00:00La clôture à suivre dans moins de trois minutes et auparavant on entre dans la data room, bien sûr, mais oui, c'est tout de suite.
00:12C'est le scanner du monde qui nous entoure, la vie, les marchés résumés, révélés par les datas, la data room avant la clôture chaque soir.
00:19Kelly et Daniel, êtes-vous prêts ?
00:21Oui.
00:21Chacun d'entre vous, vous avez une minute pour les livrer, une data forte.
00:24On va démarrer avec vous, Daniel, votre chiffre ce soir, 264 milliards d'euros.
00:31Voilà, excusez-lui peu, 264 milliards, c'est la facture numérique de l'Europe vis-à-vis des États-Unis.
00:37Alors c'est un point qui est très important parce que ça veut dire que 80% de nos achats sont concentrés sur le marché américain.
00:43Ça rebondit avec ce que l'on a dit tout à l'heure.
00:46Et ces 264 milliards, ça crée directement et indirectement 2 millions d'emplois aux États-Unis.
00:52Et aujourd'hui, on voit que ça représente 1,5% du PIB de l'Europe.
00:57Donc c'est énorme et c'est exactement la même facture que la facture énergétique.
01:02Autrement dit, l'achat de data, de services informatiques, de logiciels, c'est à peu près le même volume que l'achat du secteur énergétique.
01:15La facture numérique de l'Europe est d'un montant comparable à sa facture énergétique.
01:19C'est complètement...
01:19Colossal. Et j'ajouterais que si on fléchait simplement 15% de ses dépenses sur l'Europe, on créerait 465 000 emplois en Europe.
01:30Donc, pour Mme von der Leyen, c'est un message qu'il faut qu'elle entende.
01:35Il faut que l'Europe puisse rapatrier les technologies en Europe et les datas en Europe.
01:41C'est le sens de l'histoire.
01:42Le montant annuel des achats européens de logiciels et de services cloud, 264 milliards d'euros, montant d'achat auprès des fournisseurs américains.
01:50Ce qui génère là-bas 2 millions d'emplois, qu'on n'arrive pas à générer ici.
01:53La facture numérique de l'Europe, ce montant est d'un niveau comparable à la facture énergétique.
01:57On paye autant en numérique qu'en pétrole et gaz.
02:01En pétrole, en gaz et en uranium.
02:02C'est à vous, Kelly.
02:05Votre chiffre ce soir, 1 minute, 4%.
02:084%.
02:09En fait, j'ai eu envie de comparer une donnée très simple en tant qu'allocataire d'actifs et qu'est-ce qu'on peut faire avec son argent.
02:154%, c'est le rendement que vous avez actuellement pour investir sur la dette gouvernementale américaine, donc du taux sans risque.
02:224% de manière visible sur les 10 prochaines années.
02:25J'ai eu voulu le comparer avec un ratio, le cap-Chiller, l'excès de rendement que le cap-Chiller vous donne sur le S&P 500 sur les 10 prochaines années.
02:36Donc, Chiller, un économiste, une nouvelle.
02:39Ce ratio est aujourd'hui de 1,6.
02:42Ça veut dire quoi ?
02:43Ça veut dire que sur les 10 prochaines années, pour pouvoir détenir le S&P 500, vous êtes sur-émunéré par rapport à la dette gouvernementale seulement de 1,6% par an
02:54pour détenir des actions qui, on le sait, seront beaucoup plus risquées.
02:57Donc, faut-il détenir du 10 ans américain à 4% ou du S&P qui donnerait 1,6% de prime en plus ?
03:06Magnifique aussi, oui.
03:07Ça remet en cause de trois idées reçues, là, tout ça.
03:09Merci beaucoup à tous les deux de nous avoir accompagnés.
03:11La data room, Kelly Hébert pour MNG et Daniel Girineau pour Carlton, ces élections.
03:15Dans un instant, c'est la clôture.
03:17On va la vivre ensemble en direct avec Antoine.
