- il y a 4 jours
Ce lundi 10 novembre, Florian Ielpo, responsable de la macroéconomie chez Lombard Odier IM, Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, Igor De Maack, associé et dirigeant de Vital Epargne, Catherine Nini, directrice générale de Bourse Direct, Mikael Petitjean, chef économiste de Waterloo AM et professeur à l'Université de Louvain, et Florian Ielpo, responsable de la macroéconomie chez Lombard Odier IM, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00L'actualité économique et financière continue sur BFM Business en l'instant l'ouverture des marchés européens.
00:12Etienne Braque, l'information de la nuit, c'est qu'on se dirige vers la fin du shutdown.
00:14Avec notamment le Sénat américain qui a trouvé des points pour trouver notamment un accord avec le camp des démocrates.
00:23Alors on est vraiment sur un shutdown qui s'annonce partiel, une fin de shutdown partiel dans le sens où ça serait notamment des mesures visant à rappeler certains fonctionnaires,
00:35visant à remettre en place certains dispositifs, notamment sur l'échec alimentaire, sur les aides à la santé.
00:42Ça plaît au marché, on le verra dans un instant. L'Europe est attendue sur une hausse de plus d'un pour cent.
00:46Le Nasdaq également est à 1% de hausse en préouverture, plus 0,7% pour le S&P 500, après une semaine qui aura été mitigée.
00:55Pour rappel, le Nasdaq a perdu 3% la semaine dernière. C'était sa pire séance depuis le mois d'avril.
01:00Semaine, pire semaine depuis le mois d'avril.
01:02Pire semaine depuis le mois d'avril. Un consommateur américain qui est un peu fébrile quand même.
01:06Ça, c'est ce que vous entendez du côté des entreprises et du côté des statistiques.
01:10L'Université du Michigan a pris le moral vendredi et il ressort que le moral des consommateurs américains est sur des plus bas,
01:17des plus bas historiques, avec notamment toute une partie de la population qui est concernée par ce shutdown,
01:23dans le sens où vous avez certains fonctionnaires qui ne sont plus payés depuis un mois,
01:27d'autres qui ne reçoivent plus de prestations alimentaires.
01:29Et donc forcément, ils ne sont pas très optimistes à court terme, sauf la classe la plus aisée,
01:35les déciles supérieures ne sont pas du tout impactés.
01:38Bien au contraire, puisqu'il y a un effet richesse qui est très fort aux Etats-Unis,
01:42puisqu'ils sont massivement investis en actions.
01:45Et là, sur ce décile le plus élevé, vous avez même une hausse du moral de plus de 10%,
01:50grâce notamment à la bonne tenue de Wall Street.
01:54Ceux qui ont des actions et ceux qui n'ont pas.
01:56Et quand vous regardez les compagnies aériennes, c'est la même chose.
01:58C'est-à-dire qu'ils vous disent, les sièges économie, vous avez des coefficients de remplissage qui sont en baisse par rapport à l'année dernière.
02:03Mais sur les sièges avant, affaires et également premières, là, il n'y a pas d'impact.
02:07Donc pour une fois, vous avez la micro et la macro qui donnent le même message.
02:11Justement sur ce secteur aérien, on surveillera les compagnies aujourd'hui,
02:14parce que le shutdown a beaucoup, beaucoup fait de mal aux compagnies aériennes,
02:18qui prévoyaient une baisse de trafic de 10% quand même pour Thanksgiving.
02:20Sur les vols intérieurs, donc il faudra particulièrement suivre les compagnies américaines,
02:25mais également les compagnies européennes qui étaient elles aussi concernées.
02:28Pour rappel, IAG, la maison mère de British Airways, était très prudente sur le shutdown
02:32et a perdu 10% à la clôture à Londres.
02:35Message également très négatif, en tout cas prudent, de Air France,
02:39qui avait également perdu, souvenez-vous, 14% la semaine dernière après la publication de ces résultats.
02:43Donc c'est compliqué pour le secteur aérien, malgré un baril de pétrole qui est sous les 65 dollars.
02:49Le CAC 40 qui ouvre ?
02:501,1% de hausse et le cap des 8000 points qui est retrouvé à l'ouverture,
02:54plus 1% également de hausse pour l'Eurostoxx 50,
02:57avec les valeurs cycliques et les valeurs bancaires ce matin,
03:00qui ouvrent sur des gains supérieurs à 2%.
03:03Seulement trois baisses à signaler, des valeurs défensives.
03:06Orange, Danone et Engie qui cèdent entre 0,1 et 0,8%.
03:11Preuve quand même que le marché est très prudent sur la fin plausible de ce shutdown.
03:15Vous avez l'once d'or qui gagne 1,9%.
03:18L'once d'or qui est quand même l'actif refuge par excellence.
03:21Donc preuve quand même que tous les opérateurs ne sont pas très optimistes à court terme.
03:26Et puis regardez également le 10 ans américain,
03:29qui prend un peu plus de 5 points de base ce matin à 4,15%.
03:32Car à la fin de ce shutdown, risque probablement de coûter beaucoup d'argent.
03:36Avec Donald Trump qui hier sur son réseau social a promis un chèque de 2000 dollars
03:41pour quasiment tous les américains.
03:43Oui mais sauf que quand vous faites le calcul, ça va coûter au moins 400 milliards.
03:47Sachant que les droits de douane, on ne sait toujours pas ce que ça va donner.
03:51La Cour suprême qui doit donner son verdict dans les prochaines semaines.
03:55Et à court terme, cette hypothèse n'est clairement pas à exclure
03:59sur le fait que ces droits de douane soient invalidés.
04:02Au menu de Good Morning Market.
04:03Nous reviendrons en détail bien sûr sur la fin plausible de ce shutdown dans un instant.
04:07Avec Florian Yelpo qui nous attend depuis l'ombardier IM.
04:10Et puis les valeurs qui font l'actualité ce matin, dans une dizaine de minutes.
04:14Et puis ensuite à 9h30, ça sera la patronne de Bourse Direct qui sera avec nous
04:18pour revenir sur la tendance des investisseurs particuliers.
04:22Avec vous, il verra des ordres de plus en plus fréquents du côté des ETF.
04:25Ça représente désormais quasiment un tiers des ordres exécutés sur la plateforme.
04:30Bonne émission, à demain.
04:30Et c'est parti pour Good Morning Market.
04:40Et donc un début de semaine dans le vert sur les marchés financiers.
04:43En Europe en tout cas, vous verrez ça bien sûr cet après-midi dans BFM Bourse
04:46avec Guillaume Sommerer en ce qui concerne Wall Street.
04:49Même si pour l'instant, vous avez une hausse plus modeste en Europe
04:52avec un indice parisien qui gagne un peu plus d'un pour cent.
04:56À 8037 points, plus un pour cent également pour l'Eurostox 50.
05:00Les valeurs à suivre ce matin, Diageo qui annonce un nouveau directeur général,
05:04Dave Lewis, qui vient de Tesco.
05:06Diageo qui est bien sûr dans une passe compliquée.
05:08Souvenez-vous, la semaine dernière, le groupe avait revu à la baisse ses perspectives
05:11pour cette année du vert.
05:13Donc ce matin en Europe, nous verrons cela dans un instant avec Alexandre Baradès.
05:16Juste avant, c'est Florian Lielpot qui nous attend depuis Lombardier
05:19afin de faire un point justement sur ce shutdown qui touche peut-être à sa fin.
05:26Un shutdown qui enclenche un 40e jour aujourd'hui
05:30avec notamment beaucoup d'incertitudes concernant la fin probable de ce shutdown.
05:36Bonjour Florian Lielpot, merci de nous accompagner ce matin.
05:38Vous êtes en charge de la macroéconomie chez Lombard, Odier et IM
05:42avec en effet les sénateurs américains
05:45qui ont visiblement trouvé le début d'un accord
05:48pour mettre fin à cette paralysie de l'économie américaine.
05:52Maintenant, il faut convaincre la Chambre des représentants
05:55et sur ce point, rien n'est fait.
05:58Bonjour Etienne, absolument.
05:59Il faut aussi bien garder en tête que ce qui a été discuté hier
06:03dans cette réunion extraordinaire,
06:06ça n'est qu'un patch, ça n'est qu'une mesure temporaire
06:09pour retrouver une forme de financement au niveau de l'État fédéral américain.
06:12Ce financement qui amènerait l'État fédéral à être financé jusqu'au 30 janvier 2026
06:18pour une majorité de départements.
06:22C'est-à-dire que pour l'instant, encore une fois,
06:23ça n'est qu'une solution temporaire pour, dans certains cas,
06:27ce financement irait jusqu'à la fin 2026.
06:30L'enjeu qui n'a pas été discuté,
06:32c'est l'affordable care acte qui est justement le point de rupture
06:35entre démocrates et républicains.
06:37Simplement, 8 démocrates se sont ralliés à ce projet de continuation de financement
06:43de façon à éviter, à interrompre, en tout cas au moins temporairement,
06:47les problèmes liés à ce shutdown.
06:49Avec, dans le même temps, Donald Trump qui, hier, sur son réseau social,
06:53promet un chèque de 2000 dollars pour la plupart des Américains.
06:57Bon, la grande question, c'est comment financer cette mesure de relance,
07:01sachant que pour l'instant, les droits de douane sont plus qu'incertains,
07:05avec notamment la Cour suprême qui pourrait stopper très vite ces taxes.
07:09Absolument, et ce que, disons, le surnom de ce dividende,
07:14ce serait justement le tariff dividend,
07:16c'est-à-dire le dividende lié aux droits de douane.
07:19Ce qui est une façon habile, finalement, de mettre un petit peu de pression,
07:22indirecte, probablement, à la décision de justice
07:25qui devrait être rendue dans ces prochains jours, semaines, on ne sait pas encore.
07:30Simplement, il faut garder un petit peu en tête les ordres de grandeur.
07:32Ces droits de douane au troisième trimestre,
07:34ils nous ont rapporté à l'État américain à peu près 195 milliards de dollars,
07:40pour l'instant, ce sont les derniers estimés,
07:43alors que ce dividende, s'il était distribué aux 150 millions d'adultes
07:48présents sur le territoire américain, coûterait aux alentours de 300 milliards.
07:53Donc, on serait en train de dépenser de l'argent qu'on n'a même pas encore collecté.
07:58Scott Besson relativisait la situation en disant que ce dividende
08:01prendrait probablement la forme de ce qu'on appelle un « tax cut »,
08:05donc un rabais en termes d'impôts qui serait à venir,
08:09donc une façon indirecte de le financer.
08:12Encore une fois, les droits de douane restent la pièce maîtresse
08:15de l'année 2025 pour l'État américain.
08:17L'once d'or ce matin progresse de 1,8%, petite remontée également du disant américain.
08:23Est-ce qu'il faut voir là un signe de fébrilité et d'inquiétude,
08:27en tout cas sur la capacité des États-Unis à, un, sortir de ce « showdown »,
08:30et puis deux, surtout à financer ces fameux 2000 dollars par américain ?
08:35C'est exactement ça.
08:36C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ce qu'on voit, c'est la forme d'une tension fiscale sur les taux longs.
08:40Cette tension fiscale, elle se mêle également aux difficultés
08:43que pourrait rencontrer la réserve fédérale américaine,
08:46donc la Banque centrale américaine, à délivrer d'autres baisses de taux.
08:50Lors de son dernier meeting, on en a déjà amplement discuté,
08:52la Banque centrale américaine mentionnait que la baisse de décembre n'était pas due,
08:56ça n'était pas un « done deal »,
08:58et que, du coup, de ce point de vue-là, les chiffres qui ont été publiés,
09:02les quelques maigres chiffres économiques qui ont été publiés la semaine passée,
09:05pointaient du doigt vers, disons, une situation cyclique,
09:09une situation en termes de croissance, en termes d'inflation, en termes d'emploi,
09:12qui était peut-être moins mauvaise que prévu.
09:14Donc on a en fait une convergence de facteurs
09:16qui devraient maintenir durablement les taux dix ans au-dessus des 4%.
09:21Alors, ça ne veut pas dire grand-chose.
09:23La question, c'est est-ce qu'on retrouve à nouveau les 4,25%,
09:274,5%, là, on aurait réellement des pressions fortes sur les taux.
09:33Aujourd'hui, tout ce qu'on peut dire, c'est,
09:35sans l'engagement de la Fed et sans une situation fiscale claire
09:39du point de vue du Trésor américain,
09:41il semble difficile de voir les taux dix ans passer en dessous de 4%.
09:45Avec un déficit qui est toujours supérieur à 5% pour cette année,
09:51petite baisse par rapport à l'année dernière,
09:53mais quand on regarde notamment la trajectoire de la dette aux États-Unis,
09:56on frôle quand même désormais les 40 000 milliards, Florian Yelpo.
09:59Oui, absolument.
10:00Après, il faut aussi essayer de voir les éléments d'amélioration
10:04produites par la politique économique de l'administration de Trump.
10:07Il ne faut pas oublier qu'à peu près les droits de douane
10:10et l'intégralité des mesures qui ont été prises par le gouvernement américain
10:14ont à peu près rogné 0,3 à 0,4% de déficit,
10:19de ratio déficit sur PIB.
10:20Beaucoup de pays européens rêveraient de pouvoir produire une telle amélioration.
10:26Évidemment, c'est une goutte d'eau dans un océan de dettes.
10:29Vous le rappelez, on est encore très en dessous des 5% de déficit sur PIB.
10:37La trajectoire fiscale des États-Unis est loin d'être corrigée,
10:42mais néanmoins, on voit un premier signe d'amélioration
10:45qui est lié principalement, il faut bien le dire, aux droits de douane.
10:49Nous reparlerons dans une demi-heure avec vous et avec Mickaël Petitjean
10:51de l'intelligence artificielle, avec, c'est vrai, à court terme,
10:55ce sujet qui a été relégué au second plan, mais pas pour très longtemps,
10:57puisque dans 10 jours, Nvidia a publié ses résultats trimestriels.
11:01Un dernier mot quand même sur les anticipations de baisse de taux, Florian Yelpo.
11:04Entre hier matin et ce matin, il y a quand même une probabilité de baisse de taux
11:09pour la prochaine réunion, qui sera d'ailleurs dans pile un mois, le 10 décembre,
11:13qui est plus faible.
11:15Oui, absolument.
11:16Encore une fois, du côté de la réserve fédérale,
11:21on a, de façon très similaire à ce qui s'est passé fin 2024,
11:26on a commencé à avoir le verre singulièrement à moitié vide,
11:30et notamment vis-à-vis de ce qui se passe sur le marché de l'emploi aux Etats-Unis,
11:35où il y a la perception d'une détérioration du marché de l'emploi aux Etats-Unis
11:40qui était la Fed.
11:41Aujourd'hui, on a un ensemble d'indicateurs,
11:44cette situation du shutdown,
11:46qui commence à pointer vers des signes subtils,
11:50mais visibles, d'une forme d'amélioration.
11:53Donc, encore une fois, l'incertitude demeure,
11:55et la meilleure façon pour la Fed de gérer l'incertitude,
11:57c'est de ne pas baisser les taux dans l'urgence.
12:00C'est ça qu'il faut bien avoir en tête.
12:01Donc, pour l'instant, cette baisse de taux de décembre,
12:04je pense que les marchés l'appellent de leurs vœux,
12:06et la réserve fédérale risque d'être assez prudente de ce point de vue.
12:10Et pour l'instant, une probabilité de baisse de taux de 62%
12:14pour la prochaine réunion,
12:16qui sera donc dans un mois pile,
12:17puisque ça sera le 10 décembre.
12:19Merci beaucoup, Florian Elpeau,
12:20en charge de la macroéconomie chez Lombard-Odiayem.
12:23On vous retrouve dans une demi-heure pour parler d'allocations.
12:25Comment, aujourd'hui, arbitrer son portefeuille
12:28dans ce contexte d'incertitude autour de l'intelligence artificielle,
12:32et puis aussi dans un contexte où vous avez quand même de nombreux États,
12:36que ce soit du côté du Royaume-Uni, de la France,
12:38mais également des États-Unis,
12:40qui ont du mal à boucler leur budget pour l'année prochaine.
12:43Tout de suite, on va regarder la tendance du jour avec Alexandre Baradez.
12:46Comme chaque lundi matin, c'est Alexandre Baradez
12:49qui nous accompagne, chef analyste d'IG,
12:51pour faire un point sur les catalyseurs de la semaine,
12:55et également la tendance,
12:56une tendance légèrement positive,
12:59plus 1% pour le CAC 40,
13:008 030 points.
13:01Bonjour Alexandre, merci d'être avec nous ce matin.
13:03Comment vous regardez ce sursaut du CAC 40 ?
13:06Est-ce qu'on est vraiment sur des bases solides
13:07pour démarrer la semaine ?
13:09Alors déjà, la semaine dernière,
13:11on va rappeler ce qu'on a eu,
13:12on a eu un repli du CAC 40
13:15dans cette zone de consolidation,
13:17donc dans ce qu'on appelle un range,
13:18dans lequel il était resté pendant plusieurs mois,
13:21entre mai et quasiment octobre.
13:23Donc le CAC 40 qui évoluait sur ses niveaux records
13:26il y a encore quelques jours,
13:28est retombé la semaine dernière dans cette zone de prix,
13:31c'est-à-dire entre 7500 et 8000,
13:32et il tente de s'en extraire à nouveau par le haut.
13:35Ça a déjà commencé un petit peu sur les futurs vendredi soir,
13:38et puis ça s'est un petit peu poursuivi ce matin.
13:41On rappelle notre ligne d'analyse sur le CAC 40,
13:44et c'est ce qu'on a eu la semaine dernière.
13:45Pour moi le CAC 40 est désormais,
13:47et comme le DAX ou les autres indices européens,
13:50me semble être un peu moins sensible au sujet européen,
13:52parce que les sujets européens sont bien lus par le marché,
13:55c'est-à-dire qu'il n'y a pas vraiment de grosses surprises,
13:57il n'y a pas de chiffres qui détonnent,
13:59il n'y a pas de surprises de la BCE,
14:00il n'y a pas d'éléments, si vous voulez,
14:02qui sont de nature à réellement générer une tendance propre en Europe.
14:05C'est côté Etats-Unis qu'on a vu les choses se faire,
14:08la semaine dernière on a vu cette volatilité repartir aux Etats-Unis,
14:12on rappelle que d'ailleurs elle a réapparu cette volatilité
14:13après le rare chiffre de l'emploi qu'on a eu,
14:16on rappelle que les chiffres officiels ne sont toujours pas publiés
14:18par rapport au shutdown,
14:20même s'il semble qu'on s'achemine progressivement
14:22vers une sortie de ce shutdown,
14:23mais le seul chiffre de l'emploi que le marché a eu à se mettre
14:25sous la dent la semaine dernière,
14:27c'était le rapport Challenger,
14:28donc un rapport dont on parle quasiment rarement,
14:30c'est un rapport privé qui est censé suivre
14:32les licenciements aux Etats-Unis,
14:34le nombre de licenciements.
14:35On a vu qu'il y a eu un bon assez significatif de ce chiffre-là,
14:39et c'est ça qui avait un petit peu mis le feu aux poudres,
14:40alors je mets mis le feu aux poudres entre guillemets,
14:42mais qui avait quand même ramené de la volatilité
14:44sur les marchés américains la semaine dernière.
14:45Et c'est ça en fait qui a fait baisser le CAC 40,
14:47c'est ça qui a fait baisser le DAX aussi,
14:49c'est-à-dire il y a ce phénomène toujours un peu de corrélation
14:51qu'on retrouve quand les marchés américains toussent un petit peu,
14:53c'est pas rare de voir si l'Europe baisser un petit peu.
14:56Donc je dirais que les sujets pour le CAC cette semaine
14:58vont rester selon moi côté Etats-Unis surtout,
15:01ça va dépendre de ce qu'on va voir sur les marchés américains,
15:03et si effectivement, et ce qui est mon scénario,
15:05on continue de voir une volatilité qui s'exprime côté Etats-Unis,
15:08avec un VIX qui monte à plus de 20 à nouveau,
15:10je ne vois pas pour l'instant en tout cas,
15:12je dis bien pour l'instant,
15:13les ressorts pour que le CAC 40 remonte tout de suite à 8200 ou 8300.
15:17Moi j'ai plutôt l'impression qu'on commence à avoir
15:19un peu de volatilité,
15:21un peu de prise de gain aux Etats-Unis,
15:22et qu'il y ait une volatilité bienvenue, on rappelle,
15:24quand vous avez des rallies de 40% en ligne droite,
15:26sans aucune respiration quasiment,
15:28avec des valorisations qui deviennent très chères,
15:31et surtout on voit certains signaux macro
15:33qui n'accompagnent pas cette euphorie des marchés,
15:36c'est plutôt bien d'avoir des respirations côté Etats-Unis.
15:38Donc moi mon scénario,
15:38c'est que ça va se poursuivre un petit peu encore
15:40dans les semaines qui arrivent,
15:41et donc pour l'instant,
15:42c'est le scénario qu'on réitère,
15:43qui était celui de la semaine dernière également,
15:45je pense qu'il y a des arguments,
15:47côté marché,
15:48pour que le CAC 40 reste plutôt entre 7500 et 8000 quelques temps,
15:51plutôt qu'il réaccélère vers ce record
15:54et qu'il les bat tout de suite.
15:55– Le Nasdaq qui a perdu 3% la semaine dernière,
15:57c'était sa pire semaine depuis le mois d'avril,
15:59est sur une hausse de 1,2%,
16:01en tout cas sur le futur,
16:03il faudra bien sûr suivre ça cet après-midi.
16:05Quand vous regardez les autres actifs,
16:07Alexandre Baradez,
16:08l'once d'or,
16:08plus 2%,
16:094087 dollars,
16:10quand vous regardez le 10 ans américain
16:12qui pousse de 4 points de base à 4,15,
16:15comment vous regardez ces différents signaux
16:17qui sont un petit peu contradictoires,
16:18c'est-à-dire qu'on a des marchés actions
16:19qui progressent en même temps que les refuges.
16:22– Oui, c'est un peu paradoxal effectivement,
16:25parce que même le…
16:26je pense que l'un explique l'autre aussi,
16:28c'est-à-dire qu'on se souvient qu'il y a quelques jours,
16:30sur les marchés américains,
16:31on parlait des questions d'emploi
16:32qui avaient fait un peu vaciller le marché,
16:33mais une des raisons aussi de la prudence,
16:36de retour de la prudence,
16:37enfin la prudence c'est un bien grand mot,
16:38on va dire de moins d'euphorie sur les marchés américains,
16:40c'était ses propos de Jérôme Powell
16:41lors de la dernière réunion de la Fed.
16:43On s'en souvient peut-être pas tellement,
16:44mais Jérôme Powell effectivement avait expliqué
16:46que la baisse de taux de décembre était tout sauf garantie,
16:49alors que les marchés,
16:50on se souvient que les probabilités du marché
16:51pour cette baisse de taux de décembre
16:53étaient de 100% pour 7 décembre, je dis bien,
16:56donc la dernière réunion de l'année,
16:58et Jérôme Powell a mis un petit saut de froid là-dessus,
17:00et ça on a vu que c'est assez moyennement plus haut marché,
17:03c'est ça en fait aussi du coup,
17:04on a ces taux américains qui restent,
17:05le 10 ans il reste là de 4%,
17:07aussi pour ces raisons-là,
17:08c'est-à-dire parce que la Fed effectivement,
17:10avec une inflation sous-jacente
17:11qui est toujours proche de 3% aux Etats-Unis,
17:13et bien même si les questions d'emploi
17:14justifient qu'on ait deux baisses de taux déjà depuis la rentrée,
17:18la Fed a aussi quand même un mandat sur l'inflation
17:20qu'elle ne peut pas totalement ignorer,
17:21et on sent bien qu'il y a toujours cette espèce
17:23d'un petit peu de frein pour lancer plus fortement le cycle,
17:26il faudrait qu'il y ait des signaux d'amélioration,
17:27et le problème qu'on a c'est que cette semaine,
17:29on est censé avoir normalement des chiffres d'inflation aux Etats-Unis,
17:32inflation CPI, tout ce qui est prix à la production,
17:34mais avec le shutdown, même s'il se termine,
17:36on verra s'il y a un accord effectivement
17:37pour finir le shutdown en début de semaine,
17:39après la question c'est est-ce que les instituts américains,
17:41enfin est-ce que les officiels américains seront en mesure
17:43de proposer ces chiffres d'inflation.
17:45Donc la Fed qui navigue un petit peu à vue sur les chiffres d'inflation,
17:48c'est ça qui fait que les taux américains restent un peu élevés,
17:51et ça selon moi ça reste aussi un peu quelque vent contraire
17:53pour les marchés actions,
17:54et encore une fois il ne faut pas voir,
17:56vous disiez tout à l'heure 3% de baisse sur le Nasdaq,
17:58pire correction depuis avril,
17:59c'est ça qui est assez phénoménal,
18:00c'est que seulement 3%,
18:01moi je dis seulement 3% de baisse,
18:03on se retrouve avec la plus forte baisse depuis avril,
18:05ça montre bien la linéarité du mouvement,
18:07et l'absence totale de respiration de ces marchés américains,
18:09donc on pourrait y avoir des semaines à moins 5, moins 6,
18:12quand vous regardez la trajectoire de certaines valeurs tech américaines,
18:15qui ont gagné 180, presque 200% depuis le début de l'année,
18:19évidemment que ce n'est pas gênant d'avoir 10 ou 15% de correction,
18:21et c'est même souhaitable à un moment donné,
18:23sinon c'est vraiment le sommet de bulles qui s'entretient,
18:25et ça je pense que c'est souhaitable pour personne.
18:27Merci beaucoup Alexandre,
18:28Alexandre Baradez qui nous a accompagné ce matin,
18:30chef analyste d'IG,
18:31et donc le CAC 40 qui progresse de 0,97%,
18:348 027 points,
18:36plus 1,3% pour l'Eurostoxx 50,
18:38les valeurs à suivre ce matin,
18:40Emeis, l'ex-Orpea qui gagne un peu plus de 7%,
18:43c'est la plus forte hausse du SBF 120,
18:46avec le groupe qui a annoncé ce matin
18:48avoir conclu un accord avec ses créanciers
18:51pour le refinancement de sa dette,
18:5313,75 euros,
18:55et puis du côté de la Bourse de Londres,
18:57c'est Diageo qui gagne un peu plus de 7%,
18:59avec notamment Diageo qui a annoncé,
19:02avant l'ouverture des marchés,
19:04la nomination d'un nouveau directeur général,
19:06bon, ça n'empêche pas le titre de perdre beaucoup de terrain
19:09depuis le début de l'année,
19:10malgré la hausse de 7% ce matin,
19:11on est toujours à moins 30% depuis le 1er janvier.
19:14Les valeurs, on va en parler tout de suite,
19:16comme chaque jour, à 9h20 sur BFM Business.
19:19Avec Igor Demac qui est avec nous,
19:21par téléphone, associé et dirigeant de Vital Épargne.
19:24Bonjour Igor Demac,
19:25merci de nous accompagner ce matin.
19:27Dans un instant, nous allons parler de Médincelle
19:30et de Essilor,
19:31juste avant, quand même un petit mot
19:32sur cette saison de résultats trimestriels
19:35qui s'achève en Europe,
19:37mais aussi aux Etats-Unis.
19:39Comment aujourd'hui, chez Vital Épargne,
19:40vous avez vécu cette saison de résultats ?
19:43Comment vous l'avez arbitré ?
19:45Écoutez, comme un peu traditionnellement,
19:47il y a une dichotomie entre ce qui s'est passé
19:49aux Etats-Unis et en Europe.
19:51Si on regarde en statistique,
19:52sur le Digestock 600,
19:54donc les 600 plus grandes valeurs européennes,
19:56on a plus de la moitié des entreprises
19:57qui ont surpris positivement.
20:00Et puis aux Etats-Unis,
20:01si on fait le même exercice sur le S&P 500,
20:04c'est plutôt au-delà des trois quarts,
20:0680% même.
20:08Donc, ça veut bien dire
20:09que la dynamique bénéficiaire macroéconomique
20:12est plutôt de l'autre côté de l'Atlantique,
20:14mais ça, on le savait.
20:15Et puis, ça vient aussi du tropisme
20:17très important des valeurs technologiques,
20:19puisque si on regarde les deux chiffres de PIB
20:22des deux derniers trimestres,
20:23en fait, la contribution au PIB
20:25est au trois quarts fournie
20:27par les investissements
20:29dans l'intelligence artificielle notamment.
20:31Donc, on n'est pas sur une saison
20:33de résultats catastrophiques.
20:35Je dirais même que l'année se déroule
20:36plutôt un peu mieux que prévue
20:38et du point de vue macro et micro
20:40est tirée par un énorme secteur
20:42et un écosystème un peu endogamique
20:44qui est l'intelligence artificielle.
20:46Avec la publication de NVIDIA
20:47qui est attendue au tournant maintenant,
20:50ça sera dans dix jours.
20:51Du côté des résultats d'entreprise,
20:53vous avez notamment retenu Estilor Luxottica.
20:56C'est vrai qu'il faut dire que le chiffre d'affaires
20:58qui avait été publié il y a quelques jours
21:00avait été fortement apprécié.
21:01La valeur avait gagné 10%
21:03après des chiffres, notamment au-delà des attentes.
21:06Oui, alors, c'est assez rare
21:07d'avoir des sociétés de croissance
21:09avec maintenant une dominante technologie,
21:11puisque ce qu'on regarde beaucoup
21:13dans la croissance organique qui avait surpris,
21:15c'est notamment la contribution
21:16des lunettes connectées.
21:18Alors, les prévisions des années
21:19sont encore assez larges,
21:21mais on pourrait imaginer 4 à 5 points
21:23de croissance organique du chiffre d'affaires
21:25qui proviendraient de ces lunettes connectées,
21:27qui ont fait l'objet d'un accord long terme
21:29entre Estilor, Luxottica et Meta.
21:32Et c'est vrai qu'on a un peu des multiples
21:34de valeurs technologiques sur cette société,
21:36mais qui reste un leader mondial
21:38avec 30% de parts de marché,
21:40de la croissance et un contenu technologique
21:42qui commence à prendre de plus en plus d'importance.
21:44Donc, on est en Europe assez en carence
21:48sur ce genre de valeurs.
21:49Donc, ça me semblait intéressant d'identifier Estilor
21:52comme quelque chose d'intéressant
21:54sur le long terme,
21:56même si la performance est déjà bonne.
21:59Avec un titre qui est proche de plus haut historique.
22:01309 euros ce matin pour Estilor,
22:03c'est une hausse de 0,2%.
22:05Une autre valeur,
22:06là où on est peut-être sur un côté
22:08peut-être un peu plus spéculatif,
22:09je ne sais pas, c'est vous qui allez me dire,
22:10Médincelle,
22:11là on est dans le secteur de la pharma,
22:13c'est l'une des plus belles successories de la bourse
22:17cette année.
22:18Un titre qui a quasiment doublé
22:19depuis le 1er janvier.
22:21Oui, j'avais envie de faire le focus
22:23justement pour contrer un peu
22:25la morosité ambiante
22:26sur des sociétés de croissance
22:28et des succès dans des secteurs
22:31qui ne sont pas forcément les nôtres,
22:32en tout cas en France.
22:34La technologie et puis les bio-medtech.
22:37Médincelle, c'est une technologie propriétaire
22:40de solutions injectables sous-cutanées
22:43et surtout un partenariat avec Teva.
22:45Vous voyez que les deux valeurs que j'ai citées
22:47sont en partenariat avec des grands,
22:49que ce soit Essilor, avec Méta
22:51ou Médincelle avec Teva
22:52pour le déploiement de solutions
22:54et dans la pharmacie,
22:55en fait, il vous faut toujours un grand labo
22:57quand vous êtes une petite med ou biothèque
22:59pour distribuer vos molécules
23:01ou vos solutions.
23:02Et puis, ce qu'on remarque,
23:04c'est surtout que dans les deux indications
23:06schizophrénie-bipolarité,
23:08les deux solutions,
23:09Hollanzimpine et Usedi,
23:10sont en train de se déployer
23:12avec le mécanisme classique de redevance,
23:14de Milestone.
23:15Et je pense que d'ici 2027-2028,
23:18on aura une société Médincelle
23:19qui aura quitté le statut de start-up,
23:23de R&D,
23:26avec des chiffres d'affaires,
23:28du résultat et donc une forte croissance.
23:30Donc, oui, ce sont des valeurs,
23:32les deux qui ont bien fonctionné,
23:33mais qui ont une histoire
23:35de la technologie,
23:38de la recherche,
23:39de l'investissement.
23:40Et c'est ça, la bourse.
23:41Et on fait confiance au management
23:43pour déployer cette stratégie.
23:45Grâce à la hausse de plus de 70%
23:47depuis le début de l'année,
23:48Médincelle franchit la barre
23:49du milliard de capitalisation boursière.
23:51Bon, c'est quand même un beau succès,
23:54Igor Demac, pour une biothèque,
23:55de franchir ce fameux milliard de capitalisation.
23:58Oui, ben écoutez,
24:01je crois que déjà,
24:03c'est le symbole de la réussite technologique
24:08et puis médicale des solutions.
24:10Donc, ça veut bien dire
24:11qu'on est sur une base maintenant
24:12d'entreprises qui vont devoir délivrer
24:15des résultats,
24:16donc des EBITDA,
24:17des cash flows.
24:20Et ça, c'est la nouvelle ère,
24:22je dirais, de Médincelle.
24:24Et je pense qu'il y a beaucoup plus
24:26à aller chercher maintenant
24:27dans cette stratégie
24:30une fois que vous avez validé
24:31votre contenu médico-technologique
24:33au sein de votre biothèque.
24:35Merci beaucoup, Igor Demac,
24:36de nous avoir accompagné ce matin,
24:38associé et dirigeant de Vital Épargne
24:39pour ce coup d'œil,
24:40donc sur Essilor Luxottica
24:42et sur Médincelle,
24:44qui gagne donc plus de 70%
24:45depuis le début de l'année.
24:46Nous sommes à 31,20€ pour ce titre.
24:49Très courte pause,
24:50on se retrouve dans un instant
24:51avec Catherine Nini,
24:53c'est la directrice générale
24:54de Bourse Direct.
24:55Nous ferons un point
24:55sur les tendances
24:56de cette année 2025
24:58du côté de Bourse Direct,
24:59quelles sont les dynamiques
25:00chez les clients,
25:01que ce soit en termes d'ETF
25:03mais également en termes d'actions.
25:05Et puis ensuite, bien sûr,
25:06nous continuerons d'aborder
25:07cette fin probable
25:08du shutdown aux États-Unis
25:10avec Mickaël Petitjean,
25:11chef économiste
25:12de Waterloo Asset Management
25:13et Florian Hielpau
25:14en charge de la macroéconomie
25:15chez Lombard-Rodier-Yen.
25:16Il sera bien sûr
25:17question d'allocation.
25:19Après, vous l'avez vu,
25:19la petite baisse,
25:20allez, 3%,
25:21moins 3% la semaine dernière
25:23pour le Nasdaq
25:24avec, bien sûr,
25:26de nombreuses interrogations
25:27sur l'intelligence artificielle
25:29après un très beau parcours
25:30depuis le mois d'avril
25:31du Nasdaq
25:32qui a pris plus de 40%
25:34en ligne droite.
25:34À tout de suite.
25:35BFM Business présente
25:38Good Morning Market
25:41Etienne Braque
25:42Et c'est parti pour
25:43Good Morning Market.
25:44Dans un instant,
25:45Catherine Ligny,
25:45directrice générale de Bourse Direct,
25:46juste avant un petit mot
25:47sur la tendance du jour,
25:48plus 0,9% pour le CAC 40,
25:508025 points
25:51avec donc cet espoir
25:53concernant la fin
25:54d'un shutdown aux États-Unis,
25:55plus 1,3% pour l'Eurostox 50
25:58quand les marchés américains
26:00sont également attendus
26:01dans le vert.
26:01Tout à l'heure,
26:02à 15h30,
26:03vous suivrez ça, bien sûr,
26:04dans BFM Bourse
26:05avec Guillaume Sommerer.
26:06Preuve quand même
26:07que les marchés sont prudents.
26:08L'once d'or gagne 1,8%
26:10à 4085 dollars
26:11quand le 10 ans américain
26:13revient sur la barre
26:15des 4,15%.
26:16Nous reviendrons, bien sûr,
26:17sur ces sujets brûlants
26:18dans un instant.
26:19Mais juste avant,
26:19on va donc parler
26:20de Bourse Direct
26:21et de la grosse tendance
26:22depuis le début de l'année
26:23sur les ETF
26:24avec les investisseurs particuliers.
26:27Et donc, Catherine Ligny,
26:29directrice générale
26:29de Bourse Direct
26:30qui est avec nous en plateau.
26:31Bonjour, Catherine Ligny.
26:32Bonjour.
26:32Merci de nous accompagner
26:33ce matin
26:34pour faire un point d'étape
26:36sur votre activité
26:37chez Bourse Direct
26:38qui est une société cotée.
26:39On le rappelle,
26:40vous êtes détenue en partie
26:41par Vieilles et les Compagnies.
26:43Néanmoins,
26:43on va parler ce matin
26:44de la tendance
26:45depuis le début de l'année
26:46que ce soit du côté
26:48de vos clients
26:48en termes aujourd'hui
26:50d'ETF, d'actions
26:51mais également en termes
26:52de dynamique.
26:53Sur les 9 premiers mois
26:54de l'année,
26:55vous avez exécuté
26:554 millions d'ordres.
26:57C'est une hausse de 17%
26:58par rapport à l'an passé.
26:59Effectivement,
27:01Bourse Direct aujourd'hui
27:02est sur une trajectoire
27:04de croissance,
27:05une croissance assez forte
27:06que nous observons
27:08principalement
27:09par rapport au volume
27:09d'ordre traité
27:10par nos clients.
27:12Nous avons publié
27:13notre chiffre d'affaires
27:14des 9 premiers mois
27:15de l'année 2025
27:16à 56,3 millions d'euros
27:19et donc avec un volume d'ordre
27:22qui s'est inscrit
27:23à plus de 17% de croissance
27:25et cette tendance
27:26s'accélère encore
27:27sur le quatrième trimestre.
27:30Donc effectivement,
27:31nous observons
27:32un vrai intérêt
27:33des clients particuliers
27:34pour la bourse
27:35sur cette année 2025
27:37dans un contexte
27:38de volatilité.
27:39C'est une croissance
27:40de 17%,
27:41c'est 4 millions d'ordres
27:42sur les 9 premiers mois
27:43de l'année,
27:44sachant que dans le même temps,
27:45vous avez aujourd'hui
27:46400 000 comptes.
27:48Ça aussi,
27:49c'est une croissance
27:50plus forte
27:50de trimestre en trimestre.
27:52Là, vous êtes en croissance
27:53de 8%.
27:54Quels sont les nouveaux profils
27:55parmi ces 400 000 clients ?
27:57Aujourd'hui,
27:58j'imagine que c'est
27:58des profils plus jeunes.
28:00On voit notamment
28:00que la bourse se rajeunit.
28:03Tout à fait.
28:03Donc,
28:03la bourse directe aujourd'hui,
28:04c'est effectivement
28:05400 000 comptes de clients,
28:0910 milliards d'actifs
28:09avec une croissance
28:11là aussi de 15%
28:12par rapport
28:13à l'année précédente.
28:15Et nous observons
28:16un fort rajeunissement
28:18de la clientèle
28:19puisque sur ce stock
28:21de 400 000 clients,
28:23aujourd'hui,
28:23nous avons 35%
28:24de ces clients
28:26qui s'inscrivent
28:27dans une tranche d'âge
28:28de 25 à 35 ans,
28:30alors que ce pourcentage
28:31n'était que de 18%
28:33il y a encore
28:34quelques années,
28:35en 2019.
28:36Donc,
28:37nous observons vraiment
28:38ce rajeunissement
28:38des investisseurs
28:40qui orientent
28:42leur choix
28:43d'investissement
28:44vers des produits
28:45spécifiques
28:46et notamment
28:47les ETF,
28:47comme vous l'indiquiez.
28:48Et ça,
28:49vous le voyez très clairement
28:50en termes de tranche d'âge,
28:51c'est-à-dire que ce sont
28:52des investisseurs
28:53plus actifs.
28:53J'imagine que les 17%
28:55d'ordres exécutés
28:56en plus par rapport
28:57à l'an passé,
28:58ça se réalise
29:00grâce notamment
29:01à des clients
29:01plus jeunes ?
29:03Ça se réalise
29:04sur l'ensemble
29:04de la clientèle,
29:05mais effectivement,
29:06nous observons
29:06une dynamique
29:07de cette clientèle
29:09plus jeune
29:09qui est très présente
29:11et qui souhaitent
29:13investir
29:14de façon régulière
29:15sur des instruments
29:16sélectionnés.
29:17Alors,
29:18vous êtes venu
29:18avec les ordres
29:19les plus exécutés
29:20chez Bourse Directe,
29:22c'est Total Energy,
29:23Société Générale,
29:24des ETF CAC 40,
29:26Airbus,
29:26LVMH,
29:27Tenantis,
29:27BNP,
29:28le MSCI World
29:29et Sanofi.
29:30Mais alors,
29:30surtout,
29:31ce qui est intéressant
29:31de voir,
29:32c'est que les ETF
29:34les plus échangés,
29:35ce sont des ETF
29:36avec effet de levier,
29:37des effets de levier
29:38fois 2,
29:40à chaque fois
29:41que le CAC 40
29:41prend 1,
29:42votre ETF prend 2,
29:43mais aussi
29:43dans l'autre sens
29:45puisque vous avez
29:45des ETF
29:46qui vous proposent
29:47de shorter le marché.
29:49Ça,
29:49c'est quand même
29:49impressionnant
29:50de voir qu'aujourd'hui,
29:51vous avez des ETF
29:53parmi les plus traités
29:55qui sont des ETF
29:56avec effet de levier.
29:57Ça dit quand même
29:58quelque chose
29:58en termes de dynamique.
29:59Oui,
29:59tout à fait.
30:00C'est un phénomène
30:01qu'on observe
30:02et qui s'accroît
30:03depuis 3 ans environ.
30:05Aujourd'hui,
30:0618% de notre conservation
30:08est constituée d'ETF.
30:10et en croissance
30:11de plus de 20%
30:11par rapport
30:12à l'année 2024,
30:14ce qui montre
30:14un vrai engouement
30:16pour l'investissement
30:17sur ce type
30:18d'instrument.
30:19Effectivement,
30:20parmi les ETF
30:21les plus traités,
30:23nous observons
30:23des ETF
30:24sur des indices,
30:25donc principalement
30:26le CAC 40
30:26avec des effets
30:27de levier.
30:28Donc effectivement,
30:29nos investisseurs
30:30ont le souhait
30:31d'accélérer
30:33les mouvements
30:34de l'indice,
30:35mais également
30:36des investissements
30:37sur des ETF
30:38World,
30:38S&P 500,
30:40donc des orientations
30:42vers les marchés
30:43étrangers également.
30:44Avec une dynamique
30:45également très forte
30:46du côté des
30:47néobanques
30:48sur le rendre
30:50plus accessible
30:51les actions américaines.
30:53Comment vous,
30:53aujourd'hui,
30:54vous vous exposez
30:55aux actions américaines
30:56par rapport
30:56aux applications mobiles
30:58sans les citer
30:59qui aujourd'hui
31:00démocratisent,
31:01au point même
31:02de rendre
31:02des actions américaines
31:04accessibles
31:05à partir d'un euro
31:06dans le sens
31:07où il les fragmente,
31:08où il les découpe ?
31:09Je crois que
31:11Bourse Direct
31:11est restée fidèle
31:12à son cœur de métier
31:13sur le marché français
31:16en tant qu'acteur
31:17traditionnel
31:17de la bourse en ligne.
31:19Donc son cœur de métier
31:20qui est la bourse
31:21au service à la fois
31:23de la performance
31:24et également
31:25de la transparence.
31:26Donc le modèle
31:28sur lequel repose
31:29Bourse Direct
31:29aujourd'hui,
31:30c'est avant tout
31:31l'accessibilité,
31:33l'accessibilité
31:34au marché
31:36au travers
31:36de nos différentes
31:37plateformes,
31:37de notre application
31:38mobile également,
31:39l'efficience
31:41de l'exécution.
31:42Alors pour nous,
31:42c'est un élément
31:43extrêmement important.
31:45Nous attachons
31:45vraiment une attention
31:47très forte
31:47sur la qualité
31:49d'exécution
31:50des ordres
31:50de notre clientèle
31:51et également
31:52l'accompagnement
31:53de nos clients,
31:55d'autant plus
31:55qu'ils sont
31:56de plus en plus jeunes
31:57comme nous l'indiquions.
31:58Et donc nous proposons
31:59des formations
32:00en permanence
32:01pour éduquer
32:02et faire en sorte
32:03que nos clients
32:04soient suffisamment avertis
32:06pour investir sereinement
32:07sur les marchés.
32:08Avec notamment
32:09aujourd'hui
32:09une gamme de produits
32:10qui s'élargit.
32:12Vous avez annoncé
32:13un partenariat
32:14avec BlackRock.
32:16Donc c'est-à-dire
32:16qu'aujourd'hui
32:17il y a une palette
32:17qui s'ouvre.
32:18On sort très clairement
32:19des ETF traditionnels.
32:22Nous traitons aujourd'hui
32:23plus de 700 ETF
32:24sur la plateforme
32:24Bourse Direct.
32:25Donc c'est une gamme
32:26très très large
32:27avec quand même
32:29une forte concentration
32:30sur quelques ETF
32:32notamment indiciels
32:33comme je l'ai indiqué.
32:35Effectivement
32:35ce partenariat
32:36nous ouvre
32:38des perspectives
32:38sur toute une nouvelle
32:39gamme de produits
32:40qui nous permettront
32:43encore une fois
32:44de répondre
32:45à ces souhaits
32:47de la clientèle
32:48d'investir
32:49sur des produits
32:49diversifiés
32:50et notamment
32:51des EPF
32:53éligibles
32:54PEA
32:55des ETF
32:56avec des sous-jabsents
32:57crypto
32:58que les jeunes
32:59principalement
33:00recherchent activement
33:01et donc
33:02nous permettons ainsi
33:04à nos clients
33:05investisseurs
33:06de trouver
33:07les produits
33:07qu'ils souhaitent.
33:09Quand vous avez publié
33:09vos résultats
33:10semestriels
33:11vous avez annoncé
33:11une marge d'exploitation
33:12de plus de 34%
33:14et une marge nette
33:14de plus de 25%.
33:16C'est vrai que
33:16l'ensemble du secteur
33:17bancaire
33:18a retrouvé des couleurs
33:19grâce à la remontée
33:21des taux
33:21de dépôt.
33:23Comment aujourd'hui
33:24vous regardez
33:24les perspectives
33:25pour 2025-2026
33:26dans le sens
33:27où aujourd'hui
33:27la BCE a ramené
33:28son taux
33:29à 2%
33:30donc pour vous
33:31j'imagine que ça va avoir
33:32un impact
33:32sur le dépôt
33:33de vos clients.
33:35Alors exactement
33:36la composante
33:37de notre chiffre d'affaires
33:38est répartie
33:40entre à la fois
33:41des revenus
33:42de courtage
33:43des commissions
33:43mais également
33:45des produits d'intérêt
33:46liés aux actifs
33:47en trésorerie
33:49déposés
33:49auprès
33:50de Bourses Directes.
33:52Donc
33:52nous avons bénéficié
33:54au cours
33:54des dernières années
33:55de la hausse des taux
33:56et aujourd'hui
33:58nous vivons
34:00également
34:01cette baisse
34:02de taux
34:02qui a un impact
34:03sur les produits
34:05de trésorerie.
34:06Cependant
34:06ce que nous avons pu observer
34:07en 2025
34:08est une très forte croissance
34:10des volumes
34:10d'ordre
34:11et donc
34:12les commissions
34:13de courtage
34:13compensent aujourd'hui
34:14les baisses
34:15de trésorerie
34:16ce qui nous permet
34:17de maintenir
34:18notre chiffre d'affaires
34:19voire de le faire croître
34:20sur l'année 2025.
34:22Et donc
34:22un objectif
34:22plutôt ambitieux
34:23toujours pour 2025
34:24et 2026 ?
34:26Tout à fait
34:26nous sommes toujours
34:27sur des perspectives
34:28de croissance
34:29en termes de recrutement
34:30de nouveaux clients
34:31en termes
34:32d'activité
34:33de la clientèle
34:34donc
34:35les marchés
34:36en 2025
34:37ont été
34:38plutôt très dynamiques
34:39et ont porté
34:41cette activité
34:43forte
34:43de la part
34:45de nos clients
34:46maintenant
34:47nous restons
34:47extrêmement confiants
34:48sur les années à venir
34:50avec cette jeune clientèle
34:51qui est très présente
34:53sur les marchés
34:54et plutôt
34:55très tonique.
34:56Avec vous l'avez dit
34:57aujourd'hui
34:57les jeunes de moins
34:58de 35 ans
34:59qui investissent
35:00à hauteur
35:00de 30%
35:01de leur portefeuille
35:02dans des produits
35:03ETF.
35:04Merci beaucoup
35:05Catherine Nini
35:05de nous avoir accompagné
35:06ce matin
35:06directrice générale
35:07de Bourse Direct
35:08pour faire un point
35:09sur votre chiffre d'affaires
35:10à 9 mois
35:11qui a été publié
35:12ces derniers jours
35:12et également
35:13sur la tendance
35:14plus globale
35:14en termes de dynamique.
35:16Tout de suite
35:17c'est l'heure
35:17du face-à-face.
35:19Vous avez l'habitude
35:20chaque matin
35:21à 9h40
35:22deux regards croisés
35:23avec ce matin
35:24Mickaël Petitjean
35:26qui est avec nous
35:26chef économiste
35:27de Waterloo Asset Management
35:28et professeur
35:29à l'université
35:30de Louvain
35:30et Florian Yelpau
35:31en charge
35:32de la macroéconomie
35:33chez Lombard Audier
35:34IEM
35:35merci à tous les deux
35:35d'être là ce matin
35:37je vais commencer
35:38avec vous
35:38Mickaël Petitjean
35:39comment vous regardez
35:41les dernières annonces
35:42de la nuit
35:42avec le Sénat américain
35:44qui tente de trouver
35:45un accord
35:46pour sortir du shutdown
35:47reste maintenant
35:48à convaincre
35:48la chambre des représentants
35:50et puis ensuite
35:50dans un deuxième temps
35:51nous parlerons
35:52de ce fameux chèque
35:53de 2000 dollars
35:54qui revient sur la table
35:55en tout cas hier
35:56sur son réseau social
35:56Donald Trump
35:57en a à nouveau
35:58fait la promesse.
35:59Oui écoutez
36:01je pense qu'on aura
36:01un accord
36:02pour le shutdown
36:03avant Thanksgiving
36:04ça c'est ma conviction
36:06la deuxième chose
36:08c'est que
36:09Donald Trump
36:10a quand même vu
36:10les résultats
36:11des municipales
36:12qui sont quand même
36:13pas très favorables
36:14même si la route
36:16est encore longue
36:17avant les midterms
36:18et ce chèque là
36:20je dirais arrive
36:21à un moment important
36:22sur le plan politique
36:23maintenant il y a encore
36:24un autre facteur
36:25qu'il faudra prendre
36:25en considération
36:26c'est qu'il y a
36:27un remboursement
36:28des impôts
36:29l'année prochaine
36:30et on s'attend
36:31quand même
36:32à des montants
36:32assez importants
36:34que les ménages
36:34américains
36:35pourraient récupérer
36:36donc ça pourrait agir
36:37comme
36:37comme mini stimulus
36:40fiscal finalement
36:42donc il y a aussi
36:42cet aspect là
36:43qu'il faut prendre en compte
36:45au niveau du pouvoir
36:46d'achat des ménages.
36:49Quand vous regardez
36:49la situation
36:50avec un petit peu de recul
36:51par rapport à ce shutdown
36:52on est quand même
36:53au 40ème jour
36:54de paralysie partielle
36:55de l'économie américaine
36:56qu'est-ce qui a fait
36:58pencher Donald Trump
36:59est-ce que c'est le fait
36:59que certains aéroports
37:01aient annoncé
37:02des suppressions de vol
37:03c'est quand même
37:04paradoxalement
37:05ce qui fait le plus de bruit
37:06dans les médias
37:06alors que dans le même temps
37:07chèques alimentaires
37:09et tous les problèmes
37:10de santé
37:10sont totalement mis de côté
37:12ou est-ce que c'est
37:13plutôt quelque chose
37:15qui vient des marchés boursiers
37:16après la baisse
37:17de plus de 3%
37:18la semaine dernière
37:19des indices américains
37:21en particulier
37:21du Nasdaq Composite
37:23je pense qu'il faut absolument
37:25qu'il obtienne un accord
37:26ça c'est indéniable
37:29on ne peut pas laisser
37:30quand même non plus
37:31l'activité économique
37:32en berne
37:33trop longtemps
37:34même si effectivement
37:36ça ne concerne que le secteur public
37:38ce sont des fonctionnaires
37:40qui sont mis à mal
37:43dans ce genre de circonstances là
37:44donc il faut quand même
37:46un accord
37:47d'un autre côté
37:48vous savez
37:48la bourse pour l'instant
37:49elle
37:50quelque part
37:51elle corrige
37:51et c'est une bonne nouvelle
37:53parce qu'on est monté
37:54quand même très très vite
37:55nous on avait relevé
37:56notre objectif
37:57sur le S&P 500
37:59de 6'6 à 7'000
38:01en septembre
38:02et on était monté
38:02jusqu'à 6'9
38:03on n'a même pas eu le temps
38:05de le dire
38:05que c'était déjà atteint
38:06donc
38:07c'est quand même
38:08une bonne nouvelle
38:08finalement
38:09que ça se calme un peu
38:10de ce point de vue là
38:11et finalement
38:12on a une baisse
38:12je pense de 4,5%
38:14sur le Nasdaq
38:15par rapport au plus haut
38:17ça pourrait
38:17il faut quand même
38:18reconnaître les choses
38:19ça pourrait aller
38:20plus bas
38:21c'est possible
38:22qu'une baisse
38:23de 11%
38:24se matérialise
38:26ça reviendra
38:27toucher
38:28la moyenne mobile
38:29à 200 jours
38:30et sur le Nasdaq
38:31vous savez
38:31des baisses de 10%
38:33c'est pas
38:33c'est pas inhabituel
38:34et on considérerait
38:35que ce serait
38:36une opportunité d'achat
38:37donc la situation boursière
38:39elle est loin
38:39d'être mauvaise
38:41certes
38:42on a des éléments
38:43d'inquiétude
38:43on sera peut-être
38:44amené à en parler
38:45ensemble
38:46certes
38:47il y a des points d'inquiétude
38:48sur la pérennité
38:49des taux de croissance
38:51dans le domaine
38:52de l'IA
38:52et de la tech
38:53en général
38:54et notamment
38:54dans le domaine
38:55du cloud
38:55mais vous savez
38:57on est loin
38:57du scénario
38:58de la fin
38:59des années 90
39:00ça c'est mon point de vue
39:01des années 90
39:02Dans un instant
39:03nous continuons
39:04à parler
39:04d'allocations
39:05mais juste avant
39:06pour rebondir
39:07sur ce shutdown
39:08Florian Yelpo
39:09selon vous
39:10quels sont les facteurs
39:11qui ont fait bouger
39:12Donald Trump
39:12est-ce que c'est le fait
39:13que certains avions
39:14ne décollent plus
39:15et en plus de ça
39:16la situation
39:17visiblement
39:17allait se dégrader
39:18à écouter
39:19les contrôleurs aériens
39:20ou est-ce que ce sont plus
39:21des sociétés
39:21des sujets de société
39:23ou des sujets boursiers ?
39:25C'est difficile à dire
39:27ce revirement
39:29vient d'une multiplicité
39:31de facteurs
39:31il y a aussi
39:32mine de rien
39:33un changement de cap
39:34à la tête de New York
39:36qui pourrait aussi
39:36présager
39:38d'une modification
39:39du paysage politique américain
39:40ce qu'on voit
39:42aujourd'hui
39:42c'est que
39:43mine de rien
39:44l'état américain
39:46a réussi
39:47encore une fois
39:48bon en mal en
39:50à épargner
39:51un petit peu
39:51à réduire
39:52un petit peu
39:52le tas de ses dépenses
39:54qu'il y a
39:56un niveau
39:57de douleur sociale
40:01qui semble avoir
40:02été atteint
40:03et aujourd'hui
40:04mine de rien
40:04ne l'oubliez pas
40:05grâce au revirement
40:06de huit votes
40:07démocrates
40:08c'est plutôt
40:10un mouvement
40:10du côté des démocrates
40:11qui explique
40:12la fin de ce shutdown
40:13qu'un mouvement
40:13du côté des républicains
40:14on arrive enfin
40:15à une forme de solution
40:16qui ne reste
40:17que temporaire
40:19il faut bien garder
40:20ça en tête
40:21c'est une solution
40:22temporaire
40:22qui nous amène
40:23à une source
40:23de financement
40:23qui nous amène
40:24au 30 janvier
40:252026
40:26pour une majorité
40:28des départements
40:31qui forment
40:31le gouvernement fédéral
40:32donc on n'est pas
40:33encore sorti de l'auberge
40:34soyons très clairs
40:35à ce sujet là
40:35il y a l'enjeu clé
40:36du financement
40:38de l'état
40:39du système
40:40de santé américain
40:41et là dessus
40:42les démocrates
40:43l'ont précisé
40:44c'est un sujet
40:45qui reste essentiel
40:46pour eux
40:46alors Donald Trump
40:48essaye de faire
40:48des versions
40:49en disant
40:50qu'il va mettre
40:51en place
40:51un chèque
40:51de 2000 dollars
40:53alors ça va concerner
40:54tous les américains
40:56ou presque
40:56sauf
40:57les premiers
40:58déciles
40:58en termes
40:59de revenus
41:00les plus importants
41:02le coût est estimé
41:03à 300
41:04400 milliards
41:04de dollars
41:05Michael Petitjean
41:06alors Donald Trump
41:07dit
41:07c'est pas un problème
41:08on va financer ça
41:09avec les droits de douane
41:09oui sauf que
41:10pour l'instant
41:10on ne sait pas
41:11si ces droits de douane
41:12vont encore survivre
41:13la Cour suprême
41:14doit rendre sa décision
41:14dans les prochains jours
41:15les droits de douane
41:18je pense que ce ne sera pas
41:19une solution
41:20à la résorption
41:22des déficits américains
41:23ça je pense que
41:25c'est un mythe
41:26ça ne veut pas dire
41:26que c'était une politique
41:28complètement stupide
41:29parce qu'il a réussi
41:30à utiliser
41:32des leviers
41:34différents
41:35sur le plan
41:35notamment géostratégique
41:37donc il faut garder ça
41:38dans son ensemble
41:39il utilise l'arme
41:40des droits de douane
41:41pas uniquement
41:42à des fins
41:42je pense économiques
41:44il y a d'autres objectifs
41:45qui sont
41:46plutôt géostratégiques
41:48qu'il mobilise
41:50maintenant
41:51c'est clair
41:52que les déficits américains
41:54restent préoccupants
41:55d'un autre côté
41:58vous savez
41:58l'économie américaine
42:00au troisième trimestre
42:02elle va croître
42:03je pense
42:03à encore un rythme
42:04de 4%
42:05sur base annualisée
42:06donc c'est
42:07c'est quand même colossal
42:08quand on voit
42:09quand on voit
42:10ce qui se passe
42:10en Europe
42:12avec des taux de croissance
42:13qui sont anémiques
42:14on est tout content
42:15en France
42:15quand on a
42:15un taux de croissance
42:17annualisé
42:17de 0,5%
42:18et c'est 4%
42:20aux Etats-Unis
42:20donc évidemment
42:21les Etats-Unis
42:22empruntent beaucoup
42:23s'endettent beaucoup
42:23mais sur le plan
42:25de la création de richesses
42:26et de la croissance économique
42:27les chiffres sont bien
42:29supérieurs
42:30à ce qu'on obtient
42:30en Europe
42:32donc il se pourrait même
42:34que la dette
42:35quelque part
42:36augmente
42:37moins qu'en Europe
42:39étant donné
42:39la croissance économique
42:40il ne faudrait pas
42:40qu'elle se dégrade
42:42il ne faudrait pas
42:43que la situation
42:45sur le marché du travail
42:46vienne à se dégrader
42:47à un point tel
42:48qu'on envisage
42:49des scénarios
42:49de récession
42:50mais pour l'instant
42:51ce n'est pas notre
42:52du clou
42:52notre scénario
42:53d'ailleurs
42:53chez Waterloo Asset Management
42:54c'est plutôt
42:56de considérer
42:57que l'ajustement
42:58sur le marché du travail
42:59est plutôt lié
43:00à des tentatives
43:01de gains
43:02de productivité
43:03liées à
43:04l'intelligence artificielle
43:05et on le voit
43:06d'ailleurs très bien
43:07dans le secteur
43:07de la tech
43:08et aussi dans le secteur
43:09du warehouse
43:10c'est-à-dire
43:11des entrepôts
43:12là on a
43:12effectivement
43:13de la destruction
43:14d'emplois
43:15mais qui sont
43:15potentiellement génératrices
43:17de marge
43:17pour les entreprises
43:18marge bénéficiaire
43:19pour les entreprises
43:19donc sur le plan boursier
43:20encore une fois
43:21ce n'est pas nécessairement
43:22une mauvaise chose
43:23La prochaine réunion
43:25de la fête
43:25ça sera dans pile un mois
43:26le 10 décembre
43:27comment Jerome Powell
43:28peut aujourd'hui
43:29arbitrer une baisse de taux
43:31dans un contexte
43:32où il n'y a quasiment
43:33pas de statistiques
43:34en tout cas
43:35pas de statistiques publiques
43:36dans un contexte
43:37où Donald Trump
43:38s'apprête à creuser
43:39la caisse de 400 milliards
43:40avec ce fameux chèque
43:41de 2000 dollars
43:42c'est quand même compliqué
43:44parce qu'au final
43:44Michael Petitjean
43:45ce chèque
43:46s'apparente un peu
43:47quand même à un plan de relance
43:48ça veut dire probablement
43:49plus d'inflation
43:49à un moment où l'inflation
43:50est collante
43:51notamment dans les services
43:52Oui
43:53ça c'est tout à fait exact
43:54maintenant il faudra voir
43:55avec Trump
43:55parce qu'il dit 2000 dollars
43:57il faudra voir
43:58si ces 2000 dollars
43:59sont véritablement
44:01versés sur le compte
44:04ou bénéficient véritablement
44:05aux contribuables américains
44:06aux consommateurs américains
44:08parce qu'il y a parfois
44:08des marches arrières
44:10on a été quand même
44:10habitué à ça dans le passé
44:11maintenant c'est vrai
44:13que si ces 2000 dollars
44:15effectivement
44:15sont
44:17sont
44:17sont véritablement
44:19dans les mains
44:20dans les poches
44:20des consommateurs américains
44:22ça pose
44:23un certain nombre
44:23de questions
44:24notamment
44:24sur la baisse éventuelle
44:27des taux d'intérêt
44:28alors nous on était déjà
44:29très prudents
44:30sur cette baisse
44:32à venir
44:32que tout le monde
44:33attendait
44:33des taux d'intérêt
44:34nous on avait dit
44:35qu'il n'y avait pas besoin
44:36de baisse
44:37de taux d'intérêt
44:38au-delà de celle
44:39qui avait été intervenue
44:40en septembre
44:41on a déjà eu celle d'octobre
44:42nous on estime
44:43qu'il n'y a pas besoin
44:44d'avoir celle de décembre
44:45et les annonces
44:46récentes nous montrent
44:47qu'effectivement
44:49les baisses attendues
44:51il y en avait 5
44:52en mois d'octobre
44:53il y avait 5 baisses
44:54attendues sur un an
44:54par le marché
44:55quand on regarde
44:56les contrats futurs
44:57et pour nous
44:58c'était totalement
44:59aberrant
45:00et les dernières nouvelles
45:02nous amènent à penser
45:03que les taux
45:04taux d'intérêt
45:05risquent effectivement
45:05d'être maintenus
45:06plus haut
45:08pendant plus longtemps
45:09ça ne veut pas dire
45:09qu'on va avoir
45:10une augmentation
45:10des taux d'intérêt
45:11mais une plus grande
45:12stabilité des taux d'intérêt
45:13pour essayer de digérer
45:14ce nouveau stimulus
45:16qui est finalement
45:17motivé par des raisons
45:19je veux dire franchement
45:19quasiment exclusivement
45:21politiques
45:22quand vous regardez
45:23les taux de cartes de crédit
45:24Florian Yelpo
45:25ça montre quand même
45:26que le ménage américain
45:27en tout cas
45:28une partie de ces ménages
45:29ont quand même besoin
45:29d'un bol d'air
45:30à court terme
45:31les taux de cartes de crédit
45:32sont sur des plus hauts historiques
45:33au-delà des 20%
45:3522% même en moyenne
45:36au troisième trimestre
45:3713 milliards de crédits
45:39à la consommation
45:39au mois de septembre
45:40ce sont les chiffres
45:41de vendredi
45:42bon ça montre quand même
45:43qu'aujourd'hui
45:44vous avez des ménages
45:45qui sont fragilisés
45:46donc j'imagine que ce chèque
45:47de 2000 dollars
45:48c'est quand même
45:49une promesse politique
45:50qui peut fonctionner
45:51absolument
45:53c'est un point
45:54à garder en tête
45:56au-delà
45:58de cette dynamique
45:59sur les cartes de crédit
46:01une évolution
46:02qui est complètement parallèle
46:04c'est
46:04vous avez cette économie
46:06en forme de cas
46:07c'est-à-dire que
46:08on vit dans un monde
46:09notamment les américains
46:10vivent dans un monde
46:11dans lequel il y a
46:13un certain nombre
46:14de communautés
46:15de types d'emplois
46:17de types d'investisseurs
46:18qui bénéficient
46:19de la situation actuelle
46:20et d'autres
46:22qui plutôt
46:22sont à la traîne
46:23sont en peine
46:24à profiter
46:24de la vague actuelle
46:26si on regarde
46:27le taux de croissance
46:28des salaires
46:29et qu'on s'égrigne
46:30ces taux de croissance
46:30par niveau de revenus
46:32en 2021
46:332022
46:342023
46:34c'était plutôt
46:35les gens qui gagnaient
46:36le moins
46:36qui voyaient leur salaire
46:37progresser le plus
46:38depuis 2025
46:40c'est le contraire
46:41qui est en train
46:41de se produire
46:42c'est-à-dire que
46:42les taux de croissance
46:44des salaires
46:44sont en train de baisser
46:45ça c'est plutôt
46:46une bonne nouvelle
46:46du point de vue
46:47de l'inflation
46:48mais on le voit
46:49très nettement
46:50dans les chiffres
46:51notamment dans l'enquête
46:52de la réserve fédérale
46:53d'Atlanta
46:53le taux de croissance
46:54des salaires
46:55est plus faible
46:55aujourd'hui
46:56et baisse davantage
46:57pour les petits revenus
46:59donc quelque part
46:59imaginez que
47:00cette annonce
47:02des 2000 dollars
47:03est plutôt bienvenue
47:04maintenant
47:05Scott Bessin
47:06récemment relativisait
47:07en disant
47:07attention
47:07on risque de faire ça
47:09au travers
47:09d'un mécanisme
47:11de tax cuts
47:12donc c'est pas
47:13de l'argent
47:14qui est distribué
47:15qui pourrait
47:15très directement
47:16être inflationniste
47:17à court terme
47:18puisqu'on stimulerait
47:19la consommation
47:20mais il s'agit plutôt
47:21peut-être d'une perspective
47:22qui serait à prendre en compte
47:23pour nos scénarios
47:24en 2026
47:25pour le moment
47:26l'enjeu principal
47:27vous en avez déjà
47:27beaucoup parlé
47:28c'est l'investissement
47:28l'investissement
47:29notamment dans
47:30l'intelligence artificielle
47:32bon c'est la première fois
47:33que je dis le mot
47:33je crois depuis 9h
47:34ouah
47:35comment aujourd'hui
47:36vous arbitrez
47:36les portefeuilles
47:37Florian Elpo
47:38dans un contexte
47:38où on aura la publication
47:40d'Nvidia
47:40dans 10 jours
47:41dans un contexte
47:42où la politique
47:43de Donald Trump
47:44est quand même
47:45assez floue
47:46et puis surtout
47:47dans un contexte
47:47où bon
47:48factuellement
47:49les résultats d'entreprise
47:50ont été bien meilleurs
47:51aux Etats-Unis
47:51qu'en Europe
47:52alors moi
47:53il y a un mot
47:54que j'emploie aussi souvent
47:54que vous employez
47:55le mot IA
47:56qui est le mot
47:57diversification
47:58on est dans
48:00un environnement
48:00aujourd'hui
48:01où on a envie
48:02d'adopter
48:03en tout cas
48:03dans nos portefeuilles
48:04globaux
48:05une forme
48:07de diversification
48:09qui nous amène
48:09à collecter
48:10à la fois
48:10ce qu'on appelle
48:11des revenus
48:12donc des coupons
48:13obligataires
48:14certains dividendes
48:15d'entreprises
48:15qui versent
48:16de gros dividendes
48:17mais également
48:18rester investi
48:19dans ces marchés
48:19où la tendance
48:20fait la performance
48:21il y a deux styles
48:23aujourd'hui
48:23qui coïncident
48:23sur les marchés
48:24comme il y a
48:25une partie
48:25de cette cotation
48:26qui a été laissée
48:27derrière
48:27cette partie
48:28de la cotation
48:28elle vient
48:29avec une source
48:30de revenus
48:31importante
48:31et ça c'est quelque chose
48:32qu'on apprécie
48:33parce qu'on n'est pas
48:34tributaire
48:35d'une progression
48:36des prix
48:37pour gagner de l'argent
48:38dans nos portefeuilles
48:38et puis en même temps
48:39c'est difficile
48:40d'aller contre
48:40cette vague de lire
48:41il est difficile
48:42d'aller
48:42même si on peut
48:44penser à la formation
48:45d'une bulle
48:45aller contre
48:46la formation d'une bulle
48:47c'est extrêmement
48:48difficile
48:49le timing
48:50est compliqué
48:51plus
48:52d'un point de vue
48:53purement économique
48:54la formation d'une bulle
48:55c'est plutôt positif
48:55pour l'économie sous-jacente
48:56c'est-à-dire que
48:57généralement
48:58les bulles
48:58viennent avec
48:59une forme
49:00de cycle
49:01de l'investissement
49:01très fort
49:02qui est plutôt
49:03désinflationniste
49:04et plutôt
49:05source d'une croissance
49:06forte
49:06aujourd'hui
49:07la contribution
49:08de la construction
49:09justement
49:09de tous ces data centers
49:10aux Etats-Unis
49:11on peut la chiffrer
49:12à 0,2
49:130,3% de croissance
49:15c'est-à-dire
49:15ça représente
49:16un quart
49:17voire un tiers
49:17de la croissance
49:18européenne
49:19de la progression
49:20du GDP européen
49:21structurel
49:22donc il faut comprendre
49:23qu'il se passe
49:23quelque chose
49:24aujourd'hui
49:24contre lequel
49:25il est difficile
49:25d'aller
49:26encore une fois
49:26l'idée c'est
49:27d'arriver à combiner
49:28et de ne pas
49:29placer l'intégralité
49:31de ces jetons
49:31uniquement sur
49:32des tendances
49:33de prix attendus
49:34et en termes
49:34de zone géographique
49:35ça donne quoi
49:36alors ?
49:36toujours une exposition
49:37importante
49:38aux indices américains ?
49:41alors c'est difficile
49:42d'aller contre ça
49:42parce que les grands indices
49:43qui font nos grands indices
49:44de référence
49:45notamment le MSCI World
49:46contiennent aujourd'hui
49:4770% d'exposition
49:50à peu près
49:50aux actions américaines
49:52donc c'est assez facile
49:53en fait de s'écarter
49:54des actions américaines
49:55en sous-pondérant
49:56son exposition
49:57aux actions du monde
49:58et en allant chercher
49:59justement cette source
50:00de revenus
50:00que je mentionnais
50:01précédemment
50:02nous aujourd'hui
50:02on continue
50:03à bien aimer le revenu
50:04en provenance de l'Europe
50:05le revenu
50:06en provenance
50:07d'un tropisme
50:08évidemment
50:08en provenance de la Suisse
50:09où typiquement le SMI
50:11le SPI
50:11qui sont nos indices locaux
50:13fournissent aujourd'hui
50:14des niveaux de dividendes
50:15attractifs
50:15et font d'ailleurs
50:17une très bonne saison
50:17des résultats
50:18je tiens à saluer
50:19la progression des profits
50:21et de l'ordre de 15 à 16%
50:23donc totalement comparable
50:24à ce qu'on peut avoir
50:25au Japon
50:25ou aux Etats-Unis
50:26vous voyez
50:27on peut
50:27en restant investi
50:29en restant exposé
50:30aux marchés actions
50:31commencer à changer
50:31un petit peu son mix
50:32de façon à balancer
50:34l'évolution
50:35en tendance des prix
50:36avec cette source
50:37et source de revenus
50:38qu'on peut collecter
50:39ici ou là
50:39Michael Petitjean
50:40comment ça se passe
50:41chez Waterloo Asset Management
50:42c'est vrai qu'aujourd'hui
50:43tous les acteurs de marché
50:44sont exposés
50:45à la tech américaine
50:46bon tout le monde
50:48n'est pas forcément à l'aise
50:49avec les niveaux de marché
50:50aujourd'hui
50:51mais j'ai envie de vous dire
50:51tant qu'il y a de la musique
50:53on danse
50:53et personne n'a envie
50:54de partir
50:54avant la fin de la fête
50:55c'est clair
50:58que le momentum
50:58est un facteur déterminant
51:01sur les marchés
51:01moi j'ai toujours la bêtise
51:03de dire
51:03qu'il y a trois facteurs
51:04importants
51:04les facteurs macro
51:05les facteurs micro
51:06et la psychologie
51:08et la psychologie
51:09elle est déterminée
51:09par le momentum
51:10donc il faut en tenir
51:11absolument compte
51:12maintenant nous on estime
51:14qu'il y a encore
51:14du potentiel
51:16c'est vrai qu'il y a
51:17deux points d'intention
51:17particuliers chez nous
51:18qu'on regarde de près
51:19c'est la baisse
51:21des taux de croissance
51:22dans le business du cloud
51:23c'est clair que
51:24par rapport à l'année dernière
51:25on a une baisse
51:26du taux de croissance
51:27maintenant il y a une autre
51:28manière de regarder les choses
51:29c'est quand même encore
51:30avec des taux de croissance
51:31qui sont proches de 20%
51:32alors peut-être pas
51:33pour une entreprise
51:34comme Amazon
51:34le taux de croissance du cloud
51:36a été divisé par deux
51:37mais néanmoins
51:38on a encore
51:38des taux de croissance
51:39qui sont
51:40comme on dit dans le jargon
51:40un double digit
51:41et proches de 20%
51:43voire parfois même
51:43supérieurs à 20%
51:44deuxième facteur
51:45qu'on regarde de près
51:46c'est les dépenses
51:46en investissement
51:48les fameuses capex
51:48où là effectivement
51:50on est vraiment
51:52dans ce qu'on appelle
51:54une spending spree
51:55c'est-à-dire
51:55une volonté
51:57vraiment
51:57de dépenser
51:58encore davantage
51:59il faudra véritablement
52:00veiller à ce que ça
52:01ça aboutisse
52:02à la préservation
52:03des marges
52:04voire à une amélioration
52:05des marges bénéficiaires
52:06mais qui reste sensiblement
52:08plus élevée
52:08qu'en Europe
52:09on a des marges bénéficiaires
52:10sur le S&P 500
52:11de 14%
52:12et en France
52:13c'est 10%
52:14en Europe c'est 10%
52:16donc on a quand même
52:17déjà encore un éter
52:17qui est assez important
52:18et j'aime bien préciser aussi
52:20qu'effectivement
52:21il y a une concentration
52:22du marché aux Etats-Unis
52:23le MSCI
52:25aux Etats-Unis
52:26c'est 44%
52:27qui sont effectivement
52:30dédiés
52:31à la tech
52:32mais vous avez
52:34environ 37%
52:36des bénéfices
52:37qui viennent
52:38de ce secteur-là aussi
52:39vous voyez
52:39donc il faut
52:40il faut quand même
52:41c'est pas sur du vent
52:42c'est-à-dire que cette
52:43cette dynamique-là
52:44elle est basée
52:45sur des fondamentaux
52:46économiques et financiers
52:47qui sont réels
52:48maintenant
52:49les PE
52:50les rapports
52:51cours bénéfices
52:51sont élevés
52:52ça c'est indéniable
52:53mais on ne peut pas
52:54les comparer
52:54à ce qu'on a observé
52:56au niveau
52:57de la bulle
52:58de la fin des années 90
53:00en 99
53:00par exemple
53:01vous savez par exemple
53:01Intel
53:02en 99
53:05c'était des PE
53:06de 47
53:07Microsoft 60
53:08Oracle 120
53:09Cisco 130
53:11et aujourd'hui
53:12quand on regarde
53:13par exemple
53:13Google
53:14Nvidia
53:14Apple
53:15et Microsoft
53:16on est à l'entour
53:17de 30
53:17on va dire 25-30
53:18donc il y a quand même
53:19encore une fameuse marche
53:20pour qu'on se retrouve
53:21dans une forme
53:21de bulle similaire
53:23à ce qu'on a observé
53:23dans le passé
53:24alors une bulle
53:25n'est pas l'autre
53:25c'est clair
53:26on peut avoir
53:26des décotes
53:27comme je l'ai dit
53:28tout à l'heure
53:28de 10-15%
53:29mais on reste
53:31nous assez
53:32bien orientés
53:33dans ce secteur-là
53:35en ayant
53:36en ligne de mire
53:36une ou l'autre
53:37entreprise
53:38que je ne vais pas
53:38citer ici
53:39mais qui
53:40effectivement
53:41peuvent décoter
53:43peuvent déraper
53:43plus fortement
53:45que les autres
53:45et bien sûr
53:46les prochains
53:46d'enforts
53:47ça sera
53:47les résultats
53:47d'Nvidia
53:48dans 10 jours
53:49ça ne sera pas
53:49ce mercredi
53:50mais le mercredi
53:50suivant
53:51le 19 novembre
53:52merci beaucoup
53:52à tous les deux
53:53de nous avoir accompagnés
53:54ce matin
53:54Mickaël Petitjean
53:55chef économiste
53:55de Waterloo Asset Management
53:56professeur
53:58à l'université
53:59de Louvain
53:59et Florian Yelpo
54:01depuis Genève
54:02en charge
54:02de la macroéconomie
54:03chez Lombard
54:04Rodier IM
54:059h57
54:06dans une poignée de secondes
54:07Raphaël Legendre
54:08et les experts
54:08quel est le programme
54:09Raphaël ?
54:10programme du jour
54:10dans les experts
54:11aujourd'hui
54:11Étienne
54:12le PLFSS
54:13et ce premier saut de haie
54:14réussi pour le premier ministre
54:16Sébastien Lecorni
54:17oui mais à quel prix
54:18on va revenir
54:19sur les ruptures conventionnelles
54:20et les pistes
54:21du gouvernement
54:22pour les réformer
54:24on va parler
54:24de l'économie française
54:25est-ce qu'on ne joue pas
54:26à se faire peur
54:27finalement
54:27avec des exports en hausse
54:29des résultats du CAC 40
54:30en hausse
54:30c'est une croissance
54:31qui tient
54:32et enfin à l'international
54:33un détour par la COP30
54:34comment passer
54:35de 300 à 1300 milliards
54:37de dollars
54:38d'aides
54:39au pays du sud
54:40et puis les
54:41encore des milliards
54:411000 milliards
54:42de rémunération
54:43d'Elon Musk
54:45les 12 travaux
54:46pour y arriver
54:46ce ne sera pas simple
54:47pour lui
54:47voilà le programme
54:48les experts
54:499h 10h
54:50et puis ensuite
54:50bien sûr
54:51vous retrouvez
54:51Antoine Larigaudry
54:52pour tout pour investir
54:53la tendance
54:54à la bourse de Paris
54:54du vert
54:55plus 1,2%
54:56avec donc cet espoir
54:57sur la fin du shutdown
54:59aux Etats-Unis
55:00à retenir ce matin
55:01Emeis
55:02l'ex-Orpéa
55:02qui gagne 8%
55:03après avoir annoncé
55:04un refinancement
55:05de sa dette
55:05quand à Londres
55:06c'est GAGO
55:07qui gagne 7%
55:07avec la nomination
55:08d'un dirigeant
55:09ancien de Tesco
55:10vous suivez ça bien sûr
55:11cet après-midi
55:1115h30
55:12Guillaume Sommerer
55:13dans BFM Bourse
55:14très bonne journée
55:15Good Morning Market
55:17sur BFM Business
55:19Sous-titrage Société Radio-Canada
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