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  • il y a 2 mois
Ce mercredi 29 octobre, François Sorel a reçu Yves Maitre, operating partner chez Jolt Capital et ancien président de HTC, Enguérand Renault, consultant chez Image 7 et ancien journaliste au Figaro, et Fanny Bouton, directrice du quantique chez OVHcloud. Ils se sont penchés sur le nouveau chapitre pour OpenAI et Microsoft avec une nouvelle structure juridique et une alliance de 135 milliards de dollars, ainsi que le licenciement à venir de 14 000 salariés chez Amazon pour investir massivement dans l'IA, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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Transcription
00:00Le débrief de l'actu tech avec ce soir pendant une heure pour débriefer une actu
00:11dense et passionnante sur le plateau de Tech&Co, Fanny Bouton. Salut Fanny !
00:16Bonsoir François.
00:16Directrice du quantique chez OVH Cloud. Mon petit doigt me dit qu'on va parler tout à l'heure
00:21d'Alice et Bob. Ah bah oui j'espère bien. C'est un petit chouchou et voilà c'est une
00:27start-up qui est en train de faire ses preuves dans le monde du quantique et qui a même eu son
00:34moment de gloire. On en parlera tout à l'heure lors de la fameuse GTC de Nvidia présentée par
00:39Jensen Wang. Ça sera dans quelques instants. A tes côtés c'est Anguéran Renaud. Salut Anguéran.
00:43Salut François.
00:44Anguéran Renaud, consultant chez Image7, ancien journaliste au Figaro, aux Echos, fin connaisseur de
00:49toute l'actu tech. Merci d'être là Anguéran. Et puis Yves Maître est avec nous ce soir, mon cher Yves.
00:54Yves, comment ça va ? Bonsoir, très bien. Mon cher Maître. Oui mais après j'ai pas envie qu'il
01:00sente trop à l'aise. Opératine, partner chez Joel Capital, ancien président de HTC, tu as travaillé
01:06chez Orange, tu connais parfaitement tous les rouages de la tech américaine, asiatique et tu nous
01:12fais l'amitié de nous faire partager tout ça régulièrement dans Tech&Co et je t'en remercie
01:16encore une fois. Pour débuter donc ce nouveau coup de tonnerre dans la tech américaine. Microsoft
01:23annonce désormais détenir, écoutez bien, 27% du capital d'OpenEye. Nouvelle valorisation
01:29après un changement de statut pour la maison mère de Chagipiti. Microsoft voit désormais
01:34sa participation valorisée à 135 milliards de dollars. Etienne Braque nous expliquait
01:40tout cela. Eh bien c'était il y a quelques heures sur BFM Business, on l'écoute tout de suite.
01:45Ça y est, Microsoft et OpenEye ont trouvé un accord sur leur relation et Samatman a donc tourné la page
01:52du statut de société à but non lucratif. Il a donc plié aux exigences de Microsoft et de SoftBank,
01:58deux gros actionnaires et donc désormais OpenEye pourra verser des dividendes, entrer en bourse
02:03éventuellement mais aussi convaincre plus facilement de nouveaux actionnaires qui forcément ont besoin de
02:08visibilité et de retour sur investissement. Un retour sur investissement pour Microsoft qui passe par
02:13également une fourniture de services avec hier un montant astronomique qui a été annoncé puisque
02:19OpenEye s'engage à acheter 250 milliards de services à Microsoft en ce qui concerne le cloud
02:25Azure. Donc vous voyez ça apporte beaucoup de visibilité pour Microsoft sur cette activité qui
02:30est bien sûr la plus rentable. Et puis surtout un retour sur investissement en dehors de ces services qui est
02:34juste gigantesque puisque depuis 2019 Microsoft a investi environ 13 milliards de dollars et donc aujourd'hui
02:40cette participation est valorisée 135 milliards de dollars x 11 donc en l'espace de six ans sans compter bien sûr
02:46la vitrine technologique et également la visibilité que ce partenariat a offert à Microsoft.
02:52Alors voilà on pourrait se dire c'est encore qu'une histoire de gros sous cette histoire là, mais c'est beaucoup plus que ça en fait.
02:57Déjà les relations sont visiblement en train de s'apaiser entre Sam Altman et Satyana Adela, le patron de Microsoft,
03:04c'était quand même assez tendu ces derniers temps. Je crois que l'un avait même évoqué de saisir les autorités de la concurrence pour rendre le contrat que OpenEye avait signé avec Microsoft donc à l'époque.
03:18Ça c'est la première chose. Ils se sont entendus en guérant. La deuxième c'est que OpenEye change de statut, devient une entreprise quasiment comme les autres qui va pouvoir verser des dividendes à ses actionnaires, ce qui n'était pas possible avec le précédent statut qu'elle avait.
03:35Il faut se rappeler que c'est quand même l'épilogue du drame qui s'est noué il y a un an, c'était en novembre 2024, quand Sam Altman avait été viré de sa propre entreprise par les tenants du fait que OpenEye devait rester non-profit.
03:52lui était pour une évolution vers une société profitable et commerciale. Et à l'époque il avait été sauvé quand même par Satyana Adela, le patron de Microsoft qui avait dit
04:04« Un, je t'embauche quand tu veux » et sinon il l'a remis en selle.
04:10Après il a fait…
04:10Excuse-moi je te coupe, c'était en novembre 2023.
04:1223, il y a deux ans, voilà. Donc ils ont mis deux ans à faire ça et effectivement ça se split en deux.
04:21Il y a la fondation qui reste et qui elle va être actionnée à hauteur de 26%.
04:25Donc la fondation va disposer d'une valorisation de 130 milliards.
04:29Ils ont déjà annoncé qu'ils allaient investir 50 milliards dans des projets caritatifs autour de la santé et de l'IA inclusif.
04:39Donc je veux dire, la partie non-profit a quand même les moyens de s'exprimer.
04:44La partie profit, c'est effectivement Satya Adela, c'est Softbank.
04:49C'est donc une valorisation aussi, 27%, une règle de 3, ça fait une valorisation d'à peu près 500 milliards.
04:54Ce que disait Étienne, multiplication par 11 de l'investissement, c'est quand même le plus bel investissement qui a jamais été fait par Microsoft.
05:03Et donc Microsoft a 135 milliards sur les 500.
05:06Voilà, c'est ça. Alors il y a quelque chose que je n'ai pas bien vu et j'aimerais bien effectivement le creuser et comprendre et que je n'ai pas vu tout de suite.
05:14C'est Nvidia qui avait investi 100 milliards en actions.
05:19Alors je ne sais pas si c'était en actions sans droit de vote ou si c'était du pur vendor financing,
05:25c'est-à-dire le fournisseur qui finance son client, ce qui était un peu compliqué.
05:32Mais bon, donc là, effectivement, ce qui est important, c'est que ça ouvre la voie à une future cotation de OpenAI au Nasdaq.
05:42Et là, ça va être la belle histoire des deux années à venir.
05:46Et comme tu le disais, belle opération pour Satya Adela qui, au départ, avait investi 14 milliards dans OpenAI.
05:52Il se retrouve à 137, quasiment, fois 10. Pas mal quand même.
05:56Qui enchaîne là-dessus ? Qu'est-ce que tu en penses de ce rebondissement, Fanny ?
06:02Moi, ce que je trouve intéressant, c'est que Microsoft ne va plus être juste un opérateur de cloud.
06:08Finalement, là, on passe carrément, ils deviennent stratégiques dans l'IA avec ce qu'ils viennent d'acquérir.
06:15Puisqu'ils vont avoir quand même mainmise et priorité sur aussi ce qui va être produit par OpenAI.
06:19Il n'y a pas que l'argent, il y a aussi tous les outils qui vont servir.
06:22Ils pourront avoir quand même un accès en avant-première ou sélectionné.
06:25Pendant encore quelques années.
06:29Effectivement, les tensions ces derniers mois, c'était sur les relations exclusives.
06:34Bien sûr.
06:34Puisque, effectivement, Sam Altman ne voulait plus avoir comme seul débouché Microsoft et son co-pilot.
06:41Donc, ils ont fait avec Anthropik.
06:44Et d'un autre côté.
06:46Et moi, je trouve ça beaucoup plus sain, comme ça, d'avoir encore des relations privilégiées sur les propriétés intellectuelles.
06:51Microsoft aura accès aux innovations de OpenAI jusqu'en 2032.
06:55Exactement.
06:56Mais qu'on ouvre l'écosystème.
06:58Et ça, c'est beaucoup plus sain.
07:01Cher maître.
07:03Je vais t'appeler comme ça, Matt.
07:04Non, mais si.
07:05Tu sais, on m'a fait ça depuis que j'étais à l'école.
07:07Mais bien sûr, je sais.
07:08Il y a le maître et le maître.
07:09Oui, évidemment, évidemment.
07:11On va essayer de ne pas passer à autre chose.
07:13Qu'est-ce que tu en penses ?
07:14Non, je pense que c'est un vrai changement.
07:16Et ça lève beaucoup d'interrogations sur beaucoup de choses.
07:21Alors, on ne va pas prendre toutes les choses les uns après les autres, mais quand même.
07:25Déjà, il y a dans l'écosystème, il y avait deux types d'animaux.
07:31Des animaux libres, comme OpenAI, comme Anthropik.
07:33Et des animaux non libres, comme l'EI de Meta ou celle de Google, qui appartiennent, ou Grok quelque part,
07:42qui appartiennent à des groupes qui ont les moyens de leur propre revenu.
07:46Puis après, dans le cloud, il y avait les clouds aussi liés, comme celui de Google, comme celui de Meta, etc.
07:52Et des clouds, entre guillemets, libres de partenariats, comme AWS et, dans une certaine mesure, Azure.
08:00Tout ça est chamboulé, sauf pour Anthropik et AWS.
08:05C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on voit que le moteur, le LLM, est fondamentalement lié à un cloud.
08:15Et la mise au clair de la relation entre Azure et OpenAI était absolument nécessaire.
08:24C'est fait, c'est réglé.
08:24Et reste, pour compte, quelqu'un qui doit régler ce problème-là, c'est AWS et, d'un autre côté, Anthropik.
08:31Donc, on peut imaginer que les prochains qui vont régler le problème, c'est AWS et Anthropik.
08:36Et pour rester dans la course.
08:37Pour rester dans la course.
08:38Deuxième chose, pour moi, encore une fois, c'est mon analyse,
08:42toute la spéculation sur la bulle de l'EI, est-ce qu'elle va exploser, est-ce qu'elle ne va pas exploser,
08:49pour moi, le fait, et tout le monde disait, si elle explose, il y a de grandes chances qu'elle explose
08:54via OpenAI, qui ne peut pas se financer parce qu'ils ne sont pas cotés en bourse
08:59et qu'ils n'ont pas de revenus de quoi que ce soit.
09:01C'est ce qu'on disait il y a deux semaines.
09:02C'est ce qu'on disait il y a deux semaines.
09:04Et bien, ce problème-là, quelque part, est fortement réduit.
09:08Je n'ai pas dit qu'il disparaissait, j'ai dit qu'il est fortement réduit.
09:11Parce que maintenant, tout le monde a à peu près des moyens de financement ou de racheter.
09:15Parce que j'imagine qu'il y a des accords cachés, qu'on ne connaît pas,
09:20qui sont un peu liés à ce truc-là.
09:22On signe pas un contrat de 250 milliards, en disant, je te signe un contrat de 250 milliards,
09:26j'investis beaucoup d'argent pour créer mes data centers,
09:28puis si tu te casses la figure, moi aussi.
09:30Non, c'est je te tiens, tu me tiens par la barbichette, ce genre de choses.
09:34Donc, on peut imaginer qu'il y a des accords par derrière
09:36qui sous-entendent que l'un va aider l'autre en cas de difficulté.
09:41Troisièmement, pour les entreprises et pour les responsables des services ISIT
09:47dans le monde entier, va se poser la question de la décorrélation ou pas
09:52et des types de contrats que eux vont signer.
09:54Je ne sais pas, l'entreprise SNCF, par exemple, ou Stellantis, ou qui vous voulez.
10:00Quel type de contrat ils vont signer pour Office et pour leur partenariat,
10:05pour leur cloud avec Microsoft ?
10:06Comment l'EI va être intégré ou pas intégré dans cette affaire-là ?
10:11Donc, on voit bien que le fait d'avoir réglé le problème,
10:15d'avoir réglé cet ambroglio qui…
10:18Enfin, il y avait quelque chose qui n'allait pas,
10:20en fait, soulage, à mon avis, un peu tout cet écosystème
10:24pendant un certain temps et remet les choses au clair
10:27et il y en avait besoin.
10:28Donc, moi, je pense que c'est une décision qui permet la clarté,
10:34qui permet de tracer les lignes pour les quelques années à venir,
10:40y compris sur les technologies futures et sur…
10:43Et je trouve ça très simple.
10:45Ce qu'on oublie de dire aussi dans ce partenariat,
10:47c'est qu'il y avait au-dessus des épaules des deux garçons,
10:49qu'on voit sur les écrans derrière nous,
10:51il y avait le régulateur américain.
10:53Parce qu'il ne faut pas qu'il puisse y avoir un certain nombre de choses illégales.
10:57Donc, le truc était un petit peu tordu, c'était compliqué.
11:00Donc, c'est pour ça qu'ils ont mis du temps.
11:01C'est pour ça qu'il y a eu des tensions de négociation entre eux.
11:05Mais maintenant, je pense que c'est clair.
11:07Et quand même, au bout du bout,
11:09la liberté d'Opener Eye et de Sam Allemagne,
11:13qu'ils ont clamé pendant beaucoup de temps,
11:16c'est une liberté sous surveillance très importante
11:20de Tonton Adéla.
11:23De Tonton Adéla qui surveille tout ça.
11:25Voilà. Cela dit, moi, ce que je trouve le plus marquant,
11:28c'est que c'est le changement de statut d'Opener Eye.
11:30Et aujourd'hui, on va pouvoir gagner de l'argent,
11:33redistribuer de la valeur à ses actionnaires,
11:38à ses employés.
11:39Avant de payer des dividendes, il faut gagner de l'argent.
11:41Là, ils en perdent quand même beaucoup.
11:44Certes, mais peut-être que ça va leur donner
11:46une émancipation qu'ils n'avaient peut-être pas auparavant.
11:50Enfin, cela dit, quand on voit tout ce qu'ils proposent
11:52depuis tous ces derniers mois,
11:54ils n'arrêtent pas d'innover.
11:55Donc, oui, Fanny ?
11:57Moi, je pense que ce qu'il y a d'intéressant,
11:59c'est que là, s'ils vont faire une entrée en bourse,
12:03ils vont avoir une manne d'argent phénoménale.
12:05Parce que n'importe quel petit porteur américain
12:07va vouloir avoir son ticket.
12:09Et en fait, ça va faire des entrées d'argent
12:10qui sont énormes et qui vont leur permettre,
12:13justement, d'investir et de payer tout un tas de choses.
12:16et de faire ce que d'autres boîtes,
12:19comme des IonQ, c'est racheter tout un tas d'autres boîtes,
12:21grossir.
12:22Et là, il y a une accélération.
12:24Ils changent de statut.
12:25C'est plus, ça y est, c'est plus une start-up.
12:27C'est fini, là.
12:28Définitivement.
12:29On finira-tu ?
12:30Oui, mais pour dire,
12:32quand Yves dit que ça résout tout
12:34et que ça dérisque un tout petit peu Open AI,
12:40moi, je ne suis pas sûr.
12:40Je pense au contraire qu'ils sont devenus tellement gros.
12:43C'est un peu le même problème que les systèmes banquiers,
12:47systèmes financiers américains,
12:48too big to fail.
12:49C'est vraiment...
12:52Microsoft a mis 250 milliards,
12:55Nvidia met 100 milliards,
12:57Broadcom a mis 10 milliards.
13:00Tout le monde a parié des milliards et des milliards
13:02et des milliards sur Open AI.
13:04Beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent engagé.
13:07D'accord ?
13:08Donc, on va partir du principe que ça va marcher.
13:10mais quid, si ça ne marche pas ?
13:14What if ?
13:15Oui, c'est la question.
13:16C'est devenu...
13:17Ça a changé de dimension,
13:19mais c'est devenu systémique.
13:21Open AI, c'est systémique.
13:23S'il y a le moins de problèmes sur Open AI,
13:25c'est tout l'édifice qui s'est...
13:26Oui, mais comme disait Yves,
13:27étant donné que maintenant, Microsoft a 27% d'Open AI,
13:30tu peux te dire que finalement,
13:32ils ont un petit airbag.
13:33Non, mais personne n'a intérêt,
13:36puisque tout le monde a mis beaucoup trop d'argent.
13:38Personne n'a intérêt à ce que ça tombe.
13:39C'est clair.
13:40Personne.
13:41Juste un dernier point aussi.
13:42Il y a un petit article qui n'est absolument pas clair.
13:45C'est sur l'intelligence générale.
13:47Oui.
13:48Puisque Microsoft dit,
13:50nous, on se donne un droit d'audit, quelque part,
13:54pour voir si ce que tu racontes sur l'intelligence générale,
13:56c'est vrai ou c'est du bidon.
13:58Et ça, c'est assez intéressant,
14:00parce que je trouve que ça sous-entend que Microsoft...
14:03Il n'y croit pas trop.
14:04Il n'y croit pas trop, tu vois.
14:06Et tonton Adela, il a dit à son petit-neveu,
14:09attends le garçon, nous, la boîte...
14:10Montre-moi ta copie d'abord.
14:12On va un peu regarder,
14:13parce que maintenant, tu rentres dans le club des grands
14:15et on ne peut pas raconter n'importe quoi,
14:17parce que nous, on est coté.
14:18Toi, tu vas l'être bientôt.
14:19Et donc, il va falloir un peu se calmer
14:21sur tout ce genre de cinéma.
14:24Un petit chien fou, ça m'a te mal.
14:26Les promesses, oui.
14:27Certaines promesses qui ne peuvent pas être tenues
14:29vont être clarifiées.
14:30C'est comment aller lever de l'argent
14:31et faire du buzz,
14:32mais après, il faut revenir dans la réalité.
14:33Alors, autre actu qui fait de buzz aujourd'hui,
14:37c'est toujours aux Etats-Unis,
14:38c'est Amazon,
14:39qui, vous l'avez sans doute lu ou entendu,
14:41un sabre vraiment dans ses effectifs.
14:44Le géant du commerce en ligne a annoncé
14:46qu'hier supprimait 14 000 emplois
14:48et anticipe déjà même des milliers
14:50d'autres licenciements dans les mois à venir.
14:52On parle même d'une enveloppe,
14:54si je puis dire,
14:54de 30 000 suppressions d'emplois en tout.
14:57Cette décision est directement liée, en fait,
14:58au développement de l'IA générative
15:00qui transforme le groupe Amazon.
15:03Les explications tout de suite d'Antoine Ellard,
15:04qui est notre correspondant à Washington.
15:06Et bien évidemment,
15:07après, on revient sur ce plateau.
15:10Alors d'abord,
15:11et c'est intéressant,
15:12il faut préciser que ces licenciements
15:13concernent uniquement des cols blancs,
15:15c'est-à-dire des salariés
15:16qui travaillent dans les bureaux,
15:17par exemple aux services publicitaires,
15:19des cadres aussi,
15:21ou encore des personnels des ressources humaines.
15:2314 000 licenciements au total,
15:25vous l'avez dit,
15:26et ça n'est probablement qu'un début,
15:27puisque la presse américaine indique
15:29que 30 000 personnes au total
15:31pourraient être mises à la porte.
15:32Et ça représente 10 %
15:33des effectifs administratifs chez Amazon.
15:36Alors il y a plusieurs explications
15:37à ces six licenciements importants.
15:39D'abord,
15:40il s'agit d'une sorte d'ajustement post-Covid.
15:43Pendant la pandémie,
15:44les achats en ligne ont explosé.
15:45L'activité d'Amazon était en plein bout,
15:47mais ils ont à cette époque-là
15:48recruté à tour de bras.
15:50Aujourd'hui,
15:50alors que ça ralentit un peu,
15:52il y a moins de besoin de main-d'œuvre.
15:54Mais l'autre explication,
15:55c'est l'intelligence artificielle.
15:56Et Amazon le reconnaît d'ailleurs
15:58assez clairement entre les lignes
15:59en expliquant que certaines tâches
16:01désormais sont effectuées par l'IA
16:04et que du coup,
16:05les employés,
16:05certains employés en tout cas,
16:07deviennent superflus.
16:08D'où ces licenciements.
16:10Il faut noter qu'Amazon
16:11n'est pas la seule entreprise
16:12de la tech à suivre ce chemin.
16:14Ces derniers mois,
16:15Intel,
16:16mais aussi Microsoft
16:17ou encore Meta
16:18ont procédé à des licenciements
16:20de col blanc
16:21exactement pour les mêmes réseaux.
16:23Alors pour le moment,
16:23ce plan ne concerne pas
16:25les ouvriers d'Amazon,
16:26ceux qui travaillent
16:27dans les entrepôts.
16:28Mais Amazon prévoit
16:30d'investir massivement
16:31ces prochaines années
16:32dans des robots
16:33avec pour objectif
16:34d'économiser 600 000 emplois
16:37dans des entrepôts
16:38qui seront quasiment
16:39intégralement automatisés.
16:42Merci beaucoup.
16:43C'était Antoine Lard,
16:44donc notre correspondant à Washington.
16:45Est-ce que ce n'est pas,
16:46les amis,
16:47peut-être le premier,
16:49on va dire,
16:50séisme
16:51de l'IA
16:53en fait dans une grande
16:54boîte de tech américaine.
16:55Et peut-être que,
16:57alors c'est vrai
16:57qu'on a lu
16:59beaucoup de,
17:01je dirais,
17:01de déclarations
17:02de CEOs
17:03qui disaient,
17:03ben voilà,
17:03moi je me sépare
17:04de 10% de mes salariés
17:06parce que l'IA
17:07est en train de remplacer
17:07certaines tâches,
17:08etc.
17:09Mais c'était souvent
17:10des petites boîtes
17:10qui passaient en dessous
17:11des radars
17:12qu'on ne connaissait pas trop.
17:13Là, c'est Amazon.
17:14C'est G Amazon
17:15qui dit,
17:16ben voilà,
17:16l'IA générative,
17:17allez,
17:17on enlève 14 000 employés,
17:19ce n'est que le début.
17:21Peut-être demain aussi
17:22dans les centres de distribution
17:23avec la robotique.
17:25Est-ce qu'on n'est pas là
17:26devant le fait accompli
17:27que l'IA
17:28est en train de bouleverser
17:29notre société ?
17:30Quand on parle d'Amazon,
17:32tous les chiffres
17:33sont gigantesques.
17:34D'accord ?
17:35Donc 14 000...
17:35Il faut relativiser.
17:3614 000, ça fait peur.
17:3730 000, on fait oulala.
17:39Il y a 1 500 000 employés.
17:41D'accord ?
17:42Oui, c'est 1%.
17:43Il l'est dit, voilà.
17:45Donc, des ajustes...
17:47Si on part du principe
17:48qu'effectivement l'IA
17:49est une véritable révolution,
17:50des ajustements comme ça,
17:53ce n'est pas encore
17:54une catastrophe.
17:54D'accord ?
17:55Là, ce que disait Antoine
17:57était très intéressant,
17:58c'est que pour l'instant,
17:59c'est un peu la revanche
18:00des ouvriers.
18:01C'est-à-dire,
18:01c'est les cols blancs
18:02qui sont les premiers affectés.
18:04Alors, les ouvriers
18:04le seront dans un deuxième temps,
18:06il le dit, effectivement.
18:07Mais aujourd'hui,
18:08Amazon,
18:09c'est des entrepôts,
18:10donc vraiment des ouvriers.
18:12Et puis, c'est le cloud,
18:14un double US,
18:15qui sont quand même ces deux...
18:16Voilà.
18:17Et il avait peut-être,
18:18peut-être une...
18:20Il avait peut-être
18:20un peu de gras, quand même,
18:22puisqu'effectivement,
18:22ils ont connu
18:23de l'hyper croissante,
18:24donc ils avaient peut-être
18:25un peu de gras.
18:27Alors, c'est effectivement
18:28des chiffres très importants,
18:30mais je ne pense pas
18:31qu'il faille encore dire
18:32que c'est un bouleversement...
18:36Il y a, par définition,
18:39toutes les entreprises,
18:41il y aura des gains
18:42de productivité,
18:43des gains de productivité,
18:44ça veut dire...
18:46C'est Schumpeter,
18:47c'est la destruction créatrice.
18:49Oui.
18:50Après, je pense que ça...
18:52On restructure, en fait,
18:54les métiers,
18:54et ça change.
18:56C'est un peu comme
18:56quand Uber arrive
18:57ou qu'on a certaines choses
18:59qui s'automatisent,
19:00ou quand les voitures sont arrivées
19:01et que ça a remplacé les chevaux.
19:02Mais il y a des métiers
19:03qui évoluent.
19:04Après, il y a un autre sujet
19:06qui est intéressant aussi,
19:07c'est qu'on voit beaucoup
19:08de ces grandes boîtes américaines
19:09comme Microsoft
19:10qui régulièrement font
19:11des vagues de licenciements
19:12pour réembaucher derrière
19:14et revoir un petit peu
19:16leurs copies.
19:18Et on arrive aussi
19:19à un moment où,
19:20oui, il y a eu beaucoup
19:21d'argent dans la tech,
19:22il y a eu beaucoup d'investissements,
19:24ça a évolué vite.
19:25Et puis maintenant,
19:25ils sont tous à commencer
19:26à regarder aussi
19:27comment faire plus
19:28de revenus
19:30et de dividendes
19:32à reverser.
19:33Voilà.
19:33Donc, on optimise
19:35après avoir grossi
19:36pendant des décennies
19:38et gagné énormément.
19:39Ils commencent
19:40à faire attention.
19:42Et puis,
19:43et donc voilà.
19:43C'est ça qu'il y a de nouveau
19:44dans le secteur de la tech,
19:45c'est qu'on n'est plus protégé,
19:47c'est plus un secteur
19:48où on ne va pas licencier.
19:50Mais je pense
19:51que les gens
19:52sont réembauchables
19:52parce que ça bouge
19:53tellement vite
19:54et il y a pénurie
19:55de plein de talents
19:56que moi,
19:57ça ne m'inquiète pas trop
19:58encore pour ces cols blancs.
19:59Après, évidemment,
20:01Yves,
20:01je vais te donner la parole,
20:03mais pour nuancer
20:03ce que tu disais tout à l'heure,
20:05Yves,
20:05c'est vrai qu'aujourd'hui,
20:08Amazon représente
20:09un million et demi
20:09de salariés.
20:11Mais finalement,
20:11quand on creuse
20:12un petit peu
20:12les licenciements
20:13qu'il y a eu,
20:14ces licenciements
20:14font partie
20:15en fait du groupe
20:16des bureaux
20:18d'Amazon.
20:18Et le groupe
20:19des bureaux
20:20d'Amazon,
20:20c'est 350 000.
20:21C'est 350 000.
20:21Donc ça fait 10 %.
20:23Oui, mais c'est plus
20:23tout le temps
20:24la même chose.
20:25Tu vois ce que je veux dire ?
20:26Non, non, mais ça,
20:26je l'avais...
20:27Effectivement,
20:28il y a 1 500 000
20:29au total,
20:31350 000 bureaux.
20:33Voilà.
20:34Et donc,
20:34si on va à 30 000,
20:35ça fait un peu moins
20:37de...
20:38Ça fait un peu moins
20:38de 10 %.
20:39Un peu moins
20:39de 10 %.
20:41Quand on voit...
20:43C'était parenthèse.
20:44Juste une parenthèse.
20:44Non, non, mais tu es absolument
20:45rien.
20:45Il fallait aller au bout
20:46des chiffres.
20:47Malheureusement,
20:4910 %.
20:50On le voit là,
20:51aujourd'hui,
20:52il y a quand même
20:52des industries,
20:53l'automobile et autres,
20:54qui commencent.
20:55On a vu les grandes vagues
20:56de licenciements
20:57chez Volkswagen.
20:58Des fois,
20:59en pourcentage,
21:00c'est beaucoup plus important.
21:02Voilà.
21:02Non, mais je disais quand même,
21:04c'est 10 %
21:04d'une catégorie.
21:05Oui, oui, c'est clair.
21:07Et 1 % du total.
21:08Et d'ailleurs,
21:09Yves, on dit,
21:10Jesse le dit ouvertement.
21:11Il dit,
21:11dans les prochaines années,
21:12nous allons réduire
21:13nos effectifs de bureaux
21:15grâce à l'IA générative.
21:17Moi, je suis assez d'accord.
21:20On peut regarder
21:20cette nouvelle
21:21de deux manières.
21:22D'abord,
21:22les chiffres,
21:22comme tu le fais.
21:23Et quand on regarde
21:24les chiffres purement
21:25et simplement,
21:26OK, quoi.
21:27Oui, il y a eu
21:28pire chez Amazon
21:29après le Covid,
21:30par exemple.
21:30Il y a des plans de départ
21:31en pré-retraite en France,
21:32dans des grandes entreprises françaises,
21:34je ne veux pas citer.
21:35Non.
21:35Et si on prend les ratios,
21:36c'est à peu près les mêmes.
21:37OK ?
21:38Donc,
21:38le chiffre,
21:40en tant que tel,
21:41il ne me choque pas
21:42par rapport au fameux
21:431,5 million.
21:43Ce qui est plus frappant,
21:47c'est que les vagues
21:48de licenciements
21:48qu'on a connues
21:49dans les années 90,
21:52c'était les ouvriers.
21:52C'était les ouvriers.
21:54Donc,
21:54je ne vais pas conseiller
21:55au col blanc
21:56de venir en bleu de travail.
21:58Ceux qui ont des bullshit jobs,
21:59venez en bleu de travail.
22:00D'abord,
22:00ce sera drôle,
22:01ça fera que rire
22:03aux collègues,
22:03pas forcément
22:04la directrice
22:05des ressources humaines,
22:05mais ça peut être
22:06une blague sympa.
22:08Mais on change
22:10de catégorie.
22:12Et là,
22:12il faut regarder
22:12les choses en face.
22:13Par-delà les chiffres
22:14qui en effet
22:15parlent moyennement,
22:16la réalité,
22:17c'est que oui,
22:18il y a un changement
22:18qui est en train d'advenir,
22:19qui est là,
22:20il n'est plus en train d'advenir,
22:21il est là.
22:21Et ce changement,
22:22il va continuer.
22:24Mais ce qui va pas
22:25s'accélérer.
22:25Mais oui,
22:25il va s'accélérer.
22:26Parce que la productivité
22:28d'un ouvrier
22:29qui était d'avoir des robots,
22:32d'amplifier sa forme physique,
22:34fait sa condition physique
22:36et d'aller plus vite
22:37et d'être plus précis,
22:38etc.
22:39Aujourd'hui,
22:40c'est le cerveau
22:41qui est amplifié
22:43par des machines intellectuelles.
22:45Les fameux data centers
22:46que tu connais bien,
22:48etc.
22:49Donc aujourd'hui,
22:51après l'aide corporelle physique,
22:52on a une aide intellectuelle.
22:54Et donc forcément,
22:55il va se passer la même chose.
22:56Certes,
22:57il y aura aussi
22:57des nouveaux jobs
22:58et des nouveaux travaux
23:00qui vont se faire.
23:01Mais en attendant,
23:02oui,
23:03il va y avoir
23:03une accélération
23:04chez l'école Blanc.
23:05Et d'ailleurs,
23:06l'école Blanc s'y attendait.
23:08Souviens-toi,
23:09il y a quelques années,
23:10il y a eu toute cette vague
23:11de shitty jobs
23:12qui ont été dénoncés
23:13où il y a eu toute une vague
23:14comme ça
23:15où les gens se disaient
23:16mais je suis payé à faire quoi ?
23:17Je suis payé à faire quoi ?
23:18Notamment dans les grosses boîtes
23:19comme Meta, etc.
23:20Où il n'y avait même pas
23:21à mesurer la productivité des gens.
23:22Ils ont supprimé beaucoup.
23:24Mais moi,
23:26ce qui est important,
23:27c'est de voir aussi
23:28les jobs
23:28qui vont être créés derrière.
23:30Je pense qu'il y en aura.
23:32C'est un débat.
23:33Depuis le début
23:34de l'IA générative,
23:35on dit que ça va détruire.
23:37Tu as deux choses
23:38que j'ai lu.
23:38Il y a un truc,
23:39je ne sais plus
23:39qui l'a dit cette semaine
23:40mais ça m'a fait marrer
23:41et je l'ai retenu.
23:42C'était les futurs millionnaires
23:43de la prochaine génération
23:44avec les nouveaux décès,
23:45l'IA, etc.
23:46C'est les plombiers
23:47et les électriciens.
23:48Ça, il va y avoir du boulot.
23:50Donc, ce ne sont pas
23:50des métiers nobles à la base
23:52mais en tout cas,
23:52il y a du boulot
23:53pour ceux qui savent
23:53maîtriser ça
23:54et monter des data centers.
23:56Et puis,
23:57l'autre chose
23:58que j'ai entendue
24:03grâce à l'IA
24:03pour l'école Blanc
24:04des tâches
24:05qui sont souvent ingrades
24:07de recherche,
24:07de perte de temps et tout
24:08et ça nous donne
24:09plus de temps
24:10pour aller en profondeur
24:12dans des sujets
24:12pour remettre aussi
24:13l'intellect
24:14sur des tâches
24:16qui vont être plus élevées
24:17quelque part.
24:19Et c'est ça,
24:19moi, je trouve intéressant
24:20c'est qu'on arrive
24:21à se dégager du temps
24:22grâce à l'IA
24:23à préparer des choses
24:24plus facilement.
24:26Même moi,
24:26pour préparer cette rémission,
24:28tu vois,
24:28je gagne du temps
24:28parce qu'il faut aller vite
24:31des fois
24:31et avoir un peu
24:33plus de données
24:33et ça nous permet
24:35d'aller un peu plus
24:36en profondeur
24:37dans les choses
24:37et je pense que les gens,
24:38une fois qu'ils vont avoir
24:39appris à utiliser ça,
24:40on va embaucher des gens
24:41qui seront plus précis
24:42et c'est ces gens-là
24:43qui ont un...
24:44Je pense que c'est
24:44voir comment nos métiers
24:46se transforment,
24:46se reformer
24:47et repartir
24:48avec des nouveaux postes
24:50à valeur ajoutée.
24:51Vraiment.
24:52Ce que rajoute Andy Jassy
24:53dit qu'il faut garder à l'esprit
24:54c'est que le monde
24:54évolue rapidement.
24:55Cette génération d'IA
24:56est la technologie
24:57la plus transformative
24:58que nous ayons vue
24:59depuis Internet
25:00et elle permet aux entreprises
25:01d'innover beaucoup plus vite
25:02qu'auparavant
25:03et donc de se séparer
25:04en fait de l'intelligence humaine
25:06qui est remplacée
25:07par l'IA.
25:09Mais ce qui va être frappant
25:12c'est qu'on va se rendre compte
25:13que voilà,
25:14aujourd'hui c'est Amazon
25:15qui le dit ouvertement,
25:17Microsoft va suivre,
25:18Google va suivre,
25:19on va se retrouver
25:19avec des centaines
25:21de milliers d'emplois
25:21qui vont disparaître
25:22grâce ou à cause de l'IA.
25:25Mais regarde,
25:25mais ça va en créer d'autres.
25:27Je reprends.
25:28Oui mais cent mille tu crois ?
25:29Est-ce que ça va en recréer
25:30autant que ça en détruit ?
25:32Je ne suis pas persuadé.
25:33François,
25:33il disait,
25:34il le dit,
25:35c'est la plus grande transformation
25:36depuis Internet.
25:38Bon,
25:38Amazon est né avec Internet
25:40et aujourd'hui
25:40ils ont créé
25:41un million cinq cent mille
25:42d'emplois.
25:43D'accord ?
25:43Tu vois,
25:44il y aura,
25:45alors sûrement
25:46OpenAI,
25:47il y aura des
25:48nouveaux millionnaires,
25:51des nouveaux millionnaires,
25:51il y aura des groupes
25:52incroyablement puissants
25:54et qu'Amazon
25:56avant Internet
25:58n'a embauché personne.
26:00Je te rappelle
26:01que les jeunes...
26:01Oui mais ils ont détruit
26:02beaucoup d'emplois.
26:03Si tu fais...
26:04Après si tu prends...
26:05Tu as raison.
26:06Non mais si tu prends du recul,
26:07ils ont détruit combien d'emplois
26:09Amazon ?
26:09Mais chaque nouvelle industrie
26:10a détruit des emplois.
26:13Mais ce qu'il y a d'intéressant aussi
26:14c'est que la nouvelle génération
26:15elle veut moins bosser,
26:16elle veut plus de loisirs,
26:18on veut moins de boulot pénible
26:20et c'est ce qu'on est en train
26:21de faire grâce à ça.
26:22Et si on arrive à faire
26:23de la valeur
26:24et à taxer suffisamment
26:25pour que les gens
26:26puissent moins bosser
26:27et être payés à faire du loisir,
26:29je pense que c'est intéressant aussi.
26:31Yves, en 15 secondes...
26:31En 15 secondes,
26:32il y a une autre interrogation,
26:33c'est ces nouveaux jobs
26:34et ces nouvelles entreprises
26:35qui vont se créer,
26:37est-ce qu'elles vont
26:38accaparer tout ?
26:39C'est-à-dire qu'il va rester
26:40plus que des très très grosses
26:42multinationales
26:43et le tissu
26:44d'entreprises intermédiaires
26:46de PME
26:47quelque part
26:47va disparaître ?
26:48Je ne parle pas
26:48de PME qui fabrique,
26:50je parle des PME de service,
26:51j'entends des PME
26:52de col blanc,
26:53est-ce qu'elles vont
26:54disparaître ou pas ?
26:55Et donc,
26:56par-delà la question
26:56de voir si ce qui disparaît
26:59est créé,
27:01ce balance ou pas,
27:03il y a une deuxième interrogation,
27:04c'est comment ces jobs
27:06vont être créés ?
27:06Est-ce qu'ils vont être créés
27:07dans des méga entreprises
27:08de service
27:09ou est-ce qu'il va rester
27:11quelque part
27:11des choses plus linéaires ?
27:14Il est bientôt 20h les amis,
27:15petite pause
27:16et on revient
27:16avec Fanny Bouton
27:17en guerre en Renault
27:18et Yves Maître,
27:20on parlera de Néo,
27:21Néo qui est un robot
27:23de la start-up 1X
27:24et ce qui est étonnant,
27:25c'est qu'on peut d'ores et déjà
27:26acheter ce robot pour,
27:28alors il faut dépenser
27:2920 000 dollars,
27:29je suis d'accord,
27:30mais vous allez voir,
27:31il est tout mignon,
27:32alors il fait des trucs
27:33et puis d'autres,
27:36il les fait moins,
27:37il les fait tellement pas bien
27:38que parfois,
27:39il peut même faire appel
27:40à un opérateur
27:42qui le pilote à distance,
27:43le robot,
27:44s'il n'arrive pas
27:44à faire quelque chose
27:45chez vous,
27:46bonjour la vie privée là,
27:47mais c'est toi
27:48qui as voulu qu'on parle
27:49de ce Néo je crois.
27:50C'est très bien.
27:50Oui, tout à fait.
27:51On va en parler dans un instant
27:52parce que c'est très intéressant.
27:54A tout de suite
27:54et Tech & Co,
27:55la quotidienne,
27:55on revient dans une minute.
27:59Tech & Co,
28:00la quotidienne
28:01sur BFM Business.
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