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  • il y a 6 semaines
Ce lundi 25 août, Éric Lewin, président de El Finance, a débriefé la séance du jour, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00BFM Bourse, on refait la séance.
00:03Eric Lewin nous rejoint, il fait lui aussi sa rentrée, on aurait espéré dans de meilleures conditions.
00:08Bonsoir Eric.
00:09Bonsoir mon cher Guillaume, bonsoir à tous.
00:11Oui, de meilleures conditions parce que le CAC recule nettement d'1,6%.
00:14Vous êtes toujours, Eric, ça n'a pas changé, un président de L Finance, c'est toujours le cas.
00:18Oui, ça n'a pas changé, tout va bien.
00:20Finance toujours au singulier, pas au pluriel finance.
00:23Non, non, au singulier.
00:24Non, mais que vous dire sur ce CAC 40, c'est vrai que la décision de notre ami François Béroud ne va pas dans le bon sens
00:30parce qu'on commence à s'inquiéter une nouvelle fois, motion de censure, etc., etc., vote de défiance.
00:37Donc ce n'est pas terrible pour les marchés, ce n'est pas terrible pour notre disant français qui se retrouve à 3,5%.
00:41Et donc pour notre CAC 40, avec toutes les valeurs liées de près à la situation économique qu'il y a en France,
00:47qui dévisse fortement, c'est vrai qu'on baisse beaucoup plus que toutes les autres places européennes,
00:51mais on baisse aussi parce qu'il y a des interrogations quand même aux États-Unis.
00:55Powell, certes, sur Adjaxon Hall, on a senti qu'il y aurait peut-être une baisse des taux, je crois que c'est 17 ou 18 septembre,
01:01mais la baisse des taux aura sans doute lieu, pas parce que l'inflation reflue,
01:04mais parce que la situation du marché du travail est de plus en plus compliquée.
01:07Donc certains se disent, waouh, la stagflation peut revenir, c'est-à-dire qu'on aurait une petite croissance faible
01:13avec de l'inflation qui repart et ça, les marchés détestent.
01:15Et c'est pour ça qu'il y a ce sentiment également à Paris, où on était un peu euphorique vendredi,
01:19et puis on se dit que finalement il faut prendre ces prises de bénéfices,
01:23mais attendons un petit peu plus, d'en savoir plus.
01:25Est-ce que diront notamment tous ces partis politiques ? Est-ce qu'ils vont voter, pas voter ?
01:27Enfin bref, c'est quand même une cacophonie qui est ennuyeuse quand même dans ce pays.
01:31Il y a toujours un truc, dès que ça va un tout petit peu mieux du côté des indicateurs,
01:34et bien il faut que le politique prenne le dessus et qu'on se retrouve dans une situation un peu abracatabrante.
01:38– Je vous trouve très modéré ce soir Eric, parce que la saison dernière,
01:43quand il y avait des décisions politiques comme ça qui faisaient chuter le CAC 40,
01:45un risque d'instabilité qui faisait sempiternellement son retour,
01:48vous poussiez de vrais coups de gueule.
01:50Et là je vous sens presque entamer cette nouvelle saison, là, déjà là Eric.
01:54– Non, non, non, c'est pas celui-là, mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
01:56En fait, si vous voulez, personne ne prend les bonnes décisions dans ce pays.
02:00On sait très bien comment réduire ce fameux déficit budgétaire.
02:04Il faut une retraite à 67 ans pour tout le monde,
02:06il faut peut-être renier un peu sur les dépenses de santé.
02:08Il faut peut-être réduire de 15 à 20% les dépenses des collectivités locales.
02:12C'est pas très très compliqué en fait si on a envie.
02:14Le problème c'est que les politiques, ils sont tranquillement avec leurs membres électoraux,
02:17il faut surtout pas effrayer des électeurs.
02:19Et donc on est dans une situation ubuesque où finalement personne n'a envie de prendre des décisions.
02:23Alors oh là là, les deux jours fériés, mon Dieu, on va se passer deux jours fériés, c'est dramatique.
02:27Mais au lieu de parler des jours fériés,
02:28Bérouf ferait mieux de prendre à bras le corps la problématique de la retraite.
02:31Parce que nos enfants, il faut le savoir mon cher Guillaume, n'auront pas de retraite.
02:36Et si on leur dit pas qu'il faut travailler jusqu'à 67 ans,
02:38je ne sais pas comment le système pourra tenir après 2030.
02:41Donc c'est pas que je suis résigné, mais qu'est-ce que je voulais que je vous dise ?
02:43Personne ne prend ses responsabilités dans ce pays.
02:46François Bérouf, lui, il prend les siennes.
02:47Il annonce donc engager la responsabilité de son gouvernement.
02:50Ce sera le 8 septembre prochain.
02:52L'ERN fait déjà savoir qu'il ne votera pas la confiance,
02:55estimant que François Bérouf a ainsi signé l'arrêt, la chute à venir de son gouvernement.
02:59Jordan Bardella, qui est à la tête du RN, explique aussi qu'il ne votera jamais en faveur de mesures qui feraient souffrir les Français.
03:04Éric, vous, vous voulez faire souffrir les Français, c'est ça la différence ?
03:07Non, c'est pas que je veux faire souffrir, si vous voulez, mais sur la problématique de la retraite.
03:10C'est qu'en 1974, on mourait 5 ans après notre départ aux retraites.
03:14Maintenant, on meurt entre 25 et 30 ans après.
03:16Donc la retraite, maintenant, c'est une nouvelle vie.
03:18Donc je ne pense pas que cette nouvelle vie puisse commencer à 62 ans.
03:21C'est vrai que pour la pénibilité des métiers complets, c'est vrai qu'il faut peut-être changer de paradigme et accorder cette retraite.
03:26Mais il y a certains métiers où on peut travailler jusqu'à 67 ans.
03:28François, vous pensez que nous, dans la finance, mon cher Guillaume, on parle de nous deux, on ne peut pas travailler jusqu'à 67 ans ?
03:32On est épuisé ? Vous êtes épuisé ?
03:34Oui, enfin, au mois de juin, j'étais un peu épuisé.
03:36Oui, mais vous étiez épuisé au mois de juin, je suis d'accord avec vous.
03:39Il y a des vacances pour ça.
03:40Il y a des vacances pour ça.
03:42Et puis ce que je veux dire par là, c'est qu'il faut faire comprendre aux Français qu'il faut des efforts.
03:45Le problème, c'est qu'on refuse des efforts.
03:46Alors, je vais pas revenir, on pourrait parler des heures là-dessus, parce que c'est un peu mon dada, toute cette situation économique.
03:51Mais c'est vrai que je suis un peu résigné de voir les politiques ne pas prendre à bras-le-corps toute cette problématique économique.
03:56On demandera à Romain Dobry dans un instant s'il veut travailler jusqu'à 67 ans.
03:59Antoine ?
03:59Non, mais d'autant plus qu'on se compare souvent à l'Italie, à l'Espagne, au Portugal ou à la Grèce, que sais-je.
04:06Tous ces pays, les efforts, ils les ont faits.
04:09Ils les ont faits.
04:09Ils ont assaini leurs finances.
04:11Ils ont de bien meilleures finances.
04:12Et ils ont pu sauver un certain nombre d'actifs économiques, systèmes de répartition, etc.
04:19C'est pas notre cas.
04:20Nous, on a continué à s'endetter.
04:21Le poids de la dette constitue un véritable problème.
04:25Et même si nos finances s'améliorent un petit peu sur le nominal, c'est le service de la dette qui nous coûte de plus en plus cher.
04:32Et alors, s'il y a beaucoup de choses qui sont peut-être déjà dans les cours, parce qu'on a la prime de risque politique au-delà des 3 %,
04:41c'est vrai que ça nous continue.
04:42On est à 3,5 sur le 10 ans français.
04:44Voilà, mais là, on est à 3,5 parce qu'on a encore une hypothèque pour des questions budgétaires.
04:48On n'a plus que 10 points d'écart entre le 10 ans français et le 10 ans italien.
04:50Alors tout à l'heure, Jeannas Raputon nous disait « mais c'est pas si important, c'est pas si grave ».
04:54Effectivement, les arguments sont intéressants.
04:56Romain, on vous retrouve à nouveau.
04:57Je ne vais pas vous demander s'il y a un seuil graphique, s'il y a un possible potentiel rebond sur la barre des 67, 67 ans.
05:02Il pense que oui, Eric Léwin.
05:03Pour vous, c'est oui ou non, d'ailleurs ?
05:0467 ans et un possible rebond graphique ou pas ?
05:07Je ne le vois pas dans ces termes-là.
05:09J'ai la chance de pratiquer un métier qui me passionne.
05:11Et donc, je le fais sans me poser ces questions de considération de temps.
05:17Bien sûr, peut-être que je lèverai le pied à un moment ou à un autre.
05:19Mais pour l'instant, j'aime ce que je fais.
05:21En revanche, je suis assez d'accord sur le fait qu'on est devant une problématique qui est colossale
05:25et que mathématiquement, ça n'est pas tenable.
05:27Donc, il faut faire quelque chose.
05:28Et ça, on se casse la tête contre les mêmes problèmes systématiquement.
05:31Et il y a quelque chose à faire évoluer de toute façon.
05:33Comme le disait mon prof de maths en prépa.
05:35Alors, c'est une prépa littéraire, c'est une cagne.
05:37Mais il a essayé de convertir les élèves aux maths.
05:38C'était compliqué.
05:39Il a essayé de nous dire, vous pouvez faire des poèmes à la fin.
05:41Les mathématiques auront toujours raison de vos poèmes.
05:44Il n'avait pas tort.
05:45Mais cela dit, en termes de seuil graphique qu'il faut suivre,
05:48regardez si on déborde durablement les 3,5%.
05:50À mon avis, ça va mal se passer.
05:52Oui.
05:53Justement, d'un point de vue technique, Romain, on est à moins 1,6% ce soir sur le CAC 40.
05:58On est à 7 843 points en clôture.
05:59On vivra demain l'ouverture en direct sur BFM Business.
06:029h-10h, Good Morning Markets avec Etienne Braque.
06:04Nouveau rendez-vous à suivre, bien sûr.
06:05Est-ce que cette baisse ce soir, cette accélération baissière en clôture,
06:08ouvre un potentiel supplémentaire à la baisse pour le CAC ?
06:12On est bloqué sur l'indice parisien depuis maintenant le mois de mars
06:16dans une zone 7 546, 7 950.
06:21Donc, on n'a aucun momentum.
06:22Et justement, l'espoir d'en sortir un petit peu en fin de semaine dernière
06:25et doucher aujourd'hui dans des volumes modestes.
06:27Mais on n'a pas d'intérêt, même si on regarde les marchés dérivés,
06:30sur les futurs, sur les contrats à terme,
06:31on a une position verte qui est de l'ordre de deux fois inférieure à la moyenne.
06:34Donc, on n'arrive pas à retrouver de momentum et pas d'intérêt.
06:36Et ça pèse sur l'Europe d'une façon générale.
06:38Si on regarde l'indice Eurostock, la position verte est très faible.
06:41En revanche, pas partout, puisque si on regarde des indices comme l'IBEX en Espagne
06:44ou le MIB en Italie, ils sont sur des plus hauts historiques.
06:47Donc, on a des situations qui sont divergentes.
06:50Mais à Paris, c'est plombé.
06:51Et pour l'instant, c'est 7 546, 7 950.
06:53Et on n'en sort pas depuis plusieurs mois.
06:55Et Eric, vous êtes d'autant plus malheureux ce soir que, certes,
06:57le CAC 40 perd 1,6%.
06:59Mais le CAC small aussi est emporté là, ce coup-ci.
07:01Avec peut-être à venir le retour de l'instabilité politique en France,
07:03le CAC small, Eric, a perdu quasiment 2% en clôture.
07:06Bon, enfin, depuis le début de l'année, quand même, sur le CAC small,
07:09il a gagné 54% contre 7% pour le CAC 40.
07:12Mais moi, pour une fois, je vais un peu relativiser ce CAC small.
07:15Parce qu'en réalité, il est emmené par 3 valeurs depuis le début de l'année.
07:20Abivax, plus 1140% depuis le début de l'année,
07:23plus 867% pardon depuis le début de l'année.
07:26Je signale qu'Abivax a une valorisation de 5 milliards
07:29qui est supérieure à la téléperformance,
07:31qui est la plus faible capitalisation du CAC 40.
07:33Vous avez en deux Exal Technologies qui gagne 541% depuis le début de l'année.
07:37On est dans les drones avec une capitalisation de 2 milliards.
07:40Et vous avez l'ISI, fixation aéronautique, plus 106% à 2 milliards.
07:44Comme ce sont des énormes capitalisations,
07:47eh bien, si vous voulez, c'est que l'indice est un peu biaisé.
07:48C'est pour ça que moi, je trouve plus judicieux quand même,
07:51même si j'adore les small, vous le savez, mon cher Guillaume,
07:53de regarder le mid and small qui, lui, fait plus 15%.
07:56Et à mon avis, celui-là, quand même, il relate un petit peu mieux
08:00les performances des small et mid caps.
08:02Il fait deux fois mieux que le CAC 40.
08:04Mais franchement, ce CAC small, il faut vraiment réfléchir à la pondération.
08:07Parce que quand vous avez Abivax, qui passe en deux mois sur des phases 3 réussies,
08:11c'est une biotech de 5 à 65 euros,
08:14eh bien, c'est évident que le CAC small,
08:16c'est comme l'affaire Nvidia pour le S&P 500.
08:19Quand Nvidia s'envole, mathématiquement, je crois que comme ça représente 7 à 8% du S&P 500,
08:23eh bien, le S&P 500 s'envole également.
08:25Et ça, c'est encore plus manifeste pour Abivax.
08:28Mais ne boudons pas notre plaisir.
08:29Maintenant, s'il est bien évident que si Abivax se mettait à baisser assez fortement,
08:33eh bien, on pourrait avoir des séances à moins 5, moins 6 sur le CAC small.
08:35Et donc, vous auriez un intervenant.
08:37Vous lui direz, alors Gérard, alors Bernard, on perd 5% sur le CAC small.
08:40Que se passe-t-il ? Il ne se passe pas grand-chose.
08:41Simplement, on a une énorme pondération, 5 milliards, c'est Abivax qui fait le lard sur ce marché.
08:46Et je crois qu'aujourd'hui, Abivax, d'ailleurs, si on regarde Abivax, ça expliquera la baisse du jour.
08:51Abivax perd 1,7%.
08:52Donc, c'est ce qui explique en grande partie la baisse du CAC small d'aujourd'hui.
08:55Si on avait un intervenant, dites-vous que ça s'appelait Gérard ou Bernard.
08:57Pourquoi ces noms de boomers vous viennent à l'esprit, Eric ?
09:00C'est des noms de boomers qui viennent à l'esprit ?
09:00Non, parce qu'on parlait de retraite.
09:02Ça ne vaut pas, ça ne vaut pas.
09:02On parlait de retraite, si vous voulez.
09:04Donc, c'est vrai que les gens qui vont à la retraite ne s'appellent plus Gérard, Bernard, que Johan ou que Guillaume.
09:09Mais bon, vous savez, c'est des prénoms évolu, pas à travers le temps.
09:12Kevin, tout ça.
09:13Bon, le CAC ce soir perd 1,6%.
09:15Une émission spéciale à suivre.
09:16Et dans quelques minutes, Edwige Chevrillon reviendra sur les enjeux budgétaires.
09:19Et l'annonce donc d'un vote de confiance au gouvernement, pour ou contre le gouvernement.
09:24Ce sera le 8 septembre prochain.
09:25Spéciale à suivre Edwige Chevrillon et ses experts.
09:28Désormais, 18h-19h chaque soir, Edwige, puis Stéphanie Collot pour le journal du soir.
09:33Dans quelques jours, quand même, des publications à suivre.
09:35Nvidia, on en parlait juste avant dans le club.
09:36C'est à retrouver en replay.
09:37Le club avec Jeannes Asrabbiton et Guillaume Gérineau.
09:40Et puis, on ne suivra pas qu'Nvidia, on suivra aussi Pernaud Ricard.
09:42Tiens, ça, ce sera jeudi, en l'occurrence, Eric.
09:45Dans un contexte de droits de douane qui pèse sur les vins et spiritueux, 15% de droits de douane.
09:49Vous attendez de Pernaud Ricard, jeudi, Eric ?
09:51Écoutez, non, franchement, pas grand-chose.
09:52J'ai envie de vous dire quand même que Pernaud Ricard, c'est un titre qui, en l'espace de 3 ans, a perdu 47%.
09:58Je me demande si ce n'est pas le momentum pour revenir dessus.
10:00Sur les surtaxes de 15%, je pense qu'on finira par trouver des compensations.
10:05Puis, il y a des choses intéressantes au mois d'août.
10:06Il y a quand même le Premier ministre chinois qui a dit qu'il fallait peut-être relancer l'économie
10:10et surtout la consommation chinoise.
10:11Parce que vous savez que la problématique de la Chine, c'est un immobilier qui patine,
10:14c'est un investissement qui ne va pas et c'est une consommation qui est médiocre.
10:17Donc, si on relance la consommation, ça pourrait être bon pour Pernaud Ricard.
10:21Et quand je vois Pernaud Ricard avec une exposition de 10% simplement aux USA,
10:25je me dis que c'est peut-être le bon moment de rentrer sur cette valeur.
10:28Sur 2026, en moyenne, on payait Pernaud sur une valeur entre 25 et 27 fois.
10:32Je parle de PER.
10:33Là, on est revenu sur un paire de 15.
10:35De même que j'étais assez contrariant en dessous de 200 euros sur Kering, qui vaut maintenant 225.
10:40J'ai le sentiment que Pernaud Ricard en dessous de 100 euros,
10:44si vous avez un peu de temps devant vous, vous ne perdrez pas beaucoup d'argent,
10:48d'autant plus qu'il y a un rendement autour de 4,5%.
10:50Donc, j'ai envie d'y croire.
10:51Alors, il faut peut-être laisser la publication, parce qu'il y aura encore des interrogations sur les droits de douane.
10:55Mais le titre n'est pas très cher.
10:56Ça ne vaut plus que 25 milliards en bourse.
10:58Je vous rappelle quand même que le plus haut de Pernaud Ricard sur 10 ans est à 218 euros
11:02et qu'on veut à peine 100 euros ce soir, 99 euros sur 10.
11:05Donc, je mets une petite pièce, mon cher Guillaume, sur Pernaud Ricard.
11:07Romain, est-ce que vous partagez, est-ce que vous mettez la même pièce qu'Éric sur Pernaud Ricard
11:10à trois jours de la publication ?
11:12Il se passe quelque chose sur le titre.
11:14En effet, depuis quelques temps, le parcours baissier était long,
11:16mais on s'est arrêté de baisser depuis le mois d'avril dernier, au-delà d'un support à 82,10.
11:22On est bloqué par une résistance à 103,35.
11:24Mais on a formé au mois de juillet ce qu'on appelle un avalement haussier.
11:28La bougie du mois de juillet a englobé celle du mois de juin.
11:30C'est un signal fort en bas de marché.
11:32Ça a permis d'accélérer à la hausse.
11:33Donc, il faut déborder 103,35 pour aller chercher des extensions, réactiver la dynamique haussière,
11:38sortir du canal baissier.
11:39On est peut-être en passe de le faire, même si à court terme, c'est un tout petit peu tendu,
11:43effectivement, pour aller chercher 124,30 et 129,40 en extension résistance majeure.
11:48Donc, il y a peut-être quelque chose qui se passe sur le titre.
11:49Ça fait partie des légères surperformances récemment.
11:51Merci Mathilde.
11:52Merci Romain Dobry pour Bourse Direct et Éric Lewin, le président de Elle Finance.

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