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Mercredi 22 octobre 2025, retrouvez Thomas Mogharaei (Fondateur, Tapis de Laine), Frédéric Torrente (Directeur général, Cogit LGC), Béatrice Eastham (fondatrice, Climeet) et Gregory Sion (Directeur général, Pierre et Vacances) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.
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00:00Ce programme vous est présenté par la communauté urbaine du Creusot-Monceau, le territoire de tous les possibles.
00:16Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission des entreprises à impact positif.
00:21Et voici le sommaire, c'est Grégory Sion, le directeur général de la marque Pierre et Vacances,
00:26qui sera l'invité du grand entretien tout à l'heure, plus de 190 sites en France et dans le monde.
00:31On verra si c'est possible de concilier développement du tourisme et baisse de l'impact.
00:37Auparavant, je reçois Frédéric Torrente, le directeur général de Cogit LGC, qui propose des packs d'emballages réemployables.
00:44On sera au cœur des enjeux de numérisation, mais aussi de souveraineté du secteur de la logistique.
00:50Dans notre Zoom, on verra comment calculer l'empreinte carbone d'un événement avec cette question, la filière.
00:56Est-ce qu'elle s'oriente vraiment vers la responsabilité environnementale ?
01:00Et puis, dans notre rubrique qui est consacrée aux startups éco-responsables, vous découvrirez Tapis de laine.
01:06C'est une alternative au tapis de gym et de yoga en PVC.
01:10Voilà pour les titres, c'est l'heure de Smart Impact.
01:12Tout de suite.
01:12L'invité de Smart Impact, c'est Frédéric Torrente.
01:22Bonjour.
01:23Bonjour.
01:23Bienvenue, vous êtes le directeur général de Cogit LGC, qui est un acteur important de la logistique circulaire.
01:30On va expliquer de quoi on parle.
01:32Je veux bien que vous nous présentiez pour commencer votre cœur de métier.
01:34Notre cœur de métier, on travaille avec des industriels, de l'agroalimentaire, de l'industrie automobile,
01:40pour mettre en place des boucles logistiques et pour réduire leurs déchets d'emballage.
01:44Et on met en place des emballages réutilisables justement pour réduire cet impact-là.
01:48Alors, on parle de quel type d'emballage ?
01:50On va parler de type d'emballage en plastique, en plastique recyclé.
01:54On va parler d'emballage en métallique.
01:56On va parler d'emballage pliable, d'emballage rigide, d'emballage avec des matières d'origine, de matières recyclées, etc.
02:04Donc, on est sur tout type d'emballage, mais ce sont des caisses de transport et des outils de transport la plupart du temps.
02:09Avec donc une particularité, parce que des emballages réemployables, bon, il y en a pas mal.
02:15Ce que vous me disiez justement quand on démarre l'interview, notre particularité, c'est la traçabilité.
02:19Vous utilisez un logiciel, c'est ça qui s'appelle Jawax.
02:22Tout à fait.
02:22Alors, c'est quoi ce logiciel ? Quel service ça vous permet de proposer à vos clients ?
02:26Donc, en fait, nous, on s'est rendu compte d'une chose, c'est que globalement, vous pouvez être le meilleur acheteur du monde,
02:30avoir le meilleur parc d'emballage que vous avez acheté, que vous avez le mieux valorisé possible.
02:35Si globalement, vous ne suivez pas vos emballages, vous les perdez, ils sont immobilisés, votre action ne sert à rien.
02:40Aujourd'hui, la traçabilité, la data qu'on va en retirer nous permet de faire une chose qui est essentielle,
02:45c'est tracer les flux d'emballage pour les optimiser au maximum.
02:48Je m'explique, le coût carbone de la fabrication d'un emballage plastique versus un emballage carton est bien plus important.
02:54Si vous divisez ce coût carbone-là de l'emballage plastique par un nombre de fois, un nombre de rotations qui est suffisant,
03:02globalement, vous allez réduire votre impact carbone versus un emballage en carton, par exemple.
03:08L'idée, avec la traçabilité, c'est de nous permettre d'optimiser ces vitesses-là et d'accélérer la vitesse de rotation
03:14pour avoir un nombre de rotations qui soit le plus grand possible.
03:17D'accord. C'est quoi ? C'est des puces qui sont dans vos emballages, c'est ça ?
03:21C'est des petites puces RFID, donc c'est une petite antenne qu'on vient coller qui est passive.
03:25Donc, ça veut dire que l'emballage ne rentre pas dans une catégorie de DEE.
03:29Donc, l'étiquette, elle est passive et on a des lecteurs qui nous permettent finalement de tracer ces emballages-là
03:34pour avoir une très bonne lecture de la boucle logistique.
03:38Donc, ça suppose d'équiper vos clients et les différentes étapes de leur chaîne logistique d'outils pour tracer ?
03:46Comment ça marche ?
03:47C'est là que l'outil est intelligent.
03:49Globalement, on ne met pas en place des systèmes de lecture partout.
03:52On cherche, on fait un peu d'ingénierie logistique, on cherche les endroits stratégiques de la boucle
03:56pour finalement trouver le bon endroit où mettre le lecteur.
04:00Donc, on en met le moins possible pour que ça coûte le moins cher,
04:03pour essayer de faire rimer l'écologie avec l'économie.
04:05Alors, on va prendre deux exemples, deux secteurs, la grande distribution et le secteur automobile.
04:11Par exemple, vous travaillez avec Auchan.
04:13Comment ça fonctionne ?
04:15Sur quel type d'emballage et quels usages Auchan fait de votre technologie ?
04:19Donc, nous, avec Auchan, on travaille sur la partie fruits et légumes.
04:22On livre des caisses vides, propres et utilisables à des producteurs de fruits et légumes
04:26qui les remplissent, qui mettent leurs fruits et leurs légumes à l'intérieur, justement.
04:30Ils remplissent les caisses.
04:32Les caisses repartent en centrale de distribution pour aller en magasin au consommateur final.
04:36On récupère les caisses, on les lave et on les remet à disposition.
04:39L'investissement que fait Auchan sur cette technologie-là, il y a un retour qui est rapide
04:46parce qu'en ce moment, on est vraiment une croisée des chemins pour pas mal de grands groupes
04:51et d'entreprises en général sur les engagements RSE.
04:54Ils ont fait les premières économies, entre guillemets, je m'appelle le guillemet facile.
04:58Puis là, on commence à rentrer dans le dur, dans des investissements qui coûtent cher
05:01et qui ne vont pas rapporter tout de suite.
05:03Donc, ça rapporte vite, ça ?
05:04Mais globalement, on ne fait pas supporter, nous, ce coût-là, nos clients.
05:07Le coût de la traçabilité des infrastructures dont vous parliez,
05:09qui potentiellement, elles peuvent être onéreuses,
05:11ce coût-là, on l'a dilué dans le nombre de rotations.
05:14Je m'explique.
05:16Un lecteur, un système de lecture qui va coûter une certaine somme,
05:19on va le diviser par le nombre de rotations et par le nombre d'emballages qu'il va pouvoir lire.
05:23Donc, globalement, à la fin, ça ne coûte pas grand-chose.
05:26L'impact de la traçabilité, il est très faible.
05:29L'impact économique, il est très faible.
05:30Par contre, ces gains, ils sont extrêmement importants.
05:32Et autre exemple, Stellantis, secteur automobile.
05:36Vous travaillez sur quel type d'emballage pour eux ?
05:38Donc, pour eux, on est sur des emballages en plastique, des emballages métalliques.
05:42Eux, ils ont les deux typologies d'emballages.
05:44Et nous, globalement...
05:45C'est des pièces détachées, c'est quoi ?
05:47C'est pour les pièces détachées, exactement.
05:48Donc, en fait, pour les chaînes de montage, on livre les fabricants
05:52qui, eux, vont remplir les emballages avec de la visserie,
05:57avec du verre, peu importe les outils qui vont être utilisés pour fabriquer les voitures.
06:03Et nous, globalement, on livre ces emballages-là.
06:05Ces emballages-là sont livrés directement sur les usines de montage
06:08et sur les chaînes de montage pour que les voitures soient construites.
06:11Juste pour bien comprendre, pour que ce soit optimisé,
06:14les emballages, ils vous appartiennent à vous ?
06:16Oui.
06:16Donc, c'est vous qui les récupérez ?
06:18C'est vous qui les nettoyez, par exemple ?
06:19On va être en capacité de proposer ça à certains clients qui vont nous le demander.
06:23Pour Auchan, on nettoie pour eux.
06:24On l'a, ce sont nos emballages.
06:25Et on lave les emballages qui nous appartiennent dans nos centres de lavage.
06:29Pour d'autres, ils choisissent de laver eux-mêmes.
06:31Donc, soit ils prennent la totalité de la boucle
06:33et la totalité du panel de services qu'on peut proposer,
06:36soit, finalement, ils prennent ce qu'ils vont besoin.
06:38C'est un peu un service à la carte.
06:40D'accord.
06:40Est-ce qu'il y a une logique de consigne ?
06:42J'emploie des termes qui sont des termes de consommateur.
06:46Mais est-ce que ça fonctionne aussi comme ça ?
06:48On n'a pas de consignes, nous.
06:50Nous, on n'a pas de consignation.
06:51Le fait d'avoir la traçabilité RFID nous permet de nous abstraindre de ça.
06:55Rendez-vous compte.
06:56Oui, il n'y a pas d'enjeu d'oublier ou de ne pas oublier de rapporter le produit
07:00puisque vous le tracez.
07:01On a des pertes qui sont bien moins importantes que nos confrères.
07:04Alors, globalement, comment ça marche ?
07:07Un producteur qui va vouloir prendre une caisse de fruits et légumes
07:10potentiellement pourrait mettre une consigne pour récupérer cette caisse
07:12qui lui serait rendue lorsque la caisse reviendrait en dépôt.
07:17Nous, grâce à la traçabilité, on affecte un producteur la caisse de fruits et légumes
07:22et donc on ne met pas de consigne à nos producteurs
07:24parce qu'on sait à quel moment on l'a récupérée, nous, dans notre système.
07:29Est-ce que vous avez modélisé le gain en termes d'effectivement,
07:33vous nous dites, bon, un emballage plastique,
07:35il va peut-être avoir un impact carbone plus lourd à la production qu'un envalage carton ?
07:40Ok, mais est-ce que vous avez modélisé le gain que ça représente au final
07:44avec le taux de rotation dont vous nous parliez ?
07:47On a travaillé sur des analyses ACV, donc analyse du cycle de vie,
07:50pour vérifier, entre guillemets, que ce que nous faisions au quotidien écologiquement,
07:54c'était viable.
07:55Et on a des résultats avec des cabinets, je ne citerai pas les noms,
07:58mais avec des grands cabinets, on a des résultats qui nous permettent
08:00de valider le fait qu'aujourd'hui, un emballage réutilisable
08:04avec le nombre de rotations réelles que nous, on a,
08:06parce qu'on est vraiment en réel, on a la traçabilité.
08:09Donc, avec le nombre de rotations qu'on a, on a validé que, globalement,
08:12notre caisse en plastique qui, même si elle vient d'origine pétrolière,
08:18je veux dire, notre caisse, aujourd'hui, globalement,
08:20elle est moins coûteuse écologiquement parlant qu'un emballage carton.
08:23Vous limitez les pertes, alors là, on peut se comparer
08:27à un système qui n'est pas tracé, c'est quoi le taux de perte ?
08:31On est dix fois inférieur.
08:33Dix fois inférieur ?
08:34Dix fois inférieur.
08:34D'accord, mais ça ne coûte pas dix fois plus cher ?
08:36Pas du tout, c'est le gros avantage.
08:39Ok, donc vous limitez les pertes, vous réduisez les déchets,
08:44évidemment, pas de consignation sur l'eau,
08:46parce que si vous nettoyez vos emballages,
08:48est-ce que vous avez intégré aussi à cette dimension environnementale
08:51l'usage de l'eau ?
08:52Dans l'analyse ACV, vous avez la totalité du cycle de vie.
08:56Donc, si une caisse va faire 70 rotations durant sa durée de vie,
08:59elle va être lavée 70 fois.
09:00À chaque auto, on va laver une caisse.
09:02Donc, globalement, on a bien entendu intégré
09:04les consommations d'eau, les consommations électriques, le gaz,
09:08qu'on va pouvoir utiliser pour chauffer l'eau, les solvants, etc.
09:11Tout est condensé dans l'analyse du cycle de vie.
09:15Ce cycle de vie, je veux dire, vous dites, c'est quoi ?
09:16C'est 70, ça dépend ?
09:19J'ai des caisses qui tournent depuis 14 ans.
09:21Donc, elles ont un peu plus de 70 tours.
09:24D'accord.
09:25Et alors, c'est lié à quoi, ça ?
09:27L'usage, le soin que prennent vos clients ?
09:30Parce que quand on est dans la logistique,
09:32on n'a pas toujours le temps de bichonner les caisses et les emballages, quand même.
09:36Après, globalement, on est sur des produits qui sont fabriqués par des acteurs européens,
09:41qui sont robustes.
09:43Les acteurs avec qui on travaille en Europe soignent leur recherche de matière
09:47pour avoir des matières qui sont assez suffisamment rigides.
09:49Donc, on parle de polyéthylène, on parle de polypropylène.
09:52Mais globalement, on est sur des acteurs qui font de bons produits,
09:56qui sont suffisamment robustes pour résister au pooling et à la rotation des emballages.
10:01Alors, cette circularité logistique, cette traçabilité dont vous nous parlez,
10:06comment elle se développe ?
10:08Ou alors, à l'inverse, je vais poser la question autrement,
10:10quels freins vous rencontrez ?
10:12Et s'il y a des clients qui hésitent à franchir le pas ?
10:16Globalement, l'emballage réutilisable, même si on en parle beaucoup en ce moment,
10:21avec les nouvelles reps qui peuvent arriver sur le marché,
10:24on va être très clair, les industriels ne nous ont pas attendus pour faire des économies,
10:28vous le disiez en préambule.
10:29Donc, ils ont limité l'épaisseur des cartons,
10:32ils ont réduit les espaces vides à l'intérieur de leur packaging.
10:35Donc, ils ont déjà optimisé des choses.
10:37Et ils ont parfois investi pour optimiser encore plus
10:39avec des chaînes de montage carton industriel.
10:43Globalement, on arrive avec un nouveau système,
10:44donc il faut repenser une industrie.
10:46Il n'y a pas que le coût de la caisse et le coût du carton,
10:48il va y avoir un environnement global qu'il faut prendre en compte.
10:51Donc, on est là pour accompagner nos clients et arriver à les aider.
10:54Et c'est pour ça qu'on a mis en place des systèmes locatifs,
10:57pour finalement arriver à diluer le coût global et le coût global des investissements
11:03pour arriver à accompagner nos clients dans cette démarche-là.
11:05Un dernier mot autour de la souveraineté numérique,
11:08parce que c'est évidemment une dimension importante de votre activité.
11:14C'est des données, elles appartiennent à qui ?
11:17Elles passent par où ?
11:19On a des contrats avec nos clients.
11:21Donc, les données nous appartiennent,
11:23on peut les exploiter jusqu'à temps que nos contrats sont validés avec nos clients.
11:26Une fois que le contrat est terminé,
11:27on a des engagements pour rendre ces données à nos clients,
11:30les détruirent et nous, on ne les utilise plus.
11:32Mais globalement, on récupère de la donnée,
11:35c'est la donnée de caisse,
11:36on n'est pas sur la donnée RGPD.
11:38Donc, ce reste des données qui sont quand même relativement classiques.
11:41Dernier mot, parce qu'il y a une vraie ambition,
11:43vous annoncez vouloir doubler le chiffre d'affaires de Cogit LGC d'ici 2022.
11:48Vous aviez annoncé d'ici 2025.
11:49Alors, vous l'avez fait ?
11:51On l'a doublé.
11:51Vous l'avez doublé ?
11:52On a même dépassé les objectifs qu'on s'était fixés.
11:54Donc, on est très fiers de ça
11:55et on commence à avoir, oui, un certain impact.
12:01Et alors, l'objectif 2030, c'est quoi ?
12:04Je ne vais pas vous le dire.
12:04Je ne vais pas le dire à mon patron non plus.
12:06C'est trop tôt.
12:07Ok, merci beaucoup Frédéric Torrent.
12:09Merci beaucoup.
12:09Et à bientôt sur Bsmart4Change.
12:11On passe tout de suite au zoom de notre émission.
12:14On va voir comment le secteur de l'événementiel fait sa mue.
12:17Le zoom de ce Smart Impact,
12:26on parle du secteur événementiel avec Béatrice Istam.
12:29Bonjour.
12:30Bonjour.
12:30Bienvenue.
12:31Vous êtes la fondatrice de Climit et de Green Événements.
12:35Alors, on va présenter les deux structures qui sont liées, évidemment.
12:37Climit, c'est quoi ?
12:38Alors, Climit, c'est un…
12:39Vous dites Climit, oui.
12:40On dit Climit.
12:41Bon, pas de problème.
12:41C'est un outil qui permet aux organisateurs d'événements
12:45de mesurer l'empreinte carbone des événements
12:48et puis surtout, de manière assez ludique,
12:49de prendre des décisions
12:50et donc d'entrer dans une trajectoire de réduction d'empreintes carbone
12:53quand on organise un événement.
12:56Et il est lié, ce Climit, avec Green Événements ?
13:00Alors, Green Événements,
13:01donc Climit, c'est une structure que j'ai créée il y a un petit peu plus de deux ans
13:04et en fait, qui effectivement est née au sein, au départ, de Green Événements,
13:08qui a un cabinet de conseil que j'ai monté il y a 16 ans déjà
13:11et qui adresse les problématiques d'impact de la filière événementielle
13:16de manière un petit peu plus globale.
13:17Climit, c'est vraiment carbone.
13:19Et Green Événements, c'est des consultants
13:20où on va adresser les sujets d'économie circulaire,
13:23d'insertion, d'accessibilité.
13:2516 ans.
13:26Oui.
13:26On en parlait beaucoup dans le secteur de l'événementiel,
13:29de l'impact des séminaires ou des grands concerts
13:33ou des tournées, etc.
13:34Pas du tout, j'y ai dit.
13:35Alors moi, j'en parlais beaucoup, mais effectivement, oui, c'était…
13:37Vous regardez comme une extraterrestre.
13:40Comment vous étiez accueillie ?
13:41Avec un petit peu, effectivement, de surprise.
13:44C'est-à-dire que les gens ne comprenaient pas forcément, en fait,
13:45quelle était l'activité.
13:48Ce n'était effectivement pas au cœur des préoccupations,
13:51surtout qu'en 2009, on sortait quand même d'une crise,
13:53enfin, d'une autre crise qui avait pas mal touché la filière.
13:57Mais depuis, donc maintenant, 16 ans,
14:00c'est devenu un sujet assez prégnant.
14:02Oui, effectivement.
14:02Alors ce calculateur carbone, comment est née l'idée ?
14:06Comment il fonctionne ?
14:07Alors l'idée, elle est venue tout simplement de nos clients
14:10chez Green Événements.
14:11Donc depuis 16 ans, on accompagne des organisateurs
14:13avec toute typologie, tout format d'événements.
14:17Et puis, on avait un de nos clients,
14:18qui n'est autre que le Festival de Cannes,
14:20qui nous a un petit peu scoué les puces en disant,
14:22nous, il faut vraiment qu'on s'adresse,
14:24qu'on adresse ce sujet de la trajectoire carbone.
14:27Or, ce qui existe aujourd'hui sur le marché
14:28ne nous permet pas de le faire.
14:29Parce qu'un événement, c'est extrêmement spécifique,
14:31ce n'est pas une entreprise.
14:33C'est un moment donné, c'est des postes précis.
14:35Et donc, on a besoin d'un outil qui est dédié à notre métier.
14:39Ils n'arrivaient pas à calculer précisément leur impact carbone, c'est ça ?
14:43Alors, pour tous les organisateurs, c'était possible.
14:46Mais en fait, il fallait payer assez cher.
14:48Des consultants, ça prenait beaucoup de temps.
14:50Et en gros, six mois après l'événement,
14:51avec un petit billet de 10 000,
14:52on est arrivé à avoir l'empreinte carbone.
14:54Voilà.
14:55Mais en termes de prise de décision, de trajectoire,
14:58et vu qu'en plus, il n'y avait pas vraiment de méthodologie,
15:01qu'est-ce qu'il y a dans le périmètre,
15:02qu'est-ce qu'il n'y a pas dans le périmètre de calcul,
15:03ce n'était pas très satisfaisant,
15:05c'était inaccessible pour la plupart des organisateurs d'événements,
15:08et surtout, c'était impossible de piloter une trajectoire.
15:11D'accord.
15:12Donc là, vous imaginez cet outil,
15:15qui est donc aussi un outil à priori,
15:18qui permet d'anticiper et de se dire
15:20voilà ce qu'on va changer à notre événement, c'est ça ?
15:22Oui.
15:22Donc, c'est un outil d'aide à la décision,
15:24c'est-à-dire que dès qu'on commence à planifier l'événement,
15:26on rentre des informations opérationnelles,
15:28et puis on peut jouer avec des scénarios.
15:29On appuie sur un bouton, hop, ça compare.
15:31Tiens, si je passe en végétarien, je gagne 1% ou 20% de mon empreinte carbone,
15:35et si je change les transports, et le nombre de personnes, voilà.
15:38Donc, c'est un outil qui est vraiment très intuitif,
15:40simple d'utilisation pour un organisateur d'événements
15:43qui n'est pas un expert carbone,
15:45ce qui est le cas de la plupart des organisateurs d'événements,
15:48soyons clairs.
15:49Exactement, et donc ça lui donne la puissance de la maîtrise
15:51de son empreinte et des décisions associées.
15:54Alors, un trou est cif qui nous vient de l'Union Européenne,
15:56qui nous dit que le secteur événementiel représente
15:58environ 5% des émissions de gaz à effet de serre.
16:01Au sein des pays de l'Union.
16:03Je voulais donner ce chiffre avant que l'interview démarre,
16:05ça vous a fait tiquer, ça vous semble beaucoup ?
16:07Surtout que je n'ai jamais vu ce chiffre avant,
16:09parce qu'en fait, la difficulté qu'on a sur,
16:13on va dire, la filière de l'événement,
16:15c'est qu'on a du mal jusqu'à aujourd'hui à quantifier justement ces émissions,
16:18vu qu'avant que la limite, ce travail n'est pas fait.
16:21Bon, après, on peut jouer avec des extrapolations,
16:23et c'est peut-être un chiffre, non, il me paraît peut-être.
16:25Parce qu'en fait, l'événementiel va à la fois toucher à des sujets de transport,
16:29d'alimentation, donc c'est très transversal,
16:31et en faisant des rapports par rapport à des chiffres de dépense,
16:34on peut peut-être arriver à des ordres de grandeur comme ça.
16:36Mais ce qui m'intéresse aussi avec la limite,
16:38c'est justement de rentrer dans une maîtrise de ce que pèse la filière
16:42pour s'engager dans une logique de trajectoire et de diminution,
16:45si possible en accord avec les accords de Paris,
16:48avec l'accord de Paris, pardon.
16:50Mais c'est vrai qu'il faut commencer par mesurer avant de rentrer dans cette trajectoire.
16:53Oui, alors, ce qui a été fait par d'autres secteurs,
16:55il y a peut-être un peu plus longtemps, d'ailleurs.
16:56Est-ce que vous diriez qu'il y a un peu de retard du secteur de l'événementiel ?
17:00Je ne sais pas s'il y a du retard.
17:01En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il y a une vraie accélération.
17:05Il y a une étude qui est parue en mai dernier,
17:07faite par Coach Omnion et Emile Une Salle,
17:09qui dit qu'il y a aujourd'hui 35% des organisateurs d'événements
17:12qui mesurent régulièrement leurs événements,
17:15et sur le systématiquement, en un an, on est passé de 2% à 8%.
17:19Alors, on peut dire que ce n'est pas beaucoup,
17:20mais x4, ce n'est pas si mal.
17:22Et puis, paraît-il qu'à 10%, c'est la bascule.
17:24Donc, je pense qu'on y est bientôt.
17:26Donc, moi, je vois plutôt le verre à moitié plein.
17:29Qu'est-ce que ça a changé ?
17:30Vous nous avez donné l'exemple du Festival de Cannes.
17:32Qu'est-ce qu'ils ont changé
17:34ou qu'est-ce qu'ils sont en train de changer grâce à Climate ?
17:37Alors, à quel Festival de Cannes ?
17:39Aujourd'hui, c'est un exemple,
17:42c'est ceux qui nous ont poussés dans l'aventure.
17:44Aujourd'hui, c'est des centaines d'utilisateurs sur Climate.
17:46Les profils sont en majorité plutôt des grandes entreprises.
17:50Donc, ça va être des Decathlon, des Generali,
17:53des différentes marques du groupe LVMH.
17:56Et en fait, avoir un outil…
17:58Et on voit poindre de plus en plus des événements sportifs,
18:01des événements culturels, des concerts.
18:03Donc, on voit que finalement,
18:05toutes les typologies d'événements
18:06sont en train de rentrer dans la logique.
18:08Et en fait, le fait d'avoir un outil qui mesure
18:10permet finalement d'arbitrer.
18:12Parce qu'on a une idée quand même,
18:13que les transports, ça pèse beaucoup,
18:15l'alimentation aussi, l'aménagement,
18:17il faut éviter de jeter,
18:18il faut plutôt faire du circulaire.
18:20Tout ça, on le sent un petit peu.
18:21Sauf qu'on ne sait pas toujours arbitrer
18:22et on ne sait pas toujours quantifier,
18:24choisir des priorités.
18:25Et là, c'est vraiment ce qui fait la différence.
18:28C'est qu'on peut choisir le 80-20
18:30et choisir des décisions qui vraiment vont avoir un impact
18:33et communiquer dessus.
18:34Et donc, les grands sujets,
18:36effectivement, le transport.
18:37Peut-être, au lieu de faire…
18:39Je pense à Decathlon,
18:40qui avait choisi, au lieu de faire une grosse convention nationale,
18:43d'en faire des régionales avec un hub au milieu.
18:46Il y a tout le sujet, bien sûr, d'alimentation.
18:48On est de plus en plus sur l'alimentation un peu plus végétale.
18:51Ça a un énorme impact,
18:52mais c'est mieux de le savoir factuellement.
18:55Sur tous les sujets d'aménagement,
18:57dès qu'on est sur de la réutilisation,
18:59de la location, l'impact, il est énorme.
19:01On peut baisser de plus de 50 % sur un poste,
19:03les émissions carbone, etc.
19:05Et ça dépend de la…
19:08Parce que là, vous nous parlez de grands groupes
19:09qui organisent des séminaires,
19:12des conventions annuelles,
19:14ou du festival de Cannes.
19:16Mais je pense au sport, par exemple,
19:18parce que c'est presque consubstantiel
19:20organiser un grand événement sportif,
19:23une Coupe du Monde,
19:25c'est faire venir des spectateurs
19:27de partout sur la planète
19:29qui, le plus souvent, prennent l'avion.
19:30Donc, il y a une limite, finalement,
19:33à ce qu'on peut transformer,
19:35sauf à changer carrément la façon
19:36d'organiser des grands événements.
19:39On pourrait penser aussi aux tournées,
19:40par exemple,
19:42des grands groupes de musique planétaire.
19:45Il y a un moment où ça met en question
19:48l'existence même de ces événements.
19:49Vous voyez ce que je veux dire ?
19:50Très bien.
19:51Bien sûr.
19:51C'est un sujet, d'ailleurs,
19:52c'est pour ça que pendant un certain nombre d'années,
19:53c'était un petit peu tabou.
19:54Mon Dieu, on va s'apercevoir
19:55qu'on fait déplacer des gens.
19:58Effectivement, au bout d'un moment,
19:59il y a des émissions,
20:00effectivement, liées aux déplacements, etc.,
20:02sur lesquelles on ne va pas pouvoir jouer.
20:03Maintenant, ce qu'on dit aux organisateurs,
20:05c'est que pour être dans la logique
20:07des accords de Paris
20:08et dans les trajectoires
20:09qui permettent de garder une terre vivable,
20:11on parle de 5 à 10 %
20:12de diminution des émissions par an.
20:15C'est tout à fait jouable,
20:16même sur des événements internationaux.
20:18On travaille beaucoup avec des salons.
20:20C'est aussi un sujet.
20:21Bien sûr, un salon, il a de la valeur
20:23parce qu'il y a des gens
20:23qui se déplacent
20:24et qui viennent de loin.
20:27Et donc, en faisant ce travail,
20:30on arrive franchement
20:31à rentrer sur ces sujets de diminution
20:33qui ne vont pas être
20:34de 50 % ou 100 % d'émissions,
20:37mais quand même,
20:37les 5, 10, 15, 20 %,
20:39ils sont facilement atteignables.
20:40Oui, mais c'est...
20:41Pardon, je vous interromps
20:42parce que...
20:43On passe à des menus végétariens
20:46et c'est très bien.
20:48L'impact, il ne va pas être
20:49si important par rapport
20:51à la quantité de spectateurs
20:52qu'on fait venir
20:53d'un peu partout sur la planète.
20:54C'est pour ça qu'il y a des organisateurs...
20:55Ce n'est pas parce que la Coupe du Monde
20:56met du vegan de foot,
20:58mettra du vegan dans toutes ses buvettes
21:00que son bilan va d'un seul coup s'améliorer.
21:03Vous voyez ce que je veux dire ?
21:03Alors, deux réactions par rapport à ça.
21:05La première, c'est qu'effectivement,
21:07et c'est vrai pour toute activité,
21:08avant de la décarboner,
21:09il faut se poser la question
21:10est-ce qu'elle sert à quelque chose ?
21:11Voilà.
21:12Moi, aujourd'hui,
21:12si je travaille là-dessus depuis 16 ans,
21:14c'est parce que je suis convaincue
21:15que la rencontre humaine,
21:16ces grandes manifestations,
21:17elles ont beaucoup de sens.
21:17Moi, je suis fan de sport,
21:18j'ai envie que ça continue,
21:19ces événements.
21:20Elles ont beaucoup de sens
21:20et on a envie que ça continue.
21:24Et donc,
21:25si on donne une valeur sociale,
21:28de cohésion,
21:28d'échange entre les gens, etc.,
21:30on se dit qu'il faut que ça continue
21:31et donc on essaie de faire mieux.
21:32Il y a bien sûr des difficultés,
21:34c'est le cas dès qu'on adresse
21:35la décarbonation.
21:37Aujourd'hui,
21:38pour vous donner un exemple
21:39sur des manifestations sportives,
21:41il y a un certain nombre
21:42de manifestations sportives
21:43qui décident de mettre,
21:44par exemple,
21:45des jauges dédiées
21:46plutôt à des visiteurs locaux.
21:50Et donc là,
21:51c'est un mouvement
21:51qui est en train de prendre,
21:54on va dire,
21:55de la place dans le paysage.
21:56Ça, c'est beaucoup,
21:56par exemple,
21:57de plus en plus
21:57pour des courses à pied,
21:58pour des courses en nature.
22:00Mais je pense que c'est un mouvement
22:01qui va s'étendre.
22:01Ça ne veut pas dire
22:02qu'on va arrêter
22:02les déplacements internationaux,
22:04mais ça veut dire
22:05qu'on va peut-être privilégier
22:06un petit peu plus le local
22:08avec aussi des bénéfices
22:10pour la population, etc.
22:11Donc, c'est tout ça, en fait,
22:13sur lequel on travaille,
22:14qui ne se fait pas du jour au lendemain,
22:16mais en tout cas,
22:16on partage cette volonté,
22:19c'est cet amour de la rencontre
22:20et l'idée,
22:20c'est bien qu'elle continue à exister.
22:22Alors, si j'organise un tournoi,
22:24un grand tournoi de tennis
22:25qui fait venir du public,
22:27etc.,
22:28et je me pose la question,
22:29je vais utiliser Climate,
22:30qu'est-ce qu'il faut que je renseigne ?
22:32Qu'est-ce que je fais ?
22:33Alors,
22:34j'ai accès à Climate,
22:35j'ai passé l'e-learning,
22:36j'ai eu mon outboarding.
22:38Ouh là,
22:38il y a plein de mots
22:38que je ne comprends pas.
22:39On reprend depuis le début.
22:41On arrive sur la plateforme,
22:43nous avons créé
22:43avec l'association
22:44pour la transition à carbone,
22:46l'ABC,
22:47qui nous a aussi audité
22:48pour valider la conformité
22:50du bilan carbone,
22:50ils vont créer un e-learning
22:51qui fait donc
22:52que nos utilisateurs,
22:54pour la plupart non-experts carbone,
22:56comprennent les tenors
22:57et les aboutissons.
22:57Donc, on a un niveau de connaissance.
22:59On a passé une à deux heures,
23:00on a fait des quiz,
23:01on s'est bien amusés,
23:01on a appris plein de choses.
23:03Ensuite,
23:03on a des membres
23:04de l'équipe Climate
23:06qui ont aussi passé
23:07un petit peu de temps
23:08parce qu'un nouvel outil,
23:09on aime bien
23:09être accompagnés au départ.
23:12Donc,
23:12je suis sur Climate,
23:13je suis déjà très à l'aise
23:14et là,
23:15je décide
23:15de m'emparer
23:18de l'empreinte carbone
23:18de mon événement.
23:19Je clique sur
23:20Créer un nouvel événement
23:20et là,
23:21j'ai une fiche qui apparaît
23:22avec les postes classiques
23:23qu'il y a sur un événement.
23:24Le transport,
23:25la restauration,
23:26le fret,
23:27les goodies,
23:28s'il y en a,
23:29l'empreinte digitale,
23:30si je fais des retransmissions,
23:31etc.
23:32Ça,
23:32c'est des postes
23:32qui sont listés sur la gauche.
23:33Et quand je clique
23:34sur la droite,
23:35j'ai les informations à renseigner.
23:37Il y a plusieurs manières.
23:38Soit j'ai l'information directement,
23:40je la rentre,
23:40soit je peux collaborer
23:41avec mes prestataires,
23:43par exemple,
23:43parce que l'événementiel,
23:44c'est aussi ça l'enjeu.
23:45Et le challenge
23:46et la difficulté
23:47et l'opportunité,
23:47c'est que c'est une chaîne de valeur
23:49avec plein de monde
23:50qui collaborent.
23:51Je peux collaborer en ligne
23:52et aussi,
23:53je peux aller récupérer
23:54de la donnée
23:55si elle existe parfois
23:56sur d'autres applications
23:57puisqu'on a créé
23:57un système d'API
23:58qui fait qu'on évite
23:59à nos utilisateurs
24:00de passer du temps inutile.
24:02Par exemple,
24:02sur l'inscription des spectateurs,
24:03j'appuie sur un bouton
24:04et des spectateurs
24:05et des participants.
24:07Ça peut être des spectateurs.
24:08Ça peut être des spectateurs.
24:09et l'information remonte
24:10dans Clamide
24:10sans avoir besoin
24:11de la ressaisir.
24:12Vous parlez aussi
24:12du temps homme.
24:14Le temps homme,
24:14c'est le personnel
24:15qui va travailler
24:16sur l'événement.
24:17Il ne doit pas être
24:18si facile à réduire
24:19ce poste-là.
24:21Ce qui s'appelle
24:22d'ailleurs
24:23plus temps homme
24:23dans la nouvelle version
24:24pour que ce soit
24:24encore plus clair,
24:26c'est tout ce qui est
24:27préparation de l'événement
24:28et après,
24:29on va dire démontage
24:30par exemple
24:30dans le cadre d'un salon.
24:32C'est-à-dire que dans Clamide,
24:33les postes que je vous ai cités,
24:34on va vraiment se concentrer
24:34sur tout ce qui se passe
24:35pendant l'événement.
24:36C'est le gros de l'empreinte carbone.
24:38Et pour mesurer
24:38ce qui se passe avant
24:39et après,
24:40on a pris une métrique
24:41qui est le temps
24:41qu'on passe
24:42sur l'organisation
24:43et sur le démontage
24:44et qui fait une moyenne
24:45du coup le temps moyen
24:47d'une 10 jours homme
24:48qui passe à préparer
24:50quelque chose,
24:50ça fait temps d'émissions carbone.
24:52Dernier mot
24:53sur la dimension,
24:55la prise de conscience
24:56en France.
24:58Je pense qu'il y a
24:58pas mal d'entreprises
24:59qui y sont.
24:59Est-ce que c'est
25:00un sujet international ?
25:01Est-ce que vous avez
25:01des clients internationaux ?
25:02Est-ce que des grands groupes
25:04avec lesquels vous travaillez
25:05veulent faire la même chose
25:06ailleurs ?
25:07Alors,
25:07on a aujourd'hui effectivement
25:09qu'on travaille avec
25:09pas mal de grands groupes
25:10qui nous emmènent souvent
25:10dans leur valise
25:11à l'étranger.
25:12Donc aujourd'hui,
25:13Climid s'est utilisé
25:14pour des événements
25:15dans plus de 25,
25:16je crois quasiment 30 pays
25:17aujourd'hui.
25:18Derrière,
25:18il y a aussi des facteurs
25:19d'émissions
25:19qui permettent
25:19que ça fonctionne.
25:21Et puis,
25:21en ce moment,
25:23on a 3 à 4 demandes
25:24par mois
25:24qui viennent de l'étranger.
25:27Aujourd'hui,
25:27on travaille dans
25:284 à 5 pays européens.
25:29On a des clients
25:30directs en Chine,
25:31à Singapour,
25:32aux États-Unis même
25:35surprenant.
25:36Il y a des entreprises
25:36qui continuent.
25:37Il y a des entreprises
25:38qui continuent.
25:39Et en fait,
25:39on a créé,
25:40dans Climid,
25:40un système qui permet
25:41d'avoir aussi
25:42des estimations carbone.
25:44Par exemple,
25:44aux États-Unis,
25:45c'est plutôt ce qu'ils utilisent,
25:46l'estimation plutôt
25:46que le vrai bilan carbone.
25:50Mais on voit
25:51que c'est un sujet.
25:51Alors,
25:52je pense qu'en Europe,
25:53on a une petite longueur d'avance.
25:55Mais il semblerait
25:56que ce soit un sujet
25:57d'intérêt à l'international.
26:00Et je pense que ça s'explique
26:01par le fait qu'ici,
26:02alors on a des lois
26:03qui ont un petit peu accéléré,
26:06mais c'est aussi
26:07l'événementiel,
26:08à un moment,
26:09on réunit tous ces publics.
26:10Et donc,
26:10c'est vrai que c'est important
26:11d'être cohérent
26:11par rapport à une démarche
26:12bas carbone.
26:13Merci beaucoup,
26:14Béatrice Histam
26:15et à bientôt
26:15sur BeSmart for Change.
26:17On passe tout de suite
26:17au grand entretien
26:18de ce Smart Impact.
26:24Êtes-vous prêt pour l'impact ?
26:26C'est la question
26:26que je pose chaque jour
26:28à une personnalité
26:29qui compte dans notre économie.
26:31Et je reçois aujourd'hui
26:31Grégory Sion.
26:32Bonjour.
26:33Bonjour.
26:33Bienvenue.
26:33Vous êtes le directeur général
26:34de Pierre et Vacances,
26:36de la marque Pierre et Vacances.
26:37Ça représente plus de 190 résidences
26:39et hôtels en Europe,
26:402 millions de vacanciers par an,
26:423 000 collaborateurs,
26:441 200 saisonniers
26:45et un chiffre d'affaires
26:46de l'exercice 2023-2024
26:48de près de 390 millions d'euros.
26:52Je vous imaginais très français,
26:54vous êtes européen,
26:55vous êtes présent
26:56dans combien de pays aujourd'hui ?
26:57Alors on est présent aujourd'hui
26:58dans 4 pays
26:59et on va ouvrir.
27:00Donc on est en France,
27:02en Espagne,
27:03en Andorre,
27:03en Italie
27:04et on ouvre l'année prochaine
27:06le Portugal et la Suisse.
27:08D'accord.
27:08Est-ce qu'il y a une volonté
27:10de continuer de s'étendre
27:13notamment vers l'Europe,
27:15le sud de l'Europe ?
27:16Est-ce que ça fait partie
27:16de votre réunion ?
27:16Alors en fait,
27:17Pierre et Vacances
27:18c'est une très belle marque,
27:19c'est une des plus belles marques
27:20de tourisme en France,
27:21la plus connue d'ailleurs,
27:23avec la plus forte notoriété,
27:25on est ravis
27:25et on est présent
27:27dans les stations de littoral
27:29et sur les stations de ski.
27:30Donc c'est notre ADN en fait,
27:32c'est de proposer
27:33des belles vacances
27:34dans des belles résidences
27:34et donc on a fait le constat
27:36que nos clients
27:37voulaient voyager,
27:38ils ne voulaient pas voyager
27:39très loin,
27:40mais ils voulaient voyager
27:40en Europe,
27:41aller découvrir
27:42des nouveaux pays.
27:43Donc l'Espagne
27:43était la première entrée,
27:45l'Italie était
27:46une demande forte
27:46et on a des demandes
27:47pour le Portugal
27:49qui est une magnifique destination
27:50avec un très bon rapport
27:51qui a été pris
27:52et la Suisse
27:53parce qu'on est aussi
27:55sur la montagne
27:55et en fait,
27:56nos clients veulent découvrir
27:57la Suisse
27:58à la fois pour l'hiver
27:59mais pour l'été
28:00parce que la montagne
28:01c'est une montagne
28:02quatre saisons.
28:04Alors vous êtes aussi
28:05une vigie du secteur du tourisme,
28:07est-ce qu'il va bien ?
28:08Alors le tourisme,
28:09il y a des hauts,
28:10il y a des bas.
28:10On est sur des bonnes années,
28:12en fait sur les dernières années
28:13on a eu une très belle croissance.
28:15L'année dernière
28:15a été un peu plus difficile,
28:17il y a eu des sous-brosseaux
28:18économiques,
28:19politiques.
28:20Nous on a eu la chance
28:21de continuer à croître
28:22justement parce qu'on propose
28:24un tourisme
28:25qui répond
28:26à deux millions de clients
28:27donc un tourisme
28:28qui n'est pas
28:29CSP++
28:30on couvre une gamme
28:32du 3 aux 5 étoiles
28:33donc on a la possibilité
28:34de proposer un très bon rapport
28:36qualité-prix
28:37dans les magnifiques destinations
28:38donc finalement
28:39on a continué à croître
28:40donc pour nous
28:41ça a été une très bonne année.
28:42Avec des prévisions
28:45ou des projections
28:46de progression
28:47du tourisme international
28:49et ça pose une question
28:50de capacité de limiter
28:53l'impact des secteurs
28:53tout en ayant une croissance forte
28:55ça va faire vraiment partie
28:56du cœur de notre entretien.
29:00Vous avisez cet objectif
29:01alors là on est vraiment
29:02sur la marque Pierre Vacances
29:03de réduire de 51%
29:04vos émissions carbone directes
29:06donc SCOP 1 et 2
29:07liées aux énergies
29:08d'ici 2030.
29:11Question toute simple
29:12le premier levier
29:13quand on se dit
29:14tiens on va réduire
29:15de 51%
29:16nos émissions liées aux énergies
29:18le premier levier c'est quoi ?
29:19Consommation énergétique.
29:20D'accord.
29:21En fait nous
29:22notre combat
29:23c'est le carbone
29:24donc on a cette trajectoire carbone
29:26on doit faire
29:27moins 51%
29:28c'est une ambition
29:29assez forte.
29:29La bonne nouvelle
29:30c'est qu'on a un peu plus
29:31de la moitié du parcours
29:32et on a de l'avance
29:34donc on est ravi
29:36on a bien avancé
29:37sur les différents sujets
29:38et le premier élément
29:40ça a été de
29:41faire de l'efficacité énergétique
29:43donc ça passe déjà
29:44par des travaux
29:46sur la réduction
29:47des consommations
29:48former nos équipes
29:49piloter le reporting
29:50ça j'allais dire
29:51c'est le plus facile
29:52mais ça prend du temps
29:53il y a l'éducation des équipes
29:54on a formé nos équipes
29:55la fraise du climat
29:56on les a accompagnés
29:58sur les formations techniques
29:59pour qu'ils comprennent
30:00les enjeux
30:00sur les différents sujets
30:01après on a commencé
30:02à faire différents travaux
30:03la mise en place
30:05de
30:05de CAPEX
30:06donc d'investissement
30:08autour de
30:08l'efficacité énergétique
30:09on a travaillé
30:10sur de la décarbonation
30:12également
30:12on a changé
30:13une foudre
30:14bière fuel
30:15vers de la biomasse
30:16donc toutes ces actions
30:18en fait
30:18qui ont été faites
30:19sur nos 200 sites
30:20qui nous permettent
30:21aujourd'hui
30:21d'être à moins 30%
30:23donc on a fait
30:24une grande partie du chemin
30:25c'était par
30:26l'année de référence
30:27c'est 2019
30:28c'est ça
30:29donc vous êtes effectivement
30:30à mi-chemin
30:32pour l'objectif 2030
30:33est-ce que ça supposait
30:34d'auditer
30:35en quelque sorte
30:36toutes vos résidences
30:37on a vu qu'il y avait
30:38plus de 190 résidences
30:40et hôtels
30:40aujourd'hui
30:41en France
30:42on a la trajectoire carbone
30:47sur l'ensemble
30:47de nos résidences
30:48on sait exactement
30:49combien on consomme
30:50on connait le nombre
30:50de tonnes de CO2
30:51sur l'ensemble
30:52de nos résidences
30:53ce qu'on a fait
30:54c'est qu'on a effectivement
30:54demandé à des organismes
30:56de venir auditer
30:57pour identifier
30:58quels étaient
30:58les leviers
30:59les plus pertinents
31:00sur nos différentes résidences
31:02et on a pu commencer
31:04à mettre en place
31:05ces différents leviers
31:05plus on avance
31:06plus c'est compliqué
31:08mais on est confiant
31:09parce que nos équipes
31:10sont de plus en plus formées
31:11et extrêmement engagées
31:13dans cette démarche
31:13les premiers pourcentages
31:14sont plus faciles
31:15à gagner que les derniers
31:16on est bien d'accord
31:17vous n'êtes pas propriétaire
31:18de toutes ces résidences
31:20non on n'est pas propriétaire
31:21donc il faut convaincre
31:22les propriétaires
31:22ça fait partie du job
31:23c'est pas forcément évident
31:25alors c'est pas facile
31:27on est là aussi
31:28ça fait plus de 50 ans
31:30qu'on existe
31:3158 ans
31:31ça fait 58 ans
31:32qu'on travaille
31:33avec des propriétaires individuels
31:34ça fait 58 ans
31:35qu'on les accompagne
31:36dans la rénovation
31:37qu'on leur dit
31:37qu'il faut investir
31:38dans leur résidence
31:40aujourd'hui
31:41on a énormément cru
31:42on est significatif
31:44on a gardé cette expérience
31:45on a des équipes
31:46extrêmement engagées
31:47qui connaissent bien
31:47les propriétaires
31:48on a des propriétaires
31:49qui nous font confiance
31:50je vais pas dire
31:51depuis 50 ans
31:52mais pas loin
31:52donc on les accompagne
31:54et c'est un nouveau chantier
31:55nous notre objectif
31:58c'est de les accompagner
31:59dans ce chantier
32:00qui n'est pas un chantier
32:01uniquement de contraintes
32:02c'est un chantier
32:03aussi d'opportunités
32:04on est sur un tourisme local
32:06bas carbone
32:07c'est notre ADN
32:08nos propriétaires
32:09ont la chance
32:10d'être dans des très belles résidences
32:11d'être propriétaires
32:12et on doit les accompagner
32:13pour aussi assurer le fait
32:15qu'ils puissent émettre
32:17moins de CO2
32:18et que leur appartement
32:19devienne
32:20en fait
32:21un exemple
32:23de ce qu'on peut faire
32:24en termes de
32:24cet accompagnement
32:26ça veut dire quoi ?
32:27ça veut dire participer
32:28à l'investissement ?
32:29oui
32:29on parle d'argent
32:30c'est pas seulement
32:32des bons conseils
32:33donc sur nos rénovations
32:36de plus en plus
32:37de rénovations
32:38on accompagne
32:38les propriétaires
32:39en co-investissant
32:41pour pouvoir faire
32:42ces rénovations
32:43donc on peut pas le faire
32:44sur toutes les résidences
32:45mais en fonction
32:46du potentiel
32:46de la performance
32:47de chacune des résidences
32:48on essaye de participer
32:50pour accompagner
32:51ce changement
32:52et ça se fait à la fois
32:53dans la rénovation
32:53des appartements
32:54mais aussi dans la rénovation
32:55énergétique
32:56alors il y a un bon exemple
32:57de cette rénovation
32:59de cette mutation
32:59c'est une résidence
33:01un peu emblématique
33:02de la marque Pierre et Vacances
33:03qui s'appelait Lermine
33:04c'est ça ?
33:05et qui s'appelle Capella
33:06exactement
33:06aujourd'hui
33:07alors c'était un peu
33:09le berceau
33:09c'est une des toutes premières
33:10c'est une des
33:10alors Avoria
33:11c'est le berceau
33:12oui c'est Avoria
33:12mon année
33:13et effectivement
33:14Lermine
33:15c'est une des résidences
33:16c'est une des résidences
33:18en multipropriété
33:19donc c'est une vieille résidence
33:20qui est extrêmement bien située
33:23qui est une résidence
33:24qui était donc
33:25en multipropriété
33:26donc vous aviez
33:27des propriétaires
33:28qui enchaînaient
33:29une semaine
33:29après une semaine
33:30et donc on a décidé
33:31de la racheter
33:32de la convertir
33:33c'était une passoire thermique
33:35on était en G
33:36on va passer en D
33:37là elle ouvre en décembre
33:38et on en a profité
33:41pour en fait
33:42rénover à la fois
33:43d'un point de vue énergétique
33:44mais également
33:46mais également d'un point de vue
33:46confort client
33:47donc on arrive sur une résidence
33:49qui va passer en 4 étoiles
33:50extrêmement confortable
33:52au format que les clients
33:54attendent à la montagne
33:55mais en plus
33:56qui va passer D
33:57quasiment C
33:58on est à la frontière
33:59c'est encore possible
34:02on va voir
34:04mais on est à la frontière
34:05parce que là aussi
34:06pour passer du D
34:08ou presque C
34:09ça coûte cher
34:10non en fait
34:10c'est vraiment
34:11qu'on est à la limite
34:12et on a aussi
34:13des problématiques
34:13de mètre carré
34:14qu'il faut
34:15alors si on reste
34:16sur cet exemple
34:17qu'est-ce que vous avez
34:19mis en place
34:19le levier le plus efficace
34:21vous avez commencé
34:22par identifier ce levier
34:23c'est quoi
34:23moi je prendrais
34:24en fait je trouve
34:25que c'est un très bon exemple
34:27de la démarche qu'on mène
34:27chez Pierre et Vacances
34:28parce qu'on est parti
34:30d'une contrainte
34:30c'est que
34:32pour des raisons multiples
34:33on ne pouvait pas
34:34changer les façades
34:35le modus habituel
34:38c'est de changer les façades
34:39et de partir par l'extérieur
34:40on ne pouvait pas le faire
34:42donc ce qu'on a fait
34:42c'est qu'on a pris
34:43cette contrainte
34:44comme une opportunité
34:45et c'est devenu
34:46un pilote
34:47et c'est la démarche
34:48de Pierre et Vacances
34:49parce que cette résidence
34:50on a réussi
34:51donc à la changer
34:52en faisant une isolation
34:53par l'intérieur
34:54et ça a permis
34:55en fait d'ouvrir
34:56de bloquer
34:57une partie de la résidence
34:58tout en gardant
34:59l'autre partie
35:00pour les travaux
35:01donc ça permet
35:02pour d'autres résidences
35:03chez Pierre et Vacances
35:04mais aussi
35:05à la montagne
35:06parce que c'est une problématique
35:07qui est critique
35:07c'est une grande problématique
35:08de la montagne
35:09de pouvoir rénover une partie
35:10sans rénover le reste
35:12donc on a réussi
35:13à ouvrir cette résidence
35:14en deux fois
35:15on ouvrira la moitié
35:16cette année
35:17la deuxième moitié
35:18l'année prochaine
35:18donc c'est un vrai sujet
35:19et on est avec
35:20les municipalités
35:21pour leur présenter
35:22leur faire visiter
35:23la résidence
35:23pour leur montrer
35:24comment on a pu faire
35:25en espérant que d'autres
35:26acteurs de la montagne
35:28s'en inspire
35:28alors c'est aussi un site
35:30j'ai eu ça en préparant
35:30une mission
35:31qui est commercialisé
35:32du dimanche au dimanche
35:33c'est ça ?
35:33alors c'est un choix
35:34on va bien comprendre
35:36la logique
35:37expliquez-nous pourquoi
35:38alors ça démarre en fait
35:39sur une discussion
35:40avec un maire
35:41un mardi
35:42où on est au bord
35:45de la route
35:45je discute avec le maire
35:46et il me dit
35:47vous voyez ici
35:48il y avait trois heures
35:50de bouchons samedi
35:51et je lui dis
35:53mais en fait
35:54pourquoi tout le monde
35:54arrive le samedi ?
35:56il me dit
35:56le poids de l'habitude
35:57et donc en sortant
35:58j'ai demandé à l'équipe
36:00je leur ai dit
36:00aujourd'hui
36:01qu'est-ce qu'on peut faire
36:02pour essayer
36:04d'alléger le samedi
36:06pour faire
36:07qu'il y ait moins de monde
36:08parce que
36:08le scope 1 et 2
36:09c'est bien
36:10mais l'essentiel du tourisme
36:11c'est le scope 3
36:12c'est le transport
36:13et c'est des transports
36:14et aujourd'hui
36:15il faut savoir
36:15que si on réduit
36:16de 30%
36:17le pourcentage
36:19de gens
36:19qui arrivent le samedi
36:20en fait
36:21il n'y a plus
36:22de problématiques
36:22de bouchons
36:23à la montagne
36:25la bonne nouvelle
36:26c'est qu'on est déjà
36:26à 25
36:27on est à 25%
36:28on est arrivé le dimanche
36:29donc c'est quelque chose
36:31qui pour nous
36:31est très important
36:32parce que c'est
36:33à la fois bon
36:34pour la planète
36:35c'est moins d'embouteillages
36:36donc moins de
36:37et puis pour vos clients
36:38qui ne vont pas galérer
36:39dans les embouteillages
36:39parce que les gens
36:41ils sauvent
36:423 à 4 heures
36:43par semaine
36:43et donc quand on arrive
36:44en vacances
36:45en ayant évité
36:46de passer des temps
36:47dans les bouchons
36:48on est en général
36:48beaucoup plus à même
36:50de profiter des vacances
36:51c'est sûr
36:52cette réflexion
36:54on va rester sur
36:55la question de la montagne
36:56l'activité de la montagne
36:57en quoi c'est un enjeu
36:58particulier
36:59de la politique
37:00environnementale
37:02de Pierre et Vacances
37:03aujourd'hui
37:04en fait aujourd'hui
37:05c'est plus de 35%
37:07de notre inventaire
37:08quand on regarde
37:08on est vraiment un acteur
37:09on est leader
37:10à la montagne en Europe
37:11donc c'est quelque chose
37:12de très important
37:13aujourd'hui ça représente
37:1525% de nos émissions carbone
37:19donc en fait déjà
37:20on casse un cliché
37:21qui est la montagne
37:23c'est horrible
37:23en termes d'émissions carbone
37:25pas du tout
37:26on a déjà fait
37:27énormément d'efforts
37:28on a deux ans d'avance
37:29sur la montagne
37:30en termes de trajectoire carbone
37:31donc on a beaucoup
37:32beaucoup progressé
37:33donc ça c'est le premier élément
37:34après il y a
37:35beaucoup de travail
37:36autour du ski bashing
37:38et on en parle beaucoup
37:40avec les mers
37:40parce que je passe
37:41beaucoup beaucoup de temps
37:41on a le même objectif
37:43c'est la montagne
37:44ça n'est pas que le ski
37:46donc nous depuis
37:475 ans
37:48toutes nos destinations
37:50toutes les stations
37:51où on est présent
37:52on les ouvre l'été
37:53juillet
37:54août
37:54parce qu'on sait que
37:56c'est la poule et l'oeuf
37:57il faut contribuer
37:58à ouvrir
37:59pour que les gens
38:00continuent de venir
38:01et donc on investit
38:02c'est pas des périodes
38:03les plus rentables
38:04mais on veut le faire
38:05parce que les résidences
38:06sont moins remplies
38:06quand même
38:07moins remplies
38:07on vend moins cher
38:09mais c'est une période
38:10qui est importante
38:11parce que la montagne
38:12dans le futur
38:12ce sera une montagne
38:14de plus en plus
38:14qu'il y a de saison
38:15mais avec notamment
38:17l'hiver
38:17toutes les questions
38:18autour de l'eau
38:19de l'accès à l'eau
38:20de la captation de l'eau
38:22par les stations
38:23pour les canons à neige
38:24mais vous réussissez
38:25à faire
38:25vous sentez l'évolution
38:27vous la sentez l'évolution
38:28c'est-à-dire
38:28avec un peu plus
38:29de touristes
38:31qui viennent l'été
38:32en montagne
38:33je vais donner deux exemples
38:34on est sur des croissances
38:36de 5 à 10%
38:37sur les 5 dernières années
38:38sur l'été
38:38donc ça marche très bien
38:39nos niveaux de satisfaction
38:41à la montagne
38:42pour nos clients
38:43ils sont stratosphériques
38:45parce que je ne sais pas
38:46si j'ai déjà parti en vacances
38:47je vous recommande
38:48pour la montagne
38:49l'été
38:50c'est génial
38:50c'est des activités
38:51la plupart du temps
38:52il fait très beau
38:53vous avez énormément de nature
38:54vous avez très peu de monde
38:56donc en fait
38:56c'est les vacances idéales
38:58et avec un tarif
38:59un rapport qualité prix
39:00qui est extrêmement bon
39:01le deuxième exemple
39:02que je vais prendre
39:02c'est qu'on a décidé
39:04de se développer en Suisse
39:05parce qu'on a développé
39:06un partenariat
39:06avec Swisspeak
39:08qui est un acteur
39:08très important là-bas
39:10on va ouvrir
39:114 résidences l'année prochaine
39:12la Suisse
39:13c'est 55%
39:14de l'activité
39:15l'été
39:16en montagne
39:17c'est-à-dire que la Suisse
39:18a déjà fait sa transition
39:19écologique
39:20on est déjà sur une montagne
39:22l'été
39:22et on veut utiliser la Suisse
39:24pour nous aider
39:25à accélérer
39:26encore en France
39:27alors on va
39:28regarder
39:29parce que vous avez évoqué
39:30le scope 3
39:30et donc les déplacements
39:31c'est l'ADEME
39:33qui nous dit
39:34que le transport
39:35représente 69%
39:37de l'empreinte carbone
39:38du secteur du tourisme
39:39et le transport aérien
39:4029%
39:42à lui tout seul
39:42et ça rejoint
39:43la question
39:45que celui
39:46qui était à votre place
39:47la semaine dernière
39:48Cédric
39:48Ringenbach
39:50le fondateur
39:50de Blue Choice
39:51et de la fresque du climat
39:53a décidé
39:53de vous poser
39:54on l'écoute
39:55Bonjour Grégory
39:56alors Pierre et Vacances
39:58propose des vacances
39:59en France
39:59et à l'étranger
40:00et alors la question
40:01que je vais vous poser
40:01c'est la suivante
40:02moi je suis un peu
40:03un spécialiste
40:04des risques de transition
40:05donc j'ai envie
40:05de vous les formuler
40:06pour votre entreprise
40:07quand vous vous projetez
40:08dans l'hypothèse
40:09que demain
40:09la transition a lieu
40:10pour de vrai
40:11et que par exemple
40:12pour des raisons
40:13de fiscalité carbone
40:14ou de changement
40:15de comportement
40:15les gens aient moins
40:17envie de prendre l'avion
40:18pour aller loin
40:18est-ce que vous voyez
40:19plutôt des opportunités
40:21à récupérer des clients
40:22en France
40:23qui vont rester en France
40:24ou est-ce que vous voyez
40:25un danger
40:26de ne plus pouvoir
40:28avoir des clients
40:29dans les destinations
40:30lointaines
40:30alors c'est une très bonne question
40:33et je suis ravi
40:35de pouvoir y répondre
40:36parce que
40:37nous notre ADN
40:38c'est le tourisme
40:38local bas carbone
40:39on a la chance
40:40d'être né
40:41en disant
40:42on fait finalement
40:43des destinations en France
40:44pour des clients
40:45majoritairement français
40:46aujourd'hui en européen
40:47on a 40% de nos clients
40:49qui sont internationaux
40:50mais on leur propose
40:52des vacances
40:52finalement
40:54à des distances
40:55assez limitées
40:56de l'ordre de 500
40:57à 800 kilomètres
40:58l'essentiel de nos clients
41:00ils viennent en voiture
41:01donc on a des exceptions
41:03mais l'essentiel
41:04de nos clients
41:05viennent en voiture
41:06et on encourage
41:07cette mobilité voiture
41:09on essaye de développer
41:10des bornes électriques
41:12pour faire que
41:12les clients
41:13puissent venir
41:14en voiture électrique
41:15on encourage
41:16on a fait des partenariats
41:17avec la SNCF
41:17pour encourager
41:19les déplacements
41:20aussi en train
41:21parce qu'on a plus
41:22de 70 résidences
41:24aujourd'hui
41:25qui sont connectées
41:26avec le train
41:27donc ça veut dire
41:27vous allez
41:28pardon je vous interromps
41:29mais inciter
41:30des clients
41:31qui venaient
41:32traditionnellement
41:33en voiture
41:33à prendre le train
41:34c'est quoi l'avantage
41:37vous voyez ce que je veux dire
41:38l'idée c'est qu'on essaye
41:39de leur proposer
41:41une solution
41:42pour qu'en famille
41:43ça devienne simple
41:44d'arriver en vacances
41:46sans embouteillage
41:47on a fait le dimanche
41:48au dimanche
41:48le train
41:49c'est une façon aussi
41:51de pouvoir arriver
41:52sans avoir d'embouteillage
41:53donc on encourage
41:54les déplacements
41:55on a fait des partenariats
41:56avec la SNCF
41:57pour proposer
41:57des avantages tarifaires
41:59des avantages
42:00pour les clients
42:00qui arrivent en train
42:01donc ça c'est des tests
42:03qu'on mène avec la SNCF
42:04on va continuer
42:05de faire des choses
42:06et l'idée c'est
42:07de pouvoir promouvoir
42:08et donner un avantage
42:09aux clients
42:10qui décident de venir
42:12avec des modes
42:13de mobilité plus vertes
42:15et l'avion
42:15il y a des clients
42:16qui souhaitent le faire
42:17on a des clients
42:18qui viennent de loin
42:19on ne va pas les empêcher
42:20de venir
42:20mais on va encourager
42:22les autres modes
42:23de mobilité
42:23oui maintenant
42:24si j'habite Lille
42:26et que je veux aller
42:27dans une résidence
42:28au Portugal
42:28que vous allez ouvrir
42:29je vais sans doute
42:29prendre l'avion
42:30vous pouvez prendre l'avion
42:31vous pouvez prendre
42:32votre voiture
42:32on a aussi le fait
42:34que beaucoup de gens
42:35viennent en voiture
42:36mais alors
42:37au-delà de ce que vous
42:39vous mettez en place
42:40sur le secteur
42:42du tourisme
42:43en général
42:43c'est vrai
42:43quand on regarde
42:44les projections
42:45la baisse du trafic aérien
42:47ce que disait
42:47Cédric Rangenbach
42:48il dit
42:49son métier
42:50c'est vrai
42:50c'est d'anticiper
42:51les risques de transition
42:52il dit
42:52il y a un jour
42:53où les taxes carbone
42:54sont telles
42:55ou les changements
42:55de comportement
42:56sont tels
42:56que peut-être
42:57on ne prendra plus
42:58l'avion
42:59pour l'instant
42:59le tourisme mondial
43:01ne prévoit pas du tout ça
43:02c'est une croissance
43:04du trafic aérien
43:06pour encore
43:06de nombreuses années
43:08nous on s'est focalisé
43:09sur notre marché
43:09le marché du tourisme local
43:11et on est très confiant
43:12on pense que le marché
43:14va croître
43:14de l'ordre de 4%
43:16sur les 5 prochaines années
43:18sur les marchés
43:19qu'on vise
43:20en priorité
43:20que j'ai déjà cité
43:21donc on pense
43:23que c'est très important
43:24et que les gens
43:25veulent partir en vacances
43:26et vacances
43:27il n'y a pas de généal
43:28on n'a pas
43:29les gens continuent
43:30de partir en vacances
43:31on est ravis
43:31c'est un moment
43:32qui est de plus en plus important
43:33les gens partent
43:34plus souvent
43:34moins loin
43:36et je pense
43:37qu'effectivement
43:38le coût de l'aérien
43:39qui va continuer
43:40de monter
43:40va devenir un frein
43:41et va encourager
43:43les gens
43:43à redécouvrir leur pays
43:44l'Italie est magnifique
43:46le Portugal est magnifique
43:47toutes les destinations
43:47sur lesquelles on est
43:48sont des destinations
43:49à redécouvrir
43:50et on peut le faire
43:51sans avion
43:52en tout cas
43:52on pousse
43:53ce type de métro
43:54vous le sentez
43:55chez vos clients
43:56français
43:57parce que c'est là
43:57que vous avez le plus
43:58de riz
43:58des clients
43:59qui partaient
44:01à l'étranger
44:02avec des voyages
44:03low cost
44:04l'avion qui ne coûtait
44:04vraiment pas cher du tout
44:05et qui ne coûte encore
44:06aujourd'hui pas cher du tout
44:07et qui se disent
44:08ah bah tiens
44:08on va revenir
44:09sur des destinations françaises
44:10est-ce que c'est un mouvement
44:11que vous sentez
44:11ou pas forcément
44:12après le Covid
44:13comme il y avait
44:14beaucoup de contraintes
44:15beaucoup de gens
44:16sont repartis en France
44:17et ont redécouvert
44:19la France
44:19là
44:21il y a une petite envie
44:22d'étranger de nouveau
44:23l'année dernière
44:24je pense qu'on a parlé
44:25avec beaucoup de concurrents
44:26nous on a eu
44:27une belle croissance
44:28mais on a des gens
44:29qui nous ont dit
44:29ah les gens sont repartis
44:31à l'étranger
44:31parce que justement
44:32il y avait
44:33peut-être des tarifs
44:35qui avaient un peu baissé
44:35sur certaines d'initiation
44:36l'objectif
44:38c'est de faire
44:39qu'on met en avant
44:40la France
44:41ces belles destinations
44:41et on est là
44:42pour essayer
44:43de les présenter au mieux
44:44d'en faire
44:45l'attractivité
44:46on n'empêchera pas
44:47les gens de vouloir
44:48partir à l'étranger
44:48moi je suis convaincu
44:49qu'on peut découvrir
44:51la France
44:51il y a 10 000 facettes
44:53à ce pays
44:53et on peut découvrir
44:54des belles résidences
44:55des belles destinations
44:56sans aller à l'étranger
44:58c'est notre objectif
45:00une de vos
45:02une citation
45:03qu'on a retrouvée
45:04vous dites
45:05nous ne sommes plus
45:05promoteurs immobiliers
45:06exploitants touristiques
45:07à 100%
45:08Pierre et Vacances
45:08a franchi une étape clé
45:09dans sa transformation
45:10la marque se positionne
45:11désormais avec ambition
45:12pour accélérer son développement
45:13j'ai retenu ça
45:15pour la question
45:15du métier
45:16de promoteur immobilier
45:17c'était un des métiers
45:19d'origine
45:19de Pierre et Vacances
45:21vous l'avez
45:22complètement abandonné
45:23complètement
45:23c'est-à-dire qu'historiquement
45:25on était constructeur
45:26de résidences
45:27on les vendait à la découpe
45:28à des individuels
45:29et ensuite
45:30on les exploitait
45:31c'est-à-dire qu'on faisait
45:32venir des vacances
45:32pendant une période
45:34assez longue
45:35aujourd'hui
45:36nous on s'est dit
45:37le problème de ce métier
45:38c'est qu'on le faisait
45:38plutôt bien
45:39mais que quand vous êtes
45:40à la fois le constructeur
45:41et celui qui exploite
45:42commencez à avoir
45:43jugé parti
45:45nous notre métier
45:46c'est faire
45:47que les vacances
45:47se passent au mieux
45:49on est obsédé
45:50par la satisfaction
45:51de nos clients
45:51on mesure
45:53avec un indicateur
45:54qui s'appelle
45:54le Net Promoter Score
45:55on l'a amélioré
45:57de 30 points
45:57il est passé
45:58de 19 à 49
46:00en 5 ans
46:01ça c'est par le fait
46:03de se dire
46:03que notre seul objectif
46:05c'est la satisfaction
46:06des clients
46:07des vacanciers
46:07donc c'est vraiment
46:08notre ambition
46:09et en faisant ça
46:11on a des clients
46:12plus contents
46:12des clients qui reviennent
46:13et on peut donc
46:14continuer à développer
46:15Pierre et Vacances
46:16partout en Europe
46:17le groupe
46:18Pierre et Vacances
46:19avait été en grande difficulté
46:21au moment de la crise Covid
46:22oui
46:23comment s'est-il relevé
46:26et puis quel rôle
46:26la marque Pierre et Vacances
46:27a joué dans ce
46:28alors c'est un très beau groupe
46:30il y a Pierre et Vacances
46:30dedans
46:31Center Park
46:31Center Park
46:32par exemple
46:32Maéva
46:33Adagio
46:33donc on a des très belles marques
46:35on a un directeur général
46:37qui a insufflé
46:38une dynamique
46:39en disant
46:39on doit relancer la marque
46:41on a trouvé
46:42de nouveaux investisseurs
46:43sur l'ensemble des marques
46:44on a chacun pris notre ADN
46:46qui est différent
46:47Center Park
46:48c'est la nature
46:49Pierre et Vacances
46:50c'est les vacances
46:52locales
46:52bas carbone
46:53partout en Europe
46:54Adagio
46:55Maéva
46:55on a chacun travaillé
46:57avec l'objectif
46:59d'enchanter nos clients
47:00de le faire
47:01en revenant
47:02à la rentabilité
47:03et aujourd'hui
47:04post-Covid
47:05il y a eu un redémarrage
47:06des vacances
47:06et on est dans une situation
47:08financière
47:09et des niveaux
47:11de satisfaction
47:11clients
47:11qui sont partout
47:12extrêmement bons
47:13ça a supposé
47:15de faire des choix
47:15c'est-à-dire
47:16d'abandonner
47:17certaines activités
47:18qui étaient moins rentables
47:19on a abandonné
47:22la promotion immobilière
47:22Pierre et Vacances
47:24mais d'autres
47:25on le faisait aussi
47:25pour d'autres entités
47:26du groupe
47:26donc ça c'est quelque chose
47:27qu'on a abandonné
47:28on s'est vraiment
47:30recentré sur le client
47:31on a dû faire des choix
47:32comme beaucoup d'entreprises
47:33le Covid
47:34était une période difficile
47:35pour le tourisme
47:35donc ça nous a en fait
47:37forcé à nous réinventer
47:38et aujourd'hui on voit
47:39que la trajectoire
47:40est très très bonne
47:41on est ravis
47:42est-ce qu'il y a une logique
47:45de monter en gamme
47:47j'ai pensé à ça
47:49en vous entendant
47:50raconter l'exemple
47:50de la résidence Lermine
47:52de Venu Capella
47:52c'est-à-dire que
47:53est-ce que vous vous dites
47:54nos résidences
47:55il faut que
47:56un 3 étoile
47:57devienne un 4 étoiles
47:58etc
47:58est-ce que vous êtes
47:59dans cette logique-là
48:00ou alors est-ce que
48:00vous continuez d'essayer
48:01d'avoir un public
48:02le plus large possible
48:03on est une marque
48:04qui est large
48:06on a 2 millions de clients
48:08on va du 3 au 5 étoiles
48:09nous notre objectif
48:11c'est de
48:12je n'aime pas le mot
48:13premiumisation
48:14parce qu'il y a toujours
48:14cette volonté de dire
48:15on va devenir
48:17une marque pour l'élite
48:19nous on a une marque large
48:21ce qu'on veut
48:22c'est proposer
48:22le meilleur rapport
48:23qualité-prix
48:24quel que soit
48:25le nombre d'étoiles
48:26notre objectif
48:27c'est les 3 étoiles
48:28les gens viennent
48:29et disent
48:29j'ai un rapport
48:30qualité-prix exceptionnel
48:31la même chose sur le 5
48:33donc parfois
48:34la montagne
48:34mais qu'est-ce qui est
48:35le plus rentable ?
48:36c'est le 5 ?
48:37non
48:37pas forcément
48:37c'est pas le plus rentable
48:38finalement quand on regarde
48:40en fonction de la destination
48:42quand on a un produit
48:43qui est bien pensé
48:44on a des niveaux de rentabilité
48:46très forts
48:46sur l'ensemble de la gamme
48:48quel que soit le nombre d'étoiles
48:49et on veut garder
48:50cette
48:51en fait
48:52cette représentativité
48:54pourquoi est-ce que
48:54Capella
48:55on l'a monté en 4 étoiles ?
48:56c'est qu'on a dû faire
48:57des gros investissements
48:58pour la rénovation
48:59et que pour accélérer
49:01pour pouvoir financer
49:02et en fait
49:03absorber
49:04ce coût lié
49:05aux investissements
49:06liés
49:07à l'efficacité énergétique
49:09il a fallu monter
49:10d'une étoile
49:12de 3 ou 4
49:12c'est pour ça
49:13avec donc
49:15la volonté
49:16de continuer
49:16de s'adresser
49:17à tous
49:18vous avez parlé
49:18du plan de formation
49:19et je fais le lien
49:20entre vos clients
49:21et les salariés
49:23finalement
49:23des résidences
49:24et des hôtels
49:25Pierre et Vacances
49:25les former
49:27au changement climatique
49:28est-ce que vous avez
49:30est-ce qu'il y a eu
49:31des réticences ?
49:32je pense à ça
49:33parce qu'on est dans
49:33une période
49:34où il y a un certain
49:36nombre de grands leaders
49:37politiques
49:37et en des moindres
49:39même au niveau mondial
49:40qui disent
49:41le changement climatique
49:42c'est la plus grande
49:42arnaque du siècle
49:43il y a un climato-scepticisme
49:46qui gagne du terrain
49:48est-ce que vous le ressentez
49:49parfois
49:49quand vous formez
49:50vos personnels ?
49:51alors pas du tout
49:52jamais
49:53peut-être
49:54en tout cas
49:55je ne l'ai jamais entendu
49:56mais ce qui est certain
49:57c'est qu'on a justement
49:59voulu faire ces formations
50:00parce qu'on est convaincu
50:01qu'une des raisons
50:02pour lesquelles les gens
50:03disent oui
50:04c'est pas important
50:04c'est que les gens
50:05n'ont pas compris
50:06donc la fraise du climat
50:07notamment
50:08qui est quelque chose
50:08que je trouve admirable
50:10c'est une façon
50:11de comprendre
50:11comment ça se passe
50:12et pourquoi c'est important
50:14d'agir
50:14et comment est-ce qu'on peut agir
50:16et la première formation
50:18qu'on a faite
50:18c'est celle-là
50:19c'est pour que les équipes
50:20comprennent
50:20comment on pouvait agir
50:22pourquoi c'était important
50:24et quels étaient
50:24les mécanismes
50:25qui permettaient
50:26d'expliquer
50:27cette situation
50:29qui est quand même critique
50:30et on a incité là-dessus
50:31et on a de ce fait
50:33énormément de gens
50:34dans l'équipe
50:34parce qu'on a beaucoup
50:35de jeunes
50:35on a cette chance
50:36le tourisme attire
50:37des talents
50:38on a une personne
50:40au comité de direction
50:41qui a souhaité animer
50:41une démarche
50:42qui est transverse
50:43sur l'ensemble des métiers
50:44pour faire que la RSE
50:45donc que notre plan RSE
50:48devienne une priorité stratégique
50:50ce qui est le cas
50:50et animer l'ensemble
50:52des personnes
50:53dans l'entreprise
50:54et on a des gens
50:55sur les sites
50:56en centrale
50:57qui sont animés
50:58par cette démarche
50:59et je vois au contraire
51:00une énorme adhésion
51:01à cette volonté
51:03de réduire
51:04la trajectoire carbone
51:05Merci beaucoup
51:06Grégory Sion
51:06et à bientôt
51:07sur Be Smart for Change
51:09on passe tout de suite
51:09à notre rubrique
51:10Startup
51:10Smart Ideas
51:18Smart Ideas
51:18c'est notre rubrique
51:19consacrée
51:19au Startup Eco
51:20responsable
51:21notre invité
51:22est avec nous
51:23en duplex
51:23Thomas Mogaret
51:24bonjour
51:25vous êtes le fondateur
51:26de Tapis de Laine
51:27vous l'avez créé
51:28en août 2024
51:29avec quelle idée
51:30pourquoi vous l'avez créé ?
51:32Bonjour
51:33merci de nous recevoir
51:35pour parler de ce projet
51:36effectivement
51:36le Tapis de Laine
51:38ça a été créé
51:38en août 2024
51:39pour répondre
51:40à un enjeu
51:41en fait de territoire
51:42chaque année
51:42sur la zone
51:43du Sud Aveyron
51:44on est sur la zone
51:46Roquefort
51:46il y a 700 000 kg
51:49de laine au global
51:49qui sont produites
51:50et en Aveyron
51:52comme en France
51:52aujourd'hui
51:5390% de la laine
51:54qui est produite
51:55chaque année
51:55est jetée
51:56donc l'idée
51:57était de trouver
51:57une valorisation
51:58pour cette matière
51:59naturelle
52:00renouvelable
52:00noble
52:01etc
52:0190% de la laine
52:04produite
52:04est jetée
52:05c'est le chiffre
52:06on a un peu de mal
52:07à le digérer
52:08tellement il est vertigineux
52:10l'alternative
52:12c'est quoi
52:12la plupart des tapis
52:14de gym
52:15de yoga
52:15ils sont faits comment
52:16ils sont en quoi
52:16la plupart des tapis
52:19aujourd'hui
52:1999% des tapis
52:21ils sont faits
52:22à partir de caoutchouc
52:23ou dérivés
52:24de pétrochimiques
52:25donc ils sont faits
52:26à partir de matières
52:27qui sont soit importées
52:28d'Amérique du Sud
52:30soit d'Asie du Sud-Est
52:31et donc voilà
52:33venus de très loin
52:34avec des matières
52:35en général
52:35qui sont plastiques
52:37et donc vous les remplacez
52:38par des tapis
52:38à base de laine
52:40alors il y a le double avantage
52:41il y a déjà
52:42récupérer une matière
52:43qui était jetée
52:44et puis ensuite
52:45trouver une alternative
52:46à la pétrochimie
52:48mais alors
52:49est-ce qu'ils sont aussi
52:50agréables
52:51efficaces
52:53durables
52:55que les tapis
52:56classiques
52:57non exactement
52:59le constat que vous dites
53:00qui est avérant
53:01donc 90% de la laine
53:02est jetée
53:03il n'en demeure pas moins
53:04que la laine
53:04aujourd'hui ça reste
53:05une matière qui a énormément
53:07de qualité
53:07en l'occurrence
53:08pour le yoga
53:09nous on a une laine
53:10qui est reconnue
53:13historiquement
53:13pour son rebond
53:14elle était utilisée
53:15en literie
53:15donc elle apporte
53:16un confort
53:16vraiment singulier
53:18par rapport à tout
53:19ce qu'on va pouvoir
53:19retrouver
53:20pour les articulations
53:21par rapport à tout
53:22ce qu'on va pouvoir
53:22retrouver sur le reste
53:23du marché
53:24c'est sa qualité première
53:25techniquement pour le yoga
53:27il se trouve que c'est
53:28une matière
53:28qui est thermorégulatrice
53:29donc elle va aussi
53:30venir en été
53:32apporter de la fraîcheur
53:33en hiver apporter une chaleur
53:35au niveau du sol
53:36c'est une matière
53:37qui gère extrêmement bien
53:38l'humidité
53:39donc très intéressante
53:40en cas un peu de transpiration
53:41sur les sports
53:42voilà des qualités
53:43qui peuvent être
53:44mises en avant
53:44pour le yoga
53:45mais alors
53:46est-ce qu'ils vont tenir
53:47aussi longtemps
53:48qu'un tapis en PVC
53:50alors les tapis de laine
53:54de toute façon
53:55c'est une matière
53:56qui est renouvelable
53:58durable
53:58ils sont faits
54:00pour tenir
54:00comme un tapis lambda
54:01pour être très transparent
54:03pour l'instant
54:04nous on a été créé en 2024
54:05j'ai pas l'historique
54:06c'est un peu trop tôt
54:07pour nous dire
54:08s'ils durent aussi longtemps
54:09je suis d'accord
54:10voilà
54:10j'ai pas l'historique
54:11pour vous dire
54:12exactement combien de temps
54:13il va durer
54:13mais il n'y a pas de raison
54:14que ça ne le soit pas
54:15est-ce que vous réussissez
54:16dans quel secteur du marché
54:18vous vous placez
54:19est-ce que vos tapis
54:20sont forcément plus chers
54:22beaucoup plus chers
54:23que les tapis classiques
54:24non bien sûr
54:25on est sur un tapis
54:26qui est à 70 euros
54:28en prix d'entrée
54:28sur un marché
54:30donc on va se placer
54:31sur le moyen haut de gamme
54:32aujourd'hui en bas de gamme
54:33vous êtes à 30 euros
54:35et ça va monter
54:36le marché du tapis de gaz
54:37jusqu'à 130 euros
54:38150
54:39voilà sur du tapis
54:40aujourd'hui
54:42en haut de gamme
54:44on fabrique en France
54:46donc ça déjà
54:48c'est un élément
54:48qui nous oblige
54:49à avoir un prix plus élevé
54:51c'est 100%
54:52fabriquant local
54:52et on est sur une matière naturelle
54:54qui est
54:55même si aujourd'hui
54:57elle est jetée
54:58elle nécessite
54:59pour être utilisée
55:00d'être lavée
55:01et d'être transformée
55:02et il se trouve
55:03qu'une matière naturelle
55:04comme la laine
55:04demande beaucoup plus de travail
55:06qu'un plastique synthétique
55:07d'où le prix à l'arrivée
55:08qui est un peu plus aimé
55:09qui sont vos clients
55:10est-ce que
55:11ce sont des
55:12des sportifs
55:14ou des
55:14ou des
55:15des adeptes
55:17du yoga
55:18qui sont
55:18particulièrement
55:20engagés
55:20sensibilisés
55:21à la question environnementale
55:22est-ce que c'est pour ça
55:23qu'ils viennent chez vous ?
55:25Je pense que
55:26naturellement
55:26dans la pratique du yoga
55:27il y a
55:28cette volonté
55:30d'être
55:31en lien
55:32avec la nature
55:32il y a quelque chose
55:33qui
55:34une compatibilité
55:35naturelle
55:36entre le yoga
55:37et le produit
55:38qu'on propose
55:39il se trouve
55:40que 70%
55:41de nos clients
55:42se servent du tapis
55:43pour faire du yoga
55:44on va aussi avoir
55:45des pratiquants
55:45de pilates
55:46ou sur
55:47d'autres
55:48sports
55:49et
55:51ce qui était aussi
55:53une bonne nouvelle
55:53si vous voulez
55:54par exemple
55:54en termes
55:55de
55:55clientèle
55:57il se trouve
55:58qu'on se positionne
55:59à peu près
55:59à 25%
56:00on va dire
56:01si on coupait
56:02en 4 quartiles
56:03sur l'échelle
56:05des revenus
56:06de nos clients
56:06on en a
56:07sur les 4 quartiles
56:08de manière
56:08assez équivalente
56:09donc
56:10voilà
56:11on a essayé
56:12de se positionner
56:13comme un produit
56:13au regard
56:14de la qualité
56:15du produit
56:16qui compose
56:16abordable
56:17et pour l'instant
56:18c'est un pari
56:19qui semble
56:20bien fonctionner
56:20Merci beaucoup
56:22Thomas Mogaré
56:22et bon vent
56:23à vos tapis
56:25de laine
56:26voilà
56:26c'est la fin
56:26de ce Smart Impact
56:28merci à toutes et à tous
56:29de votre fidélité
56:30à Be Smart for Change
56:31je vous dis à demain
56:31ce programme
56:45vous a été présenté
56:46par la communauté urbaine
56:47du Creusot-Monceau
56:48le territoire
56:49de tous les possibles
56:50Sous-titres par Jérémy Diaz
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