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  • il y a 2 jours
Lundi 6 octobre 2025, retrouvez Florian Benoît (PDG, CosmétiCar & CosmétiBoat), Corentin Richard (fondateur, La Trace), Frédéric Dupeyron (Cofondateur, Bike2Mobility), Gildas Bonnel (président, Fondation pour la Nature et l'Homme) et Marie Aldebert (Chargée de communication, SMOL) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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00:00Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:15Et voici le sommaire, c'est Gilles Dasbonnel, le président de la Fondation pour la Nature et l'Homme, qui sera l'invité du grand entretien.
00:22Tout à l'heure, on verra comment mobiliser les citoyens, comment sortir de l'antagonisme avec les climato-sceptiques.
00:29Mais d'abord, je reçois Florian Benoît, le fondateur de Cosmetic Car et Cosmety Boat, qui propose un lavage à la fois économique et écologique des voitures et des bateaux de plaisance.
00:40Dans notre débat, on parlera de l'expansion du vélo pour les trajets du quotidien, mais aussi pour partir en vacances.
00:4710% des Français utilisent déjà leur vélo tous les jours.
00:50Et puis dans notre rubrique start-up, je vous présenterai les produits ménagers responsables de la marque Small.
00:57Voilà pour les titres, c'est l'heure de Smart Impact, tout de suite.
01:07L'invité de ce Smart Impact, c'est Florian Benoît. Bonjour, bienvenue.
01:12Bonjour, merci.
01:12Le fondateur dirigeant de Cosmetic Car et Cosmety Boat, on va parler de lavage, lavage auto, lavage de bateaux et de la gestion de l'eau.
01:23Est-ce qu'il y a une prise de conscience pour vous, au fur et à mesure que les sécheresses se multiplient, notamment dans certaines régions,
01:29de cet enjeu de l'utilisation de l'eau pour laver sa voiture ou son véhicule ?
01:35Oui, heureusement, alors je dis heureusement, malheureusement, parce que les contraintes climatiques,
01:39forcément, mettent en lumière notre méthode de lavage sans eau.
01:43Malheureusement, parce que forcément, ce n'est pas très bon sur les chauffeurs climatiques et ce manque d'eau.
01:46Les grandes entreprises commencent à avoir conscience de leur impact à l'échelle nationale.
01:53On voit ça depuis à peu près cinq ans.
01:55Le particulier aussi commence à son échelle, à l'unité, commence à prendre aussi conscience que de nettoyer son véhicule,
02:03d'arroser abondamment son jardin, de nettoyer à grande eau un peu toutes les surfaces, ça peut avoir un impact.
02:08Quand on a des restrictions d'eau, forcément, ça nous touche tous.
02:10Donc oui, effectivement, depuis quelques années, on voit ça.
02:12Et donc vous, vous proposez vraiment une alternative, c'est un concept de lavage auto sans eau.
02:19Expliquez-nous.
02:19Oui, alors ça fait partie de la deine de Cosmeticard.
02:21J'ai créé Cosmeticard il y a 20 ans, donc initialement, l'idée était d'éviter les rejets polluants dans l'environnement,
02:28puisque quand on lave un véhicule avec de l'eau, vous avez deux aberrations.
02:32La première, c'est que vous utilisez de l'eau potable, déjà, du moins quand on travaille en France,
02:37pour nettoyer un véhicule et puis vous rejetez de l'eau qu'on dit souillée,
02:41donc avec des polluants, avec des produits chimiques, etc.
02:44Quand c'est fait dans des stations de lavage professionnel, vous récupérez,
02:47vous êtes dans l'obligation de récupérer ces eaux usées et de les traiter, pas de problème.
02:51Il y a de la consommation d'eau, un petit peu de déperdition, mais au moins la pollution est traitée.
02:55Quand on fait ça chez soi ou quand on fait ça dans une entreprise qui n'est pas équipée de système de récupération des eaux usées,
03:00vous consommez de l'eau et vous rejetez en plus de l'eau polluée dans les nappes phréatiques, dans les sols, dans la nature.
03:07Donc nous, on évite ces deux problèmes-là, la consommation et le rejet,
03:10tout en maîtrisant toute la partie consommation de produits que l'on récupère aussi sur nos chiffons et que l'on traite.
03:17Avec quelques chiffres, on a comparé la consommation d'eau des différents usages.
03:23Le lavage à domicile, on est entre 300 et 500 litres d'eau par véhicule.
03:28J'avoue que je ne m'attendais pas à une telle consommation.
03:30Dans une station de lavage à haute pression, on peut être entre 80 et 100 litres.
03:35Et puis dans les stations automatiques à rouleaux, entre 150 et 400 litres, selon les modèles.
03:41Vous, c'est quasiment zéro ou quelques centilitres ?
03:46Alors pour être précis, on utilise des produits qui sont aussi dilués avec de l'eau.
03:51Pour nettoyer un véhicule entièrement à l'intérieur et extérieur, c'est 20 centilitres d'eau, un petit verre d'eau.
03:55Donc l'économie, elle se chiffre en centaines de litres d'eau.
03:59Pour vous donner une ordre d'idée, c'est effectivement entre 250 et 300 litres d'eau économisés par véhicule.
04:05Nous, aujourd'hui, sur nos 100 agences, chaque jour, c'est l'équivalent de 250 000 litres d'eau économisés.
04:12C'est l'équivalent de 10 camions-citernes, par exemple, chaque jour.
04:14Chaque jour ?
04:15Chaque jour.
04:15À l'année, c'est des millions de mètres cubes d'eau qui sont évités en termes de consommation et évités en termes de gaspillage aussi et en termes de pollution.
04:24Vous intervenez chez les gens, c'est ça ? C'est le principe de Cosmetica ?
04:28Tout à fait. On intervient chez les gens, prioritairement une clientèle de professionnels où on va venir entièrement équiper avec nos unités mobiles.
04:35On a des camions qui sont entièrement équipés.
04:37nettoyer la flotte de véhicules, que ce soit intérieur ou extérieur, pour les entreprises.
04:42Alors, on va beaucoup plus loin maintenant dans le nettoyage.
04:43On en parlera probablement après, mais on fait aussi des inspections visuelles de véhicules.
04:48On fait de la désinfection, on va faire de la rénovation, de la remise en état lorsque le véhicule rentre d'un retour de leasing, par exemple.
04:56Donc, vos clients, votre premier marché, c'est le B2B des entreprises aujourd'hui ?
05:01Ça commence à être le B2B.
05:03L'ADN de Cosmetica, c'était du nettoyage professionnel pour les professionnels de l'automobile.
05:09Ce qui nous a permis d'apprendre et d'avoir un haut niveau d'exigence.
05:13Parce qu'un client professionnel a besoin de livrer un véhicule, forcément, dans un état proche du neuf.
05:17Et petit à petit, on s'est développé face à la demande croissante.
05:22Et justement, la conscience environnementale, notamment les nouvelles démarches RSE des grandes entreprises,
05:28que quand on est une entreprise avec 10, 100, 1000 véhicules et c'est exponentiel,
05:32forcément, ça a un impact sur aussi la consommation d'eau, sur le nettoyage.
05:37On a commencé à avoir une demande de la part des professionnels et depuis 10 ans, on se développe
05:40et ça représente plus de 50% de notre chiffre d'affaires.
05:43Donc, tout ce qui est flotte d'entreprises, grands groupes, aujourd'hui, c'est plus de 50% de notre chiffre d'affaires.
05:48Donc, vous l'avez créé il y a 20 ans, c'est ça ?
05:50Exactement.
05:50Vous avez dit quel âge ?
05:51Alors, quand j'ai créé Cosmeticard, j'avais 20 ans et je travaillais sur le projet depuis la seconde.
05:57Donc, 16, 16, 17 ans au lycée, j'ai créé Cosmeticard.
06:01En seconde, vous avez l'idée d'un lavage sans eau ?
06:03Oui.
06:04Ok.
06:05Où est venue cette idée ?
06:06Elle est venue d'une contrainte.
06:09Moi, j'avais envie de travailler par moi-même, d'être indépendant.
06:13Je m'ennuyais un petit peu sur les bancs de l'école.
06:17Donc, en parallèle, je réfléchissais à des business et quand vous n'avez pas trop d'argent, que vous êtes maniaque et que vous aimez l'automobile,
06:22bon, ben, voilà, vous avez compris, la facilité, entre guillemets, c'est d'aller vers le nettoyage de véhicules.
06:28Ça me plaisait bien.
06:29La contrainte, quand on n'a pas d'argent, c'est comment je le fais ?
06:32Parce qu'une station de lavage, c'est des centaines de milliers d'euros d'investissement.
06:35Et c'est là que je me suis dit, je vais aller avec mes mains, avec mon courage, avec mon savoir-faire, aller nettoyer des véhicules
06:41et le faire dans les normes et en respectant les normes, effectivement, quand on ne récupère pas les eaux usées.
06:45Ça, c'est depuis des années comme ça et depuis 20 ans comme ça, on n'a pas le droit de laver son véhicule sans recycler les eaux.
06:51Donc, je me suis dit, non, l'idée, elle est géniale, mais ce n'est pas possible.
06:54Je ne peux pas rester bloqué ici et donc, forcément, on ne peut pas laver son véhicule à l'eau.
06:58Il faut trouver une méthode sans eau.
06:59Et donc, j'ai développé ça pendant trois ans et puis j'ai créé Cosmetic Art à 20 ans.
07:03Est-ce qu'on vous a regardé de haut ? Est-ce que certains vous ont regardé de haut ?
07:07C'est quoi ce gamin, là, qui arrive avec sa solution sans eau ?
07:10Alors, l'âge, probablement pas.
07:12On aime tous les jeunes qui sont ambitieux et qui travaillent.
07:16En revanche, le sans eau faisait peur par rapport aux rayures.
07:20Donc, ce qui est marrant, ce qui est aujourd'hui une force et ce qui est mis en avant,
07:26il y a 20 ans, je n'en parlais pas du tout parce que quand j'allais voir un professionnel de l'automobile,
07:29je disais, bon, je vais venir, je te lave le véhicule, on fait tout de A à Z, tu n'as absolument rien à faire.
07:34Et on te le fait sans eau.
07:35Le gars, ça faisait 40 ans qu'il avait son véhicule à grande eau.
07:37Ah non, non, sans eau, tu vas me la rayer.
07:39Donc, c'est sorti des arguments de vente de lavage en eau.
07:42Et on l'a remis, en fait, quelques années après parce que, justement, il y avait cet impact sur la démarche environnementale.
07:48Les bénéfices écologiques les plus significatifs, vous l'avez évoqué, mais de quel polluant on parle ?
07:55Est-ce que vous dites qu'il y a énormément de polluants ? C'est quoi ? C'est la pollution qui s'accumule sur nos voitures, c'est ça ?
08:00Exactement. Vous avez déjà les hydrocarbures, les gaz d'échappement.
08:04Vous avez la poussière de plaquettes de frein qui est extrêmement nocive.
08:06Vous avez les fuites d'huile, vous en avez toujours.
08:08L'essence, donc vous avez énormément de polluants sur un véhicule.
08:12Quand on dit que la manière la plus écologique, c'est de ne pas laver son véhicule, c'est entièrement faux.
08:19Puisque quand vous ne lavez pas votre véhicule et que vous prenez de la pluie, qu'est-ce qu'il se passe ?
08:23L'eau qui est essouillée va dans les nappes phréatiques, va dans les sols.
08:26Donc, il faut nettoyer son véhicule.
08:28Ce qui est important pour limiter l'impact, c'est soit en station professionnelle ou effectivement, comme vous l'avez dit, c'est un peu moins de consommation d'eau.
08:34Pourquoi ? Parce qu'un nettoyeur de pression consomme moins d'eau qu'un tuyau à grande eau, ouvert à grande eau chez soi.
08:39Donc, c'est important de laver son véhicule dans des stations professionnelles qui récupèrent les hydrocarbures, qui les traitent,
08:46puisque forcément, vous avez des hydrocarbures et qui recyclent l'eau propre, ou de le faire avec notre méthode qui, elle, n'utilise pas d'eau.
08:52Et comme on n'utilise pas d'eau, on n'a pas de rejet.
08:54Et les quelques rejets que nous avons, qui sont des chiffons que l'on recycle, eux aussi sont traités de manière professionnelle.
08:59Alors, vous avez, je crois que c'était il y a cinq ans, créé le même service pour les bateaux.
09:05Alors, j'imagine que là, c'est un marché beaucoup plus faible.
09:08Alors, au contraire, il y a un potentiel de développement important.
09:11Alors, c'est un marché plus faible en volume, puisque forcément, on a quand même moins de bateaux que de véhicules.
09:17C'est venu du constat où certains clients possédant des bateaux nous ont dit, on est assez abétés, tu ne peux pas venir nous laver aussi le bateau.
09:26On a fait des tests, ça a été plutôt concluant.
09:29Et là aussi, l'aberration, quand on va sur un port, surtout en saison, on voit beaucoup de personnes avec le tuyau d'eau.
09:37Et là, ça va où ? Ça ne va plus dans l'infratique, ça va directement dans la mer.
09:40Donc, les solvants, la pollution, etc., directement dans l'eau.
09:45Donc, le constat est exactement le même.
09:46On a adapté quelques produits à l'environnement marin et on a développé CosmeticBot, donc il y a cinq ans.
09:54C'est cette agence en France, comparée aux agences CosmeticArt, ça reste effectivement un marché de niche, mais on y croit beaucoup.
10:02Et puis surtout, liée aux restrictions d'eau, vous avez depuis trois ans certains ports qui coupent, qui interdisent l'usage de l'eau pour les plaisanciers.
10:12Donc là, nous, on peut continuer à faire nos interventions.
10:16Alors, vous l'avez dit, vous avez une centaine d'agences de CosmeticArt.
10:22C'est un système de franchise, c'est ça ?
10:23Oui, tout à fait. On se développe en franchise, ce qui permet d'avoir une couverture nationale tout en ayant un impact local très maîtrisé avec une démarche unifiée.
10:35Tous nos franchisés sont formés, utilisent nos produits que l'on fabrique nous-mêmes.
10:38Ça, c'est une particularité.
10:39Donc, on maîtrise la fabrication et la distribution de nos produits de la vache sans eau.
10:43Donc, pour nos clients qui font appel à nous sur des marchés au niveau national, la qualité, la prestation, le service, l'utilisation du système de réservation, de reporting de véhicules est le même.
10:56Localement, on a une démarche qui est quand même beaucoup plus qualitative parce qu'il y a aussi un impact du franchisé sur son secteur qui connaît le marché, qui va pouvoir aller mieux maîtriser les petites entreprises.
11:08Alors, vous parliez des différents services complémentaires. Depuis quand et qu'est-ce qu'ils apportent précisément ?
11:16Alors, initialement, c'est du lavage de véhicules.
11:20On s'est développé sur des prestations annexes de rénovation.
11:25Shampoing intérieur, désinfection intérieure.
11:28Alors ça, bien sûr, pendant le Covid, ça a été aussi mis en avant.
11:32On fait de la rénovation de carrosserie, de la rénovation d'optique de phare, des traitements des surfaces, protection des surfaces.
11:38Et depuis cinq ans, on a développé un outil interne d'inspection de véhicules, essentiellement pour nos clients entreprises,
11:47où lorsqu'on va faire une intervention, quand on lave un véhicule humainement, puisque nous, ce sont des personnes qui vont laver le véhicule,
11:53on l'inspecte, le véhicule, on le regarde dans le moindre détail.
11:56On va regarder la moindre rayure, la moindre coût, la moindre usure anormale.
11:58Et donc, on va remonter tout ça sur un logiciel interne que l'on met à disposition de nos clients.
12:04Et ça va permettre aux gestionnaires de flotte de pouvoir avoir un suivi en temps réel de leur véhicule et de l'état de leur véhicule.
12:12Donc ça, c'est un service annexe qui fonctionne très bien auprès des grandes entreprises.
12:17Merci beaucoup, Florian Benoît.
12:19Et à bientôt sur Bismarck.
12:20Tiens, j'en passe à notre débat, le vélo qui conquiert de nouveaux marchés.
12:33C'est le débat sur Smart Impact, on parle de ces nouveaux marchés que conquiert le vélo en France avec Corentin Richard.
12:39Bonjour.
12:39Bonjour.
12:40Bienvenue, vous êtes le fondateur de Latras et Frédéric Duperron, bonjour.
12:44Bonjour.
12:44Bienvenue à vous aussi, co-fondateur de Bike to Mobility.
12:47Ici, on va présenter vos deux entreprises, Latras Créer, il y a deux ans, 2023, c'est quoi ?
12:53Tout à fait.
12:54Alors, c'est une application et un site internet qui permettent de trouver et de personnaliser son voyage à vélo partout en France.
13:01Et plein d'autres choses qu'on est en train de développer.
13:03Donc, vous nous parlerez, évidemment.
13:05Et Bike to Mobility, que vous avez créé il y a quatre ans ?
13:08Oui, donc Bike to Mobility, notre vision, c'est de décarboner les mobilités professionnelles au quotidien.
13:13OK.
13:13Et donc, on propose des diverses solutions pour les entreprises, donc en B2B, et notamment des vélos électriques de fonction en location longue durée pour les entreprises et leurs salariés.
13:23Le vélo de fonction, on va en reparler. Je vais vous poser la même question. Pourquoi vous aimez le vélo ?
13:29Moi, je fais du vélo depuis une dizaine d'années. J'en ai fait quand j'étais tout petit, mais plutôt pendant les vacances.
13:34Et maintenant, j'en ai fait un mode de vie. J'ai arrêté de prendre l'avion il y a six ans maintenant.
13:39Et j'en suis pas malheureux. Et donc, mes vacances se résument à des vacances à vélo, à voyager avec mes bagages et à découvrir la France et l'Europe.
13:47Et ça me fait beaucoup de bilan en termes de santé, en termes de bonheur.
13:51Et ça me permet de réfléchir, de voir et de regarder ma pensée.
13:57Et voilà, ça m'apporte beaucoup de bonheur et ça me rend moins bête, je crois.
14:00C'est ça. C'est un très, très bon objectif. Mais on verra jusqu'où on peut aller, jusqu'où vous proposez des voyages.
14:06Pourquoi vous ou pourquoi vos clients, tiens d'ailleurs, ils aiment le vélo ?
14:09Je crois que le vélo, c'est la liberté, d'une part. Aujourd'hui, pour les déplacements...
14:13Alors, on va peut-être parler du vélo longue distance, mais nous, on est plutôt sur les déplacements du quotidien.
14:18Donc, moins de 10 kilomètres, moins de 15 kilomètres. Et là, c'est vraiment la solution pour se déplacer librement, tranquillement.
14:27C'est bon pour l'environnement, mais c'est bon aussi pour soi, pour la santé. Ça permet de lutter contre la sédentarité.
14:33Voilà. Et pour les entreprises, c'est valorisant pour la marque employeur. C'est une action RSE, concrète, facile à déployer.
14:42Et puis, ça change la vie des gens au quotidien. Ça leur facilite la vie, aller plus vite au travail.
14:48Avoir des horaires plus flexibles, arriver plus décontracté, faire un peu de sport.
14:54Donc, c'est vraiment une autre façon de se déplacer, un autre rythme et aussi plus de convivialité.
15:02Avec ce chiffre, on est déjà à 10% de Français qui utilisent leur vélo tous les jours.
15:07Est-ce que, pour vous, il y a un potentiel de croissance qui est énorme et qui passe peut-être justement par l'action des entreprises ?
15:16Ou est-ce qu'on est quand même à une sorte de palier qui va être difficile de dépasser ?
15:22On n'est pas encore à 10%. On est plutôt autour de 5% en France.
15:27Alors, moi, c'est les chiffres qu'on a trouvés sur l'utilisation du... Enfin, c'est du déclaratif.
15:30Non, entre 5... Enfin, les statistiques, c'est plutôt... La part modale du vélo en France, c'est plutôt 5%.
15:36Après, il y a des gens qui l'utilisent effectivement épisodiquement, d'où les 10%.
15:41Et si on regarde la France par rapport à d'autres pays en Europe, en Europe du Nord, l'Allemagne, la Belgique, la Hollande,
15:48on voit qu'on a encore un potentiel de développement considérable.
15:51Donc, pour déployer ce potentiel, pour le débloquer, je pense que toutes les bonnes volontés sont nécessaires.
15:59Donc, à la fois, les pouvoirs publics sont très engagés, notamment dans l'adaptation des infrastructures cyclables.
16:06Et puis, aussi, les employeurs, voilà, pour encourager leurs salariés et aussi faire des économies,
16:14parce que le vélo, ça coûte moins cher que la voiture, que la voiture de fonction.
16:19Donc, voilà, c'est un mouvement convergent.
16:22Alors, vous nous proposez de partir en vacances à vélo.
16:25Jusqu'où êtes-vous prêt à nous emmener, Corentin Richard ?
16:28Alors, pour l'instant, on est présent partout en France.
16:30On essaie de proposer des séjours qui sont adaptés au profil de chacun, c'est très important.
16:35Moi, j'ai eu l'occasion de faire des virées à vélo très longues, mais ce n'est pas le cas de la plupart des gens.
16:41Il faut leur mettre le pied à l'effrayer, il ne faut pas les dégoûter.
16:45Et donc, il faut commencer par des petites distances.
16:47Mais on a beaucoup d'infrastructures en France.
16:50Et donc, il faut en profiter dans des endroits absolument exceptionnels.
16:53Je pense à la Loire à vélo, à la Viaronna, à la Vélodyssée.
16:56On peut pédaler au bord de la mer, on peut aller voir le plus beau château du monde à vélo.
17:00Et il y en a beaucoup, beaucoup d'autres qui sont en train de se développer.
17:03Donc, c'est extrêmement positif, sans parler des montagnes françaises qui sont absolument magnifiques.
17:07Les montagnes sans source électrique, c'est encore un peu plus dur.
17:14Vous avez des partenaires, c'est-à-dire que vous proposez un séjour, entre guillemets, ou un trajet, ou un voyage clé en main,
17:20c'est-à-dire avec les hébergements, avec différents niveaux de difficultés proposés aux utilisateurs ?
17:26C'est un peu à l'image de ce que disait Frédéric, en fait, on a vraiment besoin de mobiliser tout le monde.
17:31Donc, là-dedans, dans le tourisme à vélo, il y a plein de réalités différentes.
17:35D'abord, souvent, il faut prendre le train pour se rendre au départ de son voyage.
17:38C'est encore mieux et ça diminue encore plus l'empreinte carbone.
17:41Et donc, parfois, il faut mettre son vélo dans le train.
17:43Ce qui est de mieux en mieux, ce n'est pas encore parfait, mais c'est de mieux en mieux.
17:46Donc, on continue les efforts à la SNCF et on vous félicite.
17:51Et ensuite...
17:51C'est parti des partenaires, il faut déjà arriver au point de départ du voyage.
17:54Tout à fait.
17:54Ensuite, il y a les hébergements, j'imagine.
17:56Ensuite, la location de vélo, les hébergements, les restaurants.
17:59Il s'avère que quand on roule à vélo, avec assistance ou sans assistance encore plus, on brûle des calories.
18:05Donc, il faut manger, ce qui est une très bonne excuse.
18:07Et donc, il faut faire plein de pauses.
18:08On fait de belles pauses gastronomiques avec la bonne conscience en plus.
18:12Exactement.
18:12Exactement, parce que de toute façon, on brûle beaucoup plus de calories qu'on en consomme.
18:16Donc, voilà, ça permet de se faire plaisir.
18:18Et donc, évidemment, on parle avec tous ces gens-là et on construit des partenariats avec tous ces gens.
18:22Vous parlez de vélo de fonction.
18:23Est-ce que c'est une terminologie qui est acceptée ou qui choque un peu quand vous le présentez à vos clients ?
18:32Ce n'est pas encore quelque chose qui est accepté et surtout très connu.
18:36Donc, merci de l'invitation ce matin.
18:38Donc, un vélo de fonction, juste pour résumer, c'est un vélo qui est payé en tout ou partie par l'employeur et que le salarié utilise à la fois pour se rendre au travail,
18:48voire la journée, pour aller chez un client, chez un fournisseur, et le week-end, le soir, à titre privé.
18:54Voilà.
18:54Donc, c'est son vélo.
18:55Il en est quelque part propriétaire, entre guillemets.
18:58À la fin de notre contrat de location longue durée, il peut racheter son vélo pour une somme très modique.
19:04Donc, ce qu'il a contribué au cours de la location n'est pas perdu.
19:09Il va pouvoir, à la fin, récupérer son matériel.
19:12Voilà.
19:12Donc, c'est comme une voiture de fonction, à ce sens que c'est un avantage en nature qui est alloué par l'employeur et qui est doublement intéressant.
19:24Il est intéressant pour l'employeur parce que c'est un avantage qui n'est pas chargé, qui est déductible de l'impôt, mais qui n'est pas chargé en charge sociale.
19:31Donc, c'est une façon de récompenser un collaborateur qui est efficace, je dirais, d'un point de vue financier.
19:39Et pour le salarié, c'est également un avantage en nature, mais qui n'est pas imposable, donc qui n'est pas déclaré au fisc.
19:47Et donc, c'est une forme de rémunération qui est, là encore, efficace.
19:52Est-ce que c'est un... Je reviens, je fais la navette entre vous.
19:56Est-ce que ça reste quand même une niche, le voyage à vélo ?
19:59Oui, de moins en moins.
20:01De moins en moins.
20:02Et d'ailleurs, comme le vélo taf.
20:05Il y a dix ans, j'ai commencé un vélo à tafais à Paris.
20:08Il y avait très peu de gens.
20:09C'était la jungle, honnêtement.
20:10C'était extrêmement dangereux.
20:12Il y a eu des évolutions énormes.
20:14Et aujourd'hui, on se sent en sécurité.
20:15Et de la même manière, le voyage à vélo, on me regardait comme un hippie il y a quelques années.
20:21Aujourd'hui, j'ai beaucoup, beaucoup de gens.
20:22La communauté grandit.
20:24De plus en plus de gens posent des questions, se lancent à l'aventure.
20:27Mais c'est quand même des touristes engagés pour faire cette démarche.
20:31Ou alors maintenant, il y a des gens qui, simplement, sont curieux.
20:33Se disent, tiens, on va faire...
20:34Alors, il y a les deux.
20:35Nous, on essaie de ne pas insister nécessairement sur l'argument écologique.
20:38Bien sûr, c'est quelque chose qui me touche.
20:40Et c'est la raison principale pour laquelle j'ai lancé cette activité.
20:44Pour autant, il y a plein de gens qui ne sont pas nécessairement engagés, activistes ou même sensibles au sujet.
20:51Et qui aiment faire du vélo.
20:52Et ça, c'est une très bonne nouvelle.
20:53Donc, on veut parler au plus de monde possible.
20:55Il y a aujourd'hui 22 millions de Français qui font du vélo pendant leurs vacances.
20:58C'est un tiers des Français.
21:00Et bien, on a besoin de vous.
21:01Et on a besoin que vous soyez encore plus.
21:02Quel strain vous rencontrez ou quelle réticence s'exprime ?
21:06Alors, il y a plein de choses.
21:09Je pense qu'on se met beaucoup de freins psychologiques.
21:12Donc, on se dit qu'on n'est pas capable.
21:14On se dit que c'est réservé à des gens extrêmement sportifs.
21:16Ce qui n'est pas le cas.
21:18L'arrivée du vélo électrique et sa démocratisation aident beaucoup.
21:21Et donc, aujourd'hui, on a des gens qui sont des débutants, pas nécessairement sportifs.
21:25Des seniors aussi qui sont capables de voyager à vélo.
21:28J'étais dans les Pyrénées cet été pour le département rue de Pyrénées
21:31qui organise un événement qui s'appelle Cyclone Trip
21:33où on gravit les plus grands cols du Tour de France dans les Pyrénées
21:36avec tout plein de gens.
21:38Et il y avait des gens qui avaient 70 ans,
21:41dont certains étaient en vélo musculaire.
21:43Alors là, sans commentaire et félicitations.
21:45Et dont la majorité étaient à vélo électrique.
21:47Et ça fait super plaisir.
21:50Et donc, ça donne beaucoup d'espoir.
21:52Alors, vous avez commencé à parler de sécurité,
21:55mais je voudrais qu'on y consacre un petit peu le temps
21:57parce que ça fait partie des services que vous proposez avec un partenariat.
22:02Je crois que c'est avec Repair & Run.
22:04Donc, dans les services que vous proposez,
22:06il y a l'entretien, les contrôles de sécurité des vélos, c'est ça ?
22:09Tout à fait.
22:10Donc, le concept du vélo de fonction
22:12ou du vélo en location longue durée, plus largement,
22:16c'est effectivement que c'est un package
22:17où vous bénéficiez du vélo, des accessoires,
22:21de son montage, de sa mise en service,
22:23et puis de son entretien régulier.
22:25Donc, pour ça, comme disait Corentin,
22:27on fait travailler aussi beaucoup de monde localement,
22:30dans toute la France.
22:31On s'appuie sur des partenaires,
22:33dont Repair & Run,
22:33qui est une franchise d'ateliers de réparation
22:37qui est présente dans pas mal de grandes villes en France maintenant,
22:39qui est un partenaire privilégié pour nous.
22:42Et puis, également, un forfait
22:44qui inclut l'assurance contre le vol et la casse,
22:47puisque malheureusement, le vol,
22:49c'est aussi un petit peu un des freins,
22:51une des craintes qu'on peut avoir.
22:55Donc, c'est important qu'on rassure les gens
22:57que si leur vélo est volé,
23:00ce qui peut arriver, malheureusement,
23:02on leur remplace,
23:03moyennant une franchise
23:05qui est peu onéreuse.
23:09Voilà.
23:09Donc, oui,
23:10aujourd'hui, je voudrais revenir à ce qu'a dit Corentin.
23:13Je pense que la pratique du vélo,
23:15c'est un cercle vertueux.
23:17C'est-à-dire que plus il y a de gens
23:19qui s'y convertissent,
23:21et plus ça rassure
23:22ceux qui peuvent être peut-être un peu réticents
23:24à basculer.
23:26C'est vrai qu'il y a des freins psychologiques.
23:28Et je pense que
23:29le plus gros frein, à mon sens,
23:33c'est la sécurité sur la route.
23:35Il y a des gens pour qui faire du vélo,
23:38ce n'est pas naturel.
23:39Il y en a un pour qui, bon, voilà,
23:41on fait du vélo toute notre vie.
23:42Moi, je sais que j'adore ça.
23:43Bon, il y a des gens, c'est moins naturel.
23:45Ils sont encore attachés à leur voiture,
23:48à la protection qu'offre une voiture.
23:50Donc, l'aspect sécurité,
23:52c'est un frein.
23:53Le fait que de plus en plus de gens
23:55basculent, ça convainc,
23:57de plus en plus.
23:58Le vélo électrique,
23:59c'est vraiment un game changer,
24:01au sens que les gens
24:03qui ne sont pas des fanas du vélo,
24:07c'est quelque chose
24:08qui va les aider à basculer.
24:11Là aussi, la sécurité est importante.
24:12Avec un vélo électrique,
24:13on s'insère plus facilement
24:14dans la circulation.
24:16On a plus de reprises.
24:17On est moins vulnérable sur la route.
24:20On a généralement un feu avant,
24:21un feu arrière qui fonctionne la nuit.
24:23Voilà.
24:23Donc, tout ça, ça change les choses.
24:28Et voilà, progressivement,
24:30ça devient quelque chose
24:32qui fait partie du quotidien.
24:34Avec justement cette question
24:35de la sécurité
24:36ou de la cohabitation, en fait,
24:38parce que c'est aussi cette question-là
24:39qui se pose beaucoup
24:40avec des usages en ville,
24:42mais pas seulement,
24:43si on parle de vacances.
24:44Cette cohabitation,
24:45vous la voyez s'améliorer ?
24:48Oui, tout à fait.
24:48Alors que ça peut sembler contre-intuitif.
24:50Il y a de plus en plus de vélos,
24:52de trottinettes,
24:52et on rajoute les voitures,
24:54les piétons, les taxis en ville, etc.
24:56La cohabitation, ça passe comment pour vous ?
24:57Oui, je pense qu'il y a vraiment
24:58deux réalités.
24:59Il y a les grandes agglomérations
25:01et ensuite les grands axes à vélo,
25:04donc les axes longs cours,
25:06de nouveau les grandes véloroutes de France.
25:08En ville, il y a plein de problématiques
25:09que je laisserai Frédéric développer.
25:11Quand on est sur une véloroute,
25:13on voit beaucoup, beaucoup moins
25:14de trottinettes.
25:15On est souvent sur des voies en propre.
25:17Donc, sur la loire à vélo,
25:19on est au bord de la loire.
25:20Plus au bord de la loire
25:21que les voitures.
25:22Et on n'est pas dérangé,
25:24donc c'est extrêmement agréable.
25:25Là, il y a très peu de risques
25:26et donc c'est extrêmement agréable.
25:29On a aussi beaucoup de voies partagées
25:30qui se développent.
25:31Et donc, ça, c'est important
25:32parce qu'en termes de coût,
25:34ça coûte évidemment beaucoup moins cher
25:35de dessiner une ligne de banche
25:37que de faire une voie en propre.
25:38Après, c'est aussi moins sécurisant,
25:40mais ça aide les cyclistes
25:41à avoir un espace bien déterminé
25:43où ils peuvent se sentir en sécurité.
25:44Merci beaucoup à tous les deux
25:46et à bientôt sur Bsmart Fortune.
25:48C'est l'heure du grand entretien
25:50de ce Smart Impact
25:52avec le président de la Fondation
25:53pour la nature et l'homme.
25:54C'est le grand entretien
26:01de ce Smart Impact 26 minutes
26:03avec une personnalité qui compte
26:05dans notre économie,
26:06dans notre société.
26:07Je reçois Gildas Bonnel.
26:08Bonjour.
26:09Bonjour Thomas.
26:10Bienvenue.
26:10Vous êtes le président
26:11de la Fondation pour la nature et l'homme
26:13qui fête ses 35 ans cette année
26:17de vocation,
26:18le plaidoyer auprès des décideurs,
26:19la mobilisation des publics
26:22avec un peu de recul.
26:24Qu'est-ce qui a profondément changé
26:26en 35 ans pour vous ?
26:27Pas grand-chose ?
26:29Moi, je suis arrivé il y a deux ans
26:30à la présidence de la Fondation.
26:33Je parlerai plus facilement
26:34de ces deux ans passés à la gouvernance.
26:38Ce qui a changé ?
26:39En fait, dans le fond,
26:40pas grand-chose.
26:41Le contexte a changé.
26:42Le contexte a changé parce que,
26:44je ne vais pas vous raconter ici,
26:45vous connaissez par cœur
26:46le backlash écologique
26:47qu'on est tous en train de vivre.
26:48On y reviendra certainement.
26:50Mais il y a 35 ans,
26:51en 1990,
26:53à la création de la Fondation,
26:55on ne parle pas d'écologie,
26:57en fait.
26:57Ce n'est vraiment pas un sujet d'actualité.
27:00Ce n'est pas du tout
27:00dans les études d'opinion.
27:02On vient de loin.
27:03Et c'est déjà la vision...
27:07J'ai retrouvé un claim
27:08que j'aime beaucoup de l'époque
27:09qui dit
27:10pas de nature,
27:11pas de futur.
27:12C'est hyper intéressant.
27:14On est toujours sur ce sujet-là.
27:15Comment est-ce qu'on fait
27:16pour imaginer un quotidien
27:19en bonne santé,
27:20en sécurité,
27:21dans lequel on a bonheur
27:23à imaginer la vie
27:24de nos enfants
27:25et de nos petits-enfants
27:26sans la nature ?
27:27Le contexte est différent,
27:29mais le sujet est le même.
27:30Fondation,
27:31qui a changé de nom,
27:32Fondation Choyer,
27:33Fondation Nicolas Hulot,
27:34puis Fondation pour la nature
27:35et l'homme.
27:35Qui a toujours été
27:36statutairement
27:37pour la nature et l'homme.
27:39Fondation Nicolas Hulot.
27:40Avec...
27:40Alors tiens,
27:40on va parler justement
27:41de ce combat,
27:43parce que moi je pense
27:44que c'est un combat culturel
27:45qu'on est en train
27:45de mener
27:47et je vais m'appuyer
27:48sur une citation.
27:48Vous dites
27:48à la Fondation,
27:50nous n'avons pas d'opinion,
27:52c'est la science
27:52et elle seule
27:53qui guide nos travaux.
27:54J'entends cet argument.
27:55Vous dites
27:56on est apartisans.
27:58Sauf que c'est plus possible
27:59parce que le simple fait
28:00de dire ce que vous dites,
28:03on se bat sur la science
28:05et voilà la réalité
28:05et voilà pourquoi
28:06il faut changer
28:07de modèle économique,
28:09ça vous met
28:10dans le combat politique
28:11d'une certaine façon.
28:12Oui, c'est politique.
28:12C'est un combat politique,
28:14c'est un combat citoyen
28:15mais hors des partis politiques.
28:17C'est-à-dire qu'aujourd'hui
28:18c'est une démarche citoyenne
28:20que de dire
28:21qu'il y a des fous furieux
28:23qui remettent en question
28:24la réalité scientifique.
28:27Il y a quand même des gens
28:28qui disent que la Terre est plate.
28:29Ils sont extrêmement nombreux.
28:32On a aujourd'hui
28:33une manipulation de l'opinion,
28:34on a quand même
28:35un chef d'État
28:35d'une grande puissance
28:36qui dit que le climat,
28:39le dérèglement
28:40c'est une arnaque.
28:40C'est le plus grand
28:42de l'arnaque du siècle.
28:43Il ne le dit pas n'importe où.
28:44C'est fantastique.
28:44Le dacrope le dit
28:45devant les Nations Unies
28:47à l'assurance générale
28:48de l'ONU.
28:48Donc on a face
28:49à ce mur
28:51de malintention,
28:53on a une obligation
28:54d'engagement
28:56qui est un engagement
28:57citoyen et politique.
28:58Moi j'ai l'impression
28:59que la démarche
29:00elle est très engagée,
29:01au contraire.
29:02mais on aime bien dire
29:03qu'on est apartisans
29:04parce qu'on souhaite
29:06travailler avec tout le monde.
29:08Et moi j'aime bien dire
29:09qu'on est une ONG
29:10qui ne crie pas.
29:11Et qu'on travaille
29:12à la recherche de consensus
29:13en permanence
29:14parce qu'on n'a pas
29:15de solution
29:16et je vais revenir
29:16sur la science.
29:18Oui on reparlera
29:18de la science
29:19mais une ONG
29:20qui ne crie pas
29:20est-ce que c'est encore possible ?
29:21Il y a un moment
29:22où quand les autres crient
29:23on ne peut pas être
29:24mezzo-voce.
29:24Parfois ce n'est pas
29:27mezzo-voce.
29:29Parfois c'est...
29:30Moi je suis un ancien prof
29:31quand on rentre
29:32dans une classe de quatrième
29:33je salue mes collègues
29:35parfois le silence
29:38et l'attente
29:40ramènent le calme
29:42alors que si on se met
29:43à crier
29:44on n'y arrive pas.
29:45Alors on est dans
29:46un moment de polarisation extrême
29:47et les réseaux
29:49et les réseaux sociaux
29:50et les communautés
29:51adorent ça.
29:53On a une partie
29:53de notre cerveau
29:54qui adore ça
29:54ça nous balance
29:55de la dopamine
29:56quand on est énervé
29:58mais notre intention
30:00ce n'est pas ça
30:00c'est justement
30:01de prendre le temps
30:02et de trouver
30:03le bon contexte
30:04ça c'est de la communication
30:05le bon contexte
30:06le bon cadre
30:06pour avoir le temps
30:07de déplier des arguments
30:08d'analyser des faits
30:10de partager
30:11les gens
30:11ils ont besoin de savoir
30:12ils ont envie de savoir
30:14il y a plein d'études
30:15sur la consommation
30:16je pense à l'étude
30:17Greenflex à ADEME
30:19que moi je suis depuis 15 ans
30:21où à chaque fois
30:22les français
30:23ils disent
30:23moi je voudrais consommer mieux
30:25je voudrais vivre mieux
30:27mais comment je fais
30:28j'ai besoin d'avoir
30:29des indicateurs
30:29moi je ne fais pas ça
30:31le doigt mouillé
30:31j'ai besoin de faire
30:32et on en revient
30:33à la science
30:34exactement
30:34dont vous parliez
30:36les scientifiques
30:37qui nous alertent
30:38depuis des décennies
30:40depuis au moins
30:42cinq décennies
30:43et qui pour certains
30:46sont un peu
30:47écrasés justement
30:49en ce moment
30:50je voudrais qu'on reste
30:52sur la notion
30:53de message
30:54et de communication
30:55j'emploie souvent
30:57cette formule ici
30:58dans cette émission
30:59parce que j'en prends ma part
31:00qu'est-ce qu'on a raté
31:01collectivement
31:02dans le message
31:03pour qu'aujourd'hui
31:04on soit dans cet antagonisme
31:05qui est des climato-sceptiques
31:07et remplorté des élections
31:08aux Etats-Unis
31:09mais pas seulement
31:10en Europe
31:11il suffit de regarder
31:12les résultats
31:13des dernières élections européennes
31:14qui n'ont pas été bons
31:15pour les messages environnementaux
31:17Je crois qu'on a 20 minutes
31:19ensemble Thomas
31:19Oui
31:20La question elle est tellement large
31:22qu'est-ce qu'on a raté
31:23qu'est-ce qui fait que
31:24je suis avec le Vicomte de Bragelonne
31:26dans le métro
31:27pour venir
31:28tome 3
31:28et que je vois
31:30tous ces gens
31:32tête baissée
31:33sur TikTok et Instagram
31:34qu'est-ce qu'on a raté
31:36qui fait qu'aujourd'hui
31:38ces mêmes médias
31:40ce qu'on les appelle comme ça
31:42nous interdisent
31:44de faire de la communication
31:45sur le climat
31:47C'est-à-dire que
31:49les algorithmes
31:51et les règles
31:52aujourd'hui
31:53de ces grands groupes
31:54c'est
31:55on ne parle pas
31:55des sujets qui fâchent
31:57on ne parle pas
31:58des règlements climatiques
32:00Donc vous ne pouvez pas faire de publicité
32:01sur quoi ?
32:02Sur Facebook
32:02ou sur Instagram ?
32:04C'est compliqué
32:04il faut
32:05il faut
32:05mesurer
32:07le vocabulaire
32:08la sémantique
32:09pour que ça passe
32:11à travers les fourches codines
32:12de ces gens
32:13qui décident
32:13de ce qu'on doit savoir
32:15ou ne pas savoir
32:15et moi quand je vois
32:17tous les gens qui
32:18j'incrimine personne
32:19ça m'arrive aussi
32:20de temps en temps
32:21on a tous
32:22ce doudou
32:23à côté de nous
32:24mais
32:24on a un vrai
32:25problème de médias
32:27on a un vrai
32:28problème de canal
32:29pour pouvoir expliquer aux gens
32:31ce qui est en train d'arriver
32:32et
32:32quelles sont les intentions
32:34des uns et des autres
32:35revenons à la science Thomas
32:36on a effectivement
32:37des chercheurs
32:38qui nous proposent
32:40en permanence
32:41de
32:41détailler nos propos
32:44pour que
32:44notre plaidoyer politique
32:46auprès des parlementaires
32:47auprès des élus
32:48du territoire
32:49mais aussi
32:49auprès du grand public
32:51qu'on puisse donner des faits
32:52en fait
32:52il y a des liens
32:53de causalité
32:54entre l'environnement
32:55et la santé
32:56il y a des liens
32:57qui sont très forts
32:58alors on parle
32:59des pesticides
33:00de synthèse
33:02bah oui
33:02aujourd'hui
33:02on a des faits
33:03et les agriculteurs
33:04ils le savent
33:05parce qu'il y a des gens
33:06qui sont malades
33:06il y a des procès
33:07etc
33:08donc
33:08nous notre boulot
33:10c'est de ne pas crier
33:11c'est de faire en sorte
33:12que cette réalité
33:13monte dans l'opinion
33:15et elle
33:15elle ne s'est pas effondrée
33:18dans ce backlash écologique
33:19il y a aujourd'hui
33:20des mouvements politiques
33:21qui nous laissent penser ça
33:23mais nous on le voit
33:24les réponses
33:27à nos appels
33:29à nos études
33:29à nos appels
33:31aux dons
33:31etc
33:31ça ne baisse pas
33:33donc on a une voix
33:34dans l'opinion
33:35et puis il ne faut pas
33:36se décourager
33:36évidemment
33:37et ici on ne se décourage pas
33:38alors on va
33:39il y a plusieurs actes
33:40d'action
33:41de la fondation
33:43pour la nature et l'homme
33:43je vais commencer
33:44par ce qu'on mange
33:46l'aligriculture
33:47l'alimentation
33:47vous dites qu'on paye
33:49trois fois nos aliments
33:50pourquoi vous dites ça ?
33:52on a fait une étude
33:53très intéressante
33:54sur
33:55sur l'alimentation
33:57où on s'aperçoit
33:59en fait
33:59qu'il y a un coût
34:00il y a des coûts cachés
34:02en fait
34:03aujourd'hui
34:04la PAC
34:05la politique agricole
34:07commune
34:07européenne
34:08finance énormément
34:10avec nos impôts
34:12un modèle
34:13d'agriculture
34:14agro-industrielle
34:17extrêmement
34:18intensive
34:20très utilisatrice
34:21de produits
34:23phytosanitaires
34:24parfois toxiques
34:25et ça
34:26on le paye
34:27et puis on le paye
34:29très cher
34:29à la caisse aussi
34:30le produit
34:31aujourd'hui
34:31les français
34:32ont un vrai problème
34:33de pouvoir d'achat
34:34à partir du 15
34:35du mois
34:35c'est très compliqué
34:36de mettre
34:37des produits
34:38alimentaires
34:39dans son caddie
34:40donc c'est grave
34:40et ils ont le sentiment
34:41qu'il y a une inflation
34:43qui a renié
34:44leur capacité
34:45leur pouvoir
34:46de consommer
34:47et il y a des marges
34:49qui sont prises
34:50par la grande
34:51grande distribution
34:52au milieu
34:53et qui sont intéressantes
34:54aussi à analyser
34:55c'est le boulot qu'on fait
34:56on essaie de voir
34:56un petit peu
34:57ce qui se passe
34:58dans la valeur
34:59des produits
35:00et où est-ce que
35:01se fait
35:01l'évaporation
35:03quand on voit
35:04aujourd'hui
35:04sur le bio
35:05on a fait une étude
35:06sur la grande distribution
35:07sur 8 groupes
35:08de distribution
35:09pour analyser
35:10c'est 60%
35:11de la vente
35:11des produits alimentaires
35:12il y a des écarts
35:13qui vont jusqu'à 70%
35:15entre le conventionnel
35:16et le bio
35:16où ça va
35:18ça paye quoi
35:19enfin
35:20ça intéresse
35:21à toutes ces questions
35:21avec si on regarde
35:22un peu
35:23les postes d'émissions
35:24de gaz à effet de serre
35:25l'alimentation
35:25c'est 22%
35:26c'est le troisième poste
35:29le plus émetteur
35:29quand même
35:30après le transport
35:31et le logement
35:33il y a des combats
35:34et vous y participez
35:35même sans crier
35:36mais il y a des combats
35:37par exemple
35:38celui qui a été mené
35:40pour proposer
35:41des alternatives
35:42concrètes
35:43aux pesticides
35:45vous avez le sentiment
35:48que vous l'avez
35:48gagné
35:49ce combat
35:50finalement
35:51on n'a pas eu
35:54une bonne année
35:54on n'a pas eu
35:56une bonne année
35:57parce que
35:58il y a eu
35:58la loi du plomb
35:59mais il y a eu
36:00la LOA
36:01la loi d'orientation
36:02agricole
36:02il y a eu des reculs
36:03et puis surtout
36:04il y a eu
36:05une poussée
36:06parmi les parlementaires
36:09pour détricoter
36:10la réglementation
36:11environnementale
36:12avec une espèce
36:13de petite musique
36:14qui est
36:15que
36:16la norme
36:17c'est pas bien
36:17la règle
36:18c'est pas bien
36:19et moi je me mets
36:20rien que nous deux
36:22moi je suis papa
36:24bientôt grand-père
36:26mais moi je veux
36:27des normes sanitaires
36:29moi je veux
36:29je veux pouvoir
36:30acheter des produits
36:31que je mets dans
36:32l'assiette
36:32de mon futur
36:34petit-fils
36:35ou petite-fille
36:36et être sûr
36:37de ce que je donne
36:37à manger
36:38je veux avoir
36:39des garanties
36:40ça s'appelle
36:41de la norme
36:41et on a perdu
36:42on a perdu
36:43beaucoup de choses
36:44là-dessus
36:44mais on a eu
36:45des victoires aussi
36:46on a entre autres
36:47allez
36:48on a maintenu
36:52dans la loi
36:53alors qu'il y avait
36:54une proposition
36:55de loi
36:56pour détricoter
36:57on a maintenu
36:58dans la loi
36:58l'objectif
36:59de 21%
37:00de terres agricoles
37:01en bio
37:01c'est pas rien
37:02d'ici 2030
37:03ouais c'est pas rien
37:04c'est rapide
37:05absolument
37:05c'est rapide
37:06et donc
37:07bon
37:07mais
37:08mais
37:08voilà
37:09cette année 2025
37:10a été
37:11de courtes
37:12de courtes victoires
37:13et à chaque fois
37:14il faut s'en féliciter
37:14et il faut tenir
37:15effectivement
37:16avec un autre
37:17grand sujet
37:17qui est la biodiversité
37:19on peut peut-être
37:20puisqu'on est aussi là
37:22pour faire de la pédagogie
37:23rappeler pourquoi
37:24le sol
37:25c'est une évidence
37:27mais il faut le rappeler
37:28je pense
37:28pourquoi le sol
37:28est central
37:30pour notre équilibre
37:32pour notre santé
37:34enfin voilà
37:35c'est ce nid
37:36de biodiversité
37:37qui malheureusement
37:38alors on revient
37:39à l'agriculture
37:39est parfois
37:41de plus en plus
37:42pauvre
37:43en vie
37:44justement
37:45il y a une vie
37:46foisonnante
37:47sous nos pieds
37:48il y a
37:49un autre univers
37:51c'est ça
37:52c'est incroyable
37:53Gaspard Koenig
37:55qui est administrateur
37:57de la fondation
37:57si vous n'avez pas lu
37:58Humus
37:59c'est un chouette bouquin
38:00pour découvrir
38:01ce sujet là
38:02le sujet des vers de terre
38:03et en fait
38:04la surexploitation
38:06et l'usage
38:07intempestif
38:09on va dire
38:09des produits phytosanitaires
38:11ont dégradé
38:12le vivant
38:14dans les sols
38:16et ça donne
38:16des sols
38:17qui sont
38:18qui absorbent
38:19moins bien l'eau
38:19et donc
38:20les impacts
38:21sur les inondations
38:22au moment
38:23des effets
38:25du dérèglement climatique
38:26donc on a
38:27un lien direct
38:28entre
38:28ce que vivent
38:30les citoyens
38:31autour
38:31dans ces territoires
38:33et ces sols
38:34qui sont de plus en plus
38:35qui sont de plus en plus
38:36arides
38:37secs
38:39qui absorbent
38:40moins bien l'eau
38:40qui nécessitent
38:42pour pouvoir produire
38:43d'être boostés
38:44en engrais
38:46nitratés
38:47émissions carbone
38:48épouvantables
38:49qui participent
38:50de cette même
38:51détérioration
38:52de la qualité des sols
38:53bref
38:54on marche sur la tête
38:54alors qu'on a des solutions
38:56on connait les solutions
38:57aujourd'hui
38:59pour pouvoir faire
38:59ce qu'on appelle
39:00de l'agroécologie
39:01il faut se méfier des mots
39:02parce que tout le monde
39:03se dit
39:03l'écologie
39:04l'écologie
39:04mais il y a des solutions
39:06il y a des exploitations
39:07qui marchent très bien
39:08encore une fois
39:09la science
39:10a documenté
39:11a étayé
39:12tout ça
39:12et quand on parle
39:13de sol
39:14il y a cet objectif
39:15de zéro
39:16artificialisation
39:17nette
39:18d'ici
39:182050
39:19là aussi
39:20dans cette année
39:22écoulée
39:23il y a eu
39:23un certain nombre
39:24de combats
39:25et de reculs
39:26en tout cas
39:26sur le calendrier
39:27là aussi
39:30c'est assez étonnant
39:32parce que
39:32quand il y a des inondations
39:34on explique
39:35que l'artificialisation
39:37a eu un effet
39:37direct
39:38sur l'ampleur
39:39de la catastrophe
39:41le nombre
39:42de quartiers
39:43de vies
39:44brisées
39:45à cause de ça
39:46et malgré tout
39:47on a
39:48effectivement
39:49un certain nombre
39:49de parlementaires
39:51qui combattent
39:51ce zéro artificialisation
39:52parce qu'ils disent
39:53c'est un frein à la croissance
39:54dans les communes
39:55c'est inapplicable
39:56comment concilier
39:58les deux
39:59alors nous
40:00on essaye
40:00de travailler
40:01avec tout le monde
40:02et ce qui est
40:04très intéressant
40:04avec le sujet
40:05du ZAN
40:05je rappelle quand même
40:07pour ceux
40:08qui nous regardent
40:09que c'est
40:11en 2050
40:12ça veut dire
40:12dans 25 ans
40:14arriver
40:15à ne plus
40:16bitumer
40:17à ne plus manger
40:19les espaces naturels
40:21dans 25 ans
40:21c'est dire
40:23à partir de maintenant
40:24on diminue
40:25l'augmentation
40:26mais parce qu'on
40:27continue
40:28à bouffer
40:29du sol vivant
40:30donc il faut le remettre
40:32dans le contexte
40:32ce qui est intéressant
40:34quand on cherche
40:35des solutions
40:36on analyse
40:37en fait
40:38une situation
40:39qui est une
40:39double contrainte
40:41on a besoin
40:42de logement
40:42les gens
40:43il y a des gens
40:44à la rue
40:45on n'a pas de logement
40:46on manque de logements sociaux
40:48le logement est cher
40:49il est très cher
40:50donc il faut pouvoir
40:52répondre à ce besoin
40:53de logement
40:54tout en répondant
40:55à l'objectif
40:56que nous avons tous
40:57c'est de garder
40:58des espaces naturels
41:00parce que
41:00quelle vie
41:01on se prépare
41:02et donc nous
41:03on a travaillé
41:03entre autres
41:04avec des associations
41:06la plus fameuse
41:07d'entre elles
41:08étant la fondation
41:09pour le
41:09alors je vais changer
41:10de nom
41:11pour le logement
41:14anciennement
41:15Abbé Pierre
41:15désolé pour ça
41:17fondation pour le logement
41:18le logement des défavorisés
41:20c'est ça
41:21je n'ai pas encore
41:22bien acquis le truc
41:22mais c'est hyper intéressant
41:24de travailler entre experts
41:25justement de se dire
41:26où est
41:27quelle est la bonne
41:28marche à suivre
41:30pour trouver
41:30et faire émerger des solutions
41:31il y en a plein
41:32il y en a plein
41:33et ce qui est très amusant
41:34c'est que les parlementaires
41:35au niveau national
41:36ont beaucoup débattu
41:38sur ce sujet là
41:39qu'il fallait déréglementer
41:41qu'il était urgent
41:42de bouger le calendrier
41:44etc
41:44mais dans les régions
41:46ça fonctionne
41:47nous on accompagne
41:48des territoires
41:48des collectivités locales
41:50dans toutes les régions
41:51le ZAN avance
41:52alors on pourrait
41:54si on parle de mobilité
41:55parler du
41:56des ZFE
41:58les zones à faible émission
42:00là aussi
42:00on voit que bon
42:01il y a plutôt un recul
42:02avec
42:02oui mais ça c'est
42:03mais au-delà de ça
42:05je voudrais qu'on généralise
42:06un petit peu
42:07sur la question du
42:08du code environnemental
42:09vous parliez
42:10des lois
42:11et du droit
42:13et d'un cadre
42:15finalement
42:16qui nous rassure
42:16je suis d'accord
42:17mais la difficulté
42:20du code environnemental
42:21c'est que c'est le plus récent
42:21et qui vient se surajouter
42:23à des codes
42:24qui existaient déjà
42:25parfois il est contradictoire
42:26avec des codes
42:27qui existaient déjà
42:28ça fait quand même partie
42:30de cet échec
42:32dont je parlais tout à l'heure
42:33peut-être qu'on est allé
42:34un peu trop vite
42:35certes il y a une urgence
42:36environnementale
42:37mais dans la mise en oeuvre
42:38de ce code
42:39votre avis là-dessus
42:40je trouve ça
42:42j'aimerais bien être
42:46lobbyiste
42:47du camp d'en face
42:48parce que c'est vraiment
42:48trop facile
42:49avec les bonnes images
42:51pour la presse
42:51avec les trois codes
42:52et les 40 000 pages
42:54de réglementation
42:55c'est facile
42:56moi je reviens toujours
42:57c'est notre obsession
42:58c'est penser au quotidien
42:59des gens
43:00qu'est-ce qu'ils veulent
43:01les gens
43:01ils veulent pouvoir vivre
43:03en bonne santé
43:04en sécurité
43:05parce qu'il y a des maisons
43:06qui se fissurent
43:07il y a quand même
43:0720% des français
43:08qui disent qu'ils vont
43:09devoir déménager
43:10à cause du dérèglement
43:11climatique
43:11il y a des gros enjeux
43:13ils veulent pouvoir
43:13choisir des produits
43:15dans leur caddie
43:16donc on est en train
43:18de manipuler un peu
43:19tout ça
43:19si on revient aux agriculteurs
43:22ils vont nous dire
43:22que sur les haies
43:23il y a 12 réglementations
43:25différentes
43:26que c'est une haies
43:27etc
43:27oui mais on n'est quand même
43:28pas
43:28on n'est quand même pas
43:30co-responsable
43:31du millefeuille
43:32administratif
43:33qui a produit
43:34cette réglementation
43:35débridée
43:36il faut que quelqu'un
43:37range la chambre
43:38mais nous notre sujet
43:39c'est quand même
43:40de dire
43:40qu'on a besoin
43:42de garantir
43:43et de nous rassurer
43:44sur le fait que
43:45bah oui
43:46en 2050
43:47on va arrêter
43:48de bétonner
43:49c'est chouette
43:49comme nouvelle
43:50en 2050
43:51mon petit-fils
43:53ou ma petite-fille
43:53aura 25 ans
43:54c'est un truc de dingue
43:56on ne met pas
43:58de la norme
43:59pour la norme
44:00et puis sur les agriculteurs
44:01moi je veux dire un truc
44:02parce que c'est
44:03j'en connais plein
44:04on travaille avec
44:05beaucoup d'entre eux
44:06vraiment c'est horrible
44:09l'agribashing
44:10c'est horrible
44:11ce que supportent
44:11les agriculteurs
44:12ils le disent
44:13sous le temps
44:13ils ont
44:14ils ont
44:14les nerfs
44:16quand on leur parle
44:17d'écologie
44:17a priori
44:18parce qu'ils disent
44:19mais nous
44:19qu'est-ce qu'on fait de mal
44:21on travaille bien
44:23on fait de notre mieux
44:24dans des contraintes économiques
44:26qui sont terribles
44:26donc
44:27il y a des gens
44:29qui pour des raisons
44:29électoralistes
44:30soufflent sur les braises
44:32de la colère
44:33nous on pense
44:33qu'on peut trouver
44:34des solutions
44:35avec ces gens-là
44:35et on passe notre temps
44:36à chercher
44:37à les faire émerger
44:38alors on va continuer
44:39de parler de communication
44:40vous êtes le fondateur
44:41de l'agence
44:42Cidiaise
44:44et Fabrice Bonifait
44:46qui préside
44:47entre autres
44:48Genact
44:49et qui vient d'organiser
44:50l'événement
44:51Play for Life
44:51à la scène musicale
44:53à Paris
44:53c'était notre invité
44:54la semaine dernière
44:54il a une question pour vous
44:55c'est lui qui me pose
44:56une question
44:57comme moi
44:57c'était des années
44:58que tu es dans ce métier
45:00de la communication
45:01au service de l'essentiel
45:02et voilà
45:04on a maintenant
45:06on est à la croisée
45:07des chemins
45:07on voit bien
45:08qu'il se passe
45:09quand même
45:09dans le monde
45:10et en France
45:11des événements
45:11qu'on n'aurait jamais cru
45:13que ça puisse être possible
45:14alors quel est ton analyse
45:15déjà toi
45:16de communiquant
45:17de cette situation
45:17et comment tu vois
45:18les entreprises
45:19changer de discours
45:21ou pas
45:21par rapport
45:22à nos thématiques
45:23habituelles
45:24de la durabilité
45:25est-ce que tu penses
45:27que
45:27les entreprises
45:29vont maintenir
45:30un discours engagé
45:32ou est-ce qu'elles vont
45:33changer
45:35pour s'adapter
45:35à la conjoncture
45:36donc quel est le niveau
45:37de sincérité
45:38en fait
45:39des entreprises
45:39qui sont tes clients
45:41la plupart du temps
45:41et que tu vois évoluer
45:42est-ce que tu penses
45:43qu'il y en a encore
45:44quelques-unes
45:44qui sont sincères
45:45ou est-ce que finalement
45:46les masques tombent
45:46et que
45:47les discours d'avant
45:49c'était uniquement
45:50du cosmétique
45:51pour l'image
45:52le niveau de sincérité
45:54des entreprises
45:55qu'est-ce que vous avez dit
45:56merci Fabrice
45:57pour ce ballon
45:58c'est pas monolithe
46:03en fait
46:03c'est pas noir et blanc
46:04je pense que
46:05moi je connais bien
46:06les entreprises
46:07chez Cidiez
46:09ça fait 20 ans
46:10qu'on travaille
46:10exclusivement
46:11sur
46:12sur les stratégies
46:14de transition
46:15des entreprises
46:17et des marques
46:17il y a des
46:19il y a des moments
46:20dans l'entreprise
46:21il y a des équipes
46:22qui changent
46:23ce qui est fou
46:24c'est qu'on peut avoir
46:25des gouvernances
46:27qui ont envie d'avancer
46:28qui sont très sincères
46:29qui sont mobilisées
46:30et qui peuvent être remplacées
46:31par une équipe
46:32qui détricote tout
46:33ça c'est
46:33ça c'est
46:34ça c'est
46:34affolant
46:35et puis dans des
46:35très belles entreprises
46:36donc ça c'est un peu affolant
46:38il y a le sujet
46:39du marché mondial
46:40on a des très belles entreprises
46:42en France
46:42qui vendent sur les marchés
46:43et qui aujourd'hui
46:44se disent
46:45il est urgent de se taire
46:46surtout sur les sujets
46:48de responsabilité sociétale
46:50ça c'est quand même
46:51très embêtant
46:52j'en parle souvent
46:53avec des groupes
46:54internationaux
46:54quand j'ai leur représentant
46:55ici
46:56le marché américain
46:56il faut changer
46:58la façon
46:58il y a des mots
46:59qu'on n'utilise plus
47:00ça ne veut pas dire
47:01que la stratégie
47:01ça ne veut pas dire
47:03que la stratégie
47:05fondamentalement
47:06va changer
47:07mais en tout cas
47:07on emploie
47:08des différences
47:09c'est là le sujet
47:10de la sincérité
47:10Thomas
47:11c'est peut-être là
47:11où on n'a pas
47:13la même perception
47:13on n'est pas
47:14à la même place
47:15mais c'est là
47:16qu'on voit
47:17des entreprises
47:18qui aujourd'hui
47:19alors qu'elles arrêtent
47:20lèvent le crayon
47:21devant les journalistes
47:23continuent à dire
47:24on continue
47:25on ne lâche rien
47:26voilà
47:26et à la fois
47:30c'est tellement humain
47:31il y a un moment
47:34de panique
47:34et à la fois
47:35je voudrais rajouter
47:36un truc à Fabrice
47:37qui connait bien le sujet
47:38c'est la CSRD
47:39ça a beaucoup de temps
47:41la réglementation européenne
47:43sur le bilan
47:43on a beaucoup travaillé
47:44exactement
47:44beaucoup travaillé
47:46sur les rapports
47:46de durabilité
47:47on pilote
47:49des colonnes de chiffres
47:51sur les impacts
47:51de l'entreprise
47:52on a construit
47:53quand même
47:53dans le cockpit
47:55des entreprises
47:57vraiment des indicateurs
47:59qui sont
48:00étayés
48:01sérieux
48:01puissants
48:02etc
48:02donc
48:03ça ne s'est pas arrêté
48:05mais non
48:05c'est ce que j'allais vous dire
48:06des entreprises
48:07on est outillés
48:08pour pouvoir
48:08piloter les impacts
48:09des entreprises
48:10qui ont quand même
48:11amorcé ce virage
48:13plus ou moins vite
48:14plus ou moins sincère
48:16et plus ou moins profond
48:17le virage
48:17enfin bon
48:18si elles ont pris ce cap
48:21elles ne vont pas forcément
48:24en changer
48:24il y a un truc
48:25qui est évident
48:26c'est que
48:26toutes les entreprises
48:28savent
48:28je crois maintenant
48:29qu'elles ne peuvent pas
48:32aller contre
48:33l'attente
48:36des collaborateurs
48:37on parle des jeunes collaborateurs
48:39mais les vieux aussi
48:39les collaborateurs
48:40aujourd'hui
48:41ils perçoivent
48:42immédiatement
48:43la dissonance cognitive
48:44quand il y a un message
48:45à l'externe
48:46qu'ils ne vivent pas
48:47en interne
48:48et les consommateurs
48:50sont très attentifs
48:51j'en parlais tout à l'heure
48:52ils sont très attentifs
48:53les gens sont intelligents
48:54les gens sont inquiets
48:55mais ils sont malins
48:56et ils veulent avoir
48:57des solutions
48:58et quand il y a
48:59un décalage
49:00entre le propos
49:01d'une marque
49:01ou d'une entreprise
49:02et la réalité
49:03de son offre
49:04ou de son produit
49:05ça ne va pas durer
49:07longtemps
49:07en général
49:08les téléspectateurs
49:10qui sont aussi
49:11les consommateurs
49:11s'en rendent compte
49:12ce chiffre
49:13c'est la banque centrale européenne
49:14qui nous le donne
49:15sur les risques
49:17finalement
49:18pour les entreprises
49:20liées à la dégradation
49:21des écosystèmes
49:22ou aux aléas climatiques
49:24majeurs
49:2472% des entreprises
49:25de la zone euro
49:26ça représente
49:27environ 3 millions
49:28d'entreprises
49:28seront confrontées
49:29à d'importants problèmes
49:30économiques
49:30en raison de la dégradation
49:31des écosystèmes
49:32on revient à la question
49:33de la biodiversité
49:34dont on parlait
49:36tout à l'heure
49:36et finalement
49:37ma question
49:38c'est sur la prise
49:39de conscience
49:39est-ce que
49:40la prise de conscience
49:42de ce risque
49:42existe
49:43et donc
49:44incite les entreprises
49:45qui ont commencé
49:47à prendre ce cap
49:48à le garder
49:48vous voyez ce que je veux dire
49:49je pense qu'il y a
49:51vraiment
49:51des niveaux de conscience
49:53il y a des grandes entreprises
49:55aujourd'hui
49:56qui savent
49:57parfaitement
49:58que leur chaîne de valeur
49:59est complètement connectée
50:00à la nature
50:01je pense à LVMH
50:04par exemple
50:04quand vous faites
50:06des vins espiritueux
50:07quand vous faites
50:08du champagne
50:08ou du cognac
50:09les sols
50:11vous en préoccupez
50:12c'est un patrimoine
50:14essentiel
50:16accompagner
50:17les viticulteurs
50:18pour changer de méthode
50:19pour pouvoir
50:20garder ce patrimoine
50:21c'est un asset
50:23essentiel
50:24je peux vous dire
50:24que plus personne
50:25ne rigole
50:26sur ces sujets là
50:27donc il y a plein
50:28plein de
50:28dans l'agrofondation
50:31alimentaire
50:32on a tous ces sujets là
50:34donc moi je pense
50:35que ça c'est acquis
50:36maintenant il faut voir
50:38comment est-ce que
50:38c'est piloté
50:39et si on a
50:40aux manettes
50:41des entreprises
50:42des gens qui sont
50:42court terme
50:43c'est à dire
50:44quarter par quarter
50:45et en ce moment
50:46comme l'économie
50:47ne va pas très bien
50:48on a un peu
50:49cette tendance là
50:50ou s'il y a des gens
50:51qui regardent
50:52le temps long
50:53en se disant
50:54on a des assets
50:55qui sont essentiels
50:56et la nature
50:57en fait partie
50:58merci beaucoup
51:00Gilles Doss Bonnel
51:00c'était passionnant
51:01je vous dis à bientôt
51:02sur Be Smart for Change
51:04et c'est l'heure
51:04de notre rubrique
51:05Startup
51:06tout de suite
51:06Smart Ideas
51:14c'est notre rubrique
51:14consacrée aux startups
51:15et co-responsables
51:16j'accueille Marie-Eldebert
51:17bonjour
51:18vous êtes chargée
51:19de communication
51:19de la marque
51:20Small
51:20qui est créée
51:21en 2018
51:22il faut raconter l'histoire
51:23ça démarre aux Etats-Unis
51:24au Royaume-Uni
51:25c'est ça ?
51:25oui c'est ça
51:26en fait c'était
51:27deux anciens
51:28d'Unilever
51:29qui après des années
51:30dans l'industrie
51:31se sont rendu compte
51:32qu'il y avait quand même
51:32beaucoup à améliorer
51:33au niveau des produits ménagers
51:35qui seraient meilleurs
51:36pour l'environnement
51:36et ils se sont aussi
51:38rendu compte
51:39qu'une grande partie
51:40des consommateurs
51:41au Royaume-Uni
51:42en France ou ailleurs
51:43voulaient vraiment
51:44faire des choix
51:44plus responsables
51:45mais ils ne trouvaient pas
51:46forcément leur compte
51:47dans les supermarchés
51:48du coup
51:49ils se sont lancés
51:50le défi
51:50de créer
51:51ces produits ménagers
51:52meilleurs pour l'environnement
51:53qu'eux-mêmes
51:54auraient voulu voir
51:55disponibles dans les rayons
51:56donc des produits
51:58qui sont meilleurs
51:58pour l'environnement
51:59tout aussi efficaces
52:00que les natifs traditionnels
52:02et à un prix juste
52:03et étant aussi
52:04eux-mêmes
52:05des parents débordés
52:06ils voulaient quelque chose
52:06qui soit simple
52:07qui soit facile à utiliser
52:08qui ne requiert pas
52:09plein de produits différents
52:11pour une seule machine
52:11et qui aide
52:14donc on ne fait pas
52:14soi-même les mélanges
52:15etc.
52:16non mais il n'y a pas de
52:16du sang
52:19il n'y a pas plein de trucs
52:21c'est juste un produit
52:22à la fois
52:22et pour aider les parents
52:24à éléger leur charge mentale
52:26ils ont aussi ajouté
52:27l'abonnement
52:28qui aide donc
52:29à manager tout ça
52:30et donc la marque
52:32la devise
52:33c'est les small jest
52:34font une grande différence
52:35c'est ça
52:36si je ne me trompe
52:37elle est en France
52:37depuis combien de temps
52:38la marque ?
52:39donc on est arrivé en France
52:40en juillet dernier
52:41à peu près un an et demi
52:42donc on a fêté
52:43non un an en juillet
52:44et donc les small jest
52:46en fait
52:46c'est
52:47small ça vient de
52:48l'adjectif petit
52:49en anglais
52:50et c'est pour prouver
52:52qu'on peut faire
52:53une transition
52:54en douceur
52:55vers un mode
52:56plus responsable
52:57et qu'on n'a pas besoin
52:58de devenir du jour au lendemain
52:59zéro déchet
53:00pour faire ça
53:00par pour l'environnement
53:01on peut vraiment faire
53:02un petit geste à la fois
53:04tous les jours
53:04qui accumulé
53:05va avoir un grand impact
53:06et collectivement
53:07c'est comme ça
53:08qu'on va aussi avoir
53:09un énorme impact
53:10sur l'environnement
53:10alors il y a différents produits
53:11il y en a un qui m'intrigue
53:13parce que
53:14vous dites
53:15c'est une lessive active
53:17bon j'espère que
53:18toutes les cibles sont
53:18mais surtout
53:19sa force est de pouvoir
53:20laver à basse température
53:22c'est ça
53:22à 20 degrés
53:23comment on réussit
53:24à être aussi efficace
53:25en lavant à froid
53:26ou à 20 degrés ?
53:27alors la lessive active
53:28elle contient une enzyme
53:29qui est spécifiquement conçue
53:31pour cibler
53:32les tâches les plus tenaces
53:33et qui fonctionne très très bien
53:34à froid
53:34et d'ailleurs
53:36on sait que
53:37l'efficacité est telle
53:39et égale
53:39celle des grandes marques
53:40parce que
53:40notre lessive a subi
53:42un test AISE
53:43qui est un test standard
53:45et reconnu par l'industrie
53:46et en fait
53:46ça a été testé
53:47sur 21 tâches tenaces
53:49et plein de tissus différents
53:50et ça a
53:52à chaque fois
53:53nettoyé la tâche
53:54aussi bien
53:54voire mieux
53:55que la marque référence
53:57donc c'est comme ça
53:57qu'on sait
53:58et qu'on peut dire
53:59que c'est très efficace
54:00à 20 degrés
54:00d'accord
54:01efficace à 20 degrés
54:02il y a une autre offre
54:04qui est une offre
54:05de lessive sensitive
54:07alors là c'est
54:07à qui vous vous adressez
54:09là ?
54:09là c'est pour les peaux sensibles
54:10que les bébés
54:11ceux qui sont prônes
54:13aux allergies
54:14et c'est une lessive
54:15qui est testée
54:16sous contrôle dermatologique
54:17justement pour
54:18s'assurer que c'est vraiment
54:19safe
54:19pour les peaux sensibles
54:21d'accord
54:22donc il y a ça
54:23et vous faites des produits
54:24pour les lave-vaisselle
54:25alors en quoi
54:26on cherche à être
54:27plus écologique
54:28quand on crée
54:29des tablettes
54:30pour lave-vaisselle
54:31qu'est-ce que vous avez
54:31chassé de la formule
54:33en quelque sorte ?
54:34ah bah déjà
54:34on a chassé
54:35tous les liquides
54:36toute l'eau
54:37donc c'est une formule sèche
54:38donc déjà ça fait une capsule
54:40qui est bien peu petite
54:40donc on peut en mettre
54:41plus dans nos emballages
54:42et on peut mettre
54:43plus d'emballages
54:44dans nos camions
54:44ça veut dire qu'on transporte
54:46plus d'un coup
54:47donc ça fait déjà
54:48moins de camions
54:48sur les routes
54:49voilà
54:49ensuite notre tablette
54:51elle est trois en un
54:52donc elle contient le sel
54:53le produit de rinçage
54:54et le produit d'antécorrosion
54:56donc on n'a pas non plus
54:56besoin d'acheter les trois
54:57individuellement
54:59si tu m'as compris
54:59d'accord
55:00sur les premiers retours
55:04du marché français
55:05donc avec un an
55:07un an et demi
55:07de recul
55:08est-ce que finalement
55:09j'imagine que vous n'êtes pas
55:10lancé par hasard
55:11mais la France
55:12elle est prête
55:12pour cette offre là
55:14il y avait une demande
55:14importante
55:15je crois que c'est selon
55:16l'ADEME
55:17il y a à peu près
55:1770% des français
55:18qui veulent vraiment
55:19changer leur mode
55:21de consommation
55:21et adopter donc
55:22une consommation
55:23plus durable
55:23donc on sait que
55:24les gens sont là
55:25ils veulent vraiment
55:27faire ce geste
55:28après le problème
55:29de l'écologie
55:30c'est que parfois
55:31l'idée reçue
55:33c'est que soit
55:33c'est beaucoup trop cher
55:34soit ça ne marche pas
55:35donc nous aussi
55:36vous combattez ça
55:37c'est proposer des prix justes
55:40dire que vous pouvez
55:41faire un geste
55:41pour l'environnement
55:42vous pouvez avoir
55:43un mode de vie
55:44plus responsable
55:45plus écologique
55:45sans pour autant
55:47mettre la main
55:47aux porte-monnaie
55:48donc ça veut dire
55:49que ce n'est pas plus cher
55:50que les alternatives
55:52classiques
55:52dernier mot
55:53il nous reste
55:5345 secondes
55:55sur la certification
55:56Bicorp
55:56qui est quand même
55:57la certification
55:58on va dire
55:59la plus ambitieuse
56:00l'entreprise
56:01l'est depuis
56:022023
56:03ça a supposé
56:05beaucoup d'efforts
56:05ou finalement
56:06parce que
56:07le concept
56:09même
56:09était tourné
56:11vers les
56:11co-responsabilités
56:12ça a été assez facile
56:13d'avoir le label
56:14oui l'entreprise
56:16dès le début
56:16était vraiment
56:17tournée vers
56:17les co-responsabilités
56:18donc depuis sa construction
56:20tout est vraiment fait
56:21pour dans cette démarche
56:22et c'est quelque chose
56:24qui nous importe
56:26beaucoup
56:26notre impact
56:26on le regarde
56:28à tous les niveaux
56:29autour de notre entreprise
56:30donc que ce soit
56:31au niveau des collectivités
56:32de nos clients
56:32des produits
56:33environnement
56:33ça déjà
56:34on était dans cette démarche-là
56:35mais après
56:36le Bicorp
56:37ça nous a donné
56:38une grille d'évaluation
56:39pour aller encore plus loin
56:40donc c'est ce qui nous a vraiment poussé
56:42à faire encore plus d'efforts
56:43pour l'environnement
56:45du coup
56:45et c'est ça qui a validé
56:46tous ces efforts-là
56:47pour obtenir le label
56:48et ensuite pour le conserver
56:49évidemment
56:50c'est toujours un défi
56:50merci beaucoup
56:51Marie Aldebert
56:52et bon vent
56:53aux produits Small
56:54voilà
56:55c'est la fin de ce
56:56Smart Impact
56:57je vous dis à demain
56:57à demain
56:58sur Bsmart for James
56:59Salut
56:59Sous-titrage Société Radio-Canada
57:12Sous-titrage Société Radio-Canada
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