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17:33Merci.
17:38C'est pas que je suis le naturel jaloux, lĂ .
17:41Non, non, je sais ça.
17:43Tu fais juste assommer ceux que tu soupçonnes de trouver de mon goût.
17:47C'est pas non plus parce que j'ai fouillé, là .
17:49Mais t'as fouillé quand même.
17:50Agresse-moi pas, lĂ . J'essaie de rester calme.
17:53C'est juste que j'ai trouvé ton soutien-gorge dans ta sacoche.
17:56Pi?
17:57Ma pi. Tu trouves ça normal qu'une fille rentre d'un party
17:59avec son soutien-gorge dans sa sacoche, toi?
18:01Ben oui, mais si elle a eu un gros party, si elle est fatiguée,
18:04si elle veut pas réveiller son chum, si elle est distraite.
18:06Y'a rien d'autre?
18:09Y'a rien d'autre.
18:27Ce soir-lĂ , j'ai fait du vent.
18:28Oui, ce soir, c'est mon dernier soir.
18:30Je vous laisse passer hier un reportage.
18:35J'ai plein de cul de vous autres.
18:36Je me comprends.
18:37Au dernier soir, on pourrait fêter ça.
18:41C'est quelque chose de bon?
18:44Bonne descente dans un bar.
18:46Juste assez rock'n'roll pour être intéressant.
18:50Mon photographe?
18:51Pas de problème.
18:52Passe au poste vers 10 heures.
18:54On passera par Ă minuit.
18:55On passera par Ă minuit.
19:05Bonjour.
19:06Bonjour.
19:07Je suis inquiet.
19:08Je suis très inquiet.
19:17Depuis que je t'ai parlé l'autre semaine, ça me trotte dans la tête tout le temps.
19:32Je ne suis pas un psychanalyste.
19:36Je ne peux malheureusement pas t'aider.
19:38Emile.
19:39Tu me déçois.
19:40Tu me déçois beaucoup.
19:41Qu'est-ce que tu veux, Paul?
19:42Pourquoi est-je venu ici?
19:44Je voulais te parler...
19:54Je voulais te parler de Sylvie.
19:55Qu'est-ce que ta femme vient faire dans le portrait?
19:59Quand elle est devenue aveugle, elle avait juste 28 ans.
20:06Je voulais te parler de Sylvie.
20:08Qu'est-ce que ta femme vient faire dans le portrait?
20:09Quand elle est devenue aveugle, elle avait juste 28 ans.
20:12Elle était enseignante, était très engagée auprès de ses étudiants.
20:17Et toi, présidente centrale, je sais.
20:24Sylvie aimerait ça te rencontrer, Emile.
20:28Une aveugle avec un quadraplégique.
20:31T'as vraiment pas le sens du ridicule, mon bol.
20:34Emile, Emile, arrĂŞte de faire chier!
20:39Sylvie a mille fois plus de guts que t'en auras jamais!
20:42Tu veux savoir, elle a pleuré une fois après l'accident.
20:49Une hostie de foi.
20:52Elle s'est excusée.
20:55Puis elle a recommencé à sourire.
20:59Ben, juste pour ça, je vais l'aimer jusqu'à la fin de mes jours.
21:07Laisse-moi.
21:08C'est des choses urgentes à régler.
21:18Mille.
21:19Oui, c'est ça. Manu et Michel sont sur une descente de police, ça fait que je m'attends à rien d'autre pour reçoir.
21:36Il me reste à rentrer les textes de Tintin pis d'Alex, et puis... j'attends après ton texte, Philippe.
21:42Philippe?
21:44Ton texte.
21:45Oui, c'est là . Je suis en train de le terminer, ça a été très compliqué à écrire.
21:48Philippe, s'il y a quelque chose qu'on peut faire pour toi, tu te gĂŞnes pas, tu nous le dis.
21:51Non, tout va très bien.
21:53Je vais le dire comme Stéphanie, t'as l'air plus fatigué, plus nerveux.
21:57Sur quoi t'Ă©ditorialises, lĂ ?
21:59Le féminisme dans les pays en voie de développement.
22:01Oh!
22:03VĂ©zina va capoter, hein?
22:04Qu'est-ce qui comprend au problème du monde, ce groupe?
22:06Non, mais, Philippe, c'est vrai que depuis que t'es revenu d'Afrique...
22:09Quoi?
22:10Ben, tu...
22:12semble avoir été très marquée par l'expérience, et puis j'aimerais ça qu'on parle de tes prochains sujets.
22:17En fait, j'aimerais ça te voir dans mon bureau, Philippe.
22:19Ah!
22:24Oui?
22:25Oui?
22:26Tu dois absolument venir.
22:28Je suis en réunion.
22:30Un chat noir est entré dans la maison.
22:33Je ne peux pas venir tout de suite.
22:36Ce sont les mauvais esprits.
22:40Non, Ă©coute, Ă©coute...
22:42Non!
22:43Attends!
22:45Je...
22:46Je...
22:47S'il te plaît, viens!
22:48Bon, d'accord.
22:49J'arrive.
22:52C'est-tu urgent?
22:55Euh, oui et non.
22:56Enfin, je...
22:57Tout va très bien.
22:59Je dois y aller.
23:02Désolé.
23:03Mais mon texte...
23:07Il y a quelque chose.
23:08Oui, il y a quelque chose, certain.
23:09Je sais pas.
23:14Ça va bon ?
23:29Salut.
23:30Salut.
23:31Bienvenue.
23:35Ça va?
23:37Ça va.
23:39Non.
23:41Non, ça va pas.
23:43Je le sens depuis ce matin que ça va pas.
23:47J'ai quelque chose de bien important Ă te dire.
23:49Tu vois, je savais.
23:51J'ai pas été correcte.
23:53Tu m'as pas trompée. Non, non.
23:55Si tu m'as pas trompée, il reste pas grave.
23:59J'ai commis une gaffe.
24:01Je suis plus capable de garder ça pour moi.
24:03Dis-le-moi.
24:05Le matin.
24:07C'est pour ça que t'es levée de bonne heure.
24:09Je me levais pas.
24:11J'arrivais.
24:15T'arrivais? T'arrivais d'oĂą?
24:17De l'hĂ´tel. J'ai dormi deux heures sur un divan.
24:21J'avais pris un coup, j'ai été malade.
24:29Puis...
24:31On est allé prendre un dernier verre dans une suite.
24:33Oui, puis après. Quelqu'un s'y a eu après.
24:35Regarde, t'es enragée.
24:37Je suis pas enragée.
24:39Je veux savoir le reste.
24:41J'avais bu.
24:43Il y a des filles qui ont commencé à danser.
24:45Il y a une qui a commencé à se déshabiller.
24:47La musique Ă©tait super bonne.
24:49T'as pas fait ça?
24:51Il y a plus personne qui me regarde au bureau.
24:55Ils me regardent toutes avec des yeux méprisants.
25:01Pourquoi j'ai fait ça, Serge?
25:03Pourquoi? Parce que t'es malade.
25:05Parce que t'es une danseuse. Tu vas toujours rester une danseuse.
25:07Hey, wow! Capote pas, hein?
25:09Ils m'ont mĂŞme pas vu Ă poĂŞle, OK?
25:11Oui, oui. Ils t'avaient gardé tes bouches, je suppose.
25:13Tu sais que tu t'en vas?
25:15Je m'en vais prendre de l'air.
25:17Comme ça, je vais éviter que moi aussi je fasse une gaffe.
25:21Nous avons besoin d'être appuyés
25:27si on veut que la vie culturelle conserve sa vitalité.
25:30Vous allez me faire pleurer, M. Thibault.
25:33Vous devez être très malheureux dans votre grande maison de Palm Beach.
25:37Ah, vous faites tellement pitié, hein?
25:39C'est bien connu, les producteurs.
25:41Je ne fais pas pitié, mais j'ai besoin de l'appui de l'Express
25:43si je veux produire ma télésérie sur les grands chiffres mérindiens.
25:46Les fonctionnaires ne saisissent pas toute l'importance de cette oeuvre.
25:50Alice Simard va s'occuper du dossier.
25:52Elle est au courant de mes difficultés.
25:54Il ne fait rien.
25:55Il doit lui manquer des éléments au dossier.
25:58Je m'attendais Ă plus de reconnaissance de sa part.
26:02C'est-Ă -dire?
26:04Je leur ai prêté à y aller à son mari
26:06mon appartement sur la CĂ´te d'Azur pour le festival de Cannes.
26:09Ils sont finalement restés à moi.
26:12J'ai payé la cuisinière et le chauffeur.
26:16AĂŻcha?
26:34Je suis arrivé.
26:36Tu peux sortir?
26:41Non, le chat avant.
26:43C'est fait.
26:51Si t'as un tout petit chaton, t'aurais pu t'en occuper toi-mĂŞme.
26:54C'est la malédiction d'un chat noir dans ma culture.
26:57Ça a été long.
27:08AĂŻcha, je ne peux pas accourir chaque fois qu'un moustique va entrer dans la maison.
27:12J'entrais en réunion avec la rédactrice en chef.
27:15Je ne pouvais pas remettre.
27:17J'ai failli t'empêcher de t'emmerder toute la soirée.
27:22AĂŻcha, tu ne peux pas m'appeler au journal 20 fois par jour.
27:25Mais tu me manques.
27:26Ça me dérange.
27:28Ça va être très difficile.
27:32Oui.
27:36Il y a la compagnie de téléphone qui m'a appelé
27:39pour me dire qu'on a 1250 $ d'interurbain pour le mois.
27:43Tu as téléphoné au Mali tous les jours.
27:46Je ne pourrais pas continuer Ă ce rythme-lĂ .
27:51Je suis désolée.
28:03Tu veux la voir?
28:04Oui. Assieds-toi.
28:07Alice, tu ne me contras pas d'histoires.
28:10Je viens juste de manger avec Denis Thibault.
28:13Ah!
28:20T'es présidente du syndicat.
28:22Tu couvres le secteur de la radio, du cinéma, de la télévision.
28:25T'es allée rester un mois dans la villa du plus gros producteur en ville.
28:30Ah!
28:31Avec la cuisinière et le chauffeur à ses frais.
28:34Oui. Soit dit en passant, il compte sur toi et l'Express pour appuyer ses projets.
28:40Il est pas assez con pour ça. Il sait très bien.
28:43Il est assez con pour ça.
28:44Ça ne m'a pas influencé. Tu peux vérifier.
28:47Pourquoi?
28:48Sainte Caramel.
28:49Alice, explique-moi pourquoi.
28:52Une présidente de syndicat, il faut que ça soit plus pur que le savon ivori.
28:57Je voulais faire plaisir Ă mon mari.
28:59La chambre d'hĂ´tel, c'Ă©tait pas assez.
29:05C'est le fric qui me manquait. J'en ai deux à l'université, moi.
29:09J'ai été niaiseuse. Mais j'ai pas volé. J'ai pas tué.
29:14Mais le conflit d'intérêt, il est flagrant.
29:17Tu t'imagines que tu vas pouvoir Ă©crire sur ce producteur-lĂ
29:21et faire croire au monde que t'es parfaitement objectif?
29:24Ben, qu'est-ce?
29:26Il suffit que la compétition apprenne que t'es resté chez Thibaut
29:30pour que tu te fasses ramasser.
29:37Une villa à Cannes pendant un mois, ça doit valoir quoi, là ?
29:4210 000 $?
29:44On va envoyer un chèque à Thibaut.
29:47Ça va être pire. Il va savoir qu'il me tient pour vrai.
29:51Si t'étais une débutante ou une twit, ben non, hein?
29:55T'es juste la présidente du syndicat.
29:58Toi pis moi, là , on pourra plus jamais négocier
30:01en sachant ce qui s'est passé.
30:03Pour le reste...
30:04J'ai fait une erreur.
30:06Y a-tu moyen que l'Express soit capable de vivre avec?
30:09Toi, t'es capable.
30:11Et tu démissionnes de la présidence du syndicat.
30:22Si je voulais mourir.
30:28C'est toi qui parles comme ça, là .
30:31L'empereur de la haute finance.
30:34Le Mohamed Ali de l'entrepreneurship.
30:37Tu blagues, Emile.
30:40Qu'est-ce que tu fais, en fait, ça, Manon?
30:42Je joue au golf.
30:44Moi, je vais passer le week-end dans mon lit.
30:47A regarder la télé.
30:50Ou Ă me faire lire des journaux par ma femme.
30:53Je peux pas me gratter.
30:55Je peux pas me laver.
30:57Je me vide dans des tubes et des sacs.
31:00Je ne suis plus un homme.
31:03Marius.
31:04J'ai le droit de mettre fin Ă mon martyr.
31:09Non, Emile.
31:10C'est peut-ĂŞtre un martyr, comme tu dis.
31:13Mais c'est toi le bourreau.
31:15Tu refuses l'aide qu'on veut te donner.
31:17T'es complètement fermé à toute intervention de notre part.
31:21Tu pourrais nous laisser faire notre job, au moins.
31:24Est-ce que tu me laisses le droit de décider
31:27de ce qui est bon pour moi et pour ma famille?
31:30Est-ce que tu me laisses ce petit soupçon de fierté, Marius?
31:34La faculté d'adaptation de l'être humain est illimitée.
31:38Tu peux écouter tes opéras, tes symphonies.
31:41Tu peux lire, tu peux travailler, tu peux parler, tu peux manger.
31:45T'es privilégié, comparé à d'autres malades.
31:48J'en ai assez entendu.
31:49Brûlons.
31:50Attends.
31:51Mon carnet de rendez-vous est rempli de gens qui auraient mille raisons
31:55meilleures que des tiennes pour en finir.
31:57Et ils ne le font pas.
31:58Pourquoi?
31:59MĂŞme Ă ce stade-lĂ , la vie, mon vieux, c'est formidable.
32:04Regarde, Stephen Hawking.
32:06Handicapé, comme toi.
32:08Mais c'est le Einstein des temps modernes.
32:10On a besoin de lui comme on a besoin de toi.
32:16Toi as-tu m'a été?
32:17Non.
32:18Non.
32:19Mon métier, c'est la vie, pas la mort.
32:30J'ai besoin de toi.
32:32C'est non.
32:33Et j'espère que tu vas t'enlever ces folies-là de la tête.
32:37T'es peut-être un brillant spécialiste, mais tu manques de perspective.
32:42Je pourrais pas t'empĂŞcher de passer Ă l'acte, si c'est ton projet.
32:47Mais tu vas être obligé de te trouver un tuer dans les petites annonces de la nouvelle.
32:52T'es mon ami, mais ça ne te permet pas toutes les bases.
32:55Ah oui.
32:56Excuse-moi.
32:57Mais tu viens de fouiller dans ce que j'ai de plus sensible.
33:03Si je t'aide, comme tu dis, quel est mon intérêt à faire mon métier?
33:11Quelle est la logique qui me pousse Ă me lever le matin pour aider le monde Ă faire des pas?
33:18Depuis un petit pas.
33:20Oui, c'est peut-être rien pour un homme qui voudrait porter l'humanité sur ses épaules,
33:25mais pour la plupart du monde, c'est fantastique.
33:28Tu me prends pour un vieil orgueilleux.
33:31Je comprends que ton amitié est bien supérieure à ton intelligence.
33:36En d'autres temps, ça pouvait m'aller.
33:40Mais pas maintenant.
33:49Les règles sont claires.
33:51On ne sépare pas l'homme du médecin.
33:58Je regrette.
34:04À mon réveil, ma décision a été prise.
34:07Elle n'a pas changé.
34:12Je regrette aussi.
34:15Bruno.
34:28C'est mon dernier reportage aux fĂŞtes d'hiver.
34:41Hum-hum.
34:46Tu dormais pas?
34:47Je suis inquiète.
34:55Je travaille comme une folle.
34:56Je ne dors quasiment plus.
34:57Puis j'ai un mauvais pressentiment.
35:01J'ai l'impression que mon père est en train de préparer quelque chose.
35:04Tu devrais essayer de prendre un break avec ton père.
35:18Tu ne serais pas capable d'imaginer ta vie comme quelque chose de séparé de lui.
35:22Il ne peut rien changer.
35:30Arrête de t'inquiéter.
35:32Je suis inquiétée.
35:42On dort.
35:43Mais la solution au problème des Québécois est étroitement liée au règlement de notre situation constitutionnelle.
35:57Monsieur Dion, on pourrait ressortir tous nos articles depuis la conférence constitutionnelle de 73 et les réchauffer en changeant seulement les noms.
36:07Personne ne verra la différence.
36:08Madame Vigneault, si le Québec était confronté au Canada de façon claire et non équivoque, quelle serait la position de l'Express?
36:18Je pense que la position de l'Express, traditionnellement...
36:23Maurice, c'est ça aussi bien que moi. L'Express a toujours été fédéraliste.
36:29Je le sais pas.
36:31Moi aussi, d'ailleurs.
36:33Ça aussi, je le sais.
36:35Mais est-ce que le scoop le serait obligatoirement?
36:38Euh...
36:40Le scoop...
36:42Le scoop...
36:44Le scoop analysera toutes les données en question avant de prendre position.
36:47Ah bon?
36:49Ça veut dire que j'aurais pas votre journal sur le dos, quoi qu'il arrive.
36:53Le scoop s'adresse aux Québécois. Je pense qu'il faudrait défendre les intérêts des Québécois.
36:57Mais s'ils sont mieux défendus dans le Canada, ben...
37:01Paul, j'ai compris.
37:02Ă€ quoi riment toutes ces questions, monsieur le premier ministre?
37:06Eh bien, le Québec va connaître des événements très importants dans les mois qui viennent.
37:12Mon gouvernement peut vivre avec la bienveillante objectivité de la nouvelle et du miroir.
37:19Mais si le scoop et l'express se mettent à me taper dessus, jour après jour, ce serait trop. C'est clair?
37:31Faut voir, faut voir.
37:32Mon journal a une tradition nationaliste.
37:36Le scoop n'a pas de tradition.
37:39Ni dans un sens, ni dans l'autre.
37:42Ni dans l'autre.
37:52Héon! C'est fait. J'ai remis ma lettre de démission. Ça va être officiel à la fin du mois.
37:58Y'avait pas d'autre solution. Ça aurait pas été vivable.
38:00J'arrive pas à me savoir si t'as été correcte ou bien d'où si t'as été cheap.
38:04J'ai été correcte. Monsieur Thibault a eu le message, puis ça a été clair en cinq caramels.
38:09Quand on a la gentillesse d'inviter une amie à la maison, on s'attend pas une faveur en retour. C'est manqué de classe.
38:16Mais t'as mis les pieds dans les plats.
38:18Ça aurait pu être bien pire, hein?
38:20J'ai déjà eu des suspensions pour des patentes sur le bras. Qui va te remplacer?
38:25Le vice-président. Le gros brissette.
38:29Oh, Seigneur! Je vais m'ennuyer de toi.
38:32C'est ta game, LĂ©on. Faudrait pas que tu l'oublies?
38:35Puis ton lunch?
38:39Je joue au courant.
38:41Bernard m'a parlé.
38:43Et que voulait le premier ministre?
38:45Il a tourné autour du pot pendant tout leur pas. Mais j'ai déjà vu ninger.
38:49Maurice Dion tourne jamais autour du pot. C'est un joueur d'Ă©chec qui voulait savoir qui Ă©tait les pions, les fous, les reines, les tours. Alors qu'il est, il le sait.
38:56Eh bien, c'est une analyse qui se tient. Je suis surpris.
39:00Pourquoi? Je trouve niaiseux pour réfléchir?
39:02Sainte caramel que t'es agressive.
39:04Si Maurice Dion place des pièces sur son échiquier, qui est l'adversaire?
39:09Ben, la fédérale, carrosse, Gary Conley.
39:11Alors, quelle est la vraie partie qui se prépare?
39:13Je sais pas. En tout cas, faut que je répétrie Marcel Brisset dans la salle. Alice vient de démissionner.
39:16Alice? Hein?
39:19Ben, voyons donc.
39:20Ça va, ça?
39:21Oui.
39:35T'arrives ici en coup de vent. T'as pas dit un mot depuis une heure. On peut-tu savoir ce qu'il se passe?
39:41Il doit laisser faire. Il doit avoir ses raisons.
39:50Merci. C'Ă©tait bien gentil.
40:05Tu comprends-tu quelque chose, toi?
40:13Il doit s'être chicané avec ta mère.
40:28Mademoiselle?
40:31Maria?
40:32OĂą tu vas?
40:38Chez notre fille.
40:40J'ai de la peine, pis je me sens ben mal.
40:43Je pense que je les ai en masse dérangées pour recevoir.
40:46Serge, t'as pas tout expliqué tout à l'heure.
40:47Écoute, y a rien à expliquer. Si tu savais le nombre de conneries que j'ai faites quand j'étais à la branche...
40:51Non, écoute-moi, Serge. Au bureau, ça va plus.
40:55Depuis ce partait-lĂ ?
40:56Laisse-la faire, si c'est pas... Laisse-le faire ça.
41:03La Mercedes est avancée.
41:09Tu m'as fait plaisir tantĂ´t.
41:11Quand?
41:13Quand tu m'as cogné.
41:15Pourquoi?
41:16Tu m'as appelé Mademoiselle?
41:17Mademoiselle?
41:19Mademoiselle?
41:20Mademoiselle?
41:36Venez ici.
41:37Vous ĂŞtes un expert en arts natiaux.
41:47Je le suis devenu pendant que j'Ă©tais au service secret, monsieur.
41:51Quand l'oiseau de race est pris, il ne se débat pas.
41:58C'est Monterland qui écrit ça.
42:00Trouvez-vous ça beau?
42:01Ça parle un peu comme des samouraïs, monsieur.
42:05L'honneur d'un homme n'a pas de prix. C'est mĂŞme plus important que la vie.
42:09C'est comme les affaires.
42:11Tu gagnes ou tu meurs.
42:14Qu'est-ce qu'un samouraĂŻ ferait dans mon Ă©tat?
42:18La force de l'esprit, monsieur.
42:20La force de l'esprit, c'est ça qui compte.
42:23C'est de la foutaise.
42:25Vous feriez n'importe quoi.
42:27Si votre maître le demandait, non?
42:28Je n'hésiterai pas une seconde, monsieur.
42:31J'ai confiance en son jugement.
42:35Vous comprenez très bien, Bruno.
42:39Voyez-vous encore des traces d'honneur d'un homme qui est en face de vous?
42:44Voyez-vous de la dignité?
42:49Vous ĂŞtes mon ultime solution.
42:50Je suis payé pour vous protéger, monsieur, pour veiller sur vous, pour m'entraîner pour empêcher qu'on vous fasse du mal.
43:03Je suis un garde du corps professionnel, monsieur.
43:07Il y a des moyens pour ce genre de choses, des médecins, monsieur.
43:14Alors pourquoi moi?
43:16Pour la dignité.
43:19Pour la discrétion.
43:23Vous ĂŞtes un professionnel.
43:24J'ai été plus près de toi durant ces derniers mois qu'un enfant lait de sa mère.
43:35C'est une mort naturelle.
43:39C'est l'idéal pour Roussac.
43:40C'est l'idéal pour les Roussac.
43:43C'est l'idéal pour les Roussac.
43:46C'est l'idéal pour moi.
43:52C'est ce que je veux.
43:56Tous ces gens qui vous aiment, monsieur.
43:59Mon mémé.
44:01Maintenant, on a pitié de moi.
44:05Je veux laisser une autre image d'Emile Roussac.
44:07C'est ce qu'il reçoit.
44:12C'est pour lui.
44:17C'est juste pour lui, Francis.
44:22Mon petit fils.
44:25Francis.
44:34Il ne vous verra pas comme ça, monsieur.
44:38Merci, Bruno.
44:39Merci, Bruno.
44:40Merci, Bruno.
44:41Merci, Bruno.
44:44Merci, Bruno.
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