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  • il y a 5 jours
Ce mercredi 24 septembre, Thibault Prebay, auteur et économiste indépendant, et Elyas Galou, stratégiste d'Investissement Global chez BofA Research, se sont penchés sur la performance du Nasdaq libellée en euro cette année (+2,6%), et la valeur des encours actuels des fonds monétaires américains (7 300 milliards de dollars), dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00Vous hissez au niveau des meilleurs, c'est la data room. Elia, c'est Thibault, êtes-vous prêts à
00:11nous rendre meilleurs encore en bourse ? Eh oui ! Vous avez chacun une minute. On va démarrer avec
00:16vous Thibault. Votre data ce soir, 2,6%. Absolument, 2,6% c'est la performance du Nasdaq libellé en
00:23euros. Alors c'est un point qui est intéressant parce qu'on voit que l'on n'a pas le même
00:27comportement des deux côtés de l'Atlantique. Vous êtes américain, vous vous dites, en fait c'est un
00:33peu la fête, on est quasiment à 20% de paire, on danse, vu la hausse du secteur probablement le
00:38MIA. Et en réalité vous êtes dans une dynamique où vous célébrez ses gains, IA, productivité, tech,
00:45et quand vous êtes européen... Ah le MIA, je viens de comprendre le MIA, IA... Pas mal, on prépare.
00:512,6% par contre quand vous êtes européen, c'est moins que le marché français, sans même parler des
00:55petites valeurs qui sont carrément envolées. Et donc qu'est-ce qu'on constate ? On constate déjà
00:58qu'on a une vision, quand on regarde les indices globaux, qui est surestimée de la performance
01:02américaine qui n'est pas aussi bonne. Que 2, cette performance américaine est basée sur la baisse
01:06du dollar, ce qui ramène tous les profits internationaux exprimés en dollars à des niveaux
01:09beaucoup plus élevés. Et en fait c'est pas si flamboyant que ça. Et donc il faut tempérer cette hausse
01:14du marché américain qui est spectaculaire mais qui est en bonne partie un peu feinte. Et pour l'investisseur
01:19européen, pour une fois il valait mieux faire de l'Europe, c'est suffisamment rare pour le souligner.
01:22Thibault, vous vous êtes montré généreux en data, donc vous relativisez la hausse des marchés
01:26américains compte tenu de la baisse du dollar. A vous Elias, votre data, une minute chrono,
01:307300 milliards de dollars.
01:327300 milliards c'est en fait l'encours dans les fonds monétaires aux Etats-Unis. C'est cet encours
01:38qui a progressé de quasiment 2 000 milliards au cours des deux dernières années. Ce qui montre
01:43bien que les investisseurs ont beaucoup aimé les taux élevés au cours de ces deux, trois
01:50dernières années. Ces taux élevés ont permis de générer un rendement qui est plutôt
01:56sans risque. Mais en fait, la période des taux élevés, elle touche à sa fin avec la
02:00réserve fédérale qui nous annonce baisser ces taux au cours des 12 prochains mois.
02:04Et bien à ce moment-là, ça va rendre de nouveau les actifs risqués attractifs par
02:09rapport au cash. Et à partir de là, en fait, ce qu'on a montré, on avait un peu touché
02:15ce sujet, c'est que historiquement, il y a eu cinq cycles depuis 1990. Ce qu'on voit,
02:21c'est que lorsque les investisseurs décident de déployer leur cash, ils le faisaient
02:25d'abord avec les obligations. D'abord les obligations d'Etat, puis les obligations
02:29d'entreprise. En fait, c'est une des raisons qui font qu'on aime beaucoup les obligations
02:33d'Etat aujourd'hui, parce qu'il y a beaucoup de cash qui va soutenir cette partie du marché.
02:38Merci à tous les deux. Fin de la Data Room. Data retrouvée en replay sur l'application
02:42BFM Business, bien sûr. Et dans un instant, la clôture avec Antoine. C'était Thibaut Prébé
02:46pour nous ce soir. Auteur et économiste très indépendant, vous l'aurez remarqué.
02:51Et Elias Galou, très institutionnel, mais riche de data également.
02:56Stratégie d'investissement pour Bank of America Research.

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