- il y a 2 jours
Ce mercredi 24 septembre, Sandra Gandoin a reçu Émilie Korchia, fondatrice et présidente de My Job Glasses, Geoffrey Fournier, président de Victoriam RH, et Audrey Sanchez, avocate associée en droit du travail chez Agil'IT, dans l'émission Avec vous, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00Sandra Gandouin.
00:01Les réponses à toutes vos questions sur la vie en entreprise.
00:04Bonjour à tous, bienvenue dans Avec Vous.
00:06Votre émission, que vous soyez patron, salarié, indépendant.
00:09Vous connaissez le principe, vous nous posez des questions à cette adresse.
00:12Avec vous êtes bfmbusiness.fr.
00:14On y répond tous les jours à midi 30 sur BFM Business avec mes experts sur un sujet donné.
00:20Aujourd'hui, pourquoi certains secteurs peinent-ils encore à recruter ?
00:24Comment expliquer ce décalage entre le nombre croissant de demandeurs d'emploi
00:27et les pénuries de personnel dans les entreprises ?
00:30On répond à ces questions.
00:31Avec mes experts du jour, Émilie Corchia, fondatrice et président de MyJobGlassis.
00:36Bonjour Émilie.
00:37Bonjour Sandra.
00:37Vous allez bien ?
00:38Très bien.
00:38Vous nous rappelez ce que fait MyJobGlassis ?
00:40Alors MyJobGlassis permet de découvrir les métiers, les formations,
00:43en allant directement parler avec ceux qui les exercent,
00:45ou qui sont actuellement en formation,
00:47et donc du coup qui sont les mieux placés pour aider.
00:49Parce que je rappelle qu'une orientation réussie, c'est une orientation qui est préparée.
00:52Voilà exactement.
00:53Geoffrey Fournier est également avec nous à distance, président de Victoria Merach.
00:57Bonjour Geoffrey.
00:58C'est quoi Victoria Merach ? Rappelez-nous.
01:00Bonjour Sandra.
01:01C'est un cabinet de conseil en ressources humaines spécialisé dans la restructuration d'entreprises.
01:06Et depuis peu, on a lancé une nouvelle offre de recrutement autour de deux métiers,
01:10la fonction de DRH et la fonction de directeur de la sécurité.
01:13Et vous avez vu plein de domaines différents, plein de secteurs.
01:16C'est votre expérience aussi dans ces domaines qui nous intéressent bien sûr.
01:20Et Audrey Sanchez est également avec nous, avocate associée en droit du travail au cabinet Agilité.
01:25Bonjour Audrey.
01:26Ravi de vous retrouver dans cette émission.
01:28On va commencer par cette première question de William pour vous, Émilie.
01:32Pourquoi y a-t-il des tensions de recrutement alors que le taux de chômage reste élevé dans notre pays ?
01:36C'est ce fameux décalage dont je parlais il y a un instant.
01:38Alors c'est vrai que ça peut surprendre, parce qu'il y a 2,3 millions de demandeurs d'emploi d'un côté,
01:42500 000 postes à peu près à pourvoir.
01:45Et on peut se dire, si il y a 500 000 postes à pourvoir et 2,3 millions de demandeurs d'emploi,
01:49normalement on ne devrait plus avoir de postes à pourvoir.
01:52Malheureusement, ce n'est pas aussi simple que ça pour trois raisons.
01:55La première raison, c'est que dans ces 500 000 offres d'emploi à pourvoir,
02:00on va rechercher des compétences bien spécifiques.
02:03Et malheureusement, ces compétences ne sont pas forcément chez les 2,3 millions de demandeurs d'emploi.
02:08Première raison.
02:09Deuxième raison, on a un enjeu aussi.
02:11Des fois on a la compétence, mais ce n'est pas au bon endroit sur le territoire,
02:14puisqu'on va avoir des tensions qui vont être différentes en fonction des différentes régions.
02:17Et là encore, ce n'est pas parce que j'ai la compétence que je vais faire 1000 kilomètres
02:21pour aller à l'endroit où ça va arriver.
02:25Et le dernier sujet, c'est la méconnaissance des métiers, des secteurs qui recrutent
02:31et un besoin de formation dans ce domaine-là.
02:33Donc là, il y a un vrai enjeu aussi de faire connaître ces métiers,
02:36qui sont des métiers en tension,
02:38et de s'assurer que nos jeunes, les personnes en reconversion,
02:41les demandeurs d'emploi soient bien formés dans ces domaines-là.
02:44Et c'est pour ça que moi j'insiste en vous disant,
02:46allez dans les classes, parlez de vos métiers,
02:48parce que si on ne fait rien, dans 10 ans on aura les mêmes problèmes
02:50parce qu'on n'aura toujours pas les compétences.
02:52Donc on a un enjeu, c'est de s'assurer que les compétences sur les métiers qu'ils recrutent,
02:56on commence à les travailler dès aujourd'hui
02:58pour éviter d'avoir les mêmes problèmes demain.
03:00Je rappelle que c'est là que vous intervenez,
03:01parce que si moi je dis, je vais dans une école et je dis,
03:03je veux parler de mon métier,
03:04bon ben ce n'est pas comme ça que ça se passe en direct,
03:06mais qu'effectivement vous pouvez remettre ça,
03:08de mettre en relation notamment les établissements scolaires
03:11avec les métiers, les métiers de l'industrie notamment,
03:14c'est comme ça que ça marche.
03:15Exactement, parce que maintenant, dès la cinquième,
03:17il y a des heures qui sont dédiées à la découverte des métiers
03:20et les professeurs qui veulent faire intervenir des professionnels dans les classes
03:22mais qui ne savent pas peut-être,
03:24enfin qui n'ont pas dans leur réseau directement accessible tous les métiers.
03:27Donc nous on met nos 82 000 professionnels
03:29directement à disposition des professeurs
03:31pour intervenir en collectif dans les classes au collège
03:33et puis après pour faire des rencontres individuelles au lycée,
03:36tout au long de l'enseignement supérieur,
03:38mais aussi pour les personnes qui voudraient se reconvertir
03:40parce qu'un projet, des fois il est bien dans sa tête,
03:42mais la réalité diffère.
03:44Donc c'est important de comprendre aussi
03:45est-ce que c'est un métier qui recrute,
03:47est-ce qu'il est porteur,
03:47est-ce que je vais dans la bonne formation,
03:49est-ce que ça me correspond vraiment ?
03:50Mais c'est bien de faire le plus tôt possible,
03:52rencontrer le monde professionnel
03:54avec même les enfants, les jeunes des collèges.
03:56C'est là que les vocations naissent, je peux vous le dire.
03:59Cette question pour Geoffrey Fournier,
04:01il y a Sonia qui vous demande
04:02quels sont justement les secteurs les plus touchés
04:03par ces difficultés de recrutement, Geoffrey,
04:05et pourquoi eux en particulier ?
04:07Eh bien, il y a trois secteurs, moi,
04:10que j'ai en tête des plus touchés.
04:12Le secteur de l'hôtellerie et de la restauration,
04:14le secteur de la logistique
04:15et le secteur du PTP.
04:18Alors en fait,
04:19ce sont des secteurs qui sont peu attractifs.
04:22Pour la partie hôtellerie-restauration,
04:24c'est beaucoup lié à un contexte post-Covid.
04:27Pour les deux autres secteurs,
04:28c'était quelque chose qui était déjà
04:30un petit peu plus ancien.
04:31La principale raison,
04:33c'est une dissonance un petit peu
04:34entre les aspirations des plus jeunes générations
04:36par rapport à vraiment la réalité du métier.
04:40Ces métiers sont des métiers, en fait,
04:42où on travaille beaucoup à l'extérieur,
04:43assez durs,
04:44et c'est vrai que ça apporte moins de liberté
04:46dans le cadre de leur exercice
04:49que d'autres métiers liés,
04:52notamment à des secteurs du service.
04:55Ça, c'est le premier point.
04:56Le deuxième point,
04:57c'est qu'il y a des notions de rémunération
04:59qui sont une réputation de rémunération
05:02plutôt basse dans ces trois secteurs,
05:04alors que ce n'est pas forcément le cas.
05:06Si on prend un exemple du BTP,
05:08tout simplement,
05:09il y a différents corps de métier
05:11au sein du BTP,
05:12et donc vous avez vraiment une disparité
05:14au niveau des salaires.
05:16Prenons l'exemple d'un électricien
05:18ou d'un plombier.
05:19Il a quand même une rémunération
05:20plutôt intéressante
05:22si on le compare à son niveau d'études
05:24et à l'expérience que l'on peut avoir.
05:27Et il y a un petit peu un effet d'aubaine,
05:28d'autant plus,
05:29pour ces métiers-là.
05:31C'est qu'en fait,
05:31à partir du moment où on est peu attractif,
05:33mais qu'on est présent, nous, sur le marché,
05:34derrière, on est très recherché,
05:36très chassé,
05:37et donc derrière,
05:38les salaires ont tendance à augmenter.
05:41Et la dernière partie, en fait,
05:42qui explique également cette dissonance,
05:45c'est que tout simplement,
05:46en fait,
05:47ces métiers-là,
05:48en fait,
05:48il y a un effet de mode.
05:50Et à l'heure actuelle,
05:51ces secteurs ne sont pas à la mode
05:54si on le compare avec des secteurs,
05:56on va dire,
05:56plus visibles,
05:58comme des fonctions,
05:59on va dire,
06:00de marketing,
06:01ou peut-être liées aux médias,
06:02qui sont davantage exposés.
06:04Donc, je dirais que la réponse
06:06à cette question est la suivante.
06:07Donc, BTP, logistique,
06:09et hôtellerie-restauration.
06:12L'hôtellerie-restauration,
06:13pour des raisons de contexte,
06:14et le BTP et la logistique,
06:15pour des raisons principalement liées
06:17à l'attractivité,
06:19à la dureté du métier,
06:19et à la pénibilité du métier,
06:21et à la mode, entre guillemets.
06:23C'est pourtant là,
06:24on parle souvent de sens,
06:26dans le métier de recherche,
06:27de sens,
06:28c'est pourtant dans ces métiers-là
06:29qu'il y a un vrai sens
06:30dans ce qu'on fait,
06:31notamment les métiers manuels,
06:33l'artisanat,
06:33les métiers industriels,
06:34ce sont des très beaux métiers,
06:35mais c'est vrai qu'ils sont
06:36souvent sous-cotés.
06:37On parlait un instant,
06:38Geoffrey,
06:39on parlait des salaires.
06:40Audrey,
06:41il y a Lise qui vous dit
06:41pour attirer de nouveaux talents,
06:43est-ce que je peux proposer
06:43des primes de bienvenue
06:44ou des salaires plus élevés
06:46que ceux perçus
06:47par mes salariés actuels,
06:49par exemple ?
06:50Alors, en droit du travail,
06:51il y a quand même
06:51le principe d'égalité salariale,
06:55c'est-à-dire qu'on doit payer
06:56de la même façon
06:57des salariés
06:57qui sont situés
06:58dans une situation comparable.
07:01Alors ça,
07:02c'est sur le papier, Audrey.
07:03Oui, je sais,
07:04mais c'est quand même
07:05ce que dit le code du travail,
07:07malgré tout.
07:08Après,
07:08il y a toujours aussi
07:09les tempéraments
07:10et il y a toujours aussi
07:11la possibilité pour l'employeur
07:12d'individualiser les salaires
07:13en fonction notamment des profils
07:15et c'est vrai
07:16que lorsqu'il y a
07:17une pénurie de candidats,
07:18ça peut être
07:19une raison objective
07:20pour justifier
07:21un salaire plus élevé
07:22à l'embauche
07:23par rapport aux salariés
07:24qui sont déjà en poste.
07:25Et puis,
07:26les primes de bienvenue,
07:27ce qu'on appelle
07:27les welcome bonus,
07:29c'est assez courant
07:29et effectivement,
07:31pareil,
07:32en termes d'individualisation,
07:34on peut parfaitement
07:34proposer une prime
07:36de bienvenue,
07:37notamment lorsqu'il y a
07:38une pénurie de candidats,
07:39une rareté du profil.
07:40À partir du moment
07:41où il y a une prime
07:41de bienvenue
07:42et que son existence
07:43est validée,
07:44ça veut dire que
07:45l'équité dans les salaires
07:46ça n'existe plus non plus
07:47en fait.
07:47Alors,
07:48il y a une différence
07:49entre la prime
07:50qui vraiment,
07:51une fois,
07:52c'est-à-dire vraiment
07:53le profil est rare,
07:55c'est une fois,
07:56c'est vraiment
07:56à l'arrivée en poste
07:58et après,
07:59c'est tout ce qu'on appelle
07:59l'évolution salariale
08:01et là,
08:01malgré tout,
08:02il y a maintenant aussi
08:02les lois sur la transparence
08:03qui permettent
08:04d'être de plus en plus vigilants
08:06et d'avoir aussi
08:07un regard de la part
08:08des salariés
08:08pour voir comment évolue
08:09le salaire en interne
08:10et aussi d'un point de vue
08:12égalité homme-femme.
08:13Donc,
08:13c'est autre chose
08:14entre cette prime de bienvenue
08:16et l'évolution de salaire
08:17au cours
08:19de la collaboration.
08:21Dites-nous ce que vous en pensez
08:22sur notre adresse.
08:23Posez vos questions
08:24à nos experts
08:24à l'adresse
08:25avec vous
08:26at bfmbusiness.fr
08:27Sandy vous demande,
08:28Émilie,
08:28je suis psy en collège
08:30et je constate,
08:31tiens,
08:31justement,
08:31que les jeunes
08:32ne veulent plus exercer
08:33certains métiers
08:33car ils ne sont pas
08:34à la mode.
08:35Comment les intéresser
08:37à ces emplois essentiels
08:38comme par exemple,
08:40justement,
08:40l'artisanat ?
08:41C'est vrai qu'il y a
08:41une différence
08:43entre ce qui doit se faire
08:45chez les jeunes,
08:45c'est très important,
08:46ce qu'on voit
08:47sur les réseaux sociaux,
08:48tout ça,
08:48et la réalité
08:50et la beauté
08:51de certains métiers,
08:52justement,
08:52qui pourraient trouver preneur.
08:54Alors,
08:54totalement,
08:55vous le disiez,
08:57elle est psy-EN,
08:58alors peut-être expliquer
08:58ce que c'est
08:59parce que je ne suis pas sûre
08:59que tout le monde connaisse,
09:01ce sont les personnes
09:01dans les collèges
09:02et les lycées
09:03qui vont aider les jeunes
09:05sur les enjeux d'orientation.
09:07Et donc,
09:08du coup,
09:08en effet,
09:09il y a certains métiers
09:09qui sont à la mode.
09:10Alors,
09:10qu'est-ce que ça veut dire
09:11à la mode ?
09:12C'est la perception,
09:13finalement,
09:13qu'on a des métiers
09:15et c'est un gros sujet
09:16parce que quand un métier
09:17est dit sexy,
09:18si vous me permettez,
09:19on a envie de le faire
09:21alors que ce ne sont pas
09:22forcément les métiers
09:23qui recrutent.
09:24Et de l'autre côté,
09:25comme le disait Geoffrey
09:25tout à l'heure,
09:26on a des métiers
09:27qui sont en tension,
09:28des métiers sur lesquels
09:29vous allez avoir
09:29un salaire très très bien payé
09:31à la fin du mois,
09:32mais vous ne le savez pas,
09:33vous n'y allez pas,
09:34etc.
09:34Moi,
09:34je vais vous donner un exemple.
09:37Votre auditrice parle
09:38de l'artisanat,
09:41mais par exemple,
09:42on a aussi tous les métiers
09:43qui sont liés à l'industrie,
09:45la soudure,
09:47chaudronnier,
09:47c'est un métier
09:48qui n'est pas à la mode,
09:50mais pourtant,
09:51c'est un métier,
09:51si vous rentrez en formation
09:52aujourd'hui,
09:53au moment où vous rentrez
09:54en formation,
09:54vous êtes sûr d'avoir un emploi,
09:56vous avez un emploi en plus
09:57qui est extrêmement bien payé,
09:59et ça,
10:00le problème,
10:00personne ne le sait.
10:01Donc,
10:01pour répondre à sa question,
10:02comment on fait ?
10:03On les met en avant.
10:05On permet peut-être
10:06à des professionnels
10:07de venir dans la classe,
10:08justement,
10:09expliquer aux jeunes
10:10que l'image qu'ils en ont
10:11n'est pas du tout
10:12la réalité,
10:14et qu'en fait,
10:14c'est quoi un métier à la mode ?
10:15C'est aussi un métier
10:16qui vous permet,
10:17justement,
10:18d'avoir une formation
10:19dans laquelle vous allez rentrer
10:20et vous êtes sûr d'avoir
10:21un emploi à la clé,
10:22un emploi qui est plutôt bien payé
10:23et qui ne s'exerce pas du tout
10:25dans les conditions
10:26qu'on imagine,
10:27parce que chaudronnerie,
10:28etc.,
10:28ça rappelle Zola,
10:29mais l'industrie,
10:30toute l'industrie,
10:31rappelle Zola.
10:31Exactement,
10:32mais c'est pas ça.
10:33Et c'est justement le sujet,
10:34vous savez qu'on a été lauréat
10:36compétences et métiers d'avenir,
10:38justement,
10:38pour rendre sexy l'industrie
10:39et mettre en avant ces métiers
10:41en donnant la parole
10:42aux hommes et aux femmes
10:42qui font l'industrie
10:43et montrer que,
10:44justement,
10:44c'est pas la réalité,
10:46l'imaginaire qu'on en a
10:47ne correspond pas à la réalité.
10:49Donc,
10:49je pense que pour changer ça,
10:51elle a tout à fait son rôle
10:52à jouer
10:53en s'assurant
10:54qu'on amène ces métiers
10:56dans nos classes,
10:57on parle de leur sens,
10:58parce que quelqu'un
10:58qui fait de l'artisanat,
10:59c'est quelqu'un qui travaille
11:00avec ses mains,
11:01c'est quelqu'un qui a un savoir-faire
11:03et un savoir-faire
11:04qu'il est fier aussi
11:04de partager généralement.
11:06Et donc,
11:06du coup,
11:06on lui donne la parole
11:07pour pouvoir aussi
11:08expliquer à nos jeunes
11:10toute l'opportunité
11:11autour de ces métiers
11:12et puis comment on se forme
11:13et comment on exerce demain.
11:15Donc,
11:15ça passe par là,
11:16ça passe par du témoignage,
11:18ça passe par de la transmission
11:19et ça passe aussi
11:20par montrer aussi,
11:22parce que c'est génial l'artisanat,
11:23on peut montrer,
11:23on peut venir avec des choses
11:24qu'on crée,
11:25qu'on fait
11:25et montrer la fierté
11:27de ces personnes
11:27qui vont,
11:29être amenées
11:30à se garder
11:33des savoir-faire
11:34et aussi des fois
11:35des savoir-faire français.
11:36On est fiers
11:37de produire français
11:38dans l'artisanat
11:39et de faire du Made in France.
11:40Donc,
11:40c'est tout ça
11:41qu'il faut faire venir
11:41dans les classes
11:42et qu'il faut mettre en avant.
11:44Geoffrey Fournier,
11:45Vincent,
11:45dans la même veine,
11:46vous dit
11:46est-ce que les métiers
11:47en tension souffrent
11:48justement d'un problème
11:48d'image auprès
11:49du grand public
11:50et des jeunes générations
11:51et puis effectivement,
11:52pour compléter
11:53la réponse d'Émilie,
11:54comment on fait
11:55pour empêcher ça
11:56et pour améliorer ça ?
11:59Oui,
11:59c'est vrai,
12:00il y a une notion d'image,
12:02notamment dans les métiers
12:02de l'industrie,
12:04de la logistique,
12:04du BTP
12:05que je citais précédemment.
12:07Concrètement,
12:08l'entreprise
12:09et le secteur
12:10en général,
12:11ils sont organisés
12:11en branche
12:12et en fait,
12:13cela dépend beaucoup
12:14du dynamisme
12:15de la branche professionnelle
12:16pour rendre
12:17le métier attractif.
12:18cela dépend aussi
12:19beaucoup du dynamisme
12:20du DRH
12:20de l'entreprise concernée
12:21de manière à rendre
12:22innovants
12:23ces processus
12:24de recrutement
12:25et faire parler
12:26entre guillemets
12:27ces collaborateurs
12:28sous la forme
12:29d'ambassadeurs
12:29pour faire connaître
12:30leur métier.
12:33Je dirais que c'est ça
12:33les deux principaux leviers,
12:35vraiment la branche professionnelle
12:36et une fonction
12:38de communication
12:38à l'externe
12:39menée par un DRH
12:40innovant
12:41de manière à vraiment
12:42toucher les plus jeunes générations
12:43et expliquer
12:44que le quotidien
12:45de leur entreprise
12:48ce n'est pas uniquement
12:49de la pénibilité
12:49malgré que ce ne soit pas
12:51quand même
12:51des métiers
12:52qui soient faciles
12:53mais ce n'est pas que ça.
12:55Il y a effectivement
12:56ces problèmes-là,
12:57problèmes d'image
12:58par exemple
12:59mais il y a aussi
13:00une question de parité
13:01sur certains métiers
13:03et que si les femmes
13:03se mettaient
13:04dans certains secteurs
13:05on comblerait
13:06vraiment des problèmes
13:08de pénurie d'emploi.
13:09Catherine vous demande
13:10Audrey,
13:10je suis DRH
13:11d'une entreprise
13:11de nettoyage industriel
13:13il y a un déséquilibre
13:14dans l'entreprise
13:15100% d'hommes
13:16sur les métiers techniques
13:18en dépit des efforts fournis
13:19je peine à recruter
13:20des femmes
13:21sur ces postes
13:21comment je fais ?
13:23Il y a plusieurs solutions
13:24la première
13:25à laquelle on pense
13:26c'est évidemment
13:27tout ce qui est négociation
13:28que ce soit négociation
13:30d'un accord
13:30ou d'un plan
13:31sur l'égalité hommes-femmes
13:33mais sur le papier
13:34c'est très bien
13:35après il faut que ce soit
13:35couplé avec des actions concrètes
13:37c'est-à-dire
13:38être dans une démarche
13:39de communication régulière
13:40et puis aussi
13:41être en cohérence
13:42avec les pratiques
13:43managériales
13:44et puis aussi
13:46ça se situe vraiment
13:47au moment du recrutement
13:49c'est une étape
13:50très importante
13:50le recrutement
13:51c'est faire en sorte
13:52d'avoir des offres
13:53d'emploi
13:53mixtes
13:55de dire aux recruteurs
13:57voilà par exemple
13:58une charte de recrutement
13:59à mettre en place
14:00pour pouvoir favoriser
14:03autant les hommes
14:04que les femmes
14:04et puis c'est ce qu'on disait
14:05tout à l'heure
14:06c'est tout ce qui est
14:07bien avant
14:09cette phase de recrutement
14:10c'est donner envie
14:11aux femmes
14:12d'aller sur ces métiers
14:13techniques
14:13et pour pouvoir
14:14attirer des femmes
14:15on voit qu'il y a
14:15certaines entreprises
14:16notamment
14:17qui vont mettre en place
14:18des réseaux d'ambassadrices
14:19pour pouvoir promouvoir
14:20certains métiers techniques
14:21auprès des écoles
14:23auprès des universités
14:25mettre en place
14:25des partenariats
14:26avec ces écoles
14:27pour pouvoir parler
14:28de ces métiers
14:28il y a malgré tout
14:30et Xavier Rodriguez
14:32le disait sur ce plateau
14:34le président de Jarnia
14:35c'est du BTP
14:37il y a la bonne volonté
14:38mais il disait que lui-même
14:39qui est PDG de son groupe
14:40n'y arrivait pas
14:41c'est-à-dire qu'il faut
14:42mettre en place
14:42sur des chantiers
14:43des espaces
14:45pour les femmes
14:46il faut que les équipes
14:47100% masculines
14:48commencent à accepter
14:49les femmes sur le terrain
14:50c'est-à-dire qu'il y a
14:51une vraie culture
14:51d'entreprise aussi
14:52qu'il y ait des choses
14:53qui soient même
14:53juridiquement mises en place
14:55pour accueillir
14:55ce personnel féminin
14:57dans ces métiers
14:57qui sont tellement masculins
15:00aujourd'hui Audrey
15:00parce que les accords
15:01c'est très bien
15:02et par accord
15:03on peut tout prévoir
15:04tout ce que vous dites
15:04on peut le prévoir
15:05mais ça ne suffit pas
15:06c'est-à-dire que
15:07c'est aussi une question
15:08d'être
15:10et de communiquer
15:12ça doit aussi passer
15:13par le management
15:13auprès des équipes
15:14après on ne peut pas
15:16non plus changer
15:17les pensées des uns
15:17et des autres
15:18non
15:18ça se travaille au fur et à mesure
15:19j'imagine
15:20et c'est difficile
15:21et c'est difficile
15:22Émilie
15:23il y a un vrai enjeu
15:24il y a un vrai enjeu
15:24et c'est pour ça que maintenant
15:25l'orientation commence
15:26dès la cinquième
15:27c'est parce que
15:27c'est à ce moment-là aussi
15:28qu'il faut changer les choses
15:29pour l'enjeu des femmes
15:31on a un enjeu femme
15:32dans plein de domaines
15:33on a un enjeu femme
15:34dans les métiers de technique
15:35on en parlait tout à l'heure
15:36dans l'industrie
15:37on a aussi un enjeu femme
15:38sur les métiers scientifiques
15:40où on n'a pas assez
15:42de jeunes filles
15:42qui ont confiance en elles
15:43et qui se disent
15:44oui je peux aller
15:45dans ces matières-là
15:45il y a une seule solution
15:47un
15:47c'est de crier haut et fort
15:49qu'il n'y a pas de métier
15:50pour les hommes
15:50et il n'y a pas de métier
15:51pour les femmes
15:52on est quand même en 2025
15:53et on doit encore dire ça
15:54donc voilà
15:55il faut le dire
15:55et deux
15:56c'est de montrer l'exemple
15:57et donc montrer l'exemple
15:59c'est
15:59je sais qu'il n'y en a pas beaucoup
16:00mais c'est de mobiliser
16:02et moi je fais un appel
16:02à ces femmes
16:03qui sont dans ces métiers-là
16:04vous allez rester longtemps
16:06seule
16:06si vous ne prenez pas la parole
16:08et si
16:09vous n'allez pas montrer
16:10que si vous
16:11vous êtes capable de le faire
16:12finalement
16:12c'est aussi un chemin
16:13pour des jeunes filles
16:15et qu'en fait
16:16on ne doit rien
16:16s'empêcher
16:17donc ça c'est un point
16:18qui est extrêmement important
16:20c'est favoriser
16:21donner l'opportunité
16:22aux femmes
16:23de prendre la parole
16:24et de montrer en fait
16:25qu'on peut faire ces métiers
16:26que ces métiers
16:27nous correspondent
16:28et c'est ça
16:30qui va changer les choses
16:31je vais vous donner juste
16:32un exemple
16:33parce que nous on le vit
16:34et je pense que c'est
16:35un enjeu important
16:36on a dans l'industrie
16:391000 collaborateurs
16:40de l'industrie aéronautique
16:41et spatiale
16:41qui sont présents
16:42sur la plateforme
16:42le taux de féminisation
16:44dans la filière
16:44c'est 20%
16:45on a fait en sorte
16:46d'avoir 30%
16:47de femmes
16:48qui soient représentées
16:48sur la plateforme
16:49mais on va même plus loin
16:50c'est à dire qu'en fait
16:52on a réussi aussi
16:53à pousser des profils
16:54de l'industrie
16:54à des jeunes filles
16:55qui venaient
16:56et qui tapaient des mots-clés
16:57un peu génériques
16:58sans penser que ça pouvait
16:59leur plaire
16:59et in fine
17:01après les rencontres
17:02elles sont 83%
17:03à dire ça m'intéresse
17:04et j'ai envie
17:05d'aller dans ces métiers-là
17:06pourquoi ?
17:07parce qu'en fait
17:08on leur a amené
17:09des personnes
17:10et des domaines
17:11auxquels elles n'avaient pas pensé
17:12auxquels elles ne s'étaient pas
17:13autorisées à penser
17:14et donc il faut qu'on fasse ça
17:16il faut qu'on mette en avant
17:17des rôles modèles
17:17mais il faut aussi
17:18qu'on invite les jeunes filles
17:20à aller ouvrir
17:21les barrières
17:22et à aller rencontrer
17:24des professionnels
17:24à aller s'intéresser
17:26à des métiers
17:26qui ne leur paraissaient pas
17:28forcément faits pour elles
17:29au départ
17:29mais en fait dans lesquels
17:30elles ont toute leur place
17:31Geoffrey Fournier
17:31j'aimerais avoir votre avis
17:32là-dessus
17:33parce que vous avez vraiment
17:34travaillé sur des secteurs
17:35très féminins
17:35comme la beauté
17:36et vous avez travaillé
17:37sur des secteurs
17:37très masculins
17:38comme l'armée
17:39vous avez une opinion
17:40intéressante
17:41sur ce sujet
17:42oui alors
17:43au départ
17:44j'avais un point de vue
17:45assez théorique
17:46des choses
17:47mon expérience militaire
17:48elle s'est confrontée
17:51à la pratique
17:52la parité
17:54au sein
17:54des institutions militaires
17:56des armées en général
17:57est très bien menée
17:58on va prendre un exemple
17:59très simple
17:59qui n'est pas récent
18:00en 1985
18:02l'école spéciale militaire
18:02de Saint-Cyr
18:03donc l'académie militaire
18:04qui forme les officiers
18:05de l'armée de terre
18:05en fait n'était pas du tout
18:07féminisée
18:07ils ont décidé de le faire
18:09sous la forme d'un quota
18:10au départ
18:11ce quota a duré
18:123-4 ans
18:13et s'est arrêté
18:14immédiatement après
18:15puisque tout simplement
18:15le biais avait été gommé
18:17par un quota au départ
18:18alors je dis
18:19le statut militaire
18:20permet d'imposer
18:20plus de choses
18:21je ne dis pas que c'est
18:22la solution pour tout
18:22mais moi pour le coup
18:24pour l'avoir vécu
18:25dans ce genre de contexte là
18:27je pense que
18:28la notion de quota
18:29pour initier la pompe
18:30elle est quand même
18:32à réfléchir
18:33concernant
18:34après
18:34j'allais dire
18:36les secteurs de prédilection
18:38des hommes
18:39vis-à-vis des femmes
18:39oui certes
18:41le secteur de la cosmétique
18:42va plus attirer des femmes
18:43que des hommes
18:43bien sûr le secteur de la sécurité
18:45dans lequel j'ai été
18:46il a 80% des collaborateurs
18:48étaient des hommes
18:50cependant on peut faire
18:51un certain nombre de mesures
18:52pour rendre attractive
18:53son entreprise
18:53moi j'ai par exemple
18:55doublé
18:55le congé
18:57le congé paternité
18:59alors vous allez dire
19:00que je favorise
19:00les hommes
19:01mais pas du tout
19:02en fait
19:02j'ai en fait fait
19:03une mesure d'équité
19:04puisqu'en fait
19:05le un mois supplémentaire
19:06obtenu
19:07dans le cadre de cette mesure
19:09puisqu'on est passé
19:09d'un mois en gros
19:10de congé paternité
19:11à deux mois
19:11en valeur absolue
19:13j'ai également
19:13augmenté
19:14les congés de maternité
19:16d'un mois
19:16donc en fait
19:17c'est ce genre de petites
19:18c'est ce genre de petites mesures
19:19qui permettent
19:20de faire des déclics
19:22parfois
19:22et de rendre attractif
19:23son entreprise
19:24alors qu'au départ
19:24le cœur du métier
19:25ne l'est pas forcément
19:26pour les personnels féminins
19:28donc il y a cet aspect là
19:32qu'il faut également
19:32prendre en compte
19:33parfois
19:34il y a un petit effet
19:35d'opportunité
19:35pour se distinguer
19:37pour rendre son métier attractif
19:38oui c'est plein de petites mesures
19:40effectivement auxquelles
19:40il faut penser
19:41Émilie Corchia
19:42non dernier point
19:43il faut changer de l'image
19:44auprès des jeunes filles
19:45mais il faut aussi changer de l'image
19:46auprès de leur maman
19:47et de leurs parents
19:48pourquoi je vous dis ça
19:49parce que nous aussi
19:51on travaille beaucoup
19:51avec les armées
19:52on met en avant
19:52des femmes ambassadrices
19:54qui sont très fières
19:54d'expliquer leur métier
19:55c'est vrai qu'une jeune fille
19:56qui veut rentrer dans l'armée
19:57va d'abord aller généralement
19:58voir une femme
19:59pour se rassurer
20:00puis après
20:00s'intéresser à un métier
20:02mais de plus en plus
20:03de femmes ambassadrices
20:04nous partagent le fait
20:05qu'elles sont recontactées
20:07derrière après
20:07par ces jeunes filles
20:08avec leurs parents
20:09parce que les parents sont inquiets
20:11et quand la jeune fille va dire
20:11je veux m'engager
20:12peut-être que les parents disent
20:14ah mais pourquoi comment
20:14et en fait
20:15elles nous expliquent
20:16qu'elles le font d'autant plus
20:17de bon cœur
20:18qu'elles à leur époque
20:18il n'y avait personne
20:19pour les aider
20:20et donc du coup
20:20de plus en plus
20:21elles prennent aussi le temps
20:22de rassurer les parents
20:24et de rassurer la famille
20:24parce que in fine
20:25ça reste quand même un projet
20:27le projet de l'élève
20:27reste aussi le projet familial
20:29donc à la fois
20:31faire changer d'avis
20:32les jeunes filles
20:33mais faire aussi changer d'avis
20:34leurs parents
20:35qui peuvent s'inquiéter
20:36alors que en fait
20:37les métiers correspondent parfaitement
20:39qu'on soit un homme
20:40ou qu'on soit une femme
20:40Vous avez parfaitement
20:41de dire qu'il y a un frein
20:42à ce moment-là
20:43de la décision
20:44de quel métier je vais choisir
20:46il y a un frein
20:46au niveau parental
20:47et il est extrêmement important
20:49d'où l'intérêt
20:50d'avoir ces discussions
20:51le plus tôt possible
20:52pour embarquer les parents
20:54dans cette réflexion générale
20:56Il y a Juliette
20:56qui vous demande
20:57Audrey
20:58peut-on dire
20:58que certains freins
20:59au recrutement
21:00sont liés à des biais
21:01dans les pratiques
21:02de recrutement elles-mêmes ?
21:04Oui alors c'est vrai
21:05que lorsqu'il y a
21:06des campagnes de testing
21:07qui sont menées
21:08notamment par des associations
21:10on voit encore
21:11qu'il y a une persistance
21:13de la discrimination
21:14que ce soit
21:14lié à l'âge
21:16à l'origine
21:17au genre
21:18ça persiste toujours
21:19et on voit aussi
21:22sur un autre sujet
21:24mais qui est d'autant plus
21:25d'actualité
21:26c'est que de plus en plus
21:27d'entreprises
21:28recourent à ce qu'on appelle
21:30des logiciels de tri
21:31de CV
21:32qui permettent
21:33d'exclure automatiquement
21:34certaines candidatures
21:36et parfois
21:37peuvent générer
21:38en fait des discriminations
21:39donc c'est très important
21:40aussi d'évaluer
21:41assez régulièrement
21:42d'auditer
21:43ces logiciels
21:44parce qu'on peut voir
21:45que les paramètres
21:48algorithmiques
21:49vont finalement créer
21:50des biais
21:51générateurs
21:52de discrimination
21:54étant qu'ils sont basés
21:55sur ce qui a été fait avant
21:56donc on reproduit
21:58exactement
21:58les mêmes erreurs
21:59par l'intelligence
22:00artificielle
22:01une dernière question
22:03pour vous
22:03Geoffrey
22:04pour finalement
22:05améliorer
22:07ces situations
22:09quand certains secteurs
22:11ont du mal
22:11à recruter
22:12Pascal vous demande
22:12comment mieux valoriser
22:13on en parlait tout à l'heure
22:14les parcours de reconversion
22:16pour attirer des profils
22:17venus d'autres secteurs
22:19c'est une bonne question
22:23en fait
22:23lors de mes différents passages
22:26en tant que DRH
22:26dans divers secteurs
22:27en fait je me suis rendu compte
22:28que l'académie
22:29de formation interne
22:30donc l'organisme
22:31de formation interne
22:32au sein des entreprises
22:33qui ont quand même
22:33une certaine taille
22:34en fait il était clé
22:36et je me suis rendu compte
22:37qu'un mécanisme
22:38qui marchait très bien
22:39était le suivant
22:40en fait vous prenez
22:41votre industrie
22:42vous listez
22:44les secteurs connexes
22:45vous faites un module
22:47moi ce que j'appelais
22:48d'acculturation
22:49et en fait
22:50vous fixez
22:52un contrat opérationnel
22:53je dois rendre
22:54opérationnel
22:55cette personne
22:56qui vient du secteur
22:57alors moi
22:57en l'occurrence
22:58c'était l'exemple
22:59d'un électricien
23:00pour devenir
23:01spécialiste
23:02du courant faible
23:03chez Securitas Technology
23:04et bien
23:05je me fixe
23:07comme objectif
23:07en trois mois
23:08dans ce module
23:09de le rendre
23:09totalement opérationnel
23:11à nos technologies
23:11de contrôle d'accès
23:13de caméras
23:13etc
23:13et en fait
23:14déjà vous avez
23:15ce mécanisme
23:18très simple
23:19cette méthode
23:19très simple
23:19qui est de lister
23:20par exemple
23:21en l'occurrence
23:22c'était auprès
23:23des entreprises
23:24d'électricité
23:24des gros électriciens
23:25de la place
23:26un petit peu
23:27les entreprises cibles
23:29et les secteurs cibles
23:30et bien en fait
23:31derrière
23:31vous arrivez
23:32à recruter
23:33des profils
23:33intéressants
23:34et au final
23:35qui sont actionnables
23:36assez rapidement
23:37à l'issue
23:37de leur incorporation
23:40entre guillemets
23:40donc il faut
23:41il faut vraiment
23:42avoir ce genre
23:43de mécanique en tête
23:44vraiment ça fonctionne bien
23:45il fonctionnait bien
23:46également dans le secteur
23:47de l'industrie automobile
23:48encore une fois
23:50un exemple
23:50un exemple très simple
23:51j'étais chez un équipement
23:52anti-automobile
23:53et bien en fait
23:53il nous arrivait régulièrement
23:55de recruter
23:58dans le secteur
24:00de la logistique
24:00ou de l'aéronautique
24:01où c'est en fait
24:02des secteurs
24:03assez processés
24:04tout comme l'automobile
24:05et en fait
24:05c'était des gens
24:06qui avaient déjà
24:06l'état d'esprit
24:07et en fait
24:07lorsqu'ils arrivaient
24:08à notre organisme
24:09de formation interne
24:09qu'on appelait
24:10école de dextérité
24:11et bien à ce moment là
24:12ils ont tout de suite
24:13les bonnes méthodes
24:15le bon état d'esprit
24:16et surtout
24:16ils ont l'habitude
24:17d'opérer dans une usine
24:18puisqu'en fait
24:19opérer dans une usine
24:20c'est beaucoup
24:21de règles de sécurité
24:21c'est une manière
24:23vraiment de travailler ensemble
24:25et donc
24:25ça c'est vraiment
24:27directement transposable
24:28et là je ne vous parle
24:29que de ce qu'on peut
24:30rendre transposable
24:31d'un point de vue
24:31professionnel et technique
24:32bien sûr
24:33il y a tout ce qui va avec
24:34sur la partie
24:35soft skills
24:36donc je pense
24:37que cette méthode là
24:38la déculturation
24:39via un organisme
24:40de formation interne
24:40elle est plutôt efficace
24:42pour les grandes structures
24:43pour les plus petites structures
24:45c'est quelque chose
24:46qui peut se faire
24:46sous forme d'un coaching
24:47d'un mentoring
24:48avec quelqu'un de plus ancien
24:49un senior
24:50voire très senior
24:51pour effectuer la jonction
24:52ce sont également
24:53des mécanismes
24:54qui marchent très bien
24:55Merci beaucoup Geoffrey Fournier
24:57Merci à tous les trois
24:58d'avoir répondu
24:58à ces questions
25:00sur pourquoi
25:00certains secteurs
25:01peinent à recruter
25:02Audrey Sanchez
25:04avocate associée
25:04en droit du travail
25:05chez Agilité
25:06Émilie Corchia
25:07fondatrice et présidente
25:08de My Job Glasses
25:09Geoffrey Fournier
25:10président de Victoriam RH
25:12Merci à tous les trois
25:13pour vos précieuses réponses
25:15dans cette émission
25:16que vous pouvez retrouver
25:17en podcast et en replay
25:18sur notre appli
25:19et notre site
25:20Passez une très bonne journée
25:21sur BFM Business
25:22Avec vous
25:26sur BFM Business
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