- il y a 7 mois
Lundi 9 juin 2025, retrouvez Marine Desandre (Cofondatrice, Les parents zens), Clément Jeanneau (Directeur contenu, AXA Climate School), Sabine Roux de Bézieux (Présidente, Fondation de la mer) et Emmanuel Liais (Cofondateur, LAMI) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.
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00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission des entreprises à impact positif et voici le sommet.
00:14Mon invité c'est Marine Descendre, la cofondatrice des parents zen qui aide les salariés et leurs entreprises à trouver des places en crèche,
00:21les gardes d'enfants avec une appli qui est pensée à la fois pour les parents et pour les services RH.
00:26Dans notre débat, on parlera de la conférence des Nations Unies sur l'océan qui se tient jusqu'au 13 juin à Nice.
00:32Que peut-on en attendre ? Que va-t-il se négocier dans la zone bleue, le cœur diplomatique de l'événement ?
00:38Réponse tout à l'heure et puis dans notre rubrique Smart Ideas, je vous présenterai l'ami et sa solution écologique contre les moustiques
00:45qui s'inspirent des principes du biomimétisme. Voilà pour les titres, on a 30 minutes pour les développer, c'est parti.
00:56L'invité de Smart Impact c'est Marine Descendre, bonjour.
01:02Bonjour, merci de m'avoir invité.
01:04Bienvenue, la cofondatrice des parents zen, vous l'aviez créée en 2010 sous le nom de Ma place en crèche.
01:10Tout à fait.
01:10Et vous avez élargi votre champ d'action en 2023. Quels sont les services que vous proposez aujourd'hui ?
01:16Alors le cœur de notre service, c'est vraiment d'accompagner les entreprises pour mettre en place leur politique parentalité.
01:23Alors le service phare, c'est comme une conciergerie, c'est de permettre de trouver des places en crèche, des berceaux, à côté du salarié des parents partout en France.
01:32On a créé le plus grand réseau de crèches de France. On a 4500 crèches, des crèches partenaires.
01:37On a aussi, mais c'est une activité plus récente, des crèches que nous avons créées nous-mêmes, qui s'appellent les parents zen.
01:46Donc vous pouvez voir à Paris et en région parisienne.
01:50Et on a aussi des crèches qu'on crée sur mesure pour des clients.
01:53Donc on a une des plus belles crèches de France pour le zoo parc de Beauval.
01:57On a aussi une crèche pour Saveur Glass, du côté de Damien.
02:02Et puis d'autres projets en cours.
02:05Et on a donc cette application...
02:08Ça s'appelle Zen Plus, c'est ça ?
02:09Que vous venez de lancer, là, quelques mois ?
02:11On vient de lancer, tout à fait.
02:13On a racheté une start-up qui s'appelait Bampa.
02:17Et en fait, on était assez séduit parce que ce qui nous a séduit, c'est le côté IA.
02:21On a un chatbot avec l'IA qui est très bien entraîné pour répondre à toutes les questions des parents.
02:30Alors justement, c'est quoi Zen Plus ?
02:32C'est une appli qui répond aux besoins des parents salariés ?
02:35Oui, c'est plusieurs choses.
02:37Il y a la possibilité, quand on est parent, évidemment on a des questions qui peuvent survenir à n'importe quel moment de la journée.
02:45Donc on peut poser ces questions en se connectant.
02:48et on a plein de partenaires, donc de l'attente d'un enfant jusqu'à les salariés aidants.
02:56Donc c'est vraiment pour gérer les problèmes de toute la famille.
02:59C'est vraiment sur la politique familiale d'une entreprise.
03:02Exactement.
03:03C'est pas seulement la parentalité et la petite enfance.
03:05En passant par des coachs parentalité, des psychologues, de l'aide aux droits.
03:10Et donc ça veut dire que les coachs sont disponibles 7 jours sur 7, 24 sur 24 ?
03:14Non, non, non, parce qu'au début vous pouvez discuter avec l'IA
03:17et après s'il y a des choses plus poussées où vous voulez vraiment creuser,
03:21on va vous proposer de rentrer en contact avec nos partenaires.
03:26L'enjeu c'est quoi ? C'est la charge mentale ?
03:28La charge mentale des parents et particulièrement des mamans ?
03:32Oui, tout à fait, exactement.
03:33On voit très bien, on a lancé une enquête avec Opinion Way et en partenariat avec Thiel.
03:40Parce que Thiel agit, c'est une start-up qui est sur tout ce qui est santé mentale.
03:46C'est pour ça qu'on s'est associé avec eux sur ce nouveau baromètre.
03:50Et on voit bien que plus de la moitié des salariés, des jeunes salariés,
03:58donc âgés de moins de 35 ans, sont prêts à quitter leur entreprise
04:00pour une entreprise qui propose plus de services pour les accompagnés,
04:04une entreprise plus family friendly.
04:07Et il y en a déjà 14% qui ont passé le pas pour ces raisons-là.
04:09Qui sont partis pour ces raisons-là.
04:11Oui, parce qu'ils étaient jeunes parents et qu'ils n'étaient pas maltraités dans leur entreprise.
04:16En tout cas, ils ne trouvaient plus leur équilibre.
04:18Donc c'est vraiment très important.
04:19Aujourd'hui...
04:2014% c'est pas rien, surtout quand on pense aux métiers en pension, à toutes les entreprises.
04:25Et puis c'est une enquête sérieuse qu'on a fait avec Opinion Way.
04:28On a interrogé plus de 2000 personnes.
04:32Dedans il y avait 608 parents, enfin jeunes parents.
04:39Non, pas que parents en bas âge, mais en tout cas avec des enfants de moins de 18 ans.
04:46Donc voilà, oui, c'est des bonnes...
04:47Alors si on part du constat, et là je vais revenir à la petite enfance, aux places en crèche,
04:53la CNAF nous dit qu'il n'y a qu'une seule place en crèche pour 5 enfants.
04:58Oui.
04:58Donc c'est déjà...
04:59Et ça ne va pas s'améliorer.
05:00Ça dit toute la galère.
05:01Ça ne va pas s'améliorer parce qu'avec le nouveau gouvernement,
05:03là ils nous mettent des bâtons dans les roues.
05:05On va en parler de ça.
05:06On va en parler de ça.
05:07J'ai un autre chiffre, 66% des parents d'enfants de 0 à 3 ans peinent à concilier vie professionnelle et vie personnelle.
05:14C'est une enquête de l'INSEE.
05:15Je vais remonter à l'origine.
05:17Oui.
05:17C'est en partant de ce constat que vous avez créé votre entreprise il y a 15 ans maintenant ?
05:22Oui, oui.
05:22Après, c'était évidemment...
05:24On était concernés.
05:25On avait notre premier enfant.
05:28J'ai fondé cette entreprise avec mon mari, Tanguy,
05:31qui lui-même a commencé à travailler dans une entreprise de crèche
05:35qui était toute petite à l'époque.
05:37Il n'y avait que 5 crèches.
05:39Et ils étaient 3 au siège.
05:40Et l'idée est venue parce qu'il était sur le terrain.
05:43Après, il manageait 20 crèches, 20 directrices de crèches.
05:48Et il a bien vu qu'à l'époque, les crèches, c'était uniquement les crèches privées pour les grands groupes du CAC 40,
05:53beaucoup à la Défense, au siège de la boîte.
05:56Et l'idée est venue parce que les parents, évidemment, poussaient la porte
06:02et essayaient désespérément d'obtenir une place en crèche.
06:04Pourquoi vous dites que le gouvernement vous complique la tâche aujourd'hui ?
06:07Parce que vous savez, il y a eu un bouquin d'un de vos collègues.
06:14Oui, mais légitime ce livre parce que ce qu'il dénonce est insupportable.
06:18Et c'est très très bien ce qu'il dit et c'est super.
06:22Par contre, dans les journalistes, en fait, il y a toujours des raccourcis.
06:27Donc, ce que les gens retiennent et ce que les journalistes ont écrit comme titre,
06:30c'est les crèches privées, en gros, égale mauvaise qualité.
06:35Et ce qui n'est pas du tout le cas.
06:39Et tous les gens du gouvernement s'en sont mêlés.
06:43Ce que le gouvernement a décidé, c'est notamment de durcir.
06:46Mais là, c'est plus pour les micro-crèches, de durcir les conditions.
06:50Notamment le fait qu'il faut peut-être des...
06:53En tout cas, c'est comme ça que c'est présenté.
06:55Des gens qui sont plus capés, plus formés, etc.
06:59Mais ce n'est pas possible, il n'y en a pas.
07:00D'accord.
07:01Donc, en fait, c'est crèches fermes.
07:03C'est une réalité, quoi.
07:03Oui.
07:03Donc, c'est complètement déconnecté de la réalité.
07:06Et c'est pour des raisons électorales, d'accords électoraux.
07:09Mais alors, comment on améliore la situation dans les crèches qui ont été créées ?
07:12Déjà, on investit sur la formation.
07:17On essaie de réenchanter cette profession.
07:20On essaie de...
07:20On les paye mieux.
07:22Et en fait, l'État nous rajoute...
07:24C'est comme dans beaucoup de domaines.
07:26Vous voyez ça aussi dans l'immobilier.
07:27À chaque fois, on a des choses, des lois, des trucs en plus,
07:30qui nous obligent de créer tel truc, de faire telle mesure.
07:34Et du coup, le coût pour créer une crèche est très important.
07:39Mais on fait quand même moins d'enfants en 2025.
07:42qu'en 2010, quand vous avez créé votre entreprise.
07:46Est-ce que ça va peut-être potentiellement améliorer la situation,
07:50déjà, pour trouver des places en crèche ?
07:52Et puis, est-ce que ça change la politique de parentalité des entreprises
07:55qui travaillent avec vous, de vos clients ?
07:56Alors, je pense que nos clients ont bien compris qu'il fallait faire quelque chose.
08:01Et vous voyez dans l'enquête, les parents qui sont prêts à quitter leur entreprise,
08:06si l'entreprise ne fait rien, ne prend pas en compte...
08:10Quelque part, OK, c'est de la vie personnelle.
08:13Mais maintenant, on a bien vu.
08:14Puis avec le télétravail, la vie personnelle, la vie professionnelle, tout est imbriqué.
08:18Donc, si vous voulez garder un talent, si vous voulez faire en sorte qu'il soit efficace pour travailler.
08:23Et puis, on sait que, de toute façon, on a des résultats d'enquête.
08:27EY, qui avait fait une enquête il y a quelque temps, on a 70% de retour sur investissement
08:33pour les entreprises qui s'engagent sur la parentalité.
08:37Oui, on a ce chiffre, effectivement.
08:3870% des entreprises constatent une hausse de productivité grâce à leur politique familiale.
08:42Oui, mais c'est bien. En fait, vous faites quelque chose.
08:45Alors, il y a des mesures, en plus, qui ne coûtent pas cher.
08:48Vous pouvez mettre en place, comme on fait une charte de télétravail,
08:52alors évidemment, c'est pour les entreprises qui font des choses,
08:54mais vous mettez en place une charte de la parentalité,
08:57vous expliquez tout le légal,
08:59et puis tout ce que l'entreprise rajoute en plus.
09:02Il y a des places en crèche, mais il peut y avoir aussi les règles
09:06de ne pas mettre les réunions trop tard,
09:09le fait d'avoir un peu, peut-être, de flexibilité dans les horaires.
09:12Ça, c'est très attendu, très demandé par, notamment, les cadres.
09:17Voilà, il y a plein de choses qu'on peut faire.
09:18Cette appli dont on parlait, elle s'adresse aussi aux responsables RH ?
09:23Elle s'adresse aux responsables RH,
09:26parce que c'est eux qui vont la mettre en place pour aider leurs collaborateurs.
09:31Donc, évidemment, et en tant que responsable RH,
09:35souvent, ils sont parents aussi, donc vous l'utilisez.
09:38Ça les conseille directement.
09:39Est-ce que vous conseillez aussi vos clients
09:44sur leur politique de parentalité, justement ?
09:46Oui, tout à fait.
09:47Oui, c'est ça.
09:47En fait, nous, on est vraiment une boîte de conseils, finalement,
09:53puisque c'est ce qu'on fait.
09:54Alors, évidemment, ça dépend des niveaux.
09:57On a des clients qui vont vraiment au bout du bout
10:00Je donne souvent cet exemple-là,
10:03parce que c'est un de nos clients qui fait ça vraiment très, très bien.
10:07Un icomatique, une petite, enfin, une petite, non.
10:09Une entreprise qui, très belle entreprise familiale,
10:12qui est du côté d'Annecy, pas très loin de la Suisse.
10:15Et ils vont vraiment très, très loin pour aider leurs collaborateurs
10:20et des salariés parents, parce qu'ils ont bien compris les enjeux.
10:24Donc, évidemment, ils ont une crèche sur site,
10:26ils ont des berceaux à côté du domicile des parents,
10:29ils ont un collectif de parents,
10:31ils ont la charte par parentalité.
10:33Bon, enfin, je pourrais en parler.
10:35Oui, mais c'est un bon exemple à suivre.
10:36Merci beaucoup, Marine Dezandre.
10:38Et à bientôt sur Be Smart for Change.
10:40On passe à notre débat, la conférence des Nations Unies sur l'océan.
10:43Notre débat porte sur la conférence des Nations Unies sur l'océan
10:53qui se tient jusqu'au 13 juin à Nice.
10:55On va se demander ce qu'on peut en espérer avec Sabine Roux-de-Bézieux.
10:58Bonjour.
10:58Bonjour.
10:59Bienvenue.
11:00Vous êtes présidente de la Fondation de la Mer
11:01et vous publiez ce livre avec Philippe Vallette,
11:04L'océan préservé, l'avenir de l'humanité, l'océan en 100 questions.
11:08C'est aux éditions Talendier.
11:10Clément Jallot, bonjour.
11:11Bonjour.
11:11Bienvenue, vous êtes directeur de contenu à la Climate School d'AXA,
11:16créateur du cours Océan.
11:17Là, c'est l'océan en 10 vidéos, c'est ça ?
11:20Exactement, 10 vidéos en une heure.
11:21Vous allez nous expliquer tout ça.
11:23Cette troisième édition de conférence sur l'océan,
11:27j'ai envie de dire seulement la troisième.
11:29Ça m'a étonné déjà qu'on s'en préoccupe depuis si peu de temps.
11:33Déjà, on peut commencer par une question générale.
11:35Est-ce qu'on n'a pas trop longtemps, Sabine Roux-de-Bézieux,
11:38sous-estimé finalement le rôle de l'océan
11:40dans le combat qu'on mène contre le réchauffement climatique ?
11:43On a totalement oublié l'océan.
11:45On en est à la troisième conférence de l'ONU pour l'océan,
11:48alors qu'on va organiser en fin de 2025 la 30e COP pour le climat.
11:53Donc l'océan, c'est le grand oublié des négociations internationales.
11:56Et nous, on est très heureux, à la Fondation de la Mer,
11:59que cette conférence ait lieu en France.
12:01Je rappelle qu'on a le deuxième espace maritime au monde.
12:04Donc on est co-organisateur de cette conférence et on en attend énormément.
12:07Oui. Alors justement, c'était ma question suivante,
12:10si on rentre un peu dans le détail.
12:11Parce que, si j'ai bien compris, il ne faut pas non plus trop rêver,
12:16parce qu'il n'y a pas de mesures contraignantes qui vont en ressortir par un court terme.
12:20Qu'est-ce que vous en attendez, vous, cette conférence ?
12:22D'abord, nous, la Fondation de la Mer, pour nous, c'est une opportunité incroyable
12:25parce qu'on rassemble les centaines d'associations de terrain
12:28qu'on finance au jour le jour, les scientifiques avec lesquels on travaille.
12:32On a nos partenaires, nos mécènes.
12:33Et puis, c'est une opportunité de porter nos plaidoyers
12:37auprès des pouvoirs publics français, européens et internationaux.
12:40Et alors, à l'international, l'agenda, c'est clairement de faire évoluer
12:44et avancer l'océan comme bien commun de l'humanité.
12:49Il y a toute une série de sujets qui sont à l'agenda.
12:52Il y a la question de la pêche, de la surpêche et de la pêche illégale.
12:55Il y a la question de la pollution par les plastiques.
12:57Il y a la question des grands fonds marins.
12:59Il y a la question de la montée des eaux.
13:01De l'extraction minière.
13:02Exactement.
13:03Donc, la liste est longue.
13:05Et finalement, quand on va rassembler une centaine de pays,
13:08peut-être 60 ou 80 chefs d'État et de gouvernement,
13:11plus les ONG, plus les entreprises,
13:14nous, on espère, et en tout cas, ça va être l'effort de toute l'équipe
13:16de la Fondation de la Mer présente sur place dès aujourd'hui à Nice
13:20pour faire avancer sous tous ces sujets.
13:22Je vais vous poser la même question, Clément Janot,
13:24sur ce que vous en attendez,
13:25mais d'abord, peut-être, faire un peu de pédagogie.
13:28Cet océan, d'ailleurs, on dit l'océan,
13:30parce que c'est un écosystème.
13:32Toutes les mers et les océans du globe sont évidemment connectés.
13:36Les poissons, ils n'ont pas de frontières.
13:37Ils se baladent.
13:37Donc, l'océan, quelle part il prend dans la captation,
13:42dans la lutte contre le réchauffement climatique ?
13:45Il en absorbe combien, en quelque sorte ?
13:47Alors, il y a une phrase qui m'a marqué
13:49en préparant ce cours sur l'océan,
13:50qu'on s'est au Lac-Lemain School.
13:51C'est une phrase de l'océanographe Jean-Pierre Gattuso
13:54qui dit que le climat est l'esclave de l'océan.
13:58Et en matière climatique, c'est l'océan qui mène la danse.
14:01En fait, cette phrase, elle dit beaucoup de choses
14:02et ça permet de bien illustrer ce chiffre
14:04qui m'a aussi marqué en préparant ce cours.
14:06On sait que le réchauffement crée un surplus de chaleur
14:09dans le système terrestre,
14:11mais on peut se demander quelle est la part
14:12que prend l'océan absorbe de ce surplus.
14:15Est-ce que c'est 30, 50, 80 %,
14:17en fait, c'est plus de 90 %.
14:19Ça, ce chiffre, il est assez méconnu
14:22et il m'a surpris en le découvrant.
14:24Et en fait, ça montre bien à quel point l'océan est vital
14:26pour le climat et donc pour nos sociétés et nos économies.
14:30Et puis l'océan, par ailleurs,
14:31absorbe à peu près 25 % de nos émissions.
14:34Mais l'océan, ça agit comme un peu une éponge.
14:37Et aujourd'hui, il ne peut pas suivre, en fait,
14:38le rythme qu'on lui impose.
14:39Et alors, c'est ça aussi la question
14:41et c'est ce dont on va parler.
14:42C'est-à-dire qu'à force de le fragiliser,
14:46pourra-t-il continuer de jouer ce rôle ?
14:47Qu'est-ce que vous en attendez, vous, de ce sommet de Nice ?
14:50Est-ce qu'il vous semble à la hauteur
14:51de cette urgence dont on parle ensemble ?
14:53Moi, ce que j'aurais envie dans ce sommet,
14:55c'est qu'on ne dise pas les mêmes choses
14:56qu'on ait déjà dit il y a 10 ou 15 ans.
14:58D'abord, en fait, l'urgence n'est pas la même.
15:01Elle s'est aggravée.
15:03C'est pour ça, d'ailleurs, qu'on a intitulé notre cours
15:04« Océan profond d'urgence ».
15:06Et puis, je pense qu'il faut dire les termes.
15:08Par exemple, sur la surpêche,
15:10la majorité des aires marines protégées ne protègent pas.
15:14Donc, il faut renforcer le niveau de protection,
15:17il faut le dire.
15:18Sur la pollution plastique,
15:20on a été, il y a quelques années,
15:22longtemps abreuvés d'images de sympathiques bateaux
15:25qui collectent le plastique à la surface.
15:27Mais il faut être clair, c'est anecdotique comme impact.
15:29Ce n'est pas ça qu'il faut...
15:30C'est des micro-plastiques qui sont en dessous.
15:33Alors, il y a deux choses.
15:33Effectivement, 99% du plastique est sous la surface.
15:36Et puis, la majorité, évidemment,
15:38est sous forme de micro-voire nano-plastiques.
15:41Et donc, la priorité, il faut le marteler,
15:43c'est d'agir à la source, sur la Terre,
15:45pour réduire la production plastique.
15:46Et ça, il faut l'action de tous,
15:48y compris de beaucoup d'entreprises
15:49qui ne se pensent pas en lien avec l'océan,
15:51alors qu'elles le sont.
15:52Alors qu'elles le sont directement.
15:53À Nice, la Fondation de la Mer
15:55participe aux négociations dans la zone bleue.
15:58Alors, c'est quoi cette zone bleue, Sabine ?
16:00Ah, ce sont les mystères des négociations de l'ONU.
16:03Donc, dans ces grandes négociations de l'ONU,
16:04il y a une zone bleue et une zone verte.
16:06La zone bleue, c'est l'endroit où se passent les négociations,
16:09donc les délégations officielles des pays qui sont présentes.
16:12Mais les organisations de la société civile,
16:14dont nous faisons partie,
16:16peuvent être accréditées auprès de l'ONU
16:18et participer et avoir accès au sein des seins,
16:21à cette zone bleue.
16:22Donc, vous êtes au cœur des diplomatiques,
16:24en quelque sorte, de l'événement.
16:25Exactement.
16:26Vous avez physiquement les États et les délégations
16:29qui sont dans un hémicycle
16:31et les organisations de la société civile
16:33qui sont assises juste derrière
16:34et qui peuvent prendre la parole
16:35et qui peuvent intervenir.
16:36Donc, sur ces questions,
16:38ces grandes questions d'environnement
16:39et en particulier l'océan,
16:41nous, la Fondation de la Mer,
16:42on intervient, on prend la parole
16:44et on pousse un agenda
16:45d'une gestion durable de l'océan.
16:47Alors, justement, avec notamment
16:49l'espoir d'un accord sur la conservation
16:51de la biodiversité,
16:53je simplifie, de la biodiversité marine.
16:55Alors, qu'est-ce qui peut se jouer là, Annie ?
16:57S'il faut un certain nombre de pays
16:59qui disent ensemble, on est prêts à y aller
17:00et ensuite, il y aura des négociations
17:03plus avancées, c'est ça ?
17:04En mars 2023 a été signé un traité très important
17:08qui s'appelle BBNJ en anglais.
17:12Mais donc, c'est un traité sur la haute mer
17:14qui représente 60% de l'ensemble de nos océans.
17:18Donc, c'est en gros la moitié de la surface
17:19de la planète qui est la haute mer
17:21et qui nous appartient à vous, à nous tous.
17:23Et c'est aujourd'hui un peu le Far West
17:25et ce traité sur la haute mer
17:26qui a été signé par plus de 100 pays
17:28n'est pas entré en vigueur
17:29parce qu'il faut qu'il y ait 60 pays
17:31qui les ratifiez.
17:32Et ratifier, ça veut dire quoi ?
17:33Ça veut dire tout simplement
17:34qu'ils soient rentrés dans leur dispositif
17:37législatif national.
17:38Donc, la France l'a fait en février
17:40et donc, il nous faut 60 pays.
17:42On en est aujourd'hui à une trentaine.
17:45Donc, l'idée, c'est d'en convaincre
17:47à l'occasion de ce sommaire ?
17:48Oui, la France espérait avoir
17:49les 60 signatures pour Nice.
17:51Ce ne sera pas le cas.
17:53Et nous, la société civile,
17:54la Fondation de la Mer,
17:55on pousse énormément
17:55à ce que l'effort diplomatique de la France
17:57se poursuive tout le long de l'année 2025
18:00pour obtenir cette ratification
18:02du traité sur la haute mer.
18:04Il est très important
18:05parce qu'il va permettre notamment
18:06de créer des aires marines protégées
18:08en haute mer
18:09et d'aller protéger
18:11ce qu'on appelle les hotspots
18:13de la biodiversité
18:14dans lequel se situe
18:16une grande partie
18:17de la biodiversité marine.
18:18Oui, parce qu'on recevait ici même
18:20Romain Troublé,
18:21le directeur de Tara Océan,
18:24qui nous décrivait comment finalement,
18:27pardon d'être un peu trivial,
18:29mais si on fout la paix
18:29à un écosystème marin,
18:31il se régénère
18:32assez rapidement.
18:33Donc, ça peut être
18:34un petit élément d'espoir
18:36quand même dans des discussions
18:37où on est souvent un peu
18:38accablé par les infos qu'on donne.
18:42Ce cours,
18:42vous l'avez pensé
18:44en perspective
18:47de ce sommet de Nice ?
18:48Exactement.
18:49On a commencé à le construire
18:50il y a plus d'un an
18:50pour qu'il sorte à temps.
18:51On est fiers d'avoir tenu les délais,
18:53mais surtout,
18:53on est très fiers
18:54de pouvoir le présenter à l'UNOC,
18:55ce qui a été fait hier,
18:57et puis d'annoncer
18:58qu'il est ouvert gratuitement
19:00à tout le monde,
19:00tous les particuliers,
19:02les enseignants,
19:02les écoles,
19:03les entreprises.
19:04Alors, pour le coup,
19:05notre modèle,
19:05c'est que les entreprises payent
19:06pour le diffuser en interne
19:08auprès de leurs salariés.
19:09Ça, c'est le principe
19:11de la climate school.
19:12Exactement.
19:13Et nos cours sont ouverts
19:14gratuitement.
19:16Et à chaque fois,
19:17nos cours,
19:18on les construit
19:18avec nos scientifiques en interne,
19:20climatologues,
19:21hydrologues, etc.,
19:22et des scientifiques en externe.
19:23Donc, dans ce cours,
19:24on a interviewé
19:25Alexandra Terral du CNRS
19:28sur le microplastique,
19:29Hélène Sertski,
19:30nos scénégraphes britanniques,
19:32le physicien allemand
19:33Stéphane Reinstorf, etc.
19:34Je ne sous-estime pas
19:37l'importance
19:38de la connaissance commune
19:40et du fait de devoir
19:41avoir comme ça
19:42un état de connaissance commune.
19:44Mais après,
19:45ça débouche sur quoi ?
19:46Les entreprises,
19:48est-ce qu'elles vont,
19:49je ne sais pas,
19:50faire évoluer leur modèle,
19:51se dire,
19:51ok, maintenant,
19:52j'ai compris,
19:53il faut vraiment
19:53que j'arrête le plastique.
19:54Enfin, je simplifie.
19:55Je suis complètement d'accord
19:56avec vous.
19:56L'éducation,
19:57c'est une brique.
19:58Maintenant, nous,
19:58avec la climate school,
19:59on ne dit pas
19:59que c'est ça qui va tout changer.
20:01On est bien d'accord.
20:02Il y a un enjeu
20:02qui est extrêmement politique.
20:04Dans le bon sens du terme,
20:06il faut qu'il y ait
20:06des réglementations.
20:08Donc ça,
20:08on est complètement d'accord.
20:09Maintenant,
20:09ce que je trouve intéressant
20:10dans cette histoire,
20:11notamment dans ce cours,
20:12c'est qu'en fait,
20:13on peut,
20:14donc nous,
20:14ça va se salarié d'entreprise,
20:16leur expliquer que
20:17pour la majorité des entreprises,
20:19ces entreprises
20:20et ces salariés
20:20vont se dire
20:21que leur entreprise
20:22n'a pas de lien avec l'océan
20:23parce que leurs activités,
20:24a priori,
20:24n'ont pas de lien direct.
20:25Sauf qu'en fait,
20:26toutes les entreprises
20:27ont un impact sur l'océan,
20:28que ce soit via leurs émissions
20:30ou via leurs éventuelles pollutions.
20:31Il y a la pollution plastique,
20:33dont on parle beaucoup,
20:34mais il y en a d'autres
20:35et il y en a beaucoup
20:35qui se jouent sur Terre.
20:37Alors,
20:37il y a plein d'enjeux.
20:38Il nous reste 2 minutes 30.
20:39Donc,
20:40on ne va pas parler
20:40de l'exploitation
20:41des minières,
20:43des océans
20:43parce que je pense
20:44que technologiquement
20:45et financièrement,
20:46c'est quand même,
20:46il y a un risque
20:47mais on en est encore très loin.
20:48En revanche,
20:49la pêche illicite,
20:50la surpêche,
20:50là,
20:50c'est vraiment un enjeu
20:51d'aujourd'hui.
20:52Sabine Roux,
20:52sur quoi vous militez
20:53en la matière ?
20:55Un poisson sur cinq
20:56qui finit dans nos assiettes
20:57est issu de la pêche illégale
20:58au niveau mondial.
21:00Un poisson sur cinq.
21:02C'est un fléau mondial
21:04qui est lié
21:06au crime organisé.
21:07On retrouve du trafic humain,
21:09on retrouve du trafic de drogue
21:10dans la pêche illégale.
21:12Et donc,
21:13pour la combattre,
21:14il faut des efforts internationaux.
21:17La Fondation de la Mer,
21:18on a sorti une étude
21:19avec 89 préconisations
21:20il y a quelques mois
21:22qui s'adressent à la France
21:24pour commencer par lutter
21:25contre la pêche illégale
21:26dans les eaux françaises.
21:27Parce que ça existe aussi
21:28dans les eaux françaises.
21:28Exactement.
21:29Pas du simple barraconnage
21:30de la vraie pêche illégale,
21:31par exemple,
21:31dans les eaux de la Guyane.
21:33L'Union européenne
21:34qui gère ces eaux européennes
21:37beaucoup mieux
21:38qu'il y a 30 ans
21:39mais pour lesquelles
21:39il y a encore du travail à faire.
21:41Mais surtout dans la manière
21:42dont elle gère
21:43ses licences de pêche
21:44à l'international
21:44quand on va pêcher
21:45au large des côtes africaines
21:48ou dans le Pacifique.
21:49Et puis au niveau international
21:50pour se donner
21:51le corpus juridique
21:52pour empêcher
21:53cette pêche illégale
21:54qui vide les océans.
21:56Ça veut dire qu'aujourd'hui
21:57les Etats
21:57n'ont pas suffisamment
21:58d'armes juridiques
22:02pour contrer cette pêche illégale ?
22:04Il manque des moyens juridiques,
22:05des moyens technologiques,
22:06des moyens militaires
22:07d'intervention
22:08et une volonté politique.
22:10Donc ça fait beaucoup de choses
22:10et on ne peut pas attendre.
22:13Avec un pays,
22:15c'est un peu l'éléphant
22:16au cœur de la pièce,
22:18c'est la Chine.
22:1915% de la pêche mondiale.
22:21Alors la Chine,
22:22j'entendais la ministre
22:23de la Transition écologique
22:24espérer qu'elle soit
22:26bien représentée
22:27au Semaine Nice.
22:28Je n'ai pas eu l'info
22:29depuis,
22:30peut-être que c'est vous
22:31qui pouvez répondre.
22:32Il y a une volonté chinoise
22:33ou il y a une hypocrisie chinoise
22:35d'après vous sur ce dossier ?
22:36La Chine veut apparaître
22:37comme un bon élève
22:38sur toutes ces questions
22:39environnementales.
22:40Donc elle préside quand même
22:42aujourd'hui la FAO,
22:43l'agence de l'ONU
22:45sur l'alimentation
22:47qui comprend la pêche
22:48et en même temps
22:49elle ne me produit pas
22:50ces chiffres.
22:51Dans nos études,
22:52on a essayé de comprendre
22:52l'évolution des flottes de pêche
22:54de la Chine depuis 30 ans
22:55et en fait,
22:56ils changent leur présentation
22:57tous les 3-4 ans
22:58ce qui rend absolument impossible
23:00toute analyse.
23:01Donc c'est ça le paradoxe de la Chine,
23:02c'est que c'est le premier pays
23:04à pêcher sur la planète.
23:05Ils ont des flottis de pêche
23:08de centaines de bateaux
23:09qui vont intimider
23:10les petits pêcheurs locaux
23:11et en même temps,
23:12ils essayent de se présenter
23:13comme les bons élèves
23:14de la planète.
23:15Donc c'est très important
23:16pour nous qu'ils soient présents
23:17à l'UNOC
23:18pour participer à ces négociations.
23:19Merci beaucoup.
23:20Merci à tous les deux.
23:21Il y a donc ce cours
23:22en une heure vidéo,
23:25le cours océan
23:25de l'Axac Climate School
23:26et puis donc ce livre
23:28en 100 questions,
23:30l'océan en 100 questions
23:31publié chez Talendier
23:32co-écrit avec Philippe Vallette.
23:33Merci beaucoup à tous les deux.
23:34On passe à notre rubrique start-up.
23:42Smart Ideas
23:43avec Emmanuel Lillet,
23:45le co-fondateur de Lamy,
23:46entreprise créée en 2022
23:48avec Marie Salomon.
23:49Bonjour, bienvenue.
23:51C'était quoi votre idée de départ ?
23:52Racontez-moi.
23:53Bonjour, merci Thomas.
23:55Notre idée de départ,
23:56en fait,
23:57c'est venu tout simplement
23:58d'un problème personnel
23:59où lorsqu'on a déménagé
24:01en périphérie de Toulouse,
24:03on ne pouvait pas tout simplement
24:05profiter des extérieurs du jardin
24:07parce qu'on était envahis de moustiques.
24:08Alors, l'idée pour nous,
24:11c'était justement
24:11de trouver une solution
24:13la plus pratique,
24:14la plus simple
24:15qui puisse enlever ce problème
24:17et diminuer cette nuisance
24:19liée aux moustiques.
24:20Donc, vu que je suis ingénieur de formation,
24:23j'ai tout de suite regardé
24:24ce qui existait dans le commerce
24:25et je me suis attelé
24:26à construire une machine
24:27qui nous permettait
24:29dans un premier temps
24:30de lutter contre les moustiques
24:32et ensuite de la partager
24:33au plus grand nombre.
24:34Donc, c'est une borne anti-moustique.
24:37Quelles sont ses caractéristiques ?
24:40Eh oui, c'est une borne anti-moustique
24:41qui est basée sur le biomimétisme.
24:45En fait, ce dispositif
24:46va biomimer un être humain
24:48pour que ce dispositif
24:50attire plus les moustiques
24:52qu'une personne humaine.
24:53Donc, c'est tout simplement
24:54basé sur des leurres olfactives
24:57qui vont attirer les moustiques.
24:59Il y en a un, notamment,
25:00qui imite la transpiration humaine
25:02et l'autre, un gel
25:05que nous avons refeté
25:06qui imite la respiration humaine
25:08qui va, en fait,
25:11grâce à une réaction biologique,
25:14naturelle, imiter le CO2
25:16et attirer les moustiques
25:17dans un rayon de 10 à 20 mètres
25:19autour de la borne.
25:20Une fois que les moustiques
25:21sont attirés près de la borne,
25:23on vient les aspirer
25:24avec un ventilateur
25:25qui est à l'intérieur du dispositif
25:26et de cette façon-là,
25:28ils sont capturés
25:28dans un filet de capture.
25:29On a vu une image,
25:31une photo de cette borne
25:33avec des petits panneaux solaires
25:35sur le sommet.
25:38Donc, elles sont autonomes,
25:39ces bornes ?
25:41Eh oui, c'est une des particularités
25:42de ces bornes.
25:43L'ami, c'est qu'on les a souhaitées
25:45autonomes.
25:46Donc, pour éviter d'avoir
25:47un câble,
25:48une rallonge électrique
25:49dans le jardin,
25:50on a développé
25:51cette solution solaire
25:52avec un panneau couplé
25:54à une batterie
25:55pour permettre au dispositif
25:56de fonctionner en permanence
25:58et permettre aux utilisateurs
26:00de placer cette borne
26:01où ils le souhaitent
26:02dans leur jardin.
26:03Ça a demandé pas mal
26:04de recherches et développements
26:06parce que c'est une chose
26:07d'avoir cette idée,
26:08c'en est une autre de,
26:09je ne sais pas,
26:10vous parlez de biomimétisme,
26:11de recréer finalement
26:12de quoi attirer les moustiques.
26:14D'ailleurs, ce sont les femelles
26:15des moustiques qui piquent.
26:18Vous êtes bien enseigné,
26:20effectivement,
26:20c'est les femelles qui piquent.
26:22D'ailleurs, chaque femelle
26:23qui pique peut pondre
26:25jusqu'à 250 œufs.
26:26Donc, il est vraiment
26:27très important d'utiliser
26:29ces dispositifs
26:29pour casser cette prolifération
26:31de moustiques.
26:32Et effectivement,
26:33ça a nécessité beaucoup
26:35de plusieurs mois et années
26:36parce que ça fait depuis 2022
26:38que nous avons créé la société.
26:40Et nous, depuis cette époque-là,
26:43nous cesserons de faire des tests
26:45et d'éprouver nos solutions
26:48pour proposer quelque chose
26:50de toujours plus efficace
26:51à nos clients.
26:52Et en fait, les tests sont
26:54principalement basés
26:56sur la qualité des olfactifs
26:58et le fait de pouvoir attirer
27:00les moustiques au plus loin
27:01de la bande.
27:02Est-ce qu'il faut,
27:03est-ce qu'on peut les placer
27:04n'importe où ?
27:05Est-ce qu'il y a quelques conseils
27:05d'utilisation à respecter ?
27:09Oui, effectivement.
27:09En fait, il faut placer,
27:11alors le placement,
27:12il est crucial
27:12pour l'efficacité des bornes,
27:14il faut les placer à l'ombre,
27:16dans la végétation si vous en avez,
27:18car c'est là où se reposent
27:19les moustiques.
27:20S'il y a dans le jardin
27:22des zones humides,
27:23par exemple,
27:23un composteur
27:24ou un récupérateur d'eau,
27:25ce sont des zones vraiment idéales
27:27pour placer la borne.
27:29Et ensuite,
27:30ce qu'il faut faire,
27:31c'est ne pas placer cette borne
27:32au niveau des lieux de vie
27:33de la terrasse
27:34parce que la borne attire
27:35les moustiques.
27:36Donc nous conseillons
27:37de placer ce dispositif
27:38entre 5 et 10 mètres
27:39des espaces de vie.
27:41– Elles sont fabriquées
27:42en France, vos bornes ?
27:44– Eh oui,
27:45on peut même dire
27:46qu'elles sont fabriquées
27:47en Madeleine-Occitanie
27:48parce qu'on est de la région
27:49de Toulouse
27:50et plus de 90%
27:52de la borne
27:53est réalisée
27:54en Occitanie,
27:56proche de Toulouse.
27:58Donc Madeleine-France, oui.
27:59– Ça a été facile
28:00de trouver des partenaires
28:01pour fabriquer cette borne ?
28:03Il y avait des talents
28:05et des entreprises
28:06qui étaient déjà positionnées
28:07sur un marché similaire ?
28:10– Ça a été très compliqué
28:12parce que ça a été très compliqué
28:15de trouver des partenaires.
28:17Ça nous a mis plusieurs mois,
28:19années,
28:19avant de trouver
28:20des bons partenaires,
28:21des bonnes personnes
28:22car nous avons une idée
28:24de design,
28:25de fonctionnement
28:26assez complexe à la base.
28:31Donc du coup,
28:31c'était difficile
28:32de trouver des bonnes personnes,
28:33des bons partenaires
28:34pour vraiment être en accord
28:38ou être OK
28:40avec ce que nous proposons.
28:41Donc ça a mis beaucoup de temps
28:44mais au final,
28:45on a trouvé
28:46et on est très contents
28:47de travailler avec eux
28:49et tout se passe bien.
28:51Donc oui,
28:51c'est complètement possible
28:52de trouver localement
28:53des partenaires
28:54pour réaliser ce que l'on souhaite.
28:56– Merci beaucoup Emmanuel Lier
28:58et bon vent
28:58à l'ami
29:00dans la région de Toulouse
29:02et ailleurs évidemment.
29:04On peut tous
29:04se la procurer cette borne.
29:06Merci à toutes et à tous
29:07de votre fidélité
29:08à Abysmart
29:10for Change
29:10à la chaîne
29:10des audacieux
29:11et des audacieuses.
29:12Je vous dis à demain.
29:13Salut !
29:14– Sous-titrage Société Radio-Canada
29:21– Sous-titrage Société Radio-Canada
29:22– Sous-titrage Société Radio-Canada
29:23– Sous-titrage Société Radio-Canada
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