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  • il y a 3 mois
Ce lundi 1er septembre, Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, s'est penché sur l'instabilité politique française en tant que parfait alibi pour alléger le secteur bancaire, et la fermeture de Wall Street aujourd'hui à cause du Labor Day, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00Il nous rejoint, Alexandre Baradel, chef analyste d'IG.
00:03Bonjour Alexandre.
00:04Bonjour Monsieur.
00:05Vous allez livrer votre vérité, Alexandre, face au marché.
00:09Assumez-vous l'instant que nous allons vivre et dont vous serez seul tenu responsable.
00:13Oui Guillaume.
00:14On écoute donc votre vérité face au marché.
00:18La vérité, je pense, c'est que la crise politique française offre la Libye parfaite au marché
00:24pour prendre un peu leurs gains sur les valeurs bancaires européennes et françaises.
00:30La crise politique française offre la Libye parfaite pour alléger le secteur bancaire.
00:36La Libye.
00:38C'est-à-dire qu'avant, il fallait justifier quand on achetait les banques.
00:40Maintenant, il faut justifier quand on les allège.
00:42C'est complètement ça.
00:42C'est complètement ça parce qu'un petit retour en arrière, pas si loin que ça, pas si loin que ça.
00:46Déjà depuis le début de l'année, le secteur bancaire européen, qui inclut les banques françaises,
00:50c'est plus de 40% de performance en bourse.
00:54Que cette année, que depuis le 1er janvier.
00:56Mais l'année dernière, ce secteur gagnait, lui aussi, c'était le plus gros performeur,
01:01tout secteur confondu au niveau européen, avec plus de 20% de performance.
01:05Donc ça fait deux années consécutives qu'on a le secteur bancaire en Europe
01:08qui surperforme par rapport aux autres secteurs.
01:11Et dit comme ça, on peut dire, bah oui, ça on le sait depuis quelques temps maintenant.
01:14Il faut se rappeler qu'entre 2010 et même 2020, on touchait les banques du bout des doigts
01:20pour les dividendes, parce que c'était plutôt généreux, mais certainement pas pour les variations de cours,
01:26où là c'était la mort cérébrale.
01:29Et donc on revenait les banques, c'était certainement pas le secteur le plus sexy qu'on mettait en portefeuille.
01:33Donc depuis deux ans, même presque trois ans, ça a beaucoup changé.
01:37Alors, pourquoi je parle d'alibi ?
01:38Parce qu'effectivement, ça laisse penser qu'une fois que cette crise sera passée,
01:43parce qu'elle passera comme tous les autres,
01:44je pense pas en revanche qu'il faille rester longtemps alléger ses positions sur les banques.
01:50Je pense que sur des horizons de plusieurs trimestres,
01:53le secteur bancaire européen reste performant, solide,
01:57et je vois pas de risque particulier le menaçant.
02:00Donc là, la crise politique française, on voit que c'est une crise qui est...
02:03Alors, est-ce qu'on peut dire locale ?
02:04On est quand même à la deuxième puissance économique de la zone euro,
02:07donc c'est quand même sérieux.
02:08Mais à ce stade, on n'a pas ce qu'on avait observé, par exemple, en 2011-2012,
02:13pendant la crise de la dette à 11 euros,
02:14où là c'était un phénomène de contagion.
02:16L'Italie, l'Espagne, la Grèce, le Portugal.
02:19Donc là, c'est un problème franco-français.
02:21Et les marchés nous disent, débrouillez votre problème, règlez ce problème.
02:24Par contre, nous, ce qu'on fait, nous marchés,
02:27on a juste notre risque par rapport à ça.
02:29Et vous avez vu qu'à partir d'il y a quelques jours,
02:30quand l'annonce de ce vote de confiance a été faite,
02:33tout de suite, le secteur qui a pas mal corrigé en bourse,
02:36ce sont les banques.
02:37Et pourquoi les banques ?
02:38Parce que dans leur bilan, elles ont des obligations françaises, évidemment.
02:41Et que donc, quand on voit que les taux se tendent sur la France,
02:45que l'écart avec le boom, le fameux spread,
02:48s'accroît également depuis quelques jours,
02:50eh bien le réflexe logique des investisseurs,
02:52c'est d'alléger un peu le secteur bancaire.
02:54Et comme je ne vois pas d'issue très rapide à la situation politique française,
02:59par avant, au moins quelques jours, à semaines,
03:00il me semble que le phénomène de prise de gain sur les valeurs bancaires
03:02peut encore se poursuivre un petit peu au niveau européen.
03:04L'exposition des banques françaises aux obligations françaises,
03:07évidemment, par définition, est importante.
03:09Mais cette exposition, elle met vraiment en risque,
03:12enfin, elle met en risque ou pas ?
03:13C'est-à-dire, quand on regarde le poids des obligations sur leurs actifs nets,
03:16c'est négligeable ou c'est si important ?
03:18Non, je ne crois pas que c'est un risque, encore une fois, structurel pour les banques.
03:20C'est ça qui est un peu...
03:21Donc c'est l'idée qu'on s'en fait ?
03:23Oui, mais parce que, encore une fois,
03:24dans un secteur qui est aussi cartonnant en bourse,
03:26c'est toujours par rapport à ça qu'on juge les choses.
03:29En fait, c'est comme Nvidia, quoi.
03:31Ça a pris 90% en 5 mois, la publication est bonne,
03:33on perd 3%.
03:34Pour les banques, c'est pareil, quoi.
03:35Mais à 90% de hausse sur Société Générale,
03:37c'est dans Marque qu'on relâche un peu.
03:38Le secteur européen, je n'ai pas regardé en détail,
03:40mais il a dû perdre la semaine dernière à peu près 3-4%
03:42le secteur des banques en Europe.
03:44Dit comme ça, ça paraît beaucoup en une semaine,
03:46mais quand vous regardez la fusée que ça a été pendant 2 ans,
03:48même si on lâchait 10 à 15% depuis le sommet
03:51sur le secteur bancaire européen,
03:53je n'aurais pas perdu la demeure.
03:54Et si on veut être rassurant,
03:56mais le but, encore une fois,
03:56c'est d'essayer de donner des choses exploitables à court terme
03:58et donner aussi une vision, après, à moyen terme,
04:00qui est quand même plus rassurante,
04:01c'est qu'il faut aussi voir que la Banque centrale européenne
04:03a aussi largement normalisé sa politique monétaire.
04:07Elle a baissé les taux,
04:08mais le bilan aussi, son bilan, elle a baissé.
04:10On parle beaucoup du bilan
04:10parce que c'est un outil de politique monétaire très puissant.
04:13Il a été divisé par tout ce qui a été ajouté au bilan post-Covid.
04:17On rappelle, post-Covid,
04:18les banques centrales ont acheté massivement des emprunts d'État.
04:20Eh bien, de tout cet accroissement du bilan,
04:23elle en a réduit plus de la moitié, aujourd'hui, la BCE.
04:25Donc, elle a renouvelé ses capacités à agir à nouveau
04:28si les tensions devaient aller au-delà des obligations françaises,
04:32si on commence à avoir un petit peu de contagion ici ou là.
04:34Donc, je dirais qu'on n'a pas...
04:35Je ne pense pas qu'on fasse face à un risque systémique
04:38comme en 2011-2012,
04:39mais simplement, je n'ai pas l'impression
04:40qu'on soit arrivé au bout de l'épisode de fière
04:42et le spread OAT-Bound,
04:45qui est rétutoyé les 100 points de base,
04:46qui est un peu le mur du son, on va dire,
04:48à ne pas franchir,
04:49il me semble que ce mur du son,
04:51on peut quand même s'en rapprocher.
04:52Et je pense que 80 points de base
04:53qu'on a touchés la semaine dernière,
04:55ce n'était pas encore le top de cette phase de stress
04:58sur le bilanitaire français qu'on vit actuellement.
04:59Antoine ?
05:00Oui, et puis le spread qu'on regarde aussi,
05:03c'est celui du 10 ans français avec le 10 ans italien.
05:08Et là, pour l'instant, il ne bouge pas
05:09parce que ça se tend un petit peu du côté de la dette française
05:12et on a pu le voir,
05:13notamment ce matin,
05:14on a eu un plus haut à 3,55.
05:16Mais là, on est redescendu à 3,53.
05:18Il y a 7 points d'écart à peu près.
05:21Alors, du côté de la bourse,
05:23traditionnellement, on le disait tout à l'heure,
05:25septembre, c'est un peu le mois maudit.
05:28On l'attaque avec une once d'or
05:30qui a battu un nouveau record historique.
05:31Qui tient d'ailleurs ce matin,
05:323 557 de mémoire.
05:34Ça veut dire quoi, ça, selon vous ?
05:38Ça veut dire que, déjà, on regarde,
05:41quand on parle de l'or,
05:42on sait que c'est un actif multifacette.
05:44C'est-à-dire que ça réagit par rapport aux devises,
05:46le dollar notamment,
05:46ça réagit par rapport aux risques,
05:47ça réagit par rapport aux taux également.
05:49Donc, on essaie de voir,
05:51quand on bat un record,
05:52d'où il vient.
05:53On sait que le dollar n'est pas très fringant
05:55déjà depuis plusieurs mois.
05:56Et effectivement,
05:57malgré la crise française récente,
05:58on voit que l'euro n'a pas baissé
05:59par rapport au dollar.
06:00Donc, ce qui veut dire que c'est
06:01le dollar qui reste faible.
06:02Donc, un dollar qui reste faible,
06:04c'est effectivement,
06:05c'est le genre de situation
06:06sur les marchés de devises
06:07qui peut faire que l'or,
06:08effectivement,
06:09il comporte bien.
06:10Mais, comme on voit des mouvements
06:12pas similaires sur le bitcoin,
06:14par exemple,
06:14qui est aussi sensible à ça,
06:15au taux, au dollar ou autre,
06:16le bitcoin, lui, il baisse
06:17depuis quelques jours maintenant.
06:18Il a l'achat de plus de 10%
06:19depuis son sommet.
06:20L'11or, ce n'est pas le cas.
06:21Donc, oui, il y a quand même à penser
06:22que le record qu'on a battu
06:24ou qu'on vient de battre sur l'or
06:25vient à la fois d'un phénomène de devise,
06:28dollars faibles,
06:29mais aussi probablement
06:30d'une partie risque
06:31qui peut être liée, effectivement,
06:32à une situation américaine,
06:34européenne avec la question française.
06:36Peut-être aussi un peu géopolitique.
06:37On a vu que les ultimatums
06:39de Donald Trump avec la Russie
06:41puissent avoir cette rencontre
06:41en Alaska.
06:42On se rend compte que finalement,
06:43on ne va pas,
06:43on ne va plus nulle part actuellement.
06:46Et est-ce que l'11or,
06:47est-ce que les investisseurs
06:47ne seraient pas en train
06:48de remettre un petit peu de risque
06:49du côté géopolitique également ?
06:51Je dirais qu'il n'y a pas
06:52un seul catalyseur sur l'or
06:53ces derniers jours,
06:54mais la question française
06:55peut contribuer un petit peu
06:57à cette retention
06:57qu'on a sur l'or du précoge.
06:58Et donc, nouveau record
06:59sur l'once d'or.
07:00On est actuellement à 3 000,
07:013 547 dollars.
07:02Contexte géopolitique
07:03que vous évoquiez,
07:04c'était la deadline,
07:06c'était aujourd'hui
07:06pour une rencontre
07:07entre Vladimir Poutine
07:08et Volodymyr Zelensky.
07:09Bon, il n'y en a pas
07:09un de rencontre.
07:10Donc effectivement,
07:11on imagine que Donald Trump
07:12va fixer encore deux semaines
07:12supplémentaires.
07:13À chaque fois,
07:13il annonce deux semaines
07:14pour une nouvelle deadline.
07:15Et puis à chaque fois,
07:16c'est voilà.
07:17Et dans ce contexte géopolitique
07:18aussi, des exemples quotidiens
07:20effectivement de la poursuite
07:21des tensions.
07:22Figurez-vous qu'aujourd'hui,
07:23l'avion d'Ursula von der Leyen,
07:24je ne sais pas si vous avez vu
07:25passer cette info, Alexandre,
07:26en fait, elle effectue
07:27une tournée diplomatique
07:28dans les États européens
07:29alliée de l'Ukraine,
07:30la Ursula von der Leyen.
07:31Eh bien, son avion a subi
07:32une opération de brouillage
07:33de ces signaux GPS.
07:34C'est une information
07:35qui a été confirmée
07:35depuis par la Commission européenne,
07:37Antoine.
07:38Et on parlait de l'or,
07:39il y a l'argent aussi.
07:40Plus haut depuis 2011,
07:41on est complètement dans le sillage
07:43et on n'est qu'à
07:44quelques dollars
07:45du plus haut historique.
07:46Oui, oui.
07:47Les différents actifs refuge
07:48qui montent.
07:48Alors, cet avion, donc,
07:50dont les signaux GPS
07:51ont été brouillés,
07:52a dû atterrir manuellement
07:53en Bulgarie,
07:54sans aucun signal GPS,
07:55du coup,
07:55et en se contentant
07:56de cartes analogiques.
07:58Voilà.
07:58L'autorité bulgare
07:59des services aériens
07:59confirme que depuis
08:00février 2022,
08:01le début de la guerre en Ukraine,
08:03les cas de brouillage GPS
08:04se démultiplient
08:05et depuis quelques mois,
08:06il y a aussi des cas
08:07d'usurpation d'identité
08:08dans l'aéroport principal
08:09de Bulgarie.
08:10Voilà.
08:10Il y a des James Bond
08:11qui commencent pour moins que ça.
08:12Oui, c'est vrai.
08:13Vous souvenez,
08:14cette histoire de GPS truqué,
08:15ça me dit un truc.
08:17Bon, l'once d'or
08:17bat des records
08:18et pendant ce temps,
08:19les indices aussi,
08:20parce que si le CAC 40 piétine,
08:22Wall Street est sur des records.
08:23Aujourd'hui,
08:23Wall Street est fermé,
08:24mais la semaine dernière,
08:24on a eu deux nouveaux records
08:25sur le S&P 500.
08:27Est-ce que ce sont encore
08:28les particuliers
08:28qui portent la tendance
08:29à Wall Street ?
08:30Est-ce que ce poids
08:30des particuliers
08:31s'est confirmé encore
08:32cet été, Alexandre,
08:33ou au contraire,
08:33il s'est un peu allégé ?
08:34Oui, c'est confirmé.
08:35On le voit aussi
08:36via des instruments
08:37un peu plus dérivés,
08:38type options,
08:38par exemple les options jour
08:39aux Etats-Unis,
08:40ça se phénomène très à la mode
08:41depuis pas mal de mois maintenant.
08:42Le volume des options
08:43qui ont donc une échéance quotidienne,
08:45on a des volumes absolument gigantesques
08:47qui se tradent actuellement.
08:48On sait que les particuliers
08:49sont assez friands
08:50de ce genre d'instruments,
08:51alors qu'ils sont à la fois
08:51des instruments de couverture,
08:52mais aussi des instruments
08:53de spéculation.
08:54Donc oui,
08:54le retail est encore
08:55très présent là-dessus.
08:56Pour revenir sur la question
08:57des sommets,
08:58c'est vrai qu'on a quand même
08:59des petits écarts.
09:00Quand vous regardez,
09:01par exemple,
09:01ce qui est un peu plus
09:02corrigé la semaine dernière,
09:02on a les valeurs technologiques,
09:03par exemple,
09:04j'entendais John
09:05parler de Nvidia,
09:06effectivement,
09:07il n'y a pas eu
09:07d'effet waouh
09:08après l'état
09:09pour Tanya,
09:10comme quand on s'habitue
09:11à tout,
09:12et aussi parce que
09:14l'analyse à Wall Street
09:17avait des estimations
09:19qui étaient plus élevées
09:20pour l'état de Nvidia.
09:21Donc il y a une forme
09:22un peu de déception,
09:23c'est curieux à dire,
09:23malgré des résultats
09:24absolument exceptionnels.
09:25Et aussi gros sur Nvidia,
09:26en plus,
09:26parce que Nvidia,
09:27vu ses revenus
09:28au deuxième trimestre
09:28bondir de 56%,
09:30c'est la meilleure paire
09:32des valeurs tech.
09:33Plus 56%
09:34les revenus d'Nvidia
09:35au deuxième trimestre,
09:36Palantir plus 48%,
09:37donc Palantir est derrière,
09:38AMD plus 32%,
09:39Meta 22%,
09:40Broadcom plus 20%,
09:41on verra ce que dira Broadcom
09:41pour le coup cette semaine,
09:43Netflix plus 16%,
09:44enfin,
09:44Nvidia reste moins devant les autres,
09:46même en dynamique,
09:46alors que le groupe
09:47a énormément grossi
09:48sur une base de comparaison
09:49qui ne fait qu'exploser
09:50à la hausse,
09:51en dynamique,
09:52ça reste le groupe
09:52le plus impressionnant
09:53encore au bruit.
09:54Mais c'est là
09:54qu'on vient à la question
09:54pour des multiples,
09:55c'est celui dont on parlait
09:56avant l'été
09:57en expliquant que les marchés américains
09:58sont maintenant
09:58sur des niveaux de valorisation
10:00qui sont très élevés,
10:01pour ne pas dire
10:01extrêmement élevés,
10:02on n'est pas encore
10:03sur les niveaux de la bulle
10:04des années 2000,
10:04mais on est quand même
10:05très élevés,
10:06et on retrouve ce thème
10:06avec Nvidia finalement,
10:07combien de fois
10:08on doit payer les bénéfices
10:10pour être juste
10:12au bon prix si vous voulez,
10:13et on a l'impression
10:14qu'on a vu ça sur Nvidia,
10:15c'est que les multiples
10:15de valorisation
10:16étaient suffisamment conséquents
10:17pour ne pas entraîner
10:18d'appétit supplémentaire
10:19de la part des investisseurs
10:20que ce soit particulier
10:21ou professionnel,
10:22donc il me semble que ça,
10:24et on a vu que le Nasdaq
10:25est un peu plus corrigé,
10:26par exemple,
10:26comme le SP500
10:27qui a beaucoup de tech
10:28mais moins que le Nasdaq
10:29par exemple,
10:29donc il me semble
10:30que les larges cap tech
10:31notamment,
10:32et que le petit signal envoyé
10:33post-Nvidia
10:34a une signification,
10:36et vous avez aussi parlé
10:36de Marvel tout à l'heure,
10:37effectivement,
10:37et d'autres groupes
10:38du secteur semi-conducteur
10:39AI ou autre
10:40qui ont des projections
10:42un peu différentes,
10:43donc c'est un peu moins homogène
10:44dans le secteur IA actuellement,
10:47Nvidia reste le Cador,
10:48mais autour,
10:49on sent que le son
10:51est un peu moins linéaire,
10:53voilà,
10:53et ça,
10:53ça peut compter aussi
10:54pour les investisseurs,
10:55encore une fois,
10:55quand les multiples de valorisation
10:56ont atteint des niveaux
10:57historiquement très élevés.
10:58Alors on verra
10:59ce que disent cette semaine
11:00d'autres techs,
11:00on rappelle,
11:01mercredi,
11:02Salesforce annoncera ses résultats,
11:04jeudi,
11:04ce sera Broadcom.
11:05Une valeur à la hausse
11:06comme ça d'un point de vue technique,
11:07une dont vous estimez
11:08qu'alors que le mois de septembre
11:09démarre,
11:10généralement pas le meilleur
11:11des mois en bourne,
11:11une valeur qui présente
11:12plus de potentiel que les autres.
11:13Une valeur,
11:14pas forcément,
11:15mais un secteur par contre,
11:16un secteur dont on a,
11:17je ne parle pas forcément beaucoup,
11:18mais le secteur
11:18tout ce qui est énergie renouvelable,
11:20par exemple,
11:20il y a des très bons ETF
11:21qui regroupent,
11:22on peut en citer un,
11:23Amundi,
11:23New Energy ou autre,
11:24qui sont bien diversifiés
11:25géographiquement,
11:27et bien vous avez,
11:28c'est un secteur
11:28qui reste à la peine en bourse.
11:29On a vu cette énorme bulle
11:312020-2021 post-Covid,
11:33ça s'était effondré complètement
11:34suite en termes de cours de bourse
11:35et de valorisation,
11:36et avec l'arrivée de Trump
11:37aux Etats-Unis,
11:38politique évidemment anti-énergie
11:39renouvelable ou autre,
11:40c'est un sujet dont on parlait
11:41moins en tout cas
11:42en termes d'attrait
11:42pour les investisseurs,
11:44on remarque qu'un bottom
11:45s'est formé depuis déjà
11:45plusieurs semaines,
11:46on commence à rebondir
11:47un peu ce secteur-là,
11:48et donc toutes les valeurs
11:49type Nextera par exemple,
11:51GE, Vernova qui composent ça,
11:53vous avez également
11:54Iberdrola,
11:55enfin toutes ces valeurs,
11:56si vous prenez un top 10,
11:57top 15 des grosses valeurs
11:58de cet ETF,
12:00il me semble que c'est un secteur
12:02qui est devenu beaucoup moins cher,
12:03qui attire moins les investisseurs
12:04parce qu'on ne bat pas
12:05des records tous les jours,
12:06c'est même l'inverse,
12:07et je pense qu'il y a
12:08des bons points d'entrée,
12:09je crois qu'Alain Pitou aussi
12:10partage un peu cet avis-là
12:11sur ce secteur-là,
12:12et je rejoins là-dessus,
12:13donc voilà,
12:13tout ce qui est énergie nouvelle,
12:14je trouve qu'il y a des bons
12:15points d'entrée actuellement.
12:15Lui c'est le solaire surtout.
12:17Mais ces groupes-là,
12:17ce qui est intéressant,
12:18c'est qu'ils sont diversifiés,
12:19ils font du nucléaire,
12:19ils font de l'éolien,
12:20donc il n'y a pas ce côté
12:21trop exposé aux renouvelables,
12:23c'est aussi diversifié,
12:24donc ça limite aussi
12:24un peu les risques.
12:25Alexandre Baradez,
12:26IG qui nous accompagne
12:27à nouveau pour une nouvelle
12:29saison dans BFM Bourse,
12:29merci Alexandre.
12:30Avec plaisir.
12:31Vous êtes passé nous voir.
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