Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 mois
Ce mardi 2 septembre, la mise à contribution des retraités dans l'effort partagé pour le redressement des comptes publics dans les années à venir, ainsi que le coup de rabot d'un milliard d'euros sur le financement de l'apprentissage, ont été abordés par Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation IFRAP, Christian Poyau, PDG de Micropole, et Patrick Bertrand, directeur général des opérations d’Holnest, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Vers le nouvel horaire, retenez bien, 10h-11h tous les jours sur BFM Business, toujours avec Agnès Verdier-Mollinier, directrice de la fondation IFRA, Christian Poyot, PDG de Micropole et Patrick Bertrand, directeur général des opérations d'Olnest.
00:15Merci à tous les trois d'être ici. On parlait fort partagé pour le redressement des comptes publics et notamment sur les retraités.
00:24Les échos indiquent ce matin que d'ici 2030, on aura dès le prochain budget le curseur de l'effort des retraités sur plusieurs années, 0,4 points de sous-indexation.
00:41Ça fait quelques milliards au final, 3,6 milliards d'économies l'année prochaine, puis 4,8, puis 6 milliards.
00:496 milliards d'euros, c'est justement le déficit du régime des retraites cette année.
00:56En même temps, les retraités sont ceux qui votent le plus.
00:59Ce sont eux qui ont écouté le Premier ministre lundi pour sa grande interview sur les quatre chaînes d'information en continu.
01:07Alors est-ce que c'est la prochaine bombe politique, cet effort sur les retraités ?
01:11Ce n'est pas la seule mesure d'ailleurs, la désindexation.
01:13Non mais d'abord, il faut se poser la question de quelle inflation on parle, parce que si on désindexe, si on sous-indexe, finalement, par rapport à une inflation qui est surévaluée, c'est ce qu'on est en train de vivre en 2025.
01:25Surévaluée, l'inflation, c'est l'INSEE, Agnès Verdier-Magné.
01:27D'accord, mais Raphaël, cette année, on a fait 2,2.
01:31Vous croyez qu'on va avoir 2,2 d'inflation ?
01:33Ce n'est pas les chiffres que vous avez donnés.
01:35On est à 0,9% au mois d'août en glissement annuel.
01:37Ce n'est pas les chiffres que vous avez donnés tout à l'heure, Raphaël.
01:39Ça veut dire qu'on est sur une sur-indexation, là, en ce moment même où on se parle, pour 2025.
01:45Après deux années de très forte indexation aussi.
01:48Aussi.
01:4910% d'augmentation.
01:50On fait quoi, là ?
01:52On sous-indexe, mais finalement, en réalité, imaginons qu'on ait une inflation prévue à 1 l'année prochaine.
01:58Mais c'est une question de cycle, sinon quand l'inflation repartira, peut-être que la sous-indexation sera inférieure.
02:03On a cassé en permanence la croissance avec une instabilité politique telle qu'on la connaît.
02:08On ne se retrouve pas avec la croissance, avec l'inflation qu'on avait prévue, bizarrement.
02:11Donc, en fait, tout ça, c'est un cercle hyper vicieux.
02:14Donc, on se dit, ah tiens, en 2026, on va mettre une inflation à 1, mettons.
02:19Alors, on sous-indexe de 0,4.
02:20Oui.
02:21Donc, on fait 0,6.
02:22Mais si on fait 0,6, en fait, après l'inflation, on n'a pas sous-indexé, on n'a pas fait d'économie.
02:28Vous, vous appelez à une baisse des pensions ?
02:30Non, mais moi, j'ai appelé à un moment à ce qu'on ait des budgets qui soient calculés sur 0 croissance, 0 inflation,
02:36pour qu'on ait que des bonnes nouvelles.
02:38Désolé, ça ne fait pas plaisir à tout le monde.
02:40Mais en fait, dire qu'on va faire des économies par rapport à une inflation qui est surévaluée,
02:45je suis désolé, ça ne fait pas d'économie.
02:46Et par ailleurs, il faut aussi qu'on ait un discours de vérité vis-à-vis de nos retraités et de nos futurs retraités,
02:54sans les opposer, en disant, voilà, les gars, soit vous êtes d'accord pour payer plus de cotisations
03:00et payer plus d'impôts que vous soyez retraités ou actifs, pour financer les pensions,
03:05parce qu'on a des déficits, non seulement des déficits affichés,
03:08mais aussi des déficits cachés sur les pensions de retraite.
03:12On ne va pas revenir du public, on ne va pas revenir là-dessus.
03:15On a quand même un vrai sujet de financement des pensions.
03:19Soit vous êtes d'accord pour payer plus, et je pense qu'ils ne sont pas d'accord pour payer plus,
03:22soit vous êtes d'accord pour qu'on repousse l'âge de départ.
03:24Parce qu'en fait, là où le Parti Socialiste...
03:26Et on voit que ça crée de l'emploi chez les seniors, en plus.
03:28Non, mais les autres pays sont à 66 ans, 67 ans, ils vont vers les 70 ans,
03:32et nous, on galère à être à 64 ans.
03:35Mais là, il y a un vrai sujet.
03:38Et si on ne veut pas désindexer les pensions pendant 30 ans,
03:42il faut repousser l'âge de départ.
03:44Et il faut le dire clairement, et arrêter de politiser.
03:46Pour préserver le pouvoir d'achat, des pensions.
03:48Arrêter de politiser.
03:49Si on peut y avoir, vous souhaitez réagir.
03:50Moi, je suis d'accord, c'est un...
03:52Je vais dire le mot combat.
03:54Le bon terme, on comprend l'esprit dans lequel je veux être.
03:57C'est un sujet.
03:59Il faut faire de la communication, et de la communication, et de la communication.
04:02Pour vous donner un exemple, il y a un chiffre qui m'avait frappé, moi, avant l'été,
04:04c'était de combien avait augmenté le coût des retraites pour l'État entre 2023 et 2024.
04:10C'est-à-dire qu'en 2023, ça avait coûté grand X, enfin X, et en 2024, ça avait coûté Y.
04:1614 milliards de plus.
04:1860 milliards de plus.
04:20Et pourquoi 60 milliards ?
04:21Parce que là, vous rajoutez le coût de l'indexation,
04:24mais il y a des gens qui passent à la retraite.
04:26Oui.
04:26Chaque année, il y a une tranche d'âge.
04:28Oui, avec l'augmentation de la population des personnes.
04:30De 700 000, 800 000.
04:31Et en plus, c'est les classes, effectivement, des boomers qui sont malheureusement,
04:34enfin, on peut dire malheureusement, plus importantes que celles d'aujourd'hui.
04:37Donc, il y a l'indexation des retraites, mais il y a combien de gens basculent dans la retraite ?
04:41Et ils basculent, très bien, ça nous arrivera tous, en tout cas, etc.
04:45Voilà.
04:45C'est 150 000 personnes de plus, chaque année.
04:47Donc, chaque année, l'État, paf, 60 milliards de plus.
04:51Parce qu'il y a effectivement les gens, et plus l'indexation.
04:53Donc, il faudrait faire, il n'y a qu'à Faucon, mais plus de pays là-dessus.
04:58Et puis, montrer, effectivement, le nombre d'actifs par rapport au nombre de retraités,
05:01par rapport à, on nous ressasse en permanence le CNR après 45 et compagnie,
05:08mais c'est dans un rapport complètement délirant.
05:10La démographie n'était pas du tout la même.
05:12C'est vrai que pour la première fois cette année, la France enregistre davantage des secs que des naissances.
05:18Je pense qu'en martelant ces chiffres, et certains sont complètement indiscutables, à mon avis.
05:22Enfin, il n'y a pas de débat.
05:24Et en les mettant vraiment en exergue, en permanence, vis-à-vis de nos concitoyens,
05:29peut-être qu'on peut arriver à faire changer d'avis ou d'opinion certains d'entre eux.
05:32Ou en tout cas, d'arrêter à avoir des visions fausses du sujet.
05:35Et c'est pour moi, là, je reprends les termes de certains politiques, l'alpha et l'oméga.
05:39Le sujet, c'est le coût du social en France.
05:42C'est ça le point principal.
05:43Si on règle le coût du social, et notamment des retraites,
05:46je ne dis pas que tout est réglé, mais c'est ce sur quoi il faut se concentrer.
05:49C'est un quart de la dépense publique.
05:50Oui, le coût du social avec équité.
05:54Ce que tu l'as très bien fait remarquer, on le sait tous, vous l'avez soulevé,
05:57ce sujet des retraites du secteur public, c'est une petite chose qui se promène.
06:04Si l'ensemble des Français du secteur privé retraités savaient ça en détail,
06:09je pense qu'ils seraient très choqués.
06:11Donc, faire en sorte que l'ensemble du dispositif soit équilibré,
06:17ça me paraît à ce moment-là acceptable pour les retraités d'avoir telle ou telle mesure
06:25un peu défavorable, type des indexations, le fameux 10% qui serait plafonné
06:31pour les frais dits généraux.
06:34Il y a un autre point qui me frappe aussi beaucoup,
06:39puisque vous avez évoqué la natalité,
06:42c'est que j'ai fait faire un certain nombre d'évaluations,
06:48il y a une inéquité frappante
06:51entre retraités qui n'ont pas eu d'enfants
06:57et retraités qui ont eu des enfants.
07:00Les retraités qui ont eu des enfants,
07:02à l'époque des boomers, pour reprendre l'expression,
07:05c'était entre 2 et 3,
07:07aujourd'hui c'est en dessous de 2,
07:08faites le calcul des retraites couple sans enfant,
07:12couple avec enfant, avec le même niveau de revenu,
07:16et vous allez vous apercevoir que la personne,
07:19le couple qui a contribué à améliorer la démographie
07:23et donc à avoir des enfants dès l'âge de 30 ans
07:26qui contribuent aux cotisations sociales.
07:27Le deuxième sujet, il y a très peu de corrections,
07:30on a beaucoup parlé des métiers pénibles,
07:32et le deuxième sujet, il y a très peu de corrections sur les femmes,
07:36or on sait qu'au cours des 40 dernières années,
07:39il y avait un décalage majeur pour rémunération et rémunération des hommes,
07:43ça aussi ce n'est pas corrigé.
07:45Donc allons-y,
07:47allons-y mais globalement,
07:48et sinon sous cette réserve,
07:51why not faire un petit effort,
07:54peut-être avec un filet de protection,
07:56qui est de dire que si l'inflation constatée
07:59a été supérieure à temps,
08:01à ce moment-là il y a des indexations pour une partie
08:05et puis indexations pour une autre partie,
08:08mais là encore,
08:09si on jette ça comme ça,
08:11comme une mesure ponctuelle,
08:12on n'a pas de sujet global sous les yeux.
08:14Mais rappelons quand même que les années antérieures,
08:16il n'y avait pas une indexation toujours au niveau de l'inflation des pensions,
08:19on a d'ailleurs fait des calculs à la Fondation IFRAP
08:22qui montraient que jusqu'en 2023,
08:24on était plutôt en dessous de l'inflation en moyenne
08:28sur l'indexation des pensions sur 10 ans,
08:30alors que sur les aides sociales,
08:32on était plutôt au-dessus de l'inflation en indexation.
08:36Donc il y a aussi une question,
08:37c'est qu'il y a 140 milliards d'aides sociales
08:40qui sont versées sous critères de ressources,
08:41qui ont plutôt été dans les années antérieures
08:43mieux indexées sur l'inflation
08:44que les pensions pour lesquelles on cotise.
08:47Donc il y a aussi dans la dépense sociale française
08:49des choses complètement incroyables et contre-intuitives.
08:53Par ailleurs, vous avez cité, Patrick, à juste titre,
08:55la question des retraites publiques.
08:57Je trouve qu'il faudrait qu'à un moment,
08:59on ouvre cette boîte noire.
09:00Il faut expliquer, parce que c'est le sous-texte depuis tout à l'heure,
09:03c'est la thèse de Jean-Pascal Beauffray
09:05qui explique qu'il y a un déficit caché des retraites
09:08qui est de près de 100 milliards,
09:10supérieur à ce qu'on dit
09:11parce que l'État paye directement les retraites des fonctionnaires.
09:17Il ne dit pas 100 milliards.
09:18C'est 80 milliards, les dernières estimations de Jean-Pascal Beauffray,
09:22mais c'est simplement parce qu'on a réduit le nombre de cotisants
09:24de la fonction publique.
09:24La difficulté, si vous voulez, c'est que quand on part de niveau de cotisation,
09:31les 28% de taux de cotisation du privé,
09:33et on calcule par rapport au public en disant
09:35si tout le monde était à 28%.
09:36Sauf que ce n'est pas aussi simple que ça,
09:38parce que dans le privé, il y a aussi, par exemple,
09:40des taxes de production.
09:41Les taxes de production, la taxe sur les salaires,
09:44par exemple, le forfait social,
09:45tout ça, ça finance la CNAV,
09:46la Caisse Nationale d'Assurance-Beyes.
09:48Donc, en fait, il faut retraiter de tous les flux
09:51et essayer de faire une comparaison,
09:53toutes choses égales par ailleurs.
09:54C'est ça qui est très compliqué,
09:55qu'on n'a pas obtenu pour l'instant de manière très claire.
09:58Nous, on estime que c'est de l'ordre de 15 milliards
10:00supplémentaires de déficits qu'on a
10:02à cause des retraites publiques
10:05qui ne sont pas affichées.
10:06Oui, mais c'est encore autre chose,
10:08mais c'est plus que le déficit affiché,
10:12finalement, actuel du privé.
10:14C'est-à-dire qu'on a un nombre de retraités du privé
10:18qui est beaucoup plus important
10:19que le nombre de retraités du public
10:21et pour autant, un déficit des retraites publiques
10:23qui est plus important.
10:25Donc, là, il y a un sujet,
10:26c'est le mode de calcul des pensions publiques
10:28qui est beaucoup plus favorable
10:29par rapport au mode de calcul des pensions privées.
10:31Ça, ça ne vient jamais sur la table.
10:33Quand Emmanuel Macron arrive au pouvoir en 2017,
10:35tout de suite, il se lance dans la réforme
10:37sur la SNCF en disant
10:39qu'on n'embauchera plus sous statut
10:41avec le régime de retraite,
10:43le régime spécial.
10:45Pourquoi on ne le fait pas
10:46pour les collectivités locales,
10:48pour les hôpitaux ?
10:49Pourquoi on n'embauche pas ?
10:51Une bombe après l'autre,
10:52Agnès Verdier-Boulinier.
10:53On parle maintenant du fond Binkarpet,
10:55mais peut-être un dossier politique.
10:56J'ai vu un quel homme politique
10:58s'est exprimé récemment
10:59qui dit maintenant
11:00qu'il faudrait réserver le statut
11:01de fonctionnaire à vie
11:02pour les fonctions régaliennes uniquement.
11:04C'est le rapport du front économique du MEDF.
11:07Ça fait partie des propositions
11:08du front économique
11:09présentées vendredi dernier par le MEDF.
11:11Il faut qu'on avance sur 5,8 millions.
11:15Ça réduirait énormément
11:17le nombre d'agents publicains.
11:171,5 million de fonctionnaires
11:18sur quelques années.
11:20Effectivement.
11:21Rappelons qu'on a 1 million
11:23en moyenne à peu près,
11:24un peu moins d'1 million
11:25en moyenne d'agents en plus
11:27par rapport à la moyenne
11:28des pays de la zone euro.
11:30Il y a quelque chose aussi là-dessus
11:31où on pourrait peut-être
11:32se poser des questions.
11:34Il y a une autre catégorie
11:35qui risque de participer
11:37à l'effort collectif,
11:38c'est les apprentis
11:38avec 1 milliard d'économies
11:40prévues dans le prochain budget.
11:44Un coup de rabot
11:44sur les crédits de l'apprentissage.
11:47Plus d'un milliard
11:48sur un peu plus de 13 milliards
11:51de dépenses
11:52si on se réfère
11:52aux sommes prévues
11:53pour 2025.
11:54Au moment où...
11:55Alors, le chômage est stable.
11:57C'était la bonne nouvelle
11:58du deuxième trimestre
12:00à 7,5%.
12:01Est-ce que c'est une bonne chose
12:03ou pas
12:04de raboter
12:05les crédits
12:06à l'apprentissage ?
12:07Je vais prendre le point
12:08avec lesquelles
12:08de MEDEF,
12:09si j'ose dire,
12:10ce qui alimente
12:11souvent les débats.
12:12Moi, personnellement,
12:13ma position,
12:14c'est de dire
12:14l'apprentissage,
12:15c'est très bien,
12:16mais il y a des aides
12:17qui sont également
12:18sur des diplômés
12:21qui sont Bac plus...
12:23Jusqu'à là, plus 5.
12:24Et pour le coup,
12:25je ne trouve pas ça normal.
12:27Ils sont au plein emploi.
12:28Je n'ai pas le soeur
12:28à penser ça,
12:29bien évidemment,
12:30mais l'apprentissage
12:31a fortement progressé
12:32grâce aux mesures
12:33qui ont été prises
12:34et c'est une bonne chose.
12:35Ça s'améliore
12:36par rapport à l'Allemagne
12:36et je vous rappelle,
12:37c'est un levier
12:38extrêmement important.
12:39Donc, qu'on favorise
12:39l'apprentissage
12:40sur les métiers
12:42plus dits manuels,
12:43entre guillemets,
12:44très bien,
12:44et ça,
12:45il faut le préserver.
12:45Mais oui,
12:47je pense qu'on peut faire
12:47des réductions,
12:49des efforts
12:49sur l'apprentissage,
12:50sur des gens
12:51qui sont à des niveaux
12:52de rémunération
12:53ou des formations
12:54qui ne les justifient pas.
12:56En même temps,
12:56on a porté de 300 000
12:57à 1 million
12:58le nombre d'apprentis
13:00en France.
13:01C'est quand même
13:01une idée,
13:01c'est incroyable.
13:02Je ne tourne pas
13:03de manière négative,
13:04mais votre question,
13:06c'est de dire
13:06est-ce qu'il faut
13:07revoir le dispositif
13:08et en clair,
13:09le réduire en termes de coûts
13:11ou le cibler plus
13:12sur certaines catégories
13:13de jeunes ?
13:14Ma réponse est oui,
13:15il y a beaucoup
13:16de chefs d'entreprise.
13:17D'ailleurs,
13:17c'est amusant
13:18parce que,
13:18quand on entend
13:19le Premier ministre
13:20parler des boomers,
13:21des jeunes
13:22versus les plus anciens
13:24et d'avoir une mesure
13:26qui serait ciblée
13:27potentiellement,
13:29mais on n'en connaît
13:29pas le détail
13:30aujourd'hui
13:30sur la réduction
13:32du soutien
13:33à l'apprentissage
13:34dont on peut remarquer
13:37qu'il a été
13:38un vrai succès
13:38parce qu'il a permis
13:39l'intégration
13:40de dizaines de milliers
13:41voire de centaines
13:42de milliers de jeunes
13:43vers des métiers
13:44dont nous avons
13:45absolument besoin
13:46dans les industries
13:47et les entreprises.
13:48Donc,
13:49attendons de voir
13:50de quelle façon
13:51c'est ciblé.
13:52Et comme toujours,
13:53d'ailleurs,
13:54on serait ravi
13:55que l'État
13:57mène
13:57des politiques
13:58d'évaluation
13:59de l'ensemble
14:00des mesures
14:01qui existent
14:02aujourd'hui.
14:03On est ravi
14:04d'apprendre
14:04que,
14:05je crois que la Cour des comptes
14:06est intervenue là-dessus,
14:07qu'on commence
14:08à évaluer
14:09cette mesure
14:10pour mieux
14:11la recibler
14:12et surtout
14:13ne toucher pas
14:14à l'apprentissage.
14:15corrigez
14:16s'il y a des excès,
14:17corrigez
14:17s'il y a des dérives,
14:19mais ne le présentez pas
14:20comme une mesure
14:23qui serait
14:24de réduction
14:25de coûts,
14:26etc.
14:27C'est fait en sorte
14:28que votre affirmation
14:31soit
14:31il faut renforcer
14:33le soutien
14:34à l'apprentissage
14:34et on avance.
14:36Et par contre,
14:36on va essayer
14:37de mieux le gérer.
14:37Ce que prépare le gouvernement,
14:39c'est une amélioration
14:40du système,
14:40de son efficacité
14:41ou il l'abîme ?
14:43C'est compliqué
14:44parce qu'en réalité,
14:46on est allé très très loin
14:47et un peu trop loin
14:47sur le pourcentage
14:48pris en charge
14:49par l'État
14:49sur le coût
14:50d'un apprenti annuel.
14:51En plein Covid,
14:52on était sur des taux
14:54entre 80 et 100 %
14:55de prise en charge.
14:57Du coup,
14:57ça ne peut pas
14:58continuer comme ça.
14:59L'État ne peut pas
15:00subventionner
15:00à quasiment 100 %
15:01le coût
15:02de l'apprentissage.
15:03C'est impossible.
15:04On a dépassé
15:05les 20 milliards
15:05sur certaines années.
15:06On est passé
15:06de 10 à 20 milliards
15:07sur certaines années.
15:08On a dépassé
15:09les 20 milliards
15:10et on avait fait
15:10une note
15:11que vous pouvez consulter
15:12sur le site
15:13de la Fondation IFRAP.
15:14On avait dit
15:14que l'apprentissage
15:15nous coûte
15:15deux fois plus cher
15:16que les Allemands
15:16et on a moins d'apprentis
15:17en milliards.
15:18C'est assez dingue.
15:21Oui,
15:21pour subventionner
15:22à hauteur
15:23de peut-être
15:2350-60 % maximum
15:25pour les petites boîtes,
15:27etc.,
15:27mais pas plus.
15:28Il faut qu'il y a
15:28un meilleur ciblage à faire.
15:29Il faut se calmer
15:31sur cette dépense.
15:32Il faut clairement se calmer.
15:33Ça ne veut pas dire
15:33qu'on est contre l'apprentissage.
15:36Évidemment,
15:36on est pour l'apprentissage.
15:38Mais attention,
15:40il y a beaucoup de témoignages.
15:41Je lisais un papier
15:41du Parisien hier
15:42sur le sujet.
15:44Il y a des postes juniors
15:45qui sont remplacés
15:46par des postes...
15:46Par l'intelligence artificielle
15:47de plus en plus aussi.
15:49Non, mais par des postes
15:50aussi d'apprentis.
15:51Il y a aussi
15:51tout un sujet.
15:54Je rejoins Christian
15:55sur le sujet
15:55qu'on ne va peut-être
15:56pas subventionner
15:56jusqu'à Bac plus 5.
15:58Il y a un moment où...
15:59Là, ils ont réduit
16:00déjà l'année dernière.
16:01Vous savez,
16:01la mesure,
16:02elle est passée.
16:03C'était 5 000 euros
16:05en dessous
16:05de 250 salariés,
16:072 000 euros
16:07au-dessus
16:08de 250 salariés
16:09alors que le dispositif
16:10c'était open bar avant.
16:11C'était 6 000 euros
16:13quelle que soit
16:13la taille de l'entreprise,
16:14etc.
16:15Donc il faut continuer.
16:16Je crois que le gouvernement
16:17a raison en la matière
16:18à réfléchir
16:20de manière plus intelligente
16:22le dispositif.
16:23Et en réalité,
16:24c'est le cas partout.
16:25Depuis hier soir,
16:26je vois monter le sujet
16:27des décrets
16:28sur les franchises
16:29sur le transport sanitaire.
16:31Bah oui,
16:31il va falloir doubler
16:32les franchises
16:33sur le transport sanitaire.
16:34Oui,
16:35c'est 4 euros aujourd'hui.
16:36Il y a plein de gens
16:36qui ne la payent pas,
16:37qui en fait
16:38ne remboursent jamais
16:39ce qu'ils doivent rembourser
16:40à la Sécu
16:40parce qu'ils sont
16:41en affection de longue durée
16:42à 100%
16:43et qu'ils sont en tiers payants.
16:45Bah oui,
16:45il faut des franchises
16:46sur le transport sanitaire
16:46sinon on va dépasser
16:47les 7 milliards
16:48de coûts annuels
16:49du transport sanitaire
16:50et on ne peut pas
16:51le financer.
16:51En fait,
16:52que ce soit
16:52n'importe quel sujet,
16:54l'argent ne tombe pas du ciel
16:56et quand on arrive
16:57sur des niveaux
16:57complètement délirants,
16:59eh bien,
16:59il faut à un moment
17:01réduire la voilure.
17:02Ça ne fait pas plaisir,
17:03certes,
17:04mais en réalité,
17:07on en revient
17:07au sujet numéro 1,
17:09c'est-à-dire que
17:09si personne ne veut faire
17:11aucun effort
17:12à aucun moment,
17:13on ne réduira pas
17:14la dépense publique.
17:16On va avancer
17:17et passer
17:18au sujet
17:19de la nuit,
17:20enfin d'hier soir,
17:21l'annonce est tombée
17:21hier soir,
17:22le limogé du directeur général
17:24de Nestlé.
17:25Laurent Freig,
17:26c'est un Français
17:26nommé depuis
17:28un an à peine,
17:30il a fait toute sa carrière
17:30chez Nestlé
17:31pour cause de relations
17:33avec une subordonnée
17:34directe,
17:35une relation amoureuse
17:37non déclarée.
17:39Le président
17:40du conseil d'administration
17:42de Nestlé
17:43a indiqué
17:44qu'il y avait là
17:44un risque réputationnel
17:46pour l'entreprise.
17:48C'est nouveau,
17:49ce genre d'affaires,
17:50quand même là,
17:50on n'est plus sur un sujet RH
17:52que sur du sujet
17:53finance publique,
17:54mais quand même,
17:56est-ce que
17:57on n'outrepasse pas
17:59la limite privée
18:01publique,
18:02est-ce que le capitalisme
18:03n'entre pas là,
18:04dans des zones
18:05où il n'a pas à être ?
18:07Oui,
18:07moi je suis un petit peu
18:08un petit peu choqué,
18:11enfin,
18:12sans rentrer dans des détails
18:13évidemment,
18:14moi ça m'est déjà arrivé
18:15dans l'entreprise
18:16de gens qui nouent
18:17des relations personnelles
18:19et c'est la vie
18:19entre guillemets,
18:21il est déjà arrivé
18:21que ça pose des problèmes
18:22parce que s'il y a
18:23des services
18:24qui ont,
18:25enfin,
18:26où il n'y a plus
18:27pas d'indépendance
18:28mais d'autonomie
18:29de décision
18:30et que les choses
18:31se peuvent poser des problèmes
18:32donc moi j'ai vécu
18:33ce genre de choses
18:34mais là vous le traitez
18:35entre grandes personnes
18:37pour dire
18:37ok,
18:38on va décider
18:39l'un ou l'autre
18:39peu importe
18:40bien évidemment
18:40ce qui est un peu
18:42ce qui est un peu
18:44d'ailleurs ça ne serait pas
18:45en droit français
18:45mais donc ce qui est un peu
18:46surprenant le cas de Nestlé
18:47c'est que ce monsieur
18:49que je ne connais pas du tout
18:50évidemment
18:50il est mis à la porte
18:51signédié
18:52etc.
18:53ce matin sur une autre chaîne
18:57pareil c'était le cas
18:57où effectivement
18:59une DRH avait noué
19:00des relations personnelles
19:01avec un délégué syndical
19:02de l'entreprise
19:03bon on comprend
19:03que ça peut éventuellement
19:04créer des problèmes
19:05donc
19:06mais là on est vraiment
19:07à quelque chose
19:08qui est compliqué
19:09entre la sphère professionnelle
19:10et la sphère privée
19:11donc je pense qu'il faut
19:12laisser les entreprises
19:13gérer le sujet
19:13et non pas avoir du case
19:15qui tombe du ciel
19:16sur ce genre de choses
19:1736 pages de codes
19:19de bonne conduite
19:20chez Nestlé
19:21qui avait notamment écrit
19:22mais c'est un sujet
19:23sous la plume
19:24c'est un sujet difficile
19:25de Laurent Frex
19:26il ne faut pas dire
19:27en tant que tel
19:27franchement j'ai du mal
19:29c'est des sujets
19:30qu'on va voir
19:31quelque chose
19:31qui nous font lever
19:32un sensil en France
19:33à dire sur le sujet
19:34c'est assez lunaire
19:37d'imaginer
19:38qu'une personne
19:38a été licenciée
19:40à ce niveau là
19:41juste pour ce sujet là
19:42et en même temps
19:43il peut y avoir
19:44un vrai risque républicain
19:45je me demande
19:45s'il n'y a pas
19:46si il n'y a pas
19:47de subordination hiérarchique
19:48c'est pas un prétexte
19:49qu'il y a un prétexte
19:51qui est pris
19:52d'affichage
19:54parce que
19:54clairement
19:55il y a d'autres possibilités
19:56avant d'en arriver là
19:57c'est à dire
19:58demander à une des deux personnes
20:00peut-être
20:00de quitter l'entreprise
20:01enfin comme ça arrive
20:02dans plein d'entreprises
20:03je trouve ça
20:04on avait quitté l'entreprise
20:05au mois de juillet
20:06non mais
20:06un peu plus tôt
20:07je trouve ça
20:08il y a peut-être des enjeux de pouvoir
20:10ce que vous nous dites
20:10derrière
20:11je trouve que
20:12prendre pour argent comptant
20:14que tout vient
20:15de cette relation
20:16avec une personne subordonnée
20:20j'ai du mal à y croire
20:22vraiment
20:22alors peut-être que
20:23c'est exact
20:24en réalité
20:25c'est difficile d'en parler
20:27alors qu'on ne connait pas
20:28les sous-jacents
20:29l'organisation interne
20:31les personnes en question
20:34voilà
20:35donc je suis un peu gênée
20:36pour émettre un avis
20:39c'est quelque chose
20:39qu'on peut voir arriver en France
20:40cette montée
20:41alors pas
20:41je ne sais pas
20:42mais pas par un avis
20:43évidemment
20:43sur l'affaire en question
20:44mais un commentaire
20:46un peu plus général
20:47là on est dans
20:48dans la logique
20:49de l'excès
20:51de bons principes
20:53qui ont été mis en place
20:54par la loi
20:55qui était la relation
20:57entre hommes-femmes
20:57il y avait un article
20:59dans Le Monde d'ailleurs
20:59il y a encore quelques jours
21:01la relation homme-femme
21:03dans le contexte du travail
21:05mais là on est dans
21:07l'excès de l'excès
21:07parce que visiblement
21:08il y avait consentement
21:09etc
21:10donc on est un peu
21:11et moi j'aimerais franchement
21:13que les headlines
21:14des plateaux de télévision
21:17soient sur les femmes
21:19qui sont contraintes
21:20qui sont violentées
21:21sur le taux de pauvreté
21:23des femmes solos
21:23qui ont été obligées
21:24de quitter leur mari
21:25etc
21:26là on est dans les vrais sujets
21:27on est vraiment
21:29dans l'écume
21:30plus que l'écume
21:31avec ce thème là
21:34mais voilà
21:36Bon on avance
21:38avec l'Union Européenne
21:40qui répond à Donald Trump
21:41alors vous savez
21:42qu'il y a un bras de fer
21:42terrible
21:43qui oppose Washington
21:44et Bruxelles
21:45outre sur la guerre tarifaire
21:48mais sur la réglementation
21:50du numérique
21:50sur les taxes GAFA
21:52Donald Trump
21:53met une pression maximum
21:54sur l'Europe
21:55hier
21:57la commission
21:58a répondu
21:59par la voix
22:00de la commissaire européenne
22:01Ena Virkunen
22:02en expliquant
22:04qu'elle continuerait
22:04à faire respecter
22:06pour nos enfants
22:07nos citoyens
22:07et nos entreprises
22:09les législations
22:10du DMA
22:11du DSA
22:12C'est important
22:14de tenir tête
22:14Oui je pense
22:16que c'est important
22:17et surtout
22:17juste pour réexpliquer
22:19à nos auditeurs
22:21à ceux et celles
22:22qui nous écoutent
22:23DMA et DSA
22:24c'est quoi ?
22:24C'est juste
22:25un texte DMA
22:26qui rappelle
22:28des principes
22:29fondamentaux
22:30de respect
22:30de la concurrence
22:31et notamment
22:32si vous êtes
22:33sur ce qu'on appelle
22:34un gatekeeper
22:35Amazon, Google
22:37etc.
22:37qu'ils ne profitent pas
22:38de leur position dominante
22:40pour favoriser
22:41des gens
22:42qui payent
22:43pour la publicité
22:43etc.
22:44Principe de base
22:45d'ailleurs
22:46les Etats-Unis
22:47normalement
22:47étaient le pays
22:49du respect
22:52de la concurrence
22:52et DSA
22:53c'est la protection
22:54des consommateurs
22:55et notamment
22:56des jeunes
22:57des utilisateurs
22:59de la vie privée
23:01des données concernées
23:03donc
23:03on a l'impression
23:04que l'Europe
23:05a concocté
23:06un petit truc
23:07alors qu'on a juste
23:09posé
23:09avec le DMA
23:10DSA
23:10des principes généraux
23:12qui s'appliquent
23:13au bon fonctionnement
23:14normalement
23:15de l'ensemble
23:16des pays
23:16donc oui
23:17on a raison
23:18de résister
23:19plutôt que
23:20d'expliquer
23:21que tout peut être fait
23:23et d'ailleurs
23:23au passage
23:24bon alors
23:24même s'il y a eu
23:25les mises en place
23:28d'impôts
23:28etc.
23:29mais au passage
23:30j'espère
23:32qu'on pourra arriver
23:32un jour
23:33à la taxation
23:34sur le lieu
23:35de consommation
23:36dans le numérique
23:37et non pas
23:38sur le lieu
23:39de production
23:41parce que
23:42les 450 millions
23:43de consommateurs
23:44dont parle Draghi
23:45c'est sûr que
23:45c'est pas 450 millions
23:47parce qu'il n'y a pas
23:48de marché unique
23:48par contre sur le numérique
23:50il y a marché unique
23:51je vais libérer Agnès Verdier-Mollinier
23:52qui doit nous quitter
23:53un tout petit peu plus tôt
23:54qui saute au plateau d'en face
23:56merci beaucoup
23:57Agnès
23:58et à très très bien
23:58sur le plateau
23:59des experts
24:00une réaction
24:01pour compléter ce point là
24:02moi j'ai piloté
24:03la commission numérique
24:04du MEDEF
24:04pendant pas mal d'années
24:05je ne suis pas un fanatique
24:09des réglementations
24:10et l'Europe
24:10dans certains cas
24:11c'est ce qu'on dit souvent
24:12l'Europe régule
24:13quand les Etats-Unis
24:14ou la Chine innovent
24:14mais là pour le coup
24:15et je ne vais pas redire
24:16ce qui a très bien été expliqué
24:18oui bien sûr
24:20qu'il faut tenir tête
24:21enfin il ne faut pas lâcher
24:22le sujet
24:23c'est la protection
24:23des mineurs
24:24la protection
24:26c'est aussi contre le terrorisme
24:27ou tout un tas de choses
24:28donc là-dessus
24:29qu'est-ce qui se passe
24:30c'est que les grands acteurs
24:31les grands gars-femmes
24:32cherchent simplement
24:33à se dédouaner
24:34de leurs responsabilités
24:35et avoir le minimum
24:36de contraintes
24:37d'une manière générale
24:38parce que ça donnera
24:40plus de business
24:40moins de contraintes
24:41etc.
24:42puis c'est dans l'air du temps
24:43avec Donald Trump
24:44donc non
24:45sur ce point là
24:46oui il ne faut effectivement
24:47pas lâcher
24:47l'Europe doit garder
24:48ses positions
24:49c'est tout à fait indispensable
24:50et ce qu'il faut comprendre
24:51ce n'est pas une histoire
24:51que ce n'est pas l'Europe
24:52qui taxe les gens américains
24:55c'est préserver
24:56comme je viens de le dire
24:57à nouveau
24:57comment dire
24:59une certaine régulation
25:01pour que le net
25:02ça l'est déjà en partie
25:03mais ne tombe pas
25:05dans des excès
25:05encore plus forts
25:06de jungle
25:06où on voit tout
25:07et n'importe quoi
25:08etc.
25:09après si on élargit le propos
25:11dans ce bras de fer
25:13avec Donald Trump
25:13qui doit être très compliqué
25:14on entend plein de gens
25:15dire il faut faire ceci
25:17il faut faire cela
25:18je pense que quand on se retrouve
25:19directement en dénégociation
25:21avec les américains
25:21et notamment avec Donald Trump
25:23ça ne va pas être très simple
25:24mais oui il faut
25:25que l'Europe agisse
25:26de manière plus concentrée
25:27et soit vraiment résiliente
25:29et prenne une position forte
25:31on voit le sommet
25:32qui se déroule en Chine
25:33à l'heure actuelle
25:34ça c'est un vrai sujet
25:35le sommet de la coopération
25:36de Shanghai
25:36j'engage les gens
25:38à lire le choc des civilisations
25:39qui est un livre
25:40qui a été écrit avant 2000
25:41par Huntington
25:42qui est un chercheur américain
25:43qui est décédé maintenant
25:44mais qui est passionnant
25:45on est en plein dans ça
25:46dans le choc des civilisations
25:47voilà
25:47donc l'Occident
25:49au sens large du terme
25:50parce que ça peut inclure
25:51aussi le Japon
25:52la Corée
25:52ou d'autres pays
25:53est face à un défi
25:55tout à fait important
25:55donc concentrons-nous
25:57sur des vrais sujets
25:58soyons attentifs
25:59à nos valeurs
25:59parce que d'autres pays
26:00sont dans des logiques
26:03assez différentes des nôtres
26:04bon on est dans une guerre
26:05commerciale dure
26:07avec Donald Trump
26:08mais on signe quand même
26:10d'autres accords commerciaux
26:12avec d'autres pays
26:14je pense notamment
26:16au Mercosur
26:17et l'AFPI
26:18qui nous apprend
26:19que la Commission européenne
26:20devrait présenter
26:20demain à Bruxelles
26:22le texte de l'accord commercial
26:23avec les pays
26:25latino-américains
26:27la France a beaucoup
26:27beaucoup beaucoup
26:28freiné et lutté
26:30contre cet accord
26:31par crainte
26:32notamment
26:32sur la filière bovine
26:35bon il semblerait là
26:36qu'on ait des exemptions
26:37il faut qu'on y aille
26:39sur le Mercosur
26:40ou pas ?
26:41alors c'est intéressant
26:42parce que
26:42dans ce monde
26:43où on parle plus
26:44que de barrières douanières
26:45on est en train
26:46de discuter
26:47d'un accord de libre-échange
26:48en réalité
26:49entre cette zone
26:50qui est essentielle
26:52en termes de partenariat
26:53commercial
26:53avec la France
26:55et l'Europe
26:56le vrai sujet
26:58c'est effectivement
26:59les craintes
27:00pour les agriculteurs
27:01donc on ne pourra pas
27:02régler le sujet
27:04du prix de revient
27:05du coût de la main d'oeuvre
27:06mais il y a une chose
27:07qui est inacceptable
27:08et qui a généré
27:09la colère des agriculteurs
27:10c'est le contexte
27:12de production
27:12et la réglementation
27:14de production
27:14c'est juste pas possible ça
27:16c'est ça ?
27:18c'est ça ?

Recommandations