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  • il y a 2 mois
Lundi 20 octobre 2025, retrouvez Grégoire Kounowski (Investment Advisor, Norman K), Eric Bertrand (Directeur des Gestions, Ofi Invest Asset Management) et Thierry Le Clercq (Président – Fondateur, Alphajet Fair Investors) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:00Et c'est parti pour Planète Marché, une quarantaine de minutes ensemble pour décrypter les actualités politiques, économiques et surtout financières.
00:16Pour en parler ce soir, nous avons le plaisir d'accueillir sur le plateau de Smart Bourse Eric Bertrand. Bonjour Eric Bertrand.
00:22Bonjour.
00:22Vous êtes directeur des gestions chez Ofi Invest Asset Management.
00:25A vos côtés, nous avons le plaisir d'accueillir également Grégoire Kounowski. Bonjour Grégoire Kounowski.
00:28Bonjour.
00:28Vous êtes Investment Advisor chez Norman Kay et nous avons le plaisir d'accueillir également Thierry Leclerc.
00:33Bonjour Thierry Leclerc.
00:34Bonjour Nicolas.
00:35Vous êtes président fondateur d'AlphaJet Fair Investor.
00:38Alors, une situation avec pas mal d'actualité quand même sur les marchés financiers au-delà des résultats d'entreprise.
00:45Peut-être deux mots rapides avant d'aller peut-être sur la vision globale que vous pouvez avoir des marchés les uns et les autres sur la situation de BNP Paribas aujourd'hui avec vous Thierry Leclerc.
00:55Et peut-être un petit mot de cette dégradation de la note de la France avec vous Eric Bertrand.
00:59Alors, on en parle beaucoup, on y reviendra.
01:01Est-ce que c'est un événement ou non pour les marchés ? Je vous poserai la question dans un instant.
01:04Mais Thierry Leclerc, ce sujet, moins 8% pour BNP Paribas aujourd'hui à l'ouverture de la semaine en pleine saison de publication des résultats.
01:11Parce qu'un tribunal aux Etats-Unis, effectivement, a reconnu BNP Paribas complice du gouvernement soudanais.
01:19Est-ce que c'est de nature à inquiéter spécifiquement la banque ou le secteur bancaire dans les prochaines semaines ?
01:25Là, pour le coup, c'est plutôt la banque.
01:27C'est plutôt BNP Paribas.
01:28Et effectivement, ça rappelle des très mauvais souvenirs aux actionnaires de la banque et à la banque elle-même, évidemment.
01:35Puisqu'ils avaient été condamnés en 2014 à 8,9 milliards de dollars d'amende.
01:41C'est quand même la plus forte amende qui a jamais été prononcée contre une banque européenne.
01:47Les deuxièmes, juste pour avoir un ordre de grandeur, c'est HSBC à 1,9 milliard de dollars.
01:54Donc c'était vraiment hors normes.
01:55Et là, effectivement, sachant que pour mémoire, en 2014, ils avaient fait du business avec l'Iran, le Soudan.
02:05Justement, et Cuba.
02:07Donc c'était des pays qui étaient interdits, qui étaient sur la liste d'interdiction de transactions financières par les États-Unis.
02:14Donc là, on retrouve à nouveau le Soudan.
02:17Donc là, c'est différent.
02:18C'est ce que vous avez dit en introduction.
02:19Donc c'est des réfugiés soudanais qui ont attaqué ce qu'on appelle une class action aux États-Unis,
02:25qui ont attaqué la banque pour avoir aidé les autorités.
02:32Enfin, c'était un dictateur.
02:34Oui, bien sûr, Omar El-Bechir.
02:35Omar El-Bechir, exactement, qui était en place entre 1989 et 2019.
02:41Et donc, dans cette période-là, la banque, via une succursale en Suisse, aurait aidé,
02:47enfin, aurait financé le Soudan.
02:50Alors, dans un premier temps, la banque ne s'est pas prononcée.
02:55Là, ils ont publié un communiqué de presse en disant que, un, il n'y avait jamais eu de financement d'armes.
03:02Deux, les dommages qui ont été prononcés par le tribunal américain sont disproportionnés, selon eux, évidemment.
03:10Et puis, troisièmement, la loi suisse interdit, effectivement, des financements locaux, mais n'interdit pas des financements dans des pays tiers.
03:24Donc, il n'y a pas d'extradition, d'extraternitorialité, pardon, au niveau de la Suisse.
03:32Donc, la banque cherche à se défendre.
03:35La banque fera appel, d'ailleurs.
03:36La banque fait appel, effectivement.
03:38Maintenant, en fait, ce que vous avez aussi dit en introduction, c'est qu'il y aurait 23 000 plaignants potentiels.
03:46Là, donc, ils ont été condamnés à un tout petit peu moins de 21 millions de dollars d'amende.
03:51Oui.
03:52Donc, pour dédommager trois réfugiés soudanais dans cette première salle, si vous voulez, de classe action.
03:59Et derrière, il y aurait 23 000.
04:00Et c'est ça qui fait peur au marché.
04:02Donc, 23 000 fois 7 millions, 20,75 divisé par 3, ça fait à peu près 7 millions, fois 23 000, ça ferait 150 milliards de dollars.
04:11Donc là, évidemment, ça fait mal.
04:13Donc, en fait, compte tenu des montants en jeu, vous savez, aux États-Unis, c'est un vrai, en quelque sorte, business, les litiges.
04:24Bien sûr.
04:24Donc, il y a des analyses qui suivent ça en permanence.
04:27Et donc, là, compte tenu du… enfin, nous, ce qu'on suit aussi sur les marchés, le risk-reward, ça plaiderait quand même pour que la banque transige avec l'État américain.
04:39Ou en tout cas avec le tribunal.
04:43Bien sûr.
04:43Et donc, on n'a pas vraiment d'idée de calendrier.
04:49Enfin, il ne se passera rien jusqu'au premier trimestre 2026, ça c'est sûr, fin mars à peu près, c'est ça les premières indications.
04:56Donc, là, la banque va chercher à organiser sa défense.
04:58Mais à nouveau, pour la banque, enfin, pour BNP Paribas, c'est un sujet très douloureux parce qu'effectivement, en 2014, ce qui avait été reproché aussi beaucoup à la banque,
05:07c'était qu'elle était un petit peu arrogante, en tout cas qu'elle prenait les autorités américaines un tout petit peu de haut.
05:13Chose qu'il ne faut évidemment pas du tout faire.
05:15Donc, c'est pour ça qu'il y avait eu une amende aussi considérable pour leur donner, en quelque sorte, une leçon.
05:19Donc, là, je pense qu'effectivement, la leçon a été bien retenue.
05:23Donc, ils vont chercher déjà à faire profit de BAD et puis, dans un deuxième temps, voir s'il y a une transaction possible.
05:30Mais on parlerait quand même, bon, alors là, ces premières estimations, c'est vraiment des analyses spécialisées qui regardent des choses à peu près semblables.
05:40Enfin, j'ai regardé un petit peu en détail, c'est quand même assez lointain.
05:43Néanmoins, on arriverait déjà à une première estimation de 10 milliards de dollars, voilà, sur une transaction.
05:48Donc, c'est un vrai sujet.
05:50Donc, pour répondre à votre question initiale, est-ce que c'est justifié, c'est moins 8% ?
05:55Oui, puisque ce n'était pas du tout attendu.
05:57On savait qu'il y avait, ça a démarré en 2016, on savait qu'il y avait quelque chose qui était en cours.
06:02Mais les estimations, c'était plutôt autour de 500 dollars par plaignant.
06:07Oui, alors là, on est à 7 millions.
06:09Donc, c'est pour ça qu'on change complètement de braquet.
06:12La surprise, la surprise pour la banque, évidemment, c'est un choc.
06:15Et puis, pour les marchés qui n'attendaient pas ça du tout.
06:18Le BNP Paribas, donc, qui est effectivement en recul d'un peu plus de 7,5% à l'heure où on se parle.
06:25Un mot avec vous, Éric Bertrand, de la situation française.
06:28Est-ce que, alors, effectivement, la France qui voit sa note abaissée par l'agence S&P,
06:34on se souvient, il y a quelques semaines, effectivement, des remous, des inquiétudes,
06:40effectivement, sur la situation budgétaire française, sur un potentiel abaissement de la note
06:43par une autre agence de notation, à l'agence Fitch.
06:48Ma question va être assez directe et assez cache.
06:50Est-ce que l'abaissement de la note de la France à l'heure actuelle est une actualité pour les marchés financiers
06:55ou est-ce que ça ne fait que correspondre à un long scénario déjà digéré,
06:58déjà anticipé par les marchés financiers vis-à-vis de la situation budgétaire française ?
07:02Je vais faire très bref, c'est déjà dans les cours.
07:04Ça fait longtemps qu'on attend que la dette française aille vers le simple A.
07:08On était 2A, 3A, 2A, simple A, puis après, plus, égal ou moins.
07:13Aujourd'hui, on va vers le simple A progressivement.
07:17Moody's devrait dégainer.
07:18Ce qui est intéressant, c'est que S&P devait parler dans un mois,
07:21ils ont avancé le calendrier.
07:23Il y a une petite notion d'accélération.
07:25Le sujet, il est juste techniquement, c'est la deuxième agence qui dégrade,
07:30qui compte vraiment pour tout un tas d'aspects réglementaires ou d'aspects de ratio.
07:34Deuxième meilleure note qui compte pour les banquiers comme pour les assureurs.
07:38Tout le monde avait anticipé le sujet.
07:40Le fait d'avoir un gouvernement qui dure plus de 24 heures,
07:43d'avoir presque un embryon potentiel de budget et une sanction,
07:48paradoxalement, ça va y avoir plus vite, mais derrière, la perspective est stable.
07:51On rappelle ce que tout le monde sait, la trajectoire des finances publiques n'est pas heureuse
07:54et il y a de l'instabilité politique.
07:56Donc, en gros, il y a plutôt eu de la prise de profit,
07:58un peu de resserrement de l'OAT contre Allemagne,
08:01un rebond des actions françaises en relatif contre les autres pays,
08:05parce que que ce soit les utilities ou les banques,
08:09elles ont un peu souffert quand même de cette prise,
08:10parce qu'il y a eu des choses en cascade.
08:12Nous, on ne voit pas du tout d'accélération.
08:14La France traite déjà comme un simple A, plus large que l'Italie et l'Espagne.
08:17Le Portugal qui, eux-mêmes, en revanche, ont été rehaussés il y a une semaine.
08:22Maintenant, à court terme, tant qu'on a un gouvernement,
08:24qu'on sort à peu près un budget, ça ne devrait pas être le problème.
08:27Le problème, c'est la direction à moyen terme.
08:31Et là, on est sur une direction qui n'est pas tenable dans la durée.
08:34Donc, dans les dix prochaines années, il y a un moment où il faudra quand même
08:38qu'on restaure cette trajectoire budgétaire.
08:42On est les seuls pays à ne pas l'avoir fait en Europe.
08:44Oui, bien sûr.
08:45Donc, il y a un moment, financer notre modèle nécessitera des ajustements.
08:49Il faudrait mieux que ça se passe avec la raison plutôt que sous la pression.
08:53Pas de lien direct entre l'annonce de la suspension de la réforme des retraites
08:55et la dégradation de la note S&P ?
08:57Ce n'est pas comme ça qu'il faut le voir ?
08:58Oui, si, il y a une accélération.
09:00Oui, c'est ça, d'accord.
09:00Ce ne sera pas explicitement mentionné.
09:01Pour l'instant, c'est qu'une suspension.
09:03C'est la présidentielle de 27 qui décidera.
09:05En revanche, un abandon pur et simple ferait qu'on rajoute, je dirais, un certain nombre
09:13de milliards en déficit supplémentaire, mais pendant 20 ou 30 ans.
09:16Ce n'est pas financé aujourd'hui.
09:17Et ça, pour le coup, ça pourrait créer une forme d'accélération.
09:21Maintenant, la France est un pays riche qui s'est levé l'impôt.
09:23Donc, on pourra éventuellement avoir une crise ou de la pression des marchés.
09:29Ça finira bien.
09:30Si on pouvait s'éviter le passage douloureux de tensions sur la dette et de commencer
09:34à payer trop cher nos intérêts de la dette, ça serait peut-être à regarder d'un bon oeil.
09:40Mais bon, il faut laisser nos politiques se concentrer sur le sujet.
09:44Mais on ne fait pas de politique, nous, on constate simplement...
09:48Qu'en tout cas, c'était anticipé par les marchés et qu'on reste dans le scénario.
09:51On était acheteurs d'OAT sur tension.
09:53Là, on a pris les bénéfices après la stabilisation via le gouvernement.
09:57Grégoire Kounowski, une question peut-être un petit peu plus large.
10:00Comment est-ce que vous analysez la séquence sur les marchés financiers
10:02alors que la saison des résultats s'est ouverte ?
10:05Qu'on a des indices américains ou français ou européens
10:09qui restent quand même sur des plus hauts ?
10:11Avec une certaine tension quand même.
10:12On sent que, si je caricature, l'IA donne le là un petit peu dans les publications
10:18ou en tout cas dans les prises de parole d'entreprises.
10:20Parce qu'il n'y a pas que des publications d'ailleurs de résultats
10:24qui mentionnent l'intelligence artificielle pour faire bondir des cours.
10:27Je pense notamment à Oracle ou à autres.
10:30Et à côté de ça, la moindre inquiétude,
10:32notamment sur des banques régionales aux États-Unis,
10:36crée un petit peu de tension tout de suite,
10:37comme si tout le monde attendait de savoir
10:39quand est-ce que la mer allait se retirer.
10:40Ce n'est pas comme ça qu'il faut le comprendre, Grégoire Kounowski ?
10:42On peut le voir des deux façons.
10:44Il y a le momentum qui est ultra, ultra positif encore,
10:47tiré par les valeurs de l'IA.
10:48Et à chaque fois que ça rebaisse, ça rachetait directement,
10:50que ce soit sur Trump, qu'annonce des tarifs,
10:52qu'il fait le taco trade, on appelle des rétropédales,
10:54parce qu'on commence à connaître un peu comment il fait,
10:56ou sur l'IA, petite inquiétude, les banques régionales,
10:58mais c'est racheté directement.
10:59Donc il y a ce côté de dire,
11:00effectivement, la moindre consolidation est mise à profit
11:03par les investisseurs pour acheter.
11:05Donc le momentum reste très positif, il faut y aller.
11:08Et à l'envers de la ménage, c'est de dire que les risques,
11:10on en voit popper un peu ici, un peu là.
11:13Les banques régionales, c'est quelque chose qu'on connaissait
11:14depuis un certain temps.
11:16Les faillites de First Brand, on savait un peu les impacts.
11:18Ça vient de popper ici, ça fait décaler un petit peu,
11:21mais pour l'instant, c'est oublié.
11:22En fait, on est en train de se demander
11:23quel est l'événement qui va vraiment faire vaciller
11:26la pyramide, le château de cartes,
11:28et que ça va commencer à s'effondrer.
11:29D'accord, château de cartes, on parle de château de cartes.
11:31Ouais, on peut parler de bulles, on peut parler de château de cartes,
11:33on entend plein de choses.
11:34La vérité, c'est qu'une bulle, peut-être qu'il y en a,
11:36peut-être qu'il y en a plusieurs.
11:37Le principe d'une bulle, c'est qu'on ne sait pas
11:38quand ça va éclater.
11:39Mais oui, il y a des risques,
11:40il y a des valeurs qui sont extrêmement élevés
11:42sur les marchés listés, mais sur les marchés privés.
11:45Là, ce qui a fait un peu derrière la chose,
11:46c'est le crédit privé.
11:47On sait que c'est un risque.
11:48Il y a des trous dans les banques.
11:50Notre ami JP Morgan a dit qu'il y avait des cafards
11:52un peu partout.
11:52Je pense qu'il a raison.
11:54Il a dit que quand vous envoyez un,
11:56ça veut dire qu'il y en a peut-être d'autres.
11:57Il y en a probablement un peu partout.
11:59Il prêche pour sa paroisse.
12:00On ne va pas se cacher.
12:01Donc oui, c'est un marché qui est risqué.
12:03Maintenant, le momentum reste,
12:04pour le moment en tout cas,
12:06factuellement et techniquement,
12:07c'est quand même très très bon.
12:09Avec une saison de résultats
12:09qui laisse encore entendre
12:10une croissance des profits aux Etats-Unis
12:12pour les valeurs du S&P 500.
12:13On parle de plus 9%.
12:14Après, c'est tiré par l'IA.
12:15C'est toujours la même chose.
12:17C'est une moyenne.
12:18C'est une moyenne des entreprises.
12:18Oui, exactement.
12:19Mais ce qui est intéressant à voir,
12:20c'est que dans les séances de baisse
12:22comme vendredi dernier,
12:22où ça a un peu secoué,
12:24il y a des secteurs
12:24qui ne sont pas considérés aujourd'hui
12:25comme le food and bread,
12:27par exemple, un Pepsi,
12:28qui monte fortement.
12:29Donc peut-être que ce qui est malin à faire,
12:31c'est de jouer à la rotation sectorielle,
12:37continuer et peut-être se replacer
12:38sur d'autres secteurs
12:39qui n'ont pas profité à la fête
12:40où il reste des super boîtes
12:41et qui, à mon avis,
12:42vont afficher des super chiffres.
12:43Et Pepsi, c'est l'exemple de même.
12:45Et c'est les choses à regarder, oui.
12:46Est-ce qu'on regarde encore
12:48les résultats des entreprises
12:50ou simplement si elles vont se mettre
12:51à faire de l'IA dans les prochaines années ?
12:52Ça, ça me rappelle le métavers.
12:53À l'époque, on mettait métavers
12:54dans le titre de la publie
12:55et ça faisait monter le cours de 10.
12:58On en est un peu là quand même
13:00sur certaines valeurs aujourd'hui.
13:02Non, c'est trop...
13:03Éric Bertroy, pas d'accord.
13:04Il faut savoir distinguer.
13:06Il y a du factuel,
13:07il y a du positif.
13:08Il y en a qui jouent un peu
13:09avec les termes.
13:10Il y a un peu de tout.
13:10Après, c'est les marchés.
13:11C'est toujours la même chose.
13:12Donc, il faut savoir
13:13faire les distinguos.
13:14Regardez Nvidia.
13:15Je ne sais pas comment ils vont publier.
13:16Nvidia, c'est quand même
13:17ultra solide de ce qu'ils font.
13:19Il y en a d'autres,
13:19c'est moins solide.
13:20Donc, il faut être un peu vigilant.
13:21Mais ils font la même chose.
13:22Vous avez la même chose
13:23sur les très autres boîtes
13:23qui vont dans les cryptos.
13:25C'est vachement à la mode aujourd'hui.
13:26Vous dites que vous investissez
13:27une partie de votre réseau
13:28en crypto.
13:28Et puis, ça fait monter
13:29le cours de bourse
13:29jusqu'au moment où,
13:31comme le métavers,
13:31ça ne marchera plus.
13:32Donc, il faut se méfier
13:33un petit peu quand même.
13:34Eric Bertrand,
13:35comment vous regardez
13:35ce début de saison des résultats ?
13:37Alors, effectivement,
13:38avec beaucoup d'attentes,
13:38notamment parce qu'on a
13:40des indices qui sont tirés
13:41notamment par des valeurs tech
13:42et par la thématique
13:43intelligence artificielle.
13:45On voit que le spectre SVB
13:47n'est pas loin
13:48et que dès qu'on a
13:49une ou deux banques régionales
13:50qui ont plus affiché
13:53un risque de défaut
13:55sur un prêt accordé
13:56par un même emprunteur en plus.
13:58Donc, on était vraiment
13:58potentiellement sur un micro-événement
14:00mais on sent quand même
14:00que tout de suite,
14:00ça amène un petit peu
14:01de tension sur les marchés.
14:03Comment est-ce que vous la regardez
14:04cette saison des résultats
14:05dont tout le monde s'attend
14:07à ce qu'on soit encore
14:08sur un bon cru quand même
14:10pour celle-ci ?
14:12Il y a plein d'aspects.
14:14Pour nous,
14:15en termes de performance,
14:16en gros, l'année est faite.
14:17C'est-à-dire qu'on a eu
14:19des séries de bénéfices,
14:19alors mieux aux US qu'en Europe.
14:21On a un peu augmenté
14:22les multiples.
14:23On est quand même
14:24sur une toile de fond économique.
14:25Il ne faut pas l'oublier.
14:27On a quand même été
14:28très secoués
14:29par la façon de communiquer
14:30en tout cas de Trump.
14:32Qu'est-ce qu'on a quand même
14:32aujourd'hui ?
14:34On a en Europe
14:35des plans de relance.
14:36Alors certes,
14:36il y a eu les tarifs
14:37mais il faut voir le déficit,
14:39le budget qui est en Allemagne.
14:40On est à plus de 4%
14:41de déficit sur PIB.
14:42Tout ça, c'est des injections.
14:43Alors, la moitié pour acheter
14:44des F-35,
14:45ça ira aux US
14:46mais globalement,
14:47c'est quand même de la croissance
14:48au-delà du cas français.
14:49Aux Etats-Unis,
14:51la qualité des actifs américains,
14:53on y reviendra peut-être,
14:55full bill, c'est quand même 6%
14:56de déficit budgétaire
14:57donc il n'y a pas de restrictions.
14:58On continue d'injecter.
15:00Sur l'IA,
15:02ce n'est pas que je fais cas de voir
15:03parce que ce n'est vraiment pas simple.
15:05C'est qu'aujourd'hui,
15:06à la différence d'autres moments
15:07qu'on a pu connaître
15:08comme le métavers
15:09et pour les plus anciens,
15:11la bulle internet,
15:12les dot-com, etc.
15:15Aujourd'hui,
15:15il y a du vrai cash qui rentre.
15:17Enfin, c'est du vrai argent
15:18mais c'est les fabricants
15:20de pêlées de pioche.
15:21Derrière,
15:22est-ce que tous ces investissements
15:23vont donner lieu
15:23à des gains de productivité
15:24qui feront plus de résultats
15:25pour les entreprises
15:26qui vont utiliser
15:27ce que leur apportent
15:28Meta, Google, Microsoft,
15:31Nvidia et Consorce ?
15:32C'est là que se pose plus la question.
15:34Et ce qui est assez troublant,
15:35c'est que le raisonnement
15:37que je tiens,
15:37on pouvait le faire
15:38il y a un an,
15:38il y a deux ans,
15:39il y a trois ans
15:39et il ne fallait pas sortir de l'IA.
15:42Oui, c'est dangereux.
15:43Oui,
15:45il faut mettre en place
15:48de la protection,
15:48de la convexité
15:49dans les portefeuilles
15:50mais en sortir,
15:51ça peut continuer encore longtemps.
15:52Les niveaux de capex
15:53sont absolument colossaux.
15:56Et c'est ça
15:56que j'aimerais comprendre
15:58effectivement,
15:58c'est qu'on a quand même
16:00de plus en plus
16:01d'investisseurs
16:02qui disent
16:02oui, effectivement,
16:03on est sur des niveaux
16:03où on commence à regarder,
16:05on commence un peu
16:06à faire attention
16:07parce qu'on se demande
16:07si, effectivement,
16:09vous parlez de bulles,
16:09de châteaux de cartes,
16:10vous nous disiez
16:10c'est dangereux
16:11et en même temps,
16:12les saisons de résultats passent
16:15et à chaque fois,
16:15en fait,
16:15on a une sorte de validation
16:16des valorisations
16:18des entreprises concernées
16:19qui tirent à elles seules
16:20finalement le reste de la cote.
16:21pour quelques-unes
16:22et c'était très justement dit
16:24et il y a les fameuses
16:257 magnifiques
16:26qui sont peut-être 6 maintenant,
16:27il y a 6 valeurs
16:27qui entraînent,
16:29qui représentent,
16:29je ne sais pas,
16:3040%,
16:30ça se bouge tout le temps
16:31des résultats
16:32des 500 boîtes du S&P.
16:34On mélange un peu les choses
16:35et elle,
16:37c'est peut-être le péage
16:38de l'autoroute
16:38et tout le monde
16:39est avec sa voiture,
16:40c'est plus après
16:40dans la vérité
16:42de la rentabilité
16:43de ces capex
16:43qu'il faudra trouver
16:44de la valeur
16:45sur le reste du S&P.
16:47C'est compliqué
16:48d'en sortir aujourd'hui
16:50donc plus à essayer
16:52de diversifier
16:53mais pas sortir de l'IA,
16:54ça aura pu se casser
16:55la figure il y a un an,
16:56ça pourra se casser
16:57la figure demain
16:57ou dans un an,
16:59c'est bien malin
17:00et qui saurait le déterminer ?
17:02Il y a quand même
17:02des vrais bénefs
17:03et des vrais coupons
17:03sur les boîtes en question.
17:05C'est toute la contagion
17:05qui a été évoquée
17:06juste autour
17:07où je vais mettre
17:08un botte IA
17:09dans n'importe quelle appli
17:10de n'importe quoi
17:11et que là
17:11que le cours de bourse monte,
17:13je ne suis pas sûr
17:13que ça améliore forcément
17:15à hauteur de la haute.
17:15Non mais il y a aussi
17:17des questionnements
17:17quand je prends
17:18le sujet Oracle
17:19donc avec d'un côté
17:20des carnets de commandes
17:21absolument pleins
17:22vis-à-vis de grands acteurs
17:24de l'IA
17:24qui du coup
17:25laissent entendre
17:25une progression
17:26du chiffre d'affaires
17:27sur plusieurs années
17:27et de l'autre
17:28des questionnements
17:28sur la rentabilité
17:29de ces activités-là
17:32qui sont beaucoup moins rentables
17:32que les autres services
17:33d'Oracle par exemple.
17:35Donc c'est là aussi
17:36où on peut se poser
17:37la question
17:37quand on regarde
17:40les résultats
17:40d'entreprises
17:41et les résultats
17:41des entreprises
17:43si la seule thématique
17:45qu'il y a continuera
17:45à faire progresser le marché
17:47c'est un peu la question
17:48qu'on peut se poser.
17:49Dans ces cas-là
17:50c'est les bénéfes
17:50sonants et trébuchants
17:51qui sont en caissage
17:52c'est ça la vérité
17:53c'est pour avoir
17:54d'autres types de bulles
17:55où on fait des projections
17:56sans vrai argent
17:57là il faut se mécier.
17:59Juste un tout petit point
18:00sur les banques
18:01c'est quand même
18:02un tout petit sujet
18:03les banques régionales
18:04parce qu'il ne faut pas oublier
18:06qu'on a eu
18:07une remontée de taux
18:07assez significative
18:08qui est derrière
18:09tout le monde
18:10il y a trois ans
18:10on a quand même pris
18:10300 points
18:11à l'échelle de la planète
18:12dans le crédit privé
18:15dans le private equity
18:16dans tout un tas
18:17de banques régionales
18:18il y a tout un tas
18:19de prêts
18:19qui sont renouvelés
18:20maintenant
18:20c'est-à-dire qu'ils ont
18:21été faits à zéro plus
18:22et ils ont 300 points de plus
18:23à refaire maintenant
18:24et quand on n'a pas
18:25un bon contrôle des risques
18:26ce qui n'est pas le cas
18:27des grosses
18:27qu'on apprécie plutôt
18:28aux Etats-Unis
18:30il y a quand même
18:30des choses à surveiller
18:31tout ça sur fond
18:32d'administration de Trump
18:34qui veut déréguler
18:35pousser la Fed
18:36à déréguler au maximum
18:37sur les banques régionales
18:38donc pour nous
18:38ce n'est pas un sujet chaud
18:39mais c'est un sujet à suivre
18:40un sujet à suivre
18:41et qui expliquerait peut-être
18:42la fébrilité
18:42vis-à-vis du cas
18:44Zalien-Bancorp
18:45et Western Alliance
18:46oui parce qu'on se souvient
18:48qu'on peut lever des lièvres
18:50qu'on n'imagine pas
18:51vu de loin
18:52juste je permets de vous couper
18:54juste l'histoire de la bulle
18:55on parle beaucoup
18:56de la bulle sur l'IA
18:57on parle souvent
18:58de Nvidia etc
18:59vous regardez les forward PE
19:00ça reste quand même
19:01cher mais raisonnable
19:02par contre ce qu'on voit
19:02vraiment aujourd'hui
19:03c'est des proxys
19:04qui sont en pleine bulle
19:05vous avez les terres rares
19:06guidées par Trump
19:07il y a des boîtes
19:08qui ont zéro projet
19:09au mieux dans 10 ans
19:10elles font quelque chose
19:11elles sont envolées de 1000%
19:12vous avez dans l'énergie
19:13où Bloomberg a titré
19:15que grosso modo
19:15la bulle est là
19:16je suis assez d'accord là-dessus
19:17il y avait des boîtes
19:17qui sont complètement envolées
19:18elles ne font pas grand-chose
19:19et en fait
19:20vous avez l'IA
19:21qui est un peu le mastodon
19:22où ça se discute
19:23il n'y a pas vraiment
19:24il y a des très bons arguments
19:25qui vont dire oui
19:25bulle, non bulle
19:27moi je rejoins mon confrère
19:28mais par contre
19:28sur ces segments de marché-là
19:31les terres rares
19:31et typiquement
19:32les valeurs durables
19:33pour certaines
19:33c'est les fabricants
19:34de Pellet de Pioche
19:34si je comprends bien
19:35les terres rares
19:35et l'énergie
19:36c'est ceux qui bénéficieraient
19:37sur la chaîne de valeur
19:38c'est des effets de bord
19:38de ce qui se passe
19:39où là il y a un vrai danger
19:41quand même
19:41parce que là
19:41c'est à l'excès total
19:42que ça se passe sur le privé
19:43ou sur le listé
19:44et là au bout d'un moment
19:46les gens pilent, pilent, pilent dedans
19:47parce qu'ils voient les news
19:48en disant
19:49là Trump va prendre une participation
19:51elle s'envole de 250%
19:53vous regardez les fonds
19:54il n'y a rien derrière
19:54c'est du vent
19:55là il va y avoir des dégâts
19:57au bout d'un moment
19:58alors les gens qui sont dans la bulle
19:59ils font beaucoup d'argent
19:59pour l'instant
20:00donc tant mieux pour cela
20:01mais par contre
20:02les gens qui vont arriver trop tard
20:03et quand ça va effectivement popper
20:04parce que c'est le principe des bulles
20:06sur celle-là
20:06en tout cas ça va faire mal
20:07Thierry Leclerc
20:08à la lumière de ce qu'on s'est déjà dit
20:10en matière de saison de résultats
20:11alors on a pris un volet
20:12enfin on a pris une orientation IA
20:14mais il n'y a pas que l'IA
20:15effectivement dans la saison des résultats
20:16même si ça reste une thématique
20:18essentielle en bourse aujourd'hui
20:19comment est-ce que vous analysez
20:20ce début de séquence ?
20:21Je vais quand même compléter
20:23Sur l'IA bien sûr
20:23Juste avoir un petit chiffre en tête
20:25il y a 10 000 milliards de dollars
20:29qui ont été rajoutés
20:31sur les marchés financiers
20:32au deuxième et troisième trimestre
20:352025
20:35et là-dessus il y a 77%
20:38qui provient
20:39donc on est aux Etats-Unis
20:40d'accord
20:40et il y a 77%
20:42qui provient de 41 ans
20:44qui sont reliés
20:45plus ou moins à l'IA
20:46donc effectivement
20:49la progression des marchés financiers
20:53continue
20:54c'est l'illustration
20:55de ce qu'on vient de dire
20:56par les chiffres
20:57quand même 10 000 milliards de dollars
20:58de market cap en plus
21:00c'est quand même pas rien
21:01en deux trimestres
21:01c'est l'art du 2 ou du 4
21:02c'est l'importance
21:05le point de départ est important
21:07c'était 1er avril
21:10enfin le 2
21:11et donc
21:12oui mais c'est vrai
21:13qu'on était en pleine tourmente
21:15donc on est sur un plus bas
21:17et un plus haut
21:17donc il y a un effet de correction
21:19aussi de ça
21:19après c'est vrai que
21:21je crois que ça a progressé
21:23de plus de pratiquement 60%
21:24les 7 magnifiques
21:25dans l'intervalle
21:27entre le point bas
21:27et là
21:28voilà
21:30donc fois 2
21:31etc
21:32et donc c'est vrai
21:34qu'après coup
21:34c'est toujours facile
21:35mais bon
21:36il y a des courageux
21:37qui ont été
21:37et tant mieux pour eux
21:39aujourd'hui donc
21:40c'est clairement
21:41ce qui alimente le marché
21:42donc là c'est le chiffre
21:43que je viens de donner
21:45et c'est vrai
21:46que les bulles
21:47enfin moi je parle pas de bulles
21:49je pense que c'est à peu près
21:50le consensus
21:50qu'on peut tirer
21:51sur l'IA
21:52en tout cas spécifiquement
21:53c'est que les résultats sont là
21:55Nvidia ça fait 14 trimèges
21:58je crois d'affilée
21:58qui battent
22:00et qui augmentent la guidance
22:02donc le marché
22:03il adore ça
22:04puis là c'est des montants
22:05quand même significatifs
22:06ça contribue vraiment
22:07à la croissance du S&P
22:09de manière pratiquement 10%
22:12donc c'est très significatif
22:14la croissance des résultats
22:15de Nvidia
22:15sur le marché américain
22:16et c'est vrai que moi
22:18j'ai toujours tendance à dire
22:19de toute manière
22:20on verra quand ça s'arrêtera
22:21donc ça sert à rien de spéculer avant
22:23je pense que le jour
22:25où ça s'arrête
22:26ok peut-être que le titre
22:27il aura dévissé de 20%
22:29mais c'est peut-être
22:30une mauvaise idée
22:31de descendre du bateau
22:33aujourd'hui
22:34peut-être que c'est le coup du siècle
22:36d'avoir acheté début avril
22:37et de vendre aujourd'hui
22:38parce qu'on est
22:39mais en fait la vérité
22:40c'est que personne
22:40n'en sait vraiment rien
22:42mais
22:43donc il faut rester dessus
22:45et il faut accepter
22:46de se dire
22:47qu'on a gagné
22:47beaucoup d'argent
22:48qu'on est dans une phase
22:51où on peut
22:53on peut avoir
22:54du jour au lendemain
22:55une baisse de 20% du titre
22:57parce que là
22:57c'est vrai que
22:58ça va canaliser
23:00énormément
23:00ça va crisper
23:01ça va crisper
23:02énormément le marché
23:03donc ce jour-là
23:04où Nvidia va décevoir
23:06et s'ils déçoivent
23:07un peu significativement
23:08avec des mauvaises nouvelles
23:09pas simple
23:10les effets seront conséquents
23:11les effets seront conséquents
23:13pour tout le monde
23:15d'accord
23:16mais il faut accepter ça
23:17et tout le monde l'anticipe ça
23:18c'est-à-dire que l'idée
23:19c'est qu'on est dans le bateau
23:19et jusqu'où va-t-il ?
23:21alors en fait
23:21c'est assez bien documenté
23:23les titres comme ça
23:25qui progressent très fortement
23:28et sur une courte période
23:29puisque c'est le cas
23:31ils ont 80% de chance
23:33de baisser de 50%
23:34d'accord
23:35et 50% de chance
23:37de baisser de 80%
23:38d'accord
23:40donc en gros
23:43ce que ça veut dire
23:44de baisser de 80%
23:46c'est que c'est retour
23:47à la case départ
23:47pratiquement
23:48ok
23:49par rapport au plus haut
23:49donc
23:50c'est un volcan
23:53qui est quand même actif
23:54on n'est pas
23:56c'est pas la sinecure
23:57c'est un vrai investissement
23:59il faut le suivre
24:00mais
24:00il y a peut-être
24:01encore de l'argent à gagner
24:02j'en sais rien à ce stade
24:03mais l'argument de dire
24:05ça génère des revenus
24:06regardez
24:07ça crée de la valeur
24:08ça génère des revenus
24:09il y a des clients
24:10les valorisations
24:11la question
24:12c'est aussi
24:13très documenté
24:14aux Etats-Unis
24:15donc la question
24:16c'est
24:16est-ce que l'IA
24:17apporte des gains
24:18de productivité
24:19parce que c'est ça
24:19finalement
24:20aux entreprises clientes
24:22de l'IA
24:22aux entreprises clientes
24:23à tout le monde
24:24est-ce qu'on commence
24:25à avoir des gains
24:25de productivité
24:26cette nouvelle révolution
24:28voilà
24:28on en a eu plusieurs
24:29là c'est l'IA
24:30aujourd'hui
24:32le jury
24:33est encore dehors
24:35enfin
24:35on ne sait pas exactement
24:36c'est pas tranché
24:37mais on a quand même
24:38des premiers signaux
24:39justement sur l'emploi
24:40il y a quand même
24:41on voit que l'emploi
24:42ralentit aux Etats-Unis
24:44et quand on creuse un peu
24:46une des raisons
24:46c'est parce que
24:47simplement l'IA
24:48est efficace
24:49il y a les grandes agences
24:51de consultants
24:52aux Etats-Unis
24:53qui ont dit
24:53qu'ils allaient stopper
24:54une partie des recrutements
24:55parce qu'ils n'ont plus besoin
24:56de recruter des jeunes
24:57des juniors
24:58parce qu'aujourd'hui
25:00l'IA fait le boulot
25:00donc on commence à avoir
25:02toujours parce qu'en Australie
25:03il y en a qui perdent des contrats
25:04justement parce qu'ils
25:05rendent des rapports
25:07écrits par l'IA
25:08mais
25:08vous avez tout à fait raison
25:10c'est un point très important
25:11ça fait aussi un peu
25:12ça fait jurisprudence
25:14tout ça
25:14aujourd'hui
25:14mais il y a quand même
25:15des gains de productivité
25:16mais évidemment
25:17si le client
25:19qui paye plusieurs millions
25:20de dollars
25:21australiens
25:22ou de n'importe quelle devise
25:23un rapport
25:24qui contient
25:26plus de 50% d'IA
25:27que vous pouvez générer
25:28vous-même
25:29bon là il y a un souci
25:30et notamment quand c'est
25:31le contribuable australien
25:33qui paye derrière
25:33donc là ça fait grincer
25:34énormément dedans
25:35donc tout ça
25:36c'est dehors
25:37aujourd'hui je vous dis
25:39on voit des premiers gains
25:41de productivité
25:42qu'on crée
25:42mais c'est peut-être pas
25:44aussi massif
25:45que ce qu'on pense
25:46voilà
25:47donc il va y avoir peut-être
25:48une phase de transition
25:49peut-être qu'à ce moment-là
25:50les cours de bourse
25:51vont se poser
25:53atterrir tranquillement
25:54et ça pourra repartir
25:56typiquement
25:56la bulle internet
25:58du début des années 2000
25:59ça a fait très mal
26:01mais derrière
26:01c'était fondé
26:02vous voyez il y a quelque chose
26:04il y a eu beaucoup
26:04beaucoup d'emballements
26:05là il y avait une vraie bulle
26:06aujourd'hui c'est pas le cas
26:07il y avait une vraie bulle
26:09ça s'est dégonflé
26:09mais derrière
26:10quand c'est reparti
26:11il y avait quelque chose
26:13de concret
26:14qui permettait
26:14d'avoir des bonnes
26:16thématiques d'investissement
26:17Eric Bertrand
26:18je rebondis
26:19sur ce que nous dit
26:20Thierry Leclerc
26:20effectivement on voit
26:21les gains de productivité
26:22notamment en matière d'emploi
26:23la Fed devrait donner
26:25son avis
26:26de politique monétaire
26:27la semaine prochaine
26:28dans un contexte de shutdown
26:28dans nos Etats-Unis
26:29sans chiffre de l'emploi officiel
26:30à sa disposition
26:32mais on voit quand même
26:33qu'on a un marché de l'emploi
26:34aux Etats-Unis
26:35en difficulté
26:36et que les entreprises
26:38sur lesquelles
26:39les investisseurs
26:40font le plus d'espoir
26:41en bourse
26:42sont potentiellement celles
26:43qui pourraient avoir
26:44un impact sur l'emploi
26:45dans quelle boucle
26:47est-on en train
26:48de s'inscrire
26:49dans quel cercle
26:50est-on en train
26:50de s'inscrire aux Etats-Unis
26:51avec d'un côté
26:53un besoin de soutien
26:54d'une réserve fédérale américaine
26:56à cause d'un sujet emploi
26:59et de l'autre
26:59des entreprises
27:00qui génèrent des profits
27:01mais qui potentiellement
27:02ont un impact
27:03sur le marché du travail
27:03La Fed elle est sous pression
27:06c'est le moins qu'on puisse dire
27:07en ce moment
27:07La Fed elle a deux piliers
27:09en gros
27:10l'emploi et la croissance
27:11et de l'autre côté
27:12l'inflation
27:12l'inflation
27:13en gros
27:14ils vont prendre un point
27:15avec les tarifs
27:16et puis il y aura des effets de base
27:17ça va disparaître
27:18et donc elle peut se concentrer
27:19sur le ralentissement
27:20elle devrait accompagner
27:23ce mouvement
27:23parce qu'on sent bien
27:24qu'il y a quand même
27:24des chiffres sur l'emploi
27:25il n'y a pas de licenciement sec
27:27par contre il n'y a plus d'embauche
27:28il n'y a plus de création d'emploi
27:29et on sent bien
27:31pourquoi les boîtes
27:32entre Trump, l'IA, la Chine
27:34on ne sait pas où on va
27:35on commence par geler les embauches
27:37donc pour nous
27:38la réserve fédérale
27:39ancienne mouture
27:40je vais y revenir après
27:41va continuer de baisser ses taux
27:43sans doute deux baisses cette année
27:45deux baisses l'année prochaine
27:46on pense qu'elle va un peu moins baisser
27:47que ce qu'il y a dans les cours
27:48à certains moments
27:49parce qu'on attend un peu plus
27:51de croissance l'année prochaine
27:52à cause de la Big Beautiful Bill
27:54qui va quand même injecter
27:55de l'argent dans le circuit
27:56donc un peu moins de Fed
27:58mais une Fed qui accompagne le mouvement
27:59sans être à ce stade
28:01trop inquiète
28:01sur l'inflation
28:02maintenant ce qu'il faut quand même
28:04donc en gros
28:05elle est droite dans ses bottes
28:06maintenant
28:06ce qu'il faut quand même surveiller
28:07c'est la pression
28:09et les coûts de butoir
28:10de la Fed
28:10de Trump
28:12sur la Fed
28:12bien sûr
28:13et là pour l'instant
28:14on l'a vu
28:16les quelques heures
28:17où le marché a cru que
28:18ça peut très vite
28:19mettre des primes de risque
28:20assez fort
28:21donc pour rappel
28:22Trump veut mettre
28:23un maximum de gouverneurs
28:24entre guillemets
28:25à lui
28:25au bord de la Fed
28:26donc certains
28:28sont des républicains
28:29mais des économistes académiques
28:31d'autres sont beaucoup plus
28:32iconoclastes
28:33le patron des conseillers économiques
28:35de la Maison Blanche
28:36qui veut baisser très fortement
28:38les taux
28:38pour faire baisser le dollar
28:40et ne pas payer cher
28:41de charges d'intérêt
28:42sur la dette
28:43sans que ça fasse dans l'inflation
28:45la dernière fois
28:47qu'on a essayé ça
28:48c'était le gendre
28:48d'Erdogan
28:49à la Banque Centrale
28:50de Turquie
28:50ils ont eu 40%
28:51d'inflation
28:51pendant 10 ans
28:52il y a 2-3 trucs
28:54quand même
28:54en matière économique
28:55qui sont dangereux
28:55donc ça
28:56ça va être à surveiller
28:56et pourquoi je dis ça
28:57c'est que
28:58aujourd'hui
29:00la réserve fédérale
29:01est protégée
29:03continue de fonctionner
29:03elle est lisible
29:043000 économistes
29:05ou je ne sais pas combien
29:06à l'intérieur
29:06maintenant
29:07s'il y avait
29:08un peu d'influence
29:09de plus en plus marquée
29:11non académique
29:13je dirais
29:13on pourrait voir
29:14monter des primes de risque
29:15sur les actifs américains
29:16et ça c'est la partie
29:16la moins marrante
29:17on parlait de déclencheur
29:18de scénario
29:18ça ça peut ne pas être drôle
29:20du tout
29:21alors ça dépend jusqu'où
29:22quand on voit monter
29:23l'or et le bitcoin
29:24si vous avez peur du dollar
29:26vous allez où ?
29:28vous allez en Europe
29:28vous allez en Chine
29:30ou vous mettez de l'or
29:31et du bitcoin
29:31ou de l'argent
29:32enfin
29:33un peu le même trade
29:34oui c'est ça
29:35de l'or, de l'argent
29:36du platine, du paludium
29:37enfin toute la fréquence
29:38et ça
29:40on se dit
29:42quelle serait
29:44une forme de valeur refuge
29:45alors je ne suis pas du tout
29:45dramatique sur le sujet
29:46mais c'est vraiment à suivre
29:47il y a plein d'échéances
29:49d'ici juin 26
29:50au bord de la fête
29:51ça va vraiment être à surveiller
29:52je pense
29:53mais même mai 26
29:54mai 26
29:55alors mai 26
29:55il y a Powell
29:56il y a janvier 26
29:57janvier 26
29:58il y a Lisa Cook
29:59il y a la nomination
30:02des bords
30:02des fêtes régionales
30:03qui sera faite
30:04par ceux qui seront là
30:04à ce moment là
30:05de mars à juin
30:06il y en a 7 ou 12
30:08qui doivent être renouvelés
30:09donc il y a beaucoup de choses
30:10qui vont bouger
30:11il y a toujours
30:12ces moments de bascule
30:12où les investisseurs disent
30:13ah ok la fête
30:14est plus indéfendant
30:15j'ai plus confiance
30:16d'accord
30:16et donc là
30:17qui est le garant
30:19un petit peu
30:19le garde-fou
30:20sur les marchés
30:21s'il n'y a plus la fête
30:22c'est ça la question ?
30:22qui est l'adulte dans la pièce
30:23alors ça ne sera pas très binaire
30:25ça sera un dégradé de gris
30:26ça sera un dégradé de gris
30:27mais le côté iconoclaste
30:29des prévisions de monsieur Miran
30:30qui veut baisser de 150 points
30:32les taux courts de la fête
30:33d'ici la fin de l'année
30:33Grégoire Kounowski
30:36moi je ne peux qu'aller
30:38dans ce sens-là
30:39c'est un jeu de dupe quand même
30:41parce qu'on sait que
30:41mai 2026
30:43Powell s'en va
30:44on sait qu'ils ont essayé
30:47quand je dis
30:47ils sont l'administration
30:48mais c'est Trump
30:48de faire licencier
30:51les à-coups
30:52qui ne sont pas réussis
30:52pour l'instant
30:53oui mais quand on voit
30:53que la Cour suprême
30:54reporte sa décision
30:55alors effectivement
30:55elle ne la reporte
30:56sans janvier 2026
30:57elle a quand même tendance
30:59à suivre
31:00ou en tout cas
31:00lui laisser la marge
31:01pour continuer
31:02à faire ce qu'il veut faire
31:03et oublions pas non plus
31:05que là c'est le festival
31:07le bal des prétendants
31:08pour être élu
31:09à la place de Powell
31:10et qu'il y en a beaucoup
31:10qui ont bien compris
31:11comment ça se passait
31:12et qui commencent à adopter
31:13quand même
31:13le ton assez rude
31:15de Trump
31:16et de vouloir baisser
31:16fortement les taux
31:17et on peut aller
31:18très rapidement
31:18dans une phase
31:19d'erreur de politique monétaire
31:21et ça ils vont le payer derrière
31:22on va tous le payer derrière
31:23donc il faut être vigilant
31:24aujourd'hui
31:25en termes de primes de risque
31:26honnêtement il n'y en a pas
31:26là-dessus
31:27D'accord
31:27mais donc on peut faire
31:28des scénarios sur la fête
31:29parce qu'Éric Bertrand
31:29nous parlait d'anciennes moutures
31:30ou de nouvelles moutures
31:31est-ce qu'on peut faire
31:32des scénarios économiques
31:33dans un contexte politique
31:34instable ?
31:35On peut faire des scénarios
31:35de marché
31:36il y a un scénario de marché
31:36qui dirait que si Trump
31:37par réseau
31:38il faut jouer les taux longs américains
31:39parce qu'il y a de la plus à lui
31:40à faire sur l'effet de duration
31:41ils ont déjà bien baissé
31:43ils peuvent encore baisser
31:43mais derrière
31:44ça peut vraiment remonter fortement
31:46s'il y a trop d'inflation
31:47il y a beaucoup de choses à faire
31:48après c'est des risques
31:49qu'il faut prendre
31:51je ne suis pas sûr
31:52qu'il faille les prendre comme ça
31:54donc l'or
31:55on en a parlé
31:56je pense que c'est intéressant
31:56d'en parler
31:57vous regardez le graphique
31:58aujourd'hui c'est une tech américaine
31:59est-ce que c'est encore décorrélé ?
32:02est-ce que c'est une valeur refuge ?
32:03Bitcoin c'est intéressant
32:04comme corrélation
32:05que ça monte
32:06il y a des très bons arguments
32:07pour que ça monte
32:07que ça monte aussi vite
32:08ça pose quand même des questions
32:10quand même
32:11parce que c'est pas volonté
32:12je ne parle même pas de l'argent
32:13donc depuis 2020
32:14ça gagne plus que tout
32:15l'or
32:16donc il y a des vraies questions
32:17c'est le fameux trade
32:18du débasement
32:19du USD débasement
32:20c'est grosso modo
32:21on s'en va
32:22ce que je disais
32:22on s'en va du dollar
32:23pour trouver un actif refuge
32:25il y a les cryptos
32:25mais les cryptos bougent quand même
32:26un peu moins dernièrement que l'or
32:27c'est vraiment l'or et l'argent
32:28les deux métaux précieux
32:29qui sont en train de s'envoler
32:31avec des variations
32:31à plus 2, plus 3, moins 2, moins 3, moins 6
32:33pour l'argent
32:34et ça c'est pas très logique quand même
32:37ça devient un actif de momentum spéculatif
32:38c'est pas sa fonction
32:39normalement dans un portefeuille
32:40et c'est peut-être une conséquence
32:43ou une anticipation
32:44de ce trade-là d'ailleurs
32:45Thierry Leclerc
32:46sur l'or
32:47oui effectivement aussi
32:48pour mettre un peu de couleur
32:50par rapport à ça
32:51donc je vais revenir sur les marchés actions
32:53en fait on peut penser intuitivement
32:55que si l'or progresse
32:57les marchés actions
32:58c'est plutôt signe de
33:00par définition c'est une valeur refuge
33:02donc c'est que
33:03les actifs risqués
33:04deviennent plus risqués
33:07donc on cherche une valeur refuge
33:08et donc les actifs risqués baisseraient
33:10or quand on regarde
33:12sur très longue période
33:13c'est pas forcément le cas
33:14voilà
33:15il y a des études statistiques
33:17qui montrent que
33:17quand l'or progresse de plus de 10%
33:19et bien dans
33:22une fois sur trois
33:24les marchés actions
33:25progressent aussi de 10%
33:27d'accord
33:28donc on peut très bien
33:31avoir les deux
33:31et même
33:33et quand c'est le cas
33:36donc là
33:36pour être plus précis
33:37l'or a progressé de 10%
33:40sur 12 mois
33:41les actions ont progressé
33:42de 10% sur 12 mois
33:44ça ça arrive une fois sur trois
33:45d'accord
33:46et dans ce cas-là
33:47les marchés actions
33:48en moyenne
33:49vont progresser de pratiquement 13%
33:51dans l'année qui suit
33:52ce qui est plus que la hausse
33:54moyenne annuelle
33:56qui est d'à peu près
33:579,5%
33:57donc on n'a pas
33:59aujourd'hui
34:00sur l'or
34:01je parle vraiment
34:01on reste sur la thématique
34:03de l'or
34:03on n'a pas de signal
34:05au secours
34:06il faut absolument
34:07sortir des actifs risqués
34:08c'est des configurations
34:09de marché
34:10qui peuvent arriver
34:10et qui sont pas
34:11voilà
34:12qui sont des
34:12exactement
34:13Eric Bertrange
34:14sur l'or
34:15on a pas mal de ressorts
34:16on suit ça d'assez près
34:17chez nous
34:17c'est qu'on va avoir
34:19une composante industrielle
34:21croissance
34:21comme pour l'argent d'ailleurs
34:22le palladium
34:23ou le platine
34:24on en retrouve
34:25dans plein de
34:26plein de composantes
34:27on va avoir une composante
34:29inflation
34:29c'est un actif réel
34:30ça c'est important
34:31parce que typiquement
34:32le bitcoin
34:33peut ne pas forcément
34:34avoir la même réaction
34:35à l'inflation
34:36et on a la composante
34:37valeur refuge
34:38quand tout s'effondre
34:39c'est le bas de laine
34:41sous le matelas
34:41et donc effectivement
34:43dans les séquences précédentes
34:44de hausse de l'or
34:45on a tour à tour
34:46ça dépend de quel
34:47quel est le momentum
34:49à ce moment là
34:49qui va emmener l'or
34:50il peut faire le trajet
34:52dans l'autre sens aussi
34:52quand on dégonfle
34:54et enfin dernièrement
34:55il y a une corrèle
34:55au taux réel
34:56qui est assez importante
34:57qui est en creux
34:58sa corrélation
35:00à l'inflation
35:00ce qui fait qu'aujourd'hui
35:02pour moi
35:03on est vraiment sur
35:04de la prime de risque
35:04pas tellement de la valeur refuge
35:06mais de la réallocation
35:06quand on veut construire
35:08un portefeuille
35:08en se disant
35:08j'ai trois quarts de dollars
35:10quand on est sur un portefeuille
35:12entre les equity
35:13et les bonzes
35:14en enlever un peu
35:16c'est pas forcément
35:17de la défiance des US
35:18mais comment je rééquilibre
35:19le sujet
35:19d'accord
35:20moi je rajouterais
35:21une certaine corrélation
35:21je rajouterais juste
35:22sur le chien un truc
35:23quand nous on a vu
35:23à Normand Key
35:24dernièrement
35:24avec des clients privés
35:25c'est que l'or
35:25était l'actif traditionnel
35:27des gens plutôt âgés
35:28qu'ils font avoir
35:28dans le portefeuille
35:29etc
35:29qui n'était pas du tout
35:30un actif
35:31que touchait la jeune génération
35:32enfin les plus jeunes
35:33ils touchaient vraiment
35:34la crypto
35:34on a beaucoup de jeunes clients
35:36qui demandent de l'or
35:37qui sont acheteurs d'or
35:38aujourd'hui
35:39et qui veulent spéculer dessus
35:40et ça c'est un changement
35:41de paradigme
35:42il faut faire gagner de l'argent
35:43donc vu que ça gagne
35:44beaucoup d'argent aujourd'hui
35:45rapidement
35:46ça n'a pas un rôle protecteur
35:47dans un portefeuille
35:48très exposé par exemple
35:49pour ces gens là non
35:50d'accord
35:50c'est plutôt un actif de spéculation
35:51et ça c'est un changement
35:51de paradigme
35:52qu'on n'avait pas avant quand même
35:53et vous savez
35:54c'est les hauts
35:54qu'appellent les acheteurs
35:55quand le bitcoin
35:56valait 10 000
35:57il n'y avait personne
35:57maintenant qu'il vaut 110 000
35:59il y a tout le monde
35:59c'est un peu la même chose sur l'or
36:00c'est des phénomènes
36:02à avoir en tête
36:03effectivement
36:04quand on regarde l'or
36:05il nous reste encore
36:06un tout petit peu de temps
36:07je vous propose messieurs
36:08on va commencer par vous
36:08Grégoire Kounowski
36:09de répondre justement
36:11à ce que vous regardez
36:12dans le marché à l'heure actuelle
36:13dans cette période
36:14de saison de résultat
36:15si on enlève l'IA par exemple
36:16est-ce qu'il y a des secteurs
36:18des thématiques
36:20qui vous intéressent particulièrement
36:21qu'est-ce que vous regardez
36:22à l'heure actuelle ?
36:22il y a deux secteurs
36:23qu'on va regarder de près
36:24parce qu'on commence
36:25à se réallouer dessus
36:26progressivement sur des clients
36:27c'est le secteur du logiciel
36:28qui a été quand même
36:29une victime
36:30bien bien bien ciblée de l'IA
36:32donc typiquement des sales forces
36:34à ce système
36:34des choses comme ça
36:35on va vraiment regarder
36:36comment il publie
36:37pour savoir effectivement
36:39si on a touché un bas
36:41et que le sentiment de marché
36:42peut remonter
36:42et plus lié aux tarifs
36:44assez curieux de voir
36:45comment va se développer
36:46le secteur du food and rage
36:48on a eu Pernod Ricard
36:50dernièrement
36:50c'était pas terrible
36:51mais vu que le marché
36:52pensait que c'était horrible
36:54finalement c'est plutôt remonté
36:55avoir Pepsi
36:56c'était plutôt bon
36:57avoir le reste
36:57c'est quand même des secteurs
36:58qui sont un peu moins considérés
37:00aujourd'hui
37:00c'est des secteurs
37:01qui ont plutôt monté
37:02sur les creux de marché
37:03qu'on a eu dernièrement
37:03c'est peut-être des choses à faire
37:04donc on va plutôt être
37:05on va être attentif à l'IA
37:06bien sûr
37:07mais ça c'est des choses à regarder
37:08Thierry Leclerc
37:09même question
37:10alors nous
37:10on s'est réchauffé
37:13enfin pas mal de monde
37:14s'est réchauffé
37:15d'ailleurs sur la pharma
37:16en France large
37:17donc la séquence
37:19c'est que fin septembre
37:20il y a eu un deal
37:21entre AstraZeneca
37:22et l'administration américaine
37:25sur des tarifs
37:26de médicaments
37:27qui a donné un peu
37:28de visibilité
37:29à un secteur
37:30qui en manquait
37:30sachant 41%
37:32du chiffre d'affaires
37:33des laboratoires pharmaceutiques européens
37:35est réalisé aux Etats-Unis
37:36donc c'est un vrai sujet
37:38pour tout le monde
37:38c'est le sujet numéro un
37:39donc dès qu'il y a un peu
37:41de visibilité
37:41ce qui a été le cas
37:42fin septembre
37:43ça donne
37:43ça donne de la visibilité
37:45donc ça permet
37:46que le gouvernement
37:47pouvait négocier
37:48avec les grands laboratoires
37:49pharmaceutiques
37:49exactement
37:49donc ça c'est plutôt positif
37:51donc voilà
37:53c'est un secteur
37:54qui avait
37:55c'est un des plus mauvais
37:56performeurs
37:57depuis le début de l'année
37:58il y a enfin
38:00un peu de nouvelles
38:01positives
38:02et puis aussi
38:04il y a quand même
38:04enfin là je reviens
38:05plus spécifiquement
38:06sur l'Europe
38:07on a Novo Nordisk
38:08donc là je parlais
38:09de ma règle
38:10tout à l'heure
38:10des 50-80
38:11alors elle en fin de mort
38:12voilà
38:12bon ça a baissé
38:14de 72%
38:15d'accord
38:16depuis le plus haut
38:17de juin 2024
38:18à août 2025
38:19en très peu de temps
38:21donc à nouveau
38:22enfin c'était
38:22la darling
38:23comme on dit
38:23dans le milieu
38:24la darling absolue
38:26du marché
38:26la Novo Nordisk
38:27avec ses médicaments
38:29coupe-fin
38:29et là
38:31donc en fait
38:32ils ont un peu
38:33subi la concurrence
38:35subi aussi
38:37des incertitudes
38:39sur les tarifs
38:40justement
38:40qui pourraient être
38:42pratiqués
38:42et puis c'était
38:43une machine
38:44qui s'était mis en route
38:45donc qui a embauché
38:45beaucoup
38:46donc il a fallu
38:47un peu ralentir tout ça
38:48donc là c'est le cas
38:49donc ça se stabilise
38:50donc tout ça pour dire
38:51qu'en Europe
38:52on avait vraiment
38:53un vent de face
38:54très important
38:55puisque c'était monté
38:56quand même à 610 milliards
38:57d'euros de capitalisation
38:58c'était la première
38:59capitalisation européenne
39:01en juin 2024
39:02on est retombé
39:03à 171 milliards
39:04aujourd'hui
39:05on est un peu plus de 200
39:06donc ce fort vent de face
39:07sur le secteur
39:09devrait
39:10enfin on voit
39:11que ça se stabilise
39:12qu'a priori
39:12la plupart des mauvaises nouvelles
39:14sont derrière
39:15et bon
39:15c'est quand même
39:16un laboratoire
39:17qui a des choses
39:18des cartes à jouer
39:20donc ils ne vont pas
39:22disparaître
39:23de la circulation
39:23comme ça
39:24donc le vent pourrait tourner
39:25le vent
39:25oui voilà
39:26mais en tout cas
39:27ce n'est plus
39:27un effet pesant
39:29sur le secteur
39:30Eric Bertrand
39:31même question
39:31je vais faire du géographique
39:33vu qu'on fait
39:33non mais pour
39:36nous
39:37Europe et US
39:40on ne joue plus
39:40l'un contre l'autre
39:41et globalement
39:41on est neutre
39:42se surpondérer
39:44on est quand même
39:45sur des
39:45belles performances
39:47sur l'année
39:48et c'est ce que disent
39:49les talents
39:50j'aimerais bien
39:51que ça creuse un peu plus
39:52pour se repositionner
39:53et pour qu'on ne se
39:53sous-pondère pas
39:54parce que ça fait 3-4 ans
39:56que le marché a tendance
39:56à mettre l'année d'après
39:57au dernier trimestre
39:58donc on aimerait bien
39:59être dedans
40:00mais clairement
40:01on cherche plutôt
40:02des points d'entrée
40:02pour se surpondérer
40:03en revanche
40:04ce qu'on aime bien
40:04et qu'on joue
40:05depuis un certain temps
40:05on ne va pas bouder
40:07notre plaisir
40:07c'est Japon et Chine
40:09et je pense que
40:11ce n'est pas fini
40:12et notamment
40:12dans le rééquilibrage
40:13je dirais
40:15sino-américain
40:16il y a encore
40:17des choses à jouer
40:18en Chine
40:19sachant que pour nous
40:20on a une filiale là-bas
40:21très clairement
40:22le message qui passe
40:23en permanence
40:24en sous-main
40:24c'est
40:26après la séquence
40:27très politique
40:28où Jack Ma
40:30qui disparaît
40:31pendant 3 mois
40:31il revient après
40:32il fait des bonsaïs au Japon
40:33qui avait un peu
40:34douché tout le monde
40:35clairement sur la Chine
40:36ou le contrôle
40:37la crise immobilière
40:39et la démographie
40:40on sent aujourd'hui
40:41qu'ils savent très bien
40:42que pour relancer
40:43le modèle de consommation intérieure
40:44il faut refaire de l'argent
40:46il faut de la croissance
40:46donc on est assez confort
40:48et le Japon
40:48je pense que
40:49ce qu'on a vu avec le Premier ministre
40:50n'est pas fini
40:51merci Eric Bertrand
40:52merci Grégoire Kounowski
40:53merci Thierry Leclerc
40:54et quant à nous
40:55on se retrouve tout de suite
40:56dans le quart d'heure américain
40:58merci
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