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  • il y a 1 jour
Mercredi 1 octobre 2025, retrouvez Mylène Netange (directrice, PRODURABLE), Théophile Bellouard (Directeur, Altitude), Joanna TIRBAKH (Directrice ESG, Naxicap Partners), Olivier Wigniolle (Président exécutif, DOMITYS) et Mounah Bizri (co-fondateur, WeMaketheDiff) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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Transcription
00:00Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:14Et voici notre sommaire, c'est parti pour une heure d'émission.
00:17C'est Olivier Vignol, le président exécutif de Domitis, qui sera l'invité du grand entretien tout à l'heure.
00:23Beaucoup de thèmes à aborder, on verra notamment comment s'adapter au vieillissement de la population française.
00:29Mais d'abord, je reçois dans une minute Mylène Létange, qui est directrice de ProDurable.
00:33On va parler de la réaction des acteurs de la RSE, notamment face à la crise politique.
00:38On est à l'aube de la 18e édition déjà du Salon.
00:42Dans notre débat, on va aborder la façon de quantifier les risques climatiques qui pèsent sur les entreprises, pour mieux s'y adapter, évidemment.
00:50Et puis dans notre rubrique consacrée aux startups, vous découvrirez WeMakeTheDiff, solution pour que chacun puisse déclarer en confiance son handicap en entreprise.
01:01Voilà pour les titres, c'est l'heure de Smart Impact, tout de suite.
01:04L'invité de ce Smart Impact, c'est Mylène Létange, bonjour.
01:14Bonjour.
01:15Bienvenue, vous êtes la directrice ProDurable chez AEF Info, qui est co-organisateur du Salon.
01:218 et 9 octobre prochain, 2025, notez la date, retour au Palais des Congrès à Paris, 18e édition.
01:28Déjà, tiens, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est quoi ProDurable ?
01:31Alors, ProDurable, c'est l'événement des professionnels, de la communauté, pour des solutions pour une économie durable.
01:42Alors, ce que je souhaite ajouter, AEF n'est pas co-organisateur, AEF est totalement organisateur,
01:47puisque ProDurable a été racheté par le groupe AEF Info, qui est une agence de presse avec 90 journalistes.
01:55Effectivement, très bonne agence de presse, beaucoup de monde attendu.
01:58Est-ce qu'il y a une progression, comme ça, du nombre de visiteurs, année après année ?
02:01Absolument. Nous avons dépassé les 15 000 visiteurs l'année dernière.
02:07Nous avons travaillé sur 300 conférences.
02:11Nous avons accueilli 750 intervenants.
02:14Nous avons fait une centaine d'animations et nous avons eu à peu près 340 exposants, puisque c'est un salon.
02:20ProDurable est un salon où l'on montre des solutions, où l'on montre des outils,
02:23où l'on vient également débattre, puisque nous avons des conférences officielles et des ateliers.
02:30Voilà, donc 15 000 personnes.
02:31Aujourd'hui, à 10 jours de l'événement, nous battons le plein d'exposants.
02:37D'accord.
02:37Et nous battons également le plein de visiteurs.
02:40Donc, ça va être encore plus que l'année précédente.
02:43Absolument, ça sera encore plus.
02:44Et nous allons travailler sur le thème des héritages.
02:46Cette 18e édition sera sous le signe des héritages.
02:50Ça veut dire quoi, les héritages ?
02:51Alors, les héritages économiques, écologiques et sociaux.
02:55Que veut-on garder et que ne veut-on pas garder du passé pour transmission aux générations futures ?
03:02C'est intéressant, parce qu'effectivement, quand on est chef d'entreprise notamment,
03:05et qu'on se dit, tiens, je veux améliorer mon bilan,
03:09une émission de gaz à effet de serre, un paix de diversité, etc.,
03:12on se dit, quel chemin je prends ?
03:14Il y a des chemins qui ont été moins efficaces que d'autres.
03:16Ça va être ça aussi, l'idée du salon ?
03:18De mettre en avant ce qui fonctionne vraiment ?
03:22Absolument, on est là pour échanger des bonnes pratiques.
03:24C'est un salon positif, tout d'abord.
03:27On échange des bonnes pratiques, on échange des outils,
03:29on débat sur l'adaptation des entreprises au réchauffement climatique,
03:33comment faire mieux.
03:35Alors, tout le monde n'est pas parfait, on le sait.
03:38La perfection n'est pas de ce monde, ça le serait.
03:40Non, ça, c'est sûr.
03:41Absolument.
03:41Donc, on accepte absolument toutes les personnes qui souhaitent parler de leurs engagements,
03:48au niveau où elles sont.
03:49Oui, l'important, c'est la trajectoire et l'engagement qui a été pris.
03:53Absolument, l'important, c'est la trajectoire.
03:54Il va y avoir des moments phares pendant ces deux journées ?
03:57À quoi on va assister ?
03:59Tout à fait.
04:00Nous ouvrons tout d'abord Pro Durable avec une conférence qui se nomme
04:04« Quel progrès en héritage ? »
04:06Donc, nous accueillons des têtes d'affiches, notamment Étienne Klein, qui est physicien,
04:12Corinne Pelluchon, philosophe, et Étienne Vallade, qui est dirigeante d'un grand groupe,
04:19dirigeante RSE, développement durable d'un grand groupe.
04:21Et nous allons travailler sur, justement, quel monde souhaitons-nous léguer aux générations futures ?
04:32Alors, nous allons prendre le biais de la philosophie, parce que nous accueillons des philosophes,
04:36mais nous accueillons, bien entendu, des chefs d'entreprise, des associations, des ONG, des têtes de réseau.
04:42En tout cas, c'est une grande messe collective, deux parties prenantes,
04:49puisque, évidemment, la transition se fera collectivement, et non pas chacun dans son coin.
04:55On recevait, il y a quelques jours, l'ancien directeur du développement durable du groupe Bouygues,
05:01qui est aussi le patron du C3D, Fabrice Bonifait,
05:04qui a lancé un grand événement à la scène musicale à Paris
05:12pour créer un choc émotionnel sur les décideurs.
05:16Mais il dit quand même, 20 ans de RSE, ça a servi à pas grand-chose.
05:20Comment vous réagissez à ce constat d'un de ceux qui est vraiment au cœur de ce réacteur depuis des années ?
05:28Alors, c'est vrai que nous pourrions penser à une certaine régression,
05:31nous le voyons dans l'actualité nationale, européenne, voire internationale,
05:36une certaine régression, en tout cas un backlash,
05:38comme nous l'avons nommé dès le début de l'année 2025.
05:40Un retour de bâton aux États-Unis et en Europe.
05:43Les élections européennes ont montré leurs résultats.
05:46Absolument.
05:47Moi, ce que je me dis, c'est qu'aujourd'hui,
05:50ProDurable bat son plein tant en termes d'exposants que de visiteurs.
05:55Donc, est-ce que ce backlash, comme on l'a nommé,
05:59n'est pas justement une opportunité de tous se retrouver
06:03et de se dire que l'ARSE, au-delà d'être normative,
06:08au-delà du reporting, au-delà de la réglementation,
06:11est une RSE, en fait, nous allons travailler à une RSE stratégique.
06:17Malgré ce backlash, les gens seront là,
06:20en tout cas les entreprises, les organisations seront présentes
06:23en tant que visiteurs, en tant qu'exposants, en tant qu'intervenants.
06:28Et on ne lâche rien.
06:31L'ARSE est vraiment stratégique, au-delà d'être normative.
06:34Alors ça, je suis d'accord avec vous.
06:35L'émission, ça fait 5-6 ans qu'on l'a fait.
06:37Et on voit qu'on est quand même passé de la direction de la communication
06:40à effectivement...
06:42La direction financière.
06:43La direction financière.
06:44Une vraie dimension stratégique.
06:45Mais il y a une difficulté qui est de faire évoluer,
06:49d'aller jusqu'à changer le modèle économique d'une entreprise.
06:52Je ne dis pas que c'est facile.
06:53Je ne dis pas que ça se fait d'un claquement de doigts
06:55et ça prend forcément du temps.
06:56Il y a des mouvements, il y a la Convention des entreprises pour le climat.
07:00Il y a un certain nombre de...
07:01Voilà, vous connaissez ça par cœur.
07:03Est-ce que ce mouvement de fonds-là,
07:07il est suffisamment puissant pour résister au backlash d'après vous ?
07:11Alors, l'union fait la force.
07:12On essaye de tous se serrer les coudes
07:14pour aller dans ce sens-là.
07:15On se connaît tous.
07:17Tous les réseaux seront à produrables
07:20les 8 et 9 octobre au Palais des Congrès.
07:23Je pense, oui, que c'est compliqué.
07:26Il faut du temps, comme vous venez de le dire.
07:28Je suis très positive.
07:30Je suis très optimiste.
07:33D'ailleurs, la Cour des comptes l'a bien dit cette semaine.
07:37Le coût de l'inaction sera plus cher que la transition.
07:42On est bien d'accord.
07:42Alors, est-ce que ça donne des actions des États
07:46et de certaines entreprises suffisamment profondes ?
07:50Ça, j'en suis un peu moins convaincu.
07:52Le constat, on est d'accord.
07:54Tout le monde n'est pas d'accord.
07:55On a Donald Trump qui ose dire que le changement climatique
07:59est l'arnaque du siècle devant l'ONU.
08:00Bref, je reviens à Pro Durable
08:02et au levier finalement que vous activez
08:06pour faire la promotion de ces engagements RSE.
08:10il y a notamment le Grand Prix de la Marque Engagée.
08:12Alors, c'est quoi et qui peut être récompensé par ce Grand Prix ?
08:15Alors, le Grand Prix de la Marque Engagée,
08:16on le co-organise avec la Linkup.
08:18Il aura lieu le 8 octobre au soir.
08:21Et là, on récompense les entreprises,
08:23les personnalités qui ont de bonnes pratiques.
08:27Alors, l'année dernière, par exemple,
08:30nous avions Expanscience ou des sociétés.
08:33Alors, Expanscience, c'est un laboratoire
08:34qui arrête bientôt les lingettes
08:36qui sont très polluantes.
08:39Voilà, donc on va récompenser...
08:40Donc, c'est vraiment une action...
08:42Précise, voilà.
08:43La vision systémique, on le sait tous.
08:45On n'est pas parfait à 100%
08:47sur tous les pans du développement durable et de la RSE.
08:50Mais en tout cas, voilà, sur des actions concrètes.
08:53Il y aura une dizaine de catégories,
08:55dont une nouvelle cette année
08:56qui traitera de l'alimentation responsable durable.
09:01Donc, je vous invite très fortement
09:02à nous rejoindre le 8 octobre à 17h45
09:05pour cette remise de prix.
09:08Avec, alors, recevoir un prix,
09:10pour une entreprise, évidemment,
09:11c'est une source de fierté,
09:12c'est une source de fierté interne.
09:13Et puis, il y a la question
09:14de comment on communique quand on reçoit un prix.
09:17Est-ce que vous ressentez, vous,
09:20des hésitations chez certaines
09:22des entreprises qui ont pu être sélectionnées,
09:26qui ont pu être récompensées,
09:27mais qui, oula, je ne vais peut-être pas trop en parler,
09:30justement parce que personne n'est parfait sur tout.
09:32Mon entreprise n'est pas parfaite sur tout,
09:34donc je préfère ne pas y aller.
09:35Voilà, alors, c'est vrai que les entreprises
09:37ont tellement été attaquées.
09:41On a beaucoup parlé de greenwashing.
09:44Il y en a eu, du greenwashing.
09:45Bien sûr.
09:45C'est parfois à juste titre.
09:47Absolument.
09:47Donc, elles ont été très attaquées.
09:49On voit bien que dans la société actuelle,
09:53il y a de plus en plus de clivages,
09:55ce que je regrette beaucoup,
09:57puisqu'il faut rester pragmatique.
10:00Donc, c'est vrai que les entreprises hésitent
10:02à communiquer sur leurs mesures,
10:05hésitent, bien qu'elles fassent beaucoup de choses,
10:09notamment sur leur impact.
10:10Je pense que c'est le retour de bâton du greenwashing.
10:15Alors après, ça va certainement se rééquilibrer.
10:18Il faut que ça se rééquilibre,
10:19parce qu'il est important de communiquer
10:20sur une juste mesure, sur ce que l'on fait.
10:24Parce que ce système-là, de ne pas communiquer,
10:28peut aussi participer à ce que vous disiez tout à l'heure,
10:32et à ce que disait le C3D,
10:34à ne pas avancer dans le bon sens.
10:37Dernière question, est-ce qu'il y a encore
10:40un fossé générationnel autour des questions
10:45de l'engagement environnemental,
10:46l'engagement sociétal des entreprises ?
10:48Est-ce que c'est les plus jeunes des salariés
10:50qui poussent les patrons, les patronnes
10:53à changer les choses, à changer de stratégie ?
10:56Ou finalement, pas forcément ?
10:59Pas forcément.
11:00Après, les jeunes, je pense qu'il y a aussi
11:02plusieurs jeunesses.
11:03Il y a plusieurs jeunesses.
11:04Il y a des gens extrêmement engagés.
11:06D'autres moins.
11:09On est aussi à l'ère de l'IA.
11:11Donc, on pourrait aussi beaucoup parler
11:13de ces thématiques-là.
11:15Je pense que c'est une responsabilité collective.
11:18Alors, l'ARSE stratégique,
11:21sans un vrai engagement de la direction,
11:24c'est compliqué.
11:26C'est comme pour les États.
11:28C'est exactement la même chose.
11:29Alors, le bottom-up, ça existe.
11:31Le top-down aussi.
11:33Et je pense qu'il faut des deux
11:34pour pouvoir progresser
11:37et avancer dans la bonne direction
11:39tous ensemble.
11:40Merci beaucoup, Mylène Nétange.
11:41Et bon salon ProDurable.
11:438 et 9 octobre.
11:44Vous venez nombreux, surtout.
11:44Au Palais des Congrès à Paris.
11:47C'est l'heure du débat de ce Smart Impact,
11:49de l'importance de quantifier
11:51les risques climatiques en entreprise.
11:53C'est le débat de ce Smart Impact.
12:02On parle risques climatiques,
12:03l'importance de les quantifier
12:05pour les entreprises.
12:06Avec Johanna Thirbach, bonjour.
12:07Bonjour.
12:07Bienvenue.
12:08Vous êtes directrice ESG
12:10chez NaxiCap Partners.
12:13Théophile Beloir, bonsoir.
12:14Et bienvenue.
12:15Vous êtes directeur de la plateforme Altitude
12:16au sein d'Axa Climate.
12:18On va commencer par des petites questions
12:20de présentation.
12:21NaxiCap Partners, c'est quoi ?
12:23NaxiCap Partners, c'est une société de gestion
12:26qui investit dans des PME non cotées.
12:30On fait partie du groupe BPCE,
12:31Banque Populaire Caisse d'Épargne.
12:33Et on investit en capital investissement,
12:35le private equity,
12:37dans des PME et des ETI,
12:39principalement européennes
12:41et majoritairement en France.
12:42Et on verra comment vous travaillez
12:45sur ces questions de risque climatique
12:47en entreprise.
12:49Cette plateforme Altitude,
12:50de quoi on parle ?
12:51On a déjà reçu plusieurs fois
12:52des représentants d'Axa Climate.
12:54Ici, c'est quoi cette plateforme ?
12:55Altitude, c'est un outil
12:57à destination des entreprises,
12:58à destination des investisseurs
12:59en private equity
13:00pour leur permettre
13:01de prendre en compte
13:02le changement climatique.
13:03On vient utiliser la donnée,
13:04la capacité de modéliser du risque
13:05qu'on a chez Axa
13:06et Axa Climate en tant qu'assureur.
13:08Et on met ça à disposition
13:09de décideurs, d'investisseurs
13:10pour que leur décision
13:12soit faite à la lumière
13:13de ce qu'on sait modéliser
13:14et projeter en termes de risque.
13:15Elle a été lancée il y a 2-3 ans ?
13:17Ça fait exactement 3 ans.
13:18Septembre 2022.
13:20C'est quoi ?
13:20C'est un outil en ligne en fait ?
13:21On est complètement sur un outil en ligne,
13:22une plateforme.
13:23L'idée, c'est vraiment de dire
13:24comment je rends autonome
13:25demain les utilisateurs
13:27qui vont du coup pouvoir se connecter,
13:29renseigner quelques informations.
13:30Je regarde une entreprise
13:31de tel secteur à telle localisation.
13:34Quels sont les risques ?
13:35Qu'est-ce que je dois savoir ?
13:36Et puis une fois que je sais ça,
13:37qu'est-ce que je fais de cette information-là ?
13:38Comment est-ce que je m'adapte ?
13:39Comment est-ce que je creuse ?
13:41De quels risques climatiques on parle ?
13:44Et quand on parle d'entreprise,
13:46évidemment, pas de risques climatiques en général.
13:48On va regarder tous les risques
13:49qui peuvent impacter l'activité de l'entreprise,
13:52donc créer des disruptions
13:55dans leur chaîne de valeur,
13:56dans leur capacité à délivrer
13:58un produit ou un service.
14:00Donc ça va être des enjeux
14:01de changement d'événements climatiques extrêmes.
14:05Par exemple, en cas de forte chaleur,
14:08les salariés ne peuvent très bien
14:10se retrouver dans des situations
14:12où ils ne seront plus en capacité à travailler.
14:15Donc ça, ça va être un exemple de risque physique.
14:17En cas d'inondation aussi,
14:19autre exemple de risque physique.
14:20Et on va aussi parler des risques de transition,
14:23c'est-à-dire les évolutions
14:24dans l'univers des entreprises,
14:27dans leur écosystème,
14:29qui vont venir changer les habitudes.
14:32Donc les évolutions réglementaires,
14:34les évolutions de préférence des consommateurs.
14:36Voilà, ça, c'est l'ensemble des risques
14:39liés au changement climatique.
14:41Il y a des risques.
14:42Alors effectivement,
14:42ce qui est intéressant dans ce que vous nous dites,
14:44c'est qu'il y a les événements extrêmes
14:46et puis il y a les évolutions plus lentes.
14:50Les deux sont intégrés finalement
14:52à l'anticipation du risque ?
14:55Oui, exactement.
14:56Et en fait, on a vraiment cet enjeu
14:57à la fois des événements extrêmes
14:58qui sont à risque aujourd'hui,
14:59mais aussi demain.
14:59On se dit les inondations d'aujourd'hui,
15:01à quoi ressembleront-elles demain ?
15:03Il y aura d'autres,
15:03peut-être plus fort.
15:04Exactement.
15:05Et puis effectivement,
15:06il y a tout ce qui va être
15:06ce qu'on appelle des risques chroniques,
15:07mais c'est la raréfaction de la ressource en eau,
15:10c'est des températures futures un peu plus élevées.
15:12Il y a des exemples,
15:14quand on construit des centrales photovoltaïques,
15:16par exemple,
15:16on sait que chaque degré supplémentaire en moyenne,
15:18c'est 0,5 à 1 % de rendement en moins
15:20pour une centrale.
15:21En fait, je construis sur 20 ans
15:23une infrastructure.
15:25Comment est-ce que je suis capable de regarder
15:26pour se dire,
15:27en fait, j'ai peut-être 3, 4, 5, 6 % de moins
15:29de rendement lié à l'augmentation
15:31des températures,
15:31lié au changement aussi
15:33de la ressource renouvelable.
15:34On l'a eu, il y a des éoliennes.
15:36Vraiment, les parcs éoliens
15:37ont fait moins de 10 % de production
15:38par rapport à ce qu'on avait estimé,
15:39simplement parce que changement
15:40de régime de vent.
15:40Est-ce que, Johanna,
15:41on a tendance d'abord à voir les événements
15:43alors là, c'est mon réflexe au journaliste,
15:45mais les événements les plus spectaculaires,
15:47ceux qui justement vont faire la une de l'actualité
15:50parce qu'il y a une inondation
15:51ou alors un typhon dans un pays, etc.
15:54Ou est-ce que les entreprises, quand même,
15:56ont plus de facilité, au contraire,
15:58à travailler sur le temps long,
16:00en se disant,
16:00« Bon, ben voilà, je vais créer ma boîte à Perpignan,
16:03je sais que mes ressources en ont,
16:05ça va être une vraie question à se poser. »
16:08Alors, il y a les deux,
16:09bien me sens-tu.
16:10Dans un premier temps,
16:11ce qui saute aux yeux,
16:12c'est les événements un peu intenses
16:14qui vont permettre, quelque part,
16:16d'avoir une vraie prise de conscience
16:17et de se dire,
16:18« En fait, il faut que j'anticipe
16:19parce que je ne peux pas juste me permettre,
16:21quand il y a une vague de chaleur à un instant T,
16:23de dire, tiens,
16:23je vais mettre un bloc de climatisation
16:26et puis on verra un peu au fur et à mesure. »
16:28Dans une logique d'entreprise
16:30et d'anticipation des coûts aussi,
16:33de gestion vraiment de ces investissements,
16:35on a besoin de voir sur le temps long
16:37et de se dire,
16:38« Je sais qu'il va y avoir une augmentation
16:39des vagues de chaleur
16:40dans certaines zones du sud de la France,
16:43du sud de l'Europe également,
16:45et voir une remontée un peu
16:46des vagues de chaleur
16:47progressivement sur l'ensemble du territoire. »
16:50Et donc, les outils comme Altitude
16:51permettent d'identifier
16:54où sont ces risques physiques
16:55et de cibler sur les usines de fabrication,
17:01sur les lieux de stockage
17:02qui vont être de plus en plus soumis
17:04à des événements,
17:05inondations, chaleurs, etc.
17:08Alors, on a commencé à y répondre,
17:09mais pourquoi c'est essentiel
17:10de les cartographier et de les anticiper
17:13et à quel point ça rentre
17:16ou c'est déjà rentré
17:18dans la stratégie de vos clients ?
17:20Ou est-ce qu'il faut encore évangéliser ?
17:21Vous voyez ce que je veux dire ?
17:22Là, on a vu sur les 3-4 dernières années,
17:25c'est vraiment rentré dans la stratégie
17:27puisque de plus en plus d'entreprises
17:28ont pris, en fait,
17:30ont souffert d'impact climatique.
17:32Ça a eu un impact sur leur P&L.
17:34On a une perte
17:35et donc on se dit très bien,
17:36en fait, quel est peut-être
17:37le angle mort que j'ai
17:39et tous ces risques
17:39que je n'ai pas mesurés.
17:41La difficulté est là
17:42où les entreprises ont bien compris
17:43que c'était un enjeu
17:43qui n'était pas si simple.
17:45C'est qu'il y a les risques directs.
17:46Mon usine est inondée.
17:48Mais ce qu'on a vu à Valence,
17:49c'est mon usine n'a pas été inondée super,
17:51mais en fait,
17:5220% de mes salariés
17:52ne peuvent plus mettre leurs enfants
17:53à la crèche ou à l'école
17:54et donc ne viennent pas travailler.
17:55Mes fournisseurs n'accèdent plus à mon usine
17:56et donc je suis à l'arrêt.
17:58Et c'est cette part d'exploitation
17:59qui est très colossale.
18:00Et donc, on le voit aujourd'hui,
18:00tous les investisseurs,
18:02quand ils regardent une entreprise,
18:03vont s'assurer
18:04qu'effectivement,
18:06les revenus et les coûts
18:07de cette entreprise
18:08sont maîtrisés
18:08d'un point de vue climatique
18:09et les entreprises elles-mêmes.
18:10Je crois qu'avec NaxiCap,
18:12vous avez joué un rôle important
18:14dans la mise en place
18:16de cette plateforme.
18:18On en discutait tout à l'heure.
18:20On a été apparemment
18:20le premier client à signer,
18:22à souscrire.
18:23Alors, je veux bien savoir
18:24pourquoi vous en aviez
18:25à ce point besoin ?
18:27Intuitivement, je le comprends,
18:28mais je veux bien que vous m'expliquiez.
18:29C'est vrai que je n'ai pas
18:30forcément réexpliqué,
18:31mais NaxiCap est un acteur
18:32de l'investissement responsable
18:34engagé depuis plusieurs années.
18:37On est également challengé
18:39de toutes parts
18:40par nos investisseurs
18:42qui sont nos clients.
18:43On est challengé
18:43par les régulateurs
18:44qui nous demandent
18:45de faire de plus en plus
18:46attention à ces enjeux.
18:47Et on se remet compte
18:48de façon opérationnelle
18:50que les entreprises
18:51dans lesquelles on investit
18:52font face à ces risques.
18:54On a eu des cas d'inondations,
18:56on a eu des cas de forte chaleur.
18:58Donc, pour nous,
19:00c'est juste une question
19:01de stratégie financière,
19:04de rendement
19:06et de résilience des opérations.
19:10Quand on regarde un investissement,
19:12on va valoriser l'entreprise
19:14avec trois critères
19:15qui vont être déjà
19:17les résultats de l'entreprise.
19:19Le multiple,
19:21qui est basé sur toute la capacité
19:23de l'entreprise à gérer ses risques
19:24et à délivrer la promesse attendue.
19:27Et la dette.
19:28Et donc,
19:28sur ces trois facteurs
19:30de résultats multiples
19:32et d'aides,
19:33les enjeux climatiques
19:34ont un impact.
19:35Votre plateforme,
19:37elle intègre...
19:40Comment je peux poser la question ?
19:41J'imagine que les analyses
19:43sont aussi sectorielles
19:44en fonction de l'activité
19:45des entreprises.
19:47Il n'y a pas la même réponse
19:48si on est dans l'agroalimentaire
19:50ou dans l'industrie lourde.
19:52C'est une évidence,
19:53mais je pense que ça s'explique.
19:53Le secteur va jouer
19:55et la typologie de l'actif aussi.
19:56Je suis dans l'agroalimentaire,
19:57mais ce que je regarde,
19:58un entrepôt,
19:59une usine de production,
20:00le champ d'un producteur,
20:02on va évidemment avoir
20:02une analyse également différente.
20:04Et on va même plus loin.
20:05C'est simplement dire
20:06j'ai une usine à tel endroit,
20:08quelles sont les vagues de chaleur,
20:09les feux de forêt,
20:09les inondations futures.
20:10C'est une information
20:11qui est certes intéressante,
20:12mais une fois qu'on s'est dit
20:13ah bah zut,
20:14le risque d'inondation,
20:15je passe de une chance sur 100
20:16à une chance sur 50.
20:17Et alors,
20:17qu'est-ce que je fais de ça ?
20:18Est-ce que j'appelle mon assureur
20:20ou est-ce qu'en fait
20:20il le sait déjà
20:21et s'est déjà pris en compte ?
20:22Donc il y a un peu ce sowhat.
20:23Et c'est là où la plateforme Altitude
20:24elle va plus loin.
20:25C'est que dès lors qu'on sait
20:26à qui on s'adresse,
20:27je m'adresse à l'investisseur
20:28donc je lui dis
20:29voilà le risque pour l'entreprise,
20:30voilà ton risque pour toi
20:31en tant qu'investisseur
20:32et voilà ce que tu dois faire
20:33de cette information-là.
20:34La discussion que tu dois avoir
20:35avec la participation,
20:36la discussion que tu dois avoir
20:37avec tes conseils.
20:39Et donc on va essayer
20:39d'aller toujours beaucoup plus loin
20:40dans cette recommandation
20:42liée au secteur
20:43et liée au métier
20:44de l'utilisateur
20:44qui est sur la plateforme Altitude.
20:46Est-ce que,
20:46alors c'est une question générale
20:48sur le monde de l'assurance
20:49mais il y a aussi des villes
20:53qui ont de plus en plus
20:54de mal à s'assurer,
20:55peut-être aussi des entreprises
20:56qui voient leurs primes
20:57d'assurance augmenter.
20:58C'est presque le modèle économique
21:00du secteur qui est questionné.
21:02Est-ce que vous,
21:02vous créez AXA Climate
21:04et vous créez ces outils
21:05pour continuer d'exister ?
21:08D'une certaine façon.
21:09Vous voyez ce que je veux dire ?
21:10Pour que le monde de l'assurance
21:11continue de rouler,
21:13de jouer son rôle
21:14dans nos sociétés
21:16et dans nos économies ?
21:18Altitude,
21:18ce qu'on vient faire,
21:19c'est projeter les primes
21:21d'assurance éternellement.
21:22Vous voyez ce que je veux dire ?
21:23Non.
21:23Et en fait,
21:24l'enjeu qu'on a à nous,
21:25Altitude,
21:26c'est d'éclairer les clients
21:27qui sont d'ailleurs
21:28pas forcément des clients
21:29à surachats avec ça,
21:31sur à quoi,
21:32quels seront leurs risques
21:32dans 5 ans,
21:33dans 10 ans,
21:33dans 20 ans.
21:34Et cette capacité-là,
21:35c'est que eux
21:36prennent des bonnes décisions
21:37pour que dans 10 ans,
21:38la discussion qu'ils ont
21:38avec leurs assureurs
21:39soit une discussion
21:40qui leur permette
21:41de s'assurer à un prix
21:42qui soit cohérent
21:43pour eux
21:44et pour leur business model.
21:46Et tout cet enjeu,
21:47les assureurs continueront
21:48de vouloir vendre
21:48des polices d'assurance.
21:50Simplement,
21:51ils iront,
21:52pour un volume
21:52de capacité limité,
21:54vers les entreprises
21:55les plus résilientes,
21:56celles qui gèrent
21:56le mieux leurs risques,
21:57de la même façon
21:58que si vous assurez
21:59votre voiture.
21:59Si vous êtes un bon
22:00ou un mauvais conducteur,
22:01vous n'avez pas
22:01le même tarif.
22:02L'entreprise qui gère
22:03bien ses risques climatiques
22:04ou qui ne gère pas
22:05ses risques climatiques
22:05n'aura pas demain
22:07le même tarif d'assurance.
22:07Est-ce qu'il y a
22:08des leçons à tirer ?
22:09Je pensais
22:10aux épisodes
22:12de sécheresse,
22:12etc.,
22:13des pays du Sud.
22:14Vous parliez
22:14de Valence
22:16tout à l'heure,
22:18mais par exemple
22:18sur la sécheresse,
22:20la gestion de l'eau,
22:21est-ce qu'il y a
22:22des modèles
22:23similaires aux vôtres
22:24qui ont été développés
22:25dans des pays
22:25confrontés
22:26à des épisodes
22:27climatiques
22:27plus violents
22:28avant nous
22:28ou est-ce que finalement
22:30vous avez été
22:31un peu pionnier
22:32dans la création
22:33de ces modèles-là ?
22:34Alors,
22:35les modèles,
22:35il y en a plein,
22:36il y en a de beaucoup
22:37de sortes.
22:38Là où on a été pionnier,
22:40c'est dans la capacité
22:40de faire parler le modèle
22:41pour parler à des entreprises
22:42de les modèles existent
22:44mais vous pouvez les utiliser
22:45et ça va être très concret.
22:46Et je pense que c'est ça
22:47qui est intéressant
22:48et on le voit,
22:49l'exemple des investisseurs
22:50qui utilisent Altitude,
22:51c'est un bon exemple.
22:52Je pense qu'on travaille
22:53avec des entreprises du BTP
22:54ou des travaux publics
22:56qui sont aujourd'hui
22:57en mesure d'analyser
22:58la résilience future
22:59ou les risques futurs
23:00pour que quand ils rendent
23:01un appel d'offre
23:02à un client,
23:02ils viennent présenter
23:03les risques futurs
23:04et ils viennent expliquer
23:04pourquoi ils répondent
23:06de telle ou telle façon
23:06avec un enjeu de résilience.
23:09Et donc ça,
23:09ça fait partie je pense
23:10de la transformation
23:11dans la façon
23:11dont certains métiers évoluent.
23:14Il y a des pays
23:15qui ont été précurseurs,
23:16il y en a d'autres
23:16qui sont exposés
23:17à beaucoup de risques
23:17et qui pour autant
23:18ne bougent pas encore.
23:20Donc je pense que
23:22l'aversion au risque
23:23finalement est peut-être
23:24quelque chose de culturel
23:25mais on va avoir
23:26des grands écarts.
23:27À quel point la réglementation
23:28pousse finalement
23:30notamment le secteur
23:31de la finance
23:33à intégrer
23:34ces questions
23:34de risque climatique
23:35ou d'impact climatique
23:37à vos modèles ?
23:39Alors la réglementation
23:40en France
23:41a été très active
23:42et très motrice
23:43dans l'intégration
23:44de ces enjeux.
23:45On a commencé en France
23:46en 2021
23:47avec la NRE,
23:49la loi sur les nouvelles
23:50réglementations économiques,
23:52à imposer
23:53une obligation
23:53de reporting
23:54aux entreprises.
23:56Et après la NRE,
23:57on a eu
23:58la DPEF
24:00en France
24:00et aujourd'hui
24:02au niveau européen,
24:05la CSRD.
24:06Il y a le pendant
24:07de la CSRD
24:08pour les financiers
24:09qui est la SFDR
24:10mais la France
24:10n'avait pas attendu
24:11ça et beaucoup
24:12de réglementations.
24:14Donc on a été
24:15engagés
24:16au même titre
24:17que les entreprises
24:18dans le développement
24:20de stratégies,
24:21de politiques,
24:23d'explications
24:24sur la façon
24:25dont les investisseurs
24:26doivent se saisir
24:27de ces enjeux
24:28pour garantir
24:30in fine et aux clients
24:31qu'on a une vision
24:32holistique
24:33dans la prise de risque
24:33et dans les investissements.
24:35Et les évolutions,
24:37ça fait 15 ans
24:38que je suis
24:38dans le métier
24:39de l'ARSE
24:40et plutôt de l'ESG.
24:42Je les ai prises
24:43à chaque fois
24:44de plein fouet
24:45en se disant
24:45ok,
24:46c'est très challengeant
24:47comme secteur
24:49d'activité
24:50parce qu'il y a
24:51une constante modification
24:53du niveau d'attente,
24:54du niveau
24:54de mise à jour.
24:57et donc
24:57elle a poussé,
24:59la réglementation
24:59a poussé collectivement
25:01les acteurs
25:02à se saisir
25:03de ces sujets.
25:04Maintenant,
25:05on a un enjeu
25:06de passer du reporting
25:08à l'intégration
25:09dans des plans
25:10d'action concrets
25:11et de montrer
25:12de plus en plus
25:12des résultats
25:13et plus seulement
25:14un agrégat
25:18d'indicateurs.
25:20Et donc,
25:20le défi demain
25:22c'est vraiment
25:23d'aller passer
25:24du côté
25:25des stratégies
25:26des entreprises
25:27et d'intégrer
25:28dans leur bilan
25:29dans leur P&L
25:30l'emploi comptable
25:30les investissements
25:32qui démontrent
25:33la prise en compte.
25:34Un mot là-dessus ?
25:34C'est effectivement
25:35ne pas en faire
25:36un exercice de reporting
25:37mais en faire
25:38un levier stratégique.
25:39La réglementation
25:41a l'intérêt
25:41et l'avantage
25:42de donner un cadre
25:43qui soit le même
25:43pour tout le monde
25:43et une méthode
25:44et évite aussi
25:46la divergence
25:46d'un cabinet de conseil
25:47et un outil
25:48qui va lui-même définir
25:49quel est le bon scénario
25:50ou pas le bon scénario
25:50le bon horizon de temps.
25:52On fait tous
25:52de la même façon
25:53et ça simplifie
25:54aussi grandement
25:55l'expérience
25:56et le passage
25:57à l'échelle
25:58pour tout le monde.
25:59Merci beaucoup
26:00à tous les deux
26:00et à bientôt
26:01sur Be Smart for Change.
26:03C'est l'heure
26:03de poser la question
26:04prêt pour l'impact
26:06en l'occurrence
26:07à Olivier Vignol
26:07le président exécutif
26:09de Domitis.
26:10C'est le grand entretien
26:16de ce Smart Impact
26:18avec Olivier Vignol
26:20bonjour.
26:20Bonjour.
26:21Heureux de vous accueillir
26:22vous êtes le président
26:22exécutif de Domitis
26:25prêt pour l'impact
26:26c'est le titre
26:27de cette rubrique
26:29et donc le mot impact
26:30qu'on met un peu
26:31à toutes les sauces
26:32je demande souvent
26:33à mes invités
26:34et je commence souvent
26:35mes grands entretiens
26:35comme ça
26:36qu'est-ce qu'il signifie
26:37pour vous ?
26:38Je vais répondre surtout
26:39qu'est-ce qu'il signifie
26:40pour Domitis
26:41d'abord merci
26:42pour votre invitation
26:43je crois que notre métier
26:44de gérant
26:45de résidence service senior
26:47il a vraiment
26:48un impact fort
26:48dans deux domaines
26:50le premier bien évidemment
26:52c'est ce qu'on fait
26:52pour les seniors
26:53puisque vivre
26:55dans une résidence
26:55service senior
26:56c'est évident
26:58ça prolonge
26:59l'autonomie
26:59ça retarde la dépendance
27:01et ça a donc
27:02un impact notamment
27:03je pourrais citer
27:03l'impact sur la prévention
27:05des chutes
27:05qui est un des sujets
27:06majeurs
27:07pour les seniors
27:08et pour la sécurité
27:09sociale d'ailleurs
27:10ça coûte près
27:10de 2 milliards d'euros
27:11donc clairement
27:12tout ce qu'on fait
27:13en matière de prévention
27:14des chutes
27:14dans les résidences
27:15service senior
27:16ça a un impact
27:17ça a un impact
27:18sur les seniors
27:20et puis je voudrais aussi
27:21citer l'impact
27:22qu'on a
27:22sur l'emploi territorial
27:24on a
27:25je pense qu'on en reparlera
27:26on a 200 résidences
27:28en francs
27:29on a dans chacune
27:29de nos résidences
27:30entre 15 et 20 emplois
27:32qui sont non délocalisables
27:34qui sont des emplois
27:35de métiers de service
27:36à la personne
27:37pour lesquels on forme
27:38les gens
27:38et donc on a
27:39dans chacune
27:40des communes
27:41dans lesquelles
27:41on est implanté
27:42près de 200 communes
27:43en francs
27:44on a un impact
27:45aussi sur l'emploi
27:46sur l'emploi local
27:47donc impact
27:48sur les seniors
27:49impact sur l'emploi local
27:50je crois que c'est vraiment
27:52deux directions
27:52dans lesquelles
27:53de Mithy
27:53c'est assez
27:54je vais le dire
27:55assez exemplaire
27:56on va détailler ça
27:58avec vous
27:58vous avez inauguré
28:00la semaine dernière
28:00votre 200ème résidence
28:02c'est en Corrèze
28:03à Brive
28:03Brive-la-Gaillard
28:04et vous avez à cette occasion
28:05dévoilé la raison d'être
28:07de l'entreprise
28:10je vais la citer
28:10nous accompagnons
28:11avec respect
28:12le bien vieillir
28:13des seniors
28:13au sein de cadres de vie
28:14sécurisants
28:15durables
28:15ouverts sur les territoires
28:17et la société
28:17tout en permettant à chacun
28:18de rester libre
28:19de ses choix
28:20et acteur de son quotidien
28:21j'aime bien ce mouvement
28:23lié à la loi Pacte
28:25de définition de raison d'être
28:26parce que c'est souvent
28:27un moment de
28:28alors je ne sais pas
28:29comment ça s'est passé chez vous
28:30je veux bien que vous me racontiez
28:31où on appuie sur stop
28:33vous voyez ce que je veux dire
28:34et où on réfléchit
28:35à ce qu'on est
28:35pourquoi on est là
28:36à quoi on sert
28:37comment ça s'est passé
28:38le processus de définition
28:39j'aime beaucoup votre mot
28:42on appuie sur le bouton stop
28:44à un moment
28:44je dirais peut-être
28:45on prend de la hauteur
28:46pour essayer de se désengager
28:48du quotidien
28:49et réfléchir vraiment
28:50donc la loi Pacte
28:51c'était 2019
28:52pour des sociétés comme la nôtre
28:54depuis 2020
28:55ça a été un peu compliqué
28:56le Covid
28:56on va appeler la crise
28:58des épais etc
28:58et on n'avait pas fait
29:00ce travail
29:01de définition
29:02de notre raison d'être
29:03un peu aussi
29:04parce qu'on vivait
29:05avec l'intuition
29:05et la conviction
29:06que notre métier
29:07était par essence
29:09un métier
29:09un fort impact sociétal
29:10et donc on n'avait pas besoin
29:12de se poser la question
29:13et en fait
29:15si il faut se poser la question
29:17et en fait
29:18la définition
29:20de cette raison d'être
29:21elle a été faite
29:21vraiment par les collaborateurs
29:23on a fait participer
29:24on est près de 4800 collaborateurs
29:26dans le groupe
29:26aujourd'hui
29:27je pense qu'il y a plus
29:28de 2000 personnes
29:29qui se sont intéressées
29:30à ce sujet
29:31et qui ont participé
29:32donc ça a remonté
29:33puis à la fin
29:34on a écrit
29:35cette raison d'être
29:36et puis j'ai pris
29:38mon bâton de pèlerin
29:39si je puis dire
29:40et puis j'ai été voir
29:40le conseil de surveillance
29:41et je leur ai dit
29:42écoutez voilà
29:42ça c'est la vision
29:44des collaborateurs
29:45et en fait
29:46ça serait bien
29:46que vous la validiez
29:48telle qu'elle est
29:49comme ça
29:49changer pas de virgule
29:51dire ça à son conseil
29:52de surveillance
29:52c'est pas simple
29:53j'ai fait beaucoup
29:54de tonneurs
29:56et le conseil
29:57de surveillance
29:58de Métis
29:59qui est composé
30:01de membres
30:01du groupe AG2R
30:02La Mondiale
30:02qui est notre actionnaire unique
30:03a eu cette grande sagesse
30:05finalement d'accepter
30:07de prendre tel quel
30:09ce que les collaborateurs
30:10avaient proposé
30:11et ça a un impact
30:13immédiat
30:14sur la manière
30:15dont les gens
30:15vivent cette raison d'être
30:17parce que c'est vraiment
30:17eux qui l'ont défini
30:19c'est pas un truc
30:19qu'on leur a plaqué
30:20maintenant
30:21puisque derrière
30:22ça se décline
30:23dans des engagements
30:24en matière de RSE
30:26et c'est beaucoup plus facile
30:28pour le management
30:29de dire aux collaborateurs
30:30écoutez ça découle
30:31de ce que vous avez choisi
30:33et donc maintenant
30:34il va falloir le mettre
30:35le mettre en application
30:37c'est pas uniquement
30:38quelque chose
30:38qu'on va mettre
30:39dans la plaquette
30:40c'est pas uniquement
30:40quelque chose
30:40qu'on va mettre
30:41même dans les statuts
30:41de l'entreprise
30:42il va vraiment falloir
30:43le mettre en application
30:45au quotidien
30:46dans l'ensemble
30:47de nos activités
30:48alors justement
30:48le mettre dans les statuts
30:50ça veut dire que vous
30:51pourriez devenir
30:52une entreprise à mission
30:52alors on le fait
30:53progressivement
30:54parce qu'on peut le mettre
30:55dans les statuts
30:56sans être
30:57on peut pas être
30:57juridique
30:58mais on peut le mettre
30:58dans les statuts
30:59sans être entreprise à mission
31:01d'accord
31:02et la première étape
31:03ça va être de le mettre
31:04dans les statuts
31:05la deuxième étape
31:06quand on aura atteint
31:07un niveau de maturité
31:08qui nous semblera suffisant
31:10ce sera j'espère
31:12un jour
31:12de devenir société à mission
31:14donc vous savez
31:15la différence
31:16c'est de faire valider
31:17contrôler
31:18auditer
31:19examiner
31:21par un comité externe
31:23que les engagements
31:24que nous avons pris
31:25sont bien tenus
31:26200 résidents
31:29je l'ai dit
31:29entreprise fondée
31:30en 1998
31:31qu'est-ce qui a
31:32profondément changé
31:34ou pas d'ailleurs
31:34dans ce secteur
31:35en 27
31:36presque 3 décennies
31:3827 ans
31:38alors
31:39c'est ce qui a changé
31:41et ce qui va surtout
31:43changer peut-être plus
31:44d'ailleurs
31:45que ce qui s'est passé
31:46dans les 25 dernières
31:47années passées
31:48ce qui va changer
31:49véritablement
31:50dans les 5 ans
31:51qui viennent
31:51c'est le choc
31:52de vieillissement
31:53auquel la France
31:54va être confrontée
31:55le pourcentage
31:56de population
31:57des seniors
31:57il n'a pas beaucoup
31:59augmenté
32:00depuis le début
32:01des années 2000
32:02et je dirais même
32:03qu'avec l'impact
32:04des naissances
32:05en baisse
32:06pendant la seconde guerre mondiale
32:07il a même
32:07plutôt en ce moment
32:08un petit peu baissé
32:09en tout cas
32:09pour la tranche d'âge
32:10qui nous intéresse
32:11les gens rentrent
32:12chez nous à 82 ans
32:13dans la tranche d'âge
32:1480-85 ans
32:15c'est les naissances
32:17de 1940
32:18en revanche
32:19ce qui va se passer
32:20vous savez
32:21le fameux baby boom
32:21c'est le baby boom
32:22qui devient le patty boom
32:23et là vous voyez arriver
32:25et là c'est massif
32:27c'est massif
32:28les gens n'ont pas
32:29forcément ça en tête
32:29mais si on prend
32:31les seniors
32:32de plus de 75 ans
32:33entre 2020 et 2030
32:35ça va augmenter
32:35de plus de 50%
32:36de 4,1 millions
32:37à 6 millions
32:39et ça va être massif
32:40et pas uniquement
32:41pour les exploitants
32:42de résidences
32:43de services liens
32:44mais pour les gérants
32:45d'EHPAD
32:45mais plus largement
32:46pour l'ensemble
32:48de la société française
32:49et malheureusement
32:50on veut dire
32:51on n'est pas forcément
32:52préparé à ça
32:54alors que la démographie
32:55est une science certaine
32:57et que ce choc
32:58de vieillissement
32:59il est annoncé
33:01depuis de très
33:02nombreuses années
33:03et il nous faut
33:04nous y préparer
33:04Alors il y a effectivement
33:05les chiffres que vous donniez
33:06il y a ceux-ci aussi
33:08qui nous donnent
33:08des projections
33:09pour 2030
33:10donc là c'est vraiment
33:11demain un tiers
33:12de la population française
33:13aura plus de 65 ans
33:14c'est le chiffre
33:15qu'on a pris
33:15puis après
33:16si on va vers 2050
33:17on est à 26,2%
33:19de la population française
33:20pour les plus de 65 ans
33:21il y a le haut commissariat
33:22à la stratégie
33:24et au plan
33:24qui prévoit
33:25qu'il faudrait créer
33:25à minima
33:26111 500 places
33:28d'habitat alternatifs
33:29aux EHPAD
33:30d'ici 2030
33:31et puis ensuite
33:32104 000 places supplémentaires
33:33entre 2030 et 2050
33:35est-ce qu'on est prêt
33:36à ça ?
33:37On n'est pas prêt
33:38du tout à ça
33:39et pour ne pas polémiquer
33:41prenons les chiffres
33:41du commissariat au plan
33:42on va dire
33:43100 000 places par an
33:44pour un an
33:44ça veut dire
33:45qu'il faudrait en créer
33:46500 000 d'ici 2030
33:48et on en crée
33:49quasiment zéro
33:50à part le secteur
33:51des RSS
33:52qui s'est beaucoup développé
33:53ces dernières années
33:54mais qui pour des raisons
33:55l'a plutôt lié
33:56au marché immobilier
33:57parce que malheureusement
33:58il faut financer
33:59nos immeubles
33:59le développement s'arrête
34:01il ne se crée pas
34:02de places d'EHPAD
34:03il ne se crée pas
34:04de places de ce qu'on appelle
34:05les résidences autonomies
34:06il se crée
34:07on en est raté
34:08notamment quelques places
34:09dans le secteur
34:10du co-living
34:10etc
34:11mais
34:11en zéro
34:12j'exagère peut-être un peu
34:13mais il ne se crée pas
34:1510 000 places par an
34:16donc on va avoir
34:17un déficit considérable
34:19de places de logements
34:21dédiées aux seniors
34:21qui sont indispensables
34:23et ça va poser
34:24un problème majeur
34:26en 2028
34:272029
34:282030
34:28mais ça veut dire
34:30que votre secteur
34:32d'activité
34:32au sens large
34:33il dépend de l'Etat
34:34pour y arriver
34:36pour ce qui concerne
34:37notre secteur d'activité
34:38au sens large
34:39les RSS
34:39nous ne dépendons pas
34:40de l'Etat
34:41parce que nous n'avons
34:41aucun financement
34:43public
34:44nos résidents
34:45n'ont aucun avantage
34:46particulier
34:47à la différence
34:48des EHPAD
34:49dont une partie
34:50du coup des séjours
34:51est prise en charge
34:52soit par les départements
34:53soit par la sécurité sociale
34:55donc nous
34:56nous ne dépendons pas
34:56des financements
34:57de l'Etat
34:58nous dépendons donc
35:00du financement
35:00des acteurs privés
35:01il faut bien reconnaître
35:02qu'aujourd'hui
35:03les résidences
35:03service seniors
35:04c'est un investissement
35:05entre 20 et 35 millions d'euros
35:07donc on a besoin
35:08des investisseurs immobiliers
35:10pour financer le développement
35:11malheureusement
35:12aujourd'hui
35:13ce n'est pas lié
35:14au vieillissement
35:14c'est lié à l'état
35:15du marché immobilier
35:16ces financements
35:18sont devenus
35:19très compliqués
35:19à obtenir
35:20à mettre en oeuvre
35:21donc le développement
35:22s'arrête
35:23à un moment
35:23malheureusement
35:24où on devrait faire l'inverse
35:26et plutôt accélérer
35:27sur une espèce
35:28de paradoxe
35:29pour des raisons
35:30de finances publiques
35:31il ne se crée plus
35:32une seule place d'EHPAD
35:33quasiment en France
35:35en ce moment
35:35alors que le nombre
35:37de personnes dépendantes
35:38va augmenter de 50%
35:39les résidences autonomiques
35:41est un petit peu
35:41le logement social
35:42les résidences services
35:43sont gérées par les collectivités locales
35:45manque de finances publiques
35:47dans les collectivités publiques
35:48on arrête
35:49dans les collectivités locales
35:50on arrête le développement
35:51et donc oui
35:52on manque d'argent
35:53et donc paradoxalement
35:55alors qu'on sait
35:56que les besoins vont exploser
35:57le développement
35:58s'arrête au pire
35:59j'allais dire au pire des moments
36:01alors on voit bien
36:03ce qui différencie
36:04les résidences services seniors
36:05des EHPAD
36:06mais il faut peut-être
36:06le rappeler
36:07alors il faut le rappeler
36:08parce que
36:09pour nos éditeurs
36:10pour le grand public
36:11tout ça
36:12c'est généralement
36:12les gens parlent
36:13de maisons de retraite
36:14derrière ce terme
36:15on met plusieurs choses
36:17la grande différence
36:18entre les EHPAD
36:19et les RSS
36:20c'est qu'on ne fait pas
36:21de soins
36:22dans les résidences
36:24services seniors
36:25on ne délivre pas de soins
36:26nous ne sommes pas
36:26dans ce qu'on appelle
36:27le secteur médico-social
36:28nous sommes du secteur privé
36:30non régulé
36:31alors que dans les EHPAD
36:33vous délivrez des soins
36:34et de fait
36:35la régulation
36:36est beaucoup plus forte
36:37et donc de fait
36:38notre public
36:39est différent
36:40pour résumer
36:42les résidences
36:43services seniors
36:43donc s'adressent
36:45à des seniors
36:46qui sont autonomes
36:47en moyenne 85 ans
36:48quand même
36:49dans nos résidences
36:49donc qui sont certes
36:50autonomes
36:50mais fragilisés
36:51par l'âge
36:52et donc ce qu'on leur délivre
36:53c'est à la fois
36:54des services
36:54mais qui sont des services
36:56non médicaux
36:57du type ménage
36:58restauration
36:59blanchisserie
37:00des activités
37:02culturelles
37:02physiques
37:03intellectuelles
37:04mais pas de soins
37:05et s'ils ont besoin
37:06de soins
37:06parce que
37:07à ce stage-là
37:08on a besoin quand même
37:09d'un minimum
37:09de soins particuliers
37:11ils font appel
37:12à des prestataires extérieurs
37:14alors que dans les EHPAD
37:15vous vous adressez
37:16à des gens dépendants
37:17qui ne sont plus autonomes
37:18qui ont besoin de soins
37:20qui sont délivrés
37:21par les salariés
37:22des EHPAD
37:22mais vous parliez
37:23de la prévention des chutes
37:24tout à l'heure
37:25il y a presque des missions
37:27de services publics
37:29que vous remplissez
37:30c'est ce que nous faisons valoir
37:32notamment à la CNSA
37:33qui est la petite branche
37:34vous savez
37:35de la sécurité sociale
37:37qui s'occupe
37:38donc de l'autonomie
37:40et du handicap
37:41juste un chiffre
37:42sur la prévention des chutes
37:43ça coûte 2 milliards d'euros
37:45par an
37:45à la sécurité sociale
37:46et ça représente
37:47malheureusement
37:4710 000 décès
37:48de personnes âgées
37:49qui chutent
37:50et malheureusement
37:51décèdent à la suite de ça
37:53et donc
37:53de faire d'abord
37:54des appartements
37:55et des bâtiments
37:56conçus
37:57spécifiquement
37:57pour éviter
37:58les chutes
37:59avec des barres de soutien
38:01des meubles
38:01passés à la bonne hauteur
38:02etc
38:02enfin tout ce qu'on fait
38:03avec les ergothérapeutes
38:04et par ailleurs
38:05de faire
38:06des sessions
38:08de prévention des chaudes
38:10pour nos résidents
38:11leur apprendre
38:12à se tenir
38:13en équilibre
38:13à utiliser
38:14un déambulateur
38:16ou ce genre de choses
38:16oui ça relève
38:17du service public
38:18alors on fait ça
38:19on va dire gratuitement
38:20parce qu'il y a bien
38:21entre le résident
38:22nous il y a bien
38:22quelqu'un qui paye
38:23mais on fait ça
38:23sans aucune aide
38:24sans aucune aide publique
38:26vous le faites
38:27parce que c'est un produit
38:27d'appel aussi
38:28c'est un produit
38:29d'appel
38:29parce qu'on explique
38:30on explique
38:31on explique beaucoup
38:33aux clients
38:34et à leurs familles
38:35à nos résidents
38:35que c'est important
38:37pour eux
38:37et ça leur permettra
38:38certainement peut-être
38:39d'éviter une, deux, trois
38:40chutes dans l'année
38:42on a par ailleurs
38:43des systèmes
38:44de détection des chutes
38:45avec des montres
38:46des montres connectées
38:47et qui fait que
38:48si malheureusement
38:49néanmoins il chute
38:50on a du personnel
38:51de 2006
38:52qui peut intervenir
38:53immédiatement
38:53du personnel qui est formé
38:55relever une personne âgée
38:56qui a chuté
38:57bien sûr on pourrait croire
38:58il n'y a qu'à la relever
38:59non ça s'apprend
39:00ça se gère
39:01c'est un métier
39:03et donc c'est évidemment
39:05oui je partage
39:06c'est une
39:07nous sommes
39:08quelque part
39:09un métier d'intérêt général
39:10alors on a bien vu
39:12la différence
39:13de votre métier
39:16avec celui
39:16des EHPAD
39:18mais pour autant
39:19est-ce que le scandale
39:20qui a frappé
39:20le secteur des EHPAD
39:21vous a touché
39:22par ricochet
39:23ou pas ?
39:24alors il nous a touché
39:25oui
39:25et en deux phases
39:27et de manière
39:28je dirais
39:30contradictoire
39:31je m'explique
39:31dans une première phase
39:33comme vous disiez
39:33comme on a été assimilé
39:34à une maison de retraite
39:36alors je ne vais pas citer
39:36le nom
39:37de cette société
39:38qui a été prise
39:39dans ce scandale
39:39et en même temps
39:41rappeler que
39:41sur les 23 000 collaborateurs
39:43de cette société
39:44je pense que
39:44la très très très très grande
39:46majorité
39:47fait un travail super
39:48au quotidien
39:48mais voilà
39:49mais comme il y avait
39:51une assimilation
39:52en 2022
39:53on a connu
39:54une décroissance
39:56dans nos taux d'occupation
39:57parce que les gens disaient
39:58mais peut-être que
39:59chez 2010
40:00c'est pareil
40:01donc beaucoup travaillé
40:03et puis on a
40:03je le dis
40:04on a un taux de satisfaction
40:06de nos résidents
40:06de 95%
40:07qu'on a mis
40:08en avant
40:08sur la vitrine
40:09pour dire non
40:10nous il n'y a pas
40:11de sujet de maltraitance
40:12il n'y a pas de sujet
40:13de rationalisation
40:15voilà
40:15et puis après
40:17on a eu
40:17finalement
40:18quand les gens
40:19maintenant comprennent bien
40:20la différence
40:20entre une RSS
40:21et un EHPAD
40:23notamment les gens
40:23qui sont chez nous
40:24on a un impact
40:25dans l'autre sens
40:26c'est-à-dire que les gens
40:27veulent rester
40:28chez nous
40:29plus longtemps
40:30et nous disent
40:31on n'a pas envie
40:32de partir en EHPAD
40:33et ce qui parfois même
40:34va poser
40:35pour nous des difficultés
40:36on pourrait dire
40:37c'est une bonne nouvelle
40:37pour vous
40:38à la fois oui
40:39et en même temps
40:40on n'est pas équipé
40:41pour gérer les personnes
40:42qui deviennent dépendantes
40:43donc
40:44et voilà
40:44oui ça a eu un impact
40:45certainement
40:46sur notre activité
40:48est-ce que vous êtes soumis
40:49aux mêmes difficultés
40:50par exemple
40:51la pénurie de main-d'oeuvre
40:53qualifiée
40:53ou le turnover
40:54de main-d'oeuvre
40:55est-ce que ça fait partie
40:56des défis
40:57c'est des grands sujets
40:58et le turnover
41:01dans les métiers
41:01de ce qu'on appelle
41:02les services à la personne
41:03puisqu'on est dans ce secteur
41:04au sens-là
41:04il est extrêmement élevé
41:06on a un chiffre
41:07à nos auditeurs
41:08c'est 40% par an
41:10donc c'est très
41:11et pourquoi ?
41:12parce que ces métiers
41:13c'est vrai
41:14d'attractivité
41:15donc comment
41:16et on a à faire face
41:18alors on a la chance
41:19c'est qu'on a récupéré
41:20beaucoup de gens
41:21qui venaient des EHPAD
41:21à la suite
41:22c'est une des conséquences
41:23de la crise des EHPAD
41:24beaucoup de gens
41:25qu'on avait
41:26je vais dire comme ça
41:28qu'on avait ras-le-bol
41:28de l'épargne bashing
41:29donc ils sont venus
41:31travailler chez nous
41:32donc ça nous a aidés
41:33et en même temps
41:34post-Covid
41:34on a dû faire face
41:35à la concurrence
41:36très forte
41:36de la restauration
41:37et de l'hôtellerie
41:38qui sont des métiers
41:39pas exactement les mêmes
41:40mais connexes
41:41qui proposaient
41:42des rémunérations
41:43très fortes
41:43donc nous
41:44comme on essaye
41:44de pallier ça
41:45c'est vraiment
41:46par la formation
41:46et en proposant
41:47des parcours professionnels
41:48on fait beaucoup
41:50de formations
41:50on a un domitice
41:51campus
41:52pour former les gens
41:53et quelqu'un
41:54peut rentrer chez nous
41:55juste à l'accueil
41:56etc
41:57et progresser
41:58responsable de département
42:00voire directeur adjoint
42:01ou directrice adjoint
42:02de résidents
42:03il faut travailler
42:04sa marque employeur
42:05et finalement
42:05on en revient
42:06au début de notre entretien
42:07sur la définition
42:08de la raison d'être
42:08la raison d'être
42:10on a placé
42:11dans les engagements
42:12RSE
42:13qu'on prend
42:13à la suite
42:14cette raison d'être
42:14c'est également
42:15de placer
42:16l'humain au sens
42:17pas que nos résidents
42:18mais les collaborateurs
42:19au coeur du dispositif
42:21parce que
42:21dans ce contexte
42:23et la pénurie
42:24de main-oeuvre
42:24dans les services
42:25à la personne
42:25avec le choc démographique
42:27ne va faire que s'accroître
42:28il est essentiel
42:29si on veut
42:30arriver à avoir
42:32les collaborateurs
42:33compétents
42:33fidèles
42:34et qui viennent
42:35travailler chez nous
42:36de les attirer
42:37et de les former
42:38et de donner
42:39d'abord de rappeler
42:41qu'on a un métier
42:41qui a du sens
42:42parce qu'on parle
42:43toujours de la quête
42:44de sang
42:44clairement quand vous
42:45travaillez dans un secteur
42:46comme le service
42:47aux personnes âgées
42:48c'est à beaucoup de sang
42:48et donc ça fait partie
42:50des éléments
42:50qu'on met en avant
42:51pour attirer les collaborateurs
42:53dans cette raison d'être
42:55il y a le mot
42:56cadre de vie
42:57sécurisant durable
42:58ouvert sur les territoires
42:59je voudrais qu'on s'arrête
43:00sur le mot durable
43:00est-ce que vous faites
43:02évoluer
43:03le modèle
43:05de vos résidences
43:06pour peut-être
43:06les rendre
43:07moins énergivores
43:08moins consommatrices
43:09en énergie
43:11en électricité
43:12en eau
43:12etc
43:12alors oui
43:13alors on a un sujet
43:14c'est que
43:15les personnes âgées
43:16sont frileuses
43:17et c'est comme ça
43:18avec linge
43:19on est de plus en plus
43:20sensible au froid
43:21et quand on a
43:2282
43:2385 ans
43:24il faut bien reconnaître
43:26que le 19 degrés
43:27le 19 degrés
43:28ça ne le fait pas
43:29ça ne le fait pas
43:30et donc ça a été un sujet
43:31donc d'abord
43:32on a dû faire
43:33la pédagogie
43:33auprès de nos résidents
43:34à expliquer
43:35qu'on prenait bien en compte
43:37mais qu'il y avait aussi
43:40d'autres impératifs
43:41mais n'empêche
43:42qu'on a affaire
43:43à une population
43:44de clients de résidents
43:45qui aime bien
43:47son confort thermique
43:48et que
43:4921
43:5022
43:5123
43:51c'est mieux que 19
43:52et c'est un vrai sujet
43:54pour nous
43:54alors qu'est-ce qu'on fait
43:55pour ça
43:55je pourrais prendre
43:56un autre exemple
43:57on a chez nous
43:58parce que l'aquagym
43:59pour les personnes âgées
44:01c'est un des sports
44:02les plus demandés
44:03c'est du sport doux
44:05sans traumatisme musculaire
44:06et donc on a
44:07des petites piscines
44:09une dizaine de mètres
44:10dans chacune de nos résidents
44:11mais si l'eau
44:12n'est pas à 30 degrés
44:12ils nous disaient
44:13mais on a très froid
44:15alors on dit
44:15écoutez on peut peut-être
44:16mettre à 28 ou 27
44:17ça va aller
44:17mais c'est vrai
44:18alors qu'est-ce qu'on fait
44:20on essaie de poser
44:21des panneaux soleil
44:22parce qu'on a des surfaces
44:23très grandes
44:24on a beaucoup de terrains
44:25beaucoup de parkings
44:26donc on essaie
44:27on essaie vraiment
44:29quand même
44:29de convaincre
44:30nos résidents
44:31de faire comme
44:32on nous a demandé
44:33de le faire dans les bureaux
44:34de porter un pull
44:35etc
44:35et que peut-être
44:37on peut gagner
44:37un ou deux degrés
44:38et ça fait diminuer
44:40considérablement
44:41donc on travaille
44:42beaucoup sur ce sujet
44:44des consommations
44:45d'énergie
44:45parce que c'est vrai
44:46que c'est un sujet
44:49on a développé
44:50sur un certain nombre
44:50de résidences
44:51de la géothermie
44:52parce qu'on est dans
44:53des endroits
44:53où il y avait
44:54la place de faire
44:56des puits de géothermie
44:56sans être
44:57sans avoir la concurrence
44:59de trop d'immeubles
45:00autour
45:00et que donc
45:01les moins 10%
45:03de consommation
45:04d'énergie
45:04vous saviez
45:05qui avaient été demandés
45:06au moment du pic
45:06des prix en 2022
45:07Demitis
45:08a réussi à délivrer
45:10mais c'est un combat
45:12au quotidien
45:13parce qu'on a besoin
45:14de convaincre
45:15nos résidents
45:16de se joindre à nous
45:18dans ce combat
45:18pour les économies
45:19d'énergie
45:19quelques chiffres
45:21sur le secteur
45:22des résidences
45:22services seniors
45:23en général
45:24environ 1300 résidences
45:26plus de 104 000 appartements
45:27croissance récente
45:29130 ouvertures
45:29recensées en 2003
45:302024
45:31un taux d'occupation
45:32moyen d'environ 80%
45:34et environ 100 millions
45:35d'euros investis
45:35en 2023
45:36voilà les chiffres
45:36qu'on a trouvé
45:37est-ce qu'on construit
45:40aujourd'hui
45:40une nouvelle résidence
45:42complètement différemment
45:44d'il y a 25 ans
45:46justement en tenant compte
45:47des impératifs
45:48dont on parle
45:49alors sur l'enveloppe thermique
45:51du bâtiment
45:51certainement
45:52ne serait-ce que parce que
45:53la réglementation
45:54nous y oblige
45:55indépendamment
45:55les fameuses réglementations
45:57de construction
45:58RT
45:58et RE
46:01de 2020
46:02ce qui a
46:04ce qui a changé
46:05depuis
46:06c'est l'économie
46:07des appartements
46:08les ergothérapeutes
46:09travaillent toujours
46:10notamment dans
46:11l'adaptation
46:12des appartements
46:13et même nous
46:14au bout de 200 résidences
46:15chaque résidence
46:16on tient compte
46:17du retour d'expérience
46:18de la précédente
46:19pour faire
46:19des petites
46:20des petites modifications
46:22des modifications
46:23à la main
46:24et puis par rapport
46:25à ce qu'on a appelé
46:26les premières résidences
46:27première génération
46:29on a été amené
46:31à inclure
46:32de plus en plus
46:32de services
46:34dans les
46:34ce qu'on appelle
46:34les socles
46:35du rez-de-chaussée
46:36parce que
46:37tout le monde
46:37a compris
46:38que les activités
46:38physiques
46:39étaient indispensables
46:41même si c'est
46:42des activités
46:43physiques
46:43adaptées
46:44mais à la prolongation
46:46de l'autonomie
46:46des seniors
46:47et en fait
46:49ce qu'on aperçoit
46:50c'est qu'il y a un service
46:50qui n'est pas
46:51mis dans les plaquettes
46:52publicitaires
46:53qu'on propose
46:54à Norens
46:54c'est le lien social
46:55et la demande
46:56d'activités en commun
46:58est de plus en plus forte
46:59c'est presque
47:00la première chose
47:00que nos résidents
47:02viennent chercher
47:02on a plus de deux tiers
47:04de nos résidents
47:04qui sont des personnes seules
47:06et majoritairement
47:07plus de 50%
47:08des femmes seules
47:09et en fait
47:10elles viennent chez nous aussi
47:11parce qu'elles veulent
47:12s'insérer dans une communauté
47:14faire des choses ensemble
47:15discuter
47:16voir des gens
47:17que ce soit d'autres résidents
47:19ou le personnel
47:20de Demitis
47:21et donc
47:21la taille de nos socles
47:22de rez-de-chaussée
47:23a plutôt eu tendance
47:25à augmenter
47:26au fur et à mesure
47:28on installe maintenant
47:28systématiquement
47:29un salon de coiffure
47:30dans nos résidents
47:31vous semblez paradoxal
47:33mais les personnes âgées
47:34sont très sensibles
47:35à leur apparence
47:36à leur look
47:37peut-être plus
47:38que quand elles avaient
47:3840 ou 50 ans
47:40et elles peuvent aller
47:41chez le coiffeur
47:42quasiment une fois par semaine
47:44et donc on a été amené
47:45à insérer
47:45ce genre d'activité
47:46le comportement
47:48des personnes âgées
47:49est quelque chose
47:50de passionnant
47:51et de très particulier
47:53je donnais le chiffre
47:54des millions d'euros
47:56100 millions d'euros
47:57d'investis en 2023
47:58est-ce que
47:58je crois que vous l'avez évoqué
47:59rapidement tout à l'heure
48:00mais je veux bien
48:00qu'on s'y arrête
48:02quelques secondes
48:03quelques minutes
48:04sur l'investissement
48:07les investisseurs
48:08est-ce qu'ils sont présents
48:09sur des nouveaux projets
48:10est-ce que c'est un secteur
48:11parce que
48:11vous dis la démographie
48:12la démographie
48:12les chiffres
48:13on sait où on va
48:13on sait ce qui nous attend
48:15ils sont présents
48:15mais ce qui s'est passé
48:16c'est que
48:17je vous dis
48:17une résidence
48:18selon sa localisation
48:20c'est entre 25
48:21et 40 millions d'euros
48:22donc
48:23le chiffre que vous avez
48:27moi je le chargerai un peu
48:28parce que même nous
48:29on a vendu
48:30à des investisseurs
48:30pour plus de 100 millions
48:32d'euros
48:32d'actifs
48:33et on a 200 résidences
48:35on n'aurait pas pu se développer
48:37aussi vite
48:37s'il avait fallu
48:38qu'on porte la propriété
48:40des murs
48:40donc
48:41pour les sociétés
48:43pour se développer rapidement
48:44on transférait la propriété
48:47à des investisseurs
48:48immobiliers
48:49et le marché immobilier
48:51s'est retourné
48:52pour tout un tas de raisons
48:53deuxième semestre 2022
48:55le rendement
48:56qu'on doit offrir
48:57à nos investisseurs
48:58est nettement plus élevé
49:00et n'est plus compatible
49:01aujourd'hui
49:02ce qui se passe
49:02et n'est plus compatible
49:03avec nos paramètres
49:05d'exploitation
49:06il n'y a pas
49:08qu'il y en ait un 14
49:08aux raisons
49:09on sait que voilà
49:09les taux d'intérêt
49:10ont augmenté
49:11les coûts de construction
49:12avaient explosé
49:13en 2022
49:14le prix de ce qu'on appelle
49:15le foncier
49:16donc du terrain
49:17sur lequel
49:17il n'a pas tant baissé
49:18que ça
49:18malgré la crise
49:19de l'immobilier
49:20et aujourd'hui
49:21quand vous mettez
49:21tous ces paramètres
49:22on a beaucoup de mal
49:24à monter
49:24de nouvelles opérations
49:26ce qui encore une fois
49:28est paradoxal
49:28et dommage
49:29compte tenu des besoins
49:30qui vont arriver
49:32mais le marché immobilier
49:34est ainsi fait
49:35et il n'y a pas
49:36en France
49:37de modèle d'opérateur
49:38qui garde la propriété
49:39des murs
49:40à la différence d'ailleurs
49:41de ce qu'on voit
49:41dans les pays anglo-saxons
49:43et donc voilà
49:44ça crée un blocage
49:45du marché
49:46et qui est vraiment
49:47dommage
49:48alors que les besoins
49:49vont augmenter
49:50significativement
49:51Est-ce qu'il y a
49:52une concurrence
49:54de la colocation
49:56c'est vrai
49:57qu'il y a pas mal
49:57de seniors
49:59de retraités
50:00qui cherchent
50:00des expériences
50:03de colocation
50:03Alors
50:04il n'y a pas
50:05une concurrence
50:06il y a une complémentarité
50:07par rapport au manque
50:08de places qu'on évoquait
50:09de plus de 100 000 places
50:10par an
50:10il y a largement
50:12de la place
50:12pour tout le monde
50:14donc c'est une nouvelle offre
50:15qui a émergé
50:17il y a un peu
50:17avant le Covid
50:18les premières expériences
50:19un peu issues
50:20des premières expériences
50:21sur le co-living étudiant
50:22sur le co-living
50:23des jeunes actifs
50:25ça reste encore
50:26très très marginal
50:27c'est quelques centaines
50:28de places
50:29peut-être milliers de places
50:30par an
50:31donc ça reste
50:32très marginal
50:33vous disiez
50:35il y a beaucoup de seniors
50:35qui demandent
50:36je pondérerai
50:37parce que autant
50:38je crois que
50:39quand on est jeune
50:40on a peut-être envie
50:40de vivre en communauté
50:42je ne suis pas sûr
50:43qu'à 75 ou 80 ans
50:45vous ayez forcément
50:46envie de partager
50:47votre salon
50:47etc
50:47bien sûr
50:48mais c'est un moyen
50:49de lutter contre la solitude
50:50aussi
50:50c'est un moyen
50:50de lutter contre la solitude
50:52et c'est un moyen
50:53parce que ce sont des produits
50:54qui sont moins chers
50:55qu'une résidence
50:57service senior
50:57beaucoup moins chers
50:58qu'un EHPAD
50:59et c'est vrai
51:00parce qu'il n'y a
51:00qu'une seule pièce
51:01commune à partager
51:03donc ça répond
51:04à un besoin
51:06de lien social
51:06qui est permanent
51:07chez tous les seniors
51:08et ça permet
51:10de proposer des solutions
51:11qui sont pour des budgets
51:12assez sensiblement inférieurs
51:14et ça permet aussi
51:16de faire des plus petites unités
51:17souvent les unités
51:19de co-living senior
51:20sont entre une dizaine
51:22et une vingtaine
51:23de chambres
51:25avec
51:25là parfois
51:26il y a deux pièces communes
51:28et puis une vingtaine
51:29et donc ça permet
51:30de répondre aussi
51:31à un besoin
51:32dans des petites localités
51:35où il n'y aurait pas
51:35la place pour implanter
51:37un bâtiment
51:37de 80 ou 100 appartements
51:39donc c'est vraiment
51:40une offre
51:40qui a toute sa place
51:41sur le marché
51:42mais qui reste encore
51:44extrêmement embryonnaire
51:45Merci beaucoup
51:47Olivier Vignol
51:47et à bientôt
51:48sur Be Smart for Change
51:50on passe tout de suite
51:50à notre rubrique
51:52Startup
51:52le handicap en question
51:54Smart Ideas
52:01avec Mouna Biserie
52:02bonjour
52:03Bonjour
52:03Bienvenue
52:04vous êtes le co-fondateur
52:05de We Make The Diff
52:06que vous avez créé
52:07en janvier de cette année
52:08avec Paul Bout
52:09et avec quelle idée
52:10c'est quoi ?
52:11En fait
52:12ce projet
52:13vient de ma propre vie
52:14je suis moi-même
52:16en situation de handicap
52:18j'ai grandi
52:19avec un
52:20un bégaiement
52:21sévère
52:22mais aussi
52:22un TDA
52:24et un autisme
52:25et
52:25et
52:27et
52:28et
52:28en fait
52:30on
52:30on réalise
52:32que pour l'insertion
52:32professionnelle
52:33des
52:33personnes en situation
52:35de handicap
52:36il y a
52:37il y a
52:38il y a deux
52:38des défis
52:39il y a déjà
52:40nous
52:41oser en parler
52:42mais aussi
52:43de donner
52:44les outils
52:45aux entreprises
52:46et en fait
52:46je pense que
52:48comme
52:48comme vous le savez
52:49certainement
52:50les entreprises
52:51en France
52:52elles ont un quota
52:53de 6%
52:54à
52:55atteindre
52:57une obligation légale
52:58c'est une obligation légale
52:59uniquement 30%
53:01des entreprises privées
53:02en France
53:03arrivent
53:04à l'atteindre
53:05et
53:06et ça
53:07c'est
53:07c'est dû à
53:09deux types de freins
53:10le premier frein
53:11et le premier frein
53:12du côté
53:12des salariés
53:13parce qu'ils
53:14n'osent pas
53:15en parler
53:15en fait
53:16parce qu'il y a
53:18à peu près
53:1812 millions
53:19de personnes
53:19en situation
53:19de handicap
53:20dans la population
53:21active
53:21selon l'INSEE
53:22mais
53:23uniquement
53:24700 000
53:26le déclarent
53:27à leur entreprise
53:29quand entreprise
53:30est assujettie
53:31et puis
53:32après
53:33côté
53:33entreprise
53:35il y a
53:37parfois
53:37une complexité
53:38opérationnelle
53:39et une expertise
53:40médicale
53:43et spécifique
53:44à chaque situation
53:45donc là
53:45vous proposez
53:46une plateforme
53:47c'est ça
53:47sur laquelle
53:48les salariés
53:49peuvent quoi
53:50peuvent s'inscrire
53:51enfin
53:51déclarer en confiance
53:52un handicap
53:53c'est ça l'idée
53:54ouais c'est ça
53:55c'est ça
53:57donc c'est une plateforme
53:59sécurisée
54:00avec
54:01avec
54:03toutes les normes
54:05autour des
54:05données de santé
54:07et une
54:08personnalisation
54:09empathique
54:10pour
54:11répondre aux besoins
54:12des personnes
54:14pour qu'elles soient
54:14rassurées
54:15et
54:16qu'elles comprennent
54:17aussi que
54:17c'est dans leur intérêt
54:19de
54:19de
54:22pouvoir se
54:23déclarer
54:24et
54:24ensuite
54:25on facilite
54:26tout le processus
54:28pour
54:29la boîte
54:30et alors
54:30justement
54:31pour l'entreprise
54:32qu'est-ce que ça
54:33apporte
54:34quel service
54:35vous proposez
54:36ok
54:36déjà
54:41il y a
54:42un
54:43ROI
54:44direct
54:45c'est
54:46c'est
54:46à dire
54:47qu'on a plus
54:47de personnes
54:48en situation
54:48de handicap
54:49on remplit
54:50plus facilement
54:51ou en tout cas
54:52on se rapproche
54:52de l'objectif
54:53légal
54:53c'est ça
54:54c'est ça
54:54donc
54:55ça c'est
54:56l'avantage
54:59pur et dur
55:00mais aussi
55:01on
55:02orchestre
55:04tous ces besoins-là
55:05donc on fait le lien
55:06avec la médecine du travail
55:07les ressources humaines
55:08on leur donne aussi
55:09l'expertise
55:10pour qu'ils puissent
55:11répondre
55:12à
55:13chaque besoin
55:16on fait le lien aussi
55:16avec le manager
55:18si les consentements
55:21sont
55:21donnés
55:25de la part
55:25de la personne
55:26qui
55:27se déclare
55:28mais aussi
55:29on
55:31facilite
55:32tout la côté
55:33c'est à dire
55:34qu'on a une plateforme
55:35de
55:35e-learning
55:36pour pouvoir
55:38faire monter en compétence
55:39tout le monde
55:40de
55:41manière hyper simple
55:43et on va aussi
55:44permettre
55:47un suivi budgétaire
55:49côté
55:50côté
55:52employeur
55:54et côté
55:55salarié
55:56faciliter la déclaration
56:00RQTH
56:01et toutes les demandes
56:03de subvention
56:03via
56:04la GFIP
56:05ça fait vraiment
56:06toute une gamme
56:06de services
56:07en quelques mots
56:08il nous reste un peu
56:08moins d'une minute
56:09le modèle économique
56:10de WeMakeTheDif
56:11c'est quoi ?
56:11ce sont les entreprises
56:12qui payent en fait ?
56:13c'est ça
56:13c'est un abonnement annuel
56:15d'accord
56:15tout simplement
56:16un abonnement annuel
56:17merci beaucoup
56:18merci à vous
56:18et bravo pour cette bonne idée
56:20de WeMakeTheDif
56:21voilà c'est la fin
56:22je vous propose de rester en place
56:23sinon vous allez passer devant la caméra
56:25c'est la fin de ce
56:27Smart Impact
56:28merci à toutes et à tous
56:29de votre fidélité
56:30je voudrais remercier
56:31Nathalie Croizet
56:31la coordinatrice éditoriale
56:33Alexis Mathieu
56:34chargée de la
56:35la production
56:35le réalisateur
56:37c'est Charles Grattel
56:38et Paul Sanchez
56:38au son
56:39merci encore
56:40et à bientôt
56:41merci
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