- il y a 5 jours
Lundi 3 novembre 2025, retrouvez Manuela Rocca (directrice générale adjointe, TELT), Mickaël Alborghetti (Co-fondateur, TerraWin), Lucie Basch (Fondatrice, Poppins) et Fanny Lemaire (Présidente, Interbio Pays-de-la-Loire) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.
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00:00Bonjour à toutes et à tous, heureux de vous retrouver pour un nouveau numéro de Smart Impact,
00:12l'émission de celles et ceux qui font de la transformation environnementale et sociétale un axe fort de leur stratégie.
00:18Voici le sommaire, c'est Manuela Roca, la directrice générale adjointe de TELT, qui sera l'invité du Grand Entretien tout à l'heure.
00:24Que va changer la ligne TGV Lyon-Turin ? Comment le chantier du tunnel intègre l'économie circulaire ? Réponse dans une vingtaine de minutes.
00:32Mais d'abord, je reçois Lucie Bach, la cofondatrice de Tougou de Tougou et de Popin.
00:37C'est une appli de partage d'objets entre particuliers.
00:39Savez-vous combien vous stockez d'objets dont vous n'avez pas l'utilité ? Vous allez être surpris. Réponse dans une minute.
00:45Dans notre Zoom, on verra comment intégrer les produits durables dans la restauration collective
00:50avec la présidente d'Interbio Pays de Loire, association dédiée à l'agriculture biologique.
00:55Et puis dans notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables, je vous présenterai Terrawin et ses verres entièrement compostables.
01:04Voilà pour les titres, c'est l'heure de Smart Impact.
01:12L'invité de ce Smart Impact, c'est Lucie Bach. Bonjour.
01:15Bonjour.
01:16Bienvenue. Vous êtes la cofondatrice de Tougou de Tougou et vous venez de lancer Popin, c'était il y a six mois. C'est quoi Popin ?
01:23Popin, l'idée, c'est de démocratiser la location pour tout le monde.
01:27En fait, on se rend compte qu'aujourd'hui, on stocke beaucoup d'objets à la maison qui sont peu utilisés.
01:31Et donc, l'idée, c'est de comment est-ce qu'on passe de ce fameux manque de pouvoir d'achat à un pouvoir d'accès
01:37et qu'en fait, on a accès à ce dont on a besoin quand on en a besoin.
01:41Alors, je disais, dans les titres, c'est une appli de partage entre particuliers, mais pas seulement.
01:44Oui, exactement. C'est plus que ça. En fait, l'idée, c'est vraiment que dès que vous avez besoin de quelque chose,
01:48vous pouvez aller sur Popin et vous allez avoir toutes les options pour le louer autour de vous.
01:52Ça peut être effectivement auprès d'un voisin, d'un particulier, mais ça peut aussi être auprès d'un magasin de location
01:58que vous n'avez pas forcément identifié.
02:00Ça peut être aussi auprès d'un distributeur qui, habituellement, fait plutôt de la vente.
02:04Et là, grâce à Popin, ils se mettent à la location.
02:07Et nous, c'est vraiment ça qui nous intéresse, c'est comment est-ce qu'on fait pour que la location devienne beaucoup plus un réflexe pour chacun d'entre nous.
02:12Pourquoi vous vous êtes dit qu'il faut lancer cette appli, après le succès de Tougou2Go,
02:17qui est une appli anti-gaspillage alimentaire ?
02:21Vous aviez besoin d'un...
02:22Je pense que c'est justement ça, c'est le côté anti-gaspillage.
02:26En fait, je me rends compte qu'il y a un gaspillage énorme dans les objets aussi.
02:29Et le nombre de choses qu'on stocke chez nous, l'ADEME nous dit qu'on stocke 2,5 tonnes d'équipement à la maison en moyenne par foyer,
02:35ce qui est complètement fou.
02:36Oui, on a trouvé ce chiffre. Les Français estiment qu'ils ont plus de 36 objets chez eux, dont ils n'ont pas d'utilité.
02:43Alors, je pense qu'on va tous pouvoir, en sortant de l'émission, faire le jeu et regarder chez soi ce dont on ne se sert quasiment jamais.
02:51Et en fait, on a tellement de choses qu'on n'utilise pas et qui peuvent déjà rendre service à d'autres et générer un complément de revenu.
02:58En fait, si on loue deux objets par semaine sur Poppins, on peut se faire en moyenne 130 euros par mois.
03:03Donc, ce n'est vraiment pas négligeable.
03:04Et ça marche vraiment sur tout type d'objets, de la machine à raclette typique, mais au sac à dos de rando que vous avez acheté une fois,
03:10à la grosse enceinte que vous avez acheté une fois pour un anniversaire.
03:14Oui, parce qu'on pense souvent à la perceuse.
03:16C'est vrai qu'il y a ce chiffre.
03:17Alors, je ne sais pas qui dit qu'on utilise en moyenne une perceuse 13 minutes dans sa vie.
03:21C'est ça.
03:22Bon, ok.
03:22Je pense que c'est quand même quand on n'est pas très bricoleur.
03:24Oui, mais on est beaucoup à l'avoir acheté peut-être en se disant j'en ai absolument besoin et puis à ne plus jamais s'en servir.
03:33En fait, on en a vraiment besoin au moment où on en a besoin.
03:34C'est ça.
03:35Sauf qu'après, on n'en a plus besoin.
03:36Et c'est pareil pour des outils de ménage, par exemple, à la maison, le karcher pour nettoyer,
03:41si on a une petite terrasse ou la shampooineuse pour nettoyer son tapis.
03:45C'est des choses qu'on va utiliser peut-être une fois par an au grand max,
03:48qui prennent beaucoup de place, qui coûtent cher à l'achat.
03:50Une shampooineuse, c'est 250 euros.
03:52Sur Poppins, ça coûte 10 euros.
03:53Et donc, c'est vraiment cette idée aussi d'économiser,
03:57de se remettre dans une consommation qui a du sens et puis de se rendre service les uns les autres.
04:00Est-ce que c'est une offre qui existait déjà ?
04:02Est-ce qu'il y a des applis de location comme ça ?
04:05En fait, on est beaucoup déjà à avoir le groupe WhatsApp dans l'immeuble,
04:09à se partager les choses, à avoir, par exemple, les jeunes parents aussi.
04:12On sait que quand on est jeune parent, on doit acheter des nouvelles choses tous les trois mois
04:16parce que les besoins du bébé évoluent.
04:17Et bien là, typiquement, on peut aller chercher son lit parapluie, son chauffe-biberon directement sur Poppins.
04:22Et donc, il y avait déjà plein d'initiatives locales.
04:26Nous, l'idée avec Poppins, c'est de devenir vraiment l'agrégateur de toutes les options
04:30et puis de généraliser cette super pratique, en fait, qui est vraiment gagnant à tous les niveaux.
04:33C'est ce qu'on appelle l'économie d'usage.
04:35Oui, exactement.
04:36Est-ce qu'on est prêt ?
04:37C'est-à-dire que je vous entendais parler des jeunes parents.
04:40C'est vrai qu'il va y avoir des jeunes parents qui vont avoir une réticence à utiliser un objet
04:44qu'il y a déjà utilisé par une autre famille, par un autre bébé.
04:48Alors, moi, je suis persuadée qu'on est prêt pour deux raisons.
04:51D'une part, il y a quand même des énormes acteurs qui sont passés par là.
04:54On est prêt à partager sa maison sur Airbnb ou sur Home Exchange.
04:57On est prêt à partager sa voiture en utilisant Blaplacar ou Getaround.
05:01Donc, franchement, ces objets du quotidien, pourquoi pas ?
05:04Et puis, l'autre raison, c'est qu'en fait, on n'a plus le choix.
05:06On est coincé entre le fin du mois, le fin du monde.
05:10On n'a plus de pouvoir d'achat.
05:11Donc, en fait, moi, ce qui m'intéresse, c'est comment est-ce qu'on donne accès
05:14à un maximum de choses au plus grand nombre, à prix réduit,
05:18et en prenant soin de notre planète.
05:19Oui, alors, je suis 100% d'accord avec vous.
05:21On porte ces idées-là dans l'émission quotidiennement.
05:25Mais il y a la question de l'acceptabilité ou de la désirabilité.
05:29On se pose beaucoup la question du discours qu'on peut, nous, médias y compris,
05:32porter pour rendre cette transformation désirable.
05:37Est-ce que ça fait partie de l'enjeu ?
05:39C'est-à-dire qu'un objet déjà utilisé, potentiellement, il va être moins désirable qu'un objet.
05:43C'est absurde, mais on a été formaté comme ça.
05:46Alors, toute l'idée, c'est comment est-ce qu'on se déformate
05:48et comment est-ce qu'on remet du sens dans nos quotidiens.
05:51Moi, je suis persuadée qu'il faut aborder une consommation plus responsable
05:55et une transition écologique de façon joyeuse.
05:57Pour moi, c'est hyper important.
05:59Le slogan de Poppins, c'est « possédez moins, profitez plus ».
06:02Et c'est comment est-ce qu'on ne se dit pas « si je veux être raisonnable, la fête est finie ».
06:06Mais au contraire, la fête est plus folle.
06:07Typiquement, vous organisez votre anniversaire.
06:10Au lieu d'utiliser votre petite enceinte de d'habitude
06:13ou d'aller acheter une grosse enceinte,
06:15vous allez sur Poppins et vous allez non seulement pouvoir louer une grosse enceinte,
06:19mais aussi une machine à fumer, une boule à facettes, une machine à bulle.
06:22À la fin de l'événement, vous ramenez tout.
06:24Ça vous a coûté un tiers du prix que la grosse enceinte vous aurait coûtée.
06:27Et vous ne stockez rien à la maison.
06:29Donc, c'est vraiment cette idée de comment est-ce qu'on redonne envie aux gens
06:32de changer leur consommation.
06:34Est-ce que vous voyez des grandes marques
06:36qui sont quand même en train d'intégrer cette idée ?
06:38Je pense à Decathlon parce qu'elle commence,
06:41alors ce n'est pas la partie la plus importante de son chiffre d'affaires,
06:43mais à proposer effectivement une économie d'usage,
06:47un modèle circulaire plutôt que de la possession.
06:49Nous, ça a été la très bonne surprise au lancement.
06:51Énormément de grandes marques nous ont contactées,
06:55que ce soit les Fnac d'Arti, Le Roi Merlin, Decathlon, Castorama, etc.
07:00Donc, qui se disent comment est-ce qu'on se met à la location
07:03parce qu'effectivement, il y a énormément d'objets qu'on vend
07:06qui seraient mieux à louer.
07:08Et même les supermarchés, typiquement aujourd'hui,
07:11on travaille avec BioCébon qui vous propose de venir louer
07:14une machine à raclette, une tireuse à bière
07:16et des boules de pétanque chez eux.
07:18On travaille avec Carrefour, on travaille avec Leclerc.
07:21Et donc, tout ça, c'est des partenaires qui se disent
07:23en fait, c'est peut-être l'opportunité effectivement
07:25de venir ajouter à mon modèle linéaire un modèle circulaire.
07:29Et nous, tout l'enjeu, c'est de montrer qu'en fait,
07:30quand on loue un Karcher 15 fois sur Poppins
07:33et qu'après, on le vend peut-être en seconde main,
07:35la marge, elle va être plus importante que si on vend son Karcher
07:38en vente linéaire.
07:40Et donc ça, moi, c'est un sujet qui m'anime énormément
07:43parce que si on peut emmener toute l'industrie du retail
07:45vers un modèle circulaire, là, on peut vraiment craquer
07:49les choses à large échelle et changer en profondeur
07:51nos habitudes de consommation.
07:52Comment elle fonctionne, l'appli ?
07:54Très simple, vous téléchargez l'appli, c'est gratuit,
07:57en moins de 30 secondes, vous découvrez en fait
07:59tous les objets disponibles autour de vous.
08:01Et vous allez, soit vous savez exactement ce que vous voulez,
08:05donc vous recherchez, on vous donne toutes les options autour de vous.
08:07Certains vont être un peu plus loin, mais moins chers.
08:10Certains vont être juste à côté, mais un peu plus chers.
08:12Il y a vraiment toute option.
08:14Et puis sinon, vous pouvez aussi aller découvrir un peu
08:16les options autour de vous.
08:18Typiquement, on va vous dire, vous partez camper
08:20dans deux week-ends, ben voilà, toutes les options possibles
08:23pour que votre week-end de camping soit juste beaucoup plus fun
08:27qu'il n'aurait été sans la location.
08:28Qui sont les utilisateurs de Poppins ?
08:32Est-ce que c'est un modèle urbain ou pas forcément ?
08:34C'est ça qui est intéressant, c'est que là, en six mois,
08:36on a déjà quasiment 100 000 utilisateurs sur l'application
08:39et il y a vraiment de tout.
08:40Il y a des gens qui l'utilisent plutôt en milieu rural
08:42pour faire leur jardin, pour bricoler.
08:46Et là, ils sont prêts à faire peut-être un peu plus de kilomètres aussi
08:49pour aller chercher la débroussailleuse,
08:51pour aller chercher la tondeuse à gazon,
08:52pour aller chercher la ponceuse.
08:54Et en milieu urbain, ça marche super bien.
08:56Et là, les gens, il faut que ça soit à 500 mètres de chez eux.
08:59Et c'est ça qui est génial avec Poppins,
09:01c'est que très rapidement, on a eu beaucoup d'intérêt aussi de gens dans les villes.
09:05Et donc aujourd'hui, on a les quatre villes les plus actives.
09:09C'est Paris, Nantes, Bordeaux et Lille.
09:12Et en fait, là, on entame vraiment le déploiement local
09:15où on va aller dans chaque ville les activer très concrètement.
09:19Oui, parce que ça fonctionne par un maillage le plus fin,
09:23le plus dense possible, effectivement.
09:24C'est quoi votre modèle économique ?
09:26Vous prenez une commission sur la location ?
09:27C'est ça.
09:28C'est très simple.
09:28Sur la location ?
09:29Voilà, exactement.
09:30Quand le loueur décide du prix,
09:33nous, on va prendre une commission.
09:35Et donc, ça permet à celui qui loue,
09:38à celui qui a besoin de l'objet,
09:41de payer le prix le plus intéressant possible
09:44et au propriétaire de gagner une somme.
09:47Et nous, on prend notre commission là-dessus.
09:48Et quand on est propriétaire,
09:52on peut le louer à l'infini ?
09:53Ou alors, ça devient un business ?
09:54Vous voyez ce que je veux dire ?
09:55Dans quelle case on rentre ?
09:57En fait, dans la limite de 1 800 euros,
09:59ça reste sous le seuil où on doit commencer à déclarer.
10:03Et si, effectivement, vous faites plus de 1 800 euros en une année,
10:07là, effectivement, c'est prévu comme quand on fait de l'Airbnb
10:09ou des choses comme ça, de façon un peu plus professionnelle.
10:12D'accord, il faut le déclarer au fisc.
10:13On a évoqué la façon de parler de la transition.
10:18Vous défendez une approche positive de cette transition écologique.
10:21Est-ce que, dans le climat général de retour de bâton, de backlash,
10:26est-ce que vous êtes toujours positive ?
10:28Ou est-ce que vous dites, la période est dure quand même ?
10:31Alors oui, la période est super dure.
10:33Je pense que ça, c'est impossible de l'igner.
10:35Après, moi, c'est vraiment...
10:37Du coup, on a encore plus besoin d'initiatives
10:39comme Togo Togo, comme Poppins, d'endroits comme la Climate House.
10:42Moi, je milite vachement pour me dire,
10:45on doit encore plus se serrer les coudes.
10:46Je pense qu'on a un gros enjeu de faire collectif
10:50et d'arrêter de chercher la petite bête en permanence.
10:53Moi, je pense qu'il y a un sujet chez tous les écolos,
10:56de manière générale,
10:57de « Ah, mais toi, t'as pris l'avion,
10:59ah, mais toi, t'as acheté un vêtement neuf, ah, mais toi... »
11:00Oui, arrêter de se montrer du doigt.
11:03Si on a un point du doigt en permanence,
11:04on est déjà tellement peu nombreux, entre guillemets,
11:07qu'on ne va pas y arriver.
11:08Donc moi, je milite beaucoup pour la bienveillance mutuelle
11:11et de réapprendre à faire ensemble, en fait.
11:13Mais il y a un enjeu,
11:14je crois que c'est 10%, j'ai lu ça cette semaine,
11:18des contenus complotistes,
11:19qui sont des contenus qui ont trait au climat.
11:22Donc là, il y a un défi de vérité, quoi,
11:25de vérité scientifique.
11:26Un vrai ras-le-bol général.
11:27Et c'est pour ça qu'il y a un vrai enjeu
11:29de lutter contre la désinformation.
11:31Et, encore une fois, pour moi,
11:33et c'est ma façon de militer à moi,
11:35de trouver des solutions
11:35qui allient le sujet de pouvoir d'achat
11:38et de consommation responsable.
11:39Ce qui permet d'emmener tout le monde, quoi.
11:41Exactement. Et donc, en fait,
11:42qu'on soit écolo ou pas,
11:43on a intérêt à utiliser Popins,
11:44on a intérêt à utiliser TougouTougou.
11:46Et moi, c'est ça qui m'intéresse,
11:47c'est de me dire que les gens vont le faire
11:49pour une raison ou pour une autre,
11:50mais ils vont le faire.
11:51Et ça, ça fera du bien à tout le monde, en fait.
11:53TougouTougou, ça marche toujours aussi bien ?
11:54Ouais, très bien.
11:55Vous en avez tout.
11:56On vient lancer l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
11:58On s'apprête à lancer le Japon.
12:00Donc, on a vraiment construit un mouvement mondial
12:02de lutte contre le gaspillage alimentaire
12:03avec aujourd'hui plus de 120 millions de consommateurs.
12:06Il y a plus de 20 millions de Français
12:07qui ont l'application aussi.
12:09Et donc, moi, c'est un peu le même rêve
12:10que j'ai pour Popins.
12:11C'est de me dire comment est-ce que
12:12ça devient une évidence pour tout le monde
12:15et qu'en fait, on crée
12:16une nouvelle forme de consommation, tout simplement,
12:19qui est vraiment gagnant
12:20et pour son porte-monnaie
12:21et pour la planète
12:22et pour son quartier aussi.
12:24Parce que ça fait du bien.
12:26Moi, je sais que c'était ma mère
12:27qui a loué son lit parapluie
12:29la dernière fois à des gens du quartier.
12:31Et en fait, elle était super contente de le faire aussi.
12:33Ça crée du lien.
12:33C'est intéressant.
12:34Peut-être plus que TougouTougou, d'ailleurs.
12:36Ça crée du lien social, une application comme celle-là.
12:38Et en fait, je pense qu'on a un vrai sujet.
12:39On ne se parle plus, en fait.
12:42On se connecte, mais on ne se parle plus.
12:43C'est beaucoup plus facile de connaître ses voisins
12:44quand on habite à la campagne
12:45que de connaître ses voisins
12:46quand on partage le même immeuble.
12:48Ça, c'est fou.
12:49Et donc, c'est hyper important
12:50que le digital joue aussi un peu
12:52ce rôle de tiers de confiance.
12:54Nous, sur Popins,
12:54on a la protection Popins, par exemple.
12:56Et donc, les gens,
12:57ce qu'ils n'oseraient peut-être pas faire en direct,
12:59ils osent le faire via l'application,
13:00mais ils se rencontrent.
13:01Et ça, c'est le plus important
13:03qu'on puisse souhaiter à tous
13:04et de préserver le lien social entre nous.
13:06Merci beaucoup, Lucie Bache.
13:08Et à bientôt sur BeSmart4Change.
13:10On passe tout de suite à notre Zoom.
13:12On va parler du bio
13:13et de la restauration collective.
13:21C'est le Zoom de ce Smart Impact.
13:24Et j'accueille Fanny Le Maire,
13:25la présidente d'Interbio Pays de Loire,
13:26qui est avec nous en duplex.
13:29Bonjour, bienvenue.
13:31Est-ce que vous pouvez nous présenter
13:32Interbio pour commencer ?
13:34Oui, bien sûr, avec plaisir.
13:36Bonjour à tous.
13:37Alors, l'Interbio,
13:38c'est une association
13:39à caractère interprofessionnel
13:41qui est née en 1996,
13:44qui est soutenue par la région Pays de la Loire
13:46et par le ministère de l'Agriculture,
13:48et qui rassemble tous les acteurs
13:50de la filière régionale,
13:52production, transformation,
13:55distribution et association de consomme acteur.
13:57Et on est vraiment là
13:58pour faire la promotion
13:59de la bio régionale.
14:01Comment elle se porte,
14:03tient justement,
14:04la filière bio dans votre région ?
14:07Eh bien, dans notre région,
14:09elle se porte comme au niveau national.
14:12On a connu effectivement des turbulences,
14:16mais aujourd'hui,
14:17la filière bio renaît de ses cendres
14:19et va beaucoup mieux
14:21puisqu'on retrouve la croissance
14:23dans le réseau spécialisé,
14:25comme on retrouve la croissance
14:26dans la vente à la ferme.
14:27Rappelons qu'un producteur sur deux
14:29vant à la ferme
14:31et qu'aujourd'hui,
14:33l'application de la loi Egalim
14:35va soutenir cette filière.
14:39Si la loi Egalim avait été appliquée
14:41depuis le départ,
14:42je le rappelle,
14:43la filière n'aurait pas connu
14:45de turbulences.
14:46Oui, on va rappeler ce qu'est...
14:48Aujourd'hui, on retrouve le consommateur.
14:49Oui, on va rappeler ce qu'est
14:50la loi Egalim dans un instant,
14:51mais je reste sur la question
14:52de la consommation
14:54parce que vous avez été confrontée
14:57de toute la filière bio,
14:58pas seulement interbio Pays de Loire,
15:01mais à une difficulté
15:03à convaincre dans un contexte inflationniste.
15:08Est-ce que vous vous êtes dit
15:08on n'y arrive pas ?
15:09C'est trop compliqué.
15:11Alors, non,
15:12on ne s'est jamais dit ça
15:13parce que la bio a toujours
15:15fait preuve de résilience
15:16et fera toujours preuve de résilience.
15:19En fait, ce qui se passe énormément,
15:21c'est que...
15:22Alors, effectivement,
15:23on a toujours parlé
15:24la bio avec le prix
15:26alors que la bio a été
15:27beaucoup moins inflationniste
15:29que le conventionnel.
15:30Et aujourd'hui,
15:30j'invite vraiment le consommateur
15:32à regarder les prix de la bio
15:34puisque aujourd'hui,
15:36on voit entre autres
15:36des fruits et légumes
15:37qui sont moins chers
15:38que le conventionnel.
15:39Ça, c'est une chose.
15:40Et puis, il y a eu
15:41tous ces pseudo-labels
15:45qui sont arrivés
15:46avec des promesses
15:48mensongères.
15:51je vais oser
15:52et je vais me permettre
15:53de rappeler
15:54que l'agriculture biologique
15:56est la seule agriculture
15:58qui interdit
15:59les produits chimiques
16:01de synthèse
16:01tant dans la production
16:03que dans la transformation.
16:05Et je parlerai même
16:07d'alimentation biologique.
16:10Alors, vous parliez de la loi...
16:11Aujourd'hui, on voit bien
16:12que le consommateur
16:13revient vers ses valeurs.
16:16Effectivement,
16:16il y a une remontée
16:17de la consommation du bio
16:18depuis plusieurs mois.
16:20Et donc, cette loi EGalim
16:21à laquelle vous faisiez référence
16:23qui a été votée en 2018
16:25qui donne ce cap
16:2650% de produits durables
16:27et de qualité
16:28dont 20% est issu
16:29de l'agriculture biologique
16:30dans les repas
16:31servis en restauration
16:33collective publique.
16:34Alors, vous dites
16:35qu'il y a eu quoi ?
16:35Un retard à l'allumage ?
16:36C'est ça ?
16:38Ah oui !
16:39On peut le dire comme ça.
16:42Et puis, il faut encore tenir...
16:45Il faut encore convaincre
16:46les élus d'appliquer la loi.
16:48Et d'ailleurs,
16:48quand on fait la remise
16:50de territoires bioengagés
16:51et d'établissements bioengagés,
16:54je remercie les élus
16:55d'appliquer la loi
16:56puisqu'aujourd'hui,
16:57on est encore...
16:59qu'il y a à peu près
16:596-7% de produits bio
17:02par rapport aux 20%
17:04qu'on devrait proposer
17:06aujourd'hui,
17:07tant aux bambins
17:08dans les écoles
17:09qu'à nos aînés
17:10dans les EHPAD
17:12et que malheureusement
17:13à tous ces gens
17:13qui sont hospitalisés.
17:15Voilà.
17:15Puisqu'on sait aujourd'hui
17:17que l'alimentation,
17:20la santé,
17:21l'environnement,
17:22l'agriculture
17:23sont indissociables.
17:26Évidemment,
17:26c'est complètement lié.
17:28Alors, ça veut dire quoi ?
17:29Comment vous fonctionnez ?
17:30Vous labellisez,
17:31en quelque sorte,
17:32les établissements,
17:34par exemple,
17:34des établissements scolaires
17:35qui ont atteint
17:36leurs objectifs ?
17:38Alors, en fait,
17:39on a plusieurs étapes.
17:40D'abord,
17:40on organise des rencontres
17:42avec les cuisiniers.
17:43On a un salon régional
17:45qui s'appelle
17:45Pro Bio West
17:46qui est là
17:47pour que les acteurs
17:48de la filière
17:48se rencontrent.
17:50Nous avons...
17:51On participait
17:52au Cerbotel
17:53qui est le salon
17:54de la restauration
17:55à Nantes
17:55qui avait lieu
17:55la semaine dernière.
17:56Nous avons début décembre
18:00le salon national
18:01Nantes Expo
18:02où on va mettre en place
18:04en avant
18:05la restauration collective
18:07avec une conférence
18:09qui aura lieu
18:09le 2 décembre
18:10pour mettre en avant
18:14la restauration collective
18:15et réexpliquer
18:16aux cuisiniers
18:17comment on arrive
18:18à mettre
18:18ces 20% de bio
18:19en restauration collective.
18:22Et effectivement,
18:23on a un label
18:24Établissement Bio Engagé
18:26Territoire Bio Engagé
18:27qui est un label national
18:29qui est porté
18:30par toutes les interbios
18:31pour récompenser
18:33et mettre en avant
18:36les producteurs
18:37qui sont engagés
18:38dans la filière bio
18:39puisque au-delà
18:40de 15%
18:41sur un territoire
18:42on labellise
18:43Territoire Bio Engagé
18:44et au-delà
18:45de 25% de bio
18:47dans les menus
18:48on labellise
18:49les établissements
18:50pour récompenser
18:52et le travail des élus
18:53et le travail des cuisiniers
18:55et j'oserais aussi
18:57y associer
18:58les équipes pédagogiques.
19:00Et il y a une demande
19:01si on regarde
19:02ces statistiques
19:04ces enquêtes
19:0585% des consommateurs
19:06intéressés par du bio
19:07dans les cantines scolaires
19:0876% dans les hôpitaux
19:1074% dans les restaurants
19:12d'entreprise
19:13enfin il y a clairement
19:14particulièrement
19:15dans ces lieux-là
19:16envie de bio
19:19quand vous discutez
19:20avec vos interlocuteurs
19:22que ce soit
19:23les élus
19:23ou alors
19:24les personnels
19:25dans les cantines
19:26quel frein
19:27ils rencontrent
19:28puisqu'il y a une demande
19:29il y a des producteurs
19:31il y a une loi
19:32pourquoi ça
19:33ça grince
19:34en quelque sorte ?
19:36Ah mais Thomas-Éric
19:37vous savez bien
19:38c'est difficile
19:38de sortir de sa zone
19:39de confort
19:40donc il y a d'abord ça
19:42il y a la priori
19:43et puis
19:44il y a repenser
19:45l'alimentation
19:46dans sa globalité
19:47et ça c'est un vrai
19:49travail de fond
19:49donc souvent
19:50les cuisiniers
19:51qui arrivent
19:53aujourd'hui
19:53on labellise
19:54des restaurants
19:55collectifs
19:56à 40%
19:5850%
19:5880%
20:00de bio
20:00donc on voit bien
20:02que la démarche est possible
20:03la première chose
20:04on sensibilise
20:06sur les déchets
20:07parce que de toute façon
20:07ce qui coûte trop cher
20:08c'est ce qu'on met à la poubelle
20:09après on sensibilise
20:11sur la saisonnalité
20:13des produits
20:14et puis
20:15on sensibilise
20:17sur le rééquilibrage
20:18des protéines animales
20:19et des protéines végétales
20:21et quand tout ce travail-là
20:23a été fait
20:24nous notre travail
20:25de l'intérieur
20:25c'est de mettre en relation
20:27tous les producteurs
20:29tous les transformateurs
20:30je pense aux artisans
20:31les boulangers
20:32qui vont faire le pain
20:34ou par exemple
20:35qui font partie
20:36de cette boucle
20:37pour que les cuisiniers
20:39aient la facilité
20:41de trouver
20:43toute la matière première
20:44dont ils ont besoin
20:45pour élaborer
20:46les menus
20:47donc il y a une question
20:49d'état d'esprit
20:51et peut-être
20:52j'essaye de pousser
20:54un peu la logique
20:55de ce que vous venez
20:56de nous dire
20:56de filières
20:58qui ne sont pas encore
20:59assez efficaces
21:01ou pas assez connues
21:02C'est vrai qu'au niveau
21:06des producteurs
21:07il y a quand même
21:08tout un outil logistique
21:10qu'il faut mettre en place
21:11il y a la problématique
21:13de répondre
21:14au marché public
21:15on connaît en France
21:17les grandes qualités
21:19de complexité
21:21des démarches administratives
21:23donc c'est vrai aussi
21:26que les collectivités
21:28font aussi ce travail-là
21:30d'accompagner les producteurs
21:32pour rentrer
21:34dans cette démarche
21:35de marché public
21:36et puis mettre en place
21:38des outils logistiques
21:40on a dans les Pays de la Loire
21:42des grossistes
21:43par exemple
21:44sur les différents mines
21:45qui servent
21:46d'outils logistiques
21:47pour concentrer l'offre
21:50parce que c'est en fait
21:51de ça dont ont aussi besoin
21:53les cuisiniers
21:54c'est cette concentration
21:55de l'offre
21:56donc là maintenant
21:57je vois dans les Pays de la Loire
21:58comme dans beaucoup de régions
21:59on a aujourd'hui
22:01un professionnalisme
22:02qui s'est mis en place
22:03pour pouvoir
22:04bien répondre
22:05à la demande
22:06de cuisiniers
22:07de restauration collective
22:08Est-ce que
22:09les entreprises
22:10jouent le jeu ?
22:12Est-ce que vous commencez
22:12à avoir
22:13des entreprises
22:16petites ou grandes
22:17d'ailleurs
22:17enfin peut-être un peu
22:18déjà d'une taille
22:20un peu importante
22:20pour avoir
22:21une cantine
22:22ou un restaurant
22:23d'entreprise
22:23qui cherchent le bio
22:25qui jouent le jeu du bio ?
22:26Oui aujourd'hui
22:27on voit bien que
22:28même les gros groupes
22:29alors nous on a des enseignes
22:31très régionales
22:33je pense au réseau
22:35Manger Bio
22:35je pense à Provence Bio
22:37chez nous
22:37qui sont des enseignes
22:39régionales
22:40comme nationales
22:41on a des enseignes
22:42aujourd'hui
22:42comme Pomona
22:43qui viennent vers nous
22:44qui ont ce gros réseau national
22:47et qui aujourd'hui disent
22:48effectivement
22:49il est de notre devoir
22:51aujourd'hui
22:52de répondre
22:53à la demande
22:55des cuisiniers
22:56pour l'application
22:57de la loi Egalim
22:57donc
22:58il y a aujourd'hui
23:00une vraie volonté
23:01dans les acteurs
23:02aujourd'hui
23:03ce qui nous a
23:04beaucoup manqué
23:05et ce qui nous manque encore
23:06c'est quand même
23:07le soutien
23:08des pouvoirs publics
23:11parce qu'aujourd'hui
23:12on sait
23:12les externalités positives
23:16de l'agriculture biologique
23:18on sait
23:19ô combien
23:20on a manqué
23:21de ces outils
23:23pour l'application
23:24de la loi Egalim
23:25et
23:26aujourd'hui
23:28j'aimerais bien
23:29que les
23:30que les pouvoirs publics
23:32nous soutiennent mieux
23:34pour que
23:35que ce soit au niveau
23:37de nos producteurs
23:38de nos transformateurs
23:39et que ce soit au niveau
23:41de la restauration collective
23:42qu'on ait vraiment
23:43des outils
23:44encore plus efficaces
23:46pour les accompagner
23:47Est-ce qu'il y a
23:48toujours
23:50de nouveaux
23:51agriculteurs
23:52qui se mettent au bio
23:53parce que voilà
23:53il y a eu
23:54malheureusement
23:55avec la baisse de la consommation
23:56quelques-uns
23:57il y a eu
23:58un retour en arrière
24:00ce qui est compliqué
24:01d'ailleurs
24:01mais est-ce qu'il y a toujours
24:02une transition au bio
24:04qui se fait ?
24:06Alors
24:06effectivement
24:07on a
24:08connu un peu
24:09de déconversion
24:09nous pas trop
24:10dans les pays d'Aloir
24:11on est une région
24:12relativement stable
24:14après
24:16Thomas Huy
24:17c'est toujours
24:17la même chose
24:18qu'est-ce qu'on veut
24:18en France
24:19comme agriculture
24:20et moi
24:21qui interviens
24:22dans des établissements
24:22agricoles
24:23j'ai des jeunes
24:24qui me disent
24:25Fanny
24:26si l'agriculture biologique
24:27n'est pas soutenue
24:28je ne serai pas
24:29agriculteur
24:30donc qu'est-ce qu'on veut
24:33comme agriculture ?
24:35Merci
24:35beaucoup
24:36Fanny Le Maire
24:37et à bientôt
24:38sur
24:38Be Smart Fortune
24:40c'est l'heure du grand
24:40entretien
24:41de ce Smart Impact
24:42on va creuser
24:44Merci à vous
24:45mangez bio
24:46mangez du goût
24:47ça c'est ça
24:48c'est un très très bon
24:49Kossah
24:49et ça va mettre en appétit
24:50pour la journée
24:51merci encore
24:52et bonne journée
24:54dans votre région
24:55des Pays de Loire
24:56on va passer
24:57à notre grand entretien
24:58tout de suite
24:59on va creuser ensemble
25:00le tunnel
25:00de la ligne ferroviaire
25:02à Lyon-Turin
25:03Prêt pour l'impact
25:08c'est la question
25:09que je pose chaque jour
25:10à une personnalité
25:11qui compte
25:12dans notre économie
25:13et là on va parler
25:14vraiment d'un projet
25:15qui compte
25:15pour nos économies
25:17vous allez comprendre
25:18pourquoi j'utilise
25:19le pluriel
25:20bonjour Manuela Roca
25:21Bonjour
25:21merci pour l'invitation
25:23Bienvenue
25:23vous êtes directrice
25:24générale adjointe
25:25de TELT
25:25c'est le tunnel
25:26euralpin
25:27Lyon-Turin
25:28on va peut-être
25:29commencer par
25:29l'originalité
25:31de cette entreprise
25:32c'est une entreprise
25:33un projet franco-italien
25:34c'est ça ?
25:35Oui exact
25:35TELT est une entreprise
25:37partagée par les deux états
25:39ce sont nos deux actionnaires
25:4050-50
25:42donc un vrai exemple
25:43de coopération
25:44franco-italienne
25:45soit dans la gouvernance
25:46de l'entreprise
25:47mais vraiment aussi
25:48dans les faits
25:49et dans les activités
25:50quotidiennes
25:51toutes nos activités
25:52sont transversales
25:53moi je m'occupe
25:54de l'environnement
25:55et de la sécurité
25:55en Italie et en France
25:57mais toutes nos équipes
25:58ont ce défi
25:59qui est avant tout technique
26:01donc de se parler
26:02de se comprendre
26:03d'appliquer des règles
26:04binationales
26:06mais aussi
26:06d'avoir une culture commune
26:08qui va être
26:09la somme
26:09des deux cultures
26:10et qui prend le mieux
26:11des deux parties
26:13Oui oui
26:13c'est-à-dire
26:13on n'est pas chargé
26:15d'un domaine
26:15en Italie
26:16avec un homologue
26:17qui est chargé
26:17du même domaine
26:18en France
26:18on s'occupe du domaine
26:21dans les deux pays
26:22et ça doit être
26:23il y a des petits
26:25C'est passionnant
26:25C'est passionnant
26:27et compliqué parfois
26:28Oui
26:29parfois c'est compliqué
26:30c'est un grand défi
26:31mais c'est le défi
26:33comment dire
26:34européen
26:35parce que désormais
26:36la réalisation
26:36des grandes infrastructures
26:37dépasse les frontières
26:40et pour le faire
26:42nous avons aussi
26:43dû innover
26:44un peu
26:44la réglementation
26:45notamment
26:47par exemple
26:48nous avons
26:48un règlement binational
26:49contre la corruption
26:51et la mafia
26:52nous avons
26:53un règlement binational
26:54pour l'économie circulaire
26:56et nous avons encore
26:57des règles communes
26:59pour la sécurité
26:59tout ça
27:00va prendre le mieux
27:01de deux réglementations
27:03pour faire que
27:04les règlements
27:05de notre ouvrage
27:07soient homogènes
27:08et les meilleurs possibles
27:09Bon bah vous avez posé
27:10c'est super
27:11quelques-uns des chapitres
27:12dont on va parler
27:13dans ce débat
27:13c'est très très bien
27:14on va parler de la lutte
27:15contre la corruption
27:16évidemment de la sécurité
27:18évidemment de la circulaire
27:19est-ce que vous pouvez
27:20nous décrire ce projet
27:22donc c'est quoi
27:22c'est creuser un tunnel
27:24et relier Lyon et Turin
27:26mais je dis ça
27:27ça paraît simple
27:27décrivez-nous le projet
27:28Alors le Lyon-Turin
27:30c'est une infrastructure
27:31ferroviaire
27:32pour les voyageurs
27:33et pour les marchandises
27:34ça va relier
27:35la France et l'Italie
27:36mais encore plus
27:37c'est un ouvrage européen
27:39s'inscrit dans la politique
27:40de décarbonisation
27:41des transports
27:42et effectivement
27:43le but principal
27:44c'est de substituer
27:46les moyens polluants
27:48aujourd'hui
27:48sur les moyens
27:49de longue distance
27:50avec une méthodologie
27:53et une modalité
27:54beaucoup plus verte
27:55qui est le train
27:56si on pense
27:57qu'aujourd'hui
27:58le même trajet
27:59fait un avion
28:01et fait un train
28:02pour un voyageur
28:04à 40 fois
28:05de différence
28:05donc le train
28:06est 40 fois
28:07moins polluant
28:08que l'avion
28:08ça donne un petit peu
28:10l'idée
28:10en plus
28:11la congestion des Alpes
28:13par les camions
28:14est très importante
28:16aujourd'hui
28:16entre France et Italie
28:18il y a 40 millions
28:19de tonnes par an
28:20qui sont transportées
28:21et seulement
28:22les 8%
28:23sont sur les trains
28:24et donc
28:25toutes ces marchandises
28:26sur la route
28:27au contraire
28:28sur l'axe
28:30Italo-Suisse
28:31les 70%
28:32sont sur les rails
28:33pourquoi ?
28:34parce que là
28:35déjà
28:35il vient de finir
28:37un fantastique tunnel
28:38de base
28:38une fantastique ligne
28:40ferroviaire
28:40comme la nôtre
28:41qui pourra effectivement
28:42et c'est notre but
28:44faire cet changement
28:47oui
28:47donc ça donne
28:47des perspectives
28:48d'occupation
28:50de business
28:51de rentabilité aussi
28:52on en parlera
28:53évidemment
28:53alors c'est génial
28:55de vouloir relier Lyon
28:55et Turin
28:56bon il y a un petit souci
28:58entre les deux
28:58il y a un truc
28:59qui s'appelle
28:59les Alpes
29:00oui
29:00donc il faut creuser
29:02ce tunnel
29:03qu'est-ce qu'il représente
29:05c'est quoi
29:05les caractéristiques
29:06techniques
29:06de ce tunnel
29:07alors le tunnel de base
29:08effectivement
29:09est un objet
29:10très complexe
29:11157,5 kilomètres
29:14de tunnel
29:15qui est le tunnel
29:16ferroviaire
29:17plus profond
29:18et plus long du monde
29:19donc un défi technique
29:20très important
29:21mais pas seulement ça
29:23effectivement
29:23la somme
29:25de toutes les galeries
29:25que nous allons creuser
29:26c'est 164 kilomètres
29:28donc
29:29de tubes
29:30pour les deux voies
29:31les tues de bypass
29:32les accès de sécurité
29:34c'est un objet
29:35important
29:37un objet
29:37qui a fait
29:38les résultats
29:39de plusieurs années
29:40d'études
29:41sur la géologie
29:42des Alpes
29:42et nous allons
29:44franchir
29:4414 géologies
29:46différentes
29:46donc c'est vraiment
29:47quelque chose
29:48que les ingénieurs
29:50comme moi
29:51trouvent
29:51passionnant
29:53et énormément
29:55important
29:56vous avez creusé
29:56je crois
29:5745 kilomètres
29:58déjà
29:58c'est ça ?
29:59oui
29:59aujourd'hui
29:59on est à 28%
30:01de l'excavation
30:02du tunnel
30:03est-ce qu'il y a
30:03des surprises ?
30:04alors oui
30:05tous les jours
30:05c'est vrai ?
30:06oui
30:07on a fait
30:07beaucoup de reconnaissance
30:09donc on a un projet
30:10très détaillé
30:11mais par contre
30:12quand on est
30:13à 2000 mètres
30:13sous terre
30:15on a toujours
30:16des défis
30:17importants
30:18à franchir
30:19et ça
30:21c'est aussi
30:21un levier
30:22d'innovation
30:22très important
30:23notamment
30:24nous avons
30:24par exemple
30:25l'excavation
30:25des puits
30:26d'Avrieux
30:27qui sont des puits
30:28de 500 mètres
30:29de profondeur
30:30et vraiment
30:31très important
30:32on a eu
30:33des cavités
30:34donc la roche
30:35a eu un comportement
30:36légèrement différent
30:37de ce qu'on pensait
30:38qu'est-ce qu'on a fait
30:39donc avec l'entreprise
30:40on a inventé
30:41un robot
30:42qui à 300 mètres
30:44de profondeur
30:45il allait tout seul
30:46à faire du travail
30:47de remplissage
30:48et d'amélioration
30:49de cette géologie
30:50et donc aujourd'hui
30:52ça marchait très bien
30:53si bien
30:54qu'on a décidé
30:55de revêtir
30:56tous les puits
30:57avec cette machine
30:58et c'est le résultat
31:00de la coopération
31:01entre la maîtrise
31:03d'ouvrage
31:03le maître d'oeuvre
31:04et l'entreprise
31:05et aussi la volonté
31:07d'innover
31:07et de mettre
31:08en sécurité
31:09les personnes
31:09alors justement
31:10c'est la question
31:11que j'allais vous poser
31:12on va ouvrir
31:13ce chapitre sécurité
31:13vous dites
31:14il a fallu
31:16créer quoi
31:17un outil
31:19légal commun
31:20enfin
31:20pourquoi
31:21les règles de sécurité
31:22ne sont pas forcément
31:23exactement les mêmes
31:24sur les chantiers
31:25d'un côté
31:25de l'autre
31:26à quel défi
31:27vous avez été confronté
31:28entre France et Italie
31:29bien évidemment
31:30les objectifs
31:31sont les mêmes
31:32mais par contre
31:34la réglementation
31:35qui s'applique
31:36la réglementation
31:36territoriale
31:37et donc
31:38on s'est aperçu
31:39qu'on avait
31:39quelque chose
31:41de différence
31:42quelques limites
31:42en Italie
31:43qui étaient plus bas
31:44en France
31:44et vice versa
31:45soit sur la prévention
31:47de la santé
31:47soit sur les règles
31:49de sécurité
31:49et on a décidé
31:50avec les deux
31:51espèces du travail
31:52qui ont fait
31:53un travail énorme
31:54de construire
31:55un règlement commun
31:57qui prend
31:58les règles
31:59les plus restrictives
32:00des deux pays
32:01par exemple
32:01la France
32:02a une grande expérience
32:04et un aspect
32:05très important
32:06et innovant
32:07sur la ventilation
32:08en tunnel
32:08qu'on applique
32:09aussi en Italie
32:10parce que c'est
32:10très intéressant
32:11et sur l'Italie
32:13on a des limites
32:14pour par exemple
32:15la silice
32:16qui sont plus restrictives
32:17et on les applique
32:18en France
32:19D'accord
32:19et alors sur un chantier
32:21comme ça
32:22j'imagine
32:23forcément
32:23il y a un certain
32:24nombre de nuisances
32:25potentielles
32:26pour les riverains
32:26les riverains
32:27comment vous les avez
32:28limitées
32:29ces nuisances
32:30alors la limitation
32:32des nuisances
32:33c'est notre objectif
32:35depuis le début
32:35donc déjà
32:36une conception
32:37très attentive
32:38du projet
32:39pour éviter
32:40que c'est la première
32:41démarche
32:43de l'éviter
32:43réduire et récompenser
32:44après
32:45dans nos marchés
32:47nous avons décidé
32:48de nous mettre
32:49avec
32:49de nous
32:50de partager
32:51avec les entreprises
32:52des objectifs
32:53de réduction
32:54et de suivi
32:55très strict
32:55des travaux
32:56pendant la réalisation
32:58de manière
32:59de bien comprendre
33:00toutes les fois
33:00quelle est l'origine
33:01et en parallèle
33:02tous les jours
33:03on travaille
33:03avec les riverains
33:05et les collectivités
33:06pour répondre
33:07nous avons mis en place
33:08des numéros
33:09de contacts
33:10les personnes
33:12qui ont des soucis
33:13peuvent appeler
33:14et aujourd'hui
33:15en 24 heures
33:16on doit
33:17assurer
33:18la réponse
33:19et la solution
33:20à la nuisance
33:21ces mécanismes
33:22effectivement
33:23fonctionnent très bien
33:24on a toujours
33:26des choses
33:26à régler
33:28mais
33:28ça
33:30va
33:31créer
33:32la confiance
33:32et la transparence
33:34avec les personnes
33:35et c'est la première chose
33:37pour pouvoir
33:37garantir
33:38la coexistence
33:40alors
33:41il y a les riverains
33:42et puis il y a aussi
33:42les écosystèmes
33:44alpins
33:45et là
33:46on va rentrer
33:46dans les enjeux
33:47de
33:48défense
33:50de l'environnement
33:50de réduction
33:51d'impact
33:52de biodiversité
33:53est-ce que
33:55vous avez
33:55des associations
33:56derrière vous
33:57qui vous
33:57agacent
33:59et qui essayent
33:59de retarder
34:01le projet
34:01alors
34:02nous avons
34:03des associations
34:04avec lesquelles
34:06nous avons
34:07des rapports
34:08un débat
34:09constant
34:10toutes les années
34:11il y a
34:12une grande réunion
34:13qui est
34:14le comité
34:15environnemental
34:16du Lyon-Turin
34:17dans lequel
34:18nous présentons
34:18les résultats
34:19dans lesquels
34:19les associations
34:20sont invitées
34:21et
34:22en tous les cas
34:22ce n'est pas
34:23la seule occasion
34:25dans laquelle
34:25on a des échanges
34:26on a des visites
34:27des sites
34:27régulières
34:28mais quand on
34:29crée
34:29une infrastructure
34:31comme celle-là
34:32il y a forcément
34:32un impact
34:33sur l'écosystème
34:34sur la flore
34:35sur la faune
34:36c'est quelque chose
34:38qu'il faut absolument
34:39gérer
34:39il faut avoir
34:40cette priorité
34:41déjà
34:42et nous l'avons
34:43comme je disais
34:45la conception
34:46est primordiale
34:47et après
34:48pendant les travaux
34:49toutes les activités
34:50de réduction
34:51et de compensation
34:52doivent être
34:52absolument rigoureuses
34:54chose que nous faisons
34:55effectivement
34:56en pleine collaboration
34:58avec les services
34:59de l'État
35:00qui nous contrôle
35:01bien évidemment
35:02mais qui nous accompagne
35:04aussi
35:04sur les meilleures solutions
35:06à mettre en œuvre
35:07pour notre projet
35:09un chantier
35:10comme celui-là
35:11c'est des
35:11je ne sais pas
35:12combien
35:12de tonnes
35:14et de tonnes
35:14de matériaux
35:16sortis
35:18excavés
35:18alors
35:19j'allais dire
35:20de déchets
35:21non
35:21parce que l'objectif
35:22c'est au contraire
35:23jamais utiliser
35:24ce mot
35:25voilà
35:25que ce soit
35:26des ressources
35:26oui parce que
35:28tout ce qui ressort
35:29de la montagne
35:30est précieux
35:31c'est une ressource
35:33fondamentale
35:34et il faut la valoriser
35:35et nous avons étudié
35:37comme je disais
35:38toute la géologie
35:38par des années
35:39vraiment dans le but
35:41d'étudier
35:42des dispositifs
35:43des solutions
35:43de conception
35:45qui nous permettent
35:46de réutiliser
35:47plus de 50%
35:49de ces matériaux
35:49dans notre projet
35:50qu'est-ce que ça veut dire
35:52réutiliser
35:53ça veut dire
35:54récupérer
35:55tous les matériaux
35:55qui sont excavés
35:56les traiter
35:57sur le plan
35:59mécanique
36:00donc créer
36:01des granulats
36:02qui sont adaptés
36:03à l'utilisation
36:05en chantier
36:05et donc
36:06on les implique
36:07dans les bétons
36:08projetés
36:08sur les courts termes
36:09pour la mise
36:10en sécurité
36:10des galeries
36:11les bétons
36:12des revêtements
36:13pour les revêtements
36:14définitifs
36:15des tunnels
36:15et pour les remblés
36:17techniques
36:18par exemple
36:18aujourd'hui
36:19nous avons déjà
36:19utilisé
36:202 millions de tonnes
36:21des matériaux
36:22qui ont été extraits
36:23à Saint-Julien-de-Mont-Denis
36:24dans notre entrée
36:25du tunnel
36:26à Saint-Jean-de-Maurienne
36:28dans lesquels
36:29on a déjà réalisé
36:30les remblées
36:31et les voies
36:31dans la zone
36:32dans la plateforme
36:33dans laquelle il y aura
36:34la gare internationale
36:35de Saint-Jean-de-Maurienne
36:36d'accord
36:36donc les matériaux
36:37que vous sortez
36:38que vous excavez
36:38vous les utilisez
36:39sur le chantier
36:40lui-même
36:40mais pas seulement
36:42ou alors
36:42il y a peut-être aussi
36:43des matériaux
36:44qui partent ailleurs
36:45oui parce que
36:46alors
36:47en tous les cas
36:48notre objectif
36:48c'est de réaliser un tunnel
36:49c'est d'abord de les réutiliser
36:50donc quand on réalise un tunnel
36:52il faut excaver
36:53mais on ne peut pas
36:54le remplir complètement
36:55évidemment
36:56effectivement
36:56là il y a une logique
36:58effectivement
36:58donc il y a
37:00une partie des matériaux
37:01qui sont des bons matériaux
37:02et qui doivent être
37:04valorisés ailleurs
37:05donc l'utilisation
37:07de ces matériaux
37:07est pour des projets externes
37:09notamment
37:10pour des remplissages
37:12de carrières
37:12et qui sont
37:13des réhabilitations
37:14paysagères
37:15des zones
37:16qui ont été utilisées
37:17dans le passé
37:18pour l'extraction
37:19des matériaux
37:19et qui aujourd'hui
37:20doivent être
37:21remis en état
37:22et soit
37:24ça arrive
37:25soit en Italie
37:26soit en France
37:27les longues distances
37:28pour rejoindre
37:28toutes ces carrières
37:29sont franchies
37:31par les trains
37:31notamment
37:32qui est encore
37:33la modalité
37:34la plus verte
37:35et les courtes distances
37:37sont gérées
37:37un peu par camion
37:38mais surtout
37:39par banque
37:40transporte
37:40électrique
37:41ce qui nous assure
37:42dans toute
37:43la logistique
37:46que nous avons
37:46mise en oeuvre
37:47dans notre projet
37:48de réduire
37:49de 75%
37:50l'empreinte carbone
37:51du volet
37:52transport
37:53de la réalisation
37:54de la section
37:54transfrontalière
37:55ce tunnel
37:56il devait coûter
37:57il devrait coûter
37:592,5 milliards d'euros
38:00de plus que prévu
38:01budget total
38:01je crois plus de 11 milliards
38:02d'euros
38:03c'est une hausse
38:03de près de
38:0411 milliards
38:04oui
38:0511 milliards
38:05100
38:06c'est ça
38:06il ne faut pas
38:07oublier les 100 millions
38:08les 100 millions
38:10pardon
38:10hausse de près
38:11de 30%
38:12c'est normal
38:14c'est-à-dire
38:15c'est les impondérables
38:16dont vous parliez
38:17tout à l'heure
38:18c'est normal
38:18que le coût
38:20comme ça
38:20augmente
38:21alors
38:22oui
38:23donc nous avons
38:24ça c'est les résultats
38:26de beaucoup
38:27de facteurs
38:28le premier facteur
38:29c'est
38:30l'attribution
38:31de tous les appels
38:32d'offres
38:32du tunnel
38:33de base
38:34donc au moment
38:35dans lequel
38:35on avait arrêté
38:37tous les contrats
38:38on a compris
38:39quelles étaient
38:39les solutions
38:40meilleures
38:41qu'il aurait fallu
38:43mettre en place
38:44et donc on les a
38:45valorisées
38:46d'un point de vue
38:46économique aussi
38:47après
38:48on a eu
38:50dans les années
38:50une connaissance
38:51plus approfondie
38:52des études
38:53et de la montagne
38:54et donc
38:54nous avons intégré
38:56des risques
38:57que nous voulons
38:58avoir
38:58à disposition
39:00pour le futur
39:01et à coup
39:02de la terminaison
39:03et enfin
39:04nous n'oublions pas
39:06le fait que
39:07du point de vue
39:08mondial
39:08il y a eu
39:09la pandémie
39:10il y a eu
39:10la problématique
39:13internationale
39:14des guerres
39:14chose qui a impacté
39:15les prix
39:16et par exemple
39:18sur la coopération
39:19franco-italienne
39:20cette chose
39:21comment dire
39:21de l'évolution
39:22des prix
39:22a été très bien
39:24gérée
39:24dans notre projet
39:25parce que nous
39:25appliquons
39:26la réglementation
39:27française
39:28qui admet
39:29l'actualisation
39:30des prix
39:30dans les contrats
39:31donc nos entreprises
39:32n'ont pas eu
39:33des soucis
39:34très importants
39:35lorsque en Italie
39:36les prix
39:37sont bloqués
39:38et donc
39:39ils auraient eu
39:40beaucoup
39:40beaucoup de difficultés
39:41à continuer
39:43les activités
39:43vous avez cherché
39:44le meilleur
39:44de chaque côté
39:46des Alpes
39:47dans cette histoire
39:49l'application
39:50de la réglementation
39:50française
39:51a été une bonne chose
39:52et alors
39:52vous avez un exemple
39:54inverse
39:54ou l'application
39:56de la réglementation
39:57italienne
39:57au contraire
39:58a été plus utile
40:00oui la loi
40:00anti-mafia
40:01par exemple
40:02effectivement
40:03les dispositifs
40:04anti-mafia
40:05italiennes
40:06a été transformé
40:07par les deux états
40:08dans un règlement
40:09de contrat
40:09binational
40:10là
40:11va gérer
40:12des contrôles
40:13systématiques
40:14sur toutes les entreprises
40:15qui travaillent
40:16pour le Lyon-Turin
40:16sans limite de seuil
40:18donc toute la chaîne
40:18de valeur
40:19toute la chaîne
40:19de valeur
40:20et sans limite
40:20de seuil
40:21même en euro
40:22si une entreprise
40:23réalise la section
40:25transfrontalière
40:26il vient contrôler
40:27et aussi
40:28donc
40:29ça va entrer
40:31dans une liste blanche
40:32qui est une liste
40:33de partenaires
40:34agréés
40:35qui donc
40:36sont autorisés
40:37à travailler
40:38pour nous
40:38ça c'est important
40:40pour nous
40:40soit sur le plan
40:42comment dire
40:42de cette barrière
40:43qui est garantie
40:44par les contrôles
40:45dans notre projet
40:47mais aussi
40:48du fait que
40:48la traçabilité
40:49de cette
40:50et la transparence
40:51de ce parcours
40:52est garantie
40:53pour toute
40:53la longue
40:55de la réalisation
40:56il y a des entreprises
40:57françaises
40:57qui ont été surprises
40:58d'être contrôlées
41:00comme ça
41:00alors au début
41:01on a dû
41:01effectivement
41:02bien expliquer
41:03raconter
41:04quel était
41:05comment dire
41:06le but
41:07de cette
41:07opération
41:09pas vraiment
41:11les françaises
41:12parce qu'aujourd'hui
41:13nous avons
41:13sur 2000 entreprises
41:15désormais
41:16presque 1500
41:17sont françaises
41:18donc désormais
41:20c'est quelque chose
41:20mais effectivement
41:21les anglo-saxons
41:22par exemple
41:23ont eu
41:24quelques soucis
41:25au début
41:25à comprendre
41:26pourquoi
41:27on faisait des questions
41:28si personnelles
41:29qui est
41:30comment dire
41:30effectivement
41:32oui oui
41:32on peut trouver ça
41:33intrusif
41:33oui
41:34parce qu'on va
41:36contrôler
41:37tous les boards
41:37de toutes les entreprises
41:39mais ça c'est
41:40comment dire
41:41quelque chose
41:41qui nous garantit
41:42effectivement
41:42sur lequel
41:43on ne peut pas
41:44déroger
41:45on parlait de financement
41:47est-ce que le projet
41:47il est financé
41:48jusqu'à son terme
41:48est-ce qu'on est sûr
41:50que le tunnel
41:52sera creusé
41:53et que ça ira au bout
41:53oui
41:53oui bien sûr
41:54ils sont là pour ça
41:55les actionnaires
41:57sont les états
41:57ils sont là pour ça
41:58on vient de signer
42:01avec la commission européenne
42:03la décision d'exécution
42:04qui est un document
42:05très important
42:06qui donne la priorité
42:07des financements européens
42:09à notre projet
42:09en tant qu'élément clé
42:11de la politique européenne
42:13donc oui
42:14il n'y a aucun élément
42:15aujourd'hui
42:15pour avoir des doutes
42:16c'est quand l'objectif
42:18d'ouverture ?
42:182033
42:192033
42:20et alors on va mettre
42:21combien de temps
42:22en train pour faire
42:22Lyon-Turin ?
42:24alors aujourd'hui
42:24moi je suis arrivée
42:26en train
42:26j'ai mis presque 7 heures
42:28on va diviser par deux
42:29et ça c'est vraiment
42:313h30 pour faire Lyon-Turin
42:33ça devient compétitif
42:34avec l'avion
42:35bien sûr
42:35évidemment
42:36alors on va parler
42:37de coopération franco-italienne
42:39de ce que ça
42:39comment ça rapproche
42:41évidemment nos deux pays
42:43et les citoyens
42:43des deux pays
42:44et là-dessus
42:45il y avait une question
42:45que celle qui était
42:46à votre place
42:47la semaine dernière
42:48Béatrice Garrett
42:48la directrice générale
42:49de la fondation
42:50Pierre Fab
42:51voulait vous poser
42:52on l'écoute
42:52bonjour Manuela
42:53est-ce que cette nouvelle ligne
42:56ferroviaire
42:57va accélérer
42:58la coopération
43:00entre la France
43:02et l'Italie
43:02et en particulier
43:04dans le domaine
43:04de la coopération
43:05universitaire
43:06et pour l'innovation
43:08alors ça nous intéresse
43:10évidemment
43:10pour la coopération
43:11universitaire
43:12pour les chercheurs
43:12l'innovation
43:13mais d'une manière générale
43:14comment vous imaginez
43:17à quel point
43:18parce qu'on est déjà
43:19deux pays
43:19avec une histoire commune
43:21très importante
43:22mais qu'est-ce que ça va changer
43:24un tunnel comme celui-là
43:25alors déjà
43:26la connexion physique
43:28est fondamentale
43:29mais c'est pas seulement ça
43:32c'est vraiment
43:32comment dire
43:33quelque chose
43:34qu'on démontre déjà
43:35aujourd'hui
43:35seulement pour le réaliser
43:37donc
43:37on ne peut pas
43:39le projet lui-même
43:40déjà c'est un exemple
43:41de coopération
43:42après
43:42aujourd'hui la coopération
43:44est aussi entrée
43:45dans le pacte du Quirinal
43:47qui a été signé
43:49entre la France
43:49et l'Italie
43:50il y a le Léon-Turin
43:51comme en tant qu'axe
43:53important de coopération
43:54pourquoi
43:54parce qu'effectivement
43:56cette connexion
43:58entre les deux pays
43:59est une connexion
44:01aussi stratégique
44:02au niveau
44:03effectivement
44:03de croissance
44:04et de vision commune
44:06dans le cadre européen
44:08chose qui va
44:09changer
44:10la dimension
44:11de nos deux pays
44:12tout seul
44:13plutôt
44:14un par un
44:15vu ensemble
44:16l'échange économique
44:18l'échange
44:18aussi universitaire
44:19est-ce qu'il y a
44:20des chercheurs
44:21qui vont pouvoir
44:22plus facilement
44:22se rencontrer
44:23d'une certaine façon
44:23absolument oui
44:24on peut seulement
44:26citer un exemple
44:27aujourd'hui
44:27il y a déjà
44:28mis en place
44:29une collaboration
44:30franco-italienne
44:31entre le centre
44:31de recherche
44:33Lyon-Bernard
44:34de Lyon
44:34et le centre
44:37de Candiolo
44:37les chercheurs
44:39font des échanges
44:40entre eux
44:40ils ont mis
44:42des bourses
44:43à disposition
44:44ils ont été
44:45aussi financés
44:46par Alcotra
44:48qui est le programme
44:49européen
44:49de coopération
44:50franco-italienne
44:51et le Lyon-Turin
44:52est ici
44:54pour eux
44:54et le soutient
44:55dans cette
44:56connexion
44:57scientifique
45:00du plan
45:01de vue physique
45:02donc c'est
45:03vraiment intéressant
45:04vous avez
45:04des projections
45:06des prévisions
45:07de trafic
45:07sur cette ligne
45:09pour les
45:1020 prochaines années
45:12à partir de l'ouverture
45:13évidemment
45:13alors oui
45:15alors il y a
45:16des projections
45:16il y a déjà
45:18des projections
45:19qui mettent
45:20en réaction
45:21la croissance
45:22du PIB
45:24des deux pays
45:25mais aussi
45:26la croissance
45:26de la capacité
45:27la croissance
45:28de la capacité
45:29ça va avoir
45:31par exemple
45:31à l'ouverture
45:32du tunnel de base
45:33environ
45:3414 millions
45:35de tonnes
45:36de capacité
45:37ça veut dire
45:38plus ou moins
45:3990 trains
45:40qui est
45:41presque le double
45:43de ce qu'il y a
45:44aujourd'hui
45:45en tant que capacité
45:46et après
45:47tout ça
45:48va avoir
45:48une croissance
45:49qui est liée
45:50notamment
45:52à la capacité
45:53aussi
45:53des deux états
45:55d'une part
45:55de promouvoir
45:57le transfert modal
45:58et de l'autre part
45:59aussi
46:00des différents opérateurs
46:02de changer
46:03non
46:04et de décider
46:05de venir
46:06sur le train
46:06comme on a vu
46:08aujourd'hui
46:09quand on a eu
46:11l'interruption
46:11entre France
46:12et Italie
46:13ferroviaire
46:14pour un an
46:16et demi
46:16les opérateurs
46:17ferroviaires
46:18ont changé
46:20leur axe
46:21vers l'axe
46:22de Kias
46:23ou vers la Suisse
46:24donc les opérateurs
46:26ferroviaires
46:27ont une certain
46:27inertie
46:28à changer
46:30leur business
46:31mais
46:31comme toutes les fois
46:33on connait très bien
46:34le fait
46:34que dans la valeur
46:36des produits
46:38le transport
46:39n'a aucune valeur
46:40ajoutée
46:40donc le fait
46:41de fournir
46:42un ouvrage
46:43compétitif
46:44économique
46:45aux opérateurs
46:47fera
46:47en sorte
46:48que
46:49dans le temps
46:50les opérateurs
46:51changeront
46:52vers la modalité
46:53la plus économique
46:54par exemple
46:55notre tunnel
46:56de base
46:57va baisser
46:58de 40%
46:58les coûts
46:59de l'énergie
46:59du franchissement
47:00des Alpes
47:0140%
47:01n'est pas rien
47:02c'est beaucoup
47:03effectivement
47:04c'est majeur
47:05même
47:06il y a qui
47:07il y a la SNCF
47:08d'un côté
47:09qui sont déjà
47:12associés au projet
47:13ou qui le seront
47:14à partir du moment
47:15où le tunnel
47:16sera opérationnel
47:18ils sont déjà
47:19associés
47:19nous avons déjà
47:20des groupes
47:22d'activités communes
47:23ils sont déjà
47:24les deux
47:25sur les parties
47:26des compétences
47:27et donc
47:28oui
47:29pour préparer
47:30le 2033
47:31il faut travailler
47:32ensemble
47:33depuis aujourd'hui
47:34absolument
47:35et alors
47:35c'est intéressant
47:36parce que c'est des compagnies
47:37qui sont aussi concurrentes
47:39c'est vrai
47:40puisque maintenant
47:42le rail a été ouvert
47:44à la concurrence
47:44européenne
47:45donc on voit
47:46des trains italiens
47:47rouler en France
47:48et c'est très bien
47:48ou des trains français
47:49qui roulent ailleurs
47:50donc comment
47:52on est à la fois
47:54partenaire et concurrent
47:55comment ça se passe
47:56oui mais ça c'est
47:56le futur des transports
47:58après les paquets
47:59ferroviaires
48:00qui a ouvert
48:01à la concurrence
48:02et la division
48:03entre les opérateurs
48:05qui s'occupent
48:06des trains
48:06voyageurs
48:07et marchandises
48:08comme dire
48:08les opérateurs
48:10et les opérateurs
48:12des réseaux
48:12donc qui fait
48:13la maintenance
48:14et la gestion
48:14des réseaux
48:15tout ça
48:16c'est
48:16l'écosystème
48:18dans lequel
48:19l'Europe
48:20a décidé
48:21de bâtir
48:22la connexion
48:23unitaire
48:23le métro d'Europe
48:25donc les réseaux
48:26R2
48:27qui est un grand
48:28un grand défi
48:29mais qui va
48:30rendre compétitif
48:31tous les systèmes
48:32européens
48:33et donc
48:33SNCF
48:35et RFI
48:36sont compétiteurs
48:37entre eux
48:38mais sont compétiteurs
48:39avec tous les autres
48:40et donc
48:41aujourd'hui
48:42on a deux opérateurs
48:43qui arrivent en France
48:44et en Italie aussi
48:45mais un jour
48:47grâce au réseau
48:48européen
48:49on aura
48:49beaucoup plus
48:50espérons-le
48:52effectivement
48:52ça va continuer
48:53pour les voyageurs
48:54on a parlé
48:55de l'impact
48:56du chantier
48:57et des nuisances
48:59pour les riverains
49:00mais alors
49:01il y a aussi
49:01les bénéfices
49:02parce que c'est du travail
49:03c'est de l'activité
49:05dans cette vallée
49:07de la Morienne
49:07comment ça se passe
49:09il y a combien
49:09de gens qui travaillent
49:11sur un chantier
49:12comme celui-là
49:12qu'est-ce que ça te présente
49:13aujourd'hui
49:13nous avons
49:143000 travailleurs
49:15en France
49:16et sur
49:187 chantiers
49:19opérationnels
49:20donc c'est effectivement
49:21une dimension
49:22importante
49:23et sur le plan
49:24économique
49:25nous avons
49:25en 2024
49:26une valeur
49:27distribuée
49:28du projet
49:29seulement en France
49:30de 600 millions
49:30d'euros
49:31et qui font
49:32800
49:33au niveau
49:34binational
49:35et qui déverront
49:36bientôt
49:37un peu plus
49:38d'un milliard
49:38l'année prochaine
49:39tout ça
49:41est la dimension
49:42générale du projet
49:44et tout ça
49:44se relie
49:45avec les dispositifs
49:46du territoire
49:47d'accompagnement
49:49qui sont mis en place
49:50en collaboration
49:51avec les services
49:51de l'état
49:52notamment en France
49:53la démarche
49:54grand chantier
49:54qui est un levier
49:56super important
49:57effectivement
49:58pour ancrer
49:59les projets
49:59dans les territoires
50:00nous avons un contrat
50:02morien
50:03que entre 2015
50:05et 2020
50:06a déployé
50:0740 millions
50:08d'euros
50:08pour les territoires
50:10pour bâtir
50:10des projets
50:11des territoires
50:11et que sera
50:1380 millions
50:14d'euros
50:15pour la période
50:162021
50:17et 2027
50:19dans ce dispositif
50:21il y a
50:22des solutions
50:22pour l'emploi
50:24donc avec
50:25mon emploi
50:26Lyon-Turin
50:26donc la démarche
50:28permet de connecter
50:29les besoins
50:30d'emploi
50:31des personnes
50:32et l'offre
50:34d'emploi
50:34des entreprises
50:35il y a aussi
50:37un autre dispositif
50:38qui est fondamental
50:39qui est la maison
50:40de l'habitat
50:41pourquoi ?
50:42parce que nous avons
50:42décidé
50:43de dire à nos entreprises
50:45pas de base vie
50:46dans le chantier
50:47pas de village
50:48dans le chantier
50:49parce que nous ne voulons pas
50:51des ouvriers
50:51qui restent tout clos
50:52dans le chantier
50:54donc il a fallu
50:54leur trouver
50:54des logements autour
50:55et ça
50:56c'est un levier extraordinaire
50:58pour que les entreprises
51:00donc puissent chercher
51:02déjà
51:02les logements
51:03sur le territoire
51:04qu'il y a
51:05une possibilité
51:06de réhabiliter
51:07le patrimoine
51:08du bâtiment
51:09du territoire
51:09public et privé
51:11mais surtout
51:12que les ouvriers
51:13soient vraiment
51:14inclus
51:14dans la société
51:15et non pas
51:17des personnes
51:18qui arrivent seulement
51:19à travailler
51:19et qui restent
51:21dans les chantiers
51:22tout le temps
51:23qui peuvent rester là
51:24pour quelques années
51:26bien évidemment
51:26évidemment
51:27merci beaucoup
51:28Manuela Roca
51:29et à bientôt
51:29sur Be Smart for Change
51:31on passe tout de suite
51:31à notre rubrique
51:32start-up
51:33c'est l'heure de Smart Ideas
51:41et la bonne idée du jour
51:42elle est signée
51:42Mickaël Alborghetti
51:43bonjour
51:44bonjour
51:44bienvenue
51:45vous êtes le cofondateur
51:46de Compost Cup
51:47vous l'écriez
51:47il y a un peu plus d'un an
51:48avec Xavier Jossot
51:50mais avec quelle idée
51:51c'est quoi la genèse
51:53de Compost Cup ?
51:54la genèse
51:55c'est de réduire
51:55les déchets plastiques
51:56et notamment
51:56le déchet sauvage
51:57dans les festivals
51:58moi j'ai une boîte de vin
52:00et on participe
52:00à des événements
52:01on se rendait compte
52:02qu'il y avait des gobelets
52:02partout dans les rivières
52:03etc qui finissaient
52:04après ces événements
52:05festifs
52:06on a voulu révolutionner
52:07le gobelet
52:08qui a été révolutionné
52:09par la consigne
52:10il y a 30 ans
52:10en rendant un gobelet
52:11réutilisable
52:12et compostable
52:13alors un gobelet
52:14réutilisable
52:15ça on commence
52:16à le voir beaucoup
52:17on est bien d'accord
52:18mais alors compostable
52:20c'est quoi le défi technique
52:21que vous devez relever ?
52:22tout ça n'existait pas
52:24on est toujours les seuls
52:25à l'avoir au monde
52:26vous avez un gobelet
52:28qui ressemble à un gobelet
52:29qui passe sur la vaisselle
52:30une cinquantaine de fois
52:31je le prends
52:32vous ne m'auriez pas dit
52:33celui-là il est compostable
52:34c'est pas visible
52:36c'est l'innovation
52:37pour moi c'est le futur
52:38de l'écologie
52:38c'est arriver à remplacer
52:39les habitudes d'aujourd'hui
52:40avec des matériaux innovants
52:43donc là on est sur
52:43un matériau 100% naturel
52:45pas issu de pétrochimie aussi
52:47ça c'était important pour nous
52:48et qui ne contient pas de plastique
52:50et là elle est là l'innovation
52:51mais alors ok
52:52mais alors c'est quoi ?
52:54c'est quel matériau
52:56s'il n'y a pas de pétrochimie
52:57s'il n'y a pas de plastique ?
52:58alors c'est un matériau
52:59qui existe depuis des millénaires
53:00dans la nature
53:01il est synthétisé par des micro-organismes
53:02à qui on donne des déchets agricoles
53:04aujourd'hui c'était naturel
53:05nous on a réussi à le
53:06à le concentrer
53:07avec des bioréacteurs
53:08et la matière est extraite
53:10filtrée
53:10et ensuite on a travaillé
53:11ça fait deux ans
53:12qu'on travaille dessus
53:12pour réussir à l'injecter
53:14comme un plastique
53:15entre guillemets
53:16alors votre innovation
53:17elle vient d'où ?
53:18elle vient sur
53:19la capacité
53:20d'utiliser cette matière première
53:22et d'en faire un gobelet
53:24ou alors c'est vraiment
53:25sur le procédé de départ ?
53:27sur la sélection
53:29et l'utilisation
53:30dans le gobelet
53:31d'accord
53:31aujourd'hui c'est une matière
53:32qu'on ne retrouve pas
53:33et qui nous on a un dépôt
53:35de brevet en cours
53:36pour ce gobelet
53:38après il y aura d'autres
53:38innovations qui viendront
53:39mais là on se concentre
53:40sur le gobelet
53:41qui est un des objets
53:42les plus abandonnés
53:43aujourd'hui dans la nature
53:44évidemment
53:44comment vous le produisez ?
53:47vous le produisez localement ?
53:48vous êtes basé à Bordeaux ?
53:49oui on est basé à Bordeaux
53:50donc c'est une production
53:50qui est 100% française
53:51d'accord
53:52on a fait des partenariats
53:54avec des injecteurs
53:56pour travailler ça
53:57et arriver à tenir
53:58la cadence de production
53:59et alors la matière première
54:00elle vient d'où ?
54:01la matière première
54:02elle vient d'Allemagne
54:03d'accord
54:03donc il y a une entreprise
54:05allemande
54:05qui travaille dessus
54:07qui a créé cette matière
54:09qui a réussi à l'optimiser
54:10pour nos gobelets
54:11d'accord
54:11avec donc la capacité
54:13d'utiliser quoi ?
54:14des coproduits de l'agriculture
54:15par exemple au départ
54:16c'est quoi le point de départ ?
54:17le point de départ
54:17c'est les bactéries
54:18c'est les bactéries
54:18oui
54:19les bactéries qui génèrent
54:20cette matière
54:20en tant que stockage d'énergie
54:22d'accord
54:22et les bioréacteurs
54:24on donne des déchets
54:25des déchets agricoles
54:26ça coûte le même prix
54:28plus cher forcément
54:29qu'un gobelet non compostable ?
54:31non c'est plus cher
54:31aujourd'hui le pétrole
54:32les produits pétroliers
54:33on est sur un ratio
54:35de x10 au niveau de la matière
54:36mais nous aujourd'hui
54:38on a réussi
54:38on a souhaité être compétitifs
54:40malgré tout
54:41et on a un prix public
54:43autour d'1,80€
54:44pour les consommateurs
54:45d'accord
54:45est-ce que vous vous sentez
54:48alors par exemple
54:49sur les organisateurs
54:50d'événements
54:51les festivals etc
54:52qu'il y a une demande
54:53en la matière ?
54:54aujourd'hui
54:54on a été très surpris
54:56de la demande
54:57maintenant
54:59il faut arriver
55:00à démocratiser
55:01c'est tout nouveau
55:01ça fait à peine un mois
55:02qu'on a lancé le projet
55:03on attendait des certifications alimentaires
55:05mais on a un produit révolutionnaire
55:07vous avez les mêmes utilisations
55:09qu'aujourd'hui
55:09avec un produit qui va se dégrader
55:11dans les rivières
55:12les océans
55:12et aussi l'aspect
55:13qui est primordial
55:15c'est que quand vous buvez
55:16il n'y a pas de microplastiques
55:17qui sont relargués
55:17dans la boisson
55:18et ça aujourd'hui
55:19la petite stade de WWF
55:21c'est 5 grammes de plastique
55:22consommé par semaine
55:23par vous et moi
55:24donc on est quand même
55:25sur une innovation
55:27qui apporte beaucoup de choses
55:28donc vous commencez
55:30donc c'est le début
55:30de la commercialisation
55:31du produit
55:33vous avez des premiers clients
55:34ou c'est trop tôt ?
55:35on a des clients
55:35on a des festivals
55:36qui sont intéressés
55:37on a des distributeurs
55:38qui sont intéressés
55:39tout le monde va être le premier
55:40à avoir le gobelet
55:41et voilà
55:42on espère qu'il sera partout
55:44dès l'an prochain
55:45dans les événements
55:46est-ce qu'on peut savoir
55:48si vous allez décliner
55:49finalement
55:49parce que là
55:50ça marche pour un gobelet
55:50mais on peut le faire
55:52dans d'autres produits du quotidien
55:54j'imagine ?
55:54on réfléchit tranquillement
55:56à d'autres produits du quotidien
55:57le gobelet nous occupe beaucoup
55:59je vais trop vite quoi
56:01non et en fait
56:01le gobelet il a l'avantage
56:02qu'aujourd'hui
56:03il a un prix facial
56:04aujourd'hui vous avez
56:04votre consigne à 1 à 2 euros
56:05ça reste un produit
56:06quand même assez à valeur ajoutée
56:08et c'est un produit
56:08qui est réutilisé beaucoup de fois
56:10on ne va pas aller faire
56:11des assiettes en plastique
56:12dans la mesure
56:12on peut avoir des assiettes
56:13qui sont lavables aussi
56:14et qui sont en matière naturelle
56:17quasiment quoi
56:18merci beaucoup
56:19Michael Borghetti
56:20et bon vent à Compost Cup
56:22voilà c'est la fin
56:23de ce Smart Impact
56:25merci à toutes et à tous
56:26de votre fidélité
56:28à Be Smart for Change
56:29c'est la chaîne des affaires
56:30c'est la chaîne des audacieuses
56:31et les audacieux
56:32salut
56:32merci
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