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  • il y a 2 jours
Mardi 11 novembre 2025, retrouvez Angélique Gérard (présidente fondatrice, STEM ACADEMY), Yann Jéhanno (Président, Laforêt France), Inès Durand (UX/UI designer, Aive), Thomas Faure (Fondateur et PDG, LIFE-01) et Yann Priou (Directeur général, Bout' à bout) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:14Et voici le sommaire du jour, c'est Yann Géano, le président de La Forêt France, qui sera l'invité du grand entretien tout à l'heure,
00:2126 minutes pour détailler les enjeux du secteur de l'immobilier et les engagements du groupe qui compte plus de 700 agences dans tout le pays.
00:28Auparavant, je reçois Yann Priou, directeur général de Boutabou, on va parler de réemploi et de consignes, notamment pour les bouteilles de vin.
00:35Dans notre débat, on va évoquer le défi de féminisation des métiers de la tech et elle ne représente que 22% des effectifs du secteur en Europe.
00:45Et puis dans notre rubrique start-up et innovation, vous découvrirez Life One et ses purificateurs d'air connectés.
00:53Voilà pour les titres, c'est l'heure de Smart Impact.
00:58Bsmart4Change et Interloir sont partenaires pour éditer une série de podcasts animés par Sybille, Aoudjan.
01:09Et on termine notre tour des raisons pour mieux comprendre la dynamique du réemploi avec un acteur du retour de la bouteille consignée.
01:18Bonjour Yann Priou.
01:19Bonjour.
01:19Bienvenue, heureux de vous accueillir, vous êtes directeur général de Boutabou, d'ailleurs vous intervenez dans le dernier podcast de Sybille et on a envie de vous accueillir.
01:28Peut-être une présentation de Boutabou pour commencer, comment est née l'histoire, l'initiative ?
01:32En quelques mots, donc Boutabou, on est un acteur du réemploi des bouteilles en verre, on remet la consigne des bouteilles en verre au goût du jour.
01:39Le projet a démarré en 2016, au départ avec un dispositif relativement local et puis progressivement ça a pris de l'ampleur.
01:45Et moi quand je suis arrivé, on a investi dans une grosse usine de lavage pour faire un changement d'échelle et remettre en fait ce geste du quotidien,
01:52enfin dans le quotidien des Français, remettre le geste de retour des bouteilles dans le quotidien des Français.
01:56Et donc là, on va évidemment se concentrer sur le secteur de la viticulture, avec cette volonté d'Interloir d'enclencher une dynamique de remploi de ces bouteilles de vin.
02:09Déjà, est-ce qu'au-delà d'Interloir, le secteur, vous le sentez réceptif à cette démarche ?
02:14En fait, il y a deux choses, il y a le secteur et les consommateurs.
02:18Le secteur du vin est en ce moment à certaines pressions, c'est un secteur en difficulté.
02:24Après, la vallée de la Loire a anticipé relativement et a pris des virages relativement tôt pour travailler sur les problématiques environnementales.
02:34Et nous, ça fait quelques années qu'on échange avec les vignerons du Val-de-Loire et avec Interloir pour préparer les choses.
02:39Et en fait, le travail collectif fait avec Interloir pour embarquer un certain nombre de vignerons dans ce projet de réemploi,
02:49fait qu'on a quand même une dynamique positive sur les ventes et puis les produits se démarquent aussi avec cette démarche environnementale.
03:00Oui, on reparlera de la réaction, de la demande éventuelle des consommateurs.
03:05Mais alors, si on rappelle, on l'a déjà un peu dit avec d'autres interlocuteurs, mais je pense que c'est important.
03:10Déjà, ça se prépare une démarche comme ça.
03:12C'est un processus assez long.
03:14Absolument. En fait, la consigne et le réemploi, c'était une pratique usuelle dans les années 60-70 et progressivement, elle a été abandonnée
03:23parce que les bouteilles en verre, on a travaillé sur le poids avec des bouteilles très légères qui ne permettaient plus forcément d'être réemployées.
03:31Donc, la première démarche, nous, chez Boutabou, qu'on opère, c'est d'accompagner les vignerons
03:35dans le fait d'utiliser des bouteilles suffisamment solides pour être réemployées plusieurs fois.
03:40Et puis, un travail sur les étiquettes pour que les étiquettes partent bien au lavage,
03:43mais aussi qu'on puisse communiquer au consommateur la démarche et le fait que le consommateur peut rapporter la bouteille.
03:48Donc oui, effectivement, il y a un travail de préparation et de sensibilisation après des consommateurs.
03:52Oui, et puis après, il y a peut-être un travail de logistique aussi.
03:55Il faut récupérer, il faut mettre en place des points de collègues de récupération.
04:00Tout à fait. Donc, avec Boutabou, on a développé notre propre dispositif de collecte.
04:05On a 300 points de collecte. Mais là, en ce moment, le moment qu'on est en train de vivre en 2025,
04:09c'est le passage, enfin, on teste sur quatre régions un dispositif qui a visé national de réemploi en grande distribution.
04:18Donc, il y a à peu près 400 magasins d'ici la fin de l'année qui vont être équipés de machines
04:24où les consommateurs vont pouvoir rapporter leurs bouteilles.
04:26Donc, c'est sur la carte nord-ouest de la France. Et ça, c'est largement accompagné par les éco-organismes,
04:32notamment Citeo. Et c'est vrai que de ce point de vue-là, la logistique, toute la communication
04:39et la sensibilisation des consommateurs, quelque part, c'est un enjeu important qui est opéré aussi par les éco-organismes.
04:45Alors, on voit bien l'intérêt environnemental en termes de bilan carbone.
04:49Mais alors, il y a quelque chose qui est un peu contre-intuitif quand même.
04:52C'est-à-dire que moi, j'ai reçu pas mal de représentants du secteur de la viticulture qui disaient
04:57« Oh, on fait tout pour réduire le poids de nos bouteilles, parce que… »
05:00Et puis alors là, vous leur demandez de nouveau de faire des bouteilles plus lourdes.
05:03Bon, ils doivent être un peu perdus.
05:06En fait, le réemploi, les chiffres sont sans appel.
05:10Ce n'est pas nous qui le disons, c'est l'ADEME.
05:12Laver une bouteille plutôt qu'en refabriquer une nouvelle,
05:15ça permet d'économiser 80% d'énergie et donc du coup de réduire de 79% les gaz à effet de serre.
05:22Et c'est contre-intuitif, mais ça réduit aussi les consommations d'eau.
05:24Laver une bouteille consomme un peu moins d'eau que d'en refabriquer une nouvelle.
05:27C'est-à-dire que de récupérer le verre, puis de, à partir du verre brisé, refaire une nouvelle.
05:30C'est ça. Alors, la filière de recyclage, on n'est pas du tout en opposition réemploi et recyclage.
05:34Du tout. Les deux se cohabitent très bien.
05:36En fait, l'objectif, c'est de dire « Le matériau vert est un très bon matériau,
05:39qui est solide, qui est résistant, qui est complètement inerte
05:41et qui ne réagit pas du tout avec le produit qui est à l'intérieur ».
05:44Et en fait, il a aussi la capacité à être lavé et à être réutilisé.
05:49Donc, ce que vous nous dites, c'est que la petite perte dans l'efficacité,
05:54dans le bilan carbone, de redemander un peu plus de lourdeur aux bouteilles,
05:58c'est largement compensé par le gain du réemploi.
06:01Largement. Et puis, au-delà du...
06:04Enfin, il y a ces sujets environnementaux qui sont clés,
06:07mais aussi on fait face à un enjeu de réindustrialisation
06:09et quelque part de réancrer un certain nombre de valeurs
06:13et d'industries dans nos territoires.
06:17Et en fait, en ayant eu des boucles de réutilisation de bouteilles
06:20sur nos territoires, ça nous permet aussi de travailler la résilience
06:24de nos territoires. Il y a quelques années...
06:26Pourquoi ?
06:27Pourquoi ? Parce qu'en fait, on importe 40% des bouteilles en verre.
06:30On ne le sait pas forcément, mais aujourd'hui, en France,
06:3240% des bouteilles qu'on utilise viennent d'autres pays,
06:35et parfois de très loin, de Chine, de Turquie.
06:38Et le fait de pouvoir travailler avec les verriers français,
06:42mais aussi avec des solutions de réutilisation en local,
06:45ça permet d'avoir une résilience et un parc de bouteilles
06:47qu'on met à disposition des vignerons.
06:51Donc ça, c'est un point aussi important.
06:53C'est quoi le parcours d'une bouteille réemployée,
06:56de sa collecte au réemplissage, retour chez le vigneron et remplissage ?
07:01C'est relativement simple. Le vigneron, une fois qu'on a travaillé avec lui
07:05sur la bouteille et l'étiquette, il conditionne son vin,
07:09il le met dans les cartons et il le vend dans ses circuits de distribution classiques.
07:12Après, en fonction des circuits de distribution, nous, on travaille avec eux
07:15pour essayer de les équiper de dispositifs où les consommateurs peuvent rapporter les bouteilles.
07:19Donc là, les consommateurs rapportent les bouteilles, nous, on vient les collecter.
07:23En général, elles sont en mélange.
07:24Aujourd'hui, le vin représente à peu près 20% de nos volumes.
07:28Le gros du volume, c'est plutôt de la bière ou des softs.
07:31Et donc, la première étape consiste à trier les bouteilles.
07:33On refait des laits homogènes, deux bouteilles type format bourguignon,
07:37format bordelaise ou bière, etc.
07:39Et puis, dans un deuxième temps, on les lave par batch.
07:41Et une fois qu'elles sont lavées, on les sèche et on les repalétise
07:44comme si elles étaient sorties d'une verrerie.
07:47Donc ça veut dire que pour un vigneron, le fait de passer dans le nouveau dispositif de réemploi,
07:51en fait, ça lui demande assez peu d'adaptation sur ses machines, sur ses équipements.
07:55Oui, parce qu'il va récupérer une bouteille qui ressemble à ce qu'il a acheté.
07:57Une palette de bouteilles exactement lavées, ça ressemble en tout point à une palette de bouteilles neuves.
08:02Donc ça ne change pas de soin de vue.
08:03Votre usine de lavage, je crois qu'elle fait 2500 m2, elle est près de Nantes à Carquefou.
08:09Elle est récente ? Comment elle fonctionne ?
08:12Alors, on l'a inaugurée en fin 2023.
08:14Le vrai démarrage effectif, c'était l'année 2024.
08:17Donc là, on va terminer notre deuxième année de lavage industriel.
08:20On a investi 3,5 millions d'euros.
08:23C'est l'usine la plus capacitaire et la plus performante aujourd'hui de France.
08:27On a un système qui est relativement automatisé.
08:31Elle est capable de laver jusqu'à 50, voire 60 millions de bouteilles par an.
08:36Bon, on n'est pas encore à ces volumes-là.
08:38Le marché est en train de se construire et de se structurer.
08:41Après, c'est des technologies qui sont extrêmement maîtrisées.
08:44C'est-à-dire que le lavage de bouteilles et le retour de la consigne en France est vu comme nouveau.
08:50En vrai, ça...
08:51C'est nouveau et en même temps, on a consulté 20 fournisseurs pour la machine de lavage de bouteilles.
08:57En Allemagne, c'est un standard.
08:58En Belgique, dans plein de pays dans le monde, en fait, le lavage des bouteilles en verre est vraiment un standard.
09:02Il y a des pays qui n'ont jamais abandonné la consigne.
09:04Absolument. Il y a beaucoup de pays qui n'ont jamais abandonné.
09:07Et là, nous, on est en train de recréer ça.
09:09Et je pense que ça correspond bien aussi à nos enjeux écologiques, économiques, de réindustrialisation.
09:16Ça coche beaucoup de cases.
09:17Pour les vignerons, est-ce que ça rend leurs bouteilles plus chères ?
09:21Est-ce qu'ils l'achètent plus chère parce qu'elle a dû...
09:23Ça dépend des vignerons.
09:25En vrai, les très, très gros domaines qui ont des achats de très gros volumes de bouteilles
09:30achètent relativement peu cher leurs bouteilles.
09:32Et aujourd'hui, on est à peu près au même prix où on peut être un petit peu plus cher
09:35que de la bouteille neuve à usage unique.
09:38Par contre, pour des plus petits domaines, ça peut être compétitif dès aujourd'hui.
09:42Et pour équilibrer tout ça et pour permettre le changement d'échelle,
09:46parce que tout l'enjeu, c'est le volume,
09:49eh bien, il y a les éco-organismes, et notamment Citeo, qui peut accompagner.
09:52Citeo et Adelphes qui accompagnent, en fait, sur cette transition
09:55pour amorcer et compenser le petit surcoût.
09:59Et c'est dans ce cadre-là qu'avec Interloir, on a monté un consortium.
10:02Avec 11 acteurs du vin, des très gros domaines,
10:06des domaines plus petits mais très engagés, des négoces, des grosses maisons de négoces.
10:12Et tous ensemble, en fait, en utilisant la même bouteille,
10:15on peut faire un effet volume et clairement enclencher un changement sur la vallée de la Loire.
10:21Est-ce que c'est important pour les consommateurs ?
10:24On le voit, il y a deux choses.
10:26Il y a des études qui datent de deux ans, qui disent vraiment,
10:28les consommateurs sont prêts et sont intéressés par le retour de la consigne.
10:31Il y a une étude qui date d'il y a 15 jours.
10:34Notamment, Citeo a fait toute une étude auprès des consommateurs avec l'Ipsos.
10:38Et en fait, vraiment, les consommateurs, à 92%, disent,
10:41nous, on trouve ça super.
10:42Les vignerons, ils l'éditent sur leur bouteille, il y a une étiquette.
10:47Aujourd'hui, à l'arrière de la bouteille, il y a un petit logo.
10:49Et puis, il y a surtout, avec le nouveau dispositif Reuse,
10:51nous, on opère avec bout à bout et d'autres acteurs,
10:54le projet Reuse pour développer ça en grande distribution.
10:56Parce que le marché de la boisson, à 70%, c'est la grande distribution.
11:00À 30%, c'est café, hôtel, restaurant et autres circuits.
11:03Et donc, avec la grande distribution, on est vraiment sur, effectivement,
11:05des messages très clairs, une communication assez forte.
11:08Il y a des messages à la télé, il y a des campagnes de pubs dans la rue, etc.
11:11Enfin, ça, effectivement, on commence à pousser sur la communication
11:15pour sensibiliser les consommateurs autour de cette démarche.
11:18Dernier mot, vous parliez des formats des bouteilles,
11:20bordelaise, bourguignonne.
11:23Dans un monde idéal, il faudrait que ce soit la même bouteille partout ?
11:26En fait, il est important quand même qu'on puisse faire la différence
11:30et que chacun puisse s'approprier sur ces bouteilles.
11:32On revient aux habitudes des consommateurs.
11:35Exactement.
11:35En fait, ce qu'on voit, c'est que le marché, il y a deux choses sur le marché.
11:41Premièrement, il y a un certain nombre de bouteilles
11:43qui est très intéressant de standardiser.
11:46Les bouteilles de Bordeaux, par exemple, il y en a 80 différentes.
11:49Vous, en tant que consommateur, ou moi, en tant que consommateur,
11:51on voit assez peu la différence.
11:52Elles sont toutes similaires, alors que dans les faits, il y en a 80.
11:54Donc, si on utilise toute la même bouteille Bordeaux ou bouteille Bourgogne,
11:58en vrai, ça ne change pas, ça n'a pas d'impact.
11:59Après, sur certaines grandes marques, l'emballage est tellement accroché
12:04aux produits et à la marque qu'en fait, on va voir à la fois
12:12des emballages standardisés au service d'un grand nombre
12:16et qui a aussi un effet bénéfique sur le prix.
12:19En utilisant tous la même bouteille, quelque part, ça coûte moins cher.
12:23Et puis, derrière, des entreprises ont des volumes
12:26et ou des emballages suffisamment emblématiques et iconiques
12:30pour pouvoir soit financer le léger surcoût,
12:33soit écraser les coûts avec l'effet volume.
12:35Merci beaucoup, Yann Pryot.
12:36Je vous en prie, merci à vous.
12:37Sur Bsmart Fortune, on passe à notre débat.
12:40La féminisation des métiers de la tech au programme.
12:50Comment féminiser les métiers de la tech ?
12:52C'est le thème de notre débat avec Angélique Gérard.
12:55Bonjour.
12:56Bonjour.
12:56La présidente de Women in STEM et Inès Durand.
12:59Bonjour.
13:00Bonjour.
13:00Vous êtes UX designer chez Aïve.
13:03Tiens, Aïve, c'est quoi comme entreprise ?
13:05Aïve, pardon.
13:07Aïve, c'est une entreprise, c'est une plateforme
13:09qui permet aux créatifs de pouvoir générer et adapter leurs vidéos
13:17pour les mettre sur les différents réseaux sociaux.
13:20D'accord.
13:20Et votre métier, c'est quoi ? UX designer ou designeuses, d'ailleurs ?
13:25Alors, UX designer.
13:26Et du coup, moi, je m'occupe de l'interface des utilisateurs RIS
13:29et j'essaye de faire en sorte de les rendre plus simples
13:32et plus accessibles pour tout le monde.
13:34STEM, c'est un acronyme, un acronyme anglais.
13:37Ça veut dire quoi ?
13:38Alors, ça veut dire Science, Technology, Engineering, Mathematics.
13:42Ok. Et donc, Women in STEM, l'objectif, c'est quoi ?
13:44Women in STEM Europe, en fait, on a notre raison d'être,
13:49qui est de créer les conditions d'une inclusion durable des femmes
13:53dans les filières technologiques et scientifiques
13:55afin d'accompagner les mutations économiques
13:58et en même temps renforcer notre compétitivité nationale et européenne.
14:02Ce qu'on peut constater aujourd'hui, c'est que,
14:05malgré 30 ans d'efforts, notamment politiques sur le sujet,
14:11les stats se dégradent de façon dramatique.
14:14Il y a une étude de McKinsey, là, pardon de nous interrompre,
14:16qui nous dit que la part des femmes dans la tech
14:18pourrait tomber sous les 21% d'ici 2027.
14:22C'est 22% des effectifs tech en Europe en 2023.
14:25Et donc, on est plutôt sur une tendance baissière.
14:28C'est ça qui est désormant.
14:29Il y a une vraie tendance baissière et c'est très inquiétant.
14:32On voit depuis la réforme, depuis 20 ans, en fait,
14:34le nombre de femmes ingénieures diminue.
14:38Ce qui est quand même assez incroyable.
14:39On a 23% de femmes engagées cette année dans les écoles d'ingé.
14:43Donc, ça pose un vrai problème de compétitivité.
14:48On se dit également qu'on se prive d'une partie des talents en France.
14:51Donc, il y a un sujet économique, démocratique.
14:54Et au-delà de l'enjeu sociétal,
14:56on peut aussi se dire qu'il y a un enjeu humanitaire.
15:00C'est une question d'humanité, ce sujet.
15:03Parce que le droit des femmes recule dans le monde entier.
15:06Les femmes ne sont pas dans les métiers de demain.
15:11Et ces métiers de demain sont en train de se décider aujourd'hui.
15:14Et donc, l'absence de femmes dans les métiers d'avenir,
15:19si on n'occupe pas une place aujourd'hui et qu'on ne stimule pas,
15:23qu'on n'ouvre pas le champ des possibles aux jeunes filles,
15:25on se rend bien compte, effectivement,
15:27que nous ne faisons déjà pas partie de cette quatrième révolution industrielle.
15:31Et ce sera encore moins le cas dans les années qui viennent.
15:33Donc, c'est un enjeu majeur pour la France et pour l'Europe.
15:35Comment vous êtes devenue UX designer ?
15:38Eh bien, c'est une reconversion professionnelle.
15:41Avant ça, j'ai été styliste pendant dix ans.
15:43Et j'ai eu envie d'un nouveau défi.
15:45Et c'est une femme qui m'a parlé de l'UX design
15:48et qui m'a encouragée à reprendre mes études
15:50et à retourner et à aller dans ce secteur.
15:53Et du coup, j'ai décidé de repartir à l'école, de me reformer.
15:56Et j'ai travaillé dans diverses entreprises pour être chez AVE.
16:01Et chez AVE, on a beaucoup de chance.
16:03Il y a beaucoup de femmes ?
16:03Il y a beaucoup de femmes.
16:04On est 50% de femmes.
16:05Et pas seulement dans l'administratif.
16:08À titre personnel, dans mon équipe, on est sur cinq personnes.
16:11On est trois femmes.
16:12C'est une volonté des dirigeants ou dirigeantes, d'ailleurs, de l'entreprise.
16:19Ils ont été proactifs pour arriver à cette parité ?
16:22Je pense qu'ils ont été proactifs, surtout dans le sens
16:24à laisser la chance à tout le monde
16:27et à justement pouvoir encourager ça.
16:30Moi, dès les entretiens, on m'a mis très à l'aise
16:33sur le fait que je pouvais parler, m'exprimer en tant que femme.
16:36Et je pense que c'est très important de laisser sa chance à tout le monde
16:40parce qu'il y a d'excellents profils.
16:42Évidemment, on n'en doute pas.
16:44Allez-y.
16:45Non, c'est un très bon exemple.
16:46Ève est un très bon exemple.
16:47C'est intéressant de regarder ce qu'ils font
16:49parce qu'ils utilisent l'intelligence artificielle.
16:51Donc, c'est une entreprise extrêmement innovante.
16:54Et en fait, ils ont des politiques volontaristes.
16:56Donc, ils sont complètement axés diversité.
16:59Et c'est vrai que c'est un très bon exemple
17:02en termes de parité pour une entreprise de la tech,
17:04une jeune entreprise de la tech.
17:06Qu'est-ce que vous, vous attendez des entreprises aujourd'hui ?
17:08Parce qu'il peut y avoir, pas partout évidemment,
17:11il ne faut pas faire d'amalgame,
17:12mais des réductions des budgets qui sont accordés justement
17:16aux enjeux de diversité ou aux enjeux d'inclusion.
17:19Alors, c'est un très bon point que vous soulignez
17:21parce qu'on est dans un virage, j'ai envie de le dire comme ça.
17:26On a un vent outre-Atlantique qui souffle très fort sur l'Europe
17:30où la diversité, l'inclusion ne sont plus du tout une priorité.
17:36Et donc, on voit bien que ça change drastiquement
17:39les politiques des entreprises, y compris françaises.
17:43Donc, il n'y a plus de prix.
17:44Pour se conformer à la pression américaine,
17:47ce sont des entreprises qui font du business avec les États-Unis notamment.
17:48Absolument, il y a une influence américaine.
17:51C'est aussi des entreprises françaises qui se disent
17:53« c'est peut-être plus nécessaire aujourd'hui »,
17:56alors qu'on voit bien que c'est plus que nécessaire.
17:58Deux tiers des emplois à horizon 2030 auront une composante STEM.
18:03Et les femmes ne sont que 21% aujourd'hui.
18:06Et si rien ne change, ça veut dire que 80% des femmes
18:10vont être exclues des emplois d'avenir à horizon 5-10 ans.
18:15Donc, on ne peut pas continuer comme ça.
18:16Effectivement, ce qu'on constate, c'est que les entreprises,
18:19aujourd'hui, ne priorisent plus.
18:22Et donc, il n'y a plus de budget.
18:23Et on voit un certain nombre d'associations
18:24qui sont en train de mourir actuellement
18:27sous le poids, en fait, de cette influence.
18:33Donc, c'est un vrai problème.
18:34Je vais vous poser la même question à toutes les deux
18:36sur les freins.
18:38Alors, peut-être les freins que vous ou des collègues
18:40ont pu ressentir.
18:41Il y a des freins culturels, des freins éducatifs.
18:44Comment vous l'expliquez ?
18:46Si on veut chercher à les lever le plus vite possible.
18:48Je pense qu'il y a quand même un frein au niveau de la formation.
18:51Il y a beaucoup de personnes qui vont avoir du mal
18:54à trouver des formations qui sont adéquates.
18:57Mais je pense que s'il y a un manque de représentation,
19:00et je pense que c'est important,
19:01le travail d'Angélique qui participe grandement,
19:04à montrer que c'est possible pour les femmes
19:05d'être dans la tech et de pouvoir prendre ses places.
19:09Il faut des rôles modèles ?
19:10Évidemment.
19:11Après, je vois qu'aujourd'hui,
19:13même si, évidemment, les femmes,
19:15c'est difficile pour elles,
19:16il y a quand même une petite lueur d'espoir.
19:19J'ai ma filleule, par exemple, qui est au collège
19:20et qui a des cours de code.
19:22Donc, c'est sûr que depuis toute jeune,
19:24on t'incite à apprendre ces choses-là.
19:27C'est plus facile de pouvoir t'imaginer là-dedans.
19:30Moi, quand j'ai fait mes études,
19:31l'UX Design, ça n'existait pas.
19:33Donc, c'est des parcours de reconversion,
19:36des parcours un peu différents et atypiques
19:38qui sont mis en valeur chez AVE.
19:39On a beaucoup de chance,
19:40mais qui doivent être mis en valeur
19:42au-delà de AVE dans d'autres entreprises.
19:44Donc, l'importance de l'éducation,
19:45on peut peut-être insister ?
19:46Oui, c'est majeur
19:48et il faudrait qu'on puisse réformer, effectivement,
19:51les politiques éducatives
19:52pour aller détruire les biais à la racine.
19:57Les stéréotypes de genre sont extrêmement importants.
19:59Ils sont encore présents ?
20:00Ils sont extrêmement présents.
20:02On le voit bien dans l'orientation des filles.
20:03Consciemment ou inconsciemment, quoi, parfois.
20:04Oui, c'est maladroit.
20:05Enfin, même dans l'éducation,
20:07les parents, on est responsabilité à jouer.
20:09C'est un conditionnement séculaire.
20:11On essaye de bien faire
20:12quand on est parent, évidemment.
20:14Mais on reproduit l'éducation
20:17très souvent que l'on a reçue.
20:18Moi, je suis maman
20:19et très souvent, je me suis tapée sur la main
20:20en me disant
20:21« Mais toi, t'es féministe.
20:22Comment tu peux interdire ça à ta fille ? »
20:24Comment tu viens de dire ça ?
20:25Mais bien sûr, comment c'est possible ?
20:26Et donc, c'est pareil pour les papas.
20:28C'est beaucoup de maladresse.
20:30Et c'est vrai qu'il faut effectivement
20:31déconstruire à la racine.
20:33Il faut montrer que la mixité,
20:36c'est stratégique.
20:37On le sait, vous citiez McKinsey.
20:38McKinsey a également publié une stat
20:40qui dit que 24%,
20:42que quand on a des équipes, en fait, mixtes,
20:45on surperforme de 24%
20:47par rapport à des non mixtes.
20:48Oui, d'ailleurs, il y a ce chiffre
20:49qui nous dit que le manque de mixité
20:51dans ces secteurs stratégiques,
20:52ça serait une perte.
20:53On parle d'économie,
20:54de 12 milliards d'euros
20:55de richesse potentielle chaque année.
20:57C'est ce que vous disiez tout à l'heure.
20:57Un demi-point de PIB au niveau national.
20:59Il y a un enjeu économique et stratégique majeur.
21:04Je voudrais qu'on termine sur,
21:06il nous reste un peu de temps quand même,
21:07sur la question de l'intelligence artificielle
21:09qui est en train de clairement redéfinir
21:12le monde du travail,
21:15qui peut aussi reproduire des biais,
21:18l'intelligence artificielle.
21:19Concrètement, elle les reproduit.
21:21Déjà.
21:22Elle les reproduit déjà.
21:22Moi, je travaille au quotidien
21:23avec l'intelligence artificielle.
21:25On forme, d'ailleurs, parmi nos actions,
21:27on forme 1000 femmes cette année
21:28gratuitement à l'IA.
21:30Donc, des femmes qui sont éloignées
21:31du numérique ou en reconversion.
21:34Si vous prenez la Harvard Business Review
21:39qui a été la stade de l'année dernière,
21:4245% des algorithmes IA sont biaisés.
21:47Donc, il y a la question du genre,
21:49il y a la question des origines.
21:51Donc, c'est un vrai problème.
21:52Moi, qui l'utilise au quotidien,
21:53j'ai codé directement toutes mes IA.
21:57Donc, j'ai vraiment mes promptes par sujet.
21:59Elle n'a toujours pas compris que j'étais une femme.
22:01Donc, je suis ravie, c'est I.
22:03Et régulièrement, je suis obligée de corriger.
22:06Donc, j'ai pris l'habitude de corriger.
22:08Et j'ai beau redire les choses,
22:10maman, trois enfants, etc.,
22:12ça ne passe pas.
22:13Donc, on voit qu'effectivement,
22:14c'est très entier.
22:14C'est pas si intelligent, une IA, en fait.
22:16Il ne faut jamais oublier ça.
22:18Du moins, elle est plus intelligente que nous à date.
22:22Mais, effectivement, elle est extrêmement biaisée.
22:24Elle est le reflet de notre société.
22:26Elle est notre miroir.
22:27Elle ne fait que digérer et répéter
22:29ce que des cerveaux humains ont mis en place.
22:31Voilà, exactement.
22:32Et c'est la raison pour laquelle il faut
22:34une plus grande représentation.
22:36Notamment, il y a 8% de femmes
22:38qui codent des algos en France.
22:41Donc, on a besoin, effectivement,
22:43d'avoir cette mixité
22:44de façon à ce que tout le monde puisse être représenté
22:46et qu'il y ait de moins en moins de biais.
22:47Donc, c'est important de dire aux jeunes filles
22:50qu'elles ont une place à prendre dans ces métiers,
22:52que c'est des métiers d'avenir,
22:53qu'elles vont bien gagner leur vie
22:55et que, dans les STEM,
22:56elles vont aussi pouvoir participer
22:58à l'énergie, la santé numérique,
23:00la cybersécurité, tous ces sujets.
23:03Il faut donc plus de jeunes femmes
23:05qui codent l'IA générative
23:09d'aujourd'hui et de demain.
23:10Tout à fait.
23:10C'est essentiel d'avoir des femmes
23:12et même au-delà des femmes,
23:13d'avoir plus de diversité dans les IA.
23:16Parce que sinon, on va se retrouver,
23:18comme l'expliquait Angélique,
23:19avec des produits qui sont biaisés.
23:20Et ce n'est pas possible
23:21parce que l'IA, c'est l'avenir
23:23et on s'en sert tous.
23:24Donc, il faut aller et tendre vers ça.
23:26Je pense que c'est très important.
23:28Et le futur se code, se pense
23:30et s'invente aujourd'hui.
23:31Donc, c'est vraiment maintenant qu'il faut y aller.
23:34Dernier mot, parce que je voulais en parler.
23:35Vous avez mis en place,
23:36avec Women in STEM Europe,
23:37un tour de France de l'inclusion.
23:40C'est quoi le principe ?
23:42En fait, le constat,
23:43c'est que les événements
23:44sont souvent très parisiens.
23:46avec Léna Touchard,
23:48qui est directrice générale
23:50de Women in STEM Europe,
23:51on est très opérationnel.
23:52Et donc, on s'est dit,
23:53il faut aller dans les territoires,
23:55rencontrer les jeunes filles,
23:56les institutionnels,
23:57les entreprises privées.
23:59Et donc, on a ce tour de France.
24:01Aujourd'hui,
24:02on a déjà fait plusieurs
24:03grandes villes de France.
24:05On passe systématiquement trois jours.
24:07On va dans les collèges,
24:08dans les lycées,
24:08dans les prépas,
24:09dans les IUT.
24:10On rencontre, en fait,
24:11les associations locales.
24:13On essaie également
24:14d'apporter une aide.
24:15On fait un énorme event
24:16où on fait venir
24:17des speakers féminines aujourd'hui
24:19de différents secteurs d'esthème
24:22pour montrer que ces femmes existent.
24:25Et puis, on fait des interviews.
24:28On a un média intergénérationnel également
24:30où on met en lumière ces femmes
24:32qui font déjà avancer la tech,
24:34la recherche et les sciences.
24:36notamment sur la base du constat,
24:38on ne peut pas rêver
24:39de devenir ce que l'on ne voit pas.
24:41Et donc, nous les révélons.
24:43Merci beaucoup à toutes les deux
24:45et à bientôt, j'espère,
24:47sur Bismarck for Change.
24:48C'est l'heure du grand entretien
24:49de ce Smart Impact.
24:50On va être au cœur des enjeux
24:52du secteur de l'immobilier
24:54avec le président de La Forêt, France.
25:02Prêt pour l'impact ?
25:03C'est la question que je pose
25:04chaque jour à une personne aliquée
25:05qui compte dans notre économie.
25:08Je reçois aujourd'hui
25:08Yann Géhanou, bonjour.
25:09Bonjour.
25:10Le président de La Forêt, France.
25:13Tiens, je commence souvent par là.
25:15Le mot impact,
25:15qu'est-ce qu'il signifie pour vous ?
25:17Beaucoup de choses,
25:18puisque de l'impact, on en a.
25:20Impact sur le logement des Français,
25:22sur la vie des Français,
25:23sur le début d'une carrière,
25:25sur des moments parfois
25:26de vie complexe.
25:28Impact sur la transition
25:30et également du bâtiment,
25:32du logement.
25:32Je pense qu'on va en parler ensemble.
25:34On va détailler ça,
25:35parce que vous êtes, je crois,
25:37le premier réseau immobilier
25:38qui a été labellisé enseigne responsable.
25:40Donc, on va parler de ça.
25:40Exactement, on va détailler tout ça.
25:42Et puis, impact sur la création d'entreprise
25:43et sur l'emploi,
25:44puisque nous sommes un franchiseur.
25:46Donc, nous accompagnons des entrepreneurs
25:48qui veulent développer leur entreprise
25:50et recruter.
25:51Derrière ça, il y a presque le rôle social économique,
25:55mais aussi le rôle social sociétal de l'entreprise.
25:57C'est ce que j'entends dans votre réponse.
25:59Exactement, un rôle sociétal,
26:00un rôle d'ascenseur social.
26:02On vient de fêter nos 34 ans
26:04et nombreux sont les collaborateurs,
26:06les collaboratrices
26:07qui sont rentrées dans le réseau
26:08pour être commerciales,
26:09qui ont gravi les échelons.
26:11Et certains, aujourd'hui,
26:11sont à la tête d'entreprises
26:12qui fonctionnent plutôt très bien.
26:15Avec un réseau de franchises immobilières
26:17de plus de 700 agences aujourd'hui,
26:19environ 25 000 ventes et 25 000 locations par an.
26:22Un chiffre d'affaires 2024
26:24affiché pour la forêt franchise
26:26de 24 700 000 euros.
26:28Vous dites que la franchise
26:30est une boussole en période de tempête.
26:32J'ai bien aimé cette expression.
26:35Pourquoi ?
26:36Les Français, aujourd'hui,
26:37font face à une crise
26:39de l'accès au logement sans précédent,
26:42puisque les trois voies d'accès au logement
26:43qui sont le logement social,
26:46la primo-acquisition,
26:47donc devenir propriétaire pour la première fois,
26:49où le logement classique privé
26:51sont totalement embouteillés.
26:54C'est vrai que dans ce contexte-là,
26:55les Français, plus que jamais,
26:57viennent nous voir,
26:58viennent voir une marque qu'ils connaissent
26:59depuis 34 ans,
27:00une marque française,
27:02une marque des territoires,
27:04de métropole et d'outre-mer.
27:06Et on se privilège
27:09de pouvoir pousser la porte
27:10d'un commerce de proximité,
27:12à côté de chez eux,
27:13de pouvoir se confier,
27:15de pouvoir avoir des réponses
27:16à leurs questions.
27:17Parce qu'une du seul,
27:18ça donne un cap,
27:19ça aide à choisir un bon cap.
27:21Ça donne un cap, exactement,
27:21dans son parcours personnel.
27:24Et le logement est intimement lié
27:25au parcours personnel
27:27pour débuter sa carrière.
27:29Lorsqu'on se met en couple,
27:30qu'on est une famille qui s'agrandit,
27:32que parfois,
27:32on décide de se séparer,
27:34qu'on doit se rapprocher
27:35de parents qui sont dépendants,
27:38qu'on doit gérer une succession.
27:40Vous accompagnez des étapes essentielles
27:42de nos vies, en fait.
27:43Toutes les étapes de la vie,
27:45trouver un logement
27:45pour faire des études,
27:47on en parle beaucoup.
27:49Trouver son premier logement
27:50pour prendre son premier job,
27:51également, on est présent
27:52à toutes ces étapes de la vie.
27:54Alors, on va parler
27:55de cette crise de l'immobilier.
27:57Vous l'avez dit,
27:58il y a une sorte de thrombose,
28:00de blocage.
28:01Elle dure, d'une certaine façon.
28:03Est-ce que vous commencez
28:04à avoir un peu d'expérience
28:05chez la forêt du secteur ?
28:07Est-ce que vous avez souvenir
28:08d'une crise qui a duré,
28:10qui s'est étirée aussi longtemps
28:12dans le temps ?
28:13Non, non, non.
28:14Je n'ai pas le souvenir
28:14parce qu'en fait,
28:16on s'est enfoncé progressivement
28:18dans cette crise
28:19de l'accès au logement,
28:21du fait de contraintes réglementaires,
28:24du fait des taux,
28:26également d'emprunts
28:27qui ont évolué,
28:28du coût de l'immobilier,
28:30de l'aménagement du territoire.
28:33Et au fil des années,
28:34on n'a pas vu de solution
28:36pragmatique émerger,
28:38mais à contrario,
28:39des contraintes réglementaires
28:41qui se sont multipliées
28:42et qui étaient finalement
28:44inverses aux intérêts
28:46des Français
28:46qui recherchent un toit.
28:48Vous dites même,
28:49je vais vous citer,
28:50il n'y a dans notre pays
28:50aucune vision
28:51pour créer de la croissance,
28:52les investisseurs
28:53ont été découragés,
28:54on leur a tapé dessus
28:55avec la taxe foncière,
28:56l'encadrement des loyers,
28:57la loi climat et résilience.
28:59Ça risque de continuer
29:01avec le budget 2026
29:02que je ne sais pas
29:03s'il faut l'attendre
29:04quand on voit
29:05le concours Lépine
29:06de la fiscalité
29:06auquel on assiste
29:08à l'Assemblée nationale.
29:10Alors,
29:11il y a plusieurs réactions possibles.
29:13Vous vous dites,
29:13il n'y a plus rien
29:14à attendre des politiques,
29:16on taille la route sans eux.
29:18Comment vous,
29:19ou alors,
29:19quand même,
29:20on espère un regain
29:21de lucidité
29:22et de responsabilité ?
29:23Comment vous réalisez ?
29:23On espère toujours,
29:25évidemment.
29:25On travaille,
29:26on fait du lobbying,
29:28j'ai pu m'entretenir
29:29avec le nouveau ministre
29:32du logement
29:33il y a quelques heures.
29:35Il est bien conscient
29:35des enjeux,
29:37c'est un élu local,
29:38c'est un maire avant tout.
29:40Donc,
29:40il sait à quoi
29:42ses administrés
29:42sont confrontés
29:43en logement.
29:45Et puis,
29:45on a eu quand même
29:46dernièrement des ministres
29:47qui ont,
29:48des ministres du logement
29:48avant aussi,
29:49qui ont compris
29:51les enjeux,
29:52l'enjeu de l'investissement
29:53locatif.
29:53Il est essentiel
29:55parce que,
29:56il faut quand même rappeler
29:56quelque chose
29:57qui semble évident,
29:58mais pour qu'il y ait
29:58des locataires,
30:00il faut qu'il y ait
30:00quelqu'un qui investisse
30:01et qui achète un logement
30:02pour le mettre
30:03sur le marché.
30:04Alors,
30:05ça pourrait être
30:05le rôle de l'État
30:06avec le logement social,
30:07mais on sait que l'État
30:08n'a plus les moyens
30:09de financer le logement social.
30:11Ce sont donc
30:11les particuliers
30:12et les particuliers,
30:14on les matraque,
30:15on ne les reconnaît pas
30:16comme un acteur du logement
30:17et c'est ce qu'on demande.
30:18Et la précédente ministre
30:19du logement
30:20avait identifié
30:21ce que l'on réclame
30:21depuis une décennie maintenant,
30:24au moins,
30:25le statut
30:25de bailleur privé,
30:27c'est-à-dire reconnaître
30:27que l'investisseur
30:28particulier
30:29a un statut
30:30avec une fiscalité
30:32lisible
30:32et ça éviterait
30:33qu'il se décourage.
30:35Mais derrière ma question,
30:37on peut se demander
30:38si la sortie de crise,
30:39pour vous,
30:40elle dépend
30:41du gouvernement
30:42ou d'un gouvernement,
30:43parce qu'il y en a eu
30:43tellement des gouvernements
30:44depuis bientôt
30:45un an et demi.
30:45Alors,
30:47la réponse ne va pas être
30:48une réponse de Normand,
30:49mais en tout cas,
30:50une réponse assez mitigée
30:51puisque paradoxalement,
30:53le marché immobilier,
30:54je ne parle pas
30:54de l'accès au logement,
30:55mais le marché immobilier,
30:55a retrouvé des couleurs
30:57à l'été 2024,
30:59au moment de la dissolution.
31:02Et il n'a cessé
31:03de se redresser
31:04malgré la censure
31:07d'un gouvernement
31:08en fin 2024,
31:10malgré la défiance
31:12d'un autre gouvernement
31:14cette année,
31:15le cornu 1,
31:16le cornu 2.
31:17Les Français compartimentent.
31:19Ils ont d'un côté
31:20leur vie,
31:21on remplit le réservoir
31:23de son véhicule,
31:24on remplit son réfrigérateur,
31:25on s'occupe
31:26de scolariser ses enfants
31:27et on a un projet immobilier,
31:29on regarde les taux,
31:30on regarde les prix,
31:31on y va
31:32et malheureusement,
31:33on a le sentiment
31:33que les Français,
31:34eux,
31:35ont voté la défiance
31:36envers les politiques
31:37depuis des années.
31:39Donc, oui,
31:40on attend des choses
31:41pour débloquer.
31:42Il y a des décisions fortes
31:43à prendre pour débloquer
31:45d'aménagement du territoire,
31:46de statut du bailleur privé,
31:48d'aider les primo-excédents,
31:50mais le marché,
31:52depuis longtemps,
31:53s'autorégule,
31:54travail lui-même,
31:55les professionnels également
31:56vont chercher des solutions
31:58que nos gouvernants
31:59n'arrivent pas
31:59à nous apporter.
32:00Alors,
32:00on va parler de ce label,
32:02premier réseau immobilier
32:04labellisé,
32:04enseigne responsable.
32:05Ça veut dire quoi ?
32:06Qu'est-ce qu'il y a
32:06derrière ce label ?
32:08Il y a un audit,
32:08il y a un audit
32:09sur les critères
32:10ISO 26000.
32:12En fait,
32:13c'est une idée
32:13qu'on avait en tête
32:14depuis un moment,
32:16de se dire,
32:17on fait des affaires,
32:19on fait de l'immobilier,
32:21et ce n'est pas un gros mot
32:22de faire de l'immobilier
32:22et d'aider les Français
32:23à se loger
32:24et d'avoir des rémunérations
32:25face à ça
32:26et des honoraires
32:27face à ça.
32:28Mais on joue également
32:28un rôle.
32:30On soutient des associations,
32:31beaucoup d'associations,
32:33depuis des années,
32:34c'était peut-être
32:35un peu décousu.
32:37Donc,
32:37on a voulu,
32:37à un moment,
32:38savoir ce qu'était
32:39vraiment la RSE,
32:40puisque pour beaucoup
32:42la RSE,
32:42ça se résume
32:43à rouler
32:43dans un véhicule électrique
32:45ou en trottinette
32:46et à ne pas trop
32:48consommer d'énergie,
32:49mais c'est beaucoup
32:50plus large que ça,
32:51c'est son rapport
32:52au tiers,
32:52son rapport
32:52aux collaborateurs,
32:54les partenaires,
32:55les consommateurs,
32:56etc.
32:57Donc,
32:57on s'est lancé
32:58dans cet audit
32:58un peu fou
32:59qui a été
32:59extrêmement chronophage.
33:02La préparation
33:03de l'audit
33:04jusqu'à la délivrance
33:05et au passage,
33:05la première fois,
33:06ça a été vraiment
33:07six mois de travail
33:08acharné.
33:10Il faut tout mesurer.
33:11Les prestataires
33:12avec lesquels on travaille,
33:13elles qui sont certifiées,
33:15les travaux,
33:16les matériaux
33:16qu'on utilise
33:17chez nous,
33:18les matériaux recyclés,
33:19les matériaux
33:19qui émettent des gaz
33:20à effet de serre,
33:22nos relations
33:23aux consommateurs,
33:24nos relations
33:24au tiers,
33:26aux partenaires,
33:27l'équipement
33:28de nos agences,
33:29l'équipement
33:29de notre siège,
33:31donc beaucoup,
33:31beaucoup de travail.
33:32On a eu
33:33ce premier label
33:34et on l'a renouvelé,
33:35on vient de le renouveler
33:36récemment.
33:37On est un peu plus aguerri
33:38à ce processus-là,
33:40donc ça prend moins de temps
33:41mais ça prend quand même
33:41un mois à ce moment-là
33:42pour réactualiser
33:43tous les indicateurs.
33:44Mais dans un contexte
33:46de crise,
33:47est-ce que c'est une priorité ?
33:48Non.
33:50Vous voyez,
33:50dans le secteur de l'immobilier,
33:51pas seulement pour
33:52la Forêt France.
33:53Je crois que c'est
33:53une construction
33:54de marques.
33:56Vous en parliez tout à l'heure,
33:57la Forêt est une marque
33:58extrêmement connue,
33:59extrêmement reconnue,
34:01qui génère de l'empathie,
34:02qui génère de la confiance
34:03dans un métier
34:04où on a besoin de confiance
34:05et qui se doit
34:06d'avoir également
34:07une partie avant-garniste
34:09qui peut être
34:09de l'innovation technologique
34:12mais qui peut être
34:13également sur le rôle sociétal
34:15que chaque entreprise
34:16joue dans notre pays
34:17d'un grand groupe
34:19à aux commerçants locaux
34:20parce que ça a aussi
34:22un effet sur le recrutement.
34:23Les jeunes générations
34:24sont très sensibles à ça
34:25et aujourd'hui,
34:26pour recruter dans nos agences,
34:27on se doit aussi
34:28de se positionner
34:30face à ces enjeux
34:31et d'apporter des solutions.
34:31Si on prend,
34:32je veux bien
34:32quelques exemples,
34:34vous disiez
34:35les matériaux,
34:36la recyclabilité,
34:38enfin voilà,
34:39peut-être,
34:40tiens,
34:40quand on fait un audit,
34:41le levier le plus efficace,
34:43c'est tel quel ?
34:44Si je parle
34:44du E de RSE,
34:47c'est-à-dire
34:47de l'aspect environnemental.
34:48Alors,
34:49paradoxalement,
34:50dans nos agences,
34:51puisqu'on a audité
34:52par l'intermédiaire
34:53de commissions
34:55transition énergétique
34:56au MEDEF,
34:57on a audité
34:58plusieurs de nos agences,
34:59un panel
34:59d'une demi-douzaine
35:00d'agences,
35:01justement,
35:02pour aller voir
35:02où est-ce qu'on pouvait
35:03progresser localement
35:05dans nos agences.
35:07Et à notre grande surprise,
35:08on ne s'y attendait pas,
35:10c'est sur ce qu'on appelle
35:11la pollution numérique.
35:13On a un réel axe
35:14de progression,
35:15on échange
35:15beaucoup de documents,
35:17on échange
35:17beaucoup d'emails,
35:19un candidat à la location
35:20nous envoie son dossier,
35:21on le fait suivre
35:21au propriétaire
35:23ou à une compagnie
35:23d'assurance
35:24pour voir
35:24s'il est éligible,
35:26on échange
35:27des actes
35:27de propriété,
35:29on échange
35:29des bons de visite
35:30et il y a une consommation
35:31extrêmement importante
35:33de data,
35:34on sollicite
35:35des serveurs
35:35qui sont parfois...
35:36Ça fait tourner
35:37des data centers,
35:37etc.
35:38Voilà, ça fait tourner
35:38des data centers,
35:39donc on explore
35:41aujourd'hui
35:42des solutions
35:43pour par exemple
35:44transformer
35:45des fichiers lourds
35:46qu'on va rappeler,
35:46des emails
35:47qu'on va rappeler
35:48en PDF
35:48qui vont être
35:49beaucoup plus légers
35:50et qui vont alléger
35:51aussi la consommation
35:52et ça,
35:53on ne s'y attendait
35:53pas du tout,
35:55évidemment,
35:55on pensait
35:56enseigne,
35:57consommation électrique,
35:58véhicule,
36:00mailing papier,
36:00flotte de véhicules,
36:01etc.
36:01Exactement,
36:02mais ce n'est pas là
36:03qu'on a l'enjeu
36:04le plus important
36:05et le levier
36:06le plus important
36:07assez paradoxalement.
36:08De l'importance
36:09de faire un audit,
36:10souvent on a
36:10ce type de réaction
36:12et de surprise.
36:13Je voudrais qu'on parle
36:14de la fondation
36:15La Forêt
36:15qui joue quand même
36:16un rôle assez central
36:18dans cet engagement.
36:20Quelles sont
36:20ses missions principales ?
36:22Alors,
36:22ses missions,
36:22c'est mieux vivre ensemble,
36:24c'est très large,
36:25mieux vivre ensemble,
36:26ça adresse aussi bien
36:27le logement,
36:29mieux vivre dans son logement
36:30que l'environnement,
36:32que le patrimoine,
36:34que l'inclusion.
36:35Donc,
36:35la fondation La Forêt,
36:36elle porte des projets
36:38structurants
36:39qui sont maintenant récurrents.
36:40On a créé cette fondation
36:41en 2022,
36:43la reforestation en France,
36:45pour La Forêt,
36:45ça tombe plutôt bien,
36:48en France,
36:48ça tombe aussi plutôt bien,
36:49c'est important pour nous,
36:51les forêts qui ont été dévastées
36:53par des tempêtes,
36:54les forêts qui ont été cannibalisées
36:56par des scolites
36:57et les arbres qui sont en train
36:58de mourir les uns derrière les autres,
37:01donc on aura replanté quand même
37:02à la fin de l'année
37:03200 000 arbres en France,
37:06donc ça,
37:06c'est un projet structurant,
37:07un projet important.
37:08On lance des appels à projets
37:11dans notre réseau
37:12pour soutenir des actions locales.
37:14On a soutenu dernièrement
37:15l'antenne de Calais
37:18de la Société nationale
37:20des sauveteurs en mer,
37:22à qui on a cofinancé
37:23des équipements,
37:25un taux pour un bateau,
37:27un ponton,
37:28et puis également,
37:30on a pour l'accès au logement
37:31des causes
37:32qui nous touchent particulièrement,
37:34qui sont l'accès au logement
37:36pour les jeunes
37:36et puis le logement
37:37également de nos anciens.
37:39Alors justement,
37:40l'accès au logement,
37:41tiens, ça rejoint la question
37:42que Nicolas Froissart,
37:43qui était à votre place
37:45la semaine dernière,
37:46directeur général
37:46de l'association Espace,
37:49a choisi de vous poser.
37:50On l'écoute tout de suite.
37:51Bonjour Yann,
37:52j'avais une petite question pour vous.
37:53On sait à quel point
37:54les questions de logement
37:56sont importantes aujourd'hui
37:58dans notre société.
37:59Je voulais savoir
38:00ce que votre groupe faisait
38:01pour faciliter l'accès au logement
38:05pour toutes et tous
38:06et y compris
38:07les plus vulnérables
38:08d'entre nous.
38:09L'accès au logement
38:10pour les plus vulnérables,
38:11qu'est-ce que vous faites ?
38:13Alors,
38:14premier exemple concret,
38:16les jeunes.
38:17Et les jeunes,
38:18et notamment
38:19les jeunes étudiants
38:19ou jeunes actifs
38:20qui cherchent un logement
38:21en location,
38:23un logement qui est
38:24très très onéreux.
38:25On soutient une association
38:27qui s'appelle Ensemble 2,
38:28le chiffre 2,
38:29Génération,
38:31qui est un Tinder immobilier,
38:33entre guillemets,
38:35qui met en relation
38:36des anciens,
38:38des seniors,
38:39souvent seuls,
38:40avec des jeunes
38:41et qui va les matcher
38:43selon les centres d'intérêt.
38:44Donc,
38:44on va avoir un ancien
38:45qui a été joueur de tennis
38:46ou qui est passionné de tennis.
38:48On va lui proposer
38:49en locataire,
38:50enfin,
38:50cette association
38:51en l'occurrence,
38:52des jeunes
38:53qui jouent au tennis.
38:54Et le loyer du jeune,
38:56qu'il soit actif
38:57ou étudiant,
38:58est modéré
38:58selon son interaction
39:00avec le propriétaire.
39:02Il a une obligation
39:03de partager
39:03au moins un repas
39:05par semaine,
39:06mais plus il va partager
39:08de temps
39:08avec le propriétaire,
39:11plus son loyer
39:11va être dégressif
39:13et il y a trois niveaux
39:14de loyer.
39:14Donc ça,
39:15c'est super astucieux.
39:16On est extrêmement fan
39:18de tout ça.
39:19Et puis,
39:20on soutient
39:20des associations
39:22pour les femmes battues,
39:25pour celles et ceux
39:26qui ont des difficultés
39:27pour accéder au logement.
39:29On était à un dîner caritatif
39:30en début de semaine
39:32justement pour soutenir
39:34une association
39:35qui a récolté au global
39:36près de 60 000 euros
39:37pour justement
39:39acheter des logements
39:40partout en France
39:41et pouvoir les proposer
39:43à ceux qui aujourd'hui
39:44sont dans une phase
39:46ou une phase difficile
39:47et ont besoin
39:48de trouver un logement.
39:49Est-ce que vous êtes
39:50un acteur du logement social ?
39:51Non.
39:52Pas du tout ?
39:52Non, absolument pas.
39:54Parce que ce n'est pas
39:55dans votre ADN ?
39:56Ce n'est pas notre ADN,
39:57ce n'est pas notre histoire.
39:59Mais on a quand même
40:00ce pas de côté
40:01pour aider
40:02par l'intermédiaire
40:03du logement.
40:04Je prends un autre exemple.
40:05On a aidé en Corse
40:06une association
40:07qui s'appelle l'INSEM
40:09qui va aider les familles
40:11dont les enfants
40:12vont venir se faire opérer
40:13en métropole
40:14qui n'ont pas de logement.
40:15L'INSEM achète
40:16des logements
40:17à côté des grands hôpitaux
40:18de Marseille
40:19ou de Paris
40:19pour loger les familles
40:21quand leurs enfants
40:21sont opérés
40:23ou suivent des interventions
40:24pour des pathologies
40:26extrêmement lourdes.
40:27Autre engagement
40:29on est toujours
40:29dans le périmètre
40:31de la Fondation La Forêt
40:32des engagements
40:33en faveur de l'inclusion.
40:34Là, je veux bien
40:35que vous nous expliquiez
40:35également ce que
40:37ce mot inclusion
40:38on a parlé du sens
40:39du mot impact pour vous
40:40ce mot inclusion
40:41qu'est-ce que ça signifie
40:41pour la forêt ?
40:43L'inclusion
40:43évidemment ça revêt
40:45beaucoup de facettes
40:46mais on va prendre
40:47un exemple concret
40:48qui se passe maintenant
40:50dans toutes nos agences
40:51de Normandie
40:52qui soutiennent
40:53un projet
40:54qui s'appelle
40:55La Cravate Solidaire.
40:56La Cravate Solidaire
40:57c'est une récolte
40:59de vêtements
41:00de travail
41:01de chemise blanche
41:03de costumes
41:04de chaussures
41:05pour celles et ceux
41:06qui n'ont pas les moyens
41:07de s'acheter une tenue
41:08professionnelle
41:09pour passer
41:10un entretien.
41:11et la Cravate Solidaire
41:13ça va plus loin
41:14il y a des coachs
41:14également dans cette association
41:16qui va coacher
41:17celles et ceux
41:18qui veulent venir
41:19ou revenir
41:20vers le marché
41:21de l'emploi
41:21qui n'ont pas les codes
41:23qui ne savent pas
41:23nécessairement
41:24comment se déroulent
41:25des entretiens.
41:27Donc ça c'est du concret
41:28et c'est comme ça
41:28qu'on aide
41:29par exemple
41:29à l'inclusion.
41:30Vos besoins de recrutement
41:33puisqu'on parle de
41:33j'y pense là
41:34en vous entendant
41:35parler d'entretien d'embauche
41:36vous êtes un secteur
41:37en tension
41:37oui non
41:38alors on peut dire
41:39que presque tous les secteurs
41:40ont été en tension
41:41mais est-ce que vous avez
41:42encore aujourd'hui
41:43des difficultés de recrutement
41:44ou pas forcément ?
41:45Oui comme tout le monde
41:46on a des difficultés
41:47de recrutement
41:47alors on fait plusieurs métiers
41:48les métiers qui ont souffert
41:50le plus
41:50qui est le métier de la vente
41:51ces dernières années
41:52en 2023
41:53qui a souffert
41:54fortement
41:55on fait de la location
41:56vous l'avez dit tout à l'heure
41:57on fait de la gestion locative
41:58du syndic de copropriété
42:00donc avec des profils
42:00très différents
42:01sur les métiers commerciaux
42:02j'étais sur un salon
42:04pendant quelques jours
42:05et on voit de nouveau
42:05les jeunes
42:06qui ont les yeux qui brillent
42:07quand on leur parle
42:08d'immobilier
42:09on avait un corner
42:11recrutement
42:12on a reçu
42:12beaucoup de jeunes
42:13qui veulent se former
42:14qui veulent travailler
42:15dans les métiers
42:16de l'immobilier
42:17et on a des besoins
42:18évidemment
42:19de métiers
42:20et de profils
42:20commerciaux
42:22Est-ce qu'il faut
42:22pardon je n'interromps
42:23mais est-ce que
42:24parce qu'il y a
42:26beaucoup de chefs d'entreprise
42:26qui viennent ici
42:27et qui disent
42:27finalement
42:28face à ces tensions
42:30on s'est posé la question
42:32de nos biais de recrutement
42:34de nos filières
42:35de recrutement
42:35en se disant
42:35il faut qu'on élargisse
42:36un peu le spectre
42:37est-ce que vous êtes aussi
42:38dans cette démarche
42:40ou est-ce que
42:40c'est quelque chose
42:41que vous faisiez déjà
42:42depuis plusieurs années ?
42:43on le fait évoluer
42:43au fil du temps
42:45les critères
42:45évidemment évoluent
42:47il faut bien comprendre
42:48qu'aujourd'hui
42:48dans des fonctions
42:49commerciales
42:51la majorité
42:52des candidats
42:53sont des clients
42:55presque
42:56de l'enseigne
42:57ou de la marque
42:58ou du réseau
42:59qu'ils vont
42:59qu'ils vont rejoindre
43:01donc il faut séduire
43:02ces clients
43:03il faut leur apporter
43:04un projet d'entreprise
43:06on parlait
43:06de la RSE
43:07et ça en fait partie
43:09il faut leur bâtir
43:10une politique de rémunération
43:11qui soit adaptée
43:12une politique de formation
43:14de montée en compétence
43:15de reconnaissance
43:17donc c'est un travail régulier
43:18on a des commissions
43:19qui travaillent tout le temps
43:20avec des chefs d'entreprise
43:22franchisés chez nous
43:22avec des collaborateurs
43:24avec des collaborateurs du siège
43:25qui travaillent tout le temps
43:26pour affûter
43:27affiner les offres
43:29les tendances
43:29voir pourquoi
43:30on ne vient plus chez nous
43:31voir pourquoi
43:31on nous quitte
43:32aussi c'est très important
43:34avoir ce contact
43:35avec un collaborateur
43:36qui nous quitte
43:36pourquoi on nous quitte-t-il
43:37et que devons-nous améliorer
43:39est-ce que ça suppose
43:40de lancer
43:41une ou des campagnes
43:42de recrutement
43:43pour une marque
43:44connue des français
43:45comme La Forêt
43:46c'est constant
43:47c'est constant
43:47même vous vous êtes obligé
43:48nous sommes en recrutement
43:49permanent
43:51sur les réseaux sociaux
43:53puisque c'est là
43:54qu'on va capter
43:54les contacts
43:56il y a des campagnes
43:57régulières
43:58d'achat
43:59de mots-clés
44:00de sponsoring
44:02des témoignages
44:03de diffusion
44:04de contenu
44:05pour dire
44:06à celles et ceux
44:07qui sont en phase
44:08de recherche
44:09ou qui s'intéressent
44:10en tout cas
44:10à un nouvel emploi
44:11dire dans l'immobilier
44:12il se passe des choses
44:13il n'y a pas que les métiers
44:15commerciaux
44:15il y a des métiers
44:16de comptable
44:17il y a des métiers
44:17de management intermédiaire
44:19il y a des métiers
44:19de technicien
44:20du bâtiment
44:21et puis on peut devenir
44:22son propre chef d'entreprise
44:23également
44:23donc ça c'est constant
44:25tous les jours
44:26on est sur ce travail-là
44:28mais peut-être
44:29qu'il y en avait moins besoin
44:30au moment
44:31juste après la crise Covid
44:32parce qu'on a vu
44:33énormément de français
44:34se poser des questions
44:35sur le sens
44:36de leur travail
44:37etc
44:37et alors
44:38qui se sont
44:39transformés
44:40en agents immobiliers
44:41il y en a pas mal
44:43qui sont revenus
44:45en arrière
44:45qui ont déchanté
44:46comment vous avez
44:47appréhendé
44:49cette période
44:50un peu particulière
44:51quand même
44:51du secteur
44:52très particulière
44:53c'est vrai
44:53que l'année 2020
44:54a été un point bas
44:56en termes de vente
44:57on s'en souvient
44:59toutes et tous
44:59maintenant
45:00et derrière
45:00on a eu un rattrapage
45:01rattrapage
45:02parce qu'il fallait
45:02rattraper les ventes
45:04et les achats
45:04qui ne s'étaient pas fait
45:05et puis parce que
45:06tout le monde cherchait
45:06et puis parce qu'il y avait
45:07une nouvelle aspiration
45:08exactement
45:09on voulait aller vivre
45:10en région
45:11on voulait une terrasse
45:12on voulait un jardin
45:13donc on a eu un marché
45:15qui a dépassé allègrement
45:17le million de transactions
45:17alors qu'on était plutôt
45:18avant sur un trend
45:19entre 850 000
45:21et 900 000
45:22on a frôlé
45:23les 1 million 200 000
45:24transactions
45:25donc c'est vrai
45:26que le gâteau
45:27a grossi
45:28soudainement
45:30et que ça a généré
45:32beaucoup de vocations
45:33certaines ont été pérennes
45:36et d'autres ont été
45:37extrêmement ponctuelles
45:38parce que le métier
45:39de l'immobilier
45:40ou les métiers
45:41de l'immobilier
45:41ce sont des métiers
45:43avec une technicité
45:44avec une formation
45:46non il faut deux ans
45:47pour un BEP
45:47de coiffure
45:48par exemple
45:49et bien dans l'immobilier
45:50il faut aussi deux ans
45:51pour avoir commencé
45:52à maîtriser
45:53son métier
45:54on est revenu
45:56à quel niveau
45:56puisque vous disiez
45:57on avait atteint ce pic
45:58là des 1 million
45:59200 000 transactions
46:00on est revenu à quel niveau
46:01on va dépasser 900 000 transactions
46:02au niveau France
46:03cette année
46:04ce qui est le trend normal
46:06donc le marché immobilier
46:07il a retrouvé
46:08une forme de normalité
46:09il a retrouvé
46:10une normalité
46:11l'accès au logement
46:12qu'on a évoqué
46:12tout à l'heure
46:13c'est d'autres choses
46:14on a toujours
46:15cette problématique
46:16vers les populations
46:17de primo-accédants
46:18qui ont des difficultés
46:19à réunir
46:19leur rapport
46:21vers les locataires
46:22étant donné
46:23que les primo-accédants
46:24ceux qui sont censés
46:25devenir propriétaires
46:26restent dans leur logement
46:27et qu'on a moins d'investisseurs
46:29on a également une problématique
46:30avec les locataires
46:3116 ou 17%
46:32des candidats
46:33qui ont leur parcours sup
46:34qui par exemple
46:35ne vont pas choisir
46:37les formations
46:38dans lesquelles
46:39ils ont été retenus
46:40parce qu'ils n'ont pas
46:40de logement
46:42de la mobilité professionnelle
46:43qui ne se fait pas non plus
46:44parce qu'il n'y a pas de logement
46:45on a beaucoup de dirigeants
46:46d'entreprises
46:47qui viennent nous contacter
46:48en disant
46:48il faut qu'on trouve un deal
46:49avec vous la forêt
46:51on veut peut-être maintenant
46:52acheter de l'immobilier
46:53pour avoir des vendeurs
46:54dans nos boutiques
46:55parce qu'ils n'arrivent plus
46:56à se loger
46:58donc enjeu très très fort
47:00du logement
47:01dans notre pays
47:01je voudrais revenir
47:02sur les enjeux environnementaux
47:04les enjeux globaux
47:06du secteur de l'immobilier
47:07du secteur du bâtiment
47:08qui est un gros secteur
47:09émetteur de gaz
47:11à effet de serre
47:12depuis quand
47:13vous voyez ce secteur
47:15intégrer
47:16la question
47:18de la transformation
47:19de la décarbonation
47:20à sa stratégie ?
47:21oui alors gros secteur
47:22moi je ne veux pas relativiser
47:25mais replacer du contexte
47:26quand même
47:26si on additionne
47:27le transport
47:28l'agriculture
47:29et l'industrie
47:30on a 75%
47:31des émissions
47:31de gaz à effet de serre
47:32en France
47:33donc le logement
47:34on estime que c'est
47:35entre 15 et 20%
47:37mais dans ces 15 à 20%
47:39il y a la construction
47:40qui sont des pics
47:42d'émissions
47:43et puis derrière
47:44il y a l'entretien
47:45ou l'usage
47:46global
47:48sur la construction
47:49ma question
47:49elle posait plus
47:50sur la construction
47:51vous voyez les méthodes
47:52mais vraiment je dis
47:53la stratégie
47:54c'est-à-dire changer
47:55la question du réemploi
47:56des matériaux
47:57de la gestion
47:57des déchets
47:58de matériaux
48:00bas carbone
48:01je recevrai à votre place
48:02le patron d'une entreprise
48:03qui travaille là-dessus
48:04est-ce que vous voyez
48:05vraiment la stratégie
48:07évoluer depuis
48:08je ne sais pas
48:09une dizaine d'années
48:09peut-être ?
48:10on le voit sur la construction
48:11évidemment depuis 15 ans
48:12le virage a été pris
48:14et nous on est plutôt
48:14sur l'entretien
48:15avec l'administration
48:17de biens
48:17donc c'est vrai
48:18qu'on sollicite
48:18les propriétaires
48:20un calendrier
48:20de rénovation énergétique
48:22et on va vers eux
48:24on est proactif
48:24on fait faire des devis
48:26des diagnostics
48:27on leur propose
48:27des solutions de travaux
48:29on leur propose
48:29des solutions
48:30pour aller récolter
48:31également les aides
48:32dont ils peuvent bénéficier
48:34même s'il y en a
48:35de moins en moins
48:35il y a des aides locales
48:37communales
48:38régionales
48:38départementales
48:39nationales
48:40il y a des bonus
48:41également selon
48:42les travaux
48:43qu'on réalise
48:44donc là
48:44on a initié
48:45à nous
48:46dès 2022
48:47avec un partenaire
48:48qui s'appelle
48:48Elio
48:49on propose à nos clients
48:50aussi un autre partenaire
48:51qui s'appelle
48:52Elowatt
48:53qui leur permet
48:54via une application
48:55de piloter
48:56de rentrer
48:57leur contrat énergétique
48:58et de piloter
48:59également
49:00leur consommation
49:01on forme
49:02nos collaboratrices
49:03nos collaborateurs
49:04nos chefs d'entreprise
49:06à la transition
49:07énergétique
49:08au coût
49:09au retour
49:10sur investissement
49:11des travaux
49:12qui sont réalisés
49:13mais ce sujet
49:14de la transition
49:15et du calendrier
49:15de rénovation énergétique
49:16il est très très très
49:18très complexe
49:19à aborder
49:20la RSE
49:22on n'a quasiment
49:23parlé que de ça
49:23dans notre entretien
49:25est-ce que c'est un
49:27espace d'innovation
49:28pour vous
49:28peut-être plus que d'autres
49:30c'est un espace
49:31déjà de réalisation
49:33et d'innovation
49:35il faut comprendre
49:36et je crois
49:36qu'il y a encore
49:36un travail de pédagogie
49:37à faire dans notre pays
49:38expliquer
49:39toutes les dimensions
49:41de la RSE
49:43une fois de plus
49:43ça ne se réduit pas
49:44à rouler dans un véhicule
49:45électrique
49:46et à l'environnement
49:47donc oui
49:48c'est un espace
49:49d'innovation
49:49de se dire
49:50par exemple
49:50comment on va sélectionner
49:52maintenant les prestateurs
49:53avec lesquels
49:53on va travailler
49:54comment on va sélectionner
49:56les matériaux
49:57par exemple
49:57dans nos agences immobilières
49:59tous nos matériaux
49:59sont fabriqués
50:00en France
50:01maintenant
50:01on sélectionne
50:02et on source
50:03uniquement
50:03des fournisseurs
50:05français
50:06pour ce sujet
50:07RSE également
50:09comment on équipe
50:10nos agences
50:10de systèmes LED
50:12comment on gère
50:12l'éclairage des vitrines
50:14on le réduit
50:15comment on séduit
50:16davantage
50:17les collaborateurs
50:18avec de la montée
50:19en compétences
50:20avec un parcours
50:21qui peut être vertical
50:22qui peut être également
50:23horizontal
50:25bien sûr
50:25que c'est un domaine
50:27d'innovation
50:28extrêmement fort
50:28surtout
50:29quand on parle aujourd'hui
50:30d'intelligence artificielle
50:32puisqu'on ne parle que de ça
50:33l'intelligence artificielle
50:35ça offre des opportunités
50:36incroyables
50:37par exemple
50:37pour piloter nos déplacements
50:39on a des équipes
50:40nous
50:40de consultants régionaux
50:41qui se déplacent
50:42et qui sillonnent la France
50:43donc piloter nos déplacements
50:45plus finement
50:46l'IA peut nous aider
50:48à le faire
50:48mais de l'autre côté
50:49l'IA est également
50:50extrêmement consommatrice
50:52de bandes passantes
50:53et de données
50:54et nos audits
50:55nos bilans
50:56nous expliquent
50:57que parfois
50:58la digitalisation
50:59n'est pas une bonne solution
51:01pour la planète
51:02et que le bon vieux papier
51:03est parfois meilleur
51:04donc il faut
51:05trouver le curseur
51:07et bien le positionner
51:08et ça c'est pas facile
51:09Merci beaucoup
51:10Yann Géhano
51:11et à bientôt
51:11sur Bsmart4Change
51:13on passe à notre rubrique
51:14Smart Ideas
51:15une start-up à l'honneur
51:16comme tous les jours
51:17Smart Ideas
51:25c'est notre rubrique
51:26consacrée aux start-up
51:27éco-responsables
51:28on est en duplex
51:28avec Thomas Fort
51:29le fondateur de LifeOne
51:31bonjour
51:32vous l'avez créé
51:33fin 2018
51:34avec quelle idée
51:36racontez-moi
51:36oui bonjour
51:38l'iPhone est effectivement
51:40créé sur une histoire forte
51:42puisque nous sommes experts
51:43dans la famille
51:44depuis plus de 40 ans maintenant
51:46dans la conception
51:47et la construction
51:47des salles blanches
51:48donc les environnements
51:49contrôlés de pointe
51:50et notre objectif
51:52avec l'iPhone
51:52c'est de transférer
51:53ses expertises
51:54et ses technologies
51:55vers l'humain
51:56et les bâtiments habités
51:57avec une solution unique
51:58de maîtrise de qualité
51:59de l'air intérieur
52:00avec donc des purificateurs
52:03d'air connecté
52:04de quoi il s'agit
52:05expliquez-nous
52:06Effectivement
52:08nous avons mis sur le marché
52:09la solution Element
52:10qui est une solution
52:11hardware et software
52:12de purification
52:13de l'air intérieur
52:14de mesures en continu
52:16des contaminants
52:16et aussi
52:17d'intelligence artificielle
52:19puisqu'on va pouvoir
52:19se connecter
52:20à la gestion technique
52:21du bâtiment
52:22pour optimiser
52:23sa consommation énergétique
52:24et donc son empreinte
52:25environnementale
52:26Alors ça a demandé
52:27j'imagine un peu
52:29de recherche et développement
52:31de R&D
52:32même s'il y avait
52:33l'expérience
52:34de l'entreprise
52:35combien de temps
52:36ça vous a pris
52:36Effectivement
52:38on a fait plus de 3 ans
52:40de recherche et développement
52:41sur la partie hardware
52:42donc le purificateur
52:43en tant que tel
52:44et également
52:45une année
52:46à 2 ans
52:47de R&D
52:47sur la partie software
52:48donc le logiciel
52:49et l'intelligence artificielle
52:51embarquée
52:52donc voilà
52:52près de 5 ans de recherche
52:54et développement
52:54plus de 4 millions
52:55d'euros mobilisés
52:56pour arriver à mettre
52:57sur le marché
52:58une technologie innovante
52:59de rupture
53:00sur ces sujets
53:01de qualité de l'air intérieur
53:02Alors avec quelle efficacité ?
53:04Ça doit être la question
53:05que vos clients potentiels
53:06vous posent
53:06donc je vous la pose
53:07Tout à fait
53:09alors une efficacité
53:10redoutable
53:11sur la purification
53:11de l'air
53:12puisqu'on vient vraiment
53:13de cet environnement
53:14très pointu
53:15donc aujourd'hui
53:16c'est 100%
53:16des contaminants critiques
53:17pour notre santé
53:18qui sont filtrés
53:19donc les contaminants
53:20particulaires
53:21mais aussi
53:21les contaminants chimiques
53:23et les contaminants
53:23bactériologiques
53:25virus et bactéries
53:26et une fois connectés
53:28au bâtiment
53:28ces techniques
53:29de purification
53:30et cette mesure continue
53:31permet à nos clients
53:32d'économiser
53:33jusqu'à 10%
53:34de consommation énergétique
53:36et d'émissions de CO2
53:38grâce à l'intégration
53:40de nos solutions
53:41à l'échelle
53:41du bâtiment complet
53:42donc voilà
53:43une efficacité prouvée
53:45avec des laboratoires
53:47et inégalées
53:48aujourd'hui
53:49sur ce marché
53:49Alors justement
53:50qui sont aux clients
53:51aujourd'hui ?
53:53Nos clients aujourd'hui
53:54sont les grands donneurs
53:55d'ordre du secteur
53:56de l'immobilier
53:56donc ça on peut retrouver
53:57des promoteurs immobiliers
53:59des constructeurs
53:59mais aussi des grandes foncières
54:01qui gèrent
54:02des patrimoines immobiliers
54:03mais également
54:04des grandes entreprises
54:05et puis à la marge
54:06voilà
54:07des secteurs médicaux
54:08des cliniques
54:09des établissements
54:10d'enseignement
54:10des crèches aussi
54:11et des écoles
54:12Alors justement
54:13j'allais vous poser la question
54:14sur les écoles
54:14parce que moi
54:15mes enfants sont plus en âge
54:16d'y aller
54:16heureusement
54:17malheureusement
54:18je ne sais pas
54:18mais est-ce que c'est
54:19un secteur potentiel
54:22de développement
54:22important pour l'iPhone ?
54:25Alors c'est un secteur
54:26effectivement potentiel
54:27important
54:28aujourd'hui on l'adresse
54:29à la marge
54:30on va dire
54:31par opportunité
54:32puisque c'est un secteur
54:32sur lequel
54:33les clients sont souvent
54:35des petites communes
54:36qui n'ont pas forcément
54:36énormément de budget
54:38alloué
54:39à la structuration
54:40de leurs écoles
54:41en tout cas
54:42sur ce sujet-là
54:43mais oui
54:43c'est un sujet primordial
54:45en tout cas
54:46pour la santé des petits
54:47d'équiper les crèches
54:49et les écoles
54:49pour les protéger
54:51d'une mauvaise qualité d'air
54:52qui pourrait avoir
54:53un impact
54:53sur leur santé
54:54Tiens j'aurais pu commencer
54:55par là
54:55ils sont produits où
54:56vos purificateurs
54:57d'air connectés ?
55:00Alors nous sommes basés
55:00à côté de Grenoble
55:01et nos produits
55:02sont made in France
55:03ils sont fabriqués
55:04et assemblés
55:05en région Auvergne-Rhône-Alpes
55:06et on est très fiers
55:07de ça
55:08on y tient beaucoup
55:08donc avec un label
55:10d'origine France garantie
55:11puisque plus de la moitié
55:12des composants
55:12sont d'origine France
55:13et donc on opère tout ça
55:16depuis la région
55:17Ronalpine
55:18Est-ce que c'est un argument
55:19de vente ça ?
55:20Est-ce que vous l'utilisez
55:21de plus en plus
55:21cet argument ?
55:23On l'utilise tout le temps
55:24on utilise beaucoup
55:26l'argument du made in France
55:28alors aujourd'hui
55:28on déploie essentiellement
55:29en France
55:30mais on commence
55:30à s'internationaliser aussi
55:33pardon
55:33donc c'est effectivement
55:35un argument important
55:36gage de qualité
55:37et puis pour nous
55:39qui avons cette vision
55:40de créer de l'emploi
55:41de l'industrie en France
55:42cette souveraineté là
55:44elle est très importante
55:45pour nous aussi
55:45Merci beaucoup
55:47Thomas Faure
55:47et bon vent
55:48à Life One
55:49voilà c'est la fin
55:50de ce Smart Impact
55:51je voudrais remercier
55:52Nathalie Croizet
55:53la coordinatrice éditoriale
55:54de l'émission
55:55Alexis Mathieu
55:56qui est en charge
55:57de la coordination
55:59et de la production
55:59Loïc Allègre
56:00le réalisateur
56:01et Fabien Bouknog
56:03ingénieur du son
56:04aujourd'hui
56:05belle journée
56:06sur Be Smart for Change
56:07Sous-titrage Société Radio-Canada
56:09Sous-titrage Société Radio-Canada
56:14Sous-titrage Société Radio-Canada
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