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  • il y a 3 mois
Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.

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00:00La tribune présente le 18-19 d'Edwis Chevrillon.
00:08Bonsoir à tous, bienvenue dans le 18-19, dans ce mouvement, dans tous ces mouvements sociaux,
00:15comment on peut décrypter, comment on peut débloquer la France.
00:18En tous les cas, c'est l'un des thèmes forts de ce 18-19.
00:20Je recevrai Pierre Ferracci, fondateur du groupe Alpha.
00:23Il est aussi, vous le savez, président du Paris Football Club.
00:26Donc on parlera forcément du mercato.
00:28Et puis est-ce qu'il est candidat éventuellement à la présidence de la Ligue de Football ?
00:33Et puis ensuite, c'est Jean-Pierre Jouillet, l'ancien secrétaire général de l'ISEE, qui sera avec nous.
00:37Il publie un livre très intéressant, j'ai envie de dire très d'actualité.
00:40L'ombre du général, de Gaulle et ses successeurs, qu'ont-ils fait de son héritage ?
00:46Et croyez-moi, ça dégomme sec.
00:47Mais tout de suite, on retrouve bien sûr Stéphanie Collot pour ce journal.
00:50Bonsoir Stéphanie.
00:51Bonsoir Edwige.
00:52Et on commence par cette séance historique pour Oracle, qui décolle de plus de 40% à Wall Street.
00:57Oui, Oracle a publié effectivement des prévisions extraordinaires concernant le chiffre d'affaires de sa division cloud,
01:05dont les revenus devraient atteindre 144 milliards de dollars en 2030, portés par l'intelligence artificielle.
01:14L'entreprise se rapproche désormais d'une capitalisation boursière de 1000 milliards de dollars.
01:18Autre conséquence, la fortune de Larry Ellison, le fondateur d'Oracle, bondit de plus de 100 milliards de dollars en quelques heures.
01:27Il tutoie désormais l'homme le plus riche du monde, Elon Musk.
01:32Sébastien Lecornu a pris ses fonctions à Matignon.
01:35Le nouveau Premier ministre promet des ruptures dans la méthode, mais aussi sur le fond.
01:39Il va devoir trouver un compromis permettant l'information d'un gouvernement et l'adoption d'un budget.
01:45Il a d'ores et déjà entamé des consultations avec les dirigeants de la coalition gouvernementale,
01:50avant de recevoir dans un second temps les oppositions.
01:54La passation de pouvoir entre François Bayrou et Sébastien Lecornu s'est faite dans un climat social tendu,
01:59avec le mouvement Bloquons-Tout qui vise à bloquer le pays.
02:02Des débordements ont été constatés, notamment à Paris, où la façade d'un immeuble a pris feu.
02:0780 000 gendarmes et policiers sont mobilisés.
02:10A noter que les agents de la fonction publique d'État étaient un peu plus de 4% à faire grève, soit quelques 38 000 agents.
02:17C'est une incursion sans précédent.
02:19Une vingtaine de drones ont violé l'espace aérien de la Pologne la nuit dernière.
02:24Une première pour un membre de l'OTAN depuis le début de la guerre en Ukraine.
02:28Dans la foulée, Varsovie a invoqué l'article 4 de l'OTAN pour consulter les pays membres de l'organisation.
02:35Ursula von der Leyen, comme la plupart des dirigeants des 27, dénonce une violation dangereuse et sans précédent du ciel européen.
02:43Moscou dément et accuse Varsovie de propager des mythes.
02:47Et déjà la fin de l'Eldorado pour Novo Nordisk.
02:50Le fabricant de l'Ozenpik ou encore du Ouigovi sabre dans ses effectifs.
02:549 000 postes sont supprimés dans le monde avec à la clé un peu plus d'un milliard d'euros d'économies d'ici à fin 2026.
03:0318h01 sur BFM Business, les marchés.
03:08Avec Antoine Larigauderie.
03:09Antoine, la séance a été plutôt calme à Paris.
03:11Oui, on était loin de la montée fulgurante d'oracles, même si évidemment tout ça a retenu l'attention.
03:17Le CAC 40 termine mine de rien sur une troisième séance de hausse consécutive, mais plus 0,15%, 7 761 points.
03:24Les volumes d'échanges tout à fait corrects à 3 milliards d'euros.
03:27La tech européenne, en revanche, a terminé en baisse.
03:30Moins 0,46% pour l'Euronext Tech Leaders.
03:32Non, le secteur du jour, c'était véritablement celui de la défense, agitation géopolitique évidemment au-dessus de la Pologne.
03:39On a eu aussi des déclarations très intéressantes d'Ursula von der Leyen ce matin dans son discours sur l'état de l'Union européenne,
03:45sur les projets en matière de défense, les initiatives en matière de défense maintenant très très liées et très intriquées avec l'Ukraine.
03:52Donc il y a beaucoup de choses dans les tuyaux et ça a fortifié le cours de Thalès qui termine plus forte hausse du CAC 40, plus 3%, 235,10.
03:59Et on a Exocense qui termine plus forte hausse du SBF 120, plus 8,2% à 40,75.
04:05En revanche, à noter, des prises de bénéfices autour de publicisme et qui s'étaient vraiment bien comportées durant ces dernières semaines.
04:12Le titre termine en baisse de 2,6% à 82,26.
04:16Puis un secteur était à la peine, c'était celui des vins et spiritueux.
04:19Pernod Ricard, moins 2,5 à 92 et Rémi Cointreau, moins 5,25 à 47,42.
04:25Un mot des taux d'intérêt sur les 10 ans, on termine à égalité.
04:28France et Italie à 3,46, donc les choses n'ont pas vraiment bougé à ce niveau-là.
04:31Et puis l'once d'or fin perd quelques plumes.
04:34On est quand même à 3,686 dollars, donc à une quinzaine de dollars du dernier plus haut historique signé il y a quelques jours.
04:43Merci Antoine, merci Stéphanie.
04:45Stéphanie, que l'on retrouve bien sûr à 19h tout de suite.
04:47Pierre Ferracci, que se passe-t-il en France ?
04:50Comment débloquer la France ?
04:52A tout de suite.
04:52EFM Business et la Tribune présente
04:55Le 18-19 d'Edwis Chevrillon
05:00Rebonsoir, dans ce 18-19, on va parler évidemment de la situation en France, de cette journée bloquant tout.
05:10Est-ce que la France est paralysée ? Pas complètement, même s'il y avait évidemment des milliers de manifestants dans les rues.
05:16On va essayer de décrypter ce qui s'est passé, ce qui est en train de se passer.
05:20Est-ce qu'on va assister à un nouveau mouvement des Gilets jaunes ou pas ?
05:23Et qu'est-ce qui se passe notamment dans les entreprises ?
05:25On va parler avec Pierre Ferracci.
05:26Bonsoir Pierre Ferracci.
05:27Bonsoir.
05:27Merci d'être là. On va rappeler que vous êtes fondateur du groupe Alpha. Le groupe Alpha, c'était le cabinet de conseil spécialiste dans les relations sociales.
05:35Donc, vous êtes un expert en relations sociales. On en a bien besoin ce soir.
05:38Ça l'est toujours.
05:39Et puis, vous êtes, on va quand même parler un peu de football, puisque vous êtes président du Paris Football Club, que vous avez vendu en partie à la famille Arnaud.
05:49J'ai plein de questions à vous poser sur la fin du mercato, mes petits compétences, des RMC Sports, je peux vous dire, ils sont là.
05:54Tiens, j'ai des questions pour lui. Et moi aussi, j'en avais.
05:57Mais Pierre Ferracci, plus sérieusement, Sébastien Le Cornu, qui a été nommé à Matignon, sur fond de tension sociale, vous comprenez ce choix ?
06:07C'est un choix au moins qui est plus en phase avec ce que veut faire le président de la République.
06:11Je crois qu'il avait essayé de le nommer il y a un an, et puis Beyrou s'est imposé, plus qu'il n'a été choisi par le président de la République.
06:19C'est déjà assez compliqué en France.
06:21Pour qu'on soit de gauche ou de droite, il vaut mieux qu'il y ait un peu de cohérence entre le président et les premiers ministres.
06:27Et Sébastien Le Cornu est sûrement celui qui est à la fois très fidèle au président, et le plus en harmonie avec la politique qu'il veut mettre.
06:35C'est une politique économique et sociale qui est plutôt à droite, autant mettre quelqu'un qui vient de la droite.
06:40Par ailleurs, c'est quelqu'un de déterminé.
06:42Je n'ai pas senti cette même détermination chez le précédent premier ministre.
06:45François Beyrou, pour moi, c'est un peu la caricature d'une en même temps, à force de ne pas choisir.
06:50Pardonnez-moi, sauf sur cette ligne dont il n'a pas voulu dévier, qui était de réduire la dette française.
06:57Oui, mais pour réduire la dette française, il faut s'en donner les moyens.
06:59Ce n'est pas en mettant la barre très très haut, pendant qu'on n'a pas fait grand-chose pendant quelques temps,
07:04et qu'on s'est trompé sur les prévisions, qu'on va convaincre les Français.
07:07Et puis, bon, les mesures budgétaires, l'ensemble des organisations syndicales, d'ailleurs, étaient assez hostiles au budget et se mobilisent le 18 septembre.
07:17Donc, il faut donner des signes à la communauté internationale, parce qu'autrement, les marchés vont réagir, si on en est conscients.
07:22C'est déjà le cas.
07:23Mais c'est déjà le cas, et malheureusement, ça va coûter cher aussi aux finances du pays.
07:28Mais il faut que ça soit acceptable.
07:30Il y a un problème d'acceptabilité pour tout homme politique.
07:32Et moi, je constate que depuis un an, la France n'a pas fait grand-chose, et qu'on est tombé dans l'immobilisme le plus total.
07:38Et surtout, qu'on est tombé dans l'incertitude, et il n'y a rien de pire sur le plan économique.
07:42Encore une fois, quelle que soit l'option politique que l'on défende.
07:45Donc là, je pense qu'au moins, avec Sébastien Lecornu, alors, j'ai vu qu'il avait annoncé qu'il allait y avoir des ruptures.
07:50Il va falloir des ruptures, dont son discours est extrêmement court, à l'heure de sa passation de pouvoir.
07:55J'aurais fait de la parler deux minutes, on n'a jamais vu quelque chose de si court.
07:58Il faudra des ruptures, pas sur la forme, pas que sur la forme, des ruptures sur le fond.
08:04Oui. Alors, ça va être très compliqué.
08:05Oui, encore petit pouvoir.
08:07Tant mieux s'il le fait, et puis ceux qui s'y opposeront, s'y opposeront.
08:10Mais ça fait le septième Premier ministre depuis huit ans.
08:14Bon, déjà, en matière de continuité de la politique publique, ça laisse un peu à désirer.
08:18Ça va aussi vite que les coachs dans les équipes de football.
08:22Il n'y a pas beaucoup d'antériorité.
08:23On n'a pas fait de grandes réformes fiscales.
08:26Donc, du coup, le problème ressurgit en permanence, et chacun tirant de son côté.
08:30On a une perversion des institutions qui fait que le Premier ministre ne pèse plus grand-chose depuis le quinquennat.
08:36Et j'espère que Sébastien Lecornu pèsera un peu plus lourd.
08:40Depuis le quinquennat et l'inversion du calendrier.
08:43On a voulu renforcer les droits du Parlement.
08:44On a surtout affaibli la fonction présidentielle.
08:46Moi, je suis pour un retour aux institutions de la Ve République, en tout cas à l'esprit des institutions.
08:52On a mis de côté les partenaires sociaux.
08:54La démocratie sociale vit mal.
08:55Les syndicats, quels qu'ils soient, de la CFDT à Solidaire, en passant par la CGT, la CFE, CGC et les autres,
09:02ont vécu très mal le conclave.
09:04Ceux qui y sont restés et ceux qui en sont partis.
09:06Il n'en est rien sorti.
09:07Donc, ça fait beaucoup de handicap.
09:08Moi, je trouve que ce n'est pas exact.
09:09On entend beaucoup ça.
09:10Mais il en est quand même sorti quelque chose, notamment pour les femmes, sur la pénibilité.
09:14Il en est sorti quelque chose.
09:15Mais pas l'essentiel.
09:16L'essentiel était quand même de remettre au cœur du village une démocratie sociale qui est bien malade aujourd'hui.
09:22Pas parce que les partenaires sociaux ne discutent pas et ne négocisent pas entre eux,
09:25mais parce qu'ils ont été un peu snobés par le pouvoir politique.
09:27Et ça, il faut le corriger.
09:29Donc, je suis en train de dire ça, mais je dis bon vent à Sébastien Lecornu
09:32pour que d'ici la présidentielle, il se passe des choses.
09:35Parce que le risque principal qu'on a, si on évite la dissolution,
09:39si on évite la démission du président de la République qui ne sont pas souhaitables,
09:42c'est d'avoir une majorité encore introuvable et qui fasse que...
09:46Sébastien Lecornu, j'ai évoqué les avantages que ça présente.
09:48Je peux évoquer les inconvénients.
09:50C'est qu'étant marqué à droite, il va avoir du mal à aller chercher à gauche
09:52les voies qu'il lui faut pour faire passer telle ou telle réforme.
09:55Et en plus, certains disent qu'il est le clone, justement, du président de la République, Emmanuel Macron,
10:00qui est quand même, lorsqu'on regarde ses sondages à code de popularité, qui est au plus bas.
10:04Non, mais ça, je ne le crois pas.
10:05Il est sûrement quelqu'un qui épouse la politique du président de la République.
10:09Et ça, ça peut être contesté par l'opposition, bien évidemment.
10:13Mais je pense qu'il faut aujourd'hui quelqu'un de déterminé.
10:15Je pense qu'il est.
10:16Quelqu'un qui a les idées claires.
10:17Moi, j'attends de voir, effectivement, de quelle rupture il parle.
10:19Mais c'est vrai qu'il faut au moins donner le sentiment
10:21qu'on va sortir la France de l'immobilisme.
10:24Et moi, je le dis d'autant plus que,
10:26quelle que soit la coloration politique des uns et des autres,
10:28la mienne ou celle des autres,
10:30il faut qu'on bouge, quoi.
10:31À côté, il y a Trump, il y a la Chine qui bouge beaucoup.
10:34Il y a l'Europe qui est un peu en vadrouille.
10:36Il y a la guerre en Ukraine.
10:37Enfin, il y a encore des conflits dans le monde
10:39qui préoccupent aussi tout le monde
10:40et qui handicapent aussi l'économie.
10:42Donc, il faut que ça bouge et que ça bouge sérieusement.
10:44Alors, pour vous, s'il fallait qualifier un tout petit peu, justement,
10:48l'état des relations sociales en France actuellement,
10:51pour vous, elles sont dans un...
10:52Enfin, justement, elles sont dans un...
10:54Elles sont complètement déchirées.
10:55Ça ne va pas si mal que ça.
10:57Entre les partenaires sociaux, entre patronat et organisation syndicale,
11:01elles ne sont pas toutes d'accord.
11:02On l'a bien vu au moment du conclave.
11:03Certaines sont restées jusqu'au bout, donc on s'en sortit.
11:06Elles sont unies aujourd'hui pour...
11:08On le voit le 18 septembre.
11:10Bon, du côté du patronat,
11:11je vois de plus en plus de déclarations communes,
11:13le MEDEF, la CPME et U2P.
11:15Donc, il y a des choses à faire de ce côté-là.
11:17Mais s'il y a des choses à faire,
11:18il faut leur laisser le champ libre
11:19et faire confiance à leur autonomie
11:21et faire confiance aussi à leur esprit de responsabilité.
11:24Je crois que la crise des finances publiques,
11:25tout le monde en a la conscience.
11:26Après, les modalités et les mesures à prendre pour la résorber,
11:29c'est sûr qu'il peut y avoir des bains.
11:31Oui, alors, il y a justement un point là-dessus.
11:33Après, on essaierait de voir comment on peut débloquer la France.
11:35Parce qu'il y a quand même quelque chose,
11:36on le voit dans les manifestations,
11:39on le voit dans les manifestes,
11:41que ce soit celui du MEDEF,
11:42celui de l'ETI, des ETI.
11:44Il y a un côté un peu haro sur les entreprises,
11:47surtout aujourd'hui.
11:49Je pense que dans les entreprises,
11:50mine de rien, ça ne se passe pas si mal que ça
11:52en matière de dialogue social.
11:53Bon, la crise est là dans certains secteurs,
11:55donc ce n'est pas facile.
11:57Il y a des secteurs comme l'automobile
11:58qui ne vont pas très bien en ce moment,
12:00avec un basculement non maîtrisé
12:01dans le véhicule électrique.
12:03Mais je pense qu'il y a du dialogue.
12:05Après, c'est sûr que dans une situation économique
12:07aussi critique que celle-là,
12:09avec des finances publiques exsangues,
12:10il y a des tensions entre les partenaires sociaux.
12:12Il faut les traiter,
12:13mais il faut leur faire confiance
12:14pour trouver les voies de la négociation.
12:16Justement, il y a Rodolphe Sadeh,
12:18vous savez qui est le président de CMACGM,
12:20qui est l'actionnaire, évidemment,
12:21des RMC-BFM.
12:23Il y avait en bas de la tour à Marseille,
12:26la tour CMA-CGM,
12:27il y avait Sadeh au bûcher.
12:30Et donc, il a fait toute une tribune
12:32pour expliquer les entreprises.
12:34En fait, nous ne sommes pas vos adversaires.
12:37Au contraire, on essaie de porter
12:40le rôle de l'entreprise
12:42et de porter, quelque part,
12:44le rôle de ses salariés.
12:45Si on en arrive à ce point-là,
12:47quand même, ça veut dire quelque chose.
12:51C'est à roue contre les riches,
12:52à roue contre les entreprises.
12:56La société française est extrêmement fracturée,
12:59un peu dévastée à certains endroits.
13:01On a bien vu dans la journée d'aujourd'hui,
13:02il y a du monde,
13:03il faut prendre en compte la colère,
13:05mais les syndicats y sont,
13:06mais très partiellement.
13:08C'est pour ça que le rendez-vous du 18,
13:09pour eux, est important,
13:10d'autant qu'ils sont en intersyndical,
13:12tous réunis.
13:13Après, il y a l'expression des populismes,
13:15qu'on les qualifie de droite ou de gauche,
13:17qui vont loin dans la diatribe,
13:20dans la polémique
13:21et parfois dans des slogans
13:23qui sont extrêmement rudes.
13:25Donc, il faut prendre en compte ça.
13:26Il ne faut pas céder à toutes les violences,
13:28et ça me paraît évident,
13:29mais il faut laisser dans l'entreprise aussi
13:31une forme de démocratie et d'échange
13:33sur le partage de la valeur se développer.
13:35Parce qu'on a besoin aussi...
13:36Il faudra plus de justice,
13:37de toute manière, de justice fiscale.
13:39Oui, bien sûr.
13:40Est-ce que vous encouragez,
13:42Sébastien Lecornu,
13:42à faire un geste sur les taxations
13:45des plus riches,
13:47sur les aides aux entreprises,
13:49peut-être mieux les répartir ?
13:51Je pense qu'il faut amorcer
13:52une grande réforme fiscale
13:53qui ne voit jamais le jour.
13:55On en parle toujours
13:56dans la préparation
13:56des élections présidentielles.
13:58D'ailleurs, Emmanuel Macron
13:59en avait parlé,
13:59elle n'est jamais venue.
14:01Et tout met sur la table.
14:02C'est évident qu'il y a un enjeu
14:03aujourd'hui de développement
14:05des inégalités,
14:06il y a un enjeu de répartition
14:07des efforts qui est posé.
14:08Sébastien Lecornu va sans doute
14:10donner des signes de ce côté-là.
14:11Mais il est temps,
14:12à quelques mois
14:13d'une future élection présidentielle,
14:15que les candidats
14:16prennent leur courage à deux mains
14:17et disent
14:18« Voilà ce que je vais faire
14:19en matière de fiscalité. »
14:20C'est la mère de toutes les batailles.
14:22Enfin, il y en a plein
14:23de mères de toutes les batailles.
14:24Attention à la mère d'eux.
14:25Oui, oui.
14:26Non, non, mais c'est vrai.
14:27C'est sûr que vous faites exprès,
14:28vous connaissez-vous.
14:28Non, non, pas du tout.
14:30Je pense qu'en plus
14:31de toutes les batailles,
14:32c'est l'éducation aujourd'hui
14:33qu'il faut prendre en considération
14:34avec le développement
14:35de l'intelligence artificielle.
14:36Il faut que les mômes,
14:37dès le plus jeune âge,
14:38soient sur un pied d'égalité.
14:39C'est là qu'on va combattre
14:40vraiment les inégalités.
14:41Après, il faut
14:42une grande réforme fiscale.
14:43On approche des élections présidentielles
14:45que chacun se dévoile
14:46et qu'on arrête
14:47d'y aller par tibou,
14:48morceau,
14:48avec des oppositions
14:49qui fracturent un peu plus
14:51la société encore.
14:52Mais Pierre Ferrati,
14:53tout à l'heure,
14:53vous avez dit, en fait,
14:54on voit bien
14:55qu'on est dans une période
14:56d'immobilisme,
14:57d'incertitude
14:58et qu'il faut absolument
14:59surmonter ça.
15:00Mais ce que vous dites,
15:01c'est parce que
15:01les grands choix
15:02pour l'avenir du pays,
15:07donc ça veut dire
15:08que d'ici 2027,
15:09il ne va rien se passer.
15:10C'est un peu catastrophique
15:11pour la France
15:12et l'économie française.
15:14Non, mais je pense
15:14que le meilleur des programmes,
15:15le président ne sera pas candidat
15:16puisqu'il ne le peut pas,
15:17mais le meilleur des programmes
15:18pour ceux qui veulent
15:20donner des indications
15:21sur ce qu'ils feront
15:22après 2027,
15:23c'est déjà de faire
15:24des choses d'ici là.
15:25Qu'elles soient marquées
15:26à droite ou marquées à gauche,
15:28qu'elles soient sur le plan fiscal
15:29ou sur le plan du marché du travail,
15:31qu'elles concernent
15:31l'assurance chômage
15:32ou d'autres enjeux
15:33qui intéressent les Français,
15:35qu'elles concernent
15:35le pouvoir d'achat,
15:37concernent la sécurité.
15:38Il faut donner des signes.
15:39Les candidats ne sont plus
15:40crédibles aujourd'hui.
15:41Regardez la perte de légitimité
15:43qu'a le politique en général.
15:44Bien sûr, on en parlera
15:45tout à l'heure
15:45avec Jean-Pierre Jouillet.
15:46C'est absolument
15:47un rétrécissement.
15:48Retrouver de la légitimité,
15:50c'est agir.
15:51Ce n'est pas commencer
15:52à faire des promesses
15:53dont les Français pensent
15:54qu'elles ne seront jamais tenues.
15:55Donc il y a des signes
15:56qui peuvent être donnés
15:56par ceux qui gouvernent,
15:58par ceux qui sont dans l'opposition,
16:00en appuyant ou en n'appuyant pas,
16:01mais que le programme
16:02soit un peu dessiné
16:03par l'action
16:04que vont faire les uns et les autres
16:05dans les 18 mois qui viennent.
16:06Pierre Ferratchi,
16:07pour vous, aujourd'hui,
16:08cette journée bloquant tout,
16:10alors c'est un peu difficile
16:11de dire si ça a été
16:12un échec ou pas.
16:14On voit bien
16:14qu'il y a eu
16:16beaucoup d'interpellations.
16:18Donc il y avait
16:1880 000 policiers,
16:19donc il y avait
16:20des milliers de gens,
16:21mais la France
16:21n'a pas été bloquée.
16:22Le rendez-vous
16:23à vos yeux
16:24vraiment important,
16:25c'est le 18 septembre
16:27avec justement
16:28la terre syndicale
16:29qui descend dans la rue.
16:30Moi, je pense
16:31qu'un des signes,
16:32même si certains syndicats
16:33étaient dans la rue
16:34aujourd'hui,
16:35c'est le fait
16:35que les syndicats
16:36essayent de s'unir
16:36dans une situation
16:37assez critique.
16:39Ce qui fait,
16:40on verra ce soir
16:41ce que donne cette journée,
16:42mais le fait
16:42que la France insoumise
16:43ait mis la main dessus
16:44a sans doute gêné
16:45des organisations syndicales
16:47pour se lier
16:48à ce mouvement
16:48qui est parti à droite,
16:49qui est plutôt à gauche,
16:50à l'extrême droite
16:51ou à l'extrême gauche.
16:52Donc les syndicats,
16:53c'est un signe important,
16:54le patronat également.
16:55Après, il va falloir
16:56que Sébastien Lecornu
16:57de ce côté-là
16:58donne des signes
16:59au patronat et au syndicat
17:00pour engager des réformes
17:02qui sont difficiles
17:02mais qui sont nécessaires.
17:04Et moi, je crois vraiment,
17:05pour revenir à votre question,
17:06que dans les 18 mois
17:07qui viennent,
17:08il faut que ça bouge
17:09d'une manière ou d'une autre.
17:10Après, les Français
17:10feront leur choix.
17:11Il faut que ça bouge
17:11sur quoi, Pierre Ferrati ?
17:12Que ça bouge
17:13sur l'économie et le social,
17:14que ça bouge
17:15sur la façon
17:15de redresser les finances publiques.
17:17Tout le monde est d'accord
17:18pour les redresser.
17:19Après, on n'est pas d'accord
17:19sur l'essentiel.
17:20Donc il faut des choix forts.
17:22Je ne pense pas
17:22que ces choix forts
17:23soient apparus
17:24avec la prestation
17:25du Premier ministre précédent.
17:26Ce n'est pas en criant
17:27arros sur la dette,
17:28arros sur la dette comme ça.
17:30On panique
17:30plus qu'on explique
17:31et je pense que ça manque
17:32de pédagogie
17:33et ça manque un peu
17:34de discernement
17:34dans les choix
17:35qui sont faits
17:35par le gouvernement.
17:36J'espère que Sébastien Lecornu
17:37fera des choix plus clairs
17:39et accessibles
17:40à une majorité
17:41déjà de parlementaires
17:42et puis à une majorité
17:42de citoyens.
17:43Ça ne va pas être facile
17:44mais il a des choix
17:45à faire très vite
17:46dans les semaines qui viennent.
17:47Dans quel état d'esprit
17:48vous trouvez les syndicats ?
17:50Vous qui les côtoyez
17:51quasi quotidiennement ?
17:53Très remontés
17:54par rapport à un budget
17:55qu'ils trouvent
17:56très injuste,
17:57même si encore une fois
17:57ils prennent conscience
17:58de la réalité
17:59de nos finances publiques.
18:00Mais injuste sur quoi ?
18:01Sur les mesures
18:02qui sont prises.
18:03Il y a plusieurs façons
18:04de redresser les finances publiques.
18:06On peut avoir ce débat-là.
18:07Je pense qu'il n'a pas
18:07vraiment eu lieu
18:08ni entre l'opposition
18:09et le gouvernement
18:10ni entre le gouvernement
18:11et les partenaires sociaux.
18:13Et les positions du patronat
18:15ne sont pas celles des syndicats.
18:16Il y a rarement
18:17une telle unanimité
18:18des syndicats
18:18pour dire que ce budget
18:19a une coloration antisociale
18:22pour reprendre leur terme
18:23qui est assez forte.
18:24Donc il faut aussi
18:24un peu les écouter.
18:26Puis de temps en temps
18:27pour essayer
18:27d'atteindre un objectif,
18:29il ne faut peut-être
18:29pas mettre la barre
18:30trop haut
18:31pour aller plus vite ensuite.
18:33Vous savez,
18:33quand on a ignoré
18:34les partenaires sociaux,
18:35on a eu les gilets jaunes
18:36dans la rue.
18:36Mais quand on met
18:37la barre trop haut
18:38en matière de réduction
18:39du déficit,
18:40ça prend plus de temps
18:42et à l'arrivée,
18:42on n'atteint pas
18:42l'objectif qu'on s'est fixé.
18:44Donc il y a un problème
18:44de rythme
18:45dans la réduction du déficit
18:46et dans le redressement
18:47des finances publiques.
18:48Pierre Ferretti,
18:49on peut dire un mot de football
18:50quand même ?
18:50Ah si vous voulez,
18:51c'est plus fédérateur le football,
18:53normalement.
18:53Voilà,
18:54c'est vraiment ce qui reste
18:54très fédérateur.
18:55Et encore,
18:56parce que lorsqu'on voit
18:57ce qui s'est passé
18:57entre le PSG,
18:59Marseille,
19:00même aussi avec
19:02le Paris Football Club,
19:04avec toute une histoire,
19:06on ne va pas revenir là-dessus,
19:07mais en tous les cas,
19:07ça a été très compliqué.
19:08C'est quoi ?
19:09Non, non,
19:09on est plutôt bien perçus aujourd'hui.
19:12Oui,
19:12mais il y avait justement
19:13un supporter du PSG
19:14qui s'était mêlé
19:15au supporter du Paris Football Club.
19:17On l'a exclu,
19:18on l'a fait confiance,
19:20on l'a dit à nos ultras
19:21que ce n'était pas quelque chose
19:21qu'on acceptait.
19:23Chacun chez soi,
19:23avec des rapports de qualité d'ailleurs,
19:25on n'est pas l'ennemi du PSG.
19:27On va cohabiter ensemble à Paris
19:29avec deux stades
19:31qui sont séparés
19:32par 40 ou 50 mètres.
19:33Donc c'est une compétition sportive,
19:34ils sont très loin devant nous.
19:35Alors d'abord,
19:36une question.
19:36Oui.
19:37Comment s'est fini le mercato pour vous ?
19:39Combien ça vous a coûté ?
19:41Vos ambitions avec ce mercato
19:42qui s'est terminé le 1er septembre ?
19:44Et alors,
19:44il y a eu des rumeurs
19:45absolument en tous les sens.
19:46J'ai une liste longue comme ça
19:47de joueurs qui doivent venir,
19:49pas venir.
19:50Alors,
19:50où est-ce qu'on en est ?
19:51Ça,
19:51c'est la vie du mercato.
19:52On a fait un mercato,
19:53je crois,
19:53intelligent.
19:54On a un effectif de qualité.
19:56Oui,
19:56c'est-à-dire ?
19:57On complètera,
19:58on a un effectif de qualité
19:59pour jouer ce qu'on veut jouer
20:01pour une première année en Ligue 1.
20:03Essayer de se maintenir
20:04sans avoir trop d'inquiétude.
20:05Mais en étant conscient
20:06que c'est un championnat
20:07très difficile.
20:08Donc,
20:08on a fait un recrutement
20:09que tout le monde juge équilibré.
20:11On le complètera sans doute
20:12un petit peu en janvier.
20:14Peut-être on a le droit
20:15à un joker encore.
20:16Otavio,
20:17Benjamin André,
20:18ils se font partie de...
20:18Non,
20:19Benjamin André n'est pas venu,
20:20Otavio est venu.
20:20Non,
20:20on a recruté 8 joueurs,
20:22donc je ne vais pas en faire la liste.
20:23Il y en a quelques-uns
20:24qui sont sortis
20:25pour avoir du temps de jeu ailleurs.
20:26Donc,
20:27on est content de ce qu'on a fait.
20:28On l'a travaillé.
20:29Combien ?
20:29Vous avez mis combien sur la table ?
20:30Quelques dizaines de millions d'euros,
20:32mais les chiffres sont sortis,
20:33je ne les commande jamais.
20:34Mais non,
20:34mais parce qu'il y a des chiffres
20:35qui sont sortis,
20:36mais justement...
20:36Mais Edouard,
20:37sur le plan économique,
20:37vous comprenez bien
20:45il investit beaucoup
20:47et il n'a pas beaucoup
20:48de choses à céder
20:49parce qu'on a gardé
20:50nos meilleurs joueurs.
20:51Donc,
20:51notre balance est normalement
20:52déficitaire,
20:53mais ça,
20:54c'est normal.
20:54Il y a des clubs installés
20:55en Ligue 1 depuis longtemps
20:56qui achètent beaucoup.
20:57On voit bien que Lyon,
20:59c'est un peu ce qu'il a perdu.
21:00qui transfèrent beaucoup.
21:00Alors,
21:01je n'aime pas la notion
21:02d'achat et de vente
21:03pour des joueurs.
21:03Ce ne sont pas des marchandises,
21:04des joueurs,
21:05mais on acquiert et on cède.
21:07Et nous,
21:07on est plutôt
21:08dans une phase d'acquisition.
21:09Donc,
21:09on donne des chiffres,
21:10effectivement.
21:10on est plutôt
21:11en tête de gondole
21:11en matière d'acquisition.
21:13Donc,
21:13ça tourne autour
21:14de combien,
21:15quoi ?
21:15Allez-y.
21:15Oh,
21:16je ne sais pas.
21:17Oui,
21:18donnez les chiffres
21:18qui circulent.
21:19Il y a des chiffres.
21:19On n'a pas atteint
21:20le plafond qu'on s'était fixé.
21:22Alors,
21:23allez-y,
21:24Pierre Ferrati.
21:24C'est quelques dizaines
21:25de millions d'euros.
21:26C'est quoi ?
21:27C'est 18 millions ?
21:27C'est 20 millions ?
21:28Non,
21:28c'est un peu plus.
21:29C'est 30 millions ?
21:30Autour d'une quarantaine.
21:33Quarantaine de millions.
21:34D'accord.
21:34Et on s'était fixé
21:35à une base un peu plus élevée
21:36et puis on va voir
21:37comment on la complète demain.
21:38Et vous allez la compléter
21:39en janvier ?
21:40En janvier,
21:41où on a le droit
21:41à un joker,
21:42on regarde.
21:43Mais on a un effectif
21:44aujourd'hui de qualité
21:45qui nous a permis
21:45de gagner notre premier match
21:46à Jambouin,
21:47de tenir malgré le score
21:49la dragée haute
21:49à l'Olympique de Marseille.
21:515-2 ?
21:51Oui,
21:52mais on est repassé
21:522-0 à 2-2
21:53et puis on a failli
21:54marquer le troisième but
21:55et puis c'est l'aller du foot.
21:56On n'avait pas l'effectif
21:57très complet à ce moment-là.
21:58L'équipe est en train
21:59de se faire.
21:59On a un staff de qualité,
22:01on a un actionnariat
22:02de qualité,
22:03on a des dirigeants
22:03de qualité
22:04et donc on est confiants
22:05pour la saison qui s'annonce
22:06même si elle sera difficile
22:07pour un promu.
22:08Si à propos de dirigeants,
22:09il y a des rumeurs,
22:10vous connaissez ce milieu
22:12bien mieux que moi.
22:14Président de la Ligue 1,
22:15ça vous dirait ?
22:16De la Ligue 1 ?
22:17Pour l'instant,
22:18je ne suis pas candidat.
22:19Il y a une restriction.
22:20C'est un truc
22:20que vous excluez ou pas ?
22:23Moi, je n'exclus rien
22:24quand ça sert à quelque chose.
22:25Si un jour,
22:26mes collègues considéraient
22:27que je peux jouer
22:28un rôle utile
22:29dans la transformation
22:30de la LFP,
22:32dans le changement
22:33de sa gouvernance
22:33qui est assez critiqué,
22:35j'irais volontiers.
22:37Moi, j'ai envie
22:37de rassembler
22:38tous les clubs
22:38du PSG
22:39et de l'Olympique de Marseille
22:40à Rodez et à Pau
22:41pour prendre,
22:42non pas des extrêmes
22:43parce que c'est tous
22:43des clubs valeureux.
22:45Le football français
22:45a besoin aujourd'hui
22:46d'unité
22:47et il a besoin
22:48notamment de faire
22:50gagner la chaîne
22:51qu'il a mise en place
22:52pour aller chercher
22:53des droits audiovisuels
22:54qui nous manquent beaucoup.
22:55On est tombé bien bas
22:56et le football français
22:57est en crise
22:58économique aujourd'hui
22:59donc si je peux être
23:00un jour ce rassembleur
23:01je le ferai
23:01mais aujourd'hui
23:02ce n'est pas d'actualité.
23:03Si certains collègues
23:04me poussent
23:05à regarder ça
23:05pour l'instant...
23:06Pardonnez-moi,
23:07je vous écoute
23:08comme tous les auditeurs
23:08et les téléspectateurs
23:09c'est quand même
23:10un petit acte
23:11de candidature.
23:12Enfin, candidature
23:13en tous les cas
23:14vous avez un petit projet.
23:15Non, mais bien sûr
23:16que j'ai des idées
23:17et tout le monde les connaît
23:18pour transformer
23:19la gouvernance
23:19mais j'aime bien
23:20le Paris FC
23:21j'aime bien y être
23:22et vous savez que...
23:23Et vous ne serez plus président
23:24dans quelques temps.
23:26C'est incompatible.
23:27Ça tombe bien
23:28le calendrier
23:29il va dans votre sens
23:30Pierre Ferrati.
23:31Vous ne saurez pas dire
23:32que je suis candidat
23:33à la présidente de la LFP.
23:35Certains d'ailleurs
23:36qui ne sont peut-être pas
23:36toujours mes amis
23:38je n'ai pas d'ennemis
23:39dans le football
23:39mais on a parfois
23:40des positions différentes
23:42font peut-être
23:43circuler des bruits
23:44de façon un peu prématurée.
23:45La question aujourd'hui
23:46n'est pas là
23:47il y a une gouvernance en place
23:48elle est assez critiquée
23:49vous le savez bien.
23:51Moi en tout cas
23:51si un jour je suis amené
23:52à faire ça
23:53je serais plutôt
23:54un fédérateur
23:55mais la question aujourd'hui
23:56n'est pas d'actualité
23:56on verra ce qui se passe
23:57dans les semaines qui viennent.
23:59La chaîne de télévision
24:01lancée par Nicolas
24:02de Taverneau
24:03qui était avant
24:04aux responsabilités
24:05ici à BFM et RMC.
24:08Ligue 1 Plus
24:08il s'était félicité
24:10mais c'était déjà
24:11il y a quelques semaines
24:12du nombre d'abonnements
24:14plus de 600 000
24:15j'imagine que maintenant
24:16on en est bien plus loin
24:18je ne sais pas
24:19si vous avez le chiffre
24:19est-ce que vous trouvez
24:20que c'est un bon départ
24:21ou est-ce qu'il manque
24:22quand même un acteur
24:23Canal Plus ?
24:25C'est un très bon départ
24:26moi j'ai longtemps défendu
24:28la relation avec Canal Plus
24:30et d'ailleurs aussi
24:31avec BIN
24:31puisque c'est deux chaînes
24:33qui ont porté
24:33sur tout Canal
24:34mais aussi BIN
24:34le football français
24:35pendant des années
24:36bon aujourd'hui
24:37Nicolas constate avec nous
24:40que la négociation
24:41avec eux
24:41est très difficile
24:42donc notre objectif
24:44tous les clubs réunis
24:45c'est de faire en sorte
24:46que cette chaîne réussisse
24:47elle a plutôt bien démarré
24:48on se prête au jeu
24:50d'ailleurs la première série
24:51le premier documentaire
24:52qui va sortir
24:53nous concerne
24:54nous le Paris FC
24:54en quelques épisodes
24:56donc on joue le jeu
24:57on ouvre nos portes
24:58c'est pas toujours simple
24:59avec la partie sportive
25:01parce qu'il y a parfois
25:01des petits secrets
25:02qu'on veut garder
25:02mais on joue le jeu
25:03et nous on a envie
25:04que Nicolas de Taverneau
25:06qui est un grand professionnel
25:07réussisse avec nous
25:08et je pense que c'est
25:09plutôt bien parti
25:09pour que ce soit le cas
25:10mais il y a le PSG
25:11qui ne joue pas vraiment le jeu
25:12et pourtant la curiosité
25:16elle est surtout
25:17vis-à-vis du PSG
25:17je ne vais pas rentrer
25:18dans ce type de polémique
25:19je pense qu'il faut que
25:21tout le monde a choisi
25:23d'aller vers cette chaîne
25:24c'est pas facile
25:25chacun a des intérêts
25:27peut-être particuliers
25:28mais on est tous concernés
25:29par le succès collectif
25:30donc je pense qu'avec le PSG
25:32on trouvera les moyens
25:33d'avancer ensemble
25:34pour avoir une chaîne
25:36qui réussit
25:36et peut-être demain
25:37qui renégocie autrement
25:39avec Canal, avec Bihine
25:40avec tous les Bihine
25:41et dans le foot d'ailleurs
25:42parce qu'ils ont un match de Ligue 1
25:43et puis ils ont la Ligue 2
25:44donc peut-être que la relation
25:46avec des distributeurs
25:47de haut niveau
25:48et des producteurs aussi
25:49de haut niveau
25:49s'améliorera
25:50mais pour l'instant
25:51l'objectif est de gagner la partie
25:52avec le lancement de cette chaîne
25:54Pierre Ferrati
25:55en conclusion
25:55pour revenir sur le début
25:57de notre entretien
25:58est-ce que vous êtes
26:00aujourd'hui
26:01vous êtes dans quel état d'esprit
26:02en fait
26:02avec la nomination
26:04de Sébastien Lecornu
26:05vous dites qu'il faut
26:05qu'il fasse des choses
26:06est-ce que vous êtes inquiet ?
26:08l'envie que ça boche
26:09parce que la situation
26:10de la France
26:10est très mauvaise
26:11et on peut penser
26:13ce qu'on veut
26:13de ce type de journée
26:14mais il y a une colère sourde
26:16il ne faut pas que la colère
26:18se termine par des choses
26:20que nous détestons
26:21de la violence
26:21donc il faut répondre
26:22à ces attentes
26:23ce n'est pas facile
26:24et puis en plus
26:25à 18 mois
26:26ou presque
26:26des élections présidentielles
26:28on voit bien que
26:28toutes les écuries
26:30sont sur la ligne de départ
26:31c'est pas toujours propice
26:33à des actions coordonnées
26:34mais moi je souhaite
26:35que le Premier ministre avance
26:36qu'il aille chercher l'opposition
26:37sur certains points
26:38l'opposition de gauche
26:40s'il le faut
26:40qui rassemble
26:42les forces de droite républicaines
26:44et qu'on sorte de là
26:45parce que pour l'instant
26:46il n'y a pas de majorité
26:47à l'Assemblée
26:47c'est très difficile
26:48d'être Premier ministre
26:49d'autant encore une fois
26:50qu'on a affaibli
26:51la fonction de Premier ministre
26:52je rappelle que dans la Constitution
26:53le Premier ministre définit
26:54et conduit la politique de la France
26:55ce n'est pas rien
26:56donc il faut lui laisser
26:57la chance d'avancer
26:59et puis que l'opposition
27:00joue son rôle d'opposition
27:01et qu'elle approuve
27:03les choses
27:03qui lui paraissent convenables
27:04pour aller de l'avant
27:05et arriver à l'élection présidentielle
27:07avec des signes tangibles
27:08pour les marchés
27:09mais surtout pour les Français
27:10pour les Français d'abord
27:12Merci beaucoup
27:13merci beaucoup Pierre Ferrati
27:15il est toujours très intéressant
27:15d'avoir vos analyses
27:17ça tombe bien
27:19dans un instant
27:19on va reparler de tout ça
27:21avec Jean-Pierre Jouillet
27:22qui était l'ancien secrétaire général
27:23que vous connaissez bien
27:24ancien secrétaire général
27:25de l'Elysée
27:26il publie un livre
27:27à totalement d'actualité
27:28l'ombre du général
27:29de Gaulle
27:30et ses successeurs
27:31quand il fait
27:32de son héritage
27:33et je peux vous dire
27:35il décape
27:36le comportement
27:37des uns et des autres
27:37notamment
27:38d'Emmanuel Macron
27:39évidemment
27:40qu'il a côtoyé
27:40notamment sur les institutions
27:42qu'à mon avis
27:43dont on devrait retrouver
27:44l'esprit
27:45sinon la lettre
27:46je pense qu'on l'a
27:46un petit peu perdu
27:47et ça n'explique pas
27:48toutes les difficultés
27:49mais quelques-unes
27:50d'entre elles quand même
27:51Merci beaucoup
27:52d'avoir été avec nous
27:53à tout de suite
27:53Retour dans le 18-19
28:04avec mes invités
28:06Jean-Pierre Jouillet
28:07ancien secrétaire général
28:08de l'Elysée
28:09bonsoir Jean-Pierre Jouillet
28:10bonsoir
28:10merci d'être avec nous
28:12et puis à mes côtés
28:13Philippe Mabie
28:14directeur éditorial
28:14de la tribune
28:15bonsoir Philippe
28:16bonsoir
28:16je ne peux que me désoler
28:18du rétrécissement
28:21je ne peux que me désoler
28:22du rétrécissement
28:23que connaît
28:24notre pays
28:25vous publiez un livre
28:26très intéressant
28:27c'est pour ça
28:27que je vous ai demandé
28:28de venir ce soir
28:29Jean-Pierre Jouillet
28:29l'ombre du général
28:31de Gaulle
28:31et ses successeurs
28:32qu'ont-ils fait
28:33de son héritage
28:35et c'est publié
28:35chez Albin Michel
28:37au cours de votre carrière
28:38vous avez servi
28:40cinq présidents
28:41vous le rappelez
28:42François Mitterrand
28:43Jacques Chirac
28:43Nicolas Sarkozy
28:44François Hollande
28:45et Emmanuel Macron
28:47qui était un peu
28:47votre poulain
28:48même si aujourd'hui
28:49vous avez mis
28:50quelques distances
28:51avec lui
28:52une question d'abord
28:54vous connaissez bien
28:55Sébastien Lecornu
28:57il a même été
28:59dans le même collège
29:00que vous
29:00parce qu'il est quand même
29:00pas mal plus jeune que vous
29:01et vous êtes tous les deux
29:03issus de Vernon
29:03est-ce que c'est un bon choix
29:05pour vous aujourd'hui ?
29:07écoutez je trouve
29:08je trouve que c'est un bon choix
29:10parce qu'il a de grandes qualités
29:14de négociateur
29:15parce que c'est un homme
29:17qui est proche du terrain
29:18il va encore souvent dans l'heure
29:22il y est régulièrement
29:24parce que c'est une personnalité
29:29qui peut véritablement
29:31qui peut véritablement
29:32dialoguer avec les différents partis
29:37et les français
29:37oui mais il y a quand même un point
29:39c'est quelque part
29:41c'est le dernier des macronistes
29:44quand même
29:44Sébastien Lecornu
29:45est-ce que c'était vraiment
29:46la personne qu'il fallait choisir
29:48alors que justement
29:49les français ne veulent plus
29:50d'Emmanuel Macron ?
29:51oui mais ils ne connaissent pas bien
29:53Sébastien Lecornu
29:55et il est à même
29:56de véritablement
30:00retrouver une confiance
30:02dès lors qu'il a
30:04cette capacité à négocier
30:06et il peut
30:09et il l'a
30:10et donc il a indiqué lui-même
30:13qu'il y aurait une rupture
30:15de fond et de forme
30:17par rapport à ce qui se faisait
30:19oui je vous passe la parole
30:20dans une minute Philippe Mabille
30:22juste parce que vous êtes
30:23très proche de François Hollande
30:24est-ce que vous voyez
30:25François Hollande
30:26je ne sais pas
30:27voter, soutenir éventuellement
30:28un projet de budget
30:30défendu par
30:31Sébastien Lecornu ?
30:33eh bien tout dépendra
30:34du dialogue
30:35qui existera
30:36entre
30:38Sébastien Lecornu
30:40et
30:40j'allais dire
30:42les socialistes
30:43ou sociaux-démocrates
30:44mais connaissant
30:46François Hollande
30:46il est aussi
30:47ouvert au dialogue
30:49Philippe Mabille
30:50pour vous c'est un bon choix
30:51Sébastien Lecornu
30:52est-ce qu'il peut répondre
30:53justement
30:53à l'attente
30:55à l'angoisse
30:55à la colère des français
30:56puisqu'aujourd'hui
30:57c'était une journée de colère
30:58pour les français
30:58c'est sûr
30:59ça c'est en forgeant
31:00qu'on devient forgeron
31:01donc c'est vrai que
31:02Sébastien Lecornu
31:03il se prépare quand même
31:04on le sait depuis longtemps
31:05pour ce poste
31:05il a failli déjà
31:07être nommé à deux reprises
31:08là c'est son heure
31:09donc à lui
31:10de faire cette démonstration
31:11ce que j'ai trouvé intéressant
31:12c'est deux choses
31:13dans la passation de pouvoir
31:14d'abord c'était très court
31:19les deux dernières
31:20c'était quand même
31:20beaucoup plus long
31:21et verbeux
31:22et c'était tout de suite
31:24finalement
31:25d'annoncer ce mot
31:26de rupture
31:27d'ailleurs il a mis
31:28les ruptures au pluriel
31:28il y aura des ruptures
31:30sur le fond
31:30et sur la forme
31:31et on se pose la question
31:33est-ce que c'est des ruptures
31:34avec le macronisme
31:35puisque c'est un peu ça
31:36aujourd'hui qui se joue
31:37qu'est-ce qui bloque
31:38aujourd'hui
31:39pour faire une coalition
31:40pour faire un compromis
31:41c'est peut-être
31:42de convaincre le président
31:43de renoncer
31:44à une partie de l'héritage
31:45de 2017
31:46sur la fiscalité
31:47c'est le seul moyen
31:48probablement
31:49d'obtenir
31:50un soutien
31:50du PS
31:51et de trouver
31:52une majorité
31:53pour voter ce budget
31:54Jean-Pierre Jouillet
31:55vous connaissez très très bien
31:56Emmanuel Macron
31:57qu'est-ce qui
31:58ça fera le lien
32:00avec votre livre
32:00qu'est-ce qui s'est passé
32:03pourquoi ça n'a pas marché
32:04pourquoi ce deuxième
32:05quinquennat
32:06en fait est vraiment
32:07un quinquennat pour rien
32:08et on arrive
32:08dans cette situation
32:09où nous nous trouvons
32:10aujourd'hui
32:10et bien
32:12à mon avis
32:13ce qui s'est passé
32:14c'est que
32:16il a
32:17souhaité
32:18exercer
32:20jusque dans les détails
32:22sa fonction
32:22de président
32:23et
32:24ne pas avoir
32:26de
32:27contre-pouvoir
32:28véritablement
32:30autour de lui
32:31alors qu'il n'avait
32:31qu'une majorité relative
32:33et bien évidemment
32:34après ce qui s'est passé
32:35ce sont les conséquences
32:37de la
32:37dissolution
32:38de 2024
32:40où là
32:40il n'y a plus
32:41de majorité
32:42du tout
32:43vous vous dites
32:44est-ce que ça découle
32:45d'une défiance
32:46d'une défiance
32:46sans cesse accrue
32:47de nos concitoyens
32:49envers une classe politique
32:50jugée déconnectée
32:52des enjeux
32:52distante
32:53privilégiée
32:54et beaucoup
32:55trop
32:56parisienne
32:57c'est vraiment
32:58en fait la division
32:59de la France
33:00la France est divisée
33:02fracturée
33:02la France est fracturée
33:04et divisée
33:05alors que
33:07nous vivons
33:08depuis le début
33:09de la 5ème république
33:10sous un scrutin
33:13majoritaire
33:14qui était
33:14censé
33:15assurer
33:16la représentation
33:19des français
33:20de la majorité
33:21des français
33:21Philippe Mabilly
33:23ou alors moi
33:24je vais enchaîner
33:25et après vous répondrez
33:25Philippe
33:26vous commencez votre livre
33:27en fait vous parlez
33:28vous partez sur la
33:30dissolution
33:32qui a été
33:33vous parlez de la dissolution
33:34qu'a fait le général de Gaulle
33:35c'était en 1962
33:37et la dissolution
33:38évidemment
33:38qu'a fait plus récemment
33:39Emmanuel Macron
33:40en 2024
33:41est-ce qu'elles conduisent
33:43à la même situation ?
33:44Non
33:44absolument pas
33:46Et pourquoi ?
33:46Pourquoi ?
33:47Parce que le général de Gaulle
33:48a gagné
33:50ses dissolutions
33:52et à chaque fois
33:53a eu la majorité absolue
33:54que ce soit en 1962
33:56et même
33:57après les événements
33:58de mai 68
33:59dans la dissolution
34:01de 1968
34:02donc
34:03il a eu deux fois
34:04la majorité absolue
34:05or Emmanuel Macron
34:06Mais après il est parti
34:07en 1969
34:08Oui
34:08mais il n'a pas eu
34:09Emmanuel Macron
34:11n'a plus de majorité
34:13depuis 2024
34:16en tout cas
34:17et plus de
34:17on le voit
34:19puisque deux gouvernements
34:21ont été renversés
34:22et que
34:23c'est le cinquième gouvernement
34:24depuis 2022
34:25Philippe Mbillet
34:27Moi je dois juste ajouter un point
34:28c'est qu'on voit bien
34:29qu'on est à la recherche
34:29d'un équilibre
34:30il y a des colères dans la rue
34:31il y a une exaspération
34:32de cette situation
34:33qui n'en finit pas
34:34qui pourrait durer
34:34jusqu'en 2027
34:35et donc Sébastien Lecornu
34:37c'est peut-être
34:38le dernier choix
34:39et d'ailleurs il l'a dit
34:40je crois Emmanuel Macron
34:41si Sébastien Lecornu
34:42ne trouve pas une majorité
34:43sur ce budget
34:44il sera obligé
34:45de dissoudre
34:46une seconde fois
34:46et ça risquerait
34:48de précipiter sa chute
34:49donc sur quoi
34:50peut se baser un compromis
34:51Alain Maac a eu
34:52une formule que j'aimais bien
34:53parce qu'il s'adressait
34:54notamment au patronat
34:55et aux plus riches
34:57des français
34:58qui sont ciblés
34:58par cette fameuse
34:59Stach Zuckman
35:00il a dit
35:00il faut peut-être
35:01sacrifier un peu de fiscalité
35:03peut-être un peu beaucoup
35:04c'est vrai qu'il y en a déjà
35:05beaucoup de la fiscalité
35:06mais un peu de fiscalité
35:07contre plus de stabilité
35:08et c'est un peu ça
35:09qui se joue en ce moment
35:10peut-être dans l'équilibre
35:12que Sébastien Lecornu
35:13va essayer de trouver
35:14dans les ruptures
35:15qu'il annonce
35:16c'est essayer de faire
35:18alors évidemment
35:18de la justice fiscale
35:20sans faire de la revanche fiscale
35:21parce que c'est là
35:22où il y a un débat
35:23avec l'EPS
35:23et l'EPS dit
35:24on cible les riches
35:25on veut taxer
35:25les entreprises et les riches
35:27parce qu'il faut trouver
35:27le bon équilibre
35:28il faut que chacun participe
35:30à l'effort
35:30il faut que l'effort soit juste
35:31et c'est ça
35:32qui pourra peut-être
35:33permettre de trouver
35:34une solution
35:34à l'impasse dans laquelle on est
35:35Vous dites
35:36parce que
35:37vous êtes très dur aussi
35:38avec le personnel politique
35:40avec les hommes politiques
35:41les députés
35:42puis tout l'entourage
35:43vous dites
35:44la monarchie présidentielle
35:45en fait
35:46elle réside
35:46principalement
35:48dans les nominations
35:49et c'est vrai
35:50qu'Emmanuel Macron
35:51il a voulu nommer
35:52les N
35:54les N-1
35:54les N-2
35:55les N-3
35:56les N-4
35:56mais partout
35:57vous avez compris
35:58que ce soit au Misé d'Orsay
35:59et puis ou ailleurs
36:01vous dites
36:02jamais le pouvoir
36:03n'a été à la fois
36:04aussi personnel
36:05et aussi vain
36:06jamais les entourages
36:07n'ont été aussi courtisans
36:09et aussi divisés
36:10en chapelles rivales
36:12mais vous avez été
36:13l'un de ces courtisans
36:13Jean-Pierre Jouillet
36:14j'ai été secrétaire général
36:16de la présidence de la République
36:17j'ai vécu
36:19je sais ce que c'est
36:20qu'une cour
36:21j'ai
36:21vous étiez en plein d'or
36:22dans la cour
36:23mais enfin
36:24j'ai toujours essayé
36:26de donner mes idées
36:28de dire ce que
36:29je pensais
36:30au président
36:31de la République
36:33et le second point
36:35c'est que le problème
36:36c'est que
36:37la cour
36:38ne représente pas
36:40les Français
36:41c'est que ce sont
36:42des personnalités
36:43du monde économique
36:45du monde
36:46culturel
36:47d'autres mondes
36:48qui
36:49malgré tout
36:50sont assez éloignés
36:52comme le disait
36:53Philippe Mabille
36:54des préoccupations
36:55quotidiennes
36:56des Français
36:57mais tout au moins
36:59je remarque aussi
37:00que lorsque vous avez
37:01une cour
37:02vous pouvez aussi
37:03avoir des critiques
37:05qui sont faites
37:06d'un politique
37:07ce ne sont pas
37:08les courtisans
37:09qui font
37:10l'ensemble
37:11de la politique
37:12vous me direz
37:12comment changer
37:13on verra ça
37:13dans un instant
37:14je peux me permettre
37:14une question
37:15à Jean-Pierre Jouillet
37:16vous avez connu
37:16la majorité plurielle
37:18sous Lionel Jospin
37:19avec succédé
37:20à Alain Juppé
37:21on se souvient
37:21déjà une dissolution
37:23celle de Jacques Chirac
37:23et ce qui est intéressant
37:24de cette période
37:25c'est que et à droite
37:26avec Juppé
37:27et la gauche
37:28avec Jospin
37:28c'était la qualification
37:30de la France à l'euro
37:30on avait ramené
37:31les déficits à l'époque
37:32en dessous des 3%
37:34ça date un peu
37:34est-ce que vous êtes
37:36confiant aujourd'hui
37:36sur le fait
37:37qu'on puisse sortir
37:37de cette impasse budgétaire
37:39vous qui avez été
37:39directeur du Trésor
37:40qui connaissez
37:41les dangers
37:41de la dette
37:42oui alors
37:43sous Lionel Jospin
37:45vous faites bien
37:45de le rappeler
37:46on avait quand même
37:47ramené le déficit
37:48à 2%
37:49du
37:50et ça fait longtemps
37:51qu'on ne les a pas vus
37:52mais avec une croissance
37:53qui était un peu différente
37:54lorsque j'étais à l'Elysée
37:55avec François Hollande
37:56ça tournait autour de 3%
37:58et on devait
37:58ramener à 3%
38:00en 2017
38:00donc il y a eu
38:01un dérapage
38:02important
38:03depuis 2020
38:04on comprend
38:05les raisons
38:06en ce qui concerne
38:07le Covid
38:08mais nous avons
38:09prolongé
38:10le quoi qu'il en coûte
38:11plus que nos autres
38:12partenaires européens
38:14et c'est de là
38:15que viennent
38:16les difficultés
38:16parce qu'aujourd'hui
38:18il faut bien
38:18que nos compatriotes
38:19se rendent compte
38:20que depuis
38:2215 ans
38:22les dépenses
38:24sont supérieures
38:25de 25%
38:26aux recettes
38:27et que
38:28depuis
38:292020
38:30elles sont
38:31supérieures
38:32de 35 à 40%
38:34aux recettes
38:34Jean-Pierre Jouillet
38:35Philippe Abillon
38:36on marque une pause
38:37on se retrouve tout de suite
38:38c'est la tribune
38:39présente
38:40le 18-19
38:44d'Edvie Chevrillon
38:45vous êtes toujours
38:48dans le 18-19
38:49avec mon invité
38:51Jean-Pierre Jouillet
38:51en train secrétaire général
38:53de l'Elysée
38:53et donc
38:54qui publie
38:55l'ombre du général
38:56de Gaulle
38:56et ses successeurs
38:57quand il fait
38:58de son héritage
39:00chez Alba Michel
39:00et puis avec moi
39:01Philippe Mabille
39:02directeur éditorial
39:03de la tribune
39:04on parlait
39:05de la monarchie présidentielle
39:06le pouvoir
39:07des nominations
39:08l'importance
39:09que ça a pris
39:10mais comment fait-on
39:11pour débloquer la France
39:12puisque aujourd'hui
39:13c'est le thème d'aujourd'hui
39:14vous avez été
39:16là-dedans
39:17vous le rappelez
39:18depuis
39:18vous avez fait 5 présidents
39:19comment faire
39:21pour débloquer la France
39:22parce que
39:22quelque part
39:23vous avez participé
39:24aussi un peu
39:24à le bloquer
39:25quand même
39:25oui
39:26mais
39:27enfin
39:28ce que je crois
39:32c'est que cela
39:33remonte
39:35effectivement
39:35comme je le dis
39:36à plusieurs
39:37redessinés
39:38mais que la situation
39:39s'est beaucoup
39:41aggravée
39:41ces dernières années
39:43et donc
39:44je pense
39:45qu'il est important
39:46de mettre
39:47l'accent
39:47aujourd'hui
39:48sur une
39:49réforme
39:50de l'Etat
39:50puisque c'est clair
39:52c'est que les rapports
39:53entre les citoyens
39:54les français et l'Etat
39:55ils ont beaucoup
39:56de mal à comprendre
39:57vous prenez
39:58tout ce qui est
39:59leurs besoins quotidiens
40:00sur l'éducation
40:01sur la santé
40:02sur les transports
40:04et tout
40:04ils ont
40:05beaucoup de difficultés
40:06à savoir
40:07et qu'ils s'adressent
40:08le deuxième point
40:09avec la réforme de l'Etat
40:10c'est qu'il faut
40:11simplifier
40:12les normes
40:13et faire en sorte
40:14qu'il y ait
40:15beaucoup moins
40:15de bureaucratie
40:16et
40:17regardez le projet
40:18de loi simplification
40:19encore une fois
40:20il va passer aux oubliés
40:21ça fait combien de fois
40:22Philippe
40:22ça doit faire
40:23c'est devenu un marronnier
40:25c'est la loi
40:26qu'on ne verra jamais
40:27oui mais ça doit
40:28ça doit venir
40:30parce que là
40:30nous sommes dans des situations
40:32comme vous l'avez rappelé
40:33extrêmement tendues
40:34où les forces extrêmes
40:36sont extrêmement importantes
40:38et donc
40:39il est nécessaire
40:40d'avoir
40:41une simplification
40:42des normes
40:44pour les français
40:45des simplifications
40:46réglementaires
40:47j'ai juste encore
40:48vous citer dans votre livre
40:49vous avez été directeur
40:50du trésor
40:51Jean-Pierre Jouillet
40:51et alors vous dites
40:52que quand vous êtes arrivé
40:53sur votre bureau
40:55il y a la ligne express
40:56entre le centre de Paris
40:57le Charles de Gaulle Express
40:58et vous avez dit
41:00elle a été arrêtée
41:01en 2000
41:02quand vous étiez
41:03justement directeur
41:04du trésor
41:04et en fait
41:05je pense qu'elle va être
41:06mise en
41:07elle va ouvrir
41:08en 2027
41:10mais vous vous rendez compte
41:11il y a plein d'exemples
41:11comme ça que vous citez
41:12pas possible
41:13parce que ce que je montre
41:16c'est que vous avez
41:18des projets
41:18qui ont mis
41:20plus de 20 ans
41:21à s'établir
41:21et ça les français
41:22ne le supportent pas
41:23prenez l'énergie
41:24par exemple
41:25et bien sur le nucléaire
41:27pendant 20 ans
41:28nous n'avons pas avancé
41:30et nous nous remettons
41:32à avancer aujourd'hui
41:33mais vous voyez bien
41:34je reprends un exemple
41:36qui est normand
41:37parce que je suis
41:38issu de la Normandie
41:39Flamanville
41:41c'est toujours pas
41:42en oeuvre
41:43parce qu'il y a toujours
41:44des ratés
41:45elle est toujours pas
41:48capable de fournir
41:49l'électricité
41:50que l'on veut
41:51Philippe Pabille
41:53même s'il y a des différences
41:54entre le mouvement
41:55du 10 septembre
41:55celui qu'on voit aujourd'hui
41:56la colère
41:57et les gilets jaunes
41:57il y a quelques points
41:58de ressemblance
41:59on se souvient des gilets jaunes
42:00disaient finalement
42:01où va l'argent
42:02et c'est vrai qu'aujourd'hui
42:03on a l'impression
42:04qu'il y a une inefficacité
42:06de l'Etat
42:07donc ce sujet
42:07de la simplification
42:08il est majeur
42:09il y a beaucoup
42:09de petits patrons
42:10aujourd'hui
42:10vous les voyez tous les jours
42:11qui ne supportent plus
42:14aujourd'hui
42:14certains sont dans la rue
42:16qui attendent cette loi
42:16je dirais aussi
42:18pour la réindustrialisation
42:19de la France
42:19il y a eu des températures
42:20il y a eu des tas de lois
42:21pourquoi est-ce qu'on met
42:22deux fois plus de temps
42:23quand c'est pas trois fois
42:24plus de temps
42:24qu'en Allemagne
42:24pour ouvrir une usine
42:26alors qu'on essaye
42:27de réindustrialiser ce pays
42:28et puis je dirais juste
42:29une dernière remarque
42:30sur Sébastien Lecornu
42:31qui me paraît intéressante
42:32ne faut pas oublier
42:33que c'est lui
42:33qui a organisé
42:34les grands débats
42:35dans toute la France
42:36avec Emmanuel Macron
42:37c'est son heure de gloire
42:38heure de gloire
42:39mais peut-être qu'il en a retiré
42:40quelque chose
42:40on a peut-être trop
42:41depuis cette période
42:42c'est vrai qu'il y a eu le Covid
42:43il y a eu la guerre en Ukraine
42:44il y a eu des cahiers
42:46qui remplissent les placards
42:49mais qui n'en servaient à rien
42:50tous ces grands événements mondiaux
42:51nous ont peut-être oublié
42:52l'essentiel
42:52c'est-à-dire le pays va mal
42:53il faut s'en occuper
42:54et je pense que Sébastien Lecornu
42:56il serait peut-être bien avisé
42:58de regarder tous ces cahiers
42:59de doléances
42:59pour débloquer le pays
43:01pour proposer des solutions
43:02ça pourrait être une option pour lui
43:04exactement
43:05c'est important
43:06je voudrais qu'on revienne
43:07au général de Gaulle
43:08parce qu'il y a deux choses
43:09vous dites dans votre livre
43:10Jean-Pierre Jouillet
43:11vous dites
43:11la monarchie présidentielle
43:12en fait elle s'est affaiblie
43:14or ce qu'a voulu le général de Gaulle
43:15avec la 5ème république
43:16c'était justement
43:17c'était de quitter
43:18la 4ème république
43:20et son désordre parlementaire
43:22si vous me permettez l'expression
43:24pour instaurer justement
43:25un régime qui soit
43:26plus centralisé
43:27autour du président
43:29de la république
43:29mais bizarrement
43:31paradoxalement
43:32c'est ça qui aujourd'hui
43:33affaiblit la 5ème république
43:35tout à fait
43:36c'est que le général de Gaulle
43:38voulait un régime
43:39qui soit fort
43:40mais où le président
43:41s'occupe de l'essentiel
43:42et c'était
43:43ce qu'il faisait
43:44et c'est ce qui a permis
43:46de bien fonctionner
43:47après
43:48il y a eu
43:50une tendance
43:51à mon avis
43:52accentuée également
43:53par le quinquennat
43:54qui a fait
43:55que de plus en plus
43:57d'affaires
43:58remontait
43:59à l'Elysée
43:59vous avez cité
44:00les nominations
44:01mais pas que bien sûr
44:03c'est un petit bout
44:04de la lorgnette
44:04non mais c'est
44:05non non mais c'est important
44:07vous avez
44:08également
44:09tout ce qui concerne
44:11je le dire
44:12d'intervenir
44:13dans le détail
44:15de telle ou telle
44:15législation
44:17et là
44:17on se trouve
44:18face à une hyper
44:20présidentialisation
44:21qui n'est pas
44:23comprise des français
44:24parce que les français
44:25ne voient pas
44:26quelle est la vision
44:28à moyen terme
44:29à 5 ou 10 ans
44:30je reprends
44:31ce que disait
44:32Philippe Mabille
44:32sur l'industrie
44:33sur l'énergie
44:34je ne peux pas
44:35vous dire
44:36et ils ne savent pas
44:37qu'est-ce qu'il va
44:38qu'est-ce qu'il va
44:38en être demain
44:39des énergies
44:40renouvelables
44:41du nucléaire
44:42du gaz
44:43ou de l'électricité
44:44ils ne savent pas
44:44sur l'industrie
44:45à partir de quel moment
44:47il faudra
44:48qu'ils changent
44:50leur voiture
44:50et qu'ils ne prennent
44:51et que l'électrique
44:52va être
44:53véritablement imposée
44:55donc ça je crois
44:57que ça ne va plus
44:59de ce point de vue-là
45:00parce que l'hyper
45:01présidentialisation
45:03a en sorte
45:05tué une certaine vision
45:07gaullienne
45:09qui existait auparavant
45:11il est temps de passer
45:12à la 6ème république ?
45:13non je crois
45:14qu'il y a
45:15je crois qu'il y a
45:17comme on le constate
45:20des risques
45:22de crise
45:22de régime
45:23mais je pense
45:24que l'on peut
45:26surmonter
45:27ces crises
45:27en adaptant
45:29certaines
45:30modalités
45:32dans la constitution
45:33en revoyant
45:35quels doivent être
45:36les rapports
45:36entre le président
45:38et le premier ministre
45:39qui doit gouverner
45:41en revoyant
45:43également
45:44les rapports
45:47entre le gouvernement
45:48et le parlement
45:49on voit bien
45:50qu'aujourd'hui
45:50nous sommes
45:51le gouvernement
45:53est prisonnier
45:54parce qu'il n'y a pas
45:54de majorité
45:55il est prisonnier
45:56du parlement
45:56nous sommes dans
45:58une république
45:58parlementaire
45:59retour à la 4ème
46:01ce qu'on paye
46:02c'est ça
46:02c'est qu'il n'y a pas
46:02de culture à l'allemande
46:03comme on dit
46:04du compromis
46:04là ce qui est quand même
46:06très intéressant
46:06dans la méthode
46:07la nouvelle méthode
46:08qu'Emmanuel Macron
46:08a proposé à son nouveau
46:09premier ministre
46:10c'est de prendre le temps
46:11le cornu dit
46:13que ça va durer
46:13au moins 15 jours
46:14peut-être un peu plus
46:15de négocier avant
46:16une forme de contrat
46:17alors peut-être pas
46:18un contrat de coalition
46:18mais peut-être un contrat
46:19de non-censure
46:20de prendre le temps
46:21de le faire
46:22et juste paradoxalement
46:23sur ce que vous dites
46:24sur la 5ème ou 6ème république
46:25ce qu'on voit bien
46:26en tout cas aujourd'hui
46:27c'est que même
46:27avec un scrutin majoritaire
46:29on arrive à un résultat
46:30qui est l'équivalent
46:30d'une proportionnelle
46:31voire en pire
46:32puisqu'on a
46:33une assemblée ingouvernable
46:35est-ce que
46:36peut-être la solution
46:37serait de mettre
46:38une dose de proportionnelle
46:39pour essayer
46:40de forcer
46:42finalement
46:42la classe politique
46:43peut-être
46:43à prendre ses responsabilités
46:45forcer les partis
46:46notamment à s'entendre
46:47parce que ce qui pose problème
46:48aujourd'hui aux élections
46:48c'est comme
46:49quand les partis
46:50reviennent devant les électeurs
46:51il faut qu'ils soient
46:51les plus radicaux possibles
46:52on voit bien
46:53le PS est tiré vers l'EFI
46:54peut-être qu'avec
46:55une dose de proportionnelle
46:56ça pourrait changer
46:57donc ça veut dire
46:57qu'il faut une dissolution
46:58je crois que ce que dit
46:59Philippe Mabille
47:00est très important
47:02parce que
47:03on s'aperçoit
47:03qu'avec le scrutin majoritaire
47:05nous n'avons plus de majorité
47:06et une France
47:07comme vous l'avez dit
47:08fracturée
47:09et divisée
47:11et avec un président
47:13et des présidents
47:15qui veulent le plus
47:16mais qui peuvent le moins
47:18et donc ça
47:18les français le ressentent aussi
47:20donc je crois
47:20aussi comme vous
47:21qu'il faudrait
47:22une réforme du mode
47:23de scrutin
47:24et qu'on ait
47:25comme en Allemagne
47:26un scrutin
47:27qui soit
47:27mi-majoritaire
47:29et mi-proportionnel
47:30je vais peut-être
47:31juste citer
47:32en conclusion
47:33il ne reste
47:33une minute
47:34une phrase
47:34que vous mettez
47:34en exergue
47:35du général de Gaulle
47:36Jean-Pierre Juillet
47:37vous dites
47:37il y a des pays
47:38en particulier
47:39la France
47:40qui sont tout le temps
47:41on peut le dire
47:42en état de mort subite
47:44on est un peu
47:45en état de mort subite
47:45en ce moment
47:46la phrase du général de Gaulle
47:48qui est de la date de 1958
47:49on peut l'impliquer
47:50là aujourd'hui
47:51exactement
47:52on se retrouve
47:53dans une situation
47:53qui est extrêmement difficile
47:55et on a peu de temps
47:56puisque les échéances
47:57de 2027 approchent
47:59et il faut très certainement
48:00que l'on trouve
48:01une solution
48:02très rapide
48:04pour éviter
48:05un choc
48:06qui soit
48:06une mort subite
48:08effectivement
48:09de ce pays
48:10Est-ce que vous pensez
48:11que le président
48:13Emmanuel Macron
48:14pourrait partir
48:15avant l'échéance
48:17de son quinquennat
48:18faire comme le général de Gaulle
48:19qui est parti
48:19après tout
48:20il a perdu un référendum
48:21il est parti
48:22est-ce que c'est dans la mentalité
48:24d'Emmanuel Macron ?
48:25Je ne crois pas
48:26qu'il partira
48:28et je ne pense pas
48:31qu'il le fera
48:32mais tout dépend
48:34de ce qu'il se passera
48:37en termes de dissolution
48:39ou non
48:40mais j'ai
48:40pour ma part
48:41je pense que Sébastien Lecornu
48:43est quelqu'un
48:43qui peut faire le job
48:45et avoir les moyens
48:49de dialoguer
48:50avec les différents partis
48:51C'est normal
48:52il est de la belle
48:53même ville
48:54que vous
48:54il est de Verneau
48:55vous êtes tous les deux
48:55comment dit-on
48:56les habitants de Verneau ?
48:57Des Vernonnais
48:58il y a le musée des impressionnistes
49:00c'est là qu'on invente
49:01les nouveaux courants artistiques
49:02il y a beaucoup d'impression
49:03les nouveaux courants
49:04merci beaucoup
49:05merci Jean-Pierre Joya
49:06d'avoir été avec nous
49:06l'ombre du général
49:07de Gaulle et ses successeurs
49:09qu'ont-ils fait
49:10de son héritage
49:11chère Albin Michel
49:11merci Philippe Mabic
49:13avec plaisir
49:13on va retrouver
49:14souvent tout de suite
49:15tout de suite
49:16c'est l'heure du journal
49:16de Stéphanie Collot
49:17nous on se retrouve demain
49:18bonne soirée
49:19le 18-19
49:23d'Edwige Chevrillon
49:24sur BFM Business
49:25c'est l'heure du journal de Stéphanie
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