Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:01BFM Business et la Tribune présente le 18-19 d'Edwis Chevrillon.
00:11Bonsoir à tous, bienvenue dans le 18-19.
00:15Deux invités, même quatre invités en fait.
00:17Je recevais dans un instant Frédéric Mazella, il est président fondateur de Blablacar.
00:21Il y a plus de 400 000 Français qui s'apprêtent à voyager avec Blablacar.
00:26Et puis on parlera aussi de ce qu'il a créé.
00:28C'est cette plateforme qui s'appelle Dift.
00:31Dift, c'est don plus gift, c'est ça que ça veut dire le gift.
00:36Parce que savez-vous qu'au mois de décembre, c'est là où il y a 23% des dons qui sont réalisés, 23% des dons annuels.
00:44Et puis ensuite, c'est Philippe Fort qui sera notre invité, ambassadeur de France.
00:48Il a été ambassadeur notamment au Japon et au Mexique.
00:50Mais il a créé la liste, la liste, ça se veut le classement des classements des restaurants.
00:54Il vient de nommer 9 meilleurs restaurateurs au monde.
01:00Et bien, deux seront avec nous.
01:01Guy Savoie, que vous connaissez bien, et Eric Ripper qui est la star des restaurateurs à New York.
01:07Mais tout de suite, c'est la star de l'info, Stéphanie Collot.
01:10Il est 18h, Stéphanie.
01:17On commence par la loi spéciale qui reconduit le budget 2025 en 2026.
01:22C'est adopté par l'Assemblée nationale et adopté par tout le monde.
01:26A l'unanimité, effectivement, le Sénat doit à son tour la voter d'ici ce soir.
01:30Cette loi spéciale préparée par le gouvernement permet d'assurer la continuité de l'État
01:35et de sortir temporairement de la passe budgétaire.
01:38Mais elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, y compris concernant la défense.
01:42Pourtant, désormais, une priorité face à la menace russe.
01:45Les débats sur le budget 2026 reprendront en début d'année prochaine.
01:48Sébastien Lecornu doit prendre la parole ce soir.
01:51Les syndicats agricoles, eux, ont rendez-vous avec Emmanuel Macron à l'Élysée cet après-midi.
01:55Une rencontre consacrée au traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur.
02:01sont présents la FNSEA, les Jeunes Agriculteurs, la Coordination Rurale et la Confédération Paysanne.
02:06La signature du traité est reportée au 12 janvier prochain.
02:10Pendant ce temps, les Français continuent de vider leur livret A, devenu moins intéressant.
02:14Ils ont retiré 800 millions d'euros en novembre.
02:18Mais les ménages continuent pourtant pour d'épargner.
02:21Le grand gagnant de cette année, c'est l'assurance-vie, selon la Caisse des dépôts,
02:25avec 2100 milliards d'euros d'encours à fin octobre en hausse de 6,5% sur un an.
02:32Le taux d'épargne est toujours record à 18,7% du revenu disponible.
02:38L'embelliste poursuit pour le secteur auto en Europe.
02:40Les immatriculations de voitures neuves progressent d'un peu plus de 2% en novembre
02:45après une hausse de 5,8% le mois précédent.
02:48C'est le cinquième mois consécutif de progression,
02:51tiré essentiellement par la vente de voitures hybrides.
02:54Aux Etats-Unis, c'est un bond spectaculaire et inattendu.
02:58La croissance progresse de 4,3% en rythme anualisé au troisième trimestre
03:03après déjà une progression de 3,8% au deuxième trimestre.
03:07Antoine Larigauderie, c'est une accélération bien plus élevée qu'anticipée.
03:13Oui, c'est aussi le résultat de la volatilité des données
03:16à laquelle on a assisté après le shutdown du côté des Etats-Unis.
03:21On raccroche un petit peu les maillons de la chaîne
03:23et on se rend compte que l'économie américaine reste extrêmement robuste.
03:28Alors, il faut faire attention.
03:30Généralement, ces chiffres sont révisés les mois d'après
03:32et étant donné toutes les imprécisions de calcul qui ont eu lieu ces derniers mois,
03:37il y a fort à parier qu'il y aura une révision à la baisse.
03:39C'est déjà arrivé.
03:41Il faut dire que les chiffres de la croissance américaine
03:44sont extrêmement volatiles ces derniers trimestres.
03:46Et on a vu que le premier trimestre, on était en décroissance aux Etats-Unis.
03:48Donc, il faut prendre tout ça en compte.
03:51Mais effectivement, on voit que l'Amérique continue d'être extrêmement robuste
03:55au niveau de l'activité
03:56et que c'est plus une épine dans le pied de Donald Trump
04:01et encore plus du côté de la Fed pour étalonner la politique monétaire.
04:05Parce que qui peut prétendre avoir une politique monétaire accommodante
04:09alors que la croissance continue de fonctionner,
04:12que l'emploi tient le coup ?
04:13Et ça, on en a eu encore la preuve avec les chiffres ADP
04:16qui ont aussi été publiés cet après-midi.
04:19Donc, du coup, encore un chiffre qui devrait être une bonne nouvelle
04:21qui met tout le monde plutôt dans l'embarras qu'autre chose.
04:24Merci Antoine.
04:25Le titre Nouveau Nordisque reprend de la hauteur à la bourse de Copenhague.
04:29Plus 9,2% cause le feu vert des autorités sanitaires américaines
04:34pour une pilule amégrissante par voie orale
04:36pour le Ouigovi destiné au traitement anti-obésité.
04:40Jusqu'à présent, il était administré par injection.
04:42Une avancée majeure pour le groupe danois
04:44qui cherche à regagner du terrain perdu
04:46face à son rival américain, Lilili.
04:5118h02 sur BFM Business, les marchés.
04:55Les marchés avec Antoine Lerigauderie.
04:57Antoine, on termine en petite baisse ce soir.
04:58Oui, moins 0,21% pour le CAC, 48103 points.
05:01Autant dire qu'on n'a pas fait grand-chose.
05:03Les volumes d'échange étaient extrêmement bas, à 2,1 milliards.
05:06Et ça va se raréfier.
05:07D'autant plus que demain, c'est le réveillon de Noël
05:11et qu'il n'y aura qu'une demi-séance à Paris.
05:13Donc, on n'a pas pris trop d'initiatives.
05:15A noter quand même l'Eurostock 50 qui était un ton au-dessus.
05:17Plus 0,1% et plus 0,23% même pour le DAX à Francfort.
05:21Pour vous dire que le marché n'avait strictement aucune idée
05:23de ce qu'il voulait, on a terminé avec de fortes hausses
05:26du côté des titres les plus défensifs de la cote.
05:29Ceux qui fournissent du dividende aussi, ça c'est important.
05:32Orange, plus 0,9%, 14,05€, c'est la plus forte hausse.
05:35Sanofi, plus 0,78€ à 82,22€.
05:39Engie, plus 0,68% à 22,24€.
05:42La finance n'était pas trop mal orientée,
05:43à l'image de Société Générale qui gagne 0,5€ à 68,22€.
05:47Prise de bénéfices sur le luxe aussi.
05:49Hermès a perdu 1,2% à 2082.
05:51Et Kering, moins 1,87€ à 299,45€, la plus forte baisse.
05:55Elle est pour Capgemini, moins de 11,141,40€.
05:58Plus forte baisse du SBF 120.
06:00C'est Air France KLM qui décale de 2,4% à 11,34€.
06:05Et Abivax signe encore une fois une forte hausse.
06:07On reste sur les spéculations d'une éventuelle reprise de la biotech.
06:11Plus 3,8%, 119,80€.
06:14Merci Antoine et bonsoir Antoine.
06:16J'ai oublié de vous dire bonsoir tout à l'heure.
06:18Bonsoir Ludwige.
06:19Bonsoir.
06:20Bonsoir Stéphanie.
06:21En vous, on trouve, ça sera à 19h pour le journal de l'écho.
06:23Tout de suite, Frédéric Malzella, président fondateur de Blablacar et de Dift.
06:27Vous allez voir, très important de Dift.
06:30BFM Business et la Tribune présente le 18-19 d'Edwish Chevrillon.
06:39Vous êtes bien dans le 18-19.
06:42Mon invité, c'est quelqu'un que vous connaissez bien, Frédéric Malzella.
06:45Bonsoir Frédéric.
06:46Bonsoir Idwish.
06:47Merci d'être là.
06:48Vous êtes président fondateur de Blablacar.
06:51Vous êtes coprésident de France Digitale.
06:55Et puis, vous êtes fondateur de Dift.
06:58Dift, justement, c'est quelque chose que vous avez créé.
07:00On va peut-être commencer par là parce que c'est le mois de décembre.
07:03C'est une plateforme de générosité.
07:06Don plus GIF, ça fait Dift.
07:08Et puis, qu'est-ce que ça fait ?
07:10Dift December.
07:12Parce que le mois de décembre, c'est là où vous, les auditeurs et téléspectateurs,
07:17vous êtes les plus généreux.
07:18Il y a 23% des dons qui sont distribués au mois de décembre.
07:22Ça fait quand même beaucoup.
07:23Dift, pourquoi vous l'avez créé ?
07:25Qu'est-ce que vous entendez en faire ?
07:26C'est une volonté d'utiliser la technologie pour quelque chose de bien.
07:31Ce que j'ai quand même voulu toujours faire avec tous les projets que j'ai lancés.
07:35Que ce soit Blablacar ou Dift, la volonté, c'est d'utiliser la technologie
07:38pour que ça nous rende service et pour plus de partage aussi.
07:40Et donc, en l'occurrence, Dift permet d'aiguiller de l'argent
07:43vers des projets associatifs dans le domaine social ou environnemental.
07:47Donc, on peut avoir des entreprises qui vont allouer des fonds,
07:51qui iront dans les associations en laissant le choix de l'attribution de ces fonds
07:55à leurs partenaires ou à leurs clients.
07:56Donc, ça, c'est un modèle qu'on utilise aujourd'hui avec 350 entreprises.
08:00Ça nous a permis de financer 20 millions d'euros vers 300 associations.
08:04Quelles associations, justement, c'est intéressant ?
08:06Il y a des associations dans tous les domaines.
08:07On a 300 associations, donc c'est vraiment beaucoup.
08:09Donc, il y a des associations qui vont aller retirer du plastique des océans,
08:13d'autres qui vont ramener du bonheur dans les hôpitaux pour enfants,
08:15d'autres qui vont aider les plus démunis, soit dans leur quotidien,
08:17soit dans leur réinsertion, d'autres qui vont sauver des espèces en voie de disparition.
08:21Enfin, c'est très, très vaste.
08:22Il y a aussi des projets sanitaires, évidemment.
08:23Donc, c'est une manière d'aller contribuer en tant qu'entreprise
08:28à tous les projets associatifs
08:30et en impliquant, évidemment, les clients et les collaborateurs
08:33qui choisissent de l'allocation des fonds.
08:34Ça, c'est un modèle qu'on a développé avec 350 entreprises clientes
08:38qui aussi, à l'occasion des fêtes de fin d'année ou des vœux de début d'année,
08:41vont choisir, plutôt que d'offrir des cadeaux corporate,
08:45parfois un petit peu, comment dire, toujours les mêmes,
08:47vont choisir d'offrir du sens en permettant, en disant à leurs clients et leurs partenaires,
08:53cette année, on fait du sens, on construit de l'action terrain et du sens ensemble.
08:59Et donc, vous allez allouer, alors ça peut être des difts,
09:01puisque maintenant, c'est devenu un nom commun, difts,
09:03ça peut être des difts de 10, 20, 50, 100 euros, parfois 500 euros,
09:07que chaque client ou partenaire va pouvoir aiguiller avec l'argent de l'entreprise.
09:11Et puis après, il y a aussi tout le côté pour les particuliers.
09:14Donc ça, c'est le nouveau produit qu'on a lancé à la rentrée,
09:17où on permet à chacun d'aller se créer une cagnotte solidaire
09:21qui permet de collecter de l'argent pour son projet de cœur, pour son association.
09:26Et notamment à l'occasion des fêtes, c'est très utilisé,
09:29puisque ça permet de dire à son entourage,
09:31voilà, si vous n'avez pas quoi m'offrir, j'accepte les dons en guise de cadeau de Noël.
09:35Et donc, vous pouvez simplement faire un don sur ma cagnotte solidaire.
09:38Et j'ai envie de dire, si c'est pour monter une pièce de théâtre,
09:41si c'est pour organiser un concert,
09:43si c'est...
09:44Je veux dire, tout est ouvert, c'est open bar.
09:46Alors aujourd'hui, ce ne sont que des projets d'intérêt général.
09:49D'accord, voilà.
09:49C'est des associations d'intérêt général.
09:52Mais qui décide ?
09:53Qui sont apolitiques et areligieux.
09:54Alors, aujourd'hui, on a filtré, sélectionné 300 associations
09:58qui sont sur le portail, sur DIFT.
10:00On en admet tous les jours, des nouvelles.
10:02Oui, parce que si moi, j'ai envie de créer une association,
10:04comment...
10:05Parce que je veux dire, il y a un fil.
10:06Il faut nous contacter, oui, bien sûr.
10:07Oui, et c'est vous qui décidez ?
10:08OK, ça répond à nos critères ?
10:10Oui.
10:11Et après, il y a aussi une implication de l'association
10:14qui, elle-même, va aller mobiliser ses donateurs
10:16pour qu'ils créent des cagnottes de collecte.
10:18C'est-à-dire qu'il y a quand même une action à faire de la part de l'association
10:21pour aller récupérer, justement, des fonds additionnels.
10:23Et puis aussi, souvent, des nouveaux donateurs.
10:25Parce que quand vous créez des cagnottes solidaires,
10:27ce qui se passe, c'est que plus de 80% des gens
10:29qui donnent sur les cagnottes solidaires de particuliers
10:31sont des nouveaux donateurs pour l'association.
10:33Ça, c'est très important.
10:34C'est-à-dire que DIFT est la seule plateforme,
10:37le seul endroit où les associations peuvent venir
10:41et non seulement récupérer des nouveaux fonds,
10:43mais aussi récupérer des nouveaux donateurs.
10:45C'est-à-dire que d'habitude, quand elles ont besoin
10:46d'aller chercher des nouveaux donateurs,
10:48elles payent, parce qu'il faut se faire connaître.
10:50Eh bien là, grâce à DIFT, non seulement elles ne payent pas,
10:52mais en plus, elles récupèrent de l'argent
10:53et elles récupèrent des nouveaux donateurs.
10:55Parce qu'il y a beaucoup de plateformes qui font ça, en fait.
10:57Donc, le petit plus de DIFT, c'est qu'on...
10:59Tel qu'on le fait, non, pas tant que ça...
11:01Non, mais parce que chacun a sa particularité, évidemment.
11:03Oui, mais là, sur les collectes solidaires,
11:05là, aujourd'hui, nous, on a quand même
11:06une approche assez innovante
11:08qui va justement aller impliquer,
11:11si vous voulez, le cercle 1 des associations,
11:14donc de donateurs et de bénévoles,
11:15qui eux-mêmes vont aller chercher leur entourage
11:17pour aller chercher le cercle 2.
11:18Et ça, c'est la magie, quelque part,
11:19de la plateforme technologique
11:20qui permet de démultiplier la puissance de collecte
11:24au service de la générosité pour les associations.
11:26Et est-ce que vous utilisez l'intelligence artificielle
11:28pour vérifier, là aussi, ce que font les associations ?
11:31Parce qu'il y a plein d'associations,
11:33et il y en a...
11:34Enfin, vous voyez, connaît les dérives.
11:36Pardonnez-moi, je suis obligée de faire un petit peu
11:37le côté noir de la force, mais...
11:40Alors, on a une quinzaine de critères.
11:41On vérifie la gouvernance, évidemment,
11:42très importante dans les associations.
11:44On vérifie, on fait un audit financier, également.
11:46On fait également un suivi des indicateurs d'impact.
11:50On vérifie que ce sont des structures
11:52qui savent bien suivre leurs indicateurs d'impact.
11:54On vérifie qu'elles sont innovantes
11:55et qu'elles font une utilisation la plus efficace possible
11:58de leur budget.
11:59Donc, il y a une quinzaine de critères
12:00de cette manière-là, effectivement.
12:01au-delà du fait que, comme je le disais,
12:03elles doivent être d'intérêt général
12:04à politique et à religieuse.
12:07Et donc, ce qu'on a voulu faire aussi, là,
12:08au mois de décembre, c'est compléter, quelque part,
12:11cet outil-là, nouveau, à disposition des associations
12:14pour collecter des nouveaux fonds,
12:16par une enveloppe englobante qui s'appelle Diftember.
12:21Pourquoi Diftember ?
12:21Parce que c'est comme December en anglais,
12:23et donc c'est avec Dift, puisque c'est le concept,
12:25justement, d'être généreux en cette période-là,
12:28pour aller symboliser ce mois de la générosité
12:30qui est déjà existant, comme vous le mentionnez,
12:31puisque 23% des dons annuels sont faits en décembre.
12:35C'est aussi pour des raisons fiscales,
12:36puisque, évidemment, tous ces dons-là
12:37donnent lieu à un abattement fiscal de 66%
12:40en tant que particulier et de 60% en tant qu'entreprise.
12:43Donc, évidemment, la générosité est encouragée
12:45dans notre société, donc c'est une bonne chose.
12:48Et donc, ça permet d'aller démultiplier cet impact-là.
12:51Et donc, sur Diftember, depuis début décembre,
12:53on a lancé le 1er décembre,
12:55on a déjà collecté 600 000 euros pour Diftember,
12:58qui sont partis dans 70 associations partenaires
13:01de Diftember, justement,
13:03de l'opération Diftember qu'on a lancée.
13:06Et puis, on a organisé aussi une superbe course
13:09le 10 décembre pour aller dynamiser...
13:11À la Session F, justement,
13:12comme quoi vous n'êtes jamais très loin de la tech,
13:14Frédéric Mazzella, non ?
13:15Oui, et donc, ce qu'on a fait,
13:17c'est qu'on a organisé une première, en fait.
13:19Ça s'appelait le Dift Live Challenge.
13:21Donc, c'est un challenge où on met
13:22une vingtaine de coureurs sur scène
13:24qui sont, en fait, des entrepreneurs,
13:26des créateurs, des influenceurs,
13:27qui pédalent, pour la bonne cause.
13:29Il y avait Xavier Niel qui a pédalé ?
13:30Non, Xavier Niel n'est pas venu pédaler.
13:32D'accord.
13:32Mais Roxane Varza est venue pédaler,
13:34donc Roxane Varza, la directrice de Session F.
13:36Il y avait aussi Taï Cris, Jean-Pierre Nadir,
13:39Maya Noël, Agathe Viché...
13:41C'est toute votre bande de Qui veut être mon associé ?
13:43Moussa Camara.
13:43Attends.
13:44Pas seulement.
13:44Oui, Catherine Barba était là aussi, également.
13:46C'est vrai.
13:47Mais, donc voilà, c'est une idée
13:49pour, quelque part, rendre la générosité
13:51non seulement normale dans notre société,
13:53mais aussi attractive.
13:55Parce qu'on en a besoin.
13:56Souvent, on me demande
13:57pourquoi est-ce que Blablacar a fonctionné ?
13:59Pourquoi est-ce que ça a marché ?
14:00Mais ce n'est pas seulement
14:01parce qu'on a fait un bon produit,
14:02un bon service client,
14:03et qu'on a, quelque part, répondu à un besoin
14:06de se déplacer pour moins cher.
14:08C'est aussi parce qu'on a tout fait
14:11pour le rendre attractif.
14:13Le covoiturage, c'est devenu cool.
14:15C'est devenu enviable.
14:16C'est devenu quelque chose
14:17qu'on a envie de faire.
14:18On a intégré ça dans notre mobilité.
14:20Exactement.
14:20Mais ce n'était pas le cas quand on a commencé.
14:22Quand on a commencé, ce n'était pas le cas.
14:23Et sur la générosité,
14:24je rencontre la même situation.
14:26Il y a besoin de dépoussiérer un petit peu
14:28la générosité.
14:29Et c'est ce qu'on fait
14:29avec une nouvelle plateforme,
14:30avec une nouvelle approche de communication,
14:32avec une approche beaucoup plus attractive
14:34qui permet d'avoir envie,
14:36tout simplement, de participer.
14:38Et c'est ce qu'on fait avec Dift.
14:39Et on le voit,
14:39puisque c'est maintenant quasiment
14:41200 000 personnes qui ont déjà difté,
14:43puisqu'en plus, ça devient un verbe,
14:45pour aiguiller des sous vers les associations.
14:48Petite question.
14:49Vous qui êtes normalien,
14:50vous n'avez jamais envie de parler français ?
14:53Ah, alors...
14:54Ah oui, de dire,
14:55vous avez fait normal sup.
14:56Mais Dift, ce n'est ni français ni anglais.
14:58Non, non.
14:58C'est un nouveau mot.
14:59Dift, ce n'est pas non-français, Dift.
15:02Non, mais enfin, Don, c'en est un.
15:04September, ce n'est pas non-français.
15:05On a créé, comment dire...
15:07Alors, de toute manière,
15:08il faut aussi voir que quand on crée
15:09une plateforme technologique
15:12à vocation potentiellement internationale,
15:14il faut penser à une marque
15:15qui fonctionne partout.
15:16Sinon, on est obligé de changer de marque
15:17en cours de route.
15:18On l'a vu, ne serait-ce qu'avec
15:19covoiturage.fr.
15:21Blablacar s'appelait covoiturage.fr avant.
15:23Donc, quand j'ai démarré,
15:24c'était covoiturage.fr.
15:25Et ensuite, il a fallu changer de nom
15:27en blablacar.
15:28Ça n'a pas été très simple.
15:29Et donc, c'est des épreuves additionnelles
15:31pour pouvoir justement
15:31s'internationaliser,
15:32parce que covoiturage,
15:33ça ne marchait pas.
15:34Et covoiturage, en espagnol,
15:35ça ne marchait pas non plus.
15:36Donc, il fallait bien trouver
15:37un mot qui fonctionnait partout.
15:38Blablacar, c'est ni français,
15:39c'est ni...
15:40C'est international.
15:41Alors, c'est marrant,
15:41c'est une marque qu'on appelle
15:42glocale.
15:43C'est-à-dire qu'elle est à la fois
15:44globale et locale.
15:46Parce que Blabla est international.
15:47Car est dans les 100 mots
15:49les plus connus internationalement,
15:51puisque c'est dans les mots anglais.
15:52Donc, c'est une marque
15:54extrêmement globale,
15:56internationale.
15:56Et Dift peut faire pareil,
15:58d'autant plus que c'est
15:58encore plus court.
15:59Et Dift.com,
16:00c'est en cas de caractère.
16:02Écoutez, en tous les cas,
16:03on le souhaite.
16:04Frédéric Mazella va quand même
16:05parler, parce que c'est
16:06le départ en vacances.
16:09Demain, c'est le réveillon,
16:10le Noël.
16:11Après, c'est le 31.
16:13Tout le monde va utiliser...
16:15Enfin, tout le monde,
16:16beaucoup de gens vont quand même
16:17prendre leur voiture.
16:18Je l'espère.
16:19Le train ou le bus,
16:21et notamment Blablacar.
16:22Pour vous, c'est le mois,
16:24pour le coup,
16:24c'est aussi le mois
16:25le plus important ?
16:26Oui, et c'est marrant
16:27parce que c'est aussi le mois
16:28où l'idée de Blablacar
16:29m'est venue,
16:30puisque c'est au moment
16:30des fêtes que j'ai eu l'idée
16:32de lancer un service
16:34comme Blablacar.
16:35Donc, c'est un moment
16:37effectivement très, très,
16:38très, très prisé.
16:40Là, on a 400 000 voyageurs
16:43par semaine déjà.
16:45400 000 voyageurs par semaine ?
16:46Oui, sur la semaine
16:48qui précède justement Noël.
16:50Donc, on voit bien
16:50qu'il y a un engouement
16:52très fort pour ce mode
16:54de déplacement,
16:55d'autant plus que c'est
16:55pour des trajets
16:56pour, généralement,
16:58aller en famille.
16:58Il y a beaucoup de trajets
16:59qui rayonnent
17:00depuis des grandes villes
17:01vers des zones
17:02un petit peu partout en France
17:05pour justement
17:05retourner en famille
17:06comme c'est le cas
17:07au moment des vacances
17:08de Noël.
17:09Et donc, il y a à la fois
17:10aujourd'hui sur la plateforme
17:12du covoiturage,
17:12mais aussi du bus,
17:13on en parlait,
17:14et aussi du train.
17:14Ça, c'est notre grande nouveauté
17:162025.
17:16on a lancé
17:18la possibilité
17:19de réserver des billets
17:19de train
17:20sur Blablacar.
17:21C'est plusieurs centaines
17:21de billets de trains
17:22qui ont déjà été vendus
17:27en quelques mois
17:28d'activité.
17:29Au moins,
17:29début de chiffre,
17:30parce que chez vous,
17:31il n'y a jamais aucun chiffre.
17:32Là, ça fait combien,
17:33vous avez dit ?
17:35Quelques centaines
17:36de billets de train
17:37déjà vendus.
17:38C'est presque un million,
17:43c'est moins d'un demi-million
17:44de billets vendus
17:45sur quelques mois.
17:47Mais par rapport
17:48au covoiturage
17:48ou au bus,
17:49c'est moins,
17:49puisqu'en covoiturage,
17:50c'est 7 millions et demi
17:50de passagers sur 2025
17:52et c'est 6 millions et demi
17:53de passagers en bus
17:54sur l'année 2025.
17:55Vous voyez,
17:55je vous donne des chiffres,
17:56vous en oubliez,
17:56donc voilà,
17:56c'est assez précis.
17:57On adore les chiffres,
17:58vous connaissez bien
17:58BFM Business,
17:59vous savez qu'on a quand même
18:00les chiffres.
18:01Non, si je pose la question,
18:02c'est intéressant de voir
18:02parce que là,
18:03vous faites la concurrence
18:04à la SNCF
18:08on se voit plutôt
18:09comme complémentaire
18:10à les distributeurs.
18:11Oui, vous voyez,
18:11un peu comme concurrent
18:12parce que ça fait moins
18:13de trafic qui passe par chez eux.
18:15Oui et non,
18:15parce que si vous voulez,
18:16nous,
18:17distribuer des billets de train,
18:18aujourd'hui,
18:18c'est une activité déficitaire
18:20parce qu'en fait,
18:20les commissions qui sont laissées
18:21sur la distribution
18:22de billets de train
18:22sont tellement faibles.
18:23C'est quoi la commission ?
18:25C'est moins de 3%.
18:27Donc, si vous voulez,
18:28pour réussir à faire
18:29d'une distribution
18:30à moins de 3%
18:31une activité rentable,
18:33c'est quand même compliqué
18:34quand vous avez
18:34des dizaines d'ingénieurs
18:35qui justement connectent
18:37la plateforme
18:37pour que ça fonctionne
18:38et qu'on puisse distribuer
18:39les billets de train,
18:40c'est compliqué.
18:41On le fait pour rendre service
18:42à nos membres
18:43qui retrouvent
18:44en un seul endroit
18:45tous les billets,
18:46c'est-à-dire...
18:47Oui, il y a une plateforme
18:48en fait d'intermobilité.
18:51Exactement.
18:52Enfin, de multimodalité,
18:53c'est-à-dire que...
18:53Oui, moi je préfère
18:54que c'est plus clair
18:55que multimodalité.
18:56Oui, multimodalité
18:57parce qu'intermodalité,
18:58ça veut dire interconnexion.
19:00Aujourd'hui,
19:00l'interconnexion,
19:01les gens le font eux-mêmes.
19:02D'ailleurs, on a 10% des gens
19:03qui réservent un billet de train
19:04sur BlaBlaCar
19:04qui, dans la foulée,
19:05réservent un BlaBlaCar traditionnel,
19:07j'allais dire,
19:08c'est-à-dire un co-vaturage
19:09ou bien un bus.
19:10Donc en fait,
19:10on voit que les gens
19:11combinent eux-mêmes,
19:12font leurs moyens de transport
19:13tous sur la même plateforme.
19:14Ça, c'est un gros avantage
19:15pour nos utilisateurs.
19:17C'est pour ça qu'on le fait,
19:18clairement,
19:18pour rendre service
19:19et trouver tout
19:20au même endroit,
19:21pouvoir comparer
19:21les horaires de départ,
19:23les points de départ,
19:24les prix, bien évidemment,
19:26et pouvoir combiner
19:28tout en un seul endroit
19:29sur une seule plateforme.
19:30On est le seul acteur
19:31aujourd'hui
19:31à distribuer à la fois du train,
19:33du bus et du co-vaturage.
19:34Tiens, un peu de prix.
19:36Quand vous posez la question,
19:37je disais,
19:37tiens, je vais recevoir
19:38Frédéric Mazzella, etc.
19:40Et il y a même beaucoup
19:41autour de moi
19:41qui m'ont dit,
19:42tiens, pose la question,
19:43pourquoi quand tu réserves
19:44un BlaBlaCar,
19:46un co-vaturage,
19:47je ne sais pas moi,
19:48au mois de novembre,
19:49ça coûte 20 euros
19:52et puis quand tu le réserves
19:54maintenant,
19:54ça te coûte 40 euros.
19:55Ce n'est pas tellement
19:56sur le co-vaturage,
19:57c'est plus sur les bus.
19:58Sur les bus,
19:59c'est sur les deux en fait.
20:00C'est d'abord sur les bus
20:03et ensuite sur le co-vaturage.
20:04C'est le mécanisme
20:05des prix dynamiques
20:06qui se trouve
20:07dans tout le travel,
20:10tout le système
20:11de réservation
20:12de billets,
20:13de tout,
20:13en fait,
20:14qui fait que quand on s'y prend tôt,
20:16quand on prend les premières places
20:17dans un bus,
20:18elles ne sont pas chères,
20:19ça peut être 5 ou 10 euros
20:20et quand on prend les dernières places,
20:21elles sont plus chères.
20:22Donc en fait,
20:23les personnes qui se plaignent
20:24des prix élevés,
20:25c'est souvent ceux aussi
20:26qui réservent au dernier moment.
20:27Oui, mais on n'est pas obligé
20:28de prévoir.
20:29Non mais attends,
20:29le patron de la SNCF
20:30nous a la même réponse,
20:31c'est-à-dire que comment les prix
20:32sont multipliés par deux,
20:34par trois,
20:34quand vous voulez prendre un TGV
20:36pour aller dans le sud de la France ?
20:37Eh bien oui,
20:38mais on n'est pas obligé.
20:39Il y en a qui ont des prix
20:40très attractifs
20:41et qui sont en dessous des coûts,
20:42là très largement,
20:43quand on paye son billet de bus
20:44à 5 euros,
20:45forcément on est en dessous des coûts
20:46et quand on le paye
20:47à 30 ou 40,
20:48on est un petit peu au-dessus des coûts
20:49mais en général,
20:49c'est qu'on ne l'a pas réservé
20:50au même moment.
20:51Bon,
20:51c'est le principe
20:52de toute l'industrie
20:54du déplacement,
20:56c'est assez difficile
20:56d'aller contre ça aujourd'hui,
20:58c'est ce qui fait que justement
20:59les entreprises arrivent
21:00à se retrouver aussi
21:01à l'équilibre en fin d'année,
21:02donc c'est le modèle
21:03qui a été choisi
21:04par toute l'industrie.
21:05Oui,
21:05vous avez pu choisir
21:06un autre modèle,
21:07c'est pas ça qui est...
21:07C'est assez difficile
21:08quand tout le monde autour de vous
21:09pratique ces choses-là.
21:13Vous avez compris,
21:14il faut que vous réserviez
21:14longtemps à l'avant,
21:15ce n'est pas toujours évident.
21:15De toute manière,
21:16plus on est prévoyant,
21:16moins on paye,
21:17ça c'est toujours le même principe.
21:19Pas toujours évident.
21:21Vous êtes en France,
21:22c'est 5 millions,
21:23vous avez dit,
21:24grosso modo en fait...
21:247,5 millions de passagers,
21:25oui.
21:267 millions 5.
21:28Oui,
21:28et puis 6 millions 5
21:30de passagers en bus,
21:31oui.
21:32Donc,
21:34par rapport à 2024 ?
21:35C'est un petit peu plus,
21:36surtout sur les bus,
21:37c'est 10% de plus que 2024.
21:40Donc voilà,
21:40mais c'est vrai que dans le mix,
21:43là on est en train
21:44d'équilibrer,
21:45puisque vous avez vu,
21:45en termes de volume sur le train,
21:47on est bien loin du bus
21:48et bien loin du covoiturage,
21:49donc c'est en train
21:50de s'équilibrer.
21:52Ça continue à grandir
21:53parce qu'il y a aussi
21:54des besoins de mobilité
21:55qui sont accrus
21:55et puis le covoiturage
21:56comme le bus
21:57et même pour le coup,
21:59la plateforme globale
22:00Blablacar est bien rentrée
22:01dans les habitudes
22:02et donc on le voit.
22:03Alors ce que l'on fait nous
22:04dans ces périodes-là,
22:05c'est qu'on fait un appel
22:05aux conducteurs.
22:06Là,
22:06si j'ai un message à passer,
22:08c'est de dire à tous les conducteurs
22:09qui ont de la place
22:09dans leur voiture
22:10de proposer des places
22:11sur Blablacar
22:12parce que c'est le moment
22:14où effectivement
22:14beaucoup,
22:15beaucoup de gens
22:15vont vouloir se déplacer,
22:16y compris en tant que passagers.
22:18Donc si on a des places
22:18dans sa voiture,
22:19il faut les proposer
22:20parce que ça va rendre service
22:21à plein de gens.
22:21C'est l'essence même
22:22de Blablacar
22:23de se rendre service
22:24entre nous,
22:25d'éviter les places
22:25vides dans les voitures
22:26et donc se faisant aussi
22:28de diminuer
22:28la pollution atmosphérique
22:30qui découle de nos déplacements.
22:31Ce qu'il faut voir,
22:32c'est que Blablacar
22:33a permis l'économie
22:34de 2,5 millions de tonnes
22:35de CO2 par an.
22:37C'est à peu près ça aujourd'hui.
22:392,5 millions de tonnes
22:39de CO2 économisées,
22:41c'est plus que deux fois
22:42les émissions de CO2
22:44du trafic routier
22:45d'une ville comme Paris
22:46pour vous donner une idée
22:46de l'échelle
22:47de ce que ça représente.
22:48C'est beaucoup
22:49parce que c'est des millions
22:50de véhicules
22:50qui ne roulent plus à vide.
22:51C'est clair.
22:53Encore 2, 3 questions
22:55quand même,
22:56même si le temps passe vite.
22:57Comment faites-vous
22:58pour...
22:59On voit que la drogue
23:01devient un fléau
23:02un peu partout
23:03et que notamment
23:03il y a beaucoup de conducteurs
23:05qui ont fumé un joint,
23:07qui sont,
23:08lorsqu'on regarde
23:08les statistiques,
23:09qui ont une prise
23:12de sang positive.
23:13Comment est-ce que
23:13vous faites, vous,
23:14pour vous protéger
23:15contre ça,
23:16même au niveau
23:16de chauffeurs de car
23:17et puis au niveau
23:18des conducteurs
23:20du Black Car ?
23:21C'est extrêmement strict,
23:22évidemment.
23:23Enfin, tout le signalement...
23:25Ça devient un phénomène
23:25presque récurrent.
23:28Oui, alors nous,
23:30les règles sont
23:31extrêmement strictes
23:32et le moindre signalement
23:33fait qu'effectivement
23:34tout le...
23:34Comment dire ?
23:37Tout le soupçon
23:38qui va dans cette direction-là
23:40est arrêté immédiatement.
23:42On parle de la France,
23:43donc ça reste...
23:45Pourquoi ça, en fait,
23:46ça ne progresse pas ?
23:47Parce que vous pensez
23:47que vous avez atteint
23:48un certain étiage ?
23:49Alors, je ne pense pas,
23:50mais je pense qu'il y a
23:50certaines modernisations
23:52à amener
23:53dans la manière de faire
23:54et on y travaille
23:55puisque notre plateforme
23:56évolue de manière constante
23:58avec des nouvelles fonctionnalités.
23:59Vous savez, les besoins,
23:59ils évoluent
24:00au fur et à mesure
24:01de l'époque.
24:05La manière avec laquelle
24:06on utilise les services
24:07en ligne aujourd'hui
24:08n'est pas la même
24:08qu'il y a 5 ans
24:09ou 10 ans.
24:10Et donc, de la même manière,
24:11il y a des nouvelles manières
24:12de faire
24:13qui doivent être inclus
24:14dans notre produit
24:15et on a aujourd'hui
24:17une feuille de roue
24:17de produit
24:18sur les 6 à 12 mois
24:19qui viennent
24:19qui est extrêmement fournie
24:20pour amener plein
24:21de nouvelles fonctionnalités
24:23pour rendre...
24:24Donc, il y aura
24:25un nouveau Blablacar
24:26en 2026 ?
24:27Oui, il va y avoir
24:28des nouvelles fonctionnalités
24:29qui vont être annoncées
24:30toute l'année.
24:31Et est-ce que Blablacar
24:32sera rentable en 2026 ?
24:34Je pense,
24:34on l'a déjà été.
24:35Vous l'avez déjà été,
24:36mais vous ne l'êtes plus ?
24:37Si, non, non,
24:38on est à l'équilibre.
24:39Vous êtes à l'équilibre ?
24:39Juste à l'équilibre, oui.
24:41Mais c'est sûr
24:41qu'il y a eu plusieurs étapes
24:43qui ont quand même
24:43compliqué la tâche,
24:44on va dire.
24:45Le Covid, typiquement,
24:46ça n'a pas été très simple
24:47quand vous êtes
24:47une entreprise
24:48qui est dans le déplacement
24:49et que vous avez
24:50le président de la République
24:51qui un soir annonce
24:52à tout le monde
24:52que vous n'avez plus le droit
24:53de vous déplacer.
24:54Forcément, ça complique
24:55un petit peu.
24:56Vous étiez venu ici
24:56en studio
24:57nous expliquer
24:57effectivement
24:58que ça vous avait
24:58un peu tombé dessus.
24:59Les plus gros marchés,
25:02ce n'est pas du tout la France,
25:03c'est un peu logique.
25:04En termes de volume,
25:05c'est quoi ?
25:06C'est de l'Asie d'Inde ?
25:07Brésil ?
25:07Brésil, combien ?
25:09Brésil, c'est plus
25:10de 20 millions
25:11de passagers par an
25:11entre covoiturage
25:14et bus confondus.
25:16Et l'Inde,
25:17c'est quasiment pareil
25:17sur le covoiturage.
25:19Et c'est plus le bus
25:19ou c'est plus le covoiturage ?
25:21Alors, c'est plus le covoiturage.
25:23En Inde,
25:24c'est exclusivement
25:24le covoiturage
25:25et au Brésil,
25:26c'est plus le covoiturage
25:27mais le bus
25:29ce qu'il faut voir,
25:30c'est qu'au Brésil,
25:31il n'y a pas de train.
25:33Donc, quand vous voulez
25:34vous déplacer
25:34par solution terrestre,
25:37c'est voiture ou bus.
25:38C'est à peu près tout.
25:39Il y a la mobilette,
25:40mais enfin, c'est autre chose.
25:42Et il y a l'avion.
25:43Et il y a l'avion, bien sûr.
25:44Je parlais de solution terrestre.
25:46Mais donc,
25:46on arrive, nous,
25:47comme une solution
25:48extrêmement plébiscitée
25:49au Brésil.
25:51Blablacar a une croissance
25:52incroyable au Brésil.
25:54C'est plus combien par an ?
25:55C'est plus que plus 50%.
25:57Ah oui, donc effectivement,
25:58c'est fait...
25:59Et pourtant,
25:59il y a déjà une activité
26:00colossale.
26:02Et la Russie,
26:03vous y êtes toujours ?
26:04La Russie,
26:04c'est une activité
26:05qui a été mise sous cloche.
26:06Donc, c'est complètement isolé.
26:08C'était un choix
26:08qu'on avait fait
26:09et communiqué
26:09dès l'annonce
26:11de l'agression
26:12qui fait que
26:14c'est une branche
26:16totalement isolée
26:17de notre activité.
26:19Mais qui s'appelle
26:20Blablacar,
26:20qui est encore à vous.
26:22Qui n'a pas été vendu
26:23parce qu'en fait,
26:24ça reviendrait à faire
26:25un cadeau en local
26:26sur tous les investissements
26:27qui ont pu être faits.
26:27Donc...
26:28Vous me direz
26:29comme d'autres entreprises.
26:31Un mot quand même
26:32parce que parmi
26:33vos nombreuses casquettes,
26:34vous êtes aussi
26:35coprésident de France Digital.
26:37Ce qui se passe
26:37lorsque vous observez
26:39cette instabilité politique,
26:42peut-être
26:42les économies
26:45qui vont être faites
26:45sur la recherche,
26:46etc.
26:47Est-ce que vous êtes inquiet ?
26:47Est-ce que vous faites partie
26:48de ceux qui se disent...
26:50Alors quand je dis vous,
26:51c'est presque
26:52la French Tech,
26:53cet écosystème
26:55que vous défendez
26:55et que vous incarnez ?
26:57Ce qui m'inquiète,
26:58c'est que le fait
26:59d'avoir des difficultés
27:00d'ordre budgétaire
27:02ne doit pas nous empêcher
27:03d'avoir une vision
27:04et de mettre des moyens
27:06derrière cette vision-là,
27:07notamment en termes
27:08d'innovation.
27:09Donc quand, par exemple,
27:10il y a eu les débats
27:10autour du gel
27:12de France 2030,
27:14là, très clairement,
27:15ce n'est pas la bonne solution.
27:16C'est-à-dire que sortir
27:17de la situation
27:18dans laquelle on est,
27:19on est quand même
27:20pas mal balotté
27:21par un contexte international
27:24très complexe,
27:24alors évidemment
27:25au niveau géopolitique,
27:26mais aussi au niveau technologique,
27:28avec la volonté
27:29d'avoir une France
27:29qui compte demain
27:30et une Europe
27:31qui compte dans la technologie.
27:33Ce n'est pas
27:34en gelant nos investissements
27:35et nos efforts
27:36dans la direction
27:38de l'innovation
27:38qu'on va pouvoir
27:40sortir par le haut
27:41de cette situation-là
27:42où on est extrêmement
27:43challengé.
27:44Donc c'est sûr
27:45que sur ces choses-là,
27:46je pense qu'il faut faire
27:47la part des choses,
27:48il y a une histoire
27:48de persévérance
27:50dans la vision.
27:52Créer de l'innovation
27:53et un écosystème innovant
27:54dans un pays,
27:55ça ne prend pas
27:56un ou deux ans,
27:57ça en prend 10 ou 15 minimum,
27:58voire 20.
27:59Donc ça demande
28:00d'avoir une vision,
28:00ça demande de la tenir.
28:02France 2030,
28:02c'est exactement ça.
28:03Et donc quand on remet en cause
28:05pour des raisons budgétaires
28:06et qu'on propose
28:07un gel sur une année,
28:08ça revient en fait
28:09à tuer l'élan d'innovation
28:10et ça,
28:11c'est extrêmement néfaste.
28:12Donc c'est sûr
28:12que sur ce genre de choses-là,
28:14avec France Digital,
28:14on a été extrêmement clair
28:16sur le fait que
28:16ce n'était pas
28:17la bonne solution
28:18d'essayer de freiner
28:20à un moment
28:21où justement
28:22tous les autres pays
28:22accélèrent en termes
28:23d'innovation.
28:25Et donc,
28:25de toute manière,
28:26les discussions
28:27sont reportées à janvier
28:27puisque là,
28:28la c'est...
28:28Oui, absolument.
28:29Vous reviendrez
28:29nous en parler,
28:30on verra.
28:30Espérons que vous avez
28:32obtenu gain de cause.
28:33Merci beaucoup.
28:34Merci beaucoup.
28:34Frédéric Madzella
28:35d'avoir été avec nous.
28:36Je ne vous demande pas
28:37comment vous allez rejoindre
28:38vos familles,
28:40ça sera forcément
28:40par covoiturage.
28:41Je vais rejoindre
28:41la Vendée
28:42en covoiturage.
28:43Absolument.
28:44Merci beaucoup.
28:45Joyeuses fêtes.
28:46Dans un instant,
28:46c'est quelque chose
28:47qui peut vous intéresser
28:48parce que lui aussi,
28:48il a créé une plateforme,
28:50il a créé un algorithme
28:51et c'est pour vous donner
28:52les meilleurs restaurants
28:53dans le monde entier.
28:54Philippe Fort,
28:55qui est un ambassadeur,
28:56ambassadeur de France même,
28:58est notre invité.
28:59Il a créé la liste
29:00et puis avec nous,
29:01on aura la chance
29:02et grâce à lui
29:02d'avoir les deux meilleurs chefs
29:04au monde
29:04qui seront en ligne avec nous.
29:06Guy Savoie,
29:06que l'on ne présente plus,
29:08et Eric Ripper,
29:08qui est le meilleur chef
29:09du monde,
29:10du monde,
29:10du monde
29:11et notamment à New York.
29:12A tout de suite.
29:12BFM Business et la Tribune
29:15présente
29:16Le 18-19
29:20d'Edwis Chevrillon
29:21Vous êtes toujours
29:24dans le 18-19.
29:25Mon invité,
29:26c'est Philippe Fort,
29:27ambassadeur de France.
29:29Très sérieux.
29:29Bonsoir Philippe Fort.
29:30Merci d'être avec nous
29:31mais en même temps,
29:32vous avez un côté très ludique
29:33parce que vous avez créé,
29:35on parlait de plateforme
29:36à l'instant
29:36avec Frédéric Mazzella.
29:38Vous avez créé une plateforme,
29:39vous avez créé la liste
29:41qui est un peu
29:42ce qui se veut
29:43le classement des classements
29:45des meilleurs chefs au monde,
29:46des meilleurs restaurants au monde
29:47et des établissements
29:49parce qu'il n'y a pas
29:50que des restaurants
29:50et il est déjà en ligne
29:52avec nous,
29:52celui que vous avez
29:53sacré consacré
29:55pour la neuvième fois consécutive,
29:57meilleur chef au monde,
29:58on fait co-corico,
29:59c'est en l'occurrence Guy Savoie
30:00que je salue
30:01et qui a pris le temps
30:02d'être avec nous.
30:04Bonsoir Guy Savoie.
30:06Bonsoir.
30:06Bonsoir.
30:08Philippe Fort,
30:08la liste,
30:09expliquez-nous
30:10comment ça marche ?
30:11Comment vous avez vu cette idée
30:13puisque vous avez été ambassadeur,
30:14voilà,
30:15vous avez été au Japon,
30:16vous avez été au Mexique,
30:17vous avez été en plein d'endroits,
30:18comment vous avez cité cette idée-là ?
30:20Écoutez,
30:20j'ai toujours eu deux passions,
30:21la diplomatie et la gastronomie.
30:23Sympathique.
30:24Il y a un lien entre les deux
30:25qui est de rapprocher,
30:25ça rapproche les gens.
30:27La diplomatie,
30:27c'est le but
30:28et puis bien évidemment
30:29quand on est à table,
30:31généralement on s'entend mieux
30:32que si on se dispute au bureau.
30:34J'avais acheté dans les années 97-18
30:37gommillots
30:39par passion,
30:40juste le goût de la gastronomie,
30:43ce qui fait que
30:43quand j'ai quitté la diplomatie
30:45il y a une dizaine d'années,
30:47je me suis dit
30:47tiens,
30:48pourquoi on va reprendre
30:49l'actualité gastronomique
30:52et comment faire ?
30:54Et ce qui n'allait pas
30:55puisqu'il y avait
30:55beaucoup de dissensions
30:56entre les divers guides
30:57français, occidentaux,
30:59européens,
30:59tout ça,
31:00je me suis dit
31:00le plus simple
31:01c'est de faire recourir
31:03à un algorithme,
31:04un algorithme intelligent,
31:05sophistiqué,
31:06qui nous permettra
31:06de voir au plan mondial
31:07la situation de la France,
31:10de l'Europe,
31:10de l'Asie
31:11et avoir une vision claire
31:12sur ce qu'est
31:13la gastronomie mondiale.
31:14Alors ce qu'on peut trouver
31:15sur la liste,
31:16c'est quoi ?
31:17À part Guy Savoie
31:18qui vous écoute,
31:19qui tend l'oreille,
31:20c'est que des restaurants,
31:23non ?
31:23Non,
31:23alors il y a des restaurants
31:24puis ensuite
31:25dans un deuxième temps
31:26nous avons fait
31:26les hôtels
31:27et puis maintenant
31:28les pâtisseries,
31:30il n'y a pas de raison
31:30que ça s'arrête,
31:31on peut continuer
31:31sur les bars,
31:33on peut continuer
31:34sur tout
31:34puisqu'on a mis en place
31:36vraiment un algorithme
31:37de très bonne qualité.
31:39Et comment vous dites
31:39un algorithme
31:40de très bonne qualité,
31:41ça veut dire quoi ?
31:42J'imagine que Guy Savoie
31:43ou Eric Rupert
31:44qu'on l'aura tout à l'heure
31:45ils votent pour eux ?
31:46Comment on fait-on ?
31:47C'est quoi ?
31:47L'algorithme,
31:48on le pilote.
31:50C'est-à-dire
31:50une fois pour toutes,
31:51on récupère
31:521100 sources.
31:53On en renouvelle bien sûr,
31:55il y en a qui s'arrêtent
31:56et il y en a qui continuent.
31:57Mais nous avons
31:57tous les grands guides,
31:59tous les grands magazines,
32:00tous les grands quotidiens.
32:01Nous avons BFM,
32:02nous avons sur la planète
32:04tout ce qui compte,
32:06voilà c'est ce que
32:06j'ai voulu vous dire.
32:07Nous avons tout ce qui compte
32:08au plan mondial
32:10et affecté
32:11avec un coefficient
32:13de qualité.
32:15Ça vaut 8
32:15ou ça vaut 9
32:16ou ça vaut 7.
32:17Et à partir de là,
32:18on met tout ensemble
32:19et on arrive
32:19à avoir un classement.
32:20C'est finalement exactement
32:21d'ailleurs l'ATP au tennis.
32:23Parce que l'ATP au tennis,
32:24vous avez un joueur japonais
32:25qui est 180ème,
32:27un argentin
32:28qui est 181ème,
32:29personne ne conteste ça,
32:31ils n'ont jamais joué
32:31l'un contre l'autre
32:32et personne ne conteste
32:34leur classement.
32:35Il faut arriver simplement
32:36à bien pondérer
32:37et à faire en sorte
32:38que les choses soient équilibrées,
32:39ce qui est le cas avec nous
32:40puisque personne ne conteste,
32:41ne discute.
32:42Alors en même temps,
32:43qui sont vos clients ?
32:45Parce qu'il y a
32:45le Guégo et Millot
32:47que vous aviez,
32:49il y a le guide Michelin
32:50qui plaît tant
32:50à Guy Savoie.
32:51Vous êtes un concurrent
32:54du guide Michelin ?
32:56Écoutez,
32:56nous nous situons
32:57plutôt au-dessus
32:58dans une sorte de guide,
33:00des guides,
33:01sans vouloir dire
33:02quoi que ce soit désagréable
33:03sur le guide Michelin.
33:05Tous les autres guides...
33:06Personne ne veut dire
33:06quoi que ce soit désagréable
33:07sur le guide Michelin,
33:08c'est assez étonnant du reste.
33:09Mais oui,
33:10voilà.
33:12Ce n'est pas à moi
33:12de dire quoi que ce soit.
33:14Ce que je pense,
33:15c'est que nous nous situons
33:16au-dessus
33:16puisque nous prenons
33:181100 sources,
33:20ils sont une des sources.
33:21Mais ils ne sont pas
33:22la seule source.
33:23C'est ce qui fait d'ailleurs
33:23que nos résultats divergent
33:24très fréquemment
33:25et de plus en plus.
33:26Parce qu'on s'aperçoit
33:27en plus maintenant
33:28que les réseaux sociaux
33:29quasi professionnels
33:31sont ce qui compte
33:32le plus pour les gens.
33:33De moins en moins,
33:34on regarde,
33:35on achète un guide,
33:36on voit bien d'ailleurs,
33:37c'est la déconfiture,
33:39il n'y a plus aucune
33:39vente de guides.
33:41Et il faut trouver des...
33:42Pour ces guides traditionnels
33:44qui en sont encore à dire
33:45qu'ils ont des inspecteurs,
33:46il leur faut trouver
33:47des financements
33:48auprès des régions,
33:49auprès des états,
33:50auprès des villes,
33:51c'est compliqué.
33:51On va poser la question
33:53à Guy Savoie
33:54parce que
33:54qu'est-ce qui fait la différence ?
33:56Guy Savoie,
33:56vous avez été,
33:57donc c'est la monnaie
33:58à Paris,
34:00c'est donc tout près
34:00du Pont Neuf,
34:01pour ceux qui ne connaissent pas,
34:02qui n'ont pas la chance
34:03de connaître.
34:05Vous avez été sacré,
34:07consacré le meilleur chef.
34:09Il y a eu neuf
34:10meilleurs chefs au monde,
34:11on en aura un pas
34:13sur le plateau,
34:13mais enfin presque.
34:14vous,
34:15puis il y aura
34:16Éric Ripert un peu plus tard
34:18qui lui est à New York,
34:19son restaurant est à New York.
34:22Qu'est-ce qui fait Guy Savoie ?
34:23C'est la neuvième fois
34:24que vous êtes élu
34:24meilleur chef au monde,
34:26je crois,
34:27neuvième fois consécutive.
34:28Il n'est pas tout seul.
34:29Oui, mais c'est restaurant.
34:31Au restaurant, oui.
34:32Dans les restaurants,
34:33mais il n'est pas tout seul.
34:35Alors, allez-y.
34:36Un restaurant,
34:37c'est un tout,
34:38c'est un lieu,
34:39c'est une situation géographique,
34:41c'est un bâtiment,
34:43c'est un environnement,
34:44c'est tout ça.
34:45Et puis bien sûr,
34:46dans ce restaurant,
34:47il y a l'assiette.
34:49Et si j'ai bien compris,
34:51dans ce classement de la liste,
34:54si vous avez un article
34:57dans un magazine d'architecture,
35:01ça vous fait des points.
35:02Moi, j'ai eu la chance
35:03que mon lieu a été réaménagé
35:07par Jean-Michel Villemotte,
35:08que j'ai des œuvres prêtées
35:09par François Pinault,
35:11ce qui fait un environnement singulier.
35:14Et je pense que ça rentre
35:16dans tous les paramètres.
35:18Aujourd'hui, un restaurant,
35:19c'est justement tout ça,
35:20c'est une atmosphère,
35:21c'est un lieu
35:22et c'est bien sûr une cuisine.
35:24Mais c'est quoi la différence,
35:26par exemple, Guy Savoie,
35:27entre le guide Michelin
35:30qui vous a, entre guillemets,
35:33déclassé,
35:35enfin, il faut vraiment
35:36beaucoup de guillemets pour le dire,
35:37et la liste, par exemple ?
35:40Le guide Michelin,
35:41on peut dire, grâce à la liste,
35:42que c'est le seul guide
35:43qui met déclassé sur la planète,
35:45puisqu'il y a 11 sans-source.
35:48Donc, ces 11 sans-source,
35:49prises séparément,
35:50sont bien sûr subjectives,
35:52mais lorsque vous les comparez,
35:58que vous les mettez en,
36:01je dirais, en partition,
36:04eh bien, ces 11 sans-source
36:06deviennent un classement objectif.
36:08Bien sûr,
36:09mais qu'est-ce que ça prouve ?
36:11Ça prouve tout ça.
36:12Bon, c'est vrai qu'on parle du Michelin,
36:14vous l'avez souligné,
36:15personne ne va attaquer le Michelin,
36:17parce que...
36:17Oui, personne ne va l'attaquer,
36:19mais en même temps,
36:19vous, ça vous a fait votre publicité,
36:21ça vous a rendu encore plus célèbre.
36:24Absolument, parce qu'on attaque...
36:26Bon, déjà, on n'attaque pas une vieille dame,
36:28et puis, pendant un siècle,
36:31ils ont eu la suprématie,
36:33parce qu'ils étaient seuls.
36:34Je crois que l'évolution de l'intérêt,
36:39je ne parle même pas de la cuisine,
36:41de l'intérêt pour la cuisine
36:42autour de la planète,
36:44c'est plus amplifié ces 30 dernières années
36:47que les 2000 ans qui ont précédé.
36:49Ah oui.
36:50Donc, aujourd'hui, moi,
36:51je regarde ce paysage gastronomique,
36:56et grâce à la liste,
36:58je me suis aperçu
36:59que j'avais une notoriété
37:00vraiment internationale.
37:02J'étais à la sortie de la liste en Corée,
37:04il y a quelques semaines.
37:07J'étais impressionné
37:08de l'importance qu'avait la liste.
37:11Tous les cuisiniers d'Asie
37:14étaient réunis à Séoul,
37:16et la même chose au Quai d'Orsay,
37:18lorsque la liste mondiale
37:21a été présentée,
37:25c'était au Quai d'Orsay,
37:26le 24 novembre dernier.
37:29Il y a même des cuisiniers
37:30qui sont venus d'Australie.
37:32Donc, il y a vraiment,
37:33ce qui prouve bien,
37:34cet engouement pour la cuisine,
37:37et Philippe Faure a bien compris.
37:40D'ailleurs, dans les années 2000,
37:41il était propriétaire du Goemio,
37:43il vous l'a rappelé,
37:44et je pense que c'est un secteur
37:46d'activité qu'il connaît bien.
37:47Il a suggéré,
37:48à une époque,
37:49à Laurent Fabius,
37:50de lancer le conseil
37:52de promotion du tourisme.
37:53il est passionné par tous ces ingrédients
37:58de la recette tourisme,
37:58et d'avoir inventé cette liste,
38:02je pense que c'est quelque chose,
38:04déjà de formidable pour nous,
38:06restaurateurs, cuisiniers,
38:09et puis c'est une manière
38:11de regarder ce paysage gastronomique planétaire,
38:16parce que c'est planétaire.
38:17Et ça, c'est une grande évolution.
38:22Pardon, Guissavoie,
38:22parce que je vois Philippe Faure
38:24qui est en train de rougir en studio,
38:25parce que c'est un panagéri
38:26que vous dressez à Philippe Faure,
38:29et puis à la liste.
38:30Je voudrais juste rebondir
38:31sur ce que dit Guissavoie.
38:32les grandes tendances culinaires,
38:39de la gastronomie,
38:41c'était quoi cette année ?
38:42Ça va être quoi, là, en 2026 ?
38:45Je pense que les grandes tendances,
38:46il y a d'abord un essor de l'Asie
38:47qui est évident.
38:50Guy a parlé de Chine.
38:54La Chine, vraiment,
38:55monte en qualité.
38:57Le Japon, c'est en finesse,
38:58c'est exceptionnel.
38:59Et pour ce qui est de la Corée,
39:02ça fait partie maintenant
39:03du soft power coréen
39:06avec toutes ces petites danseuses,
39:08avec les guippoc,
39:11le cinéma, et ainsi de suite.
39:14Oui, mais même la nourriture.
39:16La nourriture aussi,
39:18on voit en France,
39:19on voit l'essor de la cuisine asiatique.
39:23Avant, c'était objectivement
39:24une cuisine que l'on mangeait
39:26parce qu'elle était à l'arrière des Vespa
39:27pour des étudiants.
39:28Ce n'était pas cher,
39:29c'était...
39:29Mais plus matin du tout.
39:31Maintenant, c'est monté en grade
39:32et en prix, d'ailleurs.
39:33Regardez le nombre de restaurants
39:34japonais, coréens,
39:36à Paris ou en Europe,
39:38c'est incroyable les prix.
39:40Ils sont arrivés
39:42à passer le cap.
39:44Donc, je pense que
39:45le XXIe siècle
39:46sera vraiment une bataille
39:47beaucoup plus forte
39:48entre l'Europe et l'Asie
39:49sur ces sujets également.
39:51Oui, surtout qu'il y a d'autres cuisines,
39:52on le voit bien.
39:53Nous l'imaginons.
39:54Il y a la cuisine italienne,
39:55la cuisine espagnole.
39:55Comment est-ce que vous répondez
39:58à ça, Guy Savoie ?
40:00Dans le sens où on sent
40:01que la cuisine française,
40:02notamment chez la jeune génération,
40:04on voit peut-être
40:04parce que les mœurs sont changées
40:08dans la manière de s'alimenter,
40:11de déjeuner, de dîner.
40:12Il y en a de moins en moins.
40:13Comment est-ce que vous,
40:14vous répondez à ça, Guy Savoie ?
40:16Déjà, nous,
40:18il y a des cuisines.
40:19Tous les pays ont une cuisine.
40:21Mais nous, nous sommes le seul pays
40:23à avoir une gastronomie.
40:25Qu'est-ce que j'entends
40:26par gastronomie ?
40:26Déjà, dans ce pays,
40:27le socle,
40:28c'est une diversité
40:30et une qualité de produits
40:30exceptionnelles.
40:32Il n'y a aucun autre pays
40:33autour de la planète
40:34qui ont autant de produits
40:35dans une telle qualité.
40:39Et cette diversité de produits
40:40et cette qualité de produits
40:41a généré la même diversité
40:43de savoir-faire.
40:44Pour ça, on a des boulangers,
40:46des pâtissiers,
40:47des confiseurs,
40:47des charcutiers,
40:48des fromagers,
40:49on a des vignerons.
40:51Enfin, on a...
40:53C'est tellement riche.
40:54D'ailleurs,
40:54ce n'est pas pour rien
40:55que le repas gastronomique
40:57des Français
40:57a été classé
40:58au patrimoine immatériel
40:59de l'UNESCO
40:59il y a 15 ans.
41:00Et depuis ce classement,
41:02c'est-à-dire il y a 15 ans,
41:03il y a 50 habitudes alimentaires
41:05autour de la planète
41:06qui ont été classées
41:07au patrimoine immatériel
41:08de l'UNESCO.
41:09La France, encore une fois,
41:10a montré la voie
41:11à 15 ans.
41:12Et grâce à la France,
41:15certains pays
41:15ont pris conscience
41:17qu'ils avaient également
41:18une cuisine
41:19et que cette cuisine,
41:20il fallait la mettre en valeur.
41:22Et c'est ce qui est fait.
41:24Est-ce que la liste...
41:25La liste le photographie
41:27de manière très...
41:29Je dirais très précise.
41:30Très, très précise.
41:31Guy Savoie,
41:32une dernière question quand même.
41:34J'imagine que vous ne faites pas
41:35des sushis d'artichauts
41:36puisque c'est votre savoir-faire.
41:39C'est la soupe d'artichauts au truffe.
41:41C'est vraiment votre savoir-faire.
41:42Donnez-nous...
41:43D'abord, c'est quoi
41:44le menu de réveillon
41:45chez Guy Savoie ?
41:47Ça va être quoi ?
41:49Alors, ce sera à la maison
41:50parce que le restaurant est fermé.
41:51Ah ben voilà,
41:51ça c'est la réponse.
41:53Et à la maison, vous faites quoi ?
41:54Non, non, non, mais il y a quand même
41:55un menu.
41:57À la maison, oui.
41:57Ça va être une salade de mâche
42:02avec une vinaigrette au jus de truffe
42:04et quelques lames de truffe.
42:06Et ça va être une noix
42:06parce que j'ai une affection particulière
42:08pour l'oie.
42:08On parle toujours de la dinde,
42:10on parle des chapeaux,
42:11des poulardes.
42:12Et moi, je trouve que l'oie,
42:13si on est 5-6 personnes,
42:16c'est la taille idéale.
42:17Je trouve que cette forme cylindrique
42:18est parfaite
42:19et que tout va bien avec l'oie.
42:21On peut y mettre des pommes,
42:24on peut y mettre un gratin de cardon,
42:25on peut y mettre beaucoup de choses autour.
42:29Et puis en dessert,
42:30alors ce sera très très simple,
42:32ce sera un mélange de tranches d'agrumes
42:35et servies avec une mousse au chocolat.
42:38Vous voyez, c'est très simple.
42:39On reste dans la tradition
42:40et on aura faim le lendemain matin,
42:43c'est sûr.
42:44Voilà, c'est ça peut-être la recette.
42:46Merci beaucoup Guy Savoie,
42:47joyeuses fêtes et joyeux réveillants.
42:48Merci d'avoir été avec nous.
42:49Mais à vous aussi,
42:50merci infiniment.
42:51Merci beaucoup.
42:54On voit bien, Philippe Fort,
42:56tout est en train un petit peu d'évoluer.
42:58Comment vous faites ?
42:59Parce que là,
42:59on aperçoit aussi Eric Ripper,
43:01qui est notamment,
43:02qui faisait partie des 9 meilleurs chefs au monde,
43:05qui ont été récompensés par la liste.
43:09Et je vais en procéder tout de suite
43:11pour le saluer.
43:11Eric Ripper, vous nous entendez ?
43:13Bonsoir.
43:14Alors, vous n'êtes pas à New York,
43:14votre restaurant est à New York.
43:16Vous connaissez très bien,
43:17avec Guy Savoie, je sais.
43:18Vous n'êtes pas à New York,
43:20je crois que vous êtes en Europe,
43:21peut-être pour les fêtes.
43:23Je vais revenir vers vous dans un instant.
43:25Juste comment vous faites pour gérer tous ces égaux-là ?
43:26Vous en avez deux avec nous.
43:29Guy Savoie,
43:29Eric Ripper,
43:31les qui sortent,
43:31ce sont des stars.
43:32de les appeler et de leur dire qu'il y a une possibilité
43:37de participer à une émission.
43:38Ils sont enchantés.
43:39La preuve, merci, c'est grâce à vous qu'ils sont là.
43:41Je pense que les 9 sur les 9,
43:43les 10 sur 10 seraient venus.
43:44Sauf le japonais,
43:46puisqu'ils ne parlent pas la langue.
43:48Juste pour terminer une seconde sur votre question,
43:50les autres tendances qu'on a repérées,
43:52c'est quand même de plus en plus une tendance
43:54où on goûte,
43:54on mange avec ses yeux.
43:56C'est-à-dire,
43:57c'est le phénomène de filmer les plats,
44:01de faire des échanges audiovisuels,
44:05visuels,
44:07fait qu'on privilégie le jaune, le rouge,
44:09la betterave et ainsi de suite,
44:10au détriment du goût.
44:12Et donc, ça, c'est une tendance très forte
44:13qui vient d'Asie,
44:14mais qui est reprise chez nous.
44:15La troisième,
44:16alors qu'elle est beaucoup plus embêtante,
44:18c'est que sur tous ces restaurants,
44:19disons du type étoilé,
44:20pour aller rapidement,
44:21en deux ans,
44:22il en est 15% enfermés.
44:2415% enfermés,
44:25il ne suffit pas d'être excellent.
44:26pour survivre.
44:28Même peut-être que
44:29c'est le côté un peu traditionnel,
44:31compassé,
44:32la nappe,
44:33le serveur
44:33qui s'attend à ce que vous arrivez en costume,
44:36tout ça qui est rejeté.
44:37Les gens veulent arriver en basket,
44:39les gens veulent arriver en blue jean.
44:41Il y en a beaucoup qui demandent
44:41d'imposer la baisse.
44:42Vous voyez,
44:42il y a des tendances,
44:43c'est très compliqué
44:44d'arriver à gérer tout ça.
44:45– Tiens, ça va être intéressant
44:47de voir avec Eric Ripper,
44:49parce que,
44:50bonsoir,
44:51vous,
44:52vous êtes le chef des Bernardins,
44:54c'est à New York,
44:55un restaurant.
44:56Ce qui est drôle,
44:56c'est que je crois que vous aviez
44:57racheté
44:58rue Troyon,
45:00le restaurant de Guy Savoie,
45:01avant qu'il ne parte,
45:02non ?
45:02Je me trompe.
45:04– Vous ne vous tromperez pas,
45:05ce n'était pas moi,
45:06mais c'était Maggie Lecoz
45:07et son frère,
45:08Gilbert Lecoz,
45:09qui avaient racheté,
45:11quand ils sont venus à New York,
45:13avaient vendu à Guy,
45:15le Bernardin,
45:15qui est devenu Guy Savoie.
45:16– Ah, d'accord.
45:17– Allez-vous.
45:18– Ok.
45:19Alors, merci d'être là.
45:22Comment est-ce que,
45:24à New York,
45:25vous êtes le restaurant,
45:26le restaurant de poissons,
45:27je précise,
45:28le restaurant le plus connu,
45:31le plus huppé,
45:32est-ce qu'on vient en basket chez vous ?
45:33J'imagine que ça doit être très différent,
45:35peut-être,
45:36d'une salle de restaurant à Paris.
45:39Et comment faites-vous
45:40pour résister à la mode ?
45:42Parce qu'à New York,
45:43ça tourne beaucoup plus
45:44qu'à Paris.
45:47Guy Savoie,
45:48c'est une institution,
45:48il reste une institution.
45:50Et vous,
45:50vous restez une institution à New York,
45:52c'est peut-être plus difficile.
45:53Mais je me trompe peut-être.
45:55– Pas forcément plus difficile,
45:57vu que le Bernardin
45:58a ouvert ses portes en 1986
46:00et que nous sommes toujours
46:01un restaurant très populaire à New York.
46:04Bien sûr,
46:04c'est un restaurant de luxe,
46:06de la gastronomie française,
46:08spécialisé dans le poisson.
46:10Notre clientèle est assez élégante.
46:13Nous n'avons pas trop de problèmes
46:14avec la façon dont ils s'habillent.
46:18– Oui.
46:18– Certains viennent en basket,
46:21il faut que les baskets
46:22ne soient pas visibles.
46:24Et donc,
46:25pas de shorts,
46:26pas de t-shirts,
46:27pas de flip-flops.
46:29La veste est recommandée,
46:31la cravate n'est pas obligatoire.
46:33– Oui.
46:34Est-ce que les fêtes,
46:36c'est un moment important pour vous ?
46:37Même si vous,
46:37vous n'êtes pas à New York,
46:40en ce moment-même,
46:41ne me dites pas que vous êtes fermés
46:42pendant les fêtes,
46:42parce que sinon,
46:43Jacques Guisse à voir
46:43m'a mouché en disant
46:46« Non, le restaurant,
46:47ça n'est fermé ».
46:49Est-ce que ça sera le cas pour vous ?
46:51– Alors, nous,
46:51nous serons fermés
46:52le jour de l'an
46:53et le jour d'après.
46:54– Oui, d'accord.
46:56Quelle est la tendance
46:57à New York,
46:58la tendance gastronome ?
47:01– À New York,
47:02on trouve un petit peu de tout
47:04parce que les chefs viennent
47:05du monde entier
47:06pour se montrer à New York,
47:09pour prouver qu'ils sont
47:10de grands talents
47:13et puis New York est une capitale mondiale
47:15qui attire un peu tout le monde.
47:17Donc, la tendance à New York,
47:19en ce moment,
47:19c'est d'avoir beaucoup de chefs
47:20qui arrivent d'Asie.
47:22On a eu une première vague de Japon
47:23qui a eu beaucoup de succès
47:24et en ce moment,
47:25c'est les Coréens qui arrivent
47:27et qui nous montrent un petit peu
47:30leur cuisine,
47:31leur culture
47:31et qui a eu beaucoup de succès.
47:33– Est-ce que du coup,
47:33vous qui faites du poisson,
47:34est-ce que du coup,
47:35vous vous êtes mis au sushi ?
47:36Au poisson cru ?
47:37– Non, on ne fait pas du sushi.
47:40Ça nous arrive de faire
47:41des ceviches de temps en temps,
47:43mais bien sûr,
47:43à notre façon.
47:45Et le Bernardin
47:48est un restaurant de poissons
47:48qui a quand même été
47:50un des premiers restaurants au monde
47:51à servir des poissons crus
47:53en entrée,
47:54comme des carpaccio de thon
47:55et des ceviches à l'époque.
47:57– Et vous n'avez pas envie
47:58de revenir un peu à Paris
48:00pour faire concurrence
48:01à Guy Savoie
48:02entre meilleurs chefs du monde
48:03avec comme arbitre Philippe Faure.
48:07– Si je peux me permettre,
48:09j'aime bien aller à Paris,
48:10mais surtout pour aller manger chez Guy,
48:11pas faire compétition avec Guy.
48:13– D'accord, ok.
48:15Quittant l'oreille
48:15pour bien vous écouter.
48:18Philippe Faure,
48:18pour vous,
48:19c'est quoi la différence
48:19entre ces deux chefs-là ?
48:22S'il fallait les caractériser
48:23dans leur cuisine,
48:23dans leur approche ?
48:24– Je pense que ce sont
48:25deux cuisines
48:25tout à fait différentes.
48:27– Oui.
48:27– Tout à fait différentes.
48:30Je pense que
48:31si Guy Savoie,
48:32c'est vraiment une cuisine
48:33très typiquement française,
48:35celle d'Éric,
48:37elle est typiquement poisson.
48:39Elle est plus poisson que française.
48:40Vous voyez ?
48:41Je dirais.
48:43Si Éric accepte ce commentaire.
48:45– Ça vous va comme commentaire ?
48:47– Tout à fait.
48:48Oui, bien sûr.
48:49À New York, si vous voulez,
48:50on a des influences
48:51quand même qui viennent
48:51du monde entier.
48:52donc on les incorpore
48:53un petit peu
48:54comme une espèce
48:55de fusion naturelle
48:56dans notre cuisine
48:58qui est française.
48:59Mais en fait,
49:00chez nous,
49:00on dit l'étoile de l'assiette,
49:02c'est le poisson
49:02et tout ce qui va rentrer
49:04dans l'assiette
49:05va faire en sorte
49:05que le poisson soit élevé.
49:07– Et avec Donald Trump,
49:08est-ce que c'est facile
49:09d'être français
49:09et un restaurateur français ?
49:12– On a beaucoup de chances
49:13d'être à New York.
49:14– Oui, mais encore, mais encore.
49:19– Si vous voulez,
49:19on a quand même
49:20de gros problèmes
49:21avec les tarifs
49:22qui commencent
49:23à se ressentir, bien sûr,
49:25puisque c'est comme
49:25une espèce de taxe
49:27que l'Américain doit payer,
49:29en fait.
49:30Et on commence
49:31à avoir une inflation
49:32qui est assez importante
49:34et qui devient difficile
49:35à gérer.
49:36– Oui, évidemment,
49:37ça se retrouve
49:37dans l'addition,
49:38parce que c'est forcément…
49:40– On essaie
49:41de ne pas trop
49:43le montrer sur l'addition
49:45et d'absorber les coûts,
49:46mais il arrive un moment
49:47où il faut que ça augmente
49:48un petit peu quand même.
49:49– Alors, même question
49:50qu'à Guy Savoie,
49:52vous faites quoi
49:52pour le réveillon ?
49:54– Alors, pour le réveillon,
49:56je vais être en famille.
49:57Cette année,
49:57je visite ma maman
49:58qui est en Europe
50:00et on va commencer,
50:02parce que je veux
50:03vraiment la gâter,
50:04donc on va commencer
50:04avec du caviar
50:05et du saumon fumé.
50:06Je vais faire des blinis.
50:08Ensuite, on aura
50:09une salade,
50:10comme Guy a d'ailleurs,
50:12de mâches et de cressons,
50:13mais avec des lamelles
50:15de foie gras dessus,
50:17un chapeau farci
50:18et ensuite,
50:20une bûche de Noël
50:21au marron glacé.
50:22– D'accord,
50:23c'est un chapeau,
50:24Guy Savoie,
50:25c'est un…
50:25Et chez vous,
50:26Philippe,
50:26il y a quoi ?
50:28– Il y a un noir,
50:29un chapeau ?
50:30– Ça ne va pas être très loin,
50:31il y aura la même salade,
50:33on a sans doute
50:34les mêmes fournisseurs
50:34avec un peu de truffe,
50:36un peu de foie gras,
50:37mais c'est les enfants
50:38qui s'occupent
50:38du dîner demain soir.
50:40Et puis,
50:41il va y avoir,
50:41je pense,
50:42une belle poularde
50:44qui vont mettre
50:46dans une sauce
50:46avec quelques truffes,
50:48un peu comme on fait
50:49du côté de Périgueux.
50:51Et je pense que le 25,
50:53on aura une belle omelette
50:55aux truffes avec…
50:56– Ah, de la truffe,
50:57il y en a,
50:57comme on dit.
50:58– Un rôti de bœuf,
50:59puisque c'est ma région,
51:01ce sont mes origines,
51:02et donc,
51:02ce n'est pas le moment
51:03de les renier.
51:04Et puis ensuite,
51:05pour le 31,
51:06alors là,
51:07c'est tout simple,
51:07c'est chez Evreux de Géry
51:10qui va faire
51:10un plateau de fruits de mer
51:11et juste un couscous
51:13préparé par son mari Rachid.
51:15– Ah ben,
51:15vous voyez.
51:16Une question
51:17qui s'avoue à Éric Réper.
51:20– Oui ?
51:21– Vous avez une question
51:21pour Éric Réper,
51:23je ne sais pas,
51:23lui demander une recette,
51:24par exemple ?
51:25– Non, non,
51:26mon cher Éric,
51:27non,
51:27mais vous savez,
51:27vous avez compris
51:28qu'on avait des relations
51:30très amicales,
51:31mais ce n'est pas
51:32confraternelles,
51:33entre nous,
51:33c'est fraternel,
51:34et on se voit
51:35quelques fois dans l'année
51:36et c'est toujours
51:37un immense plaisir,
51:38voilà.
51:38Il me parle de bouddhisme
51:40et moi je lui parle
51:41de montagne.
51:42– Ah voilà,
51:43parce que c'est vrai
51:43qu'Éric,
51:44je ne l'ai pas dit,
51:45je sais que vous êtes bouddhiste,
51:46je ne sais pas si ça influe
51:47sur votre cuisine ou pas.
51:49Vous,
51:49vous avez une question
51:50pour Guy Savoie ?
51:52– Moi,
51:53je veux savoir
51:54ce qu'il va faire
51:56pour le jour de l'an.
51:57Il nous a dit
51:58qu'il allait faire
51:58pour Noël,
51:59on ne sait toujours pas
51:59ce qu'il va faire
52:00pour le jour de l'an.
52:01– Bon,
52:01réponse de Guy Savoie.
52:02– Alors,
52:04je n'ai pas très bien entendu.
52:05– Qu'est-ce que vous allez faire
52:07pour le jour de l'an ?
52:08Question posée par Éric Rippert,
52:09je ne me souviens pas.
52:10– Alors,
52:10le jour de l'an,
52:11vous allez rigoler,
52:12moi je vais faire
52:13un cassoulet
52:14et je vais terminer
52:16sur le cassoulet
52:18au dernier moment,
52:19je vais poêler
52:20des tranches
52:22de foie gras de canard,
52:23voilà,
52:23pour lui donner
52:24encore plus
52:25l'air de fête.
52:26Et au moins,
52:27l'avantage
52:28avec le cassoulet,
52:29c'est que celui
52:29qui cuisine,
52:30il peut s'installer
52:31avec tout le monde.
52:33– Ça c'est,
52:34vous avez dû voir,
52:35vous avez manqué
52:35quelque chose,
52:36c'est la tête
52:37d'Éric Rippert
52:37quand vous avez annoncé
52:39votre cassoulet
52:39avec du foie gras,
52:41je pense que
52:41ce n'est peut-être
52:42pas forcément
52:42ce qu'il va faire,
52:44lui.
52:45– Mais ce sera
52:47le plat unique,
52:48vous avez compris,
52:49ce sera le plat unique,
52:49il n'y a plus d'entrée,
52:51il n'y a plus de chocolat,
52:51on pose l'immense
52:53cassoulet sur la table
52:55et on se régale.
52:57– Merci messieurs
52:58d'avoir été avec nous,
52:59quel honneur
53:00de vous recevoir
53:00ici dans notre émission,
53:02merci beaucoup.
53:04Le mot de conclusion
53:04pour vous,
53:05Philippe Faure ?
53:06– Ce qui nous rapproche
53:07tous les trois,
53:07c'est un petit restaurant
53:08qui s'appelle
53:09La Cagouille,
53:10où quand nous nous voyons,
53:11nous essayons,
53:12au moment de la cérémonie
53:14de remise des prix,
53:15on essaye de trouver
53:16un moment pour aller
53:16y déjeuner ou y dîner.
53:18– Et il y a beaucoup
53:18de poissons aussi.
53:19– Il n'y a que du poisson
53:20également,
53:20c'est fait différemment,
53:22mais c'est très agréable,
53:23je crois qu'on peut communier
53:24sous les auspices
53:25de La Cagouille.
53:25– Le 2026 pour la liste,
53:28ce sera quoi ?
53:28C'est quoi le prochain défi
53:30pour la liste ?
53:31– Réussir la sortie
53:33des restaurants,
53:34et puis continuer,
53:36puisque nous en avons
53:37maintenant 34 000 restaurants
53:39repérés par notre application,
53:41je n'ai pas parlé d'application
53:42qui est très importante,
53:43parce que c'est très facile
53:44à partir de l'application
53:46de repérer tous les bons
53:47restaurants autour de vous,
53:48si vous êtes dans des endroits
53:49qui sont un peu tristes,
53:51retrouver les moins mauvais.
53:54Si vous vous retrouvez
53:54à Mogadischo,
53:55il y a quand même
53:56des restaurants
53:57qui sont signalés,
53:58un peu partout,
53:59donc c'est vraiment un outil,
54:00c'est un classement
54:01pour les 1000 premiers,
54:02puis c'est un outil à partir.
54:03– Mais qui les choisit ?
54:03C'est vous qui allez partout ?
54:05– On n'a aucun inspecteur,
54:07nous autres.
54:07– Oui, mais c'est justement
54:08pour ça que je vous pose
54:09la question.
54:09– On n'en a aucun,
54:09mais on prend,
54:11s'il y a des journaux,
54:13on les prend,
54:14s'il y a des magazines,
54:15on les prend,
54:15les revues d'avions,
54:16on les prend,
54:18les quotidiens,
54:19il y a toujours des choses,
54:20et puis des réseaux sociaux
54:21de plus en plus,
54:22dans les endroits
54:22les plus perdus au monde,
54:24il y a toujours
54:25des réseaux sociaux
54:25de paraprofessionnels,
54:27de gens qui adorent
54:28la gastronomie,
54:29qui se parlent entre eux.
54:30Et ça, on arrive à,
54:31on est comme un drone,
54:32voyons-nous au-dessus,
54:33on arrive à plonger
54:34et à récupérer
54:34les informations.
54:35– Merci beaucoup,
54:36Philippe Faure,
54:37la liste d'avoir été avec nous,
54:39nous avoir fait rêver
54:40avec les deux chefs
54:41qui sont même encore
54:42restés avec nous,
54:43donc je re-salue,
54:44merci beaucoup Guy Savoie,
54:46merci beaucoup Eric Réper,
54:48joyeux Noël,
54:48joyeuses fêtes,
54:49et puis je dis ça aussi
54:50à vous,
54:51nous on se retrouve,
54:52ça sera le 5 janvier,
54:54d'ici là,
54:54il y a évidemment
54:55Stéphanie Collot
54:55qui vous apporte
54:56toute l'information.
55:00Le 18-19,
55:02Edwige Chevrillon
55:02sur BFM Business.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations