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Tout savoir sur les grandes tendances du marché de l'immobilier avec les meilleurs experts et notre journaliste maison, Marie Coeurderoy, et vous !

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00:00BFN Business présente les experts de Limon, Erwan Maurice.
00:07Midi pile, bonjour à tous, bienvenue dans votre rendez-vous de Limon, on est ensemble pendant une demi-heure pour faire le tour des actualités du secteur.
00:15Juste après les titres de la mi-journée et à la une l'actualité politique en France, le pays qui attend toujours un nouveau Premier ministre qui devrait être nommé d'ici à demain soir.
00:24Ce matin, le président du MEDEF est revenu sur le dossier explosif des retraites. Patrick Martin, très réticent à une suspension de la réforme de 2023, alerte sur le risque qui pèse sur le pouvoir d'achat en cas de suspension de la réforme.
00:37L'actualité de ce jeudi, c'est aussi la Chine qui va davantage contrôler ses exportations de terres rares. Cela prend effet aujourd'hui.
00:44Pékin compte ainsi peser sur des industries stratégiques comme la défense ou les semi-conducteurs, les Américains et les Européens étant largement dépendants des métaux chinois.
00:54Et puis dans l'actualité des entreprises, cette information BFM Business, le géant industriel helvético-suédois ABB, a tenté ces derniers mois à trois reprises de racheter le fabricant de matériel et d'équipements électriques français Le Grand.
01:06Une offensive qui a duré six mois et qui a été bloquée par Bercy.
01:10Enquête intégrale de Mathieu Pechberti est retrouvée sur le site de BFM Business.
01:15Un coup d'œil sur la bourse de Paris, le CAC 40 à la mi-journée.
01:19Et c'est du vert, légèrement dans le vert, plus 0,09%, 8067 points.
01:24Tout de suite, c'est votre rendez-vous IMO.
01:25Retrouvez votre rendez-vous avec bien ici, le site de recherche immobilière avec une carte 3D pour tout localiser.
01:34BFM Business présente les experts de l'IMO.
01:42Erwan Morris.
01:43Et c'est parti pour votre demi-heure 100% immobilier.
01:46Vous êtes au bon endroit si vous êtes intéressé par tous ces sujets.
01:48On est avec vous tous les jours sur BFM Business avec un focus aujourd'hui sur l'assurance emprunteur.
01:54Et nos deux experts pour en parler.
01:55Emmanuel Provo, directeur général d'AFISK Patrimoine.
01:58Et Astrid Cousin, porte-parole de Magnolia.fr.
02:01On va les retrouver dans 3 minutes.
02:03Avant cela, nous allons parler d'héritage.
02:05Bienvenue.
02:07Les experts de l'IMO, le pro de l'IMO.
02:11Et on se connecte tout de suite avec notre pro de l'IMO, Marie-Astrid de la Bousse Mayou.
02:15Bonjour.
02:16Avec nous ce jeudi associé chez Braxton Indivision.
02:20On parle d'héritage avec vous et des problèmes que peuvent parfois créer l'indivision.
02:26Vous aidez vos clients justement à s'en sortir dans ces périodes de vie qui sont parfois compliquées.
02:32Quand un parent décède qu'on hérite à plusieurs.
02:36Avant d'entrer dans un exemple très concret et parlant,
02:40Marie-Astrid, vous nous rappelez peut-être le mécanisme et comment vous intervenez ?
02:45Oui.
02:45Bonjour.
02:45Merci de m'accueillir.
02:47Alors en effet, Braxton Indivision rachète les codes-parts individuels d'individuaires bloqués en individuels
02:53et qui souhaitent en sortir.
02:55Il y a deux grands types d'indivision.
02:57On a les indivision successorales, donc suite à un décès, comme vous l'avez indiqué,
03:01et les indivision post-communautaires suite à un divorce.
03:05Braxton Indivision intervient en permettant à ces personnes-là de sortir quand elles ont besoin de liquidité.
03:13Car sinon, la seule voie de sortie, c'est la voie de l'accord unanime de l'ensemble des indivisaires
03:18pour pouvoir vendre le bien.
03:20Et ce qu'on voit, c'est qu'on a souvent un indivisaire ou plusieurs qui, même avec une minorité,
03:25même avec moins de 10%, peuvent bloquer la vente d'un bien.
03:29Ou la voie du contentieux, qui est une voie longue, qui est une voie coûteuse
03:32et qui est une voie souvent éprouvante.
03:35Donc la sortie via la rachat de code par individuels et la vente de sa code par individuels
03:40permet de sortir beaucoup plus doucement, simplement et rapidement.
03:44Et comme tous les jours, à midi, notre pro de l'IMO vient avec un témoignage, une anecdote.
03:50Aujourd'hui, cet exemple, Marie-Astrid, que vous partagez avec nous,
03:53vous êtes occupée récemment d'une succession qui impliquait deux frères à 50-50.
03:59Ils ont hérité de l'appartement de leur grand-mère qui était en location.
04:03Le problème, c'est qu'un des deux frères est dans l'impasse parce que sa société est en liquidation judiciaire
04:08et donc il a besoin des liquidités rapidement.
04:11Comment est-ce que vous avez pu l'aider ?
04:13Oui, exactement.
04:14On a des cas très variés, mais effectivement, ça, c'était un cas qui était très intéressant,
04:18sur lequel nos équipes ont travaillé.
04:21Ces deux frères étaient en mésentente depuis plusieurs années,
04:24donc des tensions, des conflits.
04:25Effectivement, le frère qui était dans cet impasse n'avait pas l'accord de son autre frère pour pouvoir vendre.
04:31Il nous a donc contactés via notre site et nous avons donc analysé son dossier.
04:36On analyse à la fois l'actif immobilier, donc en l'occurrence, ici, il y avait deux actifs immobiliers,
04:42et également la situation de l'indivision pour pouvoir justement lui faire une proposition d'acquisition.
04:48Après cela, en fait, on a des comités d'investissement dans lesquels on valide l'acquisition de ces cotes par indivise.
04:54Et ensuite, une fois qu'on lui a fait l'offre et que celle-ci lui convient,
04:58on avance et on va signer une promesse, puis l'achat de la cote par indivise.
05:04Donc ça dure à peu près le même temps qu'une vente classique, ça dure à peu près 3-4 mois,
05:10et c'est le même process qu'une vente, à l'exception d'une chose,
05:16qui est la purge du droit de préemption du co-indivisaire.
05:18Car quand un indivisaire vend sa cote par indivise,
05:21on informe les autres indivisaires de la vente,
05:23avec les prix et les conditions qui sont fixés,
05:26et ils bénéficient de ce qu'on appelle un droit de préemption,
05:30pour pouvoir préempter la vente de la cote par.
05:32Ils ont un mois pour exprimer leur préemption,
05:36et deux mois pour réaliser l'acquisition.
05:38Ce qui est aussi très sain,
05:40qui permet de leur laisser la possibilité de s'exprimer,
05:44mais tout en permettant à l'autre indivisaire de sortir,
05:46puisque de toute façon, sa vente sera possible.
05:49Dans ce cas-là, on a pu résoudre la situation sous 4 mois.
05:52Il a pu retrouver sa liquidité,
05:54et pouvoir sortir de cette indivision.
05:56Donc la promesse aussi que vous faites,
05:58avec votre solution,
06:00c'est de pouvoir accélérer les choses,
06:02éviter ces blocages.
06:04Combien ça coûte de passer par vous ?
06:06C'est comme quand on passe par un courtier
06:07pour trouver un taux intéressant.
06:10Vous prenez un pourcentage ?
06:13Alors, on ne prend pas de pourcentage.
06:14En fait, on va effectivement faire une valorisation
06:17de la cote par indivis,
06:19c'est-à-dire qu'à travers l'analyse que l'on va faire,
06:21effectivement de l'aptif et de la situation,
06:23on va définir une durée de portage de l'opération,
06:27avec un risque associé,
06:28et ce qui va déterminer la valeur de la cote par indivis.
06:31On va dire qu'en moyenne,
06:33la valeur des cotes par rapport à la valeur de cette part
06:37en pleine propriété, si le bien était vendu,
06:39est environ de 30%.
06:41Ça peut être plus, mais ça peut aussi être moins,
06:43dans des localisations qui sont plutôt liquides,
06:45comme Paris.
06:48Mais ça permet effectivement de sortir très rapidement,
06:51et je peux vous dire qu'on a beaucoup d'individaires
06:53bloqués depuis des années,
06:54et qui ont déjà dépensé pas mal d'honoraires,
06:57d'avocats pour pouvoir sortir,
06:59et qui sont complètement sans issue,
07:00qui nous disent, voilà, vous êtes notre bouée de sauvetage,
07:03et qui sont juste ravis de sortir,
07:05et de pouvoir enfin, psychologiquement,
07:08se libérer de cette situation,
07:10et retrouver leur liquidité.
07:12Mais ça veut dire quoi ?
07:12Qu'en fait, à un moment donné,
07:14vous devenez copropriétaire avec le frère, là, typiquement ?
07:18Oui, alors effectivement,
07:19une fois que la cote par a été vendue,
07:20on devient co-indivisaires avec les autres indivisaires du bien,
07:24et notre objectif, c'est vraiment de leur expliquer
07:27qu'en fait, on est une nouvelle opportunité,
07:29c'est-à-dire que là où l'ancien indivisaire,
07:31peut-être, n'avait pas les moyens de leur racheter,
07:33n'avait pas les moyens de payer des travaux sur le bien,
07:35ou tout simplement de chercher d'autres voies,
07:39nous, on peut justement leur proposer cela,
07:41et ça arrive très fréquemment,
07:43c'est-à-dire qu'on est contacté par un indivisaire,
07:44et puis finalement, en cascade,
07:46on a d'autres indivisaires qui nous disent,
07:47en fait, nous aussi, on préfère retrouver notre liquidité,
07:49il y a trop de gestion, etc.,
07:51ou alors d'autres qui, par exemple,
07:53avaient envie de faire des travaux,
07:55et on va les accompagner,
07:56on va revaloriser le bien,
07:58faire des travaux,
07:59relouer au bon loyer de marché,
08:01rechecker tous les baux,
08:02et pour pouvoir sortir tous par le haut de cette situation.
08:06Passionnant, je ne suis pas sûr que tout le monde soit au courant
08:08que ce type de solution existe,
08:10donc c'est bien d'en parler.
08:11C'était pour l'anecdote,
08:12peut-être pour terminer avec quand même un fait,
08:15parce qu'en réalité,
08:17Marie-Astrie de la Bruce Mayoux,
08:18dans les prochaines décennies,
08:19il va y avoir une vague de transmission,
08:22avec la fin de la génération baby-boom,
08:25il va y avoir beaucoup de transmission de patrimoine,
08:28et donc ces cas-là vont se multiplier.
08:31Oui, exactement.
08:32En fait, tout le monde,
08:33quasiment tous les Français,
08:34sont une fois dans leur vie en indivision,
08:35que ce soit à travers la transmission,
08:37ou à travers justement des situations d'acquisition d'un bien
08:41avec un conjoint,
08:42et effectivement,
08:43avec la génération du baby-boom
08:46qui va générer de plus en plus de successions,
08:48mécaniquement,
08:49on va voir ces situations-là se développer de plus en plus,
08:52on attend l'un des plus gros transferts de patrimoine
08:53dans les années à venir.
08:55Donc c'est vraiment un sujet à adresser,
08:58et pour lequel il faut vraiment permettre aux personnes de sortir.
09:01Aujourd'hui, on a l'article 814 du Code civil
09:04qui dit « nul n'est censé demeurer en indivision »,
09:06mais jusque-là,
09:07cette situation,
09:08cette option était méconnue,
09:10et les individuaires se retrouvaient bloqués
09:13dans des partages judiciaires
09:14qui duraient des années,
09:15parfois de nuit en même.
09:16Et c'était bien d'en parler.
09:17Aujourd'hui,
09:18on est là aussi pour ça sur BFM Business.
09:20Merci beaucoup pour ce témoignage
09:22et votre expertise.
09:23Marie-Astrid Delabrousse Mailloux,
09:25associée chez Braxton Indivision.
09:27Vous retrouvez tous les jours ces témoignages
09:28en replay, en podcast.
09:30Et si vous aussi,
09:30vous voulez témoigner sur notre antenne,
09:33une seule adresse,
09:34les experts de l'IMO,
09:34at bfmbusiness.fr.
09:37Marie-Cœur de Roi reçoit votre courrier.
09:41Les experts de l'IMO,
09:42le débat.
09:45Et aujourd'hui,
09:45focus pendant,
09:47allez, un gros quart d'heure
09:47sur l'assurance emprunteur
09:49avec nos deux invités,
09:50nos deux experts.
09:51Emmanuel Provo,
09:51bonjour.
09:52Bonjour Erwan.
09:53Directeur général d'AFISK Patrimoine,
09:54spécialiste du courtage
09:56et de la gestion patrimoine.
09:57Et avec nous également,
09:58Astrid Cousin,
09:59bienvenue.
09:59Bonjour.
09:59Vous êtes porte-parole de Magnolia.fr,
10:02comparateur en assurance de prêts immobiliers.
10:05Peut-être un petit topo pour commencer l'un et l'autre.
10:08Comment se porte le marché aujourd'hui
10:09de l'assurance emprunteur ?
10:11Est-ce que vous avez quelques données à nous partager
10:13dans un moment politique ?
10:16Bien sûr,
10:16ça n'a échappé à personne qui est compliqué.
10:18Ou peut-être on a un peu moins envie d'acheter
10:21ou les taux ont tendance à un peu coincer,
10:24voire remonter.
10:24Est-ce qu'on peut faire un petit topo tout ça ?
10:26Peut-être avec vous pour commencer, Astrid.
10:27Ça, c'était le grand sujet d'Emmanuel.
10:31Emmanuel, je t'en prie.
10:32Je t'ai laissé à la parole.
10:33Vas-y, vas-y.
10:34Alors Emmanuel.
10:35Non, je pense que les Français,
10:38depuis un an ou deux,
10:42commencent à avoir une certaine habitude
10:44de ce remou, de ce tumulte.
10:48Ça veut dire quoi ?
10:48Ça veut dire que depuis un an et demi,
10:50quand même,
10:51les Français revisitent des biens.
10:52Ils achètent de l'immobilier.
10:54Ils ont envie, n'est-ce pas ?
10:56Alors, l'assurance de prêt,
10:58l'assurance de prêt,
10:59elle dépend de ce marché de l'immobilier.
11:02Elle dépend du moral des Français.
11:05Et donc,
11:06ce n'est pas l'événement d'il y a deux jours
11:08qui va redistribuer la donne.
11:12Alors, quand même, on va...
11:13Pas l'événement d'il y a deux jours,
11:15mais peut-être les événements à venir.
11:16Les événements.
11:17Parce que pour l'instant,
11:17il y a beaucoup de flou.
11:18Les événements à venir.
11:20Après, j'ai envie de citer mes enfants
11:22qui me disaient,
11:22tu ne sais pas,
11:23le dernier gouvernement,
11:24il a duré plus de temps
11:25qu'une nuit entière Harry Potter.
11:27Et en fait,
11:29cette génération,
11:31ils ont 25 ans, 26 ans,
11:33s'en amuse
11:34pour combien de temps ?
11:36Mais je veux dire,
11:36ça ne bouleversera pas leur vie.
11:37Et je pense que la vraie envie
11:41d'acquérir de l'immobilier,
11:42elle est toujours là.
11:44Alors, vous avez raison,
11:45les taux vont remonter,
11:46probablement,
11:47parce que les OAT,
11:49on l'a vu,
11:49on l'a vu le soir de la démission
11:51du Premier ministre,
11:54les OAT ont dévissé,
11:57le spread des Bones
11:59contre les OAT,
12:00c'est un peu étendu.
12:03Donc, on va flirter sur les 4%,
12:05et nécessairement,
12:06les banques ne vont pas pouvoir
12:08maintenir des taux
12:09à 3, 3, 10 éternellement.
12:11Astrid Cousin,
12:12comment se porte le marché
12:13de l'assurance emprunteur ?
12:14Je pense que,
12:15juste pour un peu
12:17compléter ce que dit Emmanuel,
12:20c'est que,
12:20ce qui est intéressant de se dire,
12:21c'est qu'au niveau des taux
12:22d'assurance de prix,
12:23en tout cas,
12:24il n'y a aucune indexation
12:25sur l'inflation,
12:26sur ce qui se passe.
12:27C'est un marché
12:28que les taux sont flats.
12:30Finalement,
12:30ce qui compte,
12:31c'est la santé plutôt
12:32des emprunteurs.
12:34C'est vraiment le profit
12:35de l'emprunteur.
12:35Ça, on va y venir.
12:36Mais le monde peut se péter
12:37la tronche,
12:39les taux restaurants identiques.
12:40Donc ça,
12:40c'est plutôt intéressant
12:42de le dire
12:42parce qu'on me pose
12:43très souvent la question.
12:44Mais il y aura moins de clients.
12:45Les taux au monde,
12:45des sains, etc.
12:45Oui, mais il y aura moins de clients
12:46s'il y a moins d'achats,
12:48c'est moins de ventes.
12:48En revanche,
12:48sur la barre de marché,
12:49bien entendu,
12:50on est les premiers impactés.
12:52Ça, c'est évident.
12:53Après, heureusement,
12:54il y a le marché de la RIA,
12:55donc la résiliation à tout moment,
12:56qui permet de continuer
12:58un petit peu le business
12:58pour, en tout cas,
12:59coter l'assurance.
13:01Mais bien entendu,
13:02que l'impact
13:03va être immédiat.
13:05Vous voulez compléter, Manuel ?
13:06Oui, oui.
13:07Asprey dit très justement
13:08le marché de la RIA,
13:09de la résiliation infranuelle.
13:10C'est-à-dire que vous pouvez
13:11changer votre assurance de prêt
13:12maintenant,
13:13à tout moment.
13:14D'accord ?
13:15Et donc,
13:16cette crise que nous traversons,
13:17politique,
13:18mais il ne faut pas se leurrer
13:19à un moment donné,
13:20j'entendais sur votre antenne
13:22ce matin,
13:22très tôt,
13:23un commentateur dire
13:24qu'il ne faut pas se leurrer
13:25à un moment donné,
13:26c'est le pouvoir d'achat
13:26des Français
13:27qui va encore en prendre
13:28plein la tête.
13:30Donc,
13:30la façon de collaborer
13:33à cette empathie
13:36vis-à-vis de la baisse
13:38du pouvoir d'achat,
13:38c'est de dire
13:39en assurance de prêt,
13:41vous pouvez changer
13:42à tout moment
13:42votre assurance de prêt
13:43que vous avez à la banque
13:44et il reste encore
13:45une dizaine de milliards
13:46en stock.
13:48Et puis,
13:49vous prenez votre assurance
13:50de prêt
13:50chez un assureur alternatif.
13:52Alors,
13:52je fais un peu de publicité,
13:53bien sûr,
13:53mais que voulez-vous ?
13:54Est-ce que vous gagnez
13:5510 000,
13:5615 000,
13:5720 000 euros
13:58sur toute la durée,
13:59sur juste vos cotisations
14:01d'assurance de prêt
14:02par rapport à votre...
14:03Écoutez,
14:04ça fait une pièce en plus
14:05dans votre appartement.
14:06Et ça,
14:06c'est quand même
14:07un élément
14:08très favorable
14:09pour les emprunteurs,
14:11la concurrence.
14:12Ça marche bien aujourd'hui,
14:13cette concurrence
14:14Astrid Cousin,
14:16vous êtes la porte-parole
14:16de Manuela,
14:17je rappelle que votre métier,
14:18c'est de comparer
14:18les assurances
14:19de prêt immobilier
14:20pour aider vos clients
14:22à trouver quelque chose
14:23qui leur correspond
14:24mais qui est aussi
14:24moins cher ?
14:26Alors,
14:26la mise en concurrence,
14:26elle fonctionne très bien
14:27et ce qui est très intéressant
14:28et ce qui est assez logique
14:29en soi,
14:29c'est que finalement,
14:31cette RIA qui arrive en 2022,
14:33elle a ouvert le marché
14:34de manière,
14:36je ne pense pas
14:37qu'on puisse aller plus loin
14:38aujourd'hui
14:38dans l'ouverture de marché
14:39sur l'assurance de prêt
14:41mais c'est surtout
14:42qu'elle a amené aussi
14:42beaucoup de concurrence
14:43et donc,
14:44c'est des contrats
14:44qui sont toujours plus ciblés
14:46et toujours moins chers.
14:47Donc,
14:49ça c'est hyper intéressant
14:50de le dire
14:51que les opportunités,
14:52elles sont encore infinies
14:54parce que
14:54la mise en concurrence
14:55a vraiment donné
14:57ce dynamisme
14:59qui fait qu'aujourd'hui,
15:01ils ont quasiment réponse
15:02à tout,
15:03tous les profils d'emprunteurs
15:04sauf les cas bien sûr
15:05très graves
15:05de risque de santé
15:06et surtout,
15:08forcément,
15:09pour être compétitif,
15:10il faut que les prix baissent.
15:11Mais on a des données
15:12sur les économies
15:12qui ont été réalisées
15:13justement par les emprunteurs
15:15ces trois dernières années
15:16avec la loi Lemoyne
15:18qui a permis aussi
15:19cette mise en place
15:21sur l'ouverture à la concurrence.
15:23On n'a pas de vision marché global.
15:25En revanche,
15:25nous,
15:25je sais qu'on a dépassé
15:26les 100 millions d'euros
15:27d'économie
15:28chez Manulien.fr,
15:30en tout cas précisément.
15:33On a fait changer
15:34il y a plus de 10 000 emprunteurs
15:35mais c'est un marché
15:35qui est colossal.
15:36En fait,
15:36nous,
15:37on est un grain de sable
15:38dans le désert.
15:40Donc,
15:41c'est ça qui est incroyable,
15:41c'est de se dire
15:42qu'en fait,
15:42l'opportunité,
15:44elle est encore énorme
15:45et qu'il y a encore peut-être
15:4550 % aujourd'hui
15:47des emprunteurs
15:47qui ont encore
15:48ce gap de le faire
15:49et qu'ils ne font pas.
15:51Et est-ce qu'ils ont aussi
15:52le réflexe de renégocier
15:54justement régulièrement
15:55comme on disait ?
15:56Ça ne vient de plus en plus je pense.
15:57Oui.
15:57On renégocie
15:58sa mutuelle santé,
15:59on renégocie son assurance auto,
16:00on renégocie tout.
16:03Ça va venir de plus en plus
16:04et je pense qu'en effet
16:05la génération suivante,
16:06tout à l'heure
16:06tu parlais de tes enfants Emmanuel,
16:07mais je pense que ça va être
16:08quelque chose qui va être
16:09demain complètement normal,
16:10d'autant qu'il y a quand même
16:11moins d'attachement à la banque.
16:12Oui.
16:12Les assureurs
16:16ils facilitent quand même
16:18les choses
16:19pour que ça puisse se faire
16:20tranquillement
16:21parce que la loi le permet
16:23mais est-ce que derrière
16:24dans les faits
16:24on peut le faire facilement ?
16:26Vous avez raison.
16:28Les assureurs
16:29eux facilitent,
16:30c'est leur intérêt.
16:32En revanche,
16:33ceux qui sont un peu moins facilitants
16:34ce sont les banquiers,
16:36nos amis banquiers.
16:37D'ailleurs,
16:38je fais une petite parenthèse,
16:39ce mois-ci nous avons eu
16:42un événement
16:43sur le marché
16:45de cette RIA
16:46puisqu'on se battait
16:47depuis 2-3 ans
16:49pour faire comprendre
16:51aux banques
16:51qu'il fallait respecter
16:52la loi
16:52à savoir
16:53les 10 jours
16:54à partir du moment
16:56où elle est informée
16:57pour résilier
16:58votre assurance de prêt
16:59et puis souscrire
17:00celle de l'assurant.
17:02Et puis pour la première fois
17:03la semaine dernière,
17:04un banquier,
17:05alors on ne va pas citer
17:06lequel,
17:07c'est 3 lettres,
17:08CIC Est de France
17:13a été condamné
17:13à 196 000 euros
17:15d'amende
17:16par la DGCCRF.
17:19Donc c'est bien
17:19des gens
17:21qui ont été désespérés
17:24de voir
17:24que ça traînait
17:25et puis plus ça traîne,
17:27plus vous payez,
17:28vous êtes sur la double peine
17:29parce que vous payez
17:30votre assurance bancaire
17:31encore
17:32parce qu'elle ne veut pas
17:33la résilier
17:33et vous payez déjà
17:34votre nouvelle assurance.
17:36Mais c'est une très mauvaise pub
17:38pour les acteurs traditionnels
17:39qui déjà ont perdu
17:40des parts de marché
17:41avec cette ouverture
17:42à la concurrence.
17:43Si en plus
17:43ils ne facilitent pas
17:44les choses
17:44pour que ça se fasse
17:45et qu'ils n'arrivent pas
17:46à proposer des produits
17:47plus attractifs,
17:49ça va devenir compliqué.
17:50Ils détiennent quelle part
17:51d'ailleurs aujourd'hui ?
17:51Les banques,
17:53est-ce qu'on a des données
17:53là-dessus ?
17:54On est passé de 85
17:55à 84 %.
17:56Ah c'est vrai ?
17:58Oui,
17:58ça ne bouge pas.
17:59Ça n'a pas bougé.
18:00C'est incroyable,
18:01c'est-à-dire
18:01que c'est un des seuls
18:02marchés je pense
18:02qui détient une immense
18:06avec des tarifs trois fois
18:08supérieurs à la concurrence.
18:08C'est un manque de connaissances ?
18:10Tout s'explique,
18:11c'est au moment
18:12de l'octroi du prêt,
18:13ce qui ne devrait plus
18:14être le cas depuis 10 ans
18:15puisqu'il y a quand même
18:15la loi Lagarde
18:16qui a demandé
18:17que l'assurance et le prêt
18:19soient complètement déliés.
18:22Et tout s'explique
18:22à ce moment-là en fait.
18:23C'est-à-dire qu'à partir du moment
18:25où on autorise encore les banques
18:26à proposer des offres packagées
18:27avec des assurances
18:29et des crédits
18:30complètement liés,
18:31avec des offres...
18:31Ah, tiens,
18:32by the way,
18:34on a une assurance de prêt,
18:35elle est super,
18:36elle est prônée là.
18:38La personne en face
18:38est tellement contente
18:39d'avoir obtenu son crédit,
18:40d'autant plus
18:40quand la situation est compliquée,
18:42qu'en fait,
18:42l'assurance de prêt,
18:43elle s'en fiche.
18:44Et en fait, après,
18:45on a vu aussi
18:45que c'est dans les deux,
18:46trois premiers mois
18:46que cette personne ne changeait pas.
18:49C'est compliqué
18:49pour que ça se fasse après
18:50parce que qu'est-ce qui se passe ?
18:51Vous avez acheté votre maison,
18:52vous avez fait des travaux,
18:54c'est fini.
18:55Quand on signe à la banque,
18:57c'est vrai qu'on ne se dit pas
18:59« Attendez, je signe,
19:00mais pour l'assurance emprunteur,
19:01je vais contacter quelqu'un d'autre »
19:04parce qu'on est pressé aussi,
19:05on veut que les choses aillent vite,
19:07surtout, comme vous le disiez,
19:08quand le marché est tendu.
19:10Et surtout,
19:10il y a une légère dissuasion
19:12des conseillers bancaires
19:13qui vont à l'oral
19:15vous sortir des formules
19:17du type « Écoutez,
19:18moi j'ai pu vous avoir
19:19un taux à 3%
19:20avec l'assurance de prêt,
19:21mais malheureusement,
19:22si vous prenez
19:22votre assurance de prêt ailleurs,
19:23je ne peux pas faire moins
19:24que 3, 3, 2, 3, 3. »
19:26« Je vais devoir refaire
19:26repasser votre dossier
19:27en comité,
19:29ça va prendre un peu plus de temps,
19:30monsieur. »
19:30La personne est là
19:31« Non, non, allez-y, allez-y. »
19:31C'est ça.
19:32Le temps, c'est de l'argent.
19:34Exactement.
19:35Et c'est pour ça
19:35qu'on dit, nous,
19:35d'en parler très tôt
19:36au moment des démarches
19:38d'obtention de crédit
19:40à son banquier.
19:41Premièrement,
19:41pour un peu aussi
19:42tâter le terrain,
19:43est-ce qu'il y a
19:44une ouverture ou pas ?
19:45Et deuxièmement,
19:46si vous en parlez trop tard,
19:48alors que c'est vous
19:49qui êtes pris en otage,
19:50mais en tout cas,
19:50le conseiller bancaire,
19:51lui, va pouvoir
19:52potentiellement aussi
19:53se sentir un peu pris
19:54en otage.
19:55Et puis,
19:56il est objectivé,
19:57le mec.
19:58Voilà, c'est du business
19:58pour l'assurance de prêt.
20:00Et donc,
20:00ça peut reculer les choses.
20:01Donc, parlez-en au début,
20:02tâter le terrain.
20:03S'il n'est pas chaud,
20:04ce n'est pas grave.
20:05Pendant que vous êtes
20:05en train de faire
20:06obtenir votre crédit,
20:07vous êtes déjà en contact
20:08avec un assureur,
20:09un courtier,
20:10pour faire la démarche
20:11de changement
20:11qui peut être faite
20:12l'anmoins.
20:13Donc, vous recommandez
20:13quand on cherche
20:14une maison ou un appartement,
20:16non seulement d'être
20:20avec un courtier
20:22pour l'assurance emprunteur.
20:23Exactement.
20:24Comme ça, on peut aussi,
20:25voilà, il faut quoi ?
20:26Il faut un compromis
20:27quand même
20:27avant de pouvoir signer.
20:29Il faut son offre de prêt.
20:30Son offre de prêt.
20:31Bon, alors,
20:32on a parlé de la question
20:33du money-money,
20:35la question du coût.
20:36Il faut regarder quand même
20:36la qualité de la couverture.
20:38Est-ce que ce n'est pas ça aussi
20:38parfois, vous dites,
20:39on est sorti,
20:40bon, alors ce chiffre,
20:41je ne sais pas si il est vérifié,
20:42mais autour de 85%
20:43du marché détenu encore
20:45par les banques.
20:47Il faut regarder la couverture.
20:49Est-ce que l'argument
20:50aussi des banques,
20:50ce n'est pas,
20:51on va mieux vous couvrir
20:52que les concurrents ?
20:55Même pas.
20:56Même pas.
20:56Non.
20:57Ah oui.
20:58C'est absolument
20:58les mêmes couvertures.
20:59Même pas.
20:59En fait, on est soumis
21:00aux mêmes obligations.
21:02On a un certain nombre
21:04de couvertures obligatoires.
21:06Et puis après,
21:06il y a toujours
21:07des couvertures facultatives.
21:09Mais on est soumis
21:11exactement aux mêmes obligations.
21:12On a les mêmes couvertures
21:13que les banques.
21:16À ceci près,
21:17c'est que,
21:18je reviens à ça,
21:19c'est que,
21:20les banquiers pratiquent
21:22un tarif,
21:22ce qu'on appelle
21:22un tarif de groupe,
21:23c'est-à-dire,
21:24c'est le même tarif
21:24pour tout le monde.
21:25On a mutualisé.
21:26D'accord ?
21:27Donc, ça veut dire
21:27que quelqu'un de 55 ans
21:28paiera le même prix
21:29que quelqu'un de 27 ans,
21:31par exemple.
21:31D'accord ?
21:32C'est ce qui fait
21:32qui fait que l'assurance
21:33groupe des banques
21:34est chère pour les gens
21:37de moins de 50 ans,
21:38moins de 55 ans.
21:40Donc,
21:41aujourd'hui,
21:42un assureur alternatif,
21:43qu'est-ce qu'il va faire ?
21:44Il va vous étudier
21:45une situation,
21:46votre situation,
21:47avec votre état de santé.
21:49Et il est fort à parier
21:50qu'on dissèque
21:53votre état de santé
21:54suffisamment,
21:55avec précision,
21:56pour que vous ayez
21:57les meilleures garanties
21:58jusqu'à la fin
21:59de votre crédit.
22:02Depuis,
22:02alors on parlait de la santé,
22:03parce que bien sûr,
22:04c'est au cœur aussi
22:04de ces sujets-là.
22:06Depuis 2015,
22:07le droit à l'oubli
22:07pour l'assurance emprunteur,
22:08il est en place.
22:09Ça permet aux clients
22:10atteints de pathologies graves
22:11de bénéficier des mêmes couvertures
22:13que tout autre assuré.
22:14Est-ce que c'est bien appliqué ?
22:16Oui.
22:16Alors, le droit à l'oubli
22:17est appliqué stricto sensu.
22:20Tous les acteurs
22:21appliquent stricto sensu
22:23le droit à l'oubli.
22:24Mais c'est aussi
22:25aux conseillers bancaires,
22:28assureurs,
22:29courtiers,
22:30de dire à leurs clients
22:31« Écoutez,
22:31vous avez un droit à l'oubli.
22:33Ça veut dire que
22:34si vous remplissez
22:35votre questionnaire médical,
22:37vous êtes en droit
22:38de ne pas déclarer
22:39un cancer
22:40que vous avez eu
22:40il y a 10 ans,
22:41il y a 15 ans,
22:42il y a 8 ans,
22:43etc. »
22:43Et si vous le déclarez,
22:45de toute façon,
22:46le droit à l'oubli
22:46s'appliquera.
22:47Voilà.
22:48Bon, avec des taux d'emprunt
22:49qui sont quoi aujourd'hui
22:49sur 25 ans ?
22:50On est autour de 3,5 %
22:52grosso modo.
22:53L'assurance emprunteur
22:54pèse de plus en plus lourd
22:55dans le coût du crédit ?
22:57Non, c'est l'inverse.
22:58Ça ne bouge pas ?
22:58Plus les taux de crédit sont hauts,
22:59plus l'assurance de prêt
23:00baisse.
23:01Le poids baisse,
23:02mais le tarif reste le même,
23:03en fait.
23:04Donc, c'est très psychologique
23:04puisque l'assurance de prêt,
23:09elle va être à la hauteur
23:10du montant du prêt.
23:12Effectivement,
23:12il y a tous ces sujets
23:13il y a 3, 4 ans, 5 ans,
23:15lorsque les taux de crédit
23:17étaient à 1 %,
23:17l'assurance de prêt
23:19qui était à 0,20, 0,30,
23:21elle pesait lourd,
23:22elle pesait un tiers
23:22dans les intérêts
23:25d'une mensualité bancaire.
23:26C'était énorme.
23:27Aujourd'hui,
23:28l'écart commence à se creuser,
23:30donc à 3, 3,5,
23:33l'assurance de prêt
23:34devient à nouveau
23:36moins importante
23:38dans la mensualité.
23:39Alors que le tarif,
23:40c'est pour ça que c'est
23:41très psychologique, en fait,
23:42et que la hausse
23:43des taux d'emprunt,
23:45aussi, ça a fait moins
23:46l'affaire de l'assurance de prêt
23:47parce que ça devient...
23:48En soi, c'est complètement psychologique
23:51puisque le montant est identique,
23:53donc les économies sont identiques,
23:55mais c'est vrai qu'on se dit
23:57bah voilà, c'est un non-sujet
23:59alors que c'est un immense sujet.
24:00Et d'ailleurs, ce dispositif
24:00de la loi Lemoyne,
24:01il avait été appelé
24:02le dispositif pouvoir d'achat,
24:03c'est pour vraiment
24:04une bonne raison.
24:05C'est vraiment un moyen
24:06et aujourd'hui,
24:07c'est un des seuls moyens
24:08pour les emprunteurs
24:08de récupérer 50, 100 euros par mois
24:10en...
24:12J'exagère,
24:14mais ça peut être fait
24:15en tout cas en 2 jours.
24:16Et on peut renégocier
24:17autant de fois qu'on veut ?
24:18Oui.
24:20Absolument, oui.
24:21Il n'y a pas de frais ?
24:23Il n'y a pas de frais.
24:26Il n'y a pas de frais,
24:27sauf que le nouvel assureur,
24:28lui, va prendre probablement
24:29quelques frais de dossier
24:30ou des frais de courtage.
24:32C'est tout à fait possible, ça.
24:33Oui, absolument.
24:34On sait que le législateur,
24:35il est très occupé en ce moment.
24:36L'immobilier n'est pas toujours
24:37forcément le sujet prioritaire.
24:40Mais est-ce qu'il faudrait
24:41mettre en place quelque chose
24:43pour plus de justice
24:44sur le marché de l'immobilier ?
24:47Concernant l'assurance de prêt ?
24:49Oui.
24:50Parce que ce que je disais,
24:50je disais déjà,
24:51les off-packages BPCE,
24:54c'est un peu les rois pour ça.
24:57Ça, c'est compliqué
24:59parce que c'est des contrats
25:00qui ont été très compliqués
25:01à résilier aussi pendant longtemps.
25:03L'autre chose qui est aussi
25:05assez violente pour l'emprunteur,
25:07c'est de payer sur les premières
25:10années de crédit,
25:11de rembourser beaucoup d'intérêts,
25:16mais très peu de capital
25:16et très peu d'assurance.
25:18Donc, quand il résilie,
25:18en fait, il leur reste...
25:20Finalement, ils ont...
25:21Enfin, c'est des mécanismes
25:22qui font que très injustes
25:24pour l'emprunteur
25:24qu'il ne sait pas ce qu'il fait.
25:25Et en fait,
25:29aussi l'autre injustice,
25:30c'est que la loi n'est pas du tout
25:31respectée depuis très très longtemps.
25:35Et c'est un mécanisme
25:37qui est bien rodé aujourd'hui.
25:38C'est ce qu'on disait
25:39quand les menaces
25:40se font envers le client
25:41qui demande une autre assurance de prêt.
25:44Rien n'est écrit.
25:45Rien.
25:46C'est que de l'oral.
25:47Donc, c'est du coup insaisissable
25:49pour nous.
25:51Il nous reste 10 secondes,
25:52on arrive au bout.
25:52Mais une dernière question
25:53sur l'intelligence artificielle.
25:55Est-ce que c'est aussi
25:56une technologie
25:56qui touche votre secteur,
25:58votre industrie ?
25:59Comment l'IA peut être utilisée
26:01aujourd'hui pour évaluer le risque
26:02ou fixer les prix ?
26:03Est-ce que c'est un sujet ?
26:04Oui, c'est un sujet.
26:05L'IA, elle va travailler
26:06sur les tarifs de demain.
26:07D'accord ?
26:08Mais il faut faire très attention
26:09avec les tarifs
26:09parce que les tarifs
26:10ne vont pas éternellement baisser.
26:12C'est comme les catastrophes naturelles
26:13qui font que votre assurance auto
26:14ne baisse pas continuellement.
26:16Astrid, oui.
26:16D'accord avec ça ?
26:17Oui, je disais,
26:18surtout pour le médical,
26:19ça va accélérer
26:20les analyses de dossiers,
26:22les procédures, etc.
26:23Mais on en est au début.
26:24Astrid Cousin,
26:25porte-parole de manuel
26:26et Emmanuel Provo,
26:27directeur général d'Affy
26:28et Ska Patrimoine.
26:29Merci beaucoup
26:29d'avoir été avec nous
26:30pour parler de tout ça.
26:32Aujourd'hui,
26:32l'actualité se poursuit
26:33sur BFM Business.
26:34Dans un instant,
26:35votre émission de service
26:36avec vous,
26:37présentée par Sandra Gandouin.
26:38Nous, on se retrouve
26:39demain à midi.
26:40Bonne journée.

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