- il y a 2 jours
Ce mercredi 24 décembre, Étienne Bracq a reçu Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, et Alain Du Brusle, directeur général délégué de Claresco Finance, dans l'émission Good Morning Market, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:01BFM Business présente Good Morning Market.
00:05L'actualité économique et financière continue sur BFM Business.
00:08Dans un instant, c'est l'ouverture des marchés avec Etienne Braque.
00:11Et l'ambiance est plutôt en fusion d'acquisition cette fin d'année.
00:14Avec un Noël qui se passe bien du côté de Sanofi,
00:17puisque vous avez un groupe qui annonce ce matin réaliser une acquisition
00:20à plus de 2 milliards de dollars aux Etats-Unis.
00:22Il s'agit de la biotech Dynavax qui est cotée à Wall Street.
00:26C'est une OPA qui est lancée sur cette biotech avec une prime de l'ordre de 40%.
00:31Dynavax qui est notamment spécialisée dans les vaccins contre l'hépatite B.
00:35Donc il faudra dans un instant suivre ce titre Sanofi.
00:38Quand dans le même temps, le géant pétrolier BP annonce céder une part de sa participation dans Castrol.
00:45C'est une filiale qui est spécialisée notamment dans les lubrifiants pour moteurs.
00:49Alors bon, on dit comme ça, ce n'est pas très intéressant.
00:51Mais c'est quand même une cession à plus de 6 milliards de dollars et des entreprises
00:54qui annoncent ça un 24 décembre.
00:56Donc vous voyez, même en pleine trêve hivernale,
00:59on a quand même des opérations qui se passent du côté des marchés aujourd'hui.
01:03Bon, après du côté des indices, ça sent un peu la fin d'année quand même.
01:06Oui, on a des indices qui sont en roue libre mais qui tiennent.
01:08On a quand même un rallye du Père Noël qui pour l'instant se déroule très bien.
01:12Vous avez un indice S&P 500 hier qui a frôlé les 7000 points.
01:15On était à 6909 points.
01:17C'est un record.
01:17On est à plus 17% depuis le début de l'année.
01:20Plus 15% pour l'Eurostox 600 qui a également battu un record hier.
01:23L'indice large européen a notamment été propulsé par Novo Nordisk
01:27qui a gagné plus de 9% hier soir à la clôture à Copenhague.
01:31Nous en parlions hier matin.
01:33Novo Nordisk qui a eu le tampon, le feu vert de l'AFDA.
01:36C'est le gendarme américain de la santé qui autorise Novo Nordisk
01:39à vendre aux Etats-Unis sa pilule anti-obésité.
01:43Un Américain sur 8 désormais prend un truc anti-obésité.
01:48C'est quand même dingue.
01:49C'est un game changer.
01:52On voit quand même aujourd'hui comment ces traitements anti-obésité
01:54se sont démocratisés avec parfois même certaines limites
01:59qui ont été franchies.
02:00Ça, c'est quand même un facteur à avoir en tête.
02:04On dit quand même un mot des devises avec ce dollar qui continue de baisser.
02:071,18 pour l'euro dollar.
02:08C'est une première depuis septembre.
02:10L'euro qui a bien progressé depuis les dernières semaines.
02:13On était encore à 1,15 au mois de novembre.
02:16L'euro dollar qui aura quand même progressé de plus de 14% cette année.
02:21C'est une année historique.
02:22Il faut revenir à 2017 pour voir une telle progression sur l'euro dollar.
02:27Intéressant de voir que 2017, le dollar avait également fléchi
02:30après l'arrivée de Donald Trump en 2016 à la Maison Blanche.
02:33À l'époque, l'euro avait retrouvé des couleurs avec l'arrivée d'Emmanuel Macron.
02:36Et puis surtout une dynamique en zone euro qui était plus résiliente qu'attendue,
02:40un petit peu comme cette année.
02:41Le CAC 40 qui ouvre à l'instant ?
02:430%, c'est le calme plat pour le CAC 40 pour cette demi-séance.
02:478 130 points avec un indice Eurostock 50 qui est parfaitement stable aujourd'hui.
02:52À noter que c'est une demi-séance en Europe.
02:54Les indices européens vont clôturer à 14h.
02:57Avec notamment une demi-séance également du côté de Wall Street.
03:01Ça sera à 19h, heure française, la clôture aux Etats-Unis.
03:04Du côté des valeurs à suivre ce matin, Sanofi qui est quasiment stable à 82,62 euros.
03:10Quand du côté de BP, il faut suivre cette valeur également ce matin à la Bourse de Londres.
03:15BP qui gagne près de 9% depuis le début de l'année et qui gagne un peu plus d'1% donc après la vente d'une de ses participations à plus de 6 milliards de dollars.
03:24Du côté des cours du pétrole, on a la barre des 62 dollars qui est retrouvée pour le Brent.
03:29C'est une hausse de 0,3% quand le WTI progresse de 0,4%.
03:33L'once d'or, ça y est, a franchi la barre des 4 500 dollars.
03:37Hier, c'était le cas pour le futur.
03:39Là, désormais, c'est le cas pour le comptant.
03:40On est quand même sur une progression de 70% en dollars pour l'once d'or.
03:46C'est une année historique.
03:47Il faut revenir à la fin des années 70, début des années 80 à l'époque avec le choc pétrolier.
03:53L'once d'or était recherchée.
03:54Aujourd'hui, on n'est pas dans une crise et pourtant, l'or progresse d'une façon spectaculaire.
03:59Mais ça a monté, Étienne, sur l'ensemble des métaux précieux.
04:02Quand vous regardez le cuivre, hier, on a franchi la barre symbolique des 12 000 dollars pour la première fois.
04:07Le cuivre qui gagne plus de 30% depuis le début de l'année.
04:10Vous avez l'argent qui a plus que doublé depuis le début de l'année.
04:13Le palladium également qui gagne plus de 100% depuis le 1er janvier.
04:16C'est une année extraordinaire.
04:18On en reparlera dans un instant avec Alexandre Baradez pour les métaux précieux.
04:21Avec notamment des investisseurs qui achètent de l'or, qui achètent de l'argent pour se protéger.
04:26Qui sont un petit peu inquiets de ce qui se passe au niveau géopolitique.
04:29Quand les industriels, eux, ont été un petit peu déboussolés cette année.
04:32Avec un stop and go permanent sur les droits de douane.
04:35Et par rapport à cela, on a eu des effets de stock importants pour bon nombre d'industriels.
04:39Au menu de Good Morning Market.
04:40Dans un instant, on va revenir sur les chiffres du PIB qui ont été publiés hier aux Etats-Unis.
04:44Une croissance de plus de 4%.
04:46Oui, mais est-ce que ce n'est pas une croissance un petit peu en trompe-l'œil ?
04:49On verra cela dans un instant avec notamment le shutdown qui a une nouvelle fois un petit peu déréglé les statistiques aux Etats-Unis.
04:56Le secteur de la santé qui est en pleine ébullition.
04:59Avec donc Sanofi qui rachète aujourd'hui une biotech aux Etats-Unis.
05:02Une biotech donc Dynavax qui est spécialisée contre l'hépatite B.
05:07Quand dans le même moment, Novo Nordisk a pris de 9% hier.
05:10Est-ce le moment de rejouer à nouveau le secteur de la santé ?
05:13Réponse également dans quelques minutes avec Alain Dubrulle.
05:15Quand le marché obligataire sera également de la partie pour cette émission aujourd'hui.
05:19Le marché obligataire qui aura lui aussi vécu une belle année 2025.
05:23Bonne émission, bonne fête et je vous dis à la rentrée.
05:28BFM Business présente Good Morning Market.
05:32C'est parti pour Good Morning Market.
05:35Nous sommes ensemble jusqu'à 10h et puis ensuite vous retrouverez, oui, les experts.
05:39Même en ce 24 décembre avec Raphaël Lejean de 10h à 11h.
05:43Le CAC 40 progresse de 0,2%.
05:458 120 points du vert malgré la baisse de 1,5% désormais pour Sanofi à 81 euros.
05:51Nous verrons cela dans un instant avec Alain Dubrulle.
05:53Sanofi qui annonce l'acquisition du fabricant de vaccins américain Dynavax.
05:56Ça ne profite pas à la valeur donc qui est de loin la plus forte baisse du CAC 40.
06:00A l'inverse, les grosses pondérations sont de la partie.
06:03Et si leur total LVMH ou encore L'Oréal sont en tête de l'indice parisien avec des gains supérieurs à 0,6%.
06:09On voit la tendance toujours, tout de suite avec Alexandre Baradez.
06:14Alexandre Baradez qui nous attend depuis IG.
06:16Bonjour Alexandre, merci d'être avec nous aujourd'hui.
06:19C'est une demi-séance à la Bourse de Paris, clôture aux alentours des 14h chez Euronext.
06:24Dernière séance de la semaine également puisqu'il n'y aura pas de cotation à Paris demain, mais également vendredi.
06:30Comment vous regardez aujourd'hui la tendance pour le CAC 40 ?
06:338 120 points.
06:35Si on arrête les compteurs là aujourd'hui, on gagne quasiment 10% depuis le début de l'année.
06:3913% pour le CAC 40 GR qui prend en compte les dividendes.
06:42C'est une légère sous-performance par rapport à l'Eurostox 50 qui gagne de l'ordre de 15%.
06:47D'un point de vue technique, on est toujours sur les mêmes niveaux, j'ai envie de vous dire Alexandre.
06:52Toujours sur cette barre des 8 100 points.
06:54Oui, ça bouge très peu au niveau des niveaux.
06:56Ce qu'on disait déjà il y a quelques jours déjà de ça, c'est que depuis un mois, le CAC 40,
07:01depuis quatre semaines de variation, on oscille dans une zone qui ne dépasse pas les 2% d'amplitude.
07:06C'est-à-dire à peu près une zone de 160, 170 points.
07:09Vous vous rendez compte, depuis un mois d'affilée, on reste dans un range en quelque sorte de 2%.
07:13Donc il se passe vraiment très peu de choses en cette phase d'année pour le CAC 40.
07:16Alors c'est peut-être là effectivement un peu des bilans, voir ce qui a marché, ce qui a moins bien marché,
07:19ce qui a très très bien marché évidemment cette année, et pas seulement pour le CAC,
07:23mais aussi pour l'ensemble des années européennes qui en sont fortement pourvues,
07:27comme le MIB en Italie ou l'OLIBEX en Espagne, c'est les banques.
07:31Le secteur bancaire européen, collectivement, il grimpe de plus de 70% depuis le début d'année.
07:3670% de performance pour le secteur bancaire après une année 2024 qui a déjà été d'année exceptionnelle.
07:41Donc c'est vraiment le meilleur secteur, tous secteurs confondus.
07:44Et puis en bas du spectre, vous avez effectivement les secteurs, tout ce qui est auto,
07:48tout ce qui est aussi la consommation, notamment le luxe.
07:51On voit que le secteur a assez peu performé cette année.
07:55Donc et au milieu de tout ça, vous avez des valeurs type télécom, secteur télécom ou autre.
07:58Donc pour revenir sur le CAC 40, c'est une zone effectivement très très calme.
08:03Mais attention, comme toujours, quand les zones sont très calmes pendant un certain temps,
08:06ce qui va être intéressant, c'est la sortie de la zone.
08:09Une fois qu'on commence à essayer de chasser un peu les territoires,
08:12si on va à 8300 points, zone de résistance déjà depuis l'année dernière et encore cette année,
08:18techniquement parlant, et si on casse la résistance, vous avez un potentiel qui peut s'exprimer assez rapidement.
08:22Mais la question, c'est la grosse question, est-ce qu'on va casser cette résistance ?
08:25Est-ce qu'il y a assez d'arguments aujourd'hui pour la casser ?
08:27On a plusieurs fois dit ensemble, ce qu'il faudrait, c'est des bonnes nouvelles,
08:30soit sur le plan budgétaire, soit sur le plan géopolitique,
08:33soit des bonnes nouvelles en Provence de Chine avec des mesures de stimulation
08:36qui favoriseraient les entreprises exportatrices européennes.
08:39C'est ça qu'il faudrait en fait pour aller chasser les 8300 points.
08:42À la baisse, ce qu'il ne faudrait pas voir, mais qui est peut-être souhaitable qu'aux États-Unis,
08:46en revanche, c'est peut-être un peu de correction sur les marchés américains
08:49où on est dans un environnement qui est très cher et où aussi, on peut-être en parlait un peu,
08:53mais l'interprétation des données qui sont publiées ces derniers jours,
08:58après la longue période de shutdown, prête à beaucoup d'interrogations sur leur fiabilité.
09:02Et donc, la question de la tenue des marchés par rapport à une économie
09:05est-elle aussi résiliente que ce que les chiffres laissent penser ?
09:08Ou au contraire, est-ce qu'on a un énorme trompe-l'œil entre des chiffres
09:11qui sont peut-être mal calculés ou estimés comme l'inflation ou d'autres
09:15et avec peut-être des signaux en sous-jacent ?
09:18Et ça, c'est mon avis, qui montre depuis plusieurs mois un ralentissement de l'économie américaine.
09:23Du côté de Wall Street, hier soir, on a un S&P 500 qui a frôlé les 7000 points.
09:27Nous sommes désormais à 6909 points.
09:29Très belle performance pour l'euro stocks, pour le S&P depuis le début de l'année,
09:34avec une performance de 17%.
09:36Néanmoins, il faut le rappeler, Alexandre, attention,
09:38parce que si on prend l'effet devise, ce n'est pas du tout la même performance.
09:42L'euro-dollar frôle les 14% de performance cette année.
09:44Donc, pour un investisseur en euros, les 17%, ils n'y sont pas aujourd'hui.
09:48Non, effectivement, si on prend l'aspect devise,
09:51effectivement, la performance n'est pas la même si on inclut la partie et les hauts dollars.
09:55Après, 5 années étaient un peu en trompe-l'œil aussi,
09:57parce qu'effectivement, on se dit que les marchés américains ont quand même
09:59réalisé des années assez correctes, mine de rien.
10:02Mais rappelons-nous, en mars, avril dernier,
10:05si on vous avait dit, après l'annonce de Trump,
10:07de toute cette énorme liste de tarifs qu'il avait présentée comme ça,
10:10liste de courses où tous les pays en prenaient plein la figure au niveau des taxes douanières,
10:13si on vous avait dit que le SP500 allait terminer sur une performance de 14-15% en fin d'année,
10:18peu de gens y auraient cru.
10:19Et même moi, ce n'était pas du tout mon scénario de base,
10:22même à partir de mai ou juin,
10:23où je considérais que l'aspect tax douanière allait avoir un effet
10:27à la fois sur les questions d'inflation,
10:29donc sur la trajectoire des bases de taux de la Fed,
10:31et aussi sur le consommateur.
10:33Et c'est là que je trouve qu'il y a effectivement une forme un peu de dissonance.
10:36C'est-à-dire que d'un côté, effectivement,
10:37tu as une pas trop mal l'année sur le SP500,
10:39même s'il y a des indices européens qui font beaucoup mieux que les marchés américains,
10:42mais malgré tout, la perte est quand même honorable,
10:45une année où il y a eu autant de stress et d'incertitude,
10:47de politique erratique côté des Etats-Unis.
10:50Et ce que je disais à l'instant, la question du curseur, il est où ?
10:53Est-ce que ces chiffres d'inflation qu'on a eu il y a quelques jours,
10:56est-ce qu'on doit les croire ?
10:57Est-ce qu'on doit s'appuyer dessus ?
10:58Comme un signe qu'effectivement, la croissance accélère
11:00et que l'inflation ralentit.
11:02Les chiffres du PIB eux-mêmes, hier, sont-ils des chiffres corrects ?
11:05Est-ce que les révisions qu'il y aura d'ici quelques mois
11:07montreront ce chiffre du PIB ou pas ?
11:11Encore une fois, il y a des doutes sur la construction des chiffres.
11:14Par exemple, pour les chiffres du PIB,
11:15le BLS dit directement que certains chiffres ont été estimés.
11:19Donc, les données à disposition des statisticiens du BLS
11:23ne sont pas complètes.
11:25Et donc, moi, ce que je vois, si vous voulez,
11:27qui est le gros point d'interrogation pour le premier trimestre
11:29de l'année prochaine, c'est qu'on voit que les données hard,
11:32c'est-à-dire les données réelles, tiennent bien.
11:34Quand vous regardez les chiffres du PIB ou autres,
11:36il n'y a aucune inquiétude particulière.
11:39Mais c'est tout ce qui vient en termes d'enquêtes,
11:41les enquêtes auprès des consommateurs.
11:43Vous avez encore eu hier une enquête auprès des consommateurs
11:44qui était, on est sur cinq mois consécutifs
11:48de baisse de morale des consommateurs aux États-Unis,
11:50selon cette enquête.
11:51C'est la plus longue série de baisses en termes de morale
11:53depuis 2008.
11:55Donc, c'est des niveaux, il y a des craintes manifestes sur l'emploi,
11:58des craintes manifestes sur l'économie.
12:00Et puis, attention aussi aux chiffres.
12:01Là, on parle du T3 au niveau du PIB.
12:03Les chiffres qu'on voit au T4,
12:05commande de biens durables,
12:06on était à 2% de baisse sur le chiffre publié hier.
12:09Les questions de production industrielle,
12:10aussi pour octobre, on était sur un mois de baisse.
12:12Donc, la question est celle du ralentissement,
12:15je pense, qui est déjà en cours actuellement
12:16dans l'économie américaine,
12:17mais qu'on ne voit pas encore
12:18parce qu'on a des chiffres pour l'instant
12:19qui sont retardés, qui sont lags
12:21en raison du shutdown.
12:23Mais toutes les enquêtes qu'on voit
12:24auprès des consommateurs,
12:25la plupart des enquêtes auprès des entreprises également,
12:27pointent toujours vers une question
12:29du ralentissement de l'économie américaine.
12:30Et il y a une énorme divergence,
12:32il faut vraiment le matérialiser,
12:34énorme divergence entre ce qu'on appelle
12:36les soft data, c'est-à-dire toutes les enquêtes
12:37qui sont vraiment en train de partir à la baisse,
12:40et les hard data, c'est-à-dire les données réelles
12:42de l'économie, mais publiées avec du retard
12:43et dont la construction peut prêter
12:45à quelques interrogations.
12:47Et là, on a quand même une très grosse divergence.
12:48Dernier élément, je rappelle que l'indice
12:50de surprise économique aux Etats-Unis,
12:51qui mesure la qualité des publications économiques
12:55par rapport au consensus,
12:56on retombe sur un plus bas d'à peu près 5 mois
12:58au niveau de l'indice de surprise économique.
13:00Et là, c'est des données fraîches,
13:01c'est les dernières que nous ayons eues.
13:03Donc pour moi, les marchés américains
13:04sont positionnés pour une perfection
13:06qui n'est pas celle que l'on voit actuellement,
13:08des données qui nous parviennent.
13:10Et surtout, la volatilité des marchés américains
13:12est extrêmement faible.
13:13On a un VIX hier qui est tombé
13:15aux alentours de 13,5-14.
13:17Je ne dis pas que c'est une plus bas historique,
13:19on était un peu plus bas de temps en temps,
13:21mais c'est un niveau qui montre que
13:22très très peu de gens,
13:23d'investisseurs pro ou particuliers,
13:25achètent de la couverture.
13:26C'est-à-dire que le prix de la couverture,
13:28le prix de la protection contre une baisse de marché
13:30est donné aujourd'hui.
13:32Ça sous-entend que la demande pour ce type de produit,
13:34le VIX donc, est très faible.
13:36Donc, des valorisations importantes,
13:39des niveaux de couverture très faibles dans le marché
13:41et on voit que les ménages américains
13:44et les gérants d'actifs américains
13:46sont très exposés actuellement au marché à action.
13:49Donc là, on a un cocktail qui est placé pour la perfection.
13:52Est-ce que c'est bien la perfection
13:53que nous avons de l'économie américaine
13:54sur les dernières statistiques,
13:56notamment en quête ?
13:57Pour moi, la réponse, c'est non.
13:59En tout cas, ce qui est intéressant de voir,
14:01Alexandre Baradet, c'est qu'hier soir,
14:02le marché a gardé la tête froide
14:04après ces statistiques,
14:05un petit peu comme la semaine dernière
14:06avec les chiffres d'inflation.
14:08C'est-à-dire que oui, ces chiffres
14:09sont un petit peu à côté de la plaque
14:10par rapport aux attentes du consensus,
14:13par rapport aux attentes des analystes.
14:15Il y a peut-être eu des réactions
14:16un petit peu épidermiques
14:17sur l'euro-dollar, sur les taux.
14:19Mais en tout cas, hier soir,
14:20on était revenu à la case départ
14:22par rapport à hier matin.
14:23Ça montre la prudence quand même.
14:26Oui, on peut effectivement parler de résilience.
14:28Je pense que c'est la période
14:29un peu de fin d'année comme ça.
14:30Il y a un peu moins de monde,
14:31un peu moins de volume.
14:31Donc, il peut aussi expliquer
14:32des mouvements un peu plus tardes
14:34atténués en cette fin d'année.
14:35Mais pour autant,
14:36si le marché était aussi convaincu
14:38que ces chiffres étaient aussi explosifs que ça,
14:40à 4,2%, alors attention,
14:42c'est des variations annuelles,
14:43mais si on était convaincu
14:44que réellement on entrait
14:45dans l'âge d'or
14:45tel que décrit par l'administration américaine,
14:48l'âge d'or de l'économie,
14:49je pense que les marchés
14:50hier auraient pu terminer
14:51sur un plus de 2%
14:51sans aucun problème.
14:52Côté des Etats-Unis,
14:53ça n'a pas été le cas.
14:54Donc, on voit quand même
14:55qu'il y a, malgré tout,
14:56malgré le fait que les marchés
14:57soient très chers
14:58d'un point de vue historique
14:59et avec des niveaux de valorisation
15:02toujours très proches
15:04du niveau qu'on avait touché
15:05au début des années 2000,
15:06malgré ça,
15:07on voit qu'il y a quand même
15:08une forme d'interrogation
15:10de la part du marché
15:11sur les statistiques.
15:12C'est-à-dire qu'on ne vend pas
15:12non plus la stat,
15:13on ne va pas vendre un chiffre comme ça,
15:14il n'y aurait aucune raison
15:15de le faire,
15:16mais on ne le salue pas non plus
15:17par un bon manifeste,
15:20alors qu'on sait,
15:21on l'a vu par le passé,
15:22que des séances à plus de 2%
15:23sur les marchés américains,
15:24notamment toute la période
15:25du printemps et de l'été,
15:26on ne savait en faire
15:27sans aucun problème.
15:28Donc, je pense que
15:29pour beaucoup de gens,
15:30d'observateurs,
15:31analystes, économistes
15:32et peut-être même acteurs de marché,
15:33je pense que les prochaines données
15:36vont être les plus importantes
15:37parce que justement,
15:38les données de décembre
15:39qui seront publiées en janvier
15:40vont être les plus importantes
15:41parce que justement,
15:42elles vont filtrer un peu
15:43tout le bruit
15:43et l'absence de données
15:44qu'on a eu liées au shutdown,
15:45donc elles vont être
15:46plus révélatrices,
15:46mais probablement plus révélatrices
15:48de la vraie tendance économique
15:49et d'inflation
15:51qu'on a aux Etats-Unis
15:51ces derniers mois.
15:53Merci beaucoup Alexandre.
15:54Alexandre Baradez
15:54qui nous a accompagné ce matin,
15:56chef analyste d'IG
15:57pour faire un point
15:58sur la macroeq américaine
15:59et plus globalement
16:00sur la tendance des indices,
16:02des indices qui sont
16:03sur des plus hauts historiques
16:04ce matin,
16:05que ce soit en Europe
16:06mais aussi aux Etats-Unis.
16:07Le CAC 40, lui de son côté,
16:09est en très légère hausse
16:10de 0,1%,
16:11légèrement au-delà
16:13de la barre des 8100 points
16:14à 8110 points.
16:15Sanofi perd 0,5%
16:17le secteur de la santé
16:18qui fait une nouvelle fois
16:20la une de l'actualité ce matin.
16:21On voit ça tout de suite
16:21avec Alain Dubrul.
16:23Alain Dubrul
16:24qui est directeur général délégué
16:26de Claresco Finance.
16:27Bonjour Alain,
16:28merci de nous accompagner ce matin.
16:29Le secteur de la santé,
16:30oui, qui fait à nouveau
16:32l'actualité dans le sens
16:33où ce week-end,
16:35vous avez eu
16:35plusieurs laboratoires
16:37qui ont annoncé
16:38un accord
16:39avec l'administration Trump.
16:40Hier, c'est Novo Nordis
16:41qui a obtenu
16:42le feu vert de la FDA
16:43pour vendre son traitement
16:44anti-obésité
16:45aux Etats-Unis.
16:46Cette fois,
16:46il s'agit d'une pilule.
16:47Et puis ce matin,
16:48Sanofi
16:48qui annonce
16:49une acquisition
16:50à plus de 2 milliards de dollars.
16:52Il s'agit de Dinavax.
16:54Bon, ça se réveille
16:55un petit peu quand même
16:55du côté du secteur
16:56de la santé, Alain.
16:57Bonjour Étienne.
17:00En fait,
17:00si on fait un point
17:01sur le secteur de la santé
17:02cette année,
17:03il est en hausse
17:04de 7%
17:06depuis le début de l'année
17:07alors que l'indice
17:08Rostock 600
17:08avec les dividendes
17:10est à plus 19
17:11dans une nette
17:12sous-performance.
17:13Il faut noter
17:14qu'aux Etats-Unis,
17:14le secteur est à plus 13
17:15contre plus 17
17:16pour le S&P.
17:17Donc il y a également
17:17une légère sous-performance
17:19aux Etats-Unis.
17:20Alors,
17:20ce qu'il faut rappeler,
17:21en fait,
17:21c'est jusqu'à début octobre,
17:22le secteur a beaucoup souffert
17:24des menaces
17:24de guerre tarifaire
17:25puisque Trump menaçait
17:27de mettre des taxes
17:28à trois chiffres
17:29sur les médicaments
17:30et ça a clairement
17:31pesé sur le secteur.
17:33Au plus bas de l'année
17:34des marchés,
17:35début avril,
17:36le Stoxy 100
17:37était à moins 6
17:38et la santé
17:39était à moins 15.
17:40Et en gros,
17:41cette sous-performance
17:41était assez nette
17:42jusqu'à début octobre
17:43au moment où
17:44on s'est rendu compte
17:45que des deals
17:46pouvaient être négociés.
17:47L'idée, en gros,
17:48c'est que les Big Pharma
17:49s'entendaient
17:49avec l'administration américaine
17:51sur une baisse raisonnée
17:52du prix des médicaments,
17:53ce qui était réclamé,
17:54et également
17:55avec des promesses
17:55d'investissement
17:56en capacité de production
17:57aux Etats-Unis
17:58assez importantes.
17:59Roche l'a fait,
18:00AstraZeneca aussi.
18:01Et en échange de quoi,
18:03finalement,
18:03il y a eu des deals
18:04et donc il y a eu
18:04une suppression
18:05des menaces
18:06de tarifs prédateurs.
18:07Et en fait,
18:08à partir d'octobre,
18:09le secteur
18:09s'en est du coup
18:10beaucoup mieux porté.
18:11En fait,
18:11si on regarde
18:12les trois derniers mois,
18:13le secteur de la santé
18:14est en hausse
18:15de à peu près 7%
18:16contre 6%
18:17pour l'indice toxissant.
18:18Donc, on va dire
18:19que la sous-performance
18:19depuis que ça s'apaise
18:21côté US,
18:22le secteur est revenu
18:23un peu plus normal.
18:24Alors, sur l'ensemble
18:25de l'année en Europe,
18:26il y a quand même eu
18:27quelques contrastes
18:29qui a pesé
18:29sur la performance
18:30du secteur.
18:31C'est quand même
18:31le recul
18:31de près de 50%
18:32de Novo Nordisk
18:33qui avait été la star
18:35des trois années précédentes.
18:36Alors, Novo
18:37qui a souffert
18:37de la concurrence
18:38de l'américain Lily
18:39qui lui,
18:40de son côté,
18:40a pris 40%.
18:41Donc, moins 50%
18:42d'un côté,
18:42plus 40% de l'autre.
18:43Alors qu'ils sont
18:44tous les deux,
18:45bon, certes sur la diabète
18:45mais surtout sur ce qui fait
18:47le buzz,
18:48c'est-à-dire
18:48les médicaments anti-obésité
18:49pour lesquels Novo
18:50a eu un accord hier
18:51aux Etats-Unis.
18:53Mais la réalité,
18:54c'est que les traitements
18:54de Lily s'avèrent
18:55plus performants
18:56que ceux de Novo Nordisk.
18:57Donc, bien entendu,
18:58ça ne veut pas dire
18:59que Novo ne vend rien
19:00mais ça veut dire
19:01que Novo vend moins
19:02que Lily.
19:04Et pour vendre,
19:05il faut que,
19:06comme ils sont
19:06un peu moins bons,
19:07il faut qu'ils baissent
19:08leur prix.
19:09Donc, moins de chiffre
19:10d'affaires
19:10mais aussi moins de marge.
19:12Donc, c'est ça
19:12qui a amené
19:13la société d'abord
19:14à changer son PDG
19:15au printemps
19:15et à faire plusieurs
19:16de révisions de résultats
19:17à la baisse.
19:19Donc, des résultats
19:19qui cette année
19:19vont plafonner
19:20et plutôt même baisser
19:21l'année prochaine.
19:22Donc, ça a évidemment
19:22pesé sur Novo.
19:24Dans le secteur,
19:24on a eu aussi Sanofi
19:25qui en recule de 9%,
19:27qui a subi plusieurs revers
19:29sur des essais cliniques
19:30pas les plus importants
19:32mais quand même
19:32assez décevants
19:33alors que les espérances
19:34de croissance
19:34sur le produit phare
19:35d'Opixent,
19:36a priori,
19:37restent intactes.
19:38Mais on peut dire
19:39que Sanofi,
19:40j'allais dire,
19:40comme malheureusement
19:41depuis de nombreuses années,
19:43a encore subi
19:43pas mal de déceptions
19:44et comme d'habitude,
19:48Sanofi compense
19:49ses déceptions
19:49en faisant des acquisitions
19:51qui apportent
19:52de la croissance
19:52mais qui ne sont pas gratuites.
19:54Donc, le marché
19:54n'est pas super convaincu.
19:56Parce que c'est vrai
19:56que si on regarde en Europe,
19:57si on enlève Novo,
19:58donc il y a des épars 2
19:59et Sanofi à moins 9,
20:01en fait,
20:01les autres valeurs
20:02affichent des performances
20:03assez honorables.
20:04AstraZeneca est à plus 33,
20:05Glaxo plus 41,
20:07Roche plus 30,
20:08Novartis plus 27
20:09et puis la petite belle
20:10JUSCB plus 26,
20:11ça a aussi pas mal surpris.
20:12Bon, on vit aussi
20:13de côté Bayer
20:13qui a plus 86
20:14mais Bayer
20:16c'est pas une pure pharma.
20:18Il y a aussi
20:18toute l'activité
20:19agrochemicals
20:20avec Monsanto
20:21qui leur a posé
20:22beaucoup de problèmes
20:23mais où visiblement
20:24les risques juridiques
20:25ont un petit peu baissé
20:26donc ça a aidé
20:27le titre à rebondir
20:28de 86% cette année
20:29mais on peut dire
20:30que c'est pas forcément
20:31grâce à la pharma.
20:32Alors, qu'attendre
20:33pour 2026 ?
20:34On est sur un secteur
20:35qui reste en croissance,
20:36il ne faut pas l'oublier,
20:37une croissance organique
20:38de 5-6%,
20:39une croissance des résultats
20:40par action
20:40de 10-11%
20:41sur les deux prochaines années
20:43pour la plupart
20:44des grandes valeurs pharma.
20:46On a des vultis
20:47de valorisation
20:47qui sont à 10 fois
20:48l'EBITDA
20:49pour 2026
20:50et si on prend
20:50les boîtes
20:51qui gagnent de l'argent
20:51donc si on a de la biotech
20:52on est à 19 fois
20:54le résultat net.
20:55Sur ces croissances
20:56et ces dynamiques-là
20:57je trouve que le secteur
20:58reste relativement attractif.
21:00Certains pourraient tenter
21:01de jouer un rebond
21:02de Sanofi
21:02qui se paye moins de 10 fois
21:03le résultat net de 2026
21:04avec un rendement
21:05d'usinant de 5%
21:06mais c'est vrai
21:07que la valeur a beaucoup déçu
21:08le marché est moyennement convaincu
21:10par l'arrivée de nouvelles
21:11qui pourraient fortement
21:12réanimer le cours.
21:13Ce matin encore
21:14on a quelques interrogations
21:15sur un de leurs produits
21:16qui pourraient éventuellement
21:16ne pas être admis.
21:18Donc il faut quand même
21:18se rappeler que la valeur
21:19chez Sanofi
21:20c'est le double Xcent
21:20qui a encore pas mal
21:22d'upside de ce côté-là
21:23mais il ne faudrait pas
21:24que tout le reste
21:25pollue trop le news flow
21:27et pour l'instant
21:28les acteurs sont un peu déprimés
21:29mais enfin
21:30c'est pas cher
21:31et s'il y avait
21:31de meilleures nouvelles
21:32ça pourrait être
21:32un cours de rebond.
21:34Sinon il y a Astra Teneca
21:35qui est notre préférée
21:36depuis plusieurs années
21:37elle poursuit son rythme
21:38de croissance régulier
21:39équilibré
21:40sur pas mal de produits
21:41un bon pipeline
21:42croissance organique
21:43supérieure à 6%
21:44croissance du résultat
21:45par action à 2 chiffres
21:47au moins pour les 3 prochaines années
21:48alors bon le titre
21:49a monté de 33% cette année
21:51on est à 18 fois
21:52le résultat de 2026
21:5314 fois l'EBITDA
21:54ces qualités sont partiellement
21:56reflétées dans la valorisation
21:57mais le rythme de croissance
21:58particulièrement solide
21:59devrait soutenir
22:01une poursuite
22:01de la revalorisation
22:02selon nous.
22:03En revanche
22:04pour Novo
22:042026 est quand même
22:06attendu comme l'année
22:06de l'atterrissage
22:07idéalement
22:08avec des ventes
22:08et des BPA
22:09qui sont encore
22:09en recul de quelques pourcents
22:11alors la valorisation
22:12à 10 fois l'EBITDA
22:13est en ligne
22:14avec le secteur
22:14rappelons qu'il y a 2 ans
22:16ça se traitait
22:17à 2 à 3 fois
22:17au-dessus du secteur
22:18donc une stabilisation
22:20et un retour
22:20à la croissance
22:21pour aider le titre
22:22à regagner une partie
22:23de son statut
22:24de valeur de croissance
22:25on a vu d'ailleurs
22:26que depuis 2 mois
22:26ça allait un petit peu mieux
22:27mais objectivement
22:28ça pourrait encore
22:29prendre du temps
22:30car il faut valider
22:30l'arrêt du déclin
22:31si ça continue de décliner
22:33c'est sûr que le titre
22:33restera compliqué.
22:35Le secteur de la santé
22:36a été pénalisé
22:37cette année
22:38en tout cas en début
22:39et en milieu d'année
22:39par le risque Trump
22:41bon ça y est
22:42aujourd'hui
22:42les grands laboratoires
22:4414 des 17 plus grands
22:45groupes mondiaux
22:46ont trouvé un accord
22:47avec l'administration Trump
22:48c'est-à-dire que désormais
22:49il n'y aura plus
22:50de droits de douane
22:51pendant 3 ans
22:52avec notamment
22:53des groupes
22:54qui s'engagent
22:55à investir
22:55aux Etats-Unis
22:56est-ce que ça y est
22:57aujourd'hui
22:57cette nouvelle
22:58peut donner un petit peu
22:59d'air au secteur
23:01vendredi
23:01vous avez quand même
23:029 grands groupes
23:03qui ont annoncé un accord
23:04mais la réaction boursière
23:05n'était pas là Alain ?
23:07Alors elle n'était pas là
23:08parce qu'en fait
23:09le point tournant
23:10il a eu lieu début octobre
23:11quand 2 laboratoires
23:12ont conclu
23:13des accords
23:13de ce type là
23:14et en fait
23:15c'est là que le secteur
23:16a bougé
23:16assez fortement d'ailleurs
23:18et ça se traduit
23:20depuis début octobre
23:21le secteur a légèrement
23:22surperformé
23:23en Europe
23:24je disais
23:24plus 7 contre plus 6
23:25en fait
23:26les deals
23:27qui sont annoncés
23:27maintenant
23:27ne sont que la suite
23:28de ce qu'on a vu
23:30en octobre
23:30en fait
23:31en octobre
23:31on a vu que
23:32enfin pas que Trump
23:33bluffait
23:34mais que globalement
23:34si on promettait
23:36une baisse des médicaments
23:37qui aurait eu lieu
23:38de toute façon
23:38et qu'on s'engageait
23:40à produire davantage
23:41aux US
23:41plutôt qu'en Irlande
23:42ou autres
23:42qui sont des
23:43en gros
23:44des plateformes fiscales
23:45intéressantes
23:46et bien ça suffisait
23:47pour plaire à Trump
23:48et en gros
23:49les big pharma
23:50peuvent le faire
23:51sans changer radicalement
23:52leur business model
23:53donc finalement
23:54Trump a eu ce qu'il voulait
23:56avec des contreparties
23:58qui pour les big pharma
23:59sont en gros jouables
24:00enfin
24:00qui ne sont pas trop
24:02pénalisantes
24:03on va dire
24:04donc le fait
24:05que d'autres
24:06prennent la suite
24:06la semaine dernière
24:07ça n'est que
24:08la continuation
24:09de ce qu'on a vu en octobre
24:10en gros
24:10le secteur a compris
24:11en octobre
24:12que les menaces de Trump
24:13il y avait moyen
24:14de s'arranger
24:14merci beaucoup Alain Dubrul
24:17nous a raccompagné
24:17ce matin
24:18et merci surtout
24:19pour votre expertise
24:19votre analyse
24:20votre disponibilité
24:21chaque mercredi matin
24:22dans Good Morning Macret
24:24je rappelle que vous êtes
24:25directeur général délégué
24:26de Claresco Finance
24:27et ce matin
24:27donc le secteur
24:28de la santé
24:29qui est une nouvelle fois
24:30à la une avec Sanofi
24:31qui annonce l'acquisition
24:32du fabricant de vaccins
24:33Dynavax
24:34le titre Sanofi
24:35qui était en baisse
24:36de plus d'un pour cent
24:37dans les premières secondes
24:38de cotation
24:38c'est désormais
24:390,2%
24:41nous sommes à 82 euros
24:43pour ce titre Sanofi
24:44désormais nous allons parler
24:45du marché obligataire
24:46avec les équipes
24:46de Kepler-Chevreux
24:47et plus précisément
24:50Sébastien Barthélémy
24:51qui est responsable
24:52de la recherche crédit
24:53chez Kepler-Chevreux
24:54bonjour Sébastien Barthélémy
24:56merci de nous accompagner
24:57ce matin
24:57bon si on doit faire
24:58un premier bilan
24:59de cette année 2025
25:01pour le marché du crédit
25:03on a quand même
25:04une performance honorable
25:05qui est présente
25:06sur les différentes
25:07classes d'actifs
25:08bonjour Etienne
25:09absolument
25:10une bonne performance
25:11alors évidemment
25:12il y a des grandes différences
25:14selon les classes d'actifs
25:15sur le marché obligataire
25:16ce que le message est clair
25:18c'est en 2025
25:19le risque quand même
25:20a été rémunéré
25:21sur les marchés obligataires
25:22pour vous donner
25:22quelques chiffres clés
25:24quand on regarde
25:25quelle a été
25:26une des meilleures performances
25:27ça a été le côté bancaire
25:29avec les obligations
25:30les plus risquées
25:30ce qu'on appelle
25:31les COCO
25:31les AT1
25:33l'Additional Tier 1
25:34qui ont affiché
25:35un total return
25:362 sur 1 an
25:37depuis le début de l'année
25:38de 8,6%
25:40ça a été suivi
25:41par les souches subordonnées
25:43émises
25:44par les grandes entreprises
25:45ce qu'on appelle
25:45les corporate hybrides
25:47qui affichent une performance
25:48de 5,5%
25:49et en dessous
25:50le high yield
25:50avec 4,8
25:524,9%
25:53et tout en bas
25:54de l'échelle
25:55vous avez
25:56le corporate classique
25:57investment grade
25:58avec 2,4%
25:59donc voilà le message
26:00comme je le disais
26:01en introduction
26:01très clair
26:02le risque a été rémunéré
26:03sur le marché obligataire
26:04et plutôt de bonne performance
26:05Avec une année qui a également été exceptionnelle
26:07en termes de flux
26:09dans le sens
26:09où vous avez
26:10des émetteurs
26:11des entreprises
26:12qui ont émis
26:13beaucoup de dettes
26:14cette année
26:15ça ça nourrit
26:16aujourd'hui
26:16ce marché obligataire
26:18Effectivement
26:19le marché primaire
26:19comme on l'appelle
26:20ça a été une année exceptionnelle
26:22très très forte
26:23en termes de volume d'émissions
26:26et quand on regarde
26:27là aussi
26:28les différents secteurs
26:29et bien
26:30on voit des croissances
26:31à deux chiffres
26:33quelques chiffres encore
26:34pour vous donner
26:35une idée
26:35sur les émissions
26:37investment grade
26:38par rapport à l'an dernier
26:39on est à plus 15%
26:40on est à plus de 15%
26:42sur les corporate
26:43on est à plus de 16%
26:44sur les financières
26:45et quand on regarde
26:46les émetteurs publics
26:47qu'on appelle les SSA
26:48on est à plus 13%
26:49donc là aussi
26:51appétit des investisseurs
26:53opportunité également
26:54pour les émetteurs
26:55qui ont pu
26:56venir se refinancer
26:57massivement
26:58sur le marché
27:00et ce marché
27:00qui a absorbé
27:01des volumes très importants
27:02donc plutôt une bonne nouvelle
27:03pour les deux côtés
27:05on va dire
27:05côté entreprises
27:06qui ont pu se refinancer
27:06facilement
27:07et côté investisseurs
27:09où on voit que l'appétit
27:10était très fort
27:12d'autant plus que malgré
27:13les incertitudes géopolitiques
27:16malgré les troubles
27:16parfois qu'il y a pu y avoir
27:18cette année
27:18avec les droits de douane
27:19on se souvient notamment
27:20que le marché obligataire
27:21avait réagi au printemps
27:23avec le fameux panneau
27:24de Donald Trump
27:24sur les droits de douane
27:26on a quand même
27:27un risque de défaut
27:29qui reste relativement
27:31stable aujourd'hui
27:32absolument
27:33vous faites bien de le dire
27:35et de le souligner
27:36parce qu'on oublie vite
27:36c'est que le mois d'avril
27:38effectivement
27:38a été un espèce de trou noir
27:40où on a vu
27:41une très faite
27:43là sur le marché obligateur
27:44comme sur le marché actions
27:45mais effectivement
27:46ça a été impacté très fort
27:47avec un marché primaire
27:48qui s'est fermé
27:49où on a vu
27:51effectivement
27:52les performances
27:53fortement chuter
27:54mais maintenant
27:55ça rebondit
27:56en l'espace de quelques semaines
27:58les taux de défaut
27:59tels qu'ils sont attendus
28:00en Europe et aux Etats-Unis
28:01et bien
28:02sont légèrement en baisse
28:04donc pas de
28:05signaux
28:06d'alerte
28:07vraiment
28:08du côté des agences de notation
28:09pour la année 2026
28:10enfin en tout cas
28:11jusqu'au premier semestre 2026
28:13Donc aujourd'hui
28:14quand on se projette
28:15sur 2026
28:16comment vous regardez
28:17ce marché du crédit
28:18alors on dit souvent
28:19c'est un marché
28:19qui est devenu un peu cher
28:20dans le sens
28:21où les spreads
28:22sont au plus bas
28:23c'est à dire
28:23qu'en termes de rendement
28:24l'investisseur
28:26aujourd'hui
28:27il a un petit peu de mal
28:28à en trouver
28:28sur les nouvelles souches
28:30Effectivement
28:31là il n'y a pas de surprise
28:32vous l'avez bien résumé
28:33le marché du crédit
28:35d'un consensus général
28:36quand on parle
28:36avec les clients
28:38ou les intervenants
28:39du marché
28:39c'est effectivement
28:40on est beaucoup plus cher
28:40il va être difficile
28:42de trouver de la valeur
28:43on voit que
28:44la rémunération du risque
28:45est beaucoup plus faible
28:46on sait que la performance
28:48viendra
28:48ce qu'on appelle
28:49du carry
28:49du portage
28:50plus que du resserrement
28:52supplémentaire
28:52des spreads
28:53donc vraiment
28:55en 2026
28:55on s'attend à des phases
28:56de volatilité
28:57comme celles
28:58qu'on pourrait connaître
28:59si on devait avoir
29:01d'autres épisodes
29:01Trump
29:02mais on sait que
29:03des événements géopolitiques
29:05des mauvaises nouvelles
29:06peuvent apporter
29:07de la volatilité
29:08qui peut être également
29:09vu comme des fenêtres
29:11d'opportunité
29:11pour certains investisseurs
29:12donc selon
29:13l'intensité du stress
29:14et bien on pourrait avoir
29:15des écartements
29:16de spreads
29:17plus ou moins importants
29:19et qui pourraient être
29:19perçus comme des points
29:20d'entrée
29:20si effectivement
29:21ce stress
29:22est évalué
29:23comme court terme
29:24alors évidemment
29:24les obligations
29:25les plus longues
29:25ce qu'on appelle
29:26la duration la plus longue
29:27ou les souches
29:28très subordonnées
29:29seront les plus sensibles
29:30à des mouvements de marché
29:31mais voilà
29:32comme sur les six prochains mois
29:34on sait que
29:35janvier-février
29:36va être une très grosse séance
29:38de marché primaire
29:39et ça c'est historique
29:40tout le début d'année
29:42est toujours très large
29:43très très important
29:44pardon
29:44en termes de volume
29:45et on sait qu'au moins
29:49sur les trois
29:49six prochains mois
29:50on peut avoir une phase
29:51de calme
29:53et de volatilité
29:54relativement réduite
29:55avec un marché primaire important
29:56et l'une des boussoles
29:57bien sûr de ce marché
29:58ça restera le Bund
29:59le 10 ans allemand
30:00qui était en début de semaine
30:01proche des 2,9%
30:03sur des plus hauts
30:04de octobre 2023
30:05quand le 10 ans français
30:06lui de son côté
30:07était en début de semaine
30:08sur des plus hauts
30:09de 2011
30:10ça j'imagine
30:11que c'est un élément
30:13que vous surveillez
30:13de près
30:14dans le sens où
30:15les entreprises
30:16pour se financer
30:17elles regardent
30:17ce 10 ans
30:18qui est une référence
30:19effectivement
30:20c'est une référence
30:21mais ce n'est pas
30:21la seule référence
30:22alors évidemment
30:23c'est la boussole
30:24c'est la très bonne expression
30:26donc on regarde
30:27effectivement
30:28l'évolution
30:28des taux moyens
30:30et longs
30:30comme le lait sur le feu
30:31mais pour nous
30:33au marché du crédit
30:33il y a également
30:34l'autre boussole
30:35qui est le spread
30:36puisque ce spread
30:38de crédit
30:38vient en addition
30:40du taux sans risque
30:41et quand on regarde
30:42l'évolution
30:43du spread
30:44depuis le début
30:44de l'année
30:45il est en forte baisse
30:46ce qui peut compenser
30:48effectivement
30:49une hausse des taux
30:50donc le scénario
30:52on va dire noir
30:53pour l'année 2026
30:54c'est si on devait avoir
30:55un double effet
30:56un effet de hausse
30:57des taux longs
30:58plus un effet
31:00d'écartement des spreads
31:01pour l'instant
31:01les spreads
31:02se sont resserrés
31:03ce qu'on disait
31:04il y a quelques minutes
31:06c'est que ces spreads
31:07là sont au plus bas
31:08au moins depuis
31:09le début de l'année
31:10sur 2025
31:11mais effectivement
31:12les taux longs
31:13sont une boussole
31:14importante
31:15mais pas la seule
31:16boussole pour le marché
31:17du crédit
31:17merci beaucoup Sébastien Barthélémy
31:19nous a raccompagné ce matin
31:20responsable de la recherche
31:21qu'est dit
31:21chez Kepler Chevreux
31:22pour faire un point
31:23sur les perspectives
31:242026
31:25du marché du crédit
31:26et faire un petit bilan
31:27donc de cette année 2025
31:29qui aura été particulièrement riche
31:31pour ce marché du crédit
31:33très courte pause
31:33on se retrouve dans un instant
31:34nous parlerons notamment
31:36du marché des options
31:38avec Stéphane Fourneau
31:40et Didier Marteau
31:41et puis ensuite
31:41nous reviendrons également
31:42sur Trigano
31:43son président directeur général
31:45était avec nous
31:45il y a quelques jours
31:46pour revenir sur les résultats
31:48semestriels
31:48vous verrez son interview
31:50dans un instant
31:51à tout de suite
31:519h32
31:59deuxième partie de Good Morning Market
32:01nous sommes ensemble
32:02jusqu'à 10h
32:03et puis ensuite
32:03vous retrouverez des experts
32:04avec Raphaël Legendre
32:05le CAC 40 est ouvert
32:06en ce 24 décembre
32:07et il progresse de 0,15%
32:09à 8 116 points
32:10à noter que c'est une demi-séance
32:12aujourd'hui à Euronext
32:13dans le sens où la clôture
32:14sera à 14h
32:15et un fixing à 14h05
32:178 115 points
32:18les valeurs à noter aujourd'hui
32:19Sanofi qui est parfaitement stable
32:21le titre était en petite baisse
32:22tout à l'heure
32:23après avoir annoncé
32:23l'acquisition d'une biotech
32:25aux Etats-Unis
32:26pour plus de 2 milliards de dollars
32:27une prime de plus de 35%
32:30pour cette biotech
32:31qui est cotée au Nasdaq
32:32qui est spécialisée
32:33contre des vaccins
32:34pour l'hépatite B
32:36cette biotech s'appelle Dynavax
32:38du côté des autres valeurs
32:39à suivre ce matin
32:40BP
32:41du côté de Londres
32:42qui annonce céder
32:43une part majoritaire
32:43de sa filiale Castrol
32:45c'est une opération
32:45à plus de 6 milliards de dollars
32:47et vous avez ce titre BP
32:48qui progresse
32:49de 0,5% à la City
32:52à 429 livres
32:55pour ce titre BP
32:57qui progresse de plus de 9%
32:58depuis le début de l'année
33:00du côté des small et mid-cap
33:01on vous propose de réécouter
33:03le président directeur général
33:04de Trigano
33:05c'est l'une des plus fortes hausses
33:06depuis le début de l'année
33:07le spécialiste des camping-cars
33:09était avec nous
33:10le vendredi 28 novembre
33:11pour revenir sur les résultats
33:12semestriels
33:13et cet exercice est marqué
33:17par un fort retour
33:20de génération de trésorerie
33:21avec un swing de BFR
33:22important par rapport
33:24aux deux exercices précédents
33:25deux exercices précédents
33:26avaient été marqués
33:27par un changement stratégique
33:30chez Trigano
33:31nous avions développé
33:32un réseau de distribution
33:34qui avait demandé du BFR
33:36et l'exercice 2024
33:38qui avait été marqué
33:38marqué par des phénomènes
33:40de surstock
33:41liés à l'arrivée de châssis
33:43et de changements
33:44de normes
33:45d'homologation
33:46qui ponctuellement
33:48avaient amené
33:48à une augmentation
33:50de nos stocks
33:51et donc à une baisse de BFR
33:53de plus de 300 millions d'euros
33:54sur l'exercice 2025
33:56BFR c'est le bon
33:57besoin en fond de roulement
33:58voilà c'est ça
33:59du côté aujourd'hui
34:00de votre situation
34:01vous êtes leader en Europe
34:02vous réalisez 30%
34:04de votre chiffre d'affaires
34:04en France
34:0520% en Allemagne
34:0613% au Royaume-Uni
34:07aujourd'hui
34:08vous êtes plutôt confiant
34:09pour l'exercice qui s'ouvre
34:11la demande est là
34:12aujourd'hui
34:12vous voyez chez les concessionnaires
34:14des commandes qui affluent
34:15alors depuis 20 ans
34:17la demande pour le véhicule
34:18de loisir
34:18est en constante croissance
34:20et depuis le Covid
34:22ça continue
34:23nous avons de plus en plus
34:24de clients
34:25qui sont attirés
34:27par ce mode de vie
34:28qui est le véhicule de loisir
34:30qui permet d'avoir
34:30un mode de vie proche
34:31de la nature
34:32simple, économique
34:32notre client cible
34:34c'est un jeune retraité
34:35un pré-retraité
34:36qui a des économies
34:38et qui veut avoir
34:40une manière de passer
34:41ses loisirs
34:42différents de sa vie
34:43et nous savons qu'en France
34:44ils passent à peu près
34:4470 nuits par an
34:46dans leur véhicule
34:48avec aujourd'hui
34:49un camping-car
34:50le prix moyen
34:50c'est entre 70 et 90 000 euros
34:52c'est ça ?
34:53c'est sensiblement plus bas
34:55sensiblement plus bas
34:56les fourgons aménagés
34:57ça également
34:57on en reparlera dans un instant
34:58c'est un nouveau modèle
35:00qui s'ouvre également pour vous
35:01avec des modèles
35:02qui permettent aujourd'hui
35:04d'aller plus facilement
35:05dans certaines villes
35:06par exemple
35:07les hausses de prix
35:08ont été importantes
35:09comme pour beaucoup de secteurs
35:11depuis la pandémie de 2019
35:13comment aujourd'hui
35:14les prix se comportent ?
35:16est-ce que ça se calme
35:17un petit peu
35:18du côté des intrants
35:19et puis également
35:19pour vos prix de vente ?
35:21bien entendu
35:21les intrants ont été fortement impactés
35:23par les pénuries
35:24par les phénomènes d'inflation
35:25maintenant
35:26notre travail
35:27en tant qu'entreprise
35:28est de travailler
35:29pour réduire
35:30réduire ses coûts
35:31nous avons travaillé
35:32pour réduire nos coûts
35:34pour reconcevoir nos produits
35:35parce que notre stratégie
35:36est de proposer
35:37des véhicules de loisirs
35:38à des prix abordables
35:40donc pour les fourgons aménagés
35:41à partir de 50 000 euros
35:43et pour des vrais camping-cars
35:44à moins de 60 000 euros
35:46notre stratégie
35:47est de pouvoir attirer
35:47des nouveaux clients
35:48par un produit
35:49qui soit bien équipé
35:51attractif
35:52mais aussi bien positionné
35:54en prix
35:54comment vous regardez
35:55aujourd'hui le marché européen
35:57dans un contexte
35:58où il y a des crises politiques
35:59que ce soit au Royaume-Uni
36:01en France ou ailleurs
36:02est-ce que ça joue
36:03un petit peu
36:03sur le moral des ménages
36:04sur le comportement d'achat
36:05d'autant plus
36:06qu'on a aujourd'hui
36:07des taux d'intérêt
36:07qui certes baissent
36:08mais qui ne sont plus
36:09au niveau d'il y a 4-5 ans
36:10est-ce que ça change
36:11sur la dynamique des ventes ?
36:13il est indéniable
36:14que des taux d'intérêt élevés
36:15et un contexte
36:17on va dire
36:18psychologique
36:19politique
36:20géopolitique
36:21compliqué
36:22même économique
36:23compliqué
36:24est forcément
36:25un sujet
36:26à suivre
36:27avec attention
36:27néanmoins
36:28ce que nous observons
36:29c'est que nos clients
36:30sont dans une tranche d'âge
36:32où ils veulent profiter
36:33de la vie
36:33ils ont des économies
36:35et si vous avez 60 ans
36:37qui est l'âge moyen
36:37d'achat de nos véhicules
36:39et que vous êtes en bonne santé
36:40et que vous avez envie
36:42d'acheter un véhicule
36:43de l'asir
36:43vous n'allez pas attendre
36:4410 ans
36:44pour passer à l'acte
36:45donc aujourd'hui
36:46c'est un petit peu
36:46ce que nous voyons
36:47dans ce contexte
36:48qui est très compliqué
36:49il y a un an
36:49vous avez finalisé
36:50l'acquisition
36:51des mobilhommes
36:52de Beneteau
36:53ça a vraiment boosté
36:54votre activité
36:55sur l'activité
36:56mobilhommes
36:57comment ça se tient
36:59aujourd'hui
36:59ce marché
37:00dans un contexte
37:01où certains compings
37:02ont levé un petit peu
37:03le pied sur leur commande
37:05ça s'est vu notamment
37:05dans vos résultats
37:07absolument
37:07il y a 3 ans
37:09nous avons
37:09pris une décision stratégique
37:11chez Trigano
37:12de nous développer
37:13dans le mobilhome
37:14nous considérons
37:15que c'est
37:15un type de produit
37:17tout à fait cohérent
37:18par rapport
37:18aux attentes
37:19des clients
37:19de vacances
37:21plus proches
37:21de la nature
37:22et à la fin
37:24plus agréables
37:25pour une famille
37:26ce choix
37:28s'est porté
37:28par l'achat
37:29de Biohabitat
37:30nous avons eu
37:31une très longue procédure
37:32avec l'autorité
37:32de la concurrence
37:33qui apparemment
37:34voyait de mauvais oeil
37:35que des industriels français
37:36continuent à développer
37:38leur activité
37:38l'exercice 2025
37:40a été marqué
37:41par un phénomène
37:43assez clair
37:44que vous avez cité
37:45c'est que la saison estivale
37:462024
37:47n'a pas été bonne
37:47pour les terrains de camping
37:4924
37:5025 a été bonne
37:50mais 24 n'a pas été bonne
37:51nous avions à l'époque
37:52des taux d'intérêt élevés
37:54les mobiles l'ombre
37:54sont achetés
37:55avec des formules
37:56de crédit bail
37:57à 7 ans
37:57et le contexte politique
37:59était nouveau
38:00donc les investisseurs
38:01avaient levé le pied
38:02sur leurs investissements
38:03je dirais que
38:04à ce jour
38:05cette année
38:05après une saison estivale
38:082025
38:08bonne pour eux
38:10une stabilisation
38:11des taux d'intérêt
38:12en légère baisse
38:13et on va dire une certaine résilience
38:15face à la situation politique française
38:17les investisseurs sont en train de revenir
38:19ce n'est pas une partie majoritaire
38:21de votre activité
38:23loin de là
38:23c'est moins de 20%
38:25moins de 10%
38:25moins de 10% même des ventes
38:27chiffre d'affaires
38:273,3
38:283,6 milliards même
38:30précisément
38:30pour le chiffre d'affaires annuel
38:32c'est quoi demain
38:33le camping-car de demain
38:35est-ce que c'est un camping-car électrique
38:36quelles sont aujourd'hui
38:37les nouveautés
38:38quelles sont les grandes tendances
38:39pour ces prochaines années
38:40les tendances sont sans aucun doute
38:42à la sobriété
38:43et à l'économie
38:45mais surtout
38:46à avoir des produits
38:47de plus en plus abordables
38:48comme je vous disais
38:49nous voulons élargir
38:51notre base de clientèle
38:52donc c'est
38:53avoir des offres complètes
38:55des produits complets
38:56des produits plus
38:57plus
38:58plus
38:59plus écologiques
39:00si vous voulez
39:01dans certains niveaux
39:01donc l'électrique arrivera un jour
39:03c'est quelque chose
39:04qui est en développement
39:04là nous nous appuyons
39:05sur nos constructeurs
39:07de châssis
39:08qui sont en train
39:09de préparer des produits
39:10pour nous
39:10nous sommes en relation
39:12très proche
39:12mais c'est compatible
39:13parce qu'aujourd'hui
39:13forcément il y a un problème
39:14d'autonomie
39:15dire un camping-car
39:16qui a 100, 200, 300 km d'autonomie
39:18ça ne répond pas
39:18à tous les besoins
39:19est-ce qu'aujourd'hui
39:20on peut arriver à une technologie
39:21assez mature
39:22pour arriver sur ce marché
39:25des camping-cars ?
39:26alors nous avons obtenu
39:27déjà dans le nouveau règlement
39:29du nouveau permis de conduire
39:30qui a été émis
39:31le mois dernier
39:32au sein de l'Union Européenne
39:33la possibilité
39:34pour les camping-cars
39:35d'arriver à 4 tonnes 25
39:36donc nous avons une forme
39:38où on est de neutralisation
39:41du poids de la batterie
39:43si vous voulez
39:43par rapport au poids du véhicule
39:45et aujourd'hui
39:46les constructeurs
39:47sont en train de travailler
39:48pour des véhicules
39:49qui soient compatibles
39:50avec l'utilisation
39:51de nos clients
39:51à savoir que nos clients
39:52utilisent les véhicules
39:53pour des loisirs
39:54donc ils n'ont pas
39:55un parcours prédéfini
39:58stressant
39:59qu'on ne peut avoir
40:00pour une automobile
40:01donc pour eux
40:01sûrement une autonomie
40:02à 400 km
40:03est tout à fait compatible
40:04avec ce que nous voyons
40:05aujourd'hui
40:06dans leur utilisation
40:07Est-ce qu'un recentrage
40:08des marques
40:09est d'actualité
40:10parce que c'est vrai
40:10qu'on parle du groupe Trigano
40:11mais vos camping-cars
40:12ne sont pas vendus
40:13sous la marque Trigano
40:14typiquement c'est Chausson
40:15Challenger, Adria, etc
40:16vous avez des dizaines de marques
40:18est-ce qu'il ne serait pas
40:18plus judicieux
40:19de les fusionner
40:20pour en avoir un petit peu moins
40:21d'avoir un portefeuille
40:23un peu plus lisible peut-être ?
40:25Nous sommes multilocales
40:26donc en fait
40:27nous sommes les champions
40:28dans chaque pays d'Europe
40:29nous sommes présents
40:30que sur les pays européens
40:31et nous avons les marques
40:32les plus emblématiques
40:33de chaque marché
40:34donc en Espagne
40:35nous avons des marques espagnoles
40:36en Italie
40:36nous avons des marques italiennes
40:38et ainsi de suite
40:38en Grande-Bretagne pareil
40:39et nous pensons
40:40que c'est la bonne stratégie
40:41pour Trigano
40:42Stéphane Gigou
40:43le président du directoire
40:44de Trigano
40:44qui est avec nous
40:45il y a un petit peu moins
40:46d'un mois
40:46à l'occasion des résultats annuels
40:48résultats bien sûr
40:49en exercice décalé
40:51à 9h41 désormais
40:52nous vous proposons
40:53de parler du marché
40:53des options
40:54comme nous le faisons
40:55notamment chaque jeudi
40:56dans Good Morning Market
40:57avec notamment
40:57ce fameux sentiment de marché
40:59comment aujourd'hui
41:00ce sentiment de marché
41:01a un impact sur le marché
41:02des options
41:02élément de réponse
41:03avec Stéphane Fourneau
41:04qui était avec nous
41:05professeur de finance
41:07à Neoma Business School
41:08il y a le sentiment haussier
41:11le sentiment baissier
41:13et le sentiment attentiste
41:14donc par exemple
41:15vous le savez
41:17on en avait discuté
41:18la dernière fois
41:19moi je suis plutôt optimiste
41:20donc là moi je me positionne
41:22sur des calls
41:22d'accord
41:226700
41:23Standard & Poor's
41:25pardon le S&P 500
41:26donc des calls
41:26c'est des produits
41:27qui permettent de jouer la hausse
41:28exactement
41:29voilà
41:29donc j'achète le droit d'acheter
41:30un prix d'exercice
41:316700
41:32si ça monte
41:33je vais gagner de l'argent
41:34bon
41:34par contre
41:35j'aimerais prendre le pout du marché
41:38quel est le sentiment du marché
41:39et donc là je vais utiliser des outils
41:42qui vont me permettre
41:43de mesurer ce pout
41:44et de faire l'électrocardiogramme
41:46donc il y a deux outils de mesure
41:48que moi j'aime utiliser
41:49le premier
41:50c'est le ratio
41:51pout de call
41:52alors qu'est-ce que ça veut dire
41:53en fait je vais prendre
41:55je vais regarder
41:56le volume
41:56négocié
41:57sur les poutes
41:58je vais prendre le volume
41:59négocié
42:00sur les calls
42:01et je vais faire une simple division
42:02donc ça c'est pour les experts
42:03mais il y a plus facile
42:04je peux directement aller
42:05sur le site
42:06du CBOE
42:07de Chicago
42:08Board of
42:09Options
42:10Exchange
42:11et là ils me le donnent
42:12là en ce moment
42:13donc j'ai fait hier
42:14j'ai fait le petit calcul
42:15et j'ai regardé
42:151,25
42:16qu'est-ce que ça veut dire ?
42:17ça veut dire
42:18qu'il y a 25%
42:19de poutes
42:20qui se négocient
42:21en plus
42:22par rapport aux calls
42:22alors vous allez me dire
42:23et quoi donc ?
42:25et bien ça veut dire en fait
42:26qu'il y a un sentiment baissier
42:28si je m'arrête
42:29à cet indicateur
42:31je peux dire
42:31ah donc en fait
42:32il y a une baisse
42:33je prends un deuxième indicateur
42:35le VIX
42:36alors qu'est-ce que c'est
42:37que le VIX ?
42:39c'est l'indice de la peur
42:39souvent on le renomme comme ça
42:40exactement
42:41l'indice de la peur
42:42donc en fait
42:42est-ce que les marchés
42:44sont très apeurés
42:45pas assez apeurés
42:46en d'autres termes
42:47c'est la période
42:47est-ce que c'est Halloween
42:48sur les marchés ?
42:50bah écoutez
42:50j'ai regardé
42:51on est plutôt à 16-18
42:53donc il n'y a pas
42:54de grande peur
42:54mais c'est très volatile
42:55on l'a encore vu
42:57ces derniers jours
42:57c'est un indice
42:58qui peut passer
42:59qui peut prendre 10 points
43:00enfin 100 points
43:01ça dépend comment on le calcule
43:02en l'espace de quelques minutes
43:03donc qu'est-ce que ça veut dire ?
43:04ça veut dire que
43:05si je prends ces deux indicateurs
43:07bah en fait
43:07d'un côté on me dit
43:08oui c'est plutôt
43:09tendance baissière
43:10et de l'autre côté
43:11on me dit
43:12oui bah enfin
43:13c'est relativement baissier
43:14mais c'est pas une forte baisse
43:16donc ça va m'aider
43:17dans ma prise de décision
43:18parce que si en plus
43:19je regarde
43:20le volume négocié
43:21sur un certain nombre
43:23de prix d'exercice
43:24sur certaines échéances
43:26donc par exemple
43:27actuellement
43:28l'échéance octobre
43:29ne m'intéresse plus
43:30elle est bientôt clôturée
43:31donc moi je vais basculer
43:32sur l'échéance novembre
43:34mais donc ça va engendrer
43:35ce qu'on appelle un rôle
43:36c'est-à-dire
43:36en fait les opérateurs
43:37qu'est-ce qu'ils vont faire ?
43:38ils vont changer leur position
43:39ils vont ce qu'on appelle
43:40la rouler
43:41d'une échéance sur l'autre
43:42donc ça va générer du volume
43:43si je fais pas attention
43:44je vais dire
43:44ah d'accord
43:45il y a beaucoup de volume
43:46sur les poutres
43:46donc la tendance est baissière
43:47et hop
43:48il faut que je prenne
43:48une position
43:49plutôt sur les poutres
43:51donc qui anticipe
43:52et si ça se réalise
43:54vous gagnez de l'argent
43:55qui anticipe une baisse
43:56donc moi non
43:57je reste
43:57je reste haussier
43:59mais je me dis
44:00tout compte fait
44:01est-ce que
44:01je veux pas rater
44:02cette hausse
44:03mais est-ce que
44:04je suis pas un peu
44:04trop optimiste
44:05et là en prenant
44:07le pouls du marché
44:07je me rends compte
44:08que je dois être optimiste
44:10mais modéré
44:11avec aujourd'hui
44:13un indicateur
44:14qu'il faut regarder
44:14parmi tant d'autres
44:15c'est-à-dire qu'on est
44:17sur un tableau de bord
44:17c'est un indicateur
44:19mais qui doit vous aider
44:20mais ça doit pas être
44:20le seul indicateur
44:21pour prendre votre décision
44:22et ça c'est important
44:23de le rappeler
44:23et alors on en parle
44:24de ces options
44:25pendant 7-8 minutes
44:26chaque jeudi
44:26on n'a pas le temps
44:27de revenir sur
44:28tous les profils
44:29tous les types
44:30de configurations
44:31mais il faut vraiment
44:32insister sur le fait
44:33que voilà
44:33c'est un indicateur
44:34qui existe
44:35qui peut vous donner
44:36un petit peu une tendance
44:36ça vous permet
44:37de prendre le pouls
44:38et après libre à chacun
44:39soit de se dire
44:39je suis le mouvement
44:40je vais dans le même sens
44:41que tout le monde
44:42ou soit je me dis
44:42tiens c'est un petit peu
44:44malsain
44:44j'essaye d'être contrariant
44:45en fait je suis pas obligé
44:46d'être d'accord avec vous
44:47vous vous êtes le marché
44:48je suis pas obligé
44:49d'être comme le marché
44:50je suis pas obligé
44:51de suivre le consensus
44:52je peux très bien être
44:54dans une position inverse
44:56au marché
44:57ou au contraire
44:59comme je vous le disais
44:59je reste sur ma position
45:01moi je suis optimiste
45:02je vais me positionner
45:03sur des calls
45:04du S&P 500
45:05à 6700
45:06et là
45:07est-ce que je vais faire
45:086750
45:096700
45:10800
45:12je cherche mon prix d'exercice
45:14donc je peux avoir des doutes
45:15et donc en prenant
45:16le pouls du marché
45:16grâce à ces différents
45:19outils de mesure
45:20ça permet soit
45:21de confirmer mon opinion
45:23de confirmer mon analyse
45:24parce que comme vous l'avez dit
45:25tout à l'heure
45:25quand on est dans une voiture
45:27vous n'êtes pas systématiquement
45:29focalisé sur
45:30est-ce que j'ai assez d'essence
45:31ou est-ce que
45:32j'ai la bonne vitesse
45:33vous regardez
45:34et
45:34votre réserve
45:36votre carburant
45:37donc
45:37et aussi la vitesse
45:39donc en fait
45:39vous avez différents indicateurs
45:41sur votre tableau de bord
45:41de votre voiture
45:42pour les options
45:43c'est ce qui est génial
45:43c'est qu'on a effectivement
45:45des indicateurs
45:45il faut apprendre
45:46à les connaître
45:47il faut apprendre
45:47à les domestiquer
45:48et il faut apprendre
45:49à les interpréter
45:50alors on parle beaucoup
45:51des indices américains
45:52vous avez pris l'exemple
45:53du S&P
45:53alors là j'imagine
45:54que c'est très fiable
45:55parce qu'il y a énormément
45:55de volume
45:56il y a également
45:56de produits
45:57qui permettent
45:57de faire ce calcul
45:58est-ce que c'est le cas
45:59sur tous les sous-jacents
46:00alors
46:01c'est une très bonne question
46:03parce qu'en fait
46:04tout dépend
46:05le sous-jacent
46:06que vous sélectionnez
46:07si par exemple
46:08vous sélectionnez
46:08un sous-jacent
46:09comme les options
46:10sur actions
46:11en fait vous avez
46:13différents types d'actions
46:14donc les actions
46:15elles ont un comportement
46:16chacune individuelle
46:17une histoire individuelle
46:18donc vous allez avoir
46:19des investisseurs
46:19qui en fonction des actions
46:21vont avoir des peurs
46:22vont avoir des craintes
46:23qui ne sont pas les mêmes
46:23que quand on a
46:25un sous-jacent
46:25qui est un indice
46:26l'indice il est collectif
46:28donc la peur
46:29si je puis dire
46:30elle va être collective
46:31donc le pouls
46:32sera plus
46:33plus collectif
46:35qu'individuel
46:36donc en fait
46:37effectivement
46:37en fonction du sous-jacent
46:39le pouls n'est pas le même
46:40et on va utiliser
46:41un électrocardiogramme
46:45différent
46:46et pour faire simple
46:47en gros
46:47sur le S&P 500
46:48sur tous les indices américains
46:49pas de problème
46:50est-ce que par contre
46:50là cette boussole
46:51elle ne marche pas
46:52sur certains actifs
46:53par exemple
46:54sur des small limit cap
46:55ou des choses comme ça
46:55j'imagine que ça n'existe pas
46:57ou c'est pas fiable
46:58c'est moins fiable
46:59pourquoi ?
47:00parce que vous avez
47:00moins de données
47:01et donc si vous avez
47:02moins de données
47:03votre décision
47:03elle est forcément
47:04un peu tronquée
47:05Stéphane Fourneau
47:06qui était avec nous
47:07dans Good Morning Market
47:08à la fin du mois d'octobre
47:09afin de faire un point
47:10sur ces fameux indicateurs
47:11de sentiments
47:12marché des options
47:13toujours avec notamment
47:14Didier Marteau
47:15professeur émérite
47:16à l'ESCP
47:17qui revenait notamment
47:18sur l'impact
47:19des options
47:20et des dérivés
47:21sur ces fameux sous-jacents
47:22Je peux peut-être
47:26commencer par un exemple
47:28si on observe
47:29la baisse du dollar
47:31depuis le mois de janvier
47:32qui est d'environ 10%
47:34je rappelle qu'en janvier
47:35l'euro cotait 1,03$
47:37aujourd'hui on est autour
47:38de 1,16$
47:39ça fait donc une progression
47:40de 10% de l'euro
47:41ou une baisse
47:42de 10% du dollar
47:44en fait cette baisse
47:46elle est essentiellement
47:48attribuée au comportement
47:49de couverture des investisseurs
47:50je m'explique
47:51lorsque Donald Trump
47:52est arrivé
47:53est entré en fonction
47:54au mois de janvier
47:55il a réaffirmé
47:56son intention
47:57de mettre en application
47:59des tarifs douaniers
48:00selon des modalités
48:01d'application
48:02qui restaient très opaques
48:03les investisseurs
48:04qui détenaient
48:05des actifs
48:06aux Etats-Unis
48:07réels ou financiers
48:09avaient le choix
48:10entre vendre ses actifs
48:11ce qui n'était pas très simple
48:12ou bien simplement
48:13transférer le risque dollar
48:15c'est-à-dire garder les actifs
48:16mais se séparer
48:17du risque dollar
48:18et il y a deux manières
48:20d'utiliser les produits dérivés
48:21pour transférer le risque dollar
48:22la première
48:24c'est de vendre à terme le dollar
48:25c'est-à-dire de fixer
48:26le cours auquel
48:27dans six mois
48:28vous vendrez le dollar
48:29donc vous êtes protégé
48:30contre la baisse
48:31ou bien
48:32vous en parliez il y a un instant
48:33utiliser des options
48:34j'achète le droit
48:35de vendre le dollar
48:36comme ça
48:36si le dollar baisse
48:37vous êtes protégé
48:38si le dollar monte
48:38vous profitez de la hausse
48:39c'est ce qu'ont fait
48:40les investisseurs
48:41et les investisseurs
48:42si je prends l'exemple
48:43de la vente à terme
48:44ils ont vendu à terme
48:45massivement le dollar
48:46mais qui achète
48:47quand les investisseurs vendent ?
48:49les banques principalement
48:50donc les banques
48:51s'engagent à acheter
48:52dans le futur
48:52le dollar
48:53à un prix fixé aujourd'hui
48:54et les banques évidemment
48:56à leur tour
48:56elles sont exposées
48:57au risque de baisse
48:58donc elles vont se couvrir
48:59et comment se couvre la banque ?
49:01et bien en fait
49:01elles ont emprunté
49:02des dollars
49:02et les ont vendus
49:04sur le marché comptant
49:05sur le marché du sous-jacent
49:06et donc la baisse du dollar
49:07que l'on observe
49:08depuis à peu près
49:10un an
49:11elle est partiellement expliquée
49:12par le comportement
49:14de couverture
49:14des vendeurs à terme
49:16donc des investisseurs
49:17qui ont vendu à terme le dollar
49:18les banques en fait
49:19empruntant ce dollar
49:20pour le vende spot
49:21et donc contribuant
49:22à le faire baisser
49:23ça c'est un exemple
49:25qui est assez clair
49:25et sur les options de vente
49:27c'est exactement la même chose
49:28si les investisseurs
49:29ont acheté le droit
49:30de vendre le dollar
49:31les banques en fait
49:32ont vendu le droit
49:33de vendre le dollar
49:34donc elles sont exposées
49:35à la baisse
49:35et qu'est-ce qu'elles font
49:36pour se couvrir ?
49:37Elles vendent le dollar
49:38et donc ça je crois
49:39que c'est une illustration
49:41mais je pourrais vous donner
49:43d'autres illustrations
49:44sur d'autres sous-jacents
49:45si vous prenez
49:47les matières premières
49:48par exemple
49:49imaginons que
49:50l'industrie agroalimentaire
49:53pour des raisons géopolitiques
49:54ou climatiques
49:54craigne un rebond
49:55du cours du blé
49:56le blé vaut aujourd'hui
49:57220 euros tonne
49:59à peu près
49:59et donc il craigne
50:01un rebond
50:01ils vont chercher
50:02à se couvrir
50:03ils vont contacter
50:04une société de négoce
50:05en disant
50:05fixez-moi le cours
50:06auquel je vous achèterai
50:08je fabrique de la farine
50:09du blé dans 6 mois
50:10que va faire la société de négoce ?
50:13elle va à son tour
50:14se couvrir
50:14elle ne va pas donner un prix
50:16sans en fait
50:17se couvrir
50:17et comment est-ce qu'elle se couvre ?
50:19elle va emprunter
50:20des euros
50:20elle va acheter du blé
50:21spot sur le marché physique
50:23en bourse
50:23et elle va le stocker
50:25et donc le prix à terme
50:26sera simplement
50:27le prix comptant
50:28plus ce qu'on appelle
50:28le coût de portage
50:29mais en faisant ça
50:30le fait de se protéger
50:32du côté des fabricants
50:34de farine
50:34ou de l'industrie agroalimentaire
50:35contre la hausse
50:36déclenche des achats
50:38par ceux qui
50:39en fait
50:39proposent la couverture
50:41et donc en fait
50:42l'achat à terme
50:43en couverture
50:44de blé
50:45provoque des achats
50:46spot de blé
50:47et font monter le blé
50:47la couverture
50:49elle a un côté
50:49autoréalisatrice
50:51le fait de craindre
50:52la baisse du dollar
50:53on l'a vu tout à l'heure
50:54entraîne la baisse du dollar
50:55le fait de craindre
50:57la hausse du cours du blé
50:58ou du cacao
50:59vous en parliez ce matin
51:00déclenche la hausse du cacao
51:02par le comportement
51:03de couverture
51:04et si on se met
51:06si on regarde
51:07des taux d'intérêt
51:07qui est un autre actif
51:08sous-jacent
51:09moi je me dis
51:11devant l'opacité
51:13du débat budgétaire
51:14personne ne sait très bien
51:15quel va être
51:16le montant du déficit
51:17donc du besoin
51:17de financement
51:18donc des taux d'intérêt
51:19vous êtes un industriel
51:20prenons pas EDF
51:21qui a 50 milliards
51:22de dettes
51:22mais même un industriel
51:23qui n'a pas 50 milliards
51:24d'euros de dettes
51:25vous dites
51:26je dois refinancer
51:27régulièrement ma dette
51:28donc je crains
51:29la hausse des taux d'intérêt
51:30à long terme
51:30comment je vais faire
51:32je vais me protéger
51:33et l'un des moyens
51:34de se protéger
51:35c'est d'aller sur
51:36un marché dérivé
51:37qu'on appelle Eurex
51:37qui consiste à vendre
51:40des obligations à terme
51:41c'est-à-dire à fixer
51:41le cours auquel
51:42vous le vendrez
51:42dans le futur
51:44si les taux d'intérêt
51:45remontent
51:46quand vous refinancerez
51:47votre dette
51:47vous paierez plus cher
51:48si c'est une dette
51:49à 10 ans
51:491% par an
51:50pendant 10 ans
51:51et bien si vous avez
51:52vendu des obligations
51:53leur prix a baissé
51:54si les taux ont monté
51:55de 1%
51:56de 1% par an
51:57pendant 10 ans
51:57et donc vous avez gagné
51:59sur le marché dérivé
52:00obligataire
52:01ce que vous avez perdu
52:02sur l'eurofinancement
52:03de votre dette
52:04mais en faisant ça
52:05vous avez contribué
52:06à faire baisser
52:07le prix des obligations
52:08et donc vous voyez
52:09que la couverture
52:10est auto-réalisatrice
52:11c'est pour ça
52:12que ces marchés
52:12sont extrêmement connectés
52:15et que
52:15dès que vous avez
52:16des achats à terme
52:17ça se traduit
52:18par des achats spot
52:19ou ventes à terme
52:20par des ventes spot
52:20alors vous avez pris
52:21l'exemple de l'euro dollar
52:22c'est un marché
52:22qui est très profond
52:23c'est un marché
52:24qui est connecté
52:2524h sur 24
52:26vous avez pris l'exemple
52:27de la farine
52:27c'est peut-être un marché
52:28qui est un peu moins liquide
52:29où là forcément
52:30ces produits
52:31peuvent avoir un impact
52:32plus important
52:33que sur l'euro dollar
52:34par exemple
52:34si vous regardez
52:35le marché des actions
52:37est-ce que là aussi
52:39on a des impacts
52:40qui sont plus ou moins forts
52:41je ne sais pas
52:42par exemple
52:42sur une petite et moyenne valeur
52:43par rapport à une grande valeur
52:44du CAC 40
52:45alors c'est clair en fait
52:46que selon la liquidité
52:48du sous-jacent
52:49vous avez un impact
52:50plus ou moins important
52:51mais je me souviens
52:53que l'entreprise Michelin
52:55par exemple
52:56à un moment donné
52:56avait été support d'option
52:58et en fait
52:59quand vous êtes support d'option
53:00ça veut dire que
53:01les banques
53:02vendaient des options
53:03sur le cours
53:03de l'action Michelin
53:04donc si vous achetez
53:05par exemple
53:06des options sur Michelin
53:07le vendeur
53:08pour se couvrir
53:08va acheter l'action Michelin
53:09mais si l'action Michelin
53:11en baisse
53:11elle va revendre
53:12l'action Michelin
53:13et donc en fait
53:14le fait d'avoir introduit
53:15des actions
53:16sur le cours
53:17de l'action Michelin
53:17avait augmenté
53:18la volatilité
53:19du cours de l'action
53:20ça c'est aussi
53:21un effet important
53:22l'introduction d'options
53:23sur les sous-jacents
53:24augmente la volatilité
53:25et par rapport à cela
53:27comment aujourd'hui
53:28un investisseur
53:29il peut prêter attention
53:30à ces facteurs
53:31est-ce qu'on peut trouver
53:32facilement ces informations
53:33pour savoir
53:34quelles sont les sociétés
53:36qui sont les plus à risque
53:37en tout cas
53:37qui ont le taux de couverture
53:40le plus élevé
53:41sur les produits dérivés
53:42moins le sous-jacent
53:43est important
53:45plus le risque
53:45de déstabilisation
53:47par les produits dérivés
53:48est élevé
53:48ce qui est assez logique
53:49vous signaliez
53:51tout à l'heure
53:51l'euro dollar
53:52c'est vrai que c'est
53:52un marché tellement énorme
53:53cela étant
53:54on a quand même dit
53:55que c'est le comportement
53:56de couverture
53:57des investisseurs
53:58qui avait déclenché
53:59l'euro dollar
54:00et puis peut-être
54:01une dernière chose
54:01parce que
54:02votre intervenant
54:04la semaine dernière
54:05a évoqué ce sujet
54:06sur les taux d'intérêt
54:07par exemple
54:08et bien
54:09quand vous regardez
54:10les positions
54:12d'achat de poutes
54:13c'est-à-dire
54:13j'achète le droit
54:13de vendre
54:14des obligations
54:15par rapport
54:15à la position
54:17sur les achats de call
54:18vous avez beaucoup
54:19de gens
54:19qui veulent se protéger
54:20par des poutes
54:20contre la baisse
54:21des obligations
54:22donc contre la hausse
54:23des taux
54:23que de gens
54:24qui veulent se protéger
54:25contre la baisse
54:25des taux
54:26et donc ça vous donne
54:27une information utile
54:28aujourd'hui clairement
54:29il y a plus un danger
54:31de hausse des taux d'intérêt
54:32long terme
54:33en raison de l'opacité
54:34que je viens d'évoquer
54:35que de baisse
54:36des taux d'intérêt
54:37Didier Marteau
54:37professeur amérite
54:38à l'ESCP
54:42l'impact des options
54:43et des produits dérivés
54:44sur les sous-jacents
54:459h55
54:46je vous rappelle
54:47la tendance
54:47à la bourse de Paris
54:48le CAC 40 progresse
54:49de 0,18%
54:50pour sa dernière séance
54:51dans la semaine
54:52dans le sens
54:52où la semaine
54:53va se clôturer
54:54tout à l'heure
54:54à 14h05
54:55à Euronext
54:568 118 points
54:57pour l'indice parisien
54:59l'euro stock 50
54:59de son côté
55:00est parfaitement stable
55:01Publicis, Euronext
55:02et le VMH
55:03sont les trois plus fortes hausses
55:04alors que à l'inverse
55:05Schneider, Safran
55:06ou encore Crédit Agricole
55:07cèdent de l'ordre
55:08de 0,2
55:090,4%
55:11à suivre ce matin
55:12Sanofi
55:12qui est quasiment stable
55:14le titre est à suivre
55:15aujourd'hui
55:16dans le sens
55:16où ils ont annoncé
55:17aujourd'hui
55:18racheter une biotech
55:20aux Etats-Unis
55:20qui est spécialisée
55:21dans les vaccins
55:22contre l'hépatite B
55:23une opération
55:24à plus de 2 milliards
55:25de dollars
55:25une prime
55:26de plus de 30%
55:27qui est accordée
55:28sur cette biotech
55:30qui est donc
55:30cotée au Nasdaq
55:31cette biotech
55:32Dynavax
55:33de son côté BP
55:34et de son côté
55:35gagne 0,3%
55:36après avoir annoncé
55:38ce matin
55:38cédé plus de 60%
55:39d'une participation
55:40dans un groupe
55:41qui est spécialisé
55:42dans les lubrifiants
55:43pour moteurs
55:43une opération
55:44à plus de 10 milliards
55:45de dollars
55:469h56
55:47dans quelques instants
55:48vous allez retrouver
55:48Raphaël Legendre
55:49les experts
55:50en direct
55:50en ce 24 décembre
55:52quel est le programme
55:53dans un instant Raphaël
55:54et oui un programme
55:54de fête
55:55Etienne
55:56pour cette dernière
55:57émission de la saison
55:59on va se repasser
56:00l'année
56:00avec mes invités
56:01ce matin
56:02on va voir
56:03ce qui les a marqués
56:03ce qui les a surpris
56:05ce qui les a inquiétés
56:07aussi en 2025
56:08et puis surtout
56:09on va voir ensemble
56:10les leçons
56:11qu'on peut en tirer
56:12pour se projeter
56:13et éclairer
56:15l'année à venir
56:16l'année 2026
56:17et puis on aura
56:18la traditionnelle
56:20lettre de Laurent Wronski
56:22traditionnelle
56:23depuis 10 ans maintenant
56:24dans les experts
56:25et très attendu
56:26par les auditeurs
56:27c'est un super programme
56:28on se retrouve tout de suite
56:28Dernière émission
56:29de l'année pour les experts
56:31dernière émission également
56:32de l'année
56:32pour Good Morning Market
56:34petite pause
56:35la semaine prochaine
56:35mais vous pourrez toujours
56:36suivre les marchés
56:37sur BFM Business
56:38grâce à Guillaume Poil
56:38qui vous accompagnera
56:39à partir de 17h30
56:41pour la clôture
56:42des marchés européens
56:43quand Good Morning Market
56:44fera son retour
56:45à partir du lundi
56:465 janvier
56:47d'ici là
56:48passez de très belles fêtes
56:49et à l'année prochaine
56:50bonne journée
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