- il y a 4 heures
- #scoop
- #seriequebecoise
- #telequebecoise
- #journalisme
#Scoop #SérieQuébécoise #TéléQuébécoise #Journalisme
Catégorie
🎥
Court métrageTranscription
00:00C'est parti !
00:30C'est parti !
01:00C'est parti !
01:29C'est parti !
01:59C'est parti !
02:29C'est parti !
02:59C'est parti !
03:29C'est parti !
03:59C'est parti !
04:29C'est parti !
04:59C'est parti !
05:29Stéphanie est en train de me convaincre que de l'argent bien orienté, ça peut changer le monde.
05:35Ben, je me suis trompé.
05:37J'avais un lion comme chum, puis il me l'a rendu avec un ami lapin.
05:40C'est parti, ben, quand Dion va t'aider, il va courir encore.
05:49C'est parti, c'est parti !
05:57C'est parti !
06:05C'est parti !
06:13C'est parti !
06:21C'est parti !
06:30toi, toi, je sois pas, toi, toi, toi, toi, toi, toi, toi, toi, tu es le jour, toi, toi, toi, toi, tu es le jour, toi, toi, tu te le pardonnerais jamais.
06:43Je suis sérieuse. Je te donne dix secondes pour réfléchir.
06:49Quand est-ce que je commence?
06:52C'est pas vrai.
06:59J'ai de la difficulté à te conseiller.
07:05Parle à ton frère.
07:08Il connaît mieux que moi les conséquences politiques et financières d'un changement de vision de Roussac.
07:12Je lui en ai déjà parlé. C'est ton opinion à toi que je veux.
07:16Tu peux au moins me dire ce que t'en penses.
07:18T'es la fiduciaire de la société qui contrôle Roussac, pas la propriétaire.
07:22Ce que tu me demandes de faire, c'est de mettre en cause les volontés de ton père.
07:25Je peux pas me comporter toute ma vie comme la gardienne de sécurité de l'héritage de Francis.
07:29C'est comme ça que tu te sens?
07:30De plus en plus. Michel avait raison. J'ai débarqué quelque part. Mes rêves à moi. J'en fais quoi?
07:35Parle de tes projets Ă Michel. C'est lui ton meilleur conseiller.
07:39Je peux pas.
07:39Je veux pas impliquer Michel dans la réorganisation de l'entreprise.
07:45Puis de toute façon, Michel se sentira jamais parti de Roussac.
07:49C'est mieux comme ça.
07:54L'empire de ton père a pas été bâti sur un rêve humanitaire,
07:57mais je pense pas qu'il aurait été contre un projet qui développe l'esprit d'entreprise.
08:01Pas contre l'idée, mais peut-être contre les moyens.
08:05C'est ambitieux, c'est risqué, c'est intelligent.
08:08Ça veut dire ça?
08:09Je veux que ça me ressemble à moi.
08:14Sinon, je pourrais pas continuer.
08:20MĂŞme pas pour Francis?
08:23Francis me demande pas ça.
08:24On veut positionner le journal entre la Nouvelle et l'Express.
08:36On va faire un tabloïd qui a de la crédibilité
08:38puis qui soit capable de jouer sérieusement la nouvelle politique et sociale.
08:42Mais tiens, tiens, ça, là , c'est pas pire.
08:47Mais non, faut que je te parle.
08:50Où est-ce que t'étais, toi?
08:51Ça fait deux heures que je te cours après.
08:54Ben lĂ , bien des affaires qui changent dans ma vie.
08:56Ouais, pas des gros problèmes majeurs, j'espère.
08:59Nous autres, on compte trop sur toi, faut que tu sois en top shape.
09:02Arrête, Manon, c'est déjà assez difficile demain.
09:04ArrĂŞtez quoi?
09:06Regarde, ça commence à avoir d'allure.
09:09Qu'est-ce que t'en penses?
09:10Ouais.
09:11C'est mieux que je pensais.
09:13Non, ça, c'est rien, hein?
09:14T'as pas mis ta touche de vieux pro au maquette encore.
09:17Manon.
09:18Qu'est-ce qu'il y a?
09:22Je m'en vais.
09:25C'est pas question de prendre des vacances, c'est pas le temps-lĂ .
09:27Non, je m'en vais.
09:28Je quitte le journal, je m'en vais travailler ailleurs.
09:32Mais Lionel,
09:34tu peux pas nous laisser tomber comme ça si ça se fait pas?
09:40Intabloïde, ça me dit rien, moi.
09:42C'est pas mon genre de journal, j'aime pas ça.
09:44Les cercueils, c'est pas de ma faute, je trouve vieux pour changer.
09:48T'as rendu compte de la marde dans laquelle tu nous mets?
09:52Ben non, je t'aime bien, lĂ , hein?
09:54Je rends pas ça plus difficile que c'est.
09:56Bon, je peux pas te garder de force.
09:59OĂą est-ce que tu t'en vas?
10:01Pas de nouvelles, certain.
10:02Hum?
10:03Au miroir?
10:04Radio-Canada?
10:07Ă€ l'Express.
10:09Elle m'a pas faite ça.
10:12Elle m'a pas faite ça!
10:19Henri, je suis allé rencontrer un organisme d'adoption internationale.
10:25Alors, la solution la plus facile,
10:27c'est que je vis avec une femme.
10:29La solution la moins facile,
10:31c'est que je vive seule, célibataire,
10:34et que je subisse les évaluations de leur cercueil de psychologue.
10:36Il y a une âge, je connais ce monde-là .
10:40J'y suis passé avant toi.
10:41C'est très dur de leur prouver
10:42qu'un homosexuel puisse être autre chose qu'un pédophile.
10:45Je le sais.
10:46Et la solution vraiment compliquée,
10:47ben là , c'est de leur dire la vérité.
10:49Dans leur livre Ă eux autres, mon vieux,
10:50c'est quasiment impossible
10:51qu'un couple comme nous autres
10:53puisse franchir tous les obstacles.
10:55MĂŞme pour un enfant qui vient d'un pays
10:56qui a mĂŞme pas de tribunal d'adoption.
10:59Il est mieux que les enfants crèvent de faim
11:00plutôt que de les voir s'élever par deux vieilles tapettes.
11:06Alors, qu'est-ce que t'as décidé?
11:09Ben, j'ai pas l'habitude de faire exprès
11:13pour afficher mon homosexualité.
11:15Et lĂ , je pense que c'est le temps de traverser le pont.
11:19On va faire une demande officielle, André.
11:21On va rencontrer toi et psy
11:22qui vont bien vouloir nous envoyer.
11:24On va leur montrer qu'on est capable d'amour
11:25pis de générosité, nous autres.
11:28Lionel, j'ai 50 ans, pis t'en as 47, ça.
11:30C'est des batailles qu'on fait quand on a 20 ans.
11:32Pis...
11:32Mais voyons donc.
11:36Toi et moi, avoir un fils?
11:38Ben oui!
11:40T'es fou.
11:42C'est comme ça que je t'aime.
11:45J'aimerais mieux avoir une petite Amélie, par exemple.
11:47Oh, mais...
11:48T'es félicitations.
11:50T'es félicitations.
11:51Jean-Marc Robert, je vais me rencontrer.
11:57Il te rencontre tous les jours.
11:58Il va me rencontrer seul Ă seul.
12:01C'est un gars intelligent, il a de l'expérience.
12:04Et pis le coup de gagner accélère les événements.
12:06T'aurais dĂ» ĂŞtre plus prudent.
12:08C'est pas grave.
12:10Il est trop tard.
12:11Ils sont faits.
12:12Le peuple est derrière le gouvernement.
12:14On va remporter nos élections.
12:16Une claque.
12:17La table est mise.
12:18La loi spéciale est prête.
12:19Tout ce dont on a besoin, c'est un nouveau refus de Diane Carvelin.
12:23Une autre menace, une autre crise.
12:24Il faut que ça ait de l'acte.
12:26C'est dangereux de rencontrer Robert.
12:30Non.
12:31C'est un homme honnĂŞte.
12:33On n'est pas en guerre, ce que je sache.
12:35Il va falloir vivre après la loi spéciale.
12:46Je connais un restaurant très discret, oui.
12:48On a le meilleur café au monde.
12:51Tellement bon que Maurice Dion va s'y rendre ce soir.
12:55Dion, le premier ministre?
12:57Ça s'appelle La Caverne.
12:59Ă€ 8h.
13:00Ah oui?
13:01Il paraît que le café est tellement bon que Jean-Marc Roberge va être là lui aussi.
13:06Qui est au courant?
13:07Toi.
13:08Tu peux venir avec un photographe.
13:10Il est loin d'assi, près de la fenêtre.
13:12Ă€ 8h.
13:13Léon, est-ce encore là ?
13:28Je la préviens que vous voulez la voir?
13:29Non, non.
13:30On a su faire, je connais la place.
13:31Oh, carrosse!
13:42Regarde, est-tu que ça va carier deux minutes de nuit?
13:44Elles ont allé à des grands jeux.
13:47As-tu bien me dire ce qui t'a pris, toi?
13:48Ne crie pas.
13:50J'avais une chance de revoir Lionel River.
13:52Je suis sauté dessus, c'est pas compliqué.
13:53On se fend le cul pour relancer le scoop.
13:55Puis toi, tu nous plantes un poignard dans le dos, le sacrement.
13:58L'Express et le scoop appartiennent Ă Roussac.
14:00C'est comme des frères, ça.
14:01Tu devrais être assez intelligente de comprendre ça, non?
14:08Mais sinon, qu'est-ce qui est écrit ici?
14:11C'est écrit l'Express, hein?
14:14Moi, je travaille pour l'Express.
14:15Et je suis fidèle à l'Express.
14:18La belle Manon Bertion me travaille pour le scoop.
14:20Puis toi, Vézina, tu travailles pour Roussac.
14:23Chacun sa job.
14:25Maudite tĂŞte de cochon!
14:26Écoute-moi bien, toi, là .
14:29J'ai pas l'intention de me faire chier dans mon propre bureau.
14:33Je vais t'expliquer quelques petites vérités de la vie.
14:36Premièrement, là , je vous rends service en prenant Lionel.
14:39Yaï ça, les tabloïds, il aurait pas été capable.
14:43Deuxièmement, là , quand t'es venue me relancer
14:45jusque sur les chantiers de mon chum,
14:47as-tu prévenu Justine Lalonde puis Extor de tes intentions?
14:50C'était pas la même chose, puis tu sais très bien.
14:53Ah.
14:56Tant que je vais être l'éditrice de l'Express,
14:59je vais défendre les intérêts de l'Express.
15:04Si vous avez l'intention de changer les règles du jeu, faites-le.
15:09Mais ça veut pas dire que je vais jouer votre nouvelle game.
15:12Lionel, malheureux, au scoop, je pourrais jamais avaler ça.
15:15Il y a un tabloĂŻd, lĂ .
15:17C'est une façon de penser, de réagir.
15:20Faut quasiment avoir grandi lĂ -dedans.
15:24Comme Baljik, par exemple?
15:25Ben oui, comme Julien.
15:33Paul Vizina.
15:34Le poste de rédacteur en chef est à vous.
15:39Puis si possible, celui de chef de pépite aussi,
15:40pour les trois premiers mois.
15:42Le temps de trouver quelqu'un à votre goût.
15:44Vous ferez du scoop, ce que vous voudrez.
15:47C'est une bonne boîte, avec de bons jeunes journalistes.
15:52Tu penses être ça, Martin?
15:56Ben, si t'es le boss, tu vas faire le journal
15:57comme tu penses qu'il devrait ĂŞtre fait.
15:58Un tabloïd, ça s'apporte mieux dans les salles d'opération aussi.
16:05Je peux pas dire que ça me tente pas.
16:08Il y a des moments décisifs dans une vie.
16:12Lionel Rivard s'en va Ă l'Express.
16:14Ben, Léon me dit ça.
16:16Puis Lionel, il est marié avec l'Express.
16:19Fait que tu vas toujours être deuxième, de toute façon.
16:22Mais chez nous, tu vas ĂŞtre le boss.
16:23Le vrai.
16:24Tu sais comment on fait un vrai tabloĂŻd, hein?
16:27Un journal qui swing, lĂ , qui va ĂŞtre lu par les ouvriers,
16:29les cols bleus, les chĂ´meurs, les intellectuels,
16:31amateurs de sport, mais ça te tente pas!
16:34Tu m'offres quoi?
16:3575 000 de plus qu'Ă l'Express.
16:38Pardon?
16:39Ah.
16:40C'est le prix pour le meilleur.
16:45Si tu penses que tu vas ĂŞtre heureux...
16:48HĂ©, donne-moi 24 heures, lĂ , caras.
16:49Ça va trop vite, là .
16:5124 heures, pas plus.
16:53Faut sortir le journal au plus sacré.
17:00Bon, ben, remanges-tu?
17:02Je vous paye la lunch.
17:04Merci.
17:15Ta décision était déjà prise, Maurice.
17:18T'as décidé d'écraser les syndicats.
17:20Ça fait que tes négociations, là , tes grands discours,
17:23tout ça, là , c'est du chaud, de la frème.
17:26J'espérais que les centrales feraient preuve d'un certain bon sens.
17:29T'es pas obligé de me bullshiter.
17:31Votre Michaud vous a vendu en pleine télé.
17:35Qui vous avez contacté en premier
17:36pour organiser votre comédie de négociation?
17:39Tu voulais Diane Cardinal Ă la tĂŞte du Front commun,
17:42ben, tu l'as eue.
17:42Puis lĂ , vous avez tout faite pour qu'elle accumule les gaffes.
17:53Regarde.
17:54Ça va être compliqué, hein?
17:55Je peux pas me servir du flash.
17:57Ben, les vois-tu?
17:57Ah ben.
18:08Ça va être correct.
18:09Il n'y a plus rien à négocier.
18:12On est cassés, on n'a pas une scène.
18:13Les coffres sont vides.
18:16Il y a trois classes.
18:17Les riches, les syndicats.
18:19Puis le reste du monde, étouffés par le déficit.
18:22La tacto riche.
18:23Les riches, les riches s'en foutent.
18:26Ils vont déménager leur capitaux ailleurs.
18:28Puis il reste nous autres, les travailleurs syndiqués.
18:31Vous autres, oui, encore du gras, oui.
18:34Pour le reste, ben, il faut couper dans le maigre.
18:36L'éducation, la santé, l'assistance sociale.
18:40Fais bonne attention.
18:41On a mis 30 ans pour organiser notre société.
18:45Ce serait un crime si tu t'essayais
18:47par n'importe quelle moyenne de faire ça.
18:50Ah, qu'est-ce qu'ils peuvent bien dire.
18:53Ils sont juste en train de se mettre d'accord
18:55pour fourrer plus de monde.
18:57Peut-ĂŞtre raison.
19:00Écoute, je suis peut-être pas intelligent
19:02comme vous autres les penseurs,
19:03mais moi, la face des politiciens,
19:05je les ai toujours dans mon objectif.
19:07C'est ça que je finis par voir
19:09qu'est-ce qu'ils pensent vraiment.
19:10Si tu sais comment nous sortir du trou,
19:14si t'as une solution,
19:16moi, je suis prêt à t'écouter.
19:18Qu'est-ce qu'on peut sauver
19:20si on débraye pas,
19:21s'il n'y a pas de trouble,
19:22si le monde descend pas dans la rue?
19:24Si vous collaborez,
19:26mĂŞme si vous attaquez le gouvernement publiquement,
19:29vous gardez le droit de percevoir
19:30vos cotisations syndicales obligatoires.
19:32Sinon, moi, je fais sauter la formule Rand.
19:37Vous vous arrangerez
19:39pour faire payer vos membres.
19:41Tu vas te faire massacrer aux élections.
19:44Le prochain premier ministre va ramasser ma décision.
19:46Il peut pas revenir en arrière.
19:49Tels qu'on les a connus,
19:50les syndicats sont morts.
19:52Tu pourras jamais faire ça.
19:54Veux-tu gager?
19:59Et lĂ , qu'est-ce que tu vois?
20:00LĂ , je veux Maurice Dion
20:02qui se place pour une photo.
20:09Ils ont développé plein de grandeurs.
20:12Génial.
20:12T'es vraiment Ă part des autres, hein?
20:14Peut-être que je sais pas écrire,
20:15mais j'ai flashé.
20:17T'aurais pas pensé que tu serais une star
20:18dans un tableau hit comme le Scoop,
20:21avec ta photo, lĂ ,
20:22Ă plein de pages, Ă la une, lĂ .
20:24Hum?
20:25Qu'est-ce que tu me parles de s'asseoir?
20:27Comme ça, au cas où.
20:30Qu'est-ce qu'ils font ça?
20:31Quoi?
20:32Manger?
20:33Non.
20:34La politique.
20:35C'est vrai?
20:36Dion est avocat.
20:38Robert, je pourrais ĂŞtre
20:38chef d'entreprise.
20:40Qu'est-ce qu'ils font de la politique?
20:41Ils se font chier
20:41et ils se font rien par tout le monde.
20:43J'ai longtemps pensé
20:44que c'était tout dépourri, hein.
20:47Je me suis dit que le pouvoir, lĂ ,
20:49c'est aussi fort que la coke
20:51et l'alcool.
20:54Quand t'es accroché,
20:55c'est plus fort que toi.
20:55Ah oui, oui, oui, carrosse.
21:00Faut qu'on ferme nos jambes.
21:00Je vais jouer.
21:13Je vais bloquer ma ligne, s'il vous plaît.
21:17Jean-Marc, je sais que t'es lĂ .
21:18Pourquoi?
21:28J'ai été piégé.
21:29T'as été piégé
21:29parce que tu t'es foutu dans le piège.
21:31Résultat, on est fait.
21:33J'ai l'air d'une dingue.
21:33Pis toi, t'as l'air d'un beau croceur.
21:35De toute façon, on n'avait plus le choix.
21:37Écoute-moi bien, Jean-Marc Auberge.
21:39Une lutte honnĂŞte
21:40et une cause juste,
21:41c'est jamais fini.
21:44Ça fait trop longtemps
21:45que tu manigances
21:46avec les boss
21:46pis les gouvernements.
21:48La stratégie a fini
21:49par prendre plus d'importance
21:50que le fond de la question.
21:51T'as oublié
21:52pour qui tu devais te battre,
21:53Jean-Marc.
21:54J'ai fait pour le mieux.
21:56C'est très bien
21:56que j'essayais de sauver les meubles.
21:59Tu le sais, au moins?
22:00Quand on couche
22:01avec tout le monde,
22:02on finit par attraper des maladies.
22:05Jamais, jamais
22:08j'aurais pensé
22:08que tu nous trahirais.
22:18Tu sais, la photo dans l'Express, lĂ ,
22:20c'est un piège.
22:21Auberge est tombé dedans
22:22Ă deux pieds.
22:23Ça va être difficile maintenant
22:24pour Diane Cardinal
22:25de parler au nom
22:25de tous les syndicats.
22:26Si tu veux, mon avis,
22:27la game est jouée.
22:29Auberge passe pour un couillon,
22:31elle pour une hystérique,
22:32Marcotte pour un suiveux.
22:33Dis, on va pouvoir
22:34faire c'est le grand coup.
22:37As-tu toutes les informations
22:38que je t'ai demandées?
22:39Oui, la majorité.
22:41J'ai hâte d'avoir
22:41la bine de bousquet
22:42quand tu veux présenter ton projet.
22:45Un fonds de 100 millions
22:47pour aider les jeunes entreprises.
22:49Avec Roussac, Paul,
22:50on a les moyens.
22:51100 millions.
22:53C'est comme rien.
22:55Roussac, lĂ ,
22:57c'est juste un gros scope.
22:59Ça m'a pris plusieurs nues blanches
23:01avant de le comprendre.
23:02Je vais en faire
23:03ce que je vais vouloir.
23:04Ben, c'est toi la bosse.
23:06Tu sais, mĂŞme si j'appuie
23:07Dion dans sa volonté
23:08de redressement,
23:08ses manoeuvres sont scandaleuses.
23:10Couper, c'est pas assez.
23:11Il faut construire.
23:12Ceux qui croient encore
23:13qu'un gouvernement
23:14peut donner des emplois,
23:15ils font la queue
23:15Ă l'assurance chĂ´mage.
23:16T'as raison.
23:16Puis si ça continue de même,
23:17il va y avoir de la violence
23:18puis du sang.
23:19Pas si on redonne espoir aux gens.
23:21Les 5 milliards de Roussac,
23:22ça peut servir à autre chose
23:23qu'Ă faire tourner
23:24la grosse roulette
23:25des cĂ´tiers de la rue Saint-Jacques.
23:26100 millions
23:27pour la création d'entreprises.
23:30T'es-tu que 90 %
23:32de ces affaires-lĂ ,
23:33ça fait faillite après?
23:34Ça, c'est juste
23:34parce qu'il manque d'expérience.
23:37Écoute-moi.
23:38Chaque cadre
23:39de chaque filiale de Roussac
23:41va consacrer une heure
23:42par semaine
23:42pour parrainer,
23:44guider
23:44puis conseiller ce monde-lĂ .
23:45Puis toi, Paul,
23:47t'es le premier sur la liste.
23:50Tu m'écoeures.
23:53Pourquoi?
23:54Avec tes beaux grands yeux
23:55puis ton air angélique.
23:57T'es en train de faire de mots
23:58un groupie du capitalisme.
24:15« Leur, t'es le premier sur la liste. »
24:26« Léane... »
24:28« Traître. »
24:29« Prends pas ça de même, carrosse. »
24:32« T'étais pas heureux ici. »
24:33« Ben oui, j't'étais heureux. »
24:37« C'était une grosse promotion. »
24:44« Maureen est d'accord
24:46avec ta décision? »
24:48« Oui, oui. »
24:49« Ah. »
24:51« Écoute, je suis venu
24:52te dire bonjour. »
24:54« Je veux surtout te remercier. »
24:56« Je me suis arrangé avec Vachon. »
25:00« Léane, elle va rentrer une semaine
25:01plus tôt que prévu. »
25:03« Je suis bien déçue. »
25:06« Je suis claquée. »
25:08« Je m'en vais chez moi. »
25:22« Attention à toi. »
25:24« Premier jury craché. »
25:25« Au cours des trois prochaines années,
25:33nous allons donc alléger
25:34la fonction publique
25:35de 20 % de ses membres.
25:37Nous allons aider
25:38ces fonctionnaires
25:39et employés de l'État
25:40Ă se recycler
25:42dans l'entreprise privée
25:43et Ă lancer
25:44leurs propres entreprises.
25:48Nous allons aussi
25:48réouvrir
25:49toutes les conventions collectives
25:51liant l'État québécois
25:53assez syndicales
25:54pour diminuer
25:55la masse salariale
25:56de 25 %
25:58Ă la fin
25:58de ces trois années.
26:00On va tout faire sauter.
26:01Pour faire une révolution,
26:02il faut que le peuple
26:03soit révolté.
26:05Robert, je ne l'ai pas rendu.
26:07Les études collégiales
26:09seront abolies
26:10et remplacées
26:11par un secondaire 6.
26:13Le gouvernement
26:14va également instaurer
26:15les mécanismes
26:17de contrĂ´le
26:17sur tous les systèmes
26:19d'aide sociale
26:19pour éviter
26:20les abus
26:21et les injustices.
26:24Enfin,
26:26le gouvernement
26:27va entreprendre
26:28la privatisation
26:29des différentes sociétés
26:30d'État,
26:31Ă commencer par
26:31la Société des alcools
26:32du Québec.
26:33En retour,
26:36nous serons capables
26:36de diminuer
26:37certaines taxes
26:38et favoriser
26:39la relance
26:40de l'économie.
26:41En tenant compte
26:42de ces faits nouveaux,
26:44et mĂŞme si nous aurions
26:45préféré annoncer
26:46la nouvelle
26:46à l'Assemblée nationale,
26:48le gouvernement
26:49du Québec
26:49va dissoudre
26:50l'Assemblée nationale
26:51et demander
26:52aux citoyens
26:53du Québec
26:53de se prononcer
26:54sur ces mesures
26:55au cours
26:56d'une élection générale
26:57tous les jours
26:58après leur déclenchement.
27:01Je suis convaincu
27:02que les citoyens
27:03sauront faire preuve
27:04du courage nécessaire
27:06pour s'attaquer
27:07à ce grand défi collectif.
27:09C'était une émission
27:10spéciale qui vous parle
27:11de direct...
27:11Il n'a pas le droit.
27:12Il va perdre
27:12ses élections.
27:14On va tout faire.
27:15En coupant
27:18dans les services sociaux,
27:19en coupant
27:19dans l'aide aux défavorisés,
27:20ça va créer
27:21des ghettos
27:21pires qu'Harlem.
27:22Le monde va voler
27:23pour manger.
27:25C'est des clĂ´tures
27:26pis des chiens dressés
27:27dont ils vont avoir besoin
27:28de Dion
27:28pis ses petits amis
27:29pour joindre.
27:31Jeanne!
27:32Il faut jouer
27:32la mère qui a tué
27:33ses quatre enfants
27:33avant de se suicider.
27:34Les élections,
27:35c'est important?
27:35Oui, c'est important,
27:36mais le monde
27:37va pouvoir connaître
27:37l'histoire de la mère.
27:39La télévision
27:40l'a couvert
27:40la déclaration de Dion.
27:41Manon,
27:43peux-tu dire un mot?
27:44Oui, il fait ça vite.
27:45OK, c'est pas compliqué.
27:47Si l'annonce
27:47d'élection
27:48ne ferait pas
27:48la supermanchette
27:49du journal,
27:50je démissionne.
27:51En fait,
27:51c'est pas vrai.
27:52Je démissionne
27:52tout de suite.
27:53Je ne travaillerai pas
27:54pour un journal
27:54qui ne sait pas connaître
27:55les valeurs
27:55pis les moments essentiels
27:56pour sa collectivité.
27:58Excuse-moi, Tintin,
27:59mais c'est vraiment pas le temps
27:59de me faire chier
28:00que tes scrupules moraux.
28:01Le train part,
28:01t'embarques ou tu débattres.
28:03Bon, je joue-moi ça
28:04moitié-moitié
28:04avec la femme
28:05en supermanchette.
28:11HĂ©,
28:11qu'est-ce que tu fais, lĂ ?
28:13Je ramasse mes affaires.
28:15Ils n'ont pas au pied.
28:16Faut faire autre chose
28:17dans la vie.
28:18Je peux enseigner
28:19n'importe quoi.
28:20Faut pas faire la manchette
28:21d'une pauvre femme
28:22qui a tué ses quatre enfants
28:23quand le premier ministre
28:24déclenche les élections
28:25en privant les travailleurs
28:26de droits acquis
28:27depuis 40 ans.
28:29On commence.
28:31On va avoir le temps
28:31de se réajuster.
28:33Mais lĂ , il est temps.
28:34Faut décider de la manchette
28:35et je suis payée
28:36pour décider.
28:37Une élection comme celle-là ,
28:38je vais avoir 50 ans
28:39Ă la prochaine.
28:40Si, la l'année prochaine.
28:42Excuse-moi,
28:42mais c'est une question
28:43de principe
28:43et pour moi,
28:44les principes,
28:45c'est sacré.
28:46Ça me fait beaucoup de peine.
28:48Mais c'est ton choix.
28:50Je pars avec toi.
28:51Merci.
28:52Merci.
28:52Merci.
29:05Léon.
29:29Je m'ennuyais trop.
29:43Rivez-moi!
29:46Oh, ma Léon.
29:54Oh, t'es beau.
29:55Bonsoir, François.
30:19Bonsoir, François.
30:25On ne refuse pas
30:27la clé de sa chambre
30:28à Mme François Dumoulin.
30:31Qu'est-ce que vous faites ici?
30:36J'ai pensé
30:37que vous auriez besoin
30:38d'une amie.
30:40Notre entente porte
30:41sur la rédaction d'un livre.
30:43Je n'arrivais plus
30:44Ă vous parler.
30:48J'ai pensé
30:49que ce serait l'occasion
30:49rêvée pour discuter
30:51avec vous de mon passé.
30:55de mon présent.
30:59On appelle ça
31:00du harcèlement.
31:02De la recherche, François.
31:09De la recherche.
31:13Avant l'écriture.
31:18Vous ĂŞtes tendu, mon ami.
31:19J'ai une excellente technique
31:22de massage.
31:25Laissez-moi faire.
31:34C'est délicieusement pervers.
31:38On se ressemble, François.
31:41C'est dangereux.
31:42Avec vous,
31:49ce sont toujours
31:50les femmes qui décident.
31:52Ce sont celles
31:53qui vous veulent le plus
31:55qui finissent par vous avoir.
32:07Je n'aime personne.
32:08Moi non plus.
32:18Tu viens chez toi?
32:20Ça sent bon
32:21de vieilles rédaction.
32:24Ah!
32:25Allez.
32:26On n'a rien changé.
32:27On attendait que tu reviennes
32:29pour faire la peinture.
32:33Hé, Léone!
32:34La convention stipule
32:37que tu es obligé
32:38d'attendre dix jours
32:39avant de remplacer
32:39un cadre de rédaction.
32:41Au cas oĂą tu trouverais
32:42la perle rare chez nos membres.
32:46C'est ton premier grief.
32:48Je n'ai plus
32:49dans l'exécutif du syndic
32:50comme ça.
32:50Non, mais j'approuve
32:51sa démarche.
32:52C'est une question de principe.
32:53Oui, et moins que
32:54c'est que je fais en attendant.
32:55C'est qu'il y a.
32:55Quoi?
33:00Tu prends ton fauteuil.
33:02Il ne faut pas mĂŞler
33:03les principes
33:03pis le train-train quotidien.
33:05Bon retour
33:06dans une boîte indiquée,
33:07mon Lionel.
33:07J'ai ma bande
33:08de cercueil, ça.
33:09Un grief.
33:11Faut-il un toton?
33:12Tu ne te rappelles pas
33:13quand tu étais président
33:13du syndicat, toi?
33:14Moi, ça?
33:15Oui, toi, ça.
33:16Résonnable et compréhensible.
33:17Oui, mais il faut
33:18que je te parle, toi.
33:21T'es heureux.
33:25Mon Lionel?
33:26Oui?
33:26Tu es deux chefs-d'oeuvre
33:27Ă te montrer.
33:27Ils seront sûrement
33:28sortis dans la ville.
33:29Ah oui.
33:31Bonne zèle, là .
33:32C'était la croppe
33:33un petit peu en haut,
33:34je me disais, non?
33:34C'est pas trop.
33:36Bon, ben,
33:36plus bon,
33:37ça te cueille.
33:42Oh, mon Seigneur.
33:47Sais-tu où j'ai été
33:48la plus heureuse
33:49dans toute ma vie?
33:52Non.
33:52au Mali.
33:55Quand j'ai travaillé
33:56pour l'aide
33:57aux pays sous-développés.
34:04Serais-tu prĂŞte
34:05Ă repartir?
34:08Avec toi,
34:10n'importe quand.
34:11Sous-titrage Société Radio-Canada
34:24Regarde, mon Francis.
34:45Quand tu vois de gare,
34:47il ne faut jamais
34:47que tu t'achètes
34:47un journal comme ça.
34:48C'est vrai, Yanka.
34:56Le premier ministre
34:57enclenche les élections
34:58les plus importantes
34:58de l'histoire du pays
34:59puis nous autres
34:59on fait manchette
35:00avec une pauvre désespérée.
35:02Calisse,
35:02il y a bien un bout.
35:04Monsieur.
35:06Je le sais.
35:09Un père est pas
35:10supposé sacré
35:10devant son fils.
35:12Il pourrait ne pas
35:13devenir un parfait
35:14petit rousseau.
35:15mon Francis.
35:24Mais ils vont
35:25jamais de gros,
35:26aussi.
35:28Merci, moi.
35:34T'aimes fort,
35:35mon Francis.
35:38Toujours t'aimes fort.
35:45Toujours t'aimes fort.
35:45Sous-titrage MFP.
36:15Sous-titrage MFP.
36:45Sous-titrage MFP.
37:15Sous-titrage MFP.
37:45Sous-titrage MFP.
38:15Sous-titrage MFP.
38:45Sous-titrage MFP.
39:15Sous-titrage MFP.
39:45Sous-titrage MFP.
40:15Sous-titrage MFP.
40:45Sous-titrage MFP.
41:15Sous-titrage MFP.
41:45Sous-titrage MFP.
42:15Sous-titrage MFP.
42:45Sous-titrage MFP.
43:15MFP.
43:45MFP.
43:47Sous-titrage MFP.
44:17...
44:47...
45:17...
45:47...
45:49...
45:51...
45:53...
45:55...
45:57...
Recommandations
45:30
|
Ă€ suivre
46:02
46:02
46:02
46:02
46:02
46:02
46:47
46:52
46:17
46:51
46:17
46:47
46:47
46:47
46:17
46:17
46:47
46:17
46:17
46:47
46:52
46:17
46:47
46:52
Écris le tout premier commentaire