- il y a 1 semaine
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:01On va revenir maintenant sur cette chanson qui a été donnée par Jean-Jacques Goldman à l'association Les Bleus.
00:08C'est un organisme centenaire. Il aide les anciens combattants, les blessés, les familles en deux et même depuis quelques années maintenant, les victimes du terrorisme.
00:17Cette chanson s'appelle « On sera là ». Jean-Jacques Goldman, on le voit là en studio avec les deux interprètes, Ivar et Héloïse.
00:25Héloïse qui est avec nous ce soir. Merci. Vous êtes venu avec votre guitare. On va écouter justement un petit extrait.
00:32Mais d'abord, voyons le clip parce que ça donne aussi l'occasion de revoir Jean-Jacques Goldman qui a pris sa retraite, il faut le rappeler, depuis 2016 maintenant.
00:40Sa retraite la dernière fois qu'on l'avait vue sur scène, c'est ça ? Ou avec les enfoirés ? Parce qu'effectivement, quand il a quitté les enfoirés, c'était 2016.
00:47Extrait.
01:25La chanson est sortie déjà il y a quelques temps, mais ça donne l'occasion de revoir Jean-Jacques Goldman en studio avec vous. C'est ça qui est incroyable.
01:49C'était effectivement un moment assez privilégié et ça a été un vrai honneur de pouvoir partager ce moment avec Jean-Jacques Goldman en studio, de pouvoir interpréter une chanson qu'il a écrite et composée.
02:02La confiance qu'il nous a accordée sur cette chanson qui est si importante.
02:07Comment vous avez fait le lien ? Comment vous avez rencontré Jean-Jacques Goldman ?
02:12Alors en fait, moi, on m'a contactée en me disant qu'il y avait un grand auteur-compositeur qui voulait que je chante une chanson qui venait d'écrire pour le Bleu et de France.
02:22Donc j'ai accepté tout de suite.
02:24Sans connaître son nom ?
02:25Sans connaître son nom.
02:26Moi, après, la cause me parle, forcément, en tant qu'ancienne gendarme, c'est quelque chose qui me tient à cœur.
02:32Et ensuite, j'ai insisté, on m'a annoncé que c'était Jean-Jacques Goldman et j'ai été assez surprise.
02:39Je l'ai rencontré une semaine après en studio et en fait, il m'a expliqué comment il m'avait découverte.
02:46Il m'a dit qu'il était allé sur YouTube et qu'il était tombé sur une de mes vidéos.
02:49Eh bien, on a la vidéo qui a séduit Jean-Jacques Goldman.
02:56Alors, j'étais plus gendarme d'actifs, mais je suis toujours réserviste, en fait.
03:13J'ai gardé ce statut et là, c'était lors du pot de départ d'un général où j'étais venue réinterpréter une chanson
03:19et j'avais arboré la tenue parce qu'en tant que réserviste, je peux encore la porter.
03:23Pourquoi vous êtes plus gendarme ?
03:24Je ne suis plus gendarme parce que moi, là, ça fait deux ans et demi que j'ai la chance de pouvoir vivre de la musique.
03:29J'ai signé dans une maison de disques au moment de la sortie de cette chanson,
03:33« Hey, bro », qui m'a lancée et puis maintenant, j'ai la chance de pouvoir faire ça de mon métier.
03:39Donc, du coup, voilà, j'ai démissionné parce que plus le temps de pouvoir allier les deux métiers.
03:42Alors, les bleuets, ce sont les centants de ce symbole de solidarité nationale.
03:47Qu'est-ce qui, justement, vous séduit dans cette cause ? Pourquoi elle vous tient à cœur ?
03:55Cette cause me tient à cœur parce que forcément, elle me parle en tant qu'ancienne gendarme.
04:02Voilà, le bleuet de France.
04:04Il faut savoir que ça a été créé en fait en 1925.
04:10Mais en 1916, c'était deux infirmières, Suzanne Lénard et Charlotte Malter,
04:16qui ont fait fabriquer en fait ce bleuet à des anciens combattants.
04:20Et c'est devenu du coup un symbole national.
04:24Et cette fondation, elle est là pour les pupilles de la nation, pour les victimes de terrorisme, les blessés en service.
04:32Donc, voilà, déjà n'importe quel humain, je pense, est touché forcément par cette cause.
04:36Mais en plus, quand on a porté l'uniforme, on se sent encore plus concerné.
04:39Alors, cette chanson, tous les droits d'auteur vont pour cette cause.
04:44C'est l'engagement de Jean-Jacques Goldman.
04:47C'est l'engagement de Jean-Jacques Goldman d'avoir décidé de vraiment donner.
04:52En fait, il était au début du projet, Héloïse, si je ne dis pas de bêtises.
04:57Et après, il a décidé de disparaître.
04:59C'est un peu sa façon d'être.
05:02La marque de fabrique.
05:03Voilà, sa marque de fabrique.
05:04Il s'efface ensuite derrière le projet.
05:06Exactement.
05:07C'est ça.
05:07Est-ce que c'est dingue ? Parce qu'il ne dit pas qui il est lorsqu'on contacte Héloïse.
05:11On ne dit pas que c'est Jean-Jacques Goldman.
05:12C'est pourquoi ? C'est parce qu'il ne veut pas se mettre trop en avant à chaque fois ?
05:17Oui, je pense.
05:18Il ne veut pas vampiriser le projet, qu'on ne parle que de lui.
05:20Je pense que c'est quelqu'un de très humble pour l'avoir rencontré.
05:23Du coup, avoir échangé avec lui.
05:25Il est vraiment très humain.
05:28Et je pense qu'effectivement, ce qui est important pour lui, c'est de mettre la cause en avant
05:32et pas qui a écrit et composé la chanson, finalement.
05:35Pas de chance, pas de paix sans gardien, ni liberté sans soldat.
05:38Il me semblait important, dit Jean-Jacques Goldman, de montrer notre reconnaissance envers nos armées
05:43et leurs blessés.
05:44C'est ce qu'il dit aussi dans une lettre.
05:46Dans une lettre qui est parue ce matin, à l'occasion du centenaire du Bleuet,
05:52une lettre qu'on voit ici.
05:55Finalement, les lettres de Jean-Jacques Goldman, c'est presque une habitude
05:59parce qu'il a, lui, aujourd'hui, cette habitude d'échanger avec ses fans,
06:04notamment en répondant aux nombreuses lettres qu'il reçoit.
06:07Ça fait notamment partie un peu de son quotidien en ce moment.
06:11Et ça fait plaisir quand même de le revoir dans un studio d'enregistrement.
06:14Ça fait très longtemps.
06:16Alors là, il est derrière, il est aux manettes, il n'est pas devant le micro.
06:20Mais c'est vrai que c'est des images rarissimes.
06:22C'est des images assez rares, forcément de plus en plus rares,
06:25parce que depuis qu'il a quitté la direction artistique des Enfoirés en 2016,
06:31il vient au coup par coup.
06:33Mais de temps en temps, quand même, de temps en temps,
06:35on peut entendre des mots qu'il écrit encore.
06:38Il a écrit notamment récemment pour Emmanuel Moir en 2019
06:42ou Patrick Fiori en 2020.
06:44« Ce morceau, nous ne le savions pas » ou encore « Gauthier Capuçon » en 2020.
06:48C'est vrai qu'il y a une rumeur qui circule qui serait en train d'écrire pour Céline Dion.
06:53Alors cette rumeur circule vraiment très vivement,
06:56mais on ne peut absolument pas confirmer cette information.
07:00Et vous, vous pouvez confirmer ?
07:02– Ah, moi, je n'ai pas l'information.
07:03– Allez, Loïs, allez, donnez-nous une info.
07:06– Si je l'avais, je ne sais même pas si je l'aurais donné, j'aurais respecté son…
07:10– Mais vous avez discuté avec lui, est-ce qu'il parle de sa vie actuelle, de ce qu'il fait ?
07:15– Non, mais il est vraiment très discret.
07:17Je pense qu'il est connu de toute façon pour ça, pour sa discrétion.
07:22– Vous étiez où en studio ?
07:25– On était au studio haut de gamme.
07:27– Qui sont à Paris, région parisienne ?
07:29– Qui est à Paris, oui, à Boulogne.
07:30– Ça a duré combien de temps, en fait, la session ?
07:33– On a enregistré cette session en à peu près 3-4 heures, je crois.
07:38Et puis, je sais qu'avant et après, même quand nous, on avait fini d'enregistrer,
07:44il a été là du début jusqu'à la fin du projet, pour la réalisation, pour les cœurs, etc.
07:50Il est vraiment resté jusqu'au bout.
07:52– Il vous a donné des consignes, après, pour justement la promo de la chanson,
07:57entre ce qu'il souhaitait ou pas, non ?
08:00– Non, lui, vraiment, c'était, voilà, on fait cette chanson,
08:05on est les interprètes, et chaque fois qu'on aura la possibilité
08:08de pouvoir aller en parler, c'était « allez-y », quoi, voilà.
08:11– Didier, François, c'est intéressant ce qu'écrit sur cette lettre Jean-Jacques Goldman,
08:17en ce jour de commémoration du 11 novembre, et on parlait des menaces et de la menace russe,
08:22et pas de paix sans gardien, ni liberté sans soldat,
08:26en fait, il participe au réarmement moral des Français.
08:28– Exactement, c'est exactement ce que je voulais dire,
08:30c'est le débat qu'on avait tout à l'heure, c'est quoi le réarmement moral ?
08:33Et je disais, c'est faire des émissions, c'est en parler, c'est typiquement ça,
08:37c'est pas de la propagande, c'est pas de demander à tout le monde
08:38de se mettre en garde à vous, ça n'a pas de sens,
08:40mais c'est de dire, ben voilà, on a des valeurs,
08:42et en fait, Goldman, que ça soit avec les enfoirés,
08:45que ça soit dans ses chansons, on voit bien qu'il est porteur de valeurs,
08:48c'est pas un militariste fou, il n'a pas demandé de capitaliser
08:52la terre entière et la société, simplement, il a, voilà,
08:55il est porteur de, il vit bien sa démocratie, il vit bien sa liberté d'expression.
09:02– Il est peut-être aussi inquiet, puisqu'il dit liberté sans soldat,
09:04contre les vents, les courants mauvais.
09:06– Mais en fait, c'est ça qui est fort, parce que pendant des années,
09:09on nous a fait croire qu'il y a une sorte de pacifisme B.A.,
09:14qui fait que, en fait, nous on désarmerait parce qu'on est gentil,
09:18mais tous les autres en face, ils ont des armes,
09:20et eux, ils peuvent nous mettre sur la gueule.
09:21– On est des armes méchants.
09:22– Voilà, c'est ça, il y a un truc qui est un peu neuneux, quand même, dans cette affaire.
09:25– Ce serait intéressant qu'il y ait une petite précision
09:27sur ce qu'il appelle aussi contre les vents et les courants mauvais.
09:31Ce que c'est que les courants mauvais, qu'est-ce que ça englobe,
09:33ces courants mauvais aujourd'hui ?
09:35– Les artistes sentent les choses.
09:38On le voit, que ce soit en cinéma, en littérature, en musique,
09:41et il n'aura pas échappé que, quand même, depuis 3-4 ans,
09:44même un peu avant, mais là, depuis 3-4 ans, sûrement,
09:46honnêtement, on ne vit pas de manière aussi sereine
09:48les relations internationales qu'on les vivait il y a 10-15 ans.
09:50Il y a 10-15 ans, on était effectivement dans les enfoirés.
09:54Là, on se rend compte qu'il y a des choses graves,
09:56que la tempête, elle commence à monter.
09:58On l'a vu venir de loin, ça a touché la Géorgie.
10:01Là, c'est l'Europe, ça se rapproche, enfin, on le sent bien, quand même.
10:04– Peut-être qu'il fait allusion à l'antisémitisme aussi.
10:05– Aussi, mais ça en fait partie.
10:07– Il l'a chanté, d'ailleurs.
10:09Mais Jean-Jacques Goldman, aussi, démontre qu'il n'est pas hors sol,
10:13c'est-à-dire qu'il se tient au courant de ce qui se passe.
10:15Il est dans la société, même s'il est en retrait,
10:18qu'il vit une retraite, on va dire, on peut l'appeler comme ça.
10:21Mais voilà, il s'intéresse à ce qui se passe.
10:24Ce texte est très actuel.
10:25– Exactement, même si ça fait 11 ans, 11 fois d'affilée
10:28qu'il est la personnalité préférée des Français.
10:30Mais ce n'est pas pour rien, parce qu'en fait, son quotidien,
10:33il est comme le nôtre, il se balade l'été.
10:35Là, l'été dernier, il était en Bretagne, par exemple.
10:39Il a mangé dans un restaurant,
10:41allé chez Adol de Bretagne.
10:42Ce n'est pas vraiment une adresse pour les mégastars, normalement.
10:44L'été 2024, il était chez Catherine Fricard.
10:49Vous allez me dire, c'est qui ?
10:50C'est une artisanat céramiste du Finistère.
10:55Donc ça montre en fait qu'il se...
10:56Et là, il était en train de faire une balade à vélo
10:59sur la voie verte avec sa femme.
11:00Donc ça montre qu'en fait, il a des activités comme les nôtres.
11:03Il est ancré dans, justement, aussi le territoire.
11:05– Mais il vit où au quotidien, Georges Agon ?
11:06– Alors après une période, une parenthèse londonienne,
11:09il est revenu en France.
11:10– Marseille.
11:11– Il est là, il est à Marseille.
11:12Et c'est pour ça que je pense, en tout cas, d'une certaine façon,
11:15il y a un lien toujours indicible entre le Gallman et les Français.
11:18– Il reste la personnalité préférée des Français,
11:20selon le sondage IFOP pour le JDD.
11:22C'est-à-dire que ces mots ont peut-être plus de poids
11:25qu'un discours classique d'un ministre de la Défense.
11:27– C'est-à-dire qu'en fait, les deux sont complémentaires,
11:30mais ils ne parlent pas du même point de vue.
11:31Et je pense qu'effectivement, sur la question de l'antisémitisme,
11:34très clairement, c'est des choses contre lesquelles
11:37on ne peut pas simplement se satisfaire de mots.
11:41Il y a quand même des moments où il faut être aussi capable de dire
11:43stop et d'agir, que ce soit à travers les chansons.
11:47C'est ça, ce qu'on parlait de réherbement moral,
11:49c'est un grand mot, mais en fait, c'est tout simplement…
11:52– Une prise de conscience.
11:52– C'est une prise de conscience, c'est une résistance individuelle
11:54à justement ces vents mauvais et ces inclinaisons
11:57qui sont quand même dangereuses pour notre unité.
12:00– Mais c'est ça, ce qui est intéressant dans cette démarche artistique,
12:03c'est-à-dire que Jean-Jacques Goldman ne donne pas d'interview.
12:05Là, on l'avait contacté pour qu'il dise quelques mots.
12:07Il ne veut pas, mais parce que ses chansons suffisent.
12:10En fait, il s'exprime par ce qu'il sait faire,
12:12c'est-à-dire des chansons.
12:13C'est ça, un artiste, Héloïse ?
12:15– De toute façon, quand nous, on a voulu garder le secret déjà au début,
12:19avant que ça sorte, le but, c'était d'en faire une surprise
12:23vraiment le jour du concert à Pleyel,
12:24quand on a chanté cette chanson.
12:26Et puis finalement, c'est sorti avant.
12:29Et en fait, il n'a même pas besoin d'en parler, d'en faire la promo.
12:32Il y a déjà tout le monde qui en parlait.
12:35Et c'est très bien, parce qu'en fait, le but, c'est de…
12:37Je pense qu'il sait que quand il est derrière un projet,
12:41ça s'ébruite hyper facilement.
12:43Et là, il se met sur un projet, une cause importante comme ça,
12:46pour qu'on puisse en parler finalement partout.
12:49– Jean-Jacques Goldman, pardon.
12:50– Éloïse et Ivar, Ivar c'est un ancien gendarme aussi ?
12:54– Ivar est un ancien gendarme, oui.
12:55– 20 ans dans la gendarmerie et il maintient de l'ordre.
12:57– Très certainement, je ne connais pas son parcours par cœur,
13:01mais en tout cas, oui, je sais qu'il est.
13:02– Il a dû passer par la mobile, oui, au départ.
13:04– Jean-Jacques Goldman.
13:05– Juste pour ajouter justement sur l'ampleur,
13:07la force de Jean-Jacques Goldman et de toute sa musique,
13:10aujourd'hui encore quand même, Jean-Jacques Goldman,
13:12il n'est plus sur scène, il n'est plus apparu sur scène
13:15depuis près de 20 ans, mais aujourd'hui encore sur Spotify,
13:17c'est 1,5 million d'auditeurs quand même mensuels chaque mois.
13:21Ces morceaux, on estime, passent à peu près environ 80 fois par jour,
13:25on est tous tombés dessus, on aime tous quand même encore
13:28chantonner un Goldman.
13:29– Il suffit d'écouter la radio pour tomber sur un Goldman chaque jour.
13:32C'est une inspiration pour vous, Éloïse ?
13:34Vous, qui représentez la nouvelle génération ?
13:37– Évidemment qu'il est très inspirant, comme vous l'avez dit juste avant,
13:41ça reste quand même la personnalité numéro une préférée des Français.
13:44Et je pense que pour les artistes aussi, finalement,
13:49il a une force d'écrire.
13:52Moi, j'aime énormément son écriture.
13:54– Vous aimeriez qu'il vous écrive un album ?
13:56Vous lui avez demandé ?
13:57– Je ne lui ai pas demandé,
13:59mais évidemment que si un jour,
14:02Jean-Jacques Goldman avait envie de me prêter sa plume,
14:06– Vous êtes toujours en contact avec lui ?
14:07– On est toujours en contact, effectivement,
14:09on échange par mail.
14:10Et d'ailleurs, quand on avait chanté la chanson lors du 14 juillet,
14:14une heure après qu'on soit passés,
14:16il m'a envoyé un mail pour me dire qu'il était super content de la prestation
14:19et qu'il me remerciait.
14:20– Peut-être qu'il est devant sa télé en train de regarder BFM TV,
14:22auquel cas, vous allez pouvoir prendre votre guitare.
14:25– Avec grand plaisir.
14:26– Merci de venir avec une guitare, ça va nous aider.
14:27– On va faire ce qu'on fait rarement ici sur BFM TV,
14:29un peu de live, un peu de musique.
14:31– C'est génial.
14:31– On a douci les mœurs, ça paraît-il, on en a bien besoin.
14:34Donc je vous en prie, je vous laisse la prendre
14:36et puis nous faire quelques notes, une petite minute,
14:40de On sera là, de Jean-Jacques Goldman.
14:41– On n'a pas de paix sans gardiens
14:48Ni liberté sans soldats
14:53Contre les vents, les courants mauvais
14:58Ensemble, on résistera
15:01Juste un appel au secours
15:06Pas de discours, on accourt
15:11Fidèles en attendant le retour
15:15Du soleil et des beaux jours
15:19On sera là
15:25On sera là
15:30On sera là
15:34Merci Eloïse
15:44On sera là
15:45Donc cette chanson écrite par Jean-Jacques Goldman
15:48Pour Eloïse et Ivar
15:50C'est tous les deux qui l'interprétaient
15:51C'est ça, pour Le Bleu et de France
15:53Mais interprétée par Eloïse Ivar
15:54Cette chanson, elle n'est pas dans mon album
15:58Elle est à part
15:59Elle est à part parce qu'elle ne fait pas partie de ce projet
16:02Qui était complètement à part
16:03Je ne jouais pas de votre album
16:04Qui marche très bien, Les Grands Espaces
16:06Alors mon album effectivement
16:07Qui vient de sortir il y a deux semaines
16:09Où il y a douze titres
16:11Il est tout récent
16:12Il s'appelle Les Grands Espaces
16:13Il y a un duo avec Florent Pagny dessus
16:15Avec Gaëtan Roussel
16:16Voilà, j'ai eu la chance de pouvoir faire vraiment
16:20Ces duos avec ces artistes que j'aime beaucoup
16:22Et puis aussi, voilà, on lance la tournée
16:26Le 9 avril, je serai à Paris à la Lombra
16:28Et on sera là, ce sera inclus dans la tournée
16:31Ou pas du tout ?
16:32C'est vraiment à part de ce que vous faites ?
16:34Il est à part du projet
16:36Après, moi aujourd'hui, je me suis engagée à la chanter
16:39Pour pouvoir en faire la promotion
16:41Voilà, vous en avez parlé tout à l'heure
16:43On a reversé nos droits
16:44Pour pouvoir récolter des fonds pour la Fondation du Bleu
16:46Donc si je dois la chanter sur scène
16:48Pour pouvoir en faire la pub, je le ferai évidemment
16:50Mais est-ce que je peux vous demander une faveur ?
16:53Dites-moi
16:53Est-ce que vous pouvez reprendre votre guitare ?
16:55Parce que votre single cartonne Bye Bye
16:56Alors pour nous dire au revoir, pour dire Bye Bye
16:59Est-ce qu'on peut avoir 40 secondes de Bye Bye ou pas ?
17:03C'est total impro
17:04C'est possible, oui, oui, oui, c'est possible
17:08Alors, attendez, dites-moi
17:11Vous voulez Bye Bye ou vous voulez le nom de l'album ?
17:18Moi, j'ai ma préférée qui est Les Grands Espaces
17:20Allons-y, c'est votre préférée
17:21Et celle-là, elle a le nom de l'album en plus
17:24On bouge le capot d'astre, on vous laisse faire
17:26Allez, go
17:26Alors on ira à la recherche des grands espaces
17:42On pensera peut-être avoir trouvé notre place
17:47Mais tu verras que rien ne nous remplace
17:52Il restera juste de nous une trace
17:58Et on deviendra fou
18:00Fou
18:04On deviendra fou
18:10Du bleu et de France
18:12Merci Héloïse
18:13Merci beaucoup, merci pour cette dernière petite impro
18:16Merci bien, merci d'être passée par le plateau de BFM TV
18:19Jean-Marie Marchaud, Didier François
18:21C'était un plaisir
18:21Je vous laisserai accompagner Héloïse
18:23Puisque maintenant, on dit que ça adoucit les moeurs
18:26Merci d'avoir regardé cette vidéo
18:27Merci d'avoir regardé cette vidéo
18:28Merci d'avoir regardé cette vidéo
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