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  • il y a 2 semaines
Que peut faire l’entreprise face à une situation de violences conjugales ? Tout en préservant le respect de la vie privée des victimes, l’employeur peut mettre en place des dispositifs simples pour prévenir mais aussi accompagner les salariées touchées.

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Transcription
00:00...
00:00Le cercle RH, pour parler d'un sujet important,
00:15l'entreprise face aux violences conjugales,
00:18et puis on va parler évidemment des violences conjugales de femmes battues,
00:21sujet de vie privée me direz-vous certes,
00:23mais qui a un impact direct évidemment sur la qualité du travail de cette personne
00:28qui va venir au travail totalement démunie,
00:30parfois totalement démolie psychologiquement.
00:33On en parle avec mes invités.
00:35Dans le cadre de cette journée, elle aura lieu le 25 novembre prochain,
00:38journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
00:42On fait le point aujourd'hui avec des invités très engagés sur ce sujet.
00:46Vigdis Maurice Herrera, merci d'être avec nous
00:48et d'avoir répondu à notre invitation.
00:50Fondatrice d'OpalPro, vous nous expliquerez l'action d'Opal,
00:56et puis aussi votre parcours,
00:57parce que vous avez été victime de violences conjugales.
01:00Merci d'être avec nous sur ce plateau.
01:02Et avec nous, Ophélie Lagaric.
01:03Bonjour Ophélie.
01:04Bonjour.
01:04Très heureux de vous accueillir.
01:06Directrice RSE qualité et conformité chez WeCare.
01:10Il y a quelques années,
01:11le fondateur de votre entreprise était venu sur SmartJob
01:13nous annoncer et nous parler du lancement de ce fonds de solidarité.
01:17Il a maintenant 5 ans, ce fonds de solidarité ?
01:19Il a été créé en 2017, donc un petit peu plus que ça.
01:22Plus que ça, et ça veut dire qu'on va y revenir.
01:24C'est un fonds qui permet d'abonder, d'accompagner,
01:27parce que l'enjeu, c'est évidemment le logement,
01:29l'accompagnement de ces femmes
01:30qui parfois n'arrivent pas à quitter le domicile
01:32pour des raisons pécuniaires.
01:35Vildis, Maurice Herrera, je me tourne vers vous,
01:37parce que d'abord, commençons à circonscrire le sujet.
01:40Ce n'est pas qu'un sujet de vie privée.
01:42Sous-tout, l'entreprise dit, mais ce n'est pas de notre problème.
01:44C'est un sujet de vie privée, ça ne nous regarde pas.
01:46Alors, en effet, ce n'est pas qu'un sujet de vie privée.
01:48Et tout d'abord, je vais me permettre, si vous me l'autorisez,
01:53de requalifier les choses.
01:56Le terme de femme battue va impliquer uniquement
01:59les violences physiques.
02:01Or, il y a sept formes de violences conjugales,
02:03les violences psychologiques,
02:05les violences administratives, économiques,
02:06celles qui concernent les enfants,
02:08les cyber-violences,
02:09et puis bien sûr, les violences sexuelles
02:11qui se trouvent dans le couple.
02:12Et si on parle uniquement de femme battue,
02:15en utilisant cette terminologie-là,
02:17on vient invisibiliser les autres formes de violences,
02:20dire qu'elles sont moins graves,
02:21voire qu'elles n'en sont pas.
02:22Réducteur.
02:23Et c'est hyper réducteur.
02:25Et il ne faut jamais oublier que quelqu'un,
02:27un homme qui va frapper ou qui va violer sa femme,
02:31c'est un homme qui a pris l'autorisation de le faire.
02:33Et ça, ça passe par les violences économiques,
02:35psychologiques, etc.
02:36Donc il y a des préalables qui conduisent à l'acte ultime
02:39dont vous parlez, violence physique, violence sexuelle.
02:41Il y a eu d'abord d'autres violences en amont.
02:44Exactement.
02:44Et c'est tout l'intérêt de la prévention et de l'action,
02:48et notamment en entreprise,
02:50parce qu'en fait, quand on vit des violences à la maison,
02:52eh bien, on n'est pas à 100% disponible pour travailler.
02:56On ne peut pas décemment travailler
02:58quand on a peur de mourir,
03:00quand on est empêché de dormir par son époux.
03:04On ne peut pas travailler, en fait,
03:06quand on a peur pour ses enfants,
03:08quand on ne peut pas quitter un foyer violent
03:09parce qu'en fait, on a peur de perdre son travail, etc.
03:13Évidemment que c'est un sujet d'entreprise.
03:15Et c'est surtout un sujet qui coûte du pognon à l'entreprise.
03:18Et on va revenir évidemment sur l'objectif d'Opalpro,
03:21ce que vous faites concrètement auprès des entreprises
03:23en accompagnant ces femmes
03:24qui ne sont pas que battues,
03:26mais qui sont violentées psychologiquement
03:28et parfois même violentées physiquement ou sexuellement.
03:31WICARE, moi, j'avais été impressionné il y a quelques années
03:34quand votre PDG était venu nous parler
03:36de son engagement pour l'entreprise
03:38en disant que c'était un sujet central
03:40et qu'aucune femme violentée ne pouvait rester
03:44sur le bord du chemin chez WICARE.
03:45Depuis, vous avez fait beaucoup de routes.
03:47Est-ce que ce sujet qui est porté au plus haut niveau
03:49a finalement irradié toute l'entreprise
03:52et que c'est devenu aujourd'hui une évidence
03:53chez WICARE, ce sujet ?
03:55Oui, tout à fait.
03:55C'est vrai que c'est important pour remettre dans le contexte
03:58de préciser aussi que le groupe chez nous
03:59a une particularité qui est que 80% de nos collaborateurs
04:02sont des femmes.
04:03Donc effectivement, c'est un sujet,
04:04un enjeu majeur pour nous, pour le groupe.
04:07Et là, aujourd'hui, effectivement,
04:08le fonds de nous qu'on a créé,
04:09qui est un fonds qui est indépendant,
04:11auquel nous reversons 5% des dividendes
04:14de nos marques françaises chaque année,
04:16son objectif va aller sur trois grands périmètres
04:19que sont effectivement toute la partie prévention,
04:21sensibilisation,
04:22également la partie protection
04:23et la partie reconstruction.
04:25Et ça va passer effectivement
04:26par des actions de l'entreprise
04:27sur la mise en lumière de ce fonds
04:29sur des sujets de sensibilisation
04:32et de mise en lumière.
04:33Ophélie, est-ce que le fait de créer
04:35un fonds de solidarité,
04:35de communiquer dans les médias,
04:37ce qu'a fait votre patron,
04:37ce que vous faites aujourd'hui,
04:39est-ce que ça permet aux femmes
04:40de libérer la parole ?
04:41Parce qu'il y a un vrai sujet
04:41dont il faut parler,
04:42c'est le fait d'en parler.
04:44On reviendra sur les chiffres
04:45que j'ai trouvés grâce à vous.
04:47D'ailleurs, cher Vigdis,
04:49le nombre de femmes qui portent plainte
04:51ne correspond pas tout à fait
04:52au nombre de femmes violentées.
04:53C'est très intéressant.
04:54Elles sont minoritaires.
04:55Est-ce que ça a permis,
04:56dans votre entreprise,
04:57de libérer la parole ?
04:58Effectivement, quand on voit
04:59les chiffres des sollicitations
05:01de 200 personnes
05:01qui nous ont sollicitées
05:02l'année dernière,
05:03c'est assez impressionnant,
05:04c'est très alarmant.
05:05Donc il y a la logique
05:06de participer à la déculpabilisation
05:07de la prise de parole,
05:08mais également le principe aussi
05:10de pouvoir nous,
05:10sensibiliser nos managers
05:11à avoir une écoute
05:12qui est bienveillante,
05:14qui est attentive
05:14et potentiellement
05:15pouvoir identifier aussi
05:16les risques
05:17et toute la partie non visible
05:19de ces femmes.
05:20200 personnes.
05:21200 personnes l'année dernière
05:22qui nous ont sollicitées
05:23via la cellule directe.
05:23Donc accompagnées
05:24avec une cellule dédiée ?
05:26C'est ça, tout à fait.
05:27Je reviens à ce sujet,
05:29c'est intéressant ce qu'on entend
05:29parce que vous évoquez
05:30et vous le dites,
05:31c'est vous qui portez ce sujet,
05:33le nombre de personnes
05:34qui portent plainte,
05:35de femmes qui portent plainte,
05:36ne correspond pas tout à fait
05:37à la projection
05:38que peut faire
05:39le ministère de l'Intérieur.
05:41On est d'accord ?
05:41Moi je m'appuie uniquement
05:42sur les chiffres
05:43du ministère de l'Intérieur,
05:45donc 271 000 femmes
05:47qui portent plainte chaque année
05:48et le ministère de l'Intérieur
05:50indique lui-même
05:51que seuls 14% des victimes
05:53porteraient plainte,
05:54ce qui nous amène
05:54à 1 900 000 victimes par an
05:57en France.
05:58Et donc,
05:59si on croise avec toutes les études,
06:00parce qu'il y a beaucoup d'études
06:01qui sont faites,
06:01on est à une femme sur six
06:03en âge de travailler
06:04qui a vécu
06:04ou qui vit des violences.
06:06Et donc,
06:08c'est en ayant ces chiffres en tête
06:10qui sont massifs
06:11que j'ai décidé de créer Opal
06:12parce qu'il faut...
06:14Parce que vous l'avez vécu,
06:15je le précise.
06:16Et que vous avez probablement
06:17été démunie face à ça.
06:19Au-delà d'être démunie,
06:20j'ai été abandonnée.
06:21Parce qu'en fait,
06:22il n'y a rien,
06:22il n'y a rien qui est pensé
06:24pour prévenir les violences
06:25quand elles concernent
06:27autre chose
06:27que les violences physiques.
06:29Et encore,
06:29il y a beaucoup à faire
06:30à ce sujet,
06:31mais dès lors qu'on sort
06:32du spectre
06:33des violences physiques,
06:35nous ne sommes pas considérés
06:36comme des victimes.
06:37On ne nous écoute pas,
06:38on ne nous croit pas,
06:40on n'est pas légitime
06:41à aller demander de l'aide.
06:42C'est-à-dire,
06:43tant qu'on n'a pas une balafre
06:43sur le visage
06:44et qu'on est blessé physiquement,
06:46le reste,
06:46on ne vous écoute pas.
06:47Exactement.
06:47Et même si tu es violée
06:48tous les soirs
06:49dans ton propre lit.
06:51Et ça,
06:51vous l'avez évoqué,
06:52je me permets d'être un peu...
06:53Vous êtes venue déposer
06:54ce sujet auprès
06:55de votre entreprise.
06:57Quelle était la réaction ?
06:58Alors,
06:59je n'ai pas pu déposer
07:00ce sujet auprès
07:01de mon entreprise
07:02et imaginez bien
07:04une femme
07:05qui vit des violences sexuelles,
07:07comment peut-elle
07:07aller parler
07:07à un manager,
07:08à un RH
07:09aussi bienveillant soit-il ?
07:10C'est impossible.
07:11C'est impossible.
07:11Et c'est pour ça
07:12que les chiffres
07:13sont aussi différents.
07:15On a 5% des plaintes
07:16pour violences conjugales
07:17qui concernent
07:18des faits de nature sexuelle.
07:19Moi,
07:20avec mes statistiques
07:21sur Opal,
07:21quasiment 10 000 femmes
07:22qui ont répondu
07:23en un an,
07:24quand même,
07:24j'ai accompagné 10 000 femmes.
07:26On a 55% des répondantes
07:28qui affirment
07:29être victimes
07:30de violences sexuelles
07:31au sein du couple.
07:32Donc,
07:32on se censure.
07:35On se censure
07:35parce qu'en fait
07:36la société n'est pas prête
07:37à nous écouter
07:38et elle est prompt
07:39à plus facilement
07:40nous juger.
07:41Là-bas,
07:42les côtés entreprises
07:43et je parlais
07:43de femmes impliquées,
07:44vous êtes impliquées
07:45mais c'est aussi
07:45une entreprise
07:46à travers vous
07:47qui est impliquée
07:47au plus haut niveau.
07:48Je leur dis,
07:49ça c'est important.
07:50Une fois que vous avez
07:51accueilli dans cette cellule
07:53pour entendre,
07:54pour que les femmes
07:55puissent déposer ce sujet
07:56quel qu'il soit
07:56parce que j'imagine
07:57que la palette
07:57est très large,
07:59ensuite il y a le débat
07:59de je dois impérativement
08:01quitter mon domicile,
08:02je suis en danger.
08:03Et c'est là aussi
08:04où Wikair intervient.
08:05Oui, tout à fait
08:05puisqu'il va y avoir
08:06une prise en charge financière
08:07de la partie
08:09relogement d'urgence.
08:11Sujet central.
08:11Sujet central.
08:12C'est vraiment
08:12la mise à l'abri,
08:13la protection de la personne
08:14et de sa famille,
08:15de ses enfants
08:15puisque souvent
08:16il y a aussi
08:16les enfants qui sont impliqués.
08:18Et puis également
08:18il va y avoir
08:18toute la partie soutien juridique
08:21à l'aide d'une avocate
08:22spécialisée
08:23et également
08:24les soutiens d'aide psychologique
08:25qu'on peut prendre en charge
08:26des frais de thérapie
08:28par exemple.
08:28La partie reconstruction également.
08:30Vous de votre côté
08:31parce que je ne sais pas
08:32si vous êtes en relation
08:33avec Wikair
08:33mais l'occasion de l'émission
08:34est justement
08:35de rentrer en relation.
08:36C'est aussi ça
08:37la vertu d'une émission.
08:38Vous les accompagnez
08:39individuellement ?
08:40Elles sont déconnectées
08:41de l'enjeu RH ?
08:42Enfin je veux dire
08:42vous les prenez en main
08:44individuellement ?
08:45Alors nous ce qu'on va faire
08:46c'est on va être
08:47sur plusieurs aspects.
08:48On va être sur la prévention
08:49premièrement
08:50parce qu'on va venir
08:50nommer les choses.
08:52On ne dit pas
08:52victime de violences conjugales
08:53venez nous contacter.
08:55On ouvre le débat.
08:56On parle de faits,
08:57de choses qui peuvent arriver
08:58et on dit
08:58et vous ?
09:00Faites le test.
09:01Le test d'Opal
09:02c'est 200 questions.
09:03A l'issue de ces 200 questions
09:04qui vont recouvrir
09:05l'intégralité
09:05des différentes formes
09:06de violences
09:07on va venir qualifier les choses.
09:09Il nous semblerait
09:10que tu serais victime de ça.
09:12On va reprendre
09:12chacune des questions.
09:13On va donner
09:13une contextualisation
09:15juridique propre
09:16à la situation
09:17vécue par la personne.
09:19Et ça veut dire une chose
09:20ça veut dire
09:20qu'on la légitimise
09:21la victime.
09:22Parce qu'en fait
09:23la plupart du temps
09:23on la reconnaît.
09:25Parce qu'en fait
09:26on n'est pas reconnu
09:27on ne se sent pas légitime
09:28d'aller demander
09:28de l'aide etc.
09:30A partir de là
09:30une fois qu'on a posé
09:31ce diagnostic là
09:32nous on va orienter
09:33vers toute l'offre existante
09:36parce qu'en fait
09:37il faut que l'offre
09:37elle vienne à la victime
09:38et non pas que la victime
09:39aille la chercher
09:40et la quémander.
09:41Que ce soit
09:41les aides de l'Etat
09:42les aides des associations
09:43les aides des employeurs
09:44les aides des entreprises
09:46qui ont un intérêt
09:47à communiquer
09:48d'un point de vue RSE
09:48auprès de leur clientèle.
09:49Mais rare le cas
09:50WeCare
09:51excusez-moi
09:51ce n'est pas pour valoriser
09:52cette entreprise
09:53mais il faut la mettre en avant
09:54est-ce que toutes les entreprises
09:55ont créé un fonds de solidarité
09:56où 5% du résultat
09:59c'est bien ça
09:59du bénéfice
10:00c'est pas rien
10:01et fléché vers les femmes
10:02en situation de violence
10:04il n'y a pas beaucoup ?
10:04Non non
10:05moi j'en ai pas
10:06j'en ai pas rencontré beaucoup
10:07et de toute façon
10:09le dispositif
10:11tel qu'on l'a pensé
10:12à l'intérieur d'Opal
10:13n'est pas fait pour remplacer
10:15mais pour valoriser l'existant
10:17et fluidifier l'existant
10:18parce qu'on s'appuie
10:19non pas sur ce que
10:20nous on vient avec des idées
10:21on vient avec des suggestions
10:22parce qu'il y a des entreprises
10:23qui n'en ont pas
10:25qui n'ont pas fait
10:26tout le travail
10:27que WeCare a déjà fait là-dessus
10:28donc nous on vient avec des idées
10:29mais on est là pour
10:30valoriser l'existant
10:31et fluidifier le passage
10:33et comme je le disais
10:34la légitimisation.
10:35Vous avez pris un mot
10:36de Emmanuel Macron
10:37ça coûte du pognon
10:38aux entreprises
10:38non mais c'est important
10:39de le dire
10:40parce que c'est
10:41c'est un vrai sujet
10:41qui est posé parfois
10:42par les RH
10:43en disant
10:43attendez
10:43la vie privée
10:44vous la laissez au vestiaire
10:46parce qu'on l'a déjà entendu
10:46vous dites non
10:48ça a un coût
10:49pour l'entreprise
10:50c'est un coût
10:51pour l'entreprise
10:52et c'est chiffré
10:52à hauteur de 34 000 euros
10:54par victime
10:54vous faites le calcul
10:551,9 million
10:57fois 34 000 euros
10:58c'était chiffré
11:00dans Décideur RH
11:02l'année dernière
11:0354 milliards
11:04éminente revue
11:05vous avez raison
11:06de la cité
11:07c'est chiffré
11:08ça veut dire aussi
11:09qu'il y a de l'arrêt maladie
11:10ça veut dire aussi
11:11il y a souvent des arrêts maladie
11:12qui sont joints
11:13à ces situations
11:14on s'isole
11:14on s'arrête
11:15sans en parler
11:16côté week-care
11:18les 200 femmes accompagnées
11:20relogées
11:21comment vous les accompagnez
11:23est-ce qu'il y a des dossiers
11:24sur lesquels vous dites
11:24il y a urgence
11:25vous sélectionnez
11:26c'est beaucoup 200 personnes
11:27aujourd'hui effectivement
11:29on va aller sur les degrés
11:30d'urgence vitale
11:31dans un premier temps
11:31ça va vraiment être
11:32la sortie du foyer
11:33la mise en sécurité
11:34de la personne
11:35ça c'est ultime
11:36il va y avoir des plafonds
11:37d'aide sur l'accompagnement
11:38à hauteur de 3 000 euros
11:39par personne
11:40et puis après
11:41tout va dépendre
11:41de la situation de la personne
11:42ce qu'elle souhaite faire
11:43engager un processus juridique
11:45de divorce
11:46toute la partie aussi
11:47reconstruction
11:47qui est extrêmement importante
11:48comment faire en sorte
11:50pour que ces personnes
11:50reprennent confiance en elles
11:52c'est extrêmement important
11:53aussi nous
11:53on est vraiment sur la logique
11:54de prendre soin
11:56de nos collaborateurs
11:57on est entreprise à mission
11:58c'est notre raison d'être
11:59c'est important de le souligner
12:01aujourd'hui
12:01on a vraiment inscrit
12:02dans nos statuts
12:03le fait de prendre soin
12:04des autres
12:05de prendre soin des hommes
12:06et de leur environnement
12:07c'est prendre soin de vos clients
12:09mais c'est aussi
12:10prendre soin des collaborateurs
12:11qui sont dans l'entreprise
12:12c'est d'abord
12:12prendre soin des collaborateurs
12:13pour qu'ils prennent soin
12:14de leurs clients
12:14on ne peut pas prendre soin
12:15d'une personne âgée
12:16ou d'un enfant
12:17si soi-même
12:18on est en situation
12:19de maltraitance
12:20et vous y retrouvez
12:21excusez-moi un coup
12:22puisque ça coûte du pognon
12:23un pognon dingue
12:24comme disait l'autre
12:25vous vous retrouvez aussi
12:26une attractivité
12:28une marque employeur
12:29quand vous dites
12:29sur un plateau de télé
12:30nous on prend soin
12:31de nos collaborateurs
12:31et des femmes
12:32qui vont venir travailler
12:33j'imagine que ça crée
12:34quand même une attractivité
12:36ça peut créer une attractivité
12:37ça crée aussi
12:38un sentiment de fierté
12:39au sein du groupe
12:39c'est un vrai sentiment
12:40d'appartenance
12:41un message qui est porté
12:42vraiment
12:43qui est mis en lumière
12:44au niveau national
12:46sur l'intégralité
12:47de nos 700 agences
12:48donc c'est vraiment
12:49extrêmement important
12:50pour nous
12:50de le mettre en lumière
12:51parce que pour le coup
12:52c'est vraiment
12:54un message fort pour nous
12:55qui est inscrit
12:56dans nos statuts
12:56donc on veut vraiment
12:57le mettre en avant
12:57Bravo à vous Pierre
12:58c'est important de le dire
12:59Vic 10 pour conclure
13:01un mot peut-être au RH
13:02qui nous regarde
13:02qu'est-ce qu'elle doit faire
13:03vous appeler ?
13:05Premièrement m'appeler
13:06on va pouvoir faire
13:07des choses ensemble
13:07j'en suis certaine
13:09mais également penser
13:10que la lutte
13:11contre les violences conjugales
13:12et je viendrai rebondir
13:13ce que vous dites
13:13au-delà de
13:15en fait c'est ne rien faire
13:16qui coûte un pognon de dingue
13:18agir
13:19c'est investir
13:20et c'est d'accompagner
13:22pour l'avenir
13:23c'est de penser l'avenir
13:23c'est de penser l'avenir
13:24c'est de penser l'entreprise
13:25de demain
13:26c'est penser le monde
13:27de demain dans lequel
13:28on veut vivre
13:29et donc ne rien faire
13:31coûte un pognon de dingue
13:32et aujourd'hui
13:33si on a la possibilité
13:34d'agir
13:34il faut le faire
13:35parce que ce sont
13:36des économies
13:36sur l'humain
13:37sur l'argent
13:38sur les dépenses
13:39sur toute la société
13:39pour le futur
13:41Merci à vous deux
13:42mesdames
13:42pour votre engagement
13:43votre combat
13:44et puis ceux qui nous ont regardé
13:46évidemment
13:47n'hésitez pas
13:48si vous voulez prendre modèle
13:48sur WeCare
13:49allez-y
13:50le fonds de dotation
13:51voilà
13:51Ophélie sera là
13:53pour vous expliquer
13:54comment ça marche
13:55parce que c'est un sujet
13:55d'engagement sociétal
13:57et économique
13:58comme on vient de l'entendre
13:59Merci à vous
13:59Vigdis
14:00Maurice Herrera
14:01fondatrice d'Opalpro
14:02allez sur le site
14:03allez voir
14:03et accueillez Vigdis
14:05dans votre entreprise
14:06merci d'être venu
14:07nous rendre visite
14:07et puis merci à Ophélie Lagaric
14:09directrice RSE qualité
14:10conformité
14:10chez WeCare
14:12bravo à WeCare
14:13merci à vous
14:13on tourne une page
14:14on s'intéresse
14:16à un autre sujet
14:17et j'accueille mon invité
14:18merci à vous
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