- il y a 1 semaine
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00Et dans ce contexte, Jean-Jacques Goldman, parce que c'est un lien, a choisi d'adresser un message aux Français.
00:07On est le 11 novembre, aujourd'hui jour de commémoration.
00:11Une lettre manuscrite, et on vous laisse y arrêter un instant.
00:14Il rend hommage aux armées, justement, et aux forces de sécurité qui protègent la France au quotidien.
00:19Voilà ce qu'il dit précisément, Jean-Jacques Goldman.
00:21Il me semblait important de montrer notre reconnaissance envers nos armées, envers ces blessés,
00:26et plus généralement avec toutes les forces de sécurité qui nous protègent au quotidien.
00:30Nous avons peut-être eu tendance à l'oublier, mais l'actualité nous le rappelle dramatiquement chaque jour.
00:35On est avec un ami de Jean-Jacques Goldman, Eric Benzi.
00:39Vous êtes auteur-compositeur.
00:41Merci beaucoup de nous accorder un peu de votre temps ce soir.
00:45Pourquoi, à votre avis, a-t-il choisi de prendre la parole sur ce sujet, Jean-Jacques Goldman ?
00:50Moi, je pense que Jean-Jacques, c'est quelqu'un qui a toujours eu la fibre de s'occuper de tas de causes différentes,
00:58et surtout des causes pas un peu perdues, mais disons un petit peu oubliées du grand public.
01:04Il peut très bien, normalement, faire des choses pour l'habitude d'entendre,
01:10c'est-à-dire pour la médecine.
01:13On les reste au cœur, il a resté 30 ans à faire ça.
01:15Mais je pense qu'il y a aussi des causes qui viennent plus à cœur, comme ça, le fait d'être un citoyen,
01:20d'être fier de sa République, etc., je pense que c'est quelque chose qui est important aussi pour lui.
01:26Et c'est un peu aussi de mettre en valeur, je pense, sûrement, mettre un regard là-dessus,
01:33qui est peut-être un peu moins dans les conditions des gens.
01:37Effectivement, c'est l'actualité.
01:38C'est une fibre patriote, j'allais dire.
01:41Oui, parce que je pense qu'il a toujours été très, très respectueux des institutions.
01:48De toute façon, il est ce qu'il dit dans ses chansons.
01:51Il a été scout, il a été tout ça.
01:54Il a toujours prôné les chansons, écouter nos mains, je ne sais pas, je te donne, etc.
02:01Famille, c'est que des valeurs un peu simples, mais qui comptent.
02:06Et aussi, je pense que le respect de l'autorité, le respect en tout cas de la citoyenneté, tout ça.
02:16Il sait ce que c'est aussi en tant qu'immigré, qu'est-ce que c'est, qu'est-ce que la France lui a apporté.
02:20Et puis, je pense que c'est, voilà, il aurait peut-être un âge où il s'est dit que, tiens,
02:24peut-être on peut mettre un regard de plus là-dessus, en chanson, sur des choses que peut-être le public a un peu oublié.
02:30On a peut-être demandé de rappeler aussi.
02:31On avait fait ça ensemble il y a quelques années, là, pour le Covid.
02:35Il avait modifié une de ses chansons pour encourager tous les bénévoles qui travaillaient pour aider les gens pour le Covid,
02:44en pleine période où tout le monde était enfermé.
02:48Je pense que là, c'est pareil, c'est un regard aussi avec ce qui se passe, un peu d'actualité.
02:52Mettons un petit regard sur les gens aussi qui s'occupent de nous, qui se battent pour nous, qui essaient de...
02:58Voilà, je pense que ça fait partie de son EDN.
03:01Vous restez avec nous, Éric Benzi.
03:03Juste, comment c'est perçu, Didier François, au sein de l'armée ?
03:06Je ne peux pas dire tout comment...
03:08Mais ça ne peut être que bien perçu d'aider le...
03:10Général.
03:11Bien sûr, bien sûr.
03:13Alors, tout à l'heure, Mme Chevrillon disait à la raison que, au fond, personne ne sait ce qui se passe,
03:19ne connaît la menace et ne comprend le décalage entre la menace et les besoins.
03:23Et donc, moi, je suis très très content que des voix civiles s'élèvent pour dire
03:27oui, il y a un danger, il faut faire en sorte que ce danger ne se concrétise pas.
03:33Donc, nous, nous devons le remercier parce que, moi, je crois qu'il faut être inquiet
03:37et qu'aujourd'hui, les politiques sont dans une telle situation
03:40où la France est dans une telle situation en termes de politique intérieure
03:44que les voix politiques ne portent pas et qu'elles n'osent pas s'exprimer.
03:47Mais si le président Macron, dont ce serait le devoir, prenait un ton cherchilien
03:53pour expliquer que la France est menacée...
03:54Il serait moins entendu que Jean-Jacques Goldman.
03:56Très probablement, très probablement.
03:58Mais puis, il a déjà laissé entendre, justement, qu'il y avait quand même un risque.
04:01On dit, en fait, il fait ça pour faire de la politique,
04:05pour essayer de trouver une meilleure audience auprès des Français.
04:08Vous avez raison de la même façon qu'on dit, mais le général Mandon dit qu'il y a une menace
04:13parce que les militaires veulent une grande armée.
04:15Mais ils s'en foutent, les militaires.
04:17Ce n'est vraiment pas leur problème.
04:19On a, je dirais, une qualité par rapport à d'autres.
04:23C'est qu'on se préoccupe de l'avenir et qu'on sent bien que cette armée est absolument nécessaire,
04:28qu'il faut progresser en volume, progresser en qualité,
04:31progresser en termes de technologie.
04:36Ça, c'est extrêmement important.
04:38Vous savez, le problème, c'est que l'armée, ce n'est pas l'armée de l'armée,
04:41c'est l'armée des Français et c'est les Français qui la votent au Parlement.
04:45Et nous avions aujourd'hui une très belle armée, qui est toujours une très belle armée,
04:48mais qui avait un contrat opérationnel qui correspondait à ce qu'elle a fait à Serval.
04:53Et nous avons été très bons.
04:55Mais aujourd'hui, ce n'est pas ça qu'il faut faire, c'est autre chose.
04:58Donc, on doit adapter notre armée aux nouvelles menaces.
05:01Et oui, Goldman a parfaitement raison et je l'en remercie.
05:03Sa lettre, la lettre de Jean-Jacques Goldman a été publiée en même temps que le clip
05:07de la chanson officielle du Bleu est de France.
05:10Il est ambassadeur du Bleu est de France.
05:12C'est une association d'aide aux anciens combattants et à leurs familles,
05:16ainsi qu'aux victimes du terrorisme.
05:19Il a composé cette chanson, Jean-Jacques Goldman.
05:22Regardez le clip.
05:23« Si tu flanches quand ta vie penche, si tout tremble autour de toi, si tu manques d'essence ou de sens, appelle et nous serons là.
05:39Si les têtes morts ou te brûlent, si ton hiver est trop dur, si tout t'es heureux... »
05:49Jean-Jacques Goldman, c'est pour ça d'ailleurs, je précise, qu'on porte le Bleu est aujourd'hui, commémoration de l'armistice.
05:58Il dit « pas de liberté sans soldat ». Ce sont les mots, lieutenant-colonel, de Jean-Jacques Goldman.
06:05Ce sont les mots qui introduisent sa lettre.
06:08Qu'est-ce que ça vous inspire ?
06:12C'est un peu paradoxal pour beaucoup de contemporains.
06:16Enfin, moins aujourd'hui que ça ne l'était dans les années 70.
06:19Parce qu'il y avait un autre slogan en 68, c'est « l'armée, ça tue, ça rend le cul et ça pollue ».
06:24C'était ça.
06:25Et aujourd'hui, on s'aperçoit quand même que l'armée, elle peut être utile, que les forces de l'ordre le sont si.
06:31La plupart des partis politiques en sont conscients.
06:34Maintenant, il faut mettre les choses en œuvre.
06:36Moi, si vous voulez, ce que je dis, c'est que c'est bien gentil.
06:40On a une armée qui fera son travail, qui ira là où on lui dira d'aller.
06:44Seulement, il faut que derrière, il y ait une population qui la soutienne.
06:46Ce qui n'est pas toujours le cas dans notre histoire, y compris dans notre histoire récente.
06:49Eric Benzi, vous êtes toujours avec nous.
06:50Vous êtes un ami, je le disais, de Jean-Jacques Goldman.
06:54C'est vrai que sa voix porte, sa voix a un impact.
06:58Et effectivement, le soutien à l'armée, aux forces de l'ordre,
07:04ce n'est pas forcément une opinion qui plaît à tout le monde.
07:07Il sait aussi qu'il prend un risque, Jean-Jacques Goldman, en affirmant ses opinions aussi sur ces questions-là.
07:14Quel risque il prend ? Il y a 74 ans, qu'est-ce qu'on prend comme risque de dire ce qu'on a toujours dit ?
07:19Il n'a pas été 68 ans, Jean-Jacques Goldman.
07:21Il n'a pas été en 68 de courir en disant non aux armes.
07:27Il a toujours été respectueux de ça.
07:28Et bien en plus, ce n'est pas quelqu'un qui est en train de dire vive l'armée, allons attaquer.
07:32Il dit juste, faisons attention qu'il y a des gens qui donnent leur vie pour nous,
07:38il y a des gens qui nous aident.
07:39Lui, il s'occupe d'être ambassadeur des bleus,
07:42et c'est quand même des gens qui ont souffert, qui ont travaillé pour eux.
07:45C'est plus un truc d'unité et de moralité par rapport aux civils.
07:50C'est-à-dire, prenez conscience qu'il y a des gens qui sont là pour vous, pour vous défendre.
07:53Ce n'est pas un va-t'en-guerre, Jean-Jacques.
07:55Qu'est-ce qu'il y a en affaire de ça ?
07:57C'est mon opinion.
07:58Mais je veux dire, il prône ça de la même manière qu'il a toujours prôné,
08:02je ne sais pas, l'amitié, l'amour, c'est des chansons.
08:09Les gens qui adhèrent à ça, c'est des gens qui sont déjà convaincus par ce qu'il fait.
08:12C'est pas parce qu'il va dire ça qu'il y a des gens qui sont intimidaristes,
08:17ils le sauront toujours, malgré cette chanson.
08:19C'est juste que pour ceux qui sont sympathisants de ça,
08:22voilà, je chante une chanson, rappelez-vous qu'il y a des gens qui se sont battus pour vous,
08:25qu'il y a peut-être des gens qui seront obligés de le faire aussi pour vous,
08:28et respectez-les, et soyez en fière.
08:31Voilà ce que ça veut dire, je crois.
08:33Didier François ?
08:35On est aujourd'hui le 11 novembre, c'est quand même la journée de la mémoire,
08:40où pourquoi notre pays est encore libre ?
08:43Pourquoi notre pays a des valeurs ?
08:45Pourquoi on vit bien ?
08:45C'est parce qu'on vit dans un pays libre et de valeurs, ça se défend.
08:49On est quand même, aujourd'hui on le voit bien,
08:51dans un monde où on a un certain nombre d'organisations
08:55qui peuvent être totalitaires, que ce soit les djihadistes et les islamistes,
08:58d'autres États qui sont totalitaires aussi,
09:02ou qui voudraient nous imposer des changements de rapports de force
09:05et des changements de souveraineté, ça se défend les valeurs, c'est ça.
09:10Et quand il dit qu'il n'y a pas de liberté sans soldat,
09:12c'est qu'en fait, si on a la liberté mais qu'on n'est pas capable de la défendre,
09:15on va finir par la perdre.
09:17Il faut arrêter d'être totalement bisounours et neneux.
09:19Alors il n'essaye pas de caporaliser les gens,
09:21de nous faire faire des ponts tous les matins,
09:22ce n'est pas le sujet de Goldman,
09:23mais il nous dit quand même la réalité des choses,
09:25qui est, attention les enfants, on a des valeurs,
09:29on peut avoir des désaccords, tout ce qu'on veut,
09:31mais on vit quand même dans une société qui est une nation,
09:34et une nation, ça se défend.
09:36Alors Bruno Jeudy, en Suisse Générale, vous aviez un mot de fait.
09:38Mais c'est quand même important,
09:40parce que d'abord Jean Goldman, c'est quelqu'un qui compte dans la société française,
09:43il doit être à peu près la personnalité préférée des Français depuis une vingtaine d'années.
09:45Oui, depuis il est récent, au haut du podium.
09:49Sa chanson, c'est quand même l'idée qu'il faut aussi soutenir les armées,
09:55aimer les soldats dans un pays qui, pendant plusieurs décennies,
09:59a plutôt fait reculer le budget militaire,
10:02et peut-être que par la puissance qu'il a,
10:05l'efficacité qu'il a en termes d'opinion,
10:08même s'il s'exprime peu, il est entendu,
10:11il en fait peut-être plus que plein de discours politiques,
10:15pour essayer de faire comprendre aux Français que,
10:18oui, il va falloir faire des efforts,
10:20et faire des efforts dans un pays qui est très endetté,
10:24c'est très compliqué.
10:24C'est compliqué.
10:25Et Jean-Jacques Goldman, il met le doigt sur quelque chose
10:28qui est sensible et polémique.
10:30Ce n'est pas si simple que ça.
10:31Il y a beaucoup de partis qui rechignent à augmenter le budget des armées.
10:36Donc, ce n'est pas si simple que ça.
10:38Je trouve que Jean-Jacques Goldman, il s'engage assez fortement,
10:41peut-être de manière beaucoup plus, finalement, difficile
10:45qu'il ne l'a fait il y a quelques années.
10:48C'est quelqu'un qui est un rassembleur, Jean-Jacques Goldman.
10:50C'est quelqu'un de rassembleur et de très discret.
10:53Est-ce que vous évoquiez, Samy Sacky ?
10:54Difficile.
10:55Oui, c'est vrai, très discret.
10:57Et ce qui est fou, c'est que malgré cette discrétion,
10:59il reste la personnalité préférée des Français depuis 15 ans.
11:03Ce qui est encore plus fou, c'est que le dernier disque,
11:06le dernier concert qu'a donné Jean-Jacques Goldman,
11:07c'était il y a combien de temps ?
11:08C'était il y a 22 ans.
11:09Rendez-vous compte, c'était en 2003.
11:12Alors, pour ceux qui se demandent de quoi vit Jean-Jacques Goldman,
11:15il n'y a pas de souci pour lui, bien sûr,
11:16puisqu'en droit d'auteur, il touche à peu près 2 millions d'euros par an.
11:20C'est l'auteur français qui doit...
11:22Absolument, absolument.
11:23Il y a une centaine de fois,
11:27ces musiques sont passées une centaine de fois
11:29sur les ondes radio par jour en France.
11:31C'est absolument gigantesque.
11:3230 millions d'albums vendus, près de 30 millions d'albums vendus.
11:35C'est une sorte d'absent omniprésent.
11:37Mais alors, regardez, la dernière anecdote en date,
11:40c'était en juillet 2024.
11:42Regardez cette photo, puisque cette habitante du Finistère
11:44loue son logement à un couple qui était anonyme,
11:47un couple qui voulait faire une randonnée en Finistère.
11:51Cette dame s'appelle Kathleen.
11:52Elle discute avec ce couple.
11:54Et puis, au fil de la discussion, elle se dit
11:55« Tiens, je reconnais cette voix et ce visage un peu familier. »
11:58Et elle lui demande si c'est Jean-Jacques Goldman.
12:00Elle lui dit « Oui, oui, c'est bien Jean-Jacques Goldman. »
12:01Donc, elle a immortalisé cette photo.
12:04Elle a écrit d'ailleurs « Mon cœur battait la chamade. »
12:06On peut le comprendre, en tout cas.
12:08Mais un dernier mot pour vous dire quand même
12:10que Jean-Jacques Goldman s'est engagé à de nombreuses reprises.
12:13Dernièrement, au mois de février,
12:15il a signé une tribune avec près de 34 000 artistes
12:18pour dire tous les dangers qu'il pensait
12:20que représentait l'intelligence artificielle.
12:22Regardez ce qu'il a dit.
12:23« Forcé de constater que nos œuvres et nos interprétations
12:25sont aujourd'hui utilisées par les systèmes d'IA
12:27sans notre autorisation et sans aucune contrepartie financière. »
12:31Donc, Jean-Jacques Goldman, il est engagé en tout cas dans plusieurs combats.
12:33Oui, et notamment, on le disait,
12:36pour les soutenir, en tout cas, l'armée, les forces de l'ordre.
12:40Ça fait écho, tout ça, général, à notre émission un peu plus tôt,
12:44ce que dit le chef d'état-major des armées aujourd'hui.
12:46Chaque Français doit se sentir concerné.
12:48Les armées seules, sans soutien de la nation, ça ne marche pas.
12:51Et il contribue un peu à ça aujourd'hui, Jean-Jacques Goldman.
12:55Oui, et encore une fois, je l'en fais cite.
12:57Et ça, ça me rappelle une citation des haineurs
13:00qui s'est beaucoup battue pour la liberté, on sait en particulier.
13:04Évidemment, en France, il dit « la démocratie n'est pas une donnée,
13:08il faut que chaque génération, quand le moment en est venu,
13:12se lève pour la défendre ».
13:14Eh bien, je pense que le moment en est venu maintenant.
13:16Il faut que les Européens et les Français sentent que le paradis est perdu,
13:21que la période de paix incroyable qu'on a vécue de 80 ans,
13:24c'était une parenthèse qui se referme,
13:26et que désormais, il faudra effectivement se battre
13:29pour préserver nos valeurs, notre civilisation.
13:32Alors, puisque, je commençais mon propos en parlant d'un Américain,
13:35je vais citer une phrase que les Américains disent toujours
13:37« Freedom is not free ».
13:39Alors, ça parle bien en anglais, c'est-à-dire que la liberté n'est pas gratuite.
13:43C'est-à-dire qu'elle a un coût.
13:44Et ça fait des générations qu'en France, nous pensons qu'elle est gratuite.
13:48Or, elle n'est pas gratuite.
13:49Et ce coût-là, c'est pas à l'État, le pays,
13:52parce que l'État ne peut pas.
13:53C'est bien à chacun de s'engager.
13:54Et quand, dans peu de temps, on demandera sûrement à des Français
13:58de la vie civile de venir s'engager dans les réserves,
14:01il faudra qu'un grand nombre vienne le faire,
14:03parce que la France, la démocratie, a besoin d'eux pour leur défense.
14:07Merci beaucoup.
14:08J'en profite pour remercier également Éric Benzi,
14:10auteur-compositeur, ami de Jean-Jacques Goldman.
14:12Merci beaucoup d'avoir pris le temps de nous répondre ce soir sur BFM TV.
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