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  • il y a 2 jours
Ce vendredi 14 novembre, le point sur l'activité de Neurones qui est en pleine croissance, a été abordé par Bertrand Ducurtil, directeur général du groupe Neurones, dans l'émission Good Morning Market sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00Vous avez l'habitude, chaque vendredi à 9h30, un patron est dans l'émission Good Morning Market.
00:06Et donc ce matin, c'est Bertrand Ducurtil, directeur général du groupe Neuron.
00:09Bonjour Bertrand Ducurtil.
00:11Bonjour.
00:11Merci d'être avec nous ce matin.
00:12Vous avez publié la semaine dernière votre chiffre d'affaires, l'occasion de parler un petit peu de Neuron.
00:18Alors votre métier, c'est le numérique, c'est accompagner les sociétés dans leur transformation digitale notamment.
00:24Est-ce qu'aujourd'hui, on vous parle plusieurs fois par jour, dizaines de fois par jour, d'intelligence artificielle ?
00:30Est-ce qu'aujourd'hui, vous voyez du côté de vos clients une envie de se transformer,
00:34de comprendre un petit peu comment ça se passe et comment ça peut transformer leur métier ?
00:39Oui, bien sûr, c'est le sujet de l'année.
00:41Ça a même démarré l'année dernière et peut-être même l'année précédente.
00:46Donc c'est un sujet qui occupe beaucoup nos clients et nous aussi en interne
00:51puisque nous devons de changer, transformer certains processus pour utiliser au maximum l'IA.
01:00Alors l'IA, ça s'appuie sur des données.
01:04Donc notre rôle, nous, c'est essentiellement de travailler pour des gros clients
01:10et de mettre en place, de permettre aux LLM, donc les moteurs IA,
01:16d'aller chercher, d'aller travailler sur des données externes.
01:19Ça, ils sont équipés naturellement, mais aussi sur des données internes
01:24que nous leur préparons afin que les moteurs puissent utiliser vraiment les données du client
01:30pour être efficaces et efficients.
01:33Alors vos clients, c'est des acteurs des télécoms, c'est des acteurs du secteur bancaire,
01:36entre autres, sans l'hésiter, qui aujourd'hui font appel à vous
01:40pour développer des applications, des logiciels métiers.
01:43Quand vous avez publié vos résultats trimestriels, c'était le 5 novembre,
01:47vous avez fait part d'une croissance de plus de 5% au troisième trimestre
01:50et surtout d'un certain point d'inflexion.
01:53Visiblement, ça va mieux là depuis quelques semaines.
01:55Ça repart.
01:56On a eu des trimestres un peu contrastés cette année
02:00et là, nous sommes plus optimistes pour la fin de l'année
02:03puisque le groupe Neurone, son objectif de chiffre d'affaires,
02:07c'est 850 millions.
02:08Il sera atteint, ça on en est certain.
02:11Et concernant la marge opérationnelle,
02:14on est plus optimistes pour la fin de l'année.
02:17On est à 8,4 à fin septembre, toute barbe essuyée,
02:21marge opérationnelle IFRS.
02:24Et on a maintenu, confirmé qu'on serait au-dessus de 8 au minimum
02:28pour l'ensemble de l'année.
02:32Avec aujourd'hui une dynamique qui est tirée par quel métier ?
02:34Quels sont aujourd'hui les clients où ça repart ?
02:37Alors c'est lié à l'IA, en fait, toutes nos activités data,
02:40le traitement en temps réel de flux continu massif de données.
02:45Ça, on travaille beaucoup là-dessus.
02:47C'est important d'avoir des ordres de grandeur,
02:49vous voyez, sur nos 850 millions d'euros de chiffre d'affaires.
02:52En data, on est à plus de 50 millions d'euros.
02:54Et ces expertises data, on les utilise actuellement
02:58dans les très grands comptes pour injecter de l'IA
03:02dans leur processus métier.
03:05Et vous voyez, l'IA, au sens strict, dans nos activités,
03:09représentera entre 1 et 2% du chiffre d'affaires l'année prochaine.
03:13Vous voyez, on a dépassé 0,5, 0,6 cette année,
03:17et c'est 1 ou 2% du chiffre d'affaires l'année prochaine.
03:21Attention, c'est vraiment une révolution.
03:23C'est comparable à Internet ou comparable au téléphone portable.
03:28Et vous ne craignez pas une bulle aujourd'hui ?
03:30C'est vrai qu'il y a beaucoup de questions
03:32par rapport à l'intelligence artificielle,
03:34par rapport au niveau de valorisation.
03:35Vous avez sûrement vu NVIDIA franchir
03:37les 5 000 milliards de capitalisation boursière.
03:40C'est vrai qu'aujourd'hui, les performances sont folles
03:42pour ces acteurs américains.
03:43Il y a quelque chose qui est assez clair,
03:45mais ça, c'est plutôt les analystes du marché qui le disent.
03:47Mais on ne connaît pas encore les gagnants.
03:49Il y a manifestement des valorisations des 7 magnifiques
03:53qui sont non corrélées avec le résultat.
03:57Donc il faut attendre.
03:59Les meilleurs disent, il y a une bulle,
04:01mais on ne sait pas quand elle va éclater
04:03dans 15 jours ou dans 3 ans.
04:05Mais ça, ça ne nous concerne pas vraiment.
04:07Nous, on vit de service.
04:10Donc de toute façon, on suit.
04:11Notre problème à nous, c'est de bien définir
04:14les use case, enfin les processus métiers
04:17qui vont pouvoir être aidés par l'IA à l'échelle.
04:21Et c'est ça le gros travail qui est fait
04:23dans nos clients du CAC 40,
04:25avec qui on co-apprend en ce moment
04:27comment bien faire, comment réussir
04:30et comment capter des gains.
04:32Aujourd'hui, quelles sont les demandes de vos clients
04:34en ce qui concerne le cloud souverain ?
04:35Parce que c'est vrai que ça a été une tendance pendant un temps.
04:38Et puis aujourd'hui, ça a quand même du mal
04:40à se matérialiser.
04:41Pour ne pas les citer, OVH aujourd'hui,
04:44c'est compliqué en termes de dynamique de croissance
04:46par rapport à certains acteurs américains.
04:48Est-ce que vous, aujourd'hui, vous arrivez
04:50à trouver des solutions souveraines
04:52pour accompagner vos clients ou non ?
04:53Au final, on ne peut pas passer à côté
04:54de la tech américaine.
04:55Alors nous, comme OVH, nous sommes certifiés
04:57par l'ANSI, Secnum Cloud.
05:00Donc nous avons une filiale dédiée
05:02qui s'appelle Cloud Temple
05:03qui a un cloud souverain et sécurisé.
05:07Le problème du cloud souverain,
05:10c'est que pour des ESN,
05:12ça représente des CAPEX qui sont importantes.
05:14Vous connaissez le dossier OVH,
05:16il y a des CAPEX qui sont vraiment très importantes.
05:20Nous, nous faisons du cloud souverain
05:22pour des clients ETI et grands comptes,
05:27pas forcément pour l'ensemble
05:28de leur système d'information.
05:30Nous suivons le mouvement
05:32puisqu'on était présents dans l'hébergement
05:34cloud privé.
05:35Et c'était pour nous un must-have
05:38que d'avoir cette certification Secnum Cloud.
05:40Ça représentait une trentaine d'annéums
05:43de développement
05:44et on l'est depuis 3-4 ans.
05:46Donc on est très content
05:47mais on a des croissances de 10-15%
05:49dans ce métier-là.
05:51Donc aujourd'hui, pour vous,
05:52le cloud souverain,
05:53ce n'est pas une idée qu'il faut abandonner ?
05:55Non, ça peut fonctionner ?
05:56Ah non, non, mais nos clients
05:57sont très satisfaits.
05:59On a des systèmes d'information complets
06:00qui sont sécurisés.
06:02Nous, si vous voulez,
06:04en tant qu'actionnaire et responsable
06:07de notre cloud souverain et sécurisé,
06:09on est rassuré de savoir
06:11qu'il est Secnum Cloud.
06:12Donc on est très content.
06:14Et d'ailleurs, tous nos clients
06:15basculent progressivement
06:16vers notre cloud Secnum Cloud.
06:19C'est une belle activité d'avenir.
06:22Vous savez qu'en Allemagne,
06:23ils ont aussi un cloud souverain sécurisé
06:26qui s'appelle C5.
06:27Il y a des normes européennes
06:28qui vont être créées.
06:29C'est un enjeu.
06:31Et pour nous,
06:32c'est un domaine d'activité
06:33qui est passionnant.
06:34Bertrand de Curtil,
06:35votre société a plus de 280 milliards
06:37en trésorerie.
06:38C'est une bonne nouvelle.
06:39Deux millions, pardon.
06:42280 millions de trésorerie.
06:45C'est une bonne période pour vous
06:46dans le sens où,
06:48contrairement à il y a 4-5 ans,
06:50l'ère des taux négatifs est terminée.
06:51Donc ça vous rapporte
06:52des revenus financiers.
06:54Que faire de cette manne financière ?
06:56Alors, nous avons une politique
06:59de croissance externe
07:00d'achat d'entreprises
07:02qui sont assez petites
07:03et dont on est capable
07:05de faire multiplier la taille
07:08par deux, par trois.
07:10Et ça, ça a toujours été
07:10notre système
07:12puisqu'on a,
07:13Neurone a la particularité
07:14d'être très décentralisé
07:16avec des entités spécialisées
07:18par type de service
07:19et des patrons associés.
07:20Donc on respecte
07:21nos propres patrons
07:22et c'est assez rare
07:23qu'on fasse des acquisitions
07:24structurantes
07:25ou des grosses acquisitions.
07:28Donc pour l'instant,
07:29on a notre trésorerie
07:30qui ne nous empêche pas
07:31de dormir
07:32et on a une politique
07:33de dividende.
07:34On donne à peu près
07:352,5-3% du cours
07:37chaque année
07:37en dividende.
07:39Avec un,
07:40depuis 2021,
07:4110 centimes chaque année
07:42qui sont rajoutés.
07:44Aujourd'hui,
07:44comme vous le dites,
07:44ça fait environ 3%
07:45de dividende.
07:46Je ne sais pas,
07:47la question que certains auditeurs
07:49peuvent se poser,
07:49c'est est-ce qu'il peut y avoir
07:50aujourd'hui
07:51un dividende spécial
07:52comme ça a été fait
07:52il y a quelques années ?
07:54Alors,
07:54on a de très bonnes relations
07:56avec nos investisseurs
07:58qui sont maintenant
07:59là depuis longtemps
08:00puisqu'ils nous traitent
08:01de vétérans de la bourse
08:02et en fait,
08:04pour l'instant,
08:04on leur dit
08:05que tôt ou tard,
08:06il y aura une solution
08:07sera trouvée
08:08soit par des acquisitions,
08:10soit par des retours
08:11vers l'actionnaire
08:11à notre trésorerie
08:12excédentaire.
08:14Quand vous disiez
08:14280,
08:15c'est plutôt un point bas
08:16en juin
08:16mais le point haut,
08:18c'est plutôt 330,
08:19340
08:19après dividende
08:21de la moitié
08:22du résultat.
08:23Du côté de votre flottant
08:24aujourd'hui,
08:2530%
08:25puisque le capital
08:26est majoritairement détenu
08:28par les membres dirigeants,
08:30sur ce plateau,
08:31il y a une semaine,
08:31j'avais pas de tronchargeur
08:32qui disait
08:33aujourd'hui,
08:33je conseille à personne
08:34d'aller en bourse.
08:35Est-ce que vous,
08:36aujourd'hui,
08:36vous trouvez votre place
08:37en bourse ?
08:38Est-ce que vous avez envie
08:39comme certaines sociétés
08:40de quitter le pavillon ?
08:41Pourquoi pas de sortir
08:42de la côte parisienne
08:43pour aller sur une autre place
08:44ou tout simplement
08:45pour aller dans le private equity ?
08:48Non, non,
08:48c'est pas à l'ordre du jour.
08:50Non, non,
08:50pas à l'ordre du jour.
08:52Ce qui est important,
08:53c'est de préciser quand même
08:53que le capital
08:55est verrouillé
08:55puisque le président fondateur
08:57de Neurone,
08:58Luc Dechamard,
08:58a 60%
08:59sur les 70
09:01du capital.
09:03Donc, c'est...
09:05Mais aujourd'hui,
09:05pour vous,
09:05vous trouvez encore
09:06votre place en bourse,
09:07c'est-à-dire,
09:07vous avez un milliard
09:08de capitalisation boursière.
09:10Vous ne dites pas
09:10comme certaines PME,
09:12ETI,
09:12être pénalisées aujourd'hui
09:13par le fait d'être coté en bourse ?
09:16Non, non, non, non.
09:17C'est une vitrine pour vous ?
09:18Non, on est habitué,
09:19ça fait 25 ans,
09:20c'est rentré dans nos habitudes.
09:22Merci beaucoup
09:23de nous avoir accompagné
09:24ce matin,
09:25Bertrand Ducurtier.
09:25Je rappelle que vous êtes
09:26directeur général
09:27du groupe Neurone
09:28pour faire un point
09:29sur votre activité
09:31et le chiffre d'affaires
09:31qui a été publié
09:32il y a quelques jours.

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