vit sa vie
49:17en parallèle
49:18je ne dis pas
49:19complètement décorrélée
49:20mais avec une vraie décorrélation
49:22donc un vrai élément
49:24de diversification
49:25dans la construction
49:26des patrimoines
49:27c'est comme ça
49:28que les institutionnels
49:29le voient
49:29alors il y a des facteurs
49:30de corrélation géopolitique
49:31mais avec des effets retard
49:33donc je pense
49:35que c'est un moment intéressant
49:36pour ceux
49:37qui sont inquiets
49:38sur les valorisations
49:39d'entrée
49:39des marchés actions
49:41de se dire
49:42eh bien je me bâtis
49:43sur la durée
49:43un portefeuille
49:44de private equity
49:45diversifié
49:47et bien construit
49:47pour échapper
49:48à ces risques de bulles
49:51je n'ai pas dit
49:51qu'il y avait une bulle
49:52à ces risques de bulles
49:53sur les cooties
49:53mais il y a quelque chose
49:55de très intéressant
49:56dans ce que vous dites
49:56parce que c'est vrai
49:57qu'il y a encore
49:58allez une dizaine d'années
50:00les très belles histoires
50:02de private equity
50:02se terminaient
50:03par une entrée en bourse
50:04remarquée
50:05réussie
50:05je pense à des histoires
50:07comme Veralia
50:08comme Moncler
50:09qui sortait de chez Razéo
50:12si Patrick Sayer
50:13nous écoute
50:13je le salue
50:14il y a des artistes
50:16du private equity
50:16qui terminent
50:17par une belle entrée en bourse
50:18là ce que vous êtes
50:20en train de nous dire
50:20c'est que c'est moins le cas
50:21et ça c'est peut-être
50:22un facteur intéressant
50:23pour le futur
50:24c'est le fait
50:25que le private equity
50:26puisse s'inscrire
50:27dans la durée
50:28à travers plusieurs étapes
50:29mais rester privé
50:31plutôt que d'avoir affaire
50:32à un marché boursier
50:33qui de temps en temps
50:34se trompe
50:35ou trompe
50:37entre guillemets
50:37l'investisseur
50:38sur les niveaux de valorisation
50:39la réalité Antoine
50:40c'est que les marchés cotés
50:41sont parfaits
50:42pour des objets parfaits
50:43donc je suis une très belle société
50:45très lisible
50:46très compréhensible
50:47très globale
50:48relativement stable
50:49avec une histoire de croissance
50:50assez prévisible
50:51la valorisation
50:53que je peux aller chercher
50:53sur les marchés cotés
50:54sera magnifique
50:55la réalité
50:57c'est si mon histoire
50:57est un peu plus complexe
50:59si elle est moins linéaire
51:00si elle nécessite
51:01un partenaire en capital
51:02engagé
51:03et que mon parcours
51:04sera un peu plus chaotique
51:05avec une phase de construction
51:06avant
51:07je dirais
51:08s'il faut semer
51:09avant de cultiver
51:11alors je suis mieux
51:12en main privée
51:13possiblement
51:13et c'est ce qu'on constate
51:14aujourd'hui
51:15et notamment avec
51:16l'avènement de fonds
51:17très gros
51:17qui sont capables
51:18d'héberger
51:19pendant beaucoup plus longtemps
51:20qu'autrefois
51:21des sociétés en main privée
51:22autrefois
51:24vous passiez le cap
51:25des 2-3 milliards
51:25de market cap
51:26vous deviez passer
51:27par les marchés cotés
51:28aujourd'hui
51:29au-delà de 20 milliards
51:31il faut se coter en bourse
51:33parce que ça devient complexe
51:34mais de 2 à 20 milliards
51:35on peut rester en main privée
51:36par le biais de fonds
51:38ou de consortium de fonds
51:39donc la durée de vie
51:40en main privée
51:41est plus longue
51:41les marchés cotés
51:44sont très exigeants
51:45la moindre faute de car
51:47est lourdement sanctionnée
51:48il faut beaucoup de temps
51:49pour recouvrer la valeur
51:50et donc pour les chefs
51:51d'entreprise
51:52la cotation
51:54n'est plus
51:54l'alpha et l'oméga
51:55de la vie réussie
51:57d'une entreprise
51:58donc le private equity
51:59est devenu
52:00un partenaire
52:01qui intervient plus tôt
52:02avec lequel on reste
52:03possiblement plus tard
52:05les marchés cotés
52:06restent magnifiques
52:07pour des objets simples
52:08et magnifiques
52:09pour des objets
52:10un peu plus
52:11un peu plus imparfaits
52:13le capital privé
52:14est possiblement
52:15plus adapté
52:15pendant plus longtemps
52:16Wilfried Galland
52:18peut-être pour terminer
52:20la bourse est remplie
52:21d'objets un petit peu
52:22imparfaits
52:23peut-être trop parfaits
52:24parfois
52:24oui ?
52:27moi je m'inscrirais
52:27un peu en faux
52:28par rapport à ça
52:28je pense que
52:29je pense que les marchés
52:31ont la capacité
52:31d'accueillir
52:34énormément de diversité
52:37moi je suis évidemment
52:39très intéressé par les marchés
52:41par les marchés privés
52:42parce que ça fait partie
52:42de plus en plus
52:43des patrimoines des clients
52:44je voudrais quand même
52:45terminer en défendant
52:46les marchés publics
52:48les marchés cotés
52:49parce que lorsqu'on dit
52:50to go public
52:51en anglais
52:53ça a une signification
52:55ça veut dire
52:55on est accessible à tous
52:56on donne de la liquidité
52:58à tout le monde
52:58on est transparent
53:00sur tous ces comptes
53:01trimestre après trimestre
53:02c'est effectivement
53:03pas mal de contraintes
53:04mais ça permet effectivement
53:05d'avoir des règles
53:06qui soient les mêmes
53:07vis-à-vis de tout le monde
53:08donc de la complémentarité
53:10oui
53:10mais les marchés
53:11à mon avis cotés
53:12ont un grand avenir
53:14et il ne faut certainement
53:16pas les considérer
53:17comme étant uniquement
53:18pour les très très grosses sociétés
53:19ça dépend effectivement
53:20de ce que vous y cherchez
53:21mais quand vous cherchez
53:22de la liquidité
53:23aujourd'hui
53:23le prix de la liquidité
53:26devient de plus en plus important
53:27certains ont payé cher
53:28pour le savoir
53:29il ne faut jamais l'oublier
53:30la liquidité
53:31c'est quand même
53:31la base d'un patrimoine
53:32allez il nous reste 30 secondes
53:35Vincent Grard
53:35Trade Republic
53:36oui le private equity
53:38oui les ETF
53:39le marché action
53:40ça reste quand même essentiel
53:41pour faire fonctionner
53:42les nouveaux acteurs
53:44justement de l'épargne
53:45tels que vous
53:45la clé dans tous les cas
53:47et je pense qu'on l'a évoqué
53:48au moins une quinzaine de fois
53:50dans ce quart d'heure
53:51c'est la diversification
53:52c'est la seule manière
53:54de pouvoir maîtriser
53:55un risque correctement
53:57évidemment que de mettre
53:59100% de son patrimoine
54:00en private equity
54:00c'est une mauvaise idée
54:01évidemment que de mettre
54:03100% en immobilier
54:04c'est une mauvaise idée
54:04tout comme 100% en ETF
54:06c'est une mauvaise idée
54:06donc voilà
54:08si j'ai un message
54:09à faire passer à nos auditeurs
54:10quand les marchés
54:11sont en souffrance
54:12c'est le bon moyen
54:13de faire le point
54:13sur son portefeuille
54:14de regarder les forces
54:15et les faiblesses
54:16et de faire des réajustements
54:17et pourquoi pas
54:19se diversifier en crypto
54:20bah oui
54:21BFM crypto
54:22c'est dans une minute
54:23avec Sandra Gandouan
54:24qui va me
54:25prendre ma place
54:26sur ce plateau
54:27avec tous ses invités
54:28encore de belles histoires
54:30de crypto à raconter
54:31moi je vous retrouve
54:33demain pour l'émission
54:35TPI
54:35à l'antenne
54:36et pour BFM Bourse
54:38un petit peu plus tard
54:39et pour ma part
54:40je vais animer
54:41quelques conférences
54:42très intéressantes
54:43cet après-midi
54:43continuez à suivre
54:44TPI
54:45l'événement
54:46tout cet après-midi
54:47sur BFM Business
54:48à très vite
54:49tout pour investir
54:52sur BFM Business
54:54BFM Business
54:55In
54:56...
54:56...
54:56...
54:57...
54:57...
54:57...

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