- il y a 4 mois
L’IA générative va-t-elle détruire des emplois ? Le risque le plus concret est la fragilisation des carrières de celles et ceux qui ne savent pas ou ne veulent pas prendre le train en marche. Quelle solution ? Pour certains spécialistes, c’est à l’entreprise de prendre en main la formation de l’ensemble des collaborateurs aux nouveaux outils.
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00:00...
00:00Le cercle RH, le débat de SmartJob, pour prolonger cette réflexion,
00:16d'ailleurs qu'ont tous les chefs d'entreprise, les dirigeants qui sont ici dans les allées de Roland-Garros,
00:20qui sont très nombreux, à se poser la question de la place de l'IA,
00:24la manière d'accompagner les collaborateurs pour se former à l'IA,
00:28et puis le coût de l'IA aussi, parce que l'IA a un coût, et on va en parler avec mes invités.
00:33Peggy Duclos est avec nous, bonjour Peggy.
00:35Bonjour.
00:36Très heureux de vous accueillir, déléguée du directeur général de Médicis,
00:39qui appartient au groupe Malakoff Humanis, merci d'avoir répondu à notre invitation.
00:44Et puis Bruno Poir, prolonge et fait des prolongations dans le cercle RH,
00:49associé fondateur d'AdAlliance, 400 formateurs, 400 experts,
00:53dans une entreprise créée il y a 17 ans, c'est ça ?
00:55Il y a 13 ans, exactement.
00:56On parlera avec vous, évidemment, de l'accompagnement des collaborateurs dans les entreprises.
01:01Peggy, un petit mot sur Médicis, et sur la raison de votre présence aux côtés de Bruno Poir.
01:06Alors Médicis, c'est d'abord la retraite des indépendants.
01:10On accompagne les indépendants à se construire une retraite.
01:14Et on existe depuis plus de 45 ans, et on représente à peu près 150 000 adhérents.
01:19Et je travaille avec Bruno d'AdAlliance depuis plus d'une dizaine d'années sur tous nos parcours de formation.
01:25Alors justement, ce qui va introduire notre débat,
01:28à quel moment, vous, votre directeur général, votre comex, décide, prenne conscience de l'importance de former vos collaborateurs ?
01:35Je crois que ça fait partie de l'ADN de l'entreprise, d'accompagner, de les former, pour développer l'entreprise sur les compétences,
01:47de manière à ce qu'ils restent employables chez nous, mais également à l'extérieur.
01:51Et que l'entreprise reste compétitive, mais eux aussi, qu'ils soient compétitifs, que nous, on soit compétitifs sur notre marché,
01:56mais qu'eux, ils soient également compétitifs sur le marché du travail.
01:58Et vous avez répondu, Bruno, chez AdAlliance, à la demande.
02:02Bien sûr, avec plaisir.
02:03Avec des collaborateurs qui étaient ouverts, étaient curieux, parce qu'en fait, il y a tout un niveau d'expérience.
02:09Certains n'ont jamais ouvert Tchab GPT, d'autres l'utilisent quotidiennement.
02:14Comment on fait, là ?
02:15Bien sûr, nous, chez AdAlliance, l'idée, c'est qu'on s'adapte en permanence aux participants qui fréquentent nos formations.
02:23Donc, on a des outils qui permettent de recueillir les besoins, les attentes des participants en amont.
02:27On va faire des sondages et des tests de positionnement.
02:31Et quel que soit le niveau, finalement, on va s'adapter.
02:33Nos formateurs sont des vrais experts de ce sujet.
02:36Et l'idée, c'est vraiment de répondre de façon sur mesure.
02:41Je vais être abrupte.
02:42Vous dites à vos collaborateurs, on se met à la page, ça vient d'en haut et on va se former.
02:47Ou ça vient aussi d'en bas, où ils vous disent, nous, on aimerait aussi découvrir, s'acclimater.
02:53Comment ça s'est passé ?
02:54Alors, chez nous, c'est venu, j'ai organisé une petite conférence sur l'IA.
03:01Et à la sortie de cette conférence, certains sont venus me dire que, en fait, l'IA, c'était bien, mais ils n'avaient pas trop,
03:09enfin, ils ne voyaient pas l'intérêt au niveau de leur métier.
03:11Et donc, j'ai pris conscience qu'il était important que je les accompagne, qu'en fait, l'IA, ce n'était pas simplement un effet de mode,
03:18mais plutôt une lame de fond et qu'il fallait absolument qu'ils comprennent l'importance d'embarquer l'IA dans leur métier
03:24pour leur employabilité, notamment, mais également pour leur avenir professionnel.
03:28Je vais être un peu concret parce que c'est des métiers à la fois du chiffre, du classement, du commercial.
03:33On l'implémente comment, l'IA, chez vous ?
03:37Alors, pour moi, il y a deux IA.
03:39Il y a l'IA qui est utilisé de manière quotidienne, de façon au niveau de la bureautique,
03:44un peu comme une super secrétaire qu'on a à ses côtés au quotidien.
03:48Un troisième, quatrième cerveau.
03:49Voilà.
03:50Et il y a l'IA qu'on va développer autour d'outils, de projets ciels et qui, là, demandent des investissements un peu plus lourds.
03:56Et là, c'est la deuxième partie de l'IA.
03:59Mais la toute première, elle est à la portée de tout le monde.
04:02La première, par contre, il faut faire attention, c'est que les entreprises aient une IA sécurisée.
04:07Et il faut d'abord former nos collaborateurs à la sécurisation des données
04:11et notamment leur expliquer que peut-être certains utilisent des IA publiques, gratuites, comme on connaît.
04:17Attention, danger.
04:17Attention, danger.
04:18On ne met pas les données d'entreprise dans les IA publiques.
04:21Alors ça, ça revient chez vous parce que la mission de vos formateurs, ils sont 400 experts.
04:26C'est justement de faire de la pédagogie d'abord, d'expliquer.
04:28C'est la base.
04:30Bien sûr.
04:30Mais effectivement, pour lutter contre ces biais ou ces dangers, dans nos formations, on va notamment mettre en avant certains outils.
04:36Par exemple, il y a un outil très intéressant qui s'appelle Notebook LM qui permet d'éviter ces biais.
04:42Par exemple, on va charger dans cet outil, si on a par exemple une mission autour du droit du travail,
04:47on va charger par exemple le DALOZ, le droit du travail, à condition évidemment d'avoir la licence, les droits d'exploitation.
04:53On va charger également des comptes rendus de réunion, on va charger des documents relatifs à cette mission.
04:59Et l'intérêt de cet outil, c'est qu'il n'est pas connecté à Internet et donc il ne va pas, entre guillemets, présenter des biais ou des hallucinations.
05:07Il n'y a pas de porosité.
05:08Pas exactement.
05:10Comment les choses se vivent aujourd'hui ? Parce que vous avez bien dit les choses clairement.
05:13Il y a le niveau pédagogique d'accès à l'IA, de compréhension, d'outils et de sécurité.
05:20Puis un deuxième volet plus stratégique qui est de dire à quel endroit dans la structure on va implémenter des outils.
05:27Vous en êtes où là ?
05:28Alors on n'en est pas encore à ce stade là.
05:30On est toujours sur le premier stade à faire, à culturer, on va dire, nos collaborateurs à l'IA.
05:36Donc là, on a eu une première réunion où on a réuni toute la communauté des managers début juillet,
05:42de manière à démystifier un petit peu l'IA pour ceux qui se disaient, l'IA ce n'est pas pour moi,
05:46ou l'IA c'est peut-être pour la jeune génération.
05:49Et leur expliquer que non, c'était important qu'ils s'en prennent du sujet et qu'ils l'utilisent.
05:54Et la deuxième partie, on va organiser des formations métiers, parce qu'en effet, en fonction qu'on est RH, qu'on est juriste,
06:00on ne va pas utiliser l'IA public de la même façon et ça ne va pas nous apporter les mêmes apports.
06:05Donc c'est vraiment ciblé sur des formations métiers, de manière à ce qu'ils comprennent que l'IA c'est vraiment un vrai plus
06:11et que demain tout le monde travaillera avec l'IA sans même s'en rendre compte en fait.
06:15Mais Bruno Parra, on voit quand même que ce sujet de l'IA, par lequel on peut entrer par plusieurs portes,
06:21est un peu une fusée à plusieurs étages.
06:22D'abord, on forme, on éduque, puis ensuite il faut faire des choix stratégiques d'investissement.
06:27Là, vous êtes prêts, excusez-moi de vous faire la vente, mais vous êtes prêts à répondre au deuxième niveau de la fusée Médicis ?
06:32Bien sûr, en fait, nous aujourd'hui, ce qui nous est beaucoup demandé, c'est d'abord de former des groupes d'experts,
06:38ça peut être des groupes d'experts ou le comité de direction.
06:40Et donc il y a une dimension de conseil à ce niveau-là, où on va, entre guillemets, poser le débat,
06:44voir quels sont les dangers, les risques, mais aussi le potentiel.
06:47On va ensuite voir pour chaque département, le commercial, la finance, le marketing, par exemple,
06:53quels sont les cas d'usage, et ensuite on va le déployer dans ces équipes.
06:56Et là, ce qui est intéressant, pour le coup, c'est de travailler leurs cas d'usage, de chacun de ces départements.
07:01Et ensuite, potentiellement, c'est même d'aller jusqu'à la...
07:04L'objectif, c'est qu'avant la fin de la formation, chaque équipe ait ses promptes,
07:09mais aussi ses GPT, ses assistants GPT ou ses GEMS, selon l'outil que l'on utilise,
07:14et qu'à la fin de la formation, les formations, les équipes soient opérationnelles
07:19et déjà leurs outils qu'ils puissent utiliser dans leur quotidien.
07:23Ça, c'est beaucoup plus impactant.
07:24Mais j'ai entendu le mot employabilité que Peggy a jeté sur la table.
07:27L'employabilité, ça renvoie évidemment à une espèce d'angoisse existentielle de l'IA,
07:33est en train de balayer un certain nombre de secteurs, dont le journalisme.
07:37Un jour, je vais être remplacé par un hologramme, meilleur que moi encore,
07:40et certains métiers de la finance, des avocats.
07:44Qu'est-ce que vous en pensez ? Parce que vous êtes dans ces métiers-là, dans ces secteurs-là aussi.
07:48Alors, moi, là-dessus, il y a quelques années, j'ai entendu dire que les métiers de la comptabilité
07:52n'allaient plus exister avec l'IA.
07:55Aujourd'hui, j'entends plus.
07:56Le juridique.
07:58En fait, moi, ce que j'ai dit à mes collaborateurs, j'en sais rien.
08:01Ça va tellement vite, on ne peut pas savoir.
08:04Par contre, il y a une chose dont je suis certaine, c'est que si on n'y va pas,
08:07on risque de perdre son emploi à un moment ou à un autre.
08:10Et c'est un peu comme ne pas aller sur l'informatique il y a 40 ans, en fait.
08:15Aujourd'hui, on n'imagine même pas.
08:17Il y a peut-être des gens il y a 40 ans qui se sont dit,
08:19« Moi, je préfère rester sur le papier, je ne vais pas utiliser l'informatique. »
08:23Ça se donnerait quoi aujourd'hui ?
08:24On s'en souvient.
08:24Voilà, donc je pense qu'on ne va pas avoir le choix.
08:28Après, il y a des métiers qui ont disparu, comme les secrétaires.
08:31Tous les directeurs avant avaient des secrétaires.
08:33Ils n'existent plus.
08:34Voilà, ils ont un smartphone, ils ont le mail.
08:37Mais pour autant, ces métiers-là, ils ont évolué sur d'autres missions.
08:41Ils sont devenus chargés, ils sont devenus responsables pour certaines.
08:44Donc voilà, moi, aujourd'hui, je n'ai pas de certitude sur la...
08:47Et on ne sait pas encore quel métier va être touché.
08:49Il y en aura sûrement un peu moins sur certaines fonctions, peut-être un peu moins de juristes, un peu moins de comptables.
08:54Mais en tout cas, il faut y aller.
08:55Un peu moins, mais mieux de comptables.
08:57Mais mieux de comptables, peut-être.
08:58Bruno Pins, je voulais réagir et puis à fait d'impatience.
09:01Vous êtes d'accord avec ça ?
09:02On n'a pas le choix ?
09:03En fait, Luc Ferry, l'ancien ministre de l'éducation, a écrit un excellent livre sur ce sujet.
09:08Et en gros, il présente une alternative aujourd'hui qui nous est offerte, soit d'un côté le grand remplacement, soit de l'autre côté la complémentarité.
09:17Et c'est vrai qu'aujourd'hui, il le reconnaît, on n'a pas la réponse, on ne sait pas de quel côté on va aller.
09:22Après lui, son cœur va plutôt du côté de la complémentarité, le mien aussi.
09:26Et je pense que là, finalement, notre seule alternative, c'est de faire face, entre guillemets, et d'essayer d'aller dans le bon sens, en fait.
09:36Pour moi, l'IA, c'est comme un outil de productivité, comme Word, Excel et PowerPoint.
09:41Il faut qu'on s'en saisisse.
09:42C'est vrai que ça peut faire peur à certains, mais si on ne va pas de l'avant sur ces sujets, si on ne forme pas ses collaborateurs, pour les dirigeants notamment,
09:51ce seront les concurrents qui le feront.
09:53Un mot sur les RH, parce qu'on est une émission emploi RH, on parle beaucoup d'emploi, on parle d'employabilité.
10:00Parlons des RH un instant.
10:01Là aussi, j'imagine, votre service RH, la structure est petite, mais elle vous dit, écoute, moi, je me débrouille très bien avec mon recrutement,
10:08j'ai les CV par mail, et on sait que l'IA peut accélérer, peut affiner même les recherches.
10:14Est-ce que votre RH s'y est mise ? Est-ce qu'elle est tournée vers le sujet ?
10:18Ou est-ce que vous sentez quand même des petites réticences sur l'IA ?
10:22Non, je sens des petites réticences.
10:24C'est ça.
10:25Oui.
10:25C'est ça.
10:26Et le milieu RH, d'une manière générale, est un peu freiné, freine un peu.
10:31Oui ?
10:31Oui, mais je pense effectivement que c'est un sujet qui génère des peurs.
10:37Oui.
10:37Et en fait, moi, je pense que le rôle d'un dirigeant, c'est vraiment de faire face à ses peurs et d'aller au devant de ses équipes et de prendre ce sujet à bras le corps et de montrer, d'expliquer ce que c'est et à quel point c'est aussi une opportunité.
10:50Et voilà, mais en tout cas, c'est indéniable que c'est un sujet qui fait peur.
10:54Et c'est indéniable aussi que ça représente un danger pour certains métiers.
10:57Toutes les révolutions ont été...
10:59On crée des ruptures.
11:00En même temps, l'IA, ça permet aussi de donner du sens, de donner de la valeur au métier, puisque l'IA permet de soulager des tâches qui sont chronophables, rébarbatives et qui ne sont pas forcément intéressantes.
11:13Et du coup, ça permet aux collaborateurs de se concentrer sur des tâches à plus grande valeur ajoutée et donc qui ont plus de sens et qui ont plus d'intérêt pour lui, qui sont plus intéressantes également pour l'entreprise.
11:21Donc, c'est vraiment comme une machine qui vient aider là où, finalement, on a peu de valeur ajoutée et où, en effet, les tâches ou les missions ne sont pas forcément très intéressantes.
11:31Oui, je pense effectivement, ce qu'on peut dire, c'est que l'IA va transformer le travail.
11:36Elle ne va pas le remplacer.
11:38Et donc, ce qui est indispensable, c'est que pour s'adapter, il faut se former.
11:42Et voilà, c'est une nécessité.
11:44Je ne voulais pas vous embarrasser tout à l'heure en vous posant la question sur la RH, mais les RH en général, au-delà de Médicis, pour ne pas embarrasser personne,
11:51on sent quand même un frein, acceptation éventuellement de préqualification, mais on s'arrête là.
11:59Oui, parce que je pense que dans le mot RH, il y a le mot humain et on a peur que, justement, on perde ce côté humain au travers de ces IA.
12:09Pour moi, l'humain vient toujours valider l'IA.
12:13L'IA, c'est une aide, mais ce n'est pas lui qui vient décider au final.
12:18Il y a un moment, il y a toujours une intervention humaine et c'est lui qui veut dire, oui, je choisis de le suivre ou non, j'ai mon propre avis.
12:24Et je ne suis pas d'accord avec ce que l'IA me dit sur ce sujet-là.
12:27Et malgré ça, je regarde, on a son libre arbitre.
12:28On a son libre arbitre et aucun IA ne viendra nous imposer quoi que ce soit.
12:32Mais vous avez senti quand même, et je donne la parole à Bruno Poir, mais vous avez senti qu'après les formations à D'Alliance,
12:37le temps que les choses, un petit peu, que la poussière redescendent, qu'on s'imbive un peu,
12:42est-ce que vous sentez un changement chez les collaborateurs, une transformation ?
12:46Si vous dites non, on est embêté, il va devoir revient, vous formez.
12:49Si, bien évidemment.
12:51On sent que les choses évoluent au niveau de l'utilisation de l'IA de manière quotidienne
12:57parce que ça fait quand même gagner un temps fou.
13:00Et puis aujourd'hui, on a pas mal d'outils qui nous permettent de gagner du temps.
13:03Donc c'est dommage de ne pas s'en approprier.
13:05Le temps manque toujours en entreprise.
13:08Donc c'est vrai que l'IA permet de nous simplifier quand même certaines missions et d'aller beaucoup plus vite.
13:13Bruno Poir, on parle beaucoup en formation de piqûres de rappel.
13:18Là, vous avez eu un premier contact ou quelques contacts avec les collaborateurs.
13:22Est-ce qu'il faut régulièrement revenir ?
13:24Est-ce qu'il faut faire progresser le niveau de la formation ?
13:27Comment vous envisagez, je dirais, l'enjeu pédagogique ?
13:29Nous, la façon dont on voit la formation, effectivement, c'est d'une façon itérative.
13:34C'est comme ça qu'on fonctionne depuis l'enfance.
13:36C'est vraiment par des piqûres de rappel, comme vous le dites très justement.
13:39Et donc, c'est comme ça qu'on fonctionne d'ailleurs parce qu'on fait des ateliers de travail, finalement,
13:43qui permettent d'aller plus loin.
13:44Et finalement, des ateliers de travail très opérationnels.
13:47L'idée, c'est vraiment d'être efficace, d'être concret.
13:49On ouvre l'ordi, quoi.
13:50Voilà, on ouvre l'ordi.
13:51Et puis même, carrément, on fabrique les outils ensemble, en fait.
13:54Et à la fin, ils sont opérationnels.
13:56Ils peuvent rester dans les équipes.
13:59Et c'est ça qui est intéressant, en fait.
14:00Vous aussi, vous êtes une entreprise.
14:02Vous l'utilisez, Lya, vous ?
14:04Bien sûr.
14:05Moi, je l'utilise maintenant, tous les jours, abondamment.
14:08Et je suis émerveillé, en fait, par ce que ça apporte.
14:11Et je pense vraiment que la formation apporte un changement indéniable.
14:15Parce qu'on a tous fait des promptes pour s'amuser au début.
14:19Mais comprendre comment ça fonctionne, comment on paramètre l'outil,
14:22comment on l'utilise de façon professionnelle, ça fait une différence considérable.
14:25Ça se démythifie, en fait, ça fait tomber les peurs, ça fait tomber les murs.
14:28Oui, mais c'est surtout qu'on comprend le potentiel et qu'on voit ce qu'on peut en tirer.
14:32Moi, j'ai vu les dirigeants pendant les formations qui étaient enthousiastes, encore une fois,
14:37parce qu'ils voient ce que ça va changer dans leur entreprise,
14:40ce qu'ils vont pouvoir en tirer comme un bénéfice, mais aussi les employés, les collaborateurs.
14:43Et je pense que c'est aussi intéressant pour les employés, les collaborateurs,
14:48que pour les dirigeants, pour leur employabilité et pour la compétitivité des entreprises.
14:52Juste un mot, parce qu'il nous reste quelques minutes.
14:55La formation, la pédagogie, est-ce que dans ce travail pédagogique,
14:59il y a aussi les enjeux de souveraineté, le grand débat de nos datas,
15:03les outils qui appartiennent plutôt à des Américains ?
15:07Toutes ces questions restent quand même posées.
15:09Aujourd'hui, on est à l'université d'État du MEDEF, il y a la French Tech qui n'est pas très loin.
15:12Et je sais qu'il y a aujourd'hui des acteurs brillants français et européens
15:16qui essaient de se battre pour développer une souveraineté.
15:19Je pense que c'est essentiel, c'est essentiel pour notre avenir.
15:22Il y a déjà des solutions d'IA françaises ou européennes,
15:25pas encore assez puissantes, mais c'est sûr qu'il faut qu'on aille beaucoup plus loin
15:28et qu'on soit solidaires et que voilà, c'est sûr.
15:31Qu'est-ce que vous en pensez ?
15:32Parce que c'est un sujet qui traverse à la fois les salariés, les dirigeants et les citoyens.
15:37On est les trois à la fois en fait.
15:40Je rejoins Bruno sur ce qu'il vient de dire.
15:42Je pense qu'en effet, c'est hyper important.
15:45Un mot pour la suite de votre entreprise à Dalliance.
15:48C'est quoi les prochains programmes que vous n'avez pas encore inventés ?
15:51Alors en fait, nous, on a toujours essayé d'avoir un peu un coup d'avance.
15:55On avait commencé à travailler sur le télétravail avant le télétravail,
15:59le RGPD avant le RGPD.
16:01L'IA, on avait déjà aussi un coup d'avance.
16:02L'idée, c'est toujours d'un peu défricher les sujets d'avenir.
16:06Et ça, c'est assez passionnant.
16:07Et j'avoue qu'on est dans un monde qui est quand même assez décoiffant.
16:11Et donc, je suis certain qu'il va y avoir des nouveautés.
16:13L'idée, c'est de les suivre, de les anticiper et de les accompagner.
16:16Et ça, c'est pour au service de nos clients.
16:18A Dalliance, ça veut dire ajouter des alliances à Dalliance.
16:20Notre ambition, c'est d'être les alliés de nos clients et de les aider du mieux possible.
16:26Et c'est vrai que c'est passionnant parce que sur ces sujets, le digital ou l'humain, c'est passionnant en fait.
16:32Peggy Duclos, peut-être pour conclure, vos salariés, pour l'instant, on l'a entendu, l'utilisent à leur poste de travail.
16:37Parce qu'il faut quand même rappeler que des entreprises aujourd'hui refusent l'utilisation du Tchap GPT privé sur son téléphone
16:42par peur de transmission de données.
16:45Donc là, ils utilisent un Tchap GPT sécurisé, autorisé et qui leur sert d'augmentation, d'aller chercher des infos, d'avoir besoin d'un taux.
16:55Concrètement, ils s'en servent comment ?
16:58Pour l'instant, on n'a pas fait d'enquête sur comment ils s'en servent chacun puisque c'est quelque chose qui vient de se déployer.
17:03En effet, on a mis entre ma première formation sur l'IA en février 2024 et la sécurisation de notre système informatique.
17:11Et oui, les deux vont de pair.
17:12Voilà. Et c'était difficile de développer l'IA pour dire après à nos collaborateurs, ben non, vous ne pouvez pas l'utiliser de manière sécurisée.
17:18Donc, il valait mieux attendre.
17:19Voilà. D'avoir une IA sécurisée de manière où on puisse injecter nos données, des données d'entreprise de manière totalement sécurisée
17:28pour déployer tout le système de formation derrière.
17:30Et on est à la rentrée. On se projette déjà sur une année qu'on annonce complexe, difficile.
17:38Vous avez déjà des axes stratégiques en matière d'IA. Vous dites, on va peut-être l'implémenter côté RH, on va peut-être l'implémenter côté marketing.
17:47Comment vous voyez les choses sans déflorer les secrets du COMEX ?
17:52Je pense qu'on va demander à chaque directeur de un petit peu définir un projet sur l'IA.
17:59Qu'est-ce que ça peut lui apporter au sein de sa direction ?
18:01On démarre par les directions.
18:02Voilà. On démarre par les directions.
18:03On fait remonter.
18:04Voilà. On fait remonter.
18:05Après, en fonction des différents projets, il y aura forcément des décisions budgétaires, stratégiques, des arbitrages.
18:11Et là, on choisira l'IA qu'on souhaite développer en fonction du projet le plus important qui sera défini au sein du comité de direction.
18:20Et ça, vous le faites chez Ad Alliance. Vous êtes aussi en complément de conseil.
18:23Bien sûr.
18:24Il n'y a pas que de la formation.
18:24Exactement.
18:26Oui, tout à fait. C'est ce que je vous ai dit tout à l'heure.
18:28On a à la fois une approche de conseil et de formation.
18:30Et l'idée, c'est qu'on aide aussi à poser l'organisation par rapport à ce sujet, concevoir finalement quels sont les process ou la façon dont ça peut être implémenté.
18:39L'idée, c'est d'y réfléchir au début avec des groupes d'experts ou avec le comité de direction.
18:43Et ensuite, d'implémenter, de déployer avec les équipements.
18:45Donc, implémenter, c'est-à-dire déplacer un outil et l'intégrer.
18:48Exactement.
18:48Et l'adapter aux besoins spécifiques du secteur dans lequel vous allez travailler.
18:52Exactement.
18:52Le secteur de la comptabilité. Est-ce qu'on peut dire que votre secteur est plutôt dans le secteur de la comptabilité ?
18:56Oui, de la finance.
18:57De la finance et de la comptabilité.
18:58Merci, Peggy Duclos, d'être venue nous rendre visite.
19:01Merci à vous.
19:02Déléguée du directeur, ça veut dire quoi ? Secrétaire générale ? Ça veut dire RH ? Ça veut dire quoi ?
19:05Non, ça... Oui.
19:07Ça veut dire quelqu'un d'important dans l'entreprise ?
19:09Si vous voulez, oui.
19:11Merci d'être venue, directrice, déléguée du directeur général de Médicis, groupe Malakoff Humanis.
19:16Et on ne l'a pas dit, mais vous avez un fonds propre. Vous avez combien, là, au total ?
19:21En fonds propre, 285 millions, mais en actifs gérés, 2,5 milliards.
19:252,5 milliards. Voilà, en actifs gérés. Médicis, c'est les indépendants, c'est les entrepreneurs.
19:30Et c'est la retraite des indépendants.
19:30C'est la retraite des indépendants. Et il y en a plein d'indépendants ici.
19:34Merci à vous, Bruno Poir, d'être venu. Vous êtes le fondateur et le dirigeant de Ad Alliance.
19:39Exactement.
19:39400 formateurs experts et 17 ans de passion.
19:4313 ans de passion.
19:44J'y tiens, mais 17 ans.
19:46Mais si vous voulez, ça sera bientôt le cas.
19:48Et 17 ans, enfin, 13 ans de passion et avec une équipe passionnée, engagée.
19:52Et c'est un vrai bonheur de travailler sur ces sujets.
19:55On n'a qu'une envie, c'est de continuer le plus longtemps possible et de revenir vous voir.
19:58Rendez-vous dans 4 ans pour vraiment rejoindre les 17 ans de passion.
20:01Merci Petit Duclos, merci Bruno Poir, merci à vous, merci de votre fidélité.
20:05C'est la fin de notre émission ici à Roland-Garros, à l'occasion de cette REF 2025.
20:11Et on a parlé d'IA qui est au cœur des sujets du moment.
20:15Merci et à très bientôt.
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