Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 3 mois
Chaque jour, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00— Et on commence par vous, Marc Toitie. Marc Toitie, parce que ça s'ancre quand même dans ce dont on vient de parler.
00:08Vous vouliez nous parler de cet édito dans le prestigieux quotidien économique américain, le Wall Street Journal.
00:14— Oui, Wall Street Journal, effectivement, parce que moi, je l'ai vécu quelques jours avant.
00:17Et effectivement, c'est assez incroyable. C'est-à-dire qu'on voit aujourd'hui les investisseurs américains qui nous disent
00:22« Attention, que se passe-t-il en France ? Ça devient extrêmement dangereux. Donc il faut absolument réagir. »
00:29La dette publique française, elle trouvera toujours preneur. Il n'y a pas de problème.
00:33Et là, aujourd'hui, les investisseurs américains nous annoncent effectivement l'effondrement de la France à venir,
00:39avec même, je dirais, un effondrement fiscal. Ils sont très inquiets. Ils disent « Mais pourquoi encore augmenter les impôts
00:44alors que les Français sont numéro un du monde des impôts ? » et « Ne pas baisser la dépense publique ? »
00:49Donc c'est ça qui choque aujourd'hui. Et ce qui est en parallèle, beaucoup de chefs d'entreprises également,
00:55qu'ils soient américains, mais également français, et de grandes entreprises.
00:58Et ça, c'est nouveau, parce qu'évidemment, les patrons de PME sont inquiets depuis...
01:00On voit qu'on a des records historiques de faillite d'entreprises.
01:03Maintenant, les grands patrons, sachant que les grands patrons, les boîtes du CAC 40,
01:07c'est 80% de leur profit et de leur chiffre d'affaires à l'étranger,
01:10sont inquiets également de ce qui se passe en France.
01:12Et on l'a vu ces derniers jours, alors que la bourse américaine a bien résisté,
01:16la bourse française s'est effondrée.
01:17Donc ça veut bien dire qu'il y a cette crise de confiance qui est là,
01:21et que cette crise politique peut vraiment générer une crise de confiance majeure,
01:26pas que, je dirais, d'un point de vue politique, mais d'un point de vue économique, financier, social et sociétal.
01:32Après, c'est le cercle pernicieux, parce que si jamais, effectivement, notre dette trouve moins preneur,
01:36les taux d'intérêt augmentent.
01:37Si les taux d'intérêt augmentent, ça casse l'activité économique,
01:39donc ça fait du chômage, donc ça augmente les déficits, donc ça augmente la dette,
01:43donc nouvelle hausse des taux d'intérêt.
01:44C'est le cercle vicieux qui devient extrêmement dangereux, et qui a déjà commencé.
01:49Moi, c'est pour ça que je suis très inquiet.
01:51Il faut une réaction.
01:53Il faut une réaction aujourd'hui, pas simplement trouver des bouts de chandelle
01:56pour dire on va trouver une majorité, puis finalement on va s'arranger.
01:58D'où ma solution que j'évoquais tout à l'heure.
02:00On ne peut pas forcer M. Macron à démissionner,
02:02mais il faut un électrochoc pour restaurer la confiance.
02:04Sinon, on l'a vu, il y a aujourd'hui des forces, justement, un petit peu sombres,
02:08qui sont là en nous disant, ben oui, on va encore augmenter la dépense,
02:10on va augmenter la dette, exactement comme ce qui s'est passé en Grèce à l'époque.
02:13Je crois que M. Papandréou avait été élu en disant,
02:16les caisses ne sont pas vides, on va continuer d'augmenter la dépense publique.
02:19On a vu comment ça se termine, même si la France n'est pas la Grèce.
02:21Mais tout de même, ça c'est très inquiétant de voir ces forces, justement,
02:25contre-économiques, finalement, qui sont contre notre économie.
02:29Donc il faut absolument un électrochoc pour éviter cela.
02:31Et si le voie stridonale le dit aujourd'hui, ça montre bien que
02:33ce n'est pas que nous les Français qui en parlons, c'est devenu mondial.
02:35C'est devenu mondial, la France qui se dirige vers un effondrement fiscal,
02:39le cri d'alarme du Wall Street Journal.
02:41On parle toujours économie avec vous, Jean-Marc Sylvestre.
02:45Alors là, on en revient à un sujet qui nous concerne vraiment tous, la baguette.
02:49Je ne l'ai pas trouvé dans le Wall Street Journal.
02:50Non, mais ils auraient pu.
02:52C'est le prix de la baguette.
02:53Parce que c'est assez inédit.
02:54Le prix de la baguette qui est descendu à 29 centimes
02:57dans trois grands hypermarchés.
03:00Heidi, Leclerc et Lidl.
03:03Alors, c'est Lidl et Adli, il est nouveau, mais ça existait déjà depuis 2002 à chez Leclerc.
03:08Avec une campagne de publicité, de promotion.
03:10Alors, vous allez me dire, c'est vrai que c'est un peu anodin, 29 centimes.
03:13Mais quand même, c'est important par rapport au prix normal d'une baguette
03:16chez un artisan boulanger qui doit coûter aux alentours de 1 euro ou 1,35 euro.
03:21Si c'est des baguettes de tradition, je vois que vous nochez de la tête.
03:25Mais c'est vrai qu'elles sont bonnes, surtout quand elles sont fraîches
03:27et qu'elles sentent bon la cuisson.
03:30Alors, est-ce que c'est un peu important ?
03:32Oui, dit la filière agricole.
03:34Parce que ça nécessite derrière tout ça un serrage de prix
03:37au niveau des prix de revient, des méthodes de fabrication.
03:40Oui, c'est important, disent notamment les écolos en disant
03:42qu'il va falloir s'interroger quand même sur la façon dont c'est fabriqué.
03:46Est-ce que c'est bien bio ?
03:47Oui, ce sera bio, ce sera peut-être un petit peu plus cher.
03:49Mais la réalité des choses, c'est que le consommateur, il est libre.
03:55Il est libre d'aller acheter son pain où il veut et surtout où il peut.
03:59Le prix moyen d'une baguette, c'est 1,09.
04:011,10 euro.
04:02En gros, 1 euro, 1,10 euro.
04:04Dans une profession qui se porte bien.
04:06Donc là, c'est 4 fois moins quand même.
04:08Là, c'est 4 fois moins.
04:09Mais c'est 4 fois moins parce que c'est autre chose qu'une baguette.
04:12C'est un produit d'appel pour pouvoir acheter d'autres produits.
04:15Vous n'allez pas aller exprès chez Lidl, dépenser un demi-litre d'essence au prix où il coûte, pour acheter une baguette.
04:23Vous allez acheter autre chose.
04:24Vous allez acheter des bonbons pour les enfants.
04:25Mais est-ce que ça ne met pas les boulangers en difficulté ?
04:27Parce qu'à l'époque, pour rappeler la chronologie, c'est donc Leclerc qui avait mis en place ce prix, cette initiative.
04:34Et ça avait provoqué la colère, justement, de la filière.
04:37Oui, ça avait provoqué la colère des boulangers.
04:39Mais je crois que ça va nous ramener, ça nous ramènerait à un débat qui nous éloigne beaucoup de cette période.
04:44C'est où le prix du pain n'était pas libre.
04:47Absolument.
04:47C'était une époque monorie.
04:50Et ça, à ce moment-là, les artisans boulangers commençaient à s'inquiéter.
04:54En réalité, aujourd'hui, les artisans sont devenus une profession qui est assez prospère, assez florissante.
05:00Vous avez à peu près 10 000 boulangers.
05:03Ce sont devenus les premiers restaurateurs rapides du midi.
05:06C'est là où on achète les sandwiches.
05:08C'est là où on achète de quoi manger très rapidement à midi.
05:11Mais ils sont exposés.
05:12Ils sont confrontés à des difficultés.
05:14Mais ce sont des entrepreneurs.
05:15Mais ils sont exposés aussi à la hausse du prix d'électricité.
05:18Mais ce sont des innovateurs.
05:20Ce sont des entrepreneurs.
05:21Ils inventent des produits.
05:23Ils inventent des gâteaux.
05:24Ils inventent de la viennoiserie.
05:26Ils ne font plus l'essentiel de leur chiffre d'affaires sur la gâte de pain.
05:30Donc vous dites, finalement, qu'ils ont raison d'instaurer cette baguette-là dans ces supermarchés.
05:36Ils ne tiendront pas très longtemps, à 29 centimes.
05:38Deux choses.
05:39C'est-à-dire que le public, malheureusement, toute la restauration est concernée par une flambée des faillites d'entreprises
05:45qui atteignent des records historiques aujourd'hui en France.
05:47Donc cette situation est extrêmement compliquée.
05:49C'est le chiffre de la Banque de France.
05:51Donc des records historiques qu'on n'a jamais connus.
05:53Et deuxièmement, ça reflète également un danger.
05:56C'est-à-dire que pourquoi on a effectivement ces prix bas ?
05:58Parce que les Lidl, etc., justement, il n'y a pas que pas cher là-bas.
06:01Il y a beaucoup d'autres produits qui sont peu chers.
06:04Parce que justement, il y a cette inflation qui a augmenté un peu partout.
06:06Et surtout, cette baisse du pouvoir d'achat.
06:08Donc c'est très dangereux.
06:09Ça montre également qu'une grande partie de la population aujourd'hui n'arrive pas à joindre le debout.
06:12Donc va chercher ces produits à bas prix.
06:15Et ça, ça montre, encore une fois, la situation de délitement de la société française.
06:19Et d'où cette crainte encore d'une crise sociétale qui pourrait arriver très rapidement en France.
06:23C'est un sujet qui va peut-être plus vous intéresser que la baguette, Brice Hortefeux, le deal.
06:27J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt.
06:30Et j'ai été très frappé, à vrai dire.
06:33Puisque finalement, chacun rebondit.
06:34Mais parce que sur la fermeture des restaurants, j'ai vu que le président de l'UMH, l'UMH,
06:42a réclamé désormais une réglementation pour l'installation des restaurateurs.
06:47Ce qui est donc une tendance tout à fait nouvelle.
06:49C'est l'inverse de tout ce que nous avons vécu.
06:53On remet des barrières.
06:53On remet des barrières.
06:54Le deal, Bruno, jeudi, entre Rachida Dati et Michel Barnier, la ministre de la Culture,
06:58qui ne se présentera finalement pas contre Michel Barnier à l'élection de législative partielle à Paris.
07:04Oui, c'est le deal gagnant de cette fin d'été pour Rachida Dati.
07:07Et la fin d'un vaudeville chez les Républicains, on en a l'habitude dès lors que ça touche un peu la capitale.
07:15Je vous refais l'histoire rapidement.
07:17Au début de l'été, le Conseil constitutionnel invalide l'élection du député de la deuxième circonscription de Paris
07:23où il y a le fameux septième arrondissement dont Rachida Dati est la maire.
07:27Et contre toute attente, il y a un candidat qui se déclare et c'est Michel Barnier.
07:33Alors Michel Barnier, montagnard, savoyard, décide de se présenter dans cet arrondissement.
07:38Et là, Rachida Dati est voix rouge.
07:40Elle donne des coups de pied partout.
07:41Elle se présente devant la Commission nationale d'investiture.
07:44Je ne sais pas si Brice Hortefeux était ce jour-là.
07:47Elle fait une déclaration et il dit en gros, j'en ai rien à faire de ce que vous décidez.
07:50Je me présente envers et contre tous.
07:52Et elle lui voit une mauvaise manière qui lui est faite pour barrer la route.
07:56Parce que Rachida Dati, ce n'est pas la législative qui intéresse.
07:58C'est la conquête de la mairie de Paris.
08:01Tout ça, ça provoque pendant tout l'été des déclarations.
08:04Et il s'envoie quelques mots doux.
08:06Michel Barnier fait une première mise en garde dans la tribune dimanche.
08:10On va peut-être voir sa phrase.
08:12Là, Michel Barnier, il explique.
08:15On ne le voit pas.
08:16Il explique que Rachida Dati a une ambition pour Paris.
08:25C'est très bien.
08:26Mais il ne faut pas qu'elle se trompe en gros deux chemins.
08:32Il faut être unie pour cette fameuse législative.
08:34Et donc, il l'appelle à la soutenir.
08:36Rachida Dati, elle ne veut pas du tout entendre ce couplet.
08:40Et elle fait une réponse dimanche dernier dans la tribune dimanche.
08:45Et que dit Rachida Dati ?
08:46Elle persiste, elle signe.
08:48Et elle décide de se prendre contre Michel Barnier et contre l'avis du parti.
08:55Tout ça, ça finit par négocier quand même en coulisses.
08:58Et Bruno Rotaillot, qui a quand même aussi d'autres problèmes à gérer en ce moment.
09:01En ce moment, oui.
09:02On vient d'en parler toute la journée.
09:05Il trouve finalement un accord avec Rachida Dati.
09:10Elle retire sa candidature dans cette législative partielle et laisse la voie libre pour Michel Barnier,
09:15qui pourrait se faire élire députée de Paris à la fin du mois de septembre, 21 et 28 septembre, l'élection partielle.
09:22Et Rachida Dati récupère l'investiture des Républicains.
09:26La voie libre pour elle.
09:27Pour la mairie de Paris.
09:28Pas tout à fait quand même.
09:29Il va falloir qu'elle ait le soutien de Renaissance, le parti macroniste.
09:33Et ce n'est pas gagné parce que déjà, il y a un candidat d'Edouard Philippe qui est sur les rangs.
09:38Gabriel Attal mégote un peu son soutien.
09:41Et puis il y a aussi quand même l'obstacle judiciaire.
09:43Rachida Dati a été renvoyé.
09:46Renvoyé en correctionnel pour corruption et trafic d'influence.
09:48Au mois de juillet.
09:49On sort à fin de septembre la date du procès.
09:52Il devrait quand même avoir lieu après les municipales.
09:54Bon, mais c'est bien joué quand même de la part de Rachida Dati, Brice Hortefeux.
09:58Je suis heureux que Michel Barnier soit candidat d'Union.
10:04Et est-ce que vous êtes heureux qu'elle soit candidate à la mairie de Paris ?
10:08Je ne suis pas électeur à Paris.
10:11Vous vous en sortez pas mal.
10:12Mais c'est du Rachida Dati tout craché, non ?
10:14C'est le mot.
10:18On en veut plus, Brice Hortefeux.
10:21Vous ne la portez pas dans votre cœur.
10:22Le cœur avec Rachida Dati, c'est quelque chose de très secondaire.
10:29Non, mais c'est bien qu'on soit arrivé à l'Union.
10:32C'est bien qu'on soit arrivé à l'Union.
10:33Ça, c'est important.
10:34Oui, parce qu'en plus, il faut ajouter que dans ce vote-ville,
10:37Rachida Dati n'entretient pas les meilleures relations avec Bruno Retailleau.
10:40Ça remonte déjà à un certain temps.
10:43Elle a repris sa carte républicaine pour soutenir Laurent Wauquiez
10:45à la campagne pour la présidence des LR.
10:49Donc évidemment, les relations entre Bruno Retailleau et Rachida Dati étaient tendues.
10:53Et Bruno Retailleau et beaucoup des responsables républicains
10:56soupçonnaient Rachida Dati de vouloir faire des listes à sa main.
10:59Enfin voilà, un accord a été trouvé.
11:02Pour Rachida Dati, c'est une première étape importante quand même aujourd'hui pour elle.
11:05Maintenant, il va falloir quand même qu'elle arrive à arrimer tous les partis macronistes.
11:08Et ça, c'est pas encore gagné.
11:09Pour l'image de la classe politique, c'est formidable.
11:12Le choix de Rachel Binas avec un choix controversé en Belgique.
11:17Choix controversé, je vous amène en Belgique, à Bruxelles plus particulièrement,
11:21à l'Université libre de Bruxelles.
11:23La promotion de droit, les étudiants diplômés en droit,
11:26ont choisi Rima Hassan pour baptiser leur promotion.
11:29Depuis 2018, ils peuvent choisir des personnalités
11:32qui sont représentatives par leurs valeurs.
11:36Et le choix s'est porté sur Rima Hassan.
11:38Controverse, polémique, au-delà des murs de l'université,
11:41jusqu'en France d'ailleurs,
11:43puisque une lettre a été signée, notamment en lettre publique,
11:45lettre ouverte par Luc Ferry ou Bernard Kouchner.
11:50De quoi cette indignation est-elle le nom ?
11:52Eh bien, on lui reproche, on reproche à cette taureau députée,
11:55Rima Hassan, des positions ambiguës,
11:58à l'égard des régimes autoritaires, à l'égard du Hamas.
12:01Et ce choix des étudiants interroge,
12:04parce qu'on parle des étudiants en droit quand même.
12:08Souvenez-vous des propos...
12:10C'est la faculté de droit et de criminologie.
12:12Exactement.
12:13Souvenez-vous des propos de Rima Hassan.
12:16Le Hamas a une action légitime du point de vue du droit international.
12:20Alors là, c'était à l'égard du Hamas,
12:21mais on peut parler de l'Algérie,
12:22qui a un régime aujourd'hui profondément autoritaire,
12:26qui emprisonne aussi ses opposants.
12:28Eh bien, elle expliquait, elle faisait une sortie
12:31où elle expliquait que la Mecque des révolutionnaires
12:34est de la liberté et restera l'Algérie.
12:36Donc, qu'une promotion de juriste mette en avant
12:40une femme pour laquelle l'Algérie est un modèle,
12:45l'Algérie en tant que régime politique est un modèle,
12:48qui voit dans le Hamas une formation politique
12:50qui peut avoir sa légitimité,
12:52eh bien, ça questionne, ça interroge.
12:54Et ça nous renvoie, alors ça pourrait même nous renvoyer
12:57à l'heure où les étudiants, à l'époque,
12:59où les étudiants se disputaient de manière plus ou moins civilisée
13:04entre maoïstes et staliniens.
13:07Sauf qu'à l'époque, Mao et de Staline,
13:10eh bien, ces dictateurs faisaient passer l'enfer pour un paradis.
13:14Or là, ce n'est pas le cas du Hamas,
13:16ce n'est pas le cas du régime algérien,
13:17on a des moyens technologiques,
13:19on sait très bien de quoi ces régimes sont le nom.
13:22Donc, j'en suis arrivée à me dire si peut-être,
13:25même des gens de droite ne pouvaient pas avoir
13:27une forme de nostalgie à l'écart des étudiants
13:30qu'ils se disputaient entre trotskistes et l'ambertistes.
13:33Mais ça arriverait en France, ça ?
13:36Compliqué.
13:36L'université baptise une promotion ?
13:38Non.
13:38C'est compliqué.
13:39C'est compliqué.
13:41Merci beaucoup.
13:42Merci Brice Hortefeux également d'être passée nous voir ce soir.
13:47Au revoir.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations