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  • il y a 8 heures
Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.

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00:00BFM Business et la Tribune présente
00:02Le 18-19 d'Edwis Chevrillon
00:07Bonsoir à tous, bienvenue dans le 18-19.
00:12On parlera évidemment de ces derniers heures
00:15pour Sébastien Lecornu, en tous les cas
00:17et c'est le kit ou doux pour le Premier ministre
00:19avec ce vote de main du PLFSS.
00:20On en parlera avec un chef d'entreprise, j'ai envie de dire,
00:23qui lui fête ses 120 ans évidemment.
00:25C'est pas lui, c'est Nicolas Rousselet, le patron de G7.
00:27Il fête donc 620 ans de G7
00:30mais surtout je lui posera la question
00:31comment est-ce qu'il vit en tous les cas
00:33toutes ces difficultés autour de ce budget
00:36de la fiscalité, de la surtaxe pour les entreprises.
00:39Et après avec lui on parlera de mobilité
00:41et l'enjeu pour les municipales.
00:43Ensuite on parlera d'immobilier
00:44avec le président du Conseil supérieur de Nataria
00:47qui a publié ce matin ses chiffres.
00:49Ça va mieux, Bernard Savouret sera avec nous
00:51et face à lui ça sera Pascal Boulanger
00:53le président de la Fédération des promoteurs immobiliers.
00:56Mais tout de suite, le journal, c'est Stéphanie Collot.
01:01Il est un peu plus de 18h, bonsoir Stéphanie.
01:04Bonsoir Edwige.
01:05Et on commence par Total Energy
01:06qui est désormais cotée à Paris
01:08mais à New York.
01:10Oui, la cotation de Total Energy en action ordinaire
01:12a commencé à la mi-journée à Wall Street
01:14ce qui permet désormais au titre du groupe
01:16d'être échangé en continu.
01:18Antoine Larigauderie, en quoi consiste
01:20cette cotation de Total Energy à New York ?
01:22En fait, il s'agit de coter directement
01:24l'action qu'on a à la Bourse de Paris
01:27directement à New York.
01:29C'est-à-dire que c'est une cotation miroir.
01:31Ce n'est pas vraiment une double cotation.
01:33C'est un procédé un petit peu baroque.
01:35Mais en tout cas, la volonté de Total Energy
01:38est d'accroître l'attractivité du titre total
01:41sur le marché américain en espérant
01:43réduire la décote qui peut exister
01:45entre la valorisation de Total Energy
01:48et ses concurrents américains,
01:49notamment Chevron ou encore Exxon.
01:53Bon, Total Energy a terminé en baisse
01:54de 0,14% à la Bourse de Paris
01:57à 56,32€.
01:58Mais si on regarde bien ce qui se passe
02:00du côté de Wall Street,
02:01on a un titre Total Energy qui perd 0,15€.
02:04Donc on fait exactement jeu égal.
02:06Et l'avenir dira s'il y a vraiment
02:08un avantage à le faire.
02:10Mais pour l'instant, les analyses
02:11sont vraiment très divisées.
02:12Merci Antoine.
02:13Paramount lance une contre-offre
02:15sur Warner Bros face à Netflix.
02:19Le studio met plus de 108 milliards de dollars
02:21sur la table.
02:22C'est 36 de plus que Netflix.
02:24Donald Trump s'est exprimé hier sur ce dossier
02:26et le président américain émet des doutes
02:28sur l'offre de Netflix.
02:30Il faut dire que c'est un de ses proches,
02:31Larry Ellison, qui possède Paramount.
02:35De son côté, IBM va racheter
02:36la société Confluent,
02:38montant du rachat 11 milliards de dollars.
02:40Cette transaction qui devrait être finalisée
02:42en milieu d'année prochaine
02:43va permettre à IBM d'accélérer
02:45le déploiement d'IA agentique
02:47auprès des entreprises.
02:49La guerre en Ukraine,
02:50les Européens affichent leur solidarité
02:52avec Kiev.
02:52Il y avait une réunion aujourd'hui à Londres
02:54en présence d'Emmanuel Macron,
02:56de Keir Starmer,
02:57de Frédéric Mers
02:58avec Volodymyr Zelensky.
03:01Cette rencontre a permis
03:02de poursuivre le travail commun
03:03sur le plan américain de paix.
03:05Cette nuit, Donald Trump
03:06a reproché au président ukrainien
03:08de ne pas avoir lu
03:09ses dernières propositions.
03:11En France, c'est demain
03:12que les députés s'expriment
03:13sur le projet de budget
03:14de la Sécurité Sociale.
03:15Le scrutin s'annonce très serré,
03:16mais le gouvernement
03:17pourra compter sur les voix
03:19du Parti Socialiste.
03:20Le patron du PS, Olivier Faure,
03:22appelle ses députés
03:22à voter pour ce budget
03:24de compromis.
03:25Et puis, les ventes
03:26de logements anciens
03:27bondissent de 11%
03:29sur un an,
03:30selon le bilan annuel
03:32des notaires.
03:33Un début de reprise
03:33après deux ans d'enlisement,
03:35grâce à la baisse
03:36des taux bancaires
03:37qui redonnent de l'air
03:37aux acheteurs
03:38et à l'épargne
03:39accumulée par les Français.
03:41Combiné à une légère hausse
03:42des salaires,
03:43on devrait atteindre
03:44les 930 000 ventes
03:46d'ici la fin de l'année.
03:47Je rappelle,
03:48Stéphanie,
03:49que justement,
03:49le président du Conseil supérieur
03:50de Notaria
03:51sera notre invité
03:52à partir de 18h30.
03:54À 18h05,
03:55les marchés.
03:55Votre rendez-vous
03:57avec CG Finance.
03:59Notre mission ?
04:00Vous proposer
04:00des solutions personnalisées
04:02dans la gestion
04:02de votre patrimoine.
04:04C'est votre rendez-vous
04:05avec Emirates.
04:08Avec Emirates.
04:10Voyage mieux.
04:15Les marchés
04:16avec Antoine Larigauderie.
04:17Antoine,
04:17le CAC termine
04:18quasi à l'équilibre
04:18ce soir.
04:19Oui,
04:19toute petite séance
04:20à moins 0,08%
04:21à 8108 points.
04:22Toute petite séance
04:23niveau des volumes aussi,
04:242,7 milliards,
04:25c'est vraiment peu.
04:26Leuronext Tech Leaders
04:27plus 0,38%.
04:28Pour toutes les autres
04:29places européennes
04:30finissent proches
04:32du point 0.
04:33Société Générale
04:34plus forte hausse
04:34plus 1,7%
04:35à 62,62%.
04:37BNP Paribas
04:37plus 1,37%
04:38à 76,42%.
04:40Clairement,
04:40la finance
04:41a fait la course en tête
04:42en matière sectorielle
04:43aujourd'hui.
04:44A noter la baisse
04:44de Dassault Systèmes
04:45qui perd
04:46à 1,14%.
04:48Et surtout
04:49d'Eden Raid
04:50moins 5,6%
04:51avec son concurrent
04:52Ploxy
04:52qui a terminé
04:53en repli
04:53de 4,5%.
04:5512,88€
04:56encore une fois
04:57le secteur
04:57des titres
04:58de paiement
04:58qui était en forte baisse.
05:00Tension
05:00sur les taux
05:01obligataires européens
05:02après des propos
05:03pour le coup
05:04assez décidés
05:06de la part
05:06de la BCE.
05:08On commence
05:09à prendre en compte
05:10sur les probabilités
05:10de marché
05:11la possibilité
05:12d'une hausse
05:13des taux.
05:13Pour l'instant,
05:14c'est très réduit.
05:14On serait autour
05:15de 20%.
05:16Mais ça fait grimper
05:17le 10 ans français
05:17qui est à 3,58%.
05:18de 2,86%
05:19pour le 10 ans allemand.
05:20En revanche,
05:21ça s'est détendu
05:21sur la dette américaine
05:22à 4,2%
05:23avec des adjudications
05:24du Trésor américain
05:25qui étaient réussis
05:26et en dessous
05:27des taux de marché
05:27habituels.
05:28Et on attend la Fed.
05:29Vous serez là,
05:30évidemment.
05:31Merci Antoine.
05:32Après demain soir.
05:32Merci Stéphanie.
05:34On vous retrouve
05:34où ça sera
05:35à 19h-19h30.
05:36Tout de suite,
05:36c'est Nicolas Rousselet,
05:37le président
05:38du groupe Rousselet
05:39des Taxi G7.
05:40A tout de suite.
05:41Vous êtes bien
05:52dans le 18-19
05:53avec mon invité
05:54Nicolas Rousselet
05:55qui est le président
05:56des Taxi G7
05:57du groupe Rousselet.
05:58Bonsoir Nicolas Rousselet.
05:59Bonsoir.
06:00Merci d'être là.
06:01Beaucoup de questions
06:02à vous poser.
06:02D'abord,
06:03vous fêtez vos 120 ans.
06:05On ne va pas faire
06:05la plaisanterie habituelle,
06:06mais 120 ans,
06:07ça veut dire
06:08que c'est une longue histoire
06:08derrière vous.
06:09J'ai beaucoup de questions
06:10à vous poser
06:11d'abord sur l'actualité
06:12parce que vous êtes
06:12un chef d'entreprise.
06:13Vous êtes même
06:14dans le classement,
06:16le fameux classement
06:17de challenge
06:18sur les 500 premières fortunes
06:20de France.
06:20J'ai relu beaucoup
06:21d'interviews
06:21que vous avez données
06:24il y a quelques mois
06:25et vous avez dit
06:25qu'il fallait à tout prix
06:26préserver le modèle
06:27social français.
06:30Est-ce que ce soir
06:30à la veille du vote
06:32sur le PLFSS,
06:33est-ce que vous dites
06:34encore ça
06:35lorsque vous voyez
06:35la dette sociale
06:37qui ne cesse d'exploser
06:38et qu'on est en train
06:39de suspendre
06:40la réforme des retraites ?
06:42Oui, il faut
06:43que tout le monde
06:43fasse des efforts.
06:45Mais quand je dis
06:46tout le monde,
06:46si vous avez l'une
06:47de mes interviews,
06:48y compris les GAFAM,
06:50les Natoo,
06:51les Google,
06:52les Apple,
06:52Facebook,
06:53les Uber,
06:55nous on est
06:55toute la journée
06:56sur ces applications
06:57qui sont magiques,
06:59on ne peut pas
07:00se passer de son iPhone.
07:01il faut que tout le monde
07:03contribue au modèle
07:04social français,
07:05aux impôts.
07:06Je vous prends un exemple,
07:07mon concurrent californien,
07:08on a un écart
07:09de 1 à 50.
07:11Il a payé en 2023
07:12156 000 euros d'impôts,
07:14la G7,
07:15on en a payé
07:159 millions.
07:17Donc tout le monde
07:18doit contribuer.
07:18On ne peut pas profiter
07:19des 450 millions
07:20d'habitants en Europe
07:22sans payer le juste écho
07:23à ce bassin de consommation
07:26qui fait la fortune
07:27des GAFAM,
07:29des Natoo,
07:29et chacun doit payer.
07:32Oui.
07:32Mais est-ce que justement,
07:33est-ce que vous êtes prêts
07:34à payer ?
07:35Ah, on peut être.
07:35Non, mais vous,
07:36Nicolas Rousselet,
07:37est-ce que la surtaxe
07:39des 10% sur les riches,
07:40est-ce que vous êtes prêts
07:41à mettre encore plus au pot ?
07:42Parce que j'imagine
07:43que vous payez déjà
07:43pas mal d'impôts.
07:44Est-ce que vous êtes favorable
07:45en disant, oui,
07:46il faut sauvegarder
07:47le modèle social français ?
07:48En tout cas,
07:49les 120 ans de G7,
07:51d'histoire de G7...
07:51Non, non, mais ça,
07:52on va y venir,
07:52on va y venir,
07:53mais il faut que vous répondiez
07:54à ma question.
07:55Justement,
07:55ces 120 ans,
07:56ça montre qu'en permanence,
07:57le sens de l'intérêt général
07:59a présidé.
08:00Ok, non, non,
08:01mais là,
08:01je m'adresse à Nicolas Rousselet.
08:02Est-ce que vous êtes pour...
08:04Je ne sais pas,
08:05j'ai recevé Maurice Lévy,
08:06lui, il dit,
08:07ben oui,
08:07il faut que les riches payent plus.
08:08Est-ce que vous êtes d'accord
08:09pour dire qu'il faut
08:10que les riches payent plus ?
08:11Moi, je dis,
08:11tout le monde doit payer.
08:13Oui.
08:13Il faut que tout le monde
08:15mette au pot.
08:16Et puis,
08:16la cohésion de la population
08:18est importante.
08:20G7,
08:20les chauffeurs de taxi,
08:21toutes les semaines,
08:22on se voit pour se coordonner.
08:24Oui, oui,
08:24mais enfin,
08:24eux,
08:24ils ne sont pas...
08:25Vous voyez bien la différence,
08:26Nicolas Rousselet.
08:27Vous ne pouvez pas
08:29complètement répondre
08:29parce que ce n'est pas évident
08:30à répondre.
08:31Je le reconnais.
08:33On pourrait faire
08:34quelques économies.
08:35Quand nos entreprises
08:36sont en difficulté,
08:38on sait faire des économies.
08:39Sans que ça soit
08:41le moindre préjudice
08:42pour le client.
08:43Vous avez vu,
08:44la transformation de G7
08:45ces dernières années.
08:46Les chauffeurs de taxi
08:47ont fait un travail
08:48formidable.
08:49On va venir.
08:50Simplement,
08:50c'est intéressant
08:50parce qu'en plus,
08:51vous avez une histoire,
08:52une histoire familiale.
08:53Vous êtes plutôt
08:53un patron dit de gauche,
08:55entre guillemets.
08:56En tous les cas,
08:57votre père l'était.
08:58Ça fait partie
08:59de votre histoire aussi.
09:02Est-ce que vous vous dites
09:03qu'il y a peut-être
09:05un moment,
09:05là,
09:05on arrive à un point de bascule
09:07où c'est vrai
09:07qu'en France,
09:08il faut qu'on apprenne
09:09à faire des économies
09:09qu'on ne peut pas
09:10continuer comme ça ?
09:12Oui,
09:13faire des économies,
09:14il y a sûrement
09:14de la marge de manœuvre.
09:15Mais moi,
09:15je vous le dis,
09:16mon combat,
09:17j'ai écrit dès 2016
09:19un livre sur l'économie
09:20de partage.
09:21On doit partager
09:21le fardeau fiscal.
09:23Les applications
09:25dont on est tous accros,
09:27que tout le monde
09:28utilise tout le temps,
09:30il ne faut jamais cesser
09:32d'augmenter les impôts
09:32sur cela.
09:33Il faut qu'ils nous aident.
09:34Il faut qu'ils nous aident.
09:35C'est le juste retour
09:36des choses.
09:36Mais ça ne sera pas suffisant.
09:37Ça ne va pas faire
09:39que nos 150 milliards
09:40de déficits,
09:42on ne va pas les combler
09:43avec uniquement Uber,
09:45avec votre concurrent.
09:46Non,
09:46mais je vous parle
09:46de toutes les applications,
09:48les 7 magnifiques
09:48comme on les appelle
09:49aux Etats-Unis.
09:50Ils payent très peu
09:51d'impôts en France,
09:52très très peu,
09:53alors que c'est des entreprises
09:54qui ont des marges
09:55phénoménales.
09:55Alors,
09:56on va parler,
09:57c'est vrai que vous êtes là
09:58quand même aussi pour ça,
09:59mais quand on reçoit
10:00un chien d'entreprise,
10:01à toutes,
10:01à tous,
10:02je leur pose la même question.
10:04On va rappeler,
10:05parce que les chiffres
10:06sont quand même importants,
10:07vous avez 10 000 chauffeurs
10:08de taxi indépendants à Paris,
10:10vous avez 5 000 chauffeurs
10:12partenariats en province,
10:1414 millions de courses
10:15réalisées par an,
10:19et puis vous avez,
10:20ça c'est important à souligner,
10:21un engagement très fort
10:22sur le transport des personnes
10:23en situation de handicap,
10:24et ça vous mettez
10:24beaucoup d'accent dessus,
10:25et ça c'est quelque chose
10:27de très bien.
10:29Deux questions
10:30qui sont encore liées
10:31à l'actualité.
10:33La question de la sécurité,
10:35on sait que c'est vraiment,
10:37pour nous,
10:38clients,
10:39c'est quand même
10:39un point très très important,
10:40qu'est-ce que vous faites ?
10:42Prenez des taxis,
10:43un taxi c'est réglementé,
10:45il a une licence
10:45pour être sûr que
10:46si jamais il se passe
10:48quoi que ce soit,
10:48l'autorité administrative
10:49lui est retirée.
10:51Les chauffeurs de taxi,
10:52c'est suivi
10:53par la préfecture de police,
10:54tous les chauffeurs de taxi,
10:56on a vérifié
10:57que leur casier judiciaire est vierge.
10:59Un taxi,
11:00c'est partagé,
11:01vous parlez de 15 millions de courses,
11:02ça fait plus de 30 millions
11:04de personnes transportées par an,
11:05c'est vert,
11:06on a 90% de véhicules
11:07hybrides et électriques,
11:08et surtout,
11:09c'est sécurisé.
11:10Prenez des taxis,
11:11il n'y a pas mieux.
11:12Vous avez vu les chiffres
11:14qui montrent
11:14qu'il y a vraiment
11:14une marée blanche
11:16qui se déverse sur la France
11:18avec la cocaïne
11:19et le cannabis.
11:20Comment est-ce que vous faites
11:21pour,
11:22est-ce que vous testez
11:23tous les chauffeurs de taxi ?
11:24Parce que j'imagine,
11:25comme beaucoup,
11:25vous vous êtes confrontés à ça.
11:29Non,
11:29les chauffeurs de taxi,
11:30ils sont encore une fois
11:31très contrôlés,
11:32c'est la partie régulée
11:34du transport particulier.
11:35Il n'y a pas de problème,
11:37vous n'êtes pas confrontés à ça.
11:38Parce que c'est un phénomène nouveau,
11:39qui prend une ampleur.
11:42Oui, mais un chauffeur de taxi
11:43qui serait positif
11:45et qui perd sa capacité à travailler,
11:46il va perdre sa fameuse licence.
11:48Et là,
11:48c'est très difficile
11:51pour sa famille derrière
11:52s'il ne peut plus travailler.
11:53Non,
11:54vous savez,
11:54un chauffeur de taxi,
11:54il s'inscrit dans le temps long.
11:55Il reste entre 10 et 20 ans
11:57dans le métier.
11:57Ce n'est pas comme
11:58certains concurrents des VTC
12:00où ça peut être
12:01un travail temporaire.
12:02Un chauffeur de taxi,
12:03c'est le temps long.
12:03C'est un vrai professionnel.
12:05Il ne va pas s'amuser à faire ça.
12:07Il ne va pas s'amuser
12:08à prendre des produits stupéfiants.
12:09D'ailleurs,
12:10à quoi ça sert ?
12:11Puisqu'en fait,
12:11le temps de conduite
12:12est limité à 11 heures.
12:14Vous voyez,
12:14on pourrait penser
12:15que d'autres acteurs
12:16sur ce marché-là
12:17aient besoin
12:18de travailler plus.
12:20Le chauffeur de taxi,
12:21au bout de 11 heures,
12:22le taximètre s'arrête,
12:23il faut qu'il aille dormir.
12:24C'est tous ces outils
12:25de régulation
12:26pour votre sécurité.
12:26Oui,
12:26parce que c'est rentré,
12:27la drogue est rentrée
12:28dans les mœurs, ça.
12:30Il n'a pas besoin
12:31de prendre des produits stupéfiants
12:32pour travailler plus.
12:32Est-ce que vous faites
12:33vous des contrôles inopinés,
12:35par exemple,
12:35sur vos chauffeurs ?
12:36Les forces de police
12:38sont là.
12:39Non, mais pas vous.
12:39Pas vous,
12:40au niveau de G7,
12:40vous n'en faites pas ?
12:41Non, nous,
12:42on ne fait pas de contrôle,
12:44mais je vous dis,
12:44le rodateur fait qu'on n'a pas besoin
12:45de prendre de produits stupéfiants.
12:47On travaille 11 heures
12:48pour la sécurité du client,
12:49comme ça,
12:49vous êtes garantis
12:50que votre chauffeur de taxi
12:51ne va pas s'endormir
12:52après avoir enchaîné
12:53une journée de 20 heures.
12:54Aujourd'hui,
12:55à Paris,
12:56vous pouvez travailler
12:5620 heures d'affilée.
12:57Donc,
12:57vive le taxi au bout de 11 heures,
12:59ça s'arrête,
12:59il faut qu'il aille se coucher.
13:00Est-ce que c'est un...
13:02Est-ce que la mobilité,
13:03la mobilité qui se transforme
13:05énormément,
13:05on va y venir,
13:07est-ce que c'est un enjeu
13:08pour les municipales ?
13:09Est-ce que pour vous,
13:09les municipales,
13:10c'est vraiment un enjeu clé ?
13:11Un enjeu clé, pardon.
13:13Oui,
13:14nous,
13:14on parle avec tous les candidats,
13:15c'est la démocratie,
13:16c'est super,
13:17les Parisiens vont choisir,
13:19mais c'est vrai que le partage
13:20de la chaussée,
13:20quand il y a autant d'acteurs,
13:22il devient extrêmement délicat.
13:23Vous savez que les taxis,
13:24c'est Louis XIV
13:29120 ans,
13:30qui a converti les voitures à cheval
13:32en voitures thermiques.
13:33Les hippo-mobiles.
13:34Les hippo-mobiles,
13:35on est passé des hippo-mobiles
13:36aux voitures,
13:37ça c'est l'innovation,
13:38tout le cheminement
13:39des 120 ans de G7,
13:40c'est l'innovation.
13:41Comme le GPS en 1996,
13:43comme l'application en 2008.
13:45Vous savez que notre application,
13:47elle a été copiée instantanément
13:48par le géant californien.
13:49L'idée,
13:50elle a été développée à Paris
13:51en copiant l'application G7.
13:53Elle était sur Blackberry à l'époque,
13:54un smartphone de l'époque.
13:57Et donc,
13:57pour les municipales,
13:59parce que pour vous,
14:01qu'est-ce que vous demandez ?
14:02Un bon maire,
14:03c'est quoi pour vous,
14:04pour Nicolas Rousselet ?
14:05C'est quoi un bon maire ?
14:07Je pense qu'on ne peut que se féliciter
14:08de la baisse de la pollution
14:09de l'air parisien.
14:11Ça, on est tous...
14:12Ah mais j'imagine,
14:12c'est lutter contre les embouteillages,
14:14c'est avoir des voies de taxi réservées,
14:17c'est quoi ?
14:18Quels sont pour vous les enjeux ?
14:20Quand on va sur des voies de taxi réservées,
14:22on a un effet très important
14:23sur la baisse de la pollution,
14:26puisqu'on transporte à peu près 15 personnes par jour.
14:29Donc les taxis,
14:30quand en plus on est en hybride et en électrique,
14:32vous voyez,
14:33on a un vrai effet pour baisser la pollution.
14:35Et puis,
14:35et puis des comportements pacifiés.
14:37malheureusement...
14:39Mais par exemple,
14:39sur le périphérique,
14:40il y a une voie qui a été mise,
14:42le périphérique parisien,
14:44il y a une voie spéciale
14:45qui a été mise pour les taxis.
14:46Est-ce que ça,
14:47ça fait partie des décisions
14:49qui ont été prises par Anne Hidalgo,
14:52qui sont très favorables
14:53et que vous aimeriez bien
14:55que d'autres,
14:55ça existe aussi à Lyon,
14:57dans d'autres capitales régionales.
14:58Est-ce que pour vous,
14:59c'est important ça ?
15:00En tout cas,
15:01multiplier l'usage du taxi,
15:02c'est baisser la voiture individuelle.
15:04Donc c'est améliorer l'espace.
15:05Oui, mais vous ne répondez pas
15:06complètement à la question.
15:07Vous voyez ce que je veux dire ?
15:08C'est que,
15:08qu'est-ce que vous attendez
15:09d'un bon maire ?
15:11C'est quoi ?
15:11Vous attendez les décisions
15:12et vous vous adaptez.
15:13Vous ne faites pas des propositions
15:15aux maires,
15:16notamment aux proches,
15:17parce qu'à Paris,
15:18ça va être une sacrée bataille.
15:20Oui,
15:20on a des petits sujets
15:21qui doivent être traités.
15:22Par exemple,
15:23les gares.
15:24Par exemple,
15:25les maraudes des concurrents,
15:27les concurrents,
15:28les VTC,
15:29ils sont devant les gares
15:30ou dans les aéroports.
15:32Là,
15:32on attend toujours plus
15:34de respect des lois.
15:36Les taxis respectent les lois.
15:37C'est pour ça
15:37que vous êtes en sécurité
15:38dans un taxi, d'ailleurs.
15:40Donc,
15:40on attend de la pacification.
15:42Est-ce qu'un jour,
15:42il ne faudra pas
15:43un permis vélo ?
15:44Il y a majoritairement
15:47les vélos
15:47qui brûlent les feux.
15:48On est tous usagers
15:49de l'un ou de l'autre.
15:50Vous et moi,
15:51on fait de temps en temps
15:52du vélo,
15:52on fait du taxi,
15:53on fait de la trottinette,
15:54on marche.
15:55Donc,
15:55pacifier.
15:56La chaussée à Paris
15:57est une ressource rare.
15:58Donc,
15:58ça,
15:58c'est vrai que
15:59c'est le message
15:59qu'on veut porter
16:00auprès de tous les candidats
16:02pour la mairie de Paris.
16:03C'est pacifier.
16:03Finalement,
16:04le bilan d'Anne Hidalgo,
16:06vu de votre point de vue,
16:07il est plutôt bon
16:08puisque la voiture individuelle
16:10a été quand même
16:12vraiment restreinte.
16:15Donc,
16:15ça a une force
16:16à utiliser des taxis.
16:18L'ensemble du marché
16:19peut bénéficier
16:20de ces véhicules
16:21qui sont partagés.
16:22Les taxis,
16:23les VTC,
16:24tous les autres usages.
16:26Plus vous libérez
16:27de l'espace
16:27avec les voitures individuelles,
16:29plus vous facilitez
16:30d'autres usages.
16:32Les voies cyclistes,
16:33on ne peut que se féliciter.
16:34De temps en temps,
16:34on est à vélo.
16:36Bon,
16:36il faut qu'il fasse beau.
16:37En ce moment,
16:37il vaut mieux
16:37prendre un taxi quand même.
16:39On ira plus vite
16:39et on sera sec
16:40à la réunion de rendez-vous.
16:41Mais...
16:42Mais,
16:44donc,
16:45plutôt positif.
16:47Le bilan de Mme Hidalgo
16:48est plutôt positif
16:49de ce point de vue-là.
16:50Il faut que le maire,
16:52mais tous les candidats
16:53sont sensibles là-dessus,
16:54pacifient,
16:55répartissent l'usage
16:56de la chaussée
16:56entre les différents usagers.
16:58Ça,
16:58c'est les combats des taxis.
16:59Et plus de couloirs de bus
17:01pour les taxis,
17:02je ne vais pas vous dire
17:02que je vais être contre
17:03cette mesure-là.
17:04Donc,
17:04on est évidemment favorable.
17:06Comment se passe
17:07votre année 2025
17:08puisqu'on arrive au terme ?
17:10Est-ce que c'est
17:10plutôt une bonne année ?
17:12Parce que c'est sûr
17:13que les Jeux Olympiques
17:13ont boosté l'image
17:14de la capitale.
17:15J'imagine que pour vous,
17:16quand on voit,
17:17on a des flots de touristes
17:18qui diffèrent sur Paris.
17:21Donc,
17:21pour vous,
17:212025 a plutôt été
17:22une très bonne année ?
17:24Les taxis résistent.
17:26Bravo sur la qualité
17:27de service,
17:28bravo sur cette
17:28premiumisation
17:29dont les chauffeurs G7
17:30ont été à l'origine
17:31dans un marché
17:32où on a doublé
17:33le nombre de véhicules.
17:35On est passé
17:35de 35 000 VTC
17:38à 60-70 000
17:40avec les Jeux Olympiques.
17:41Donc,
17:41le choc d'offres,
17:42on l'a eu à nouveau.
17:43Et G7 résiste
17:44dans un climat
17:45assez incertain
17:45où beaucoup
17:46cherchent à faire des économies.
17:47Mais la qualité de service,
17:49ça marche.
17:49Vous disiez
17:53les 32 millions
17:56transportés,
17:56mais c'est des chiffres
17:57de 2024.
17:59Est-ce qu'en 2025,
18:01vous allez attendre
18:01les 35 millions ?
18:03Non,
18:03nous,
18:03on est à peu près
18:04stable dans un environnement
18:06où les entreprises
18:07font des économies,
18:08les particuliers
18:08ont une forme d'anxiété
18:10face au climat général.
18:11Donc,
18:12on thésaurise
18:13plutôt qu'on ne fait
18:14des dépenses.
18:14Donc,
18:15non,
18:15ce n'est pas une année
18:16exceptionnelle.
18:17Dans votre livre,
18:18vous citez
18:18un chiffre
18:19que je trouvais,
18:20enfin,
18:20vous reprenez un chiffre
18:21du sociologue Jean Viard
18:22qui disait
18:23qu'au XXe siècle,
18:24on avait 100 000 heures
18:25de temps disponibles,
18:28libres,
18:28et qu'aujourd'hui,
18:29on a 400 000 heures.
18:30Ça me paraît absolument gigantesque.
18:32Je ne sais pas très bien
18:32d'où est...
18:33C'est pour ça que je cite Jean Viard.
18:34Je ne sais pas très bien
18:34d'où sortent ces chiffres.
18:35J'imagine que vous avez vérifié
18:36parce que vous les écrivez.
18:38Ça veut dire quand même
18:39qu'on voyage
18:40de plus en plus.
18:42Pour vous,
18:43ça veut dire que la mobilité
18:44a complètement évolué,
18:45évidemment,
18:45aux 120 ans.
18:46Quand on parle des hippomobiles
18:48à la Tesla d'aujourd'hui,
18:50c'est sûr qu'il y a
18:50une sacrée trajectoire.
18:52Oui, oui.
18:53Ce temps gagné,
18:54formidable,
18:54avec l'espérance de vie,
18:55tout ce que Jean Viard
18:56explique très bien,
18:57c'est la mobilité
18:58peut en profiter.
18:59Oui,
19:00multiplié par neuf.
19:01Exactement.
19:02Et les 120 ans,
19:03nous, on est déjà là,
19:04on revient d'un voyage d'études
19:05en Chine
19:05pour travailler
19:06sur les véhicules autonomes.
19:07J'ai essayé
19:08les véhicules de Google
19:10à Phoenix
19:10il y a un an et demi.
19:12On se projette
19:13dans les 120 prochaines années.
19:14Toujours l'humain,
19:15la technologie,
19:16c'est de l'intérêt général.
19:17C'est ça la G7,
19:18c'est ça le succès
19:19de ce matin.
19:19Et justement,
19:20c'est quoi ?
19:20La voiture autonome,
19:21c'est pour quand ?
19:22Ça va être très vite.
19:23Et nous,
19:23on aura la voiture autonome.
19:24Mais je pense que
19:25dans notre business model,
19:26la qualité de service,
19:27c'est avec un chauffeur,
19:28c'est un humain.
19:29On a un groupe de travail
19:30sur la voiture autonome
19:31avec des chauffeurs de taxi.
19:33Alors,
19:34c'est plus une voiture autonome.
19:35Pardon,
19:36j'ai un chat dans la gorge.
19:37Donc,
19:38c'est plus une voiture autonome,
19:38c'est un chauffeur de taxi ?
19:40Si.
19:41Ah bon ?
19:41Il y aura des degrés d'autonomie
19:44qui vont permettre
19:45aux chauffeurs de taxi,
19:46par exemple,
19:46quand il arrive
19:47à Porte de la Chapelle
19:48pour aller à Roissy,
19:49il peut se mettre
19:49en véhicule autonome.
19:50Mais rien ne remplacera
19:52quelqu'un qui vous ouvre la porte.
19:53Donc,
19:53il y aura toujours
19:53un chauffeur de taxi ?
19:55Moi,
19:55je le pense.
19:56Dans notre business model,
19:57les voitures,
19:58il faut les nettoyer.
20:00Il y a des vrais sujets aussi
20:01sur les véhicules autonomes,
20:03sur la confidentialité
20:04des données.
20:04Vous savez que
20:05dans un véhicule autonome,
20:06tout est enregistré.
20:07Donc,
20:08moi,
20:08je pense qu'on aura
20:09nouvelé des véhicules autonomes
20:10avec des chauffeurs de taxi
20:12pour ouvrir la porte,
20:13pour vérifier
20:13quand vous rentrez chez vous
20:14ou que vous n'êtes pas suivi.
20:15Toujours la sécurité
20:16du chauffeur de taxi,
20:17le positionnement haut de gamme
20:19de G7.
20:20Mais,
20:20en même temps,
20:21on aura ces voitures autonomes.
20:22D'ailleurs,
20:23les candidats au municipal
20:24doivent vraiment faire attention à ça.
20:25Si du jour au lendemain,
20:26on a un acteur de la tech
20:27qui met 100 000 véhicules autonomes
20:29à la route,
20:30il n'y aura plus du tout
20:31de circulation.
20:31Donc,
20:31on voit les enjeux
20:32qui se profilent.
20:34Vive la technologie,
20:35on l'adoptera
20:36et en même temps,
20:36attention.
20:37Et vous pensez que ça,
20:38on risque ou pas,
20:40je ne sais pas,
20:40mais en tout cas,
20:40pour vous,
20:41c'est un risque
20:41de voir débarquer
20:43si c'est avec vos concurrents,
20:45les Uber ou d'autres.
20:46Est-ce qu'ils risquent,
20:47eux,
20:47de mettre des voitures autonomes
20:48très rapidement ?
20:50En tout cas,
20:51la logique,
20:51c'est une licence de taxi
20:52égale une licence
20:53pour un véhicule autonome.
20:55C'est ça,
20:55la logique.
20:56Et c'est ça sur lequel
20:57on s'achemine.
20:57Mais nous,
20:58on adoptera les véhicules autonomes.
20:59Moi,
20:59si j'ai des clients
21:00qui veulent un véhicule autonome
21:01dans l'application G7,
21:02on a 12 niveaux de service,
21:04on aura des véhicules autonomes.
21:05Mais,
21:06véhicules autonomes,
21:07mais on gardera le chauffeur.
21:08On gardera le chauffeur.
21:10On fera évoluer ses missions.
21:11On verra ça avec lui.
21:12Encore une fois,
21:13les 120 ans de la G7,
21:14c'est un travail de partenariat
21:15avec les chauffeurs
21:16qui n'ont cessé de s'adapter
21:17aux nouvelles mobilités.
21:18Oui, maintenant,
21:18il y a eu toute l'histoire,
21:19souvenez-vous,
21:19vous étiez venu aussi
21:20des problèmes sociaux.
21:22Il y avait le problème
21:22de la plaque de taxi.
21:23Il y a eu une évolution
21:25quand même difficile
21:27du statut
21:29du chauffeur de taxi.
21:30Bien sûr,
21:31bien sûr.
21:31Et bravo à eux
21:32de s'être adapté
21:33à cette nouvelle conjoncture,
21:34à ce choc d'offres.
21:35On est passé de 20 000 taxis
21:36à à peu près 80 000 taxis
21:38plus VTC.
21:39Et G7 résiste
21:40et c'est même développé
21:41et continue à se développer.
21:42Est-ce que,
21:43quels sont les,
21:43si on regarde là,
21:44parce que là,
21:45on est beaucoup dans le débat,
21:46est-ce que c'est les voitures,
21:48les voitures électriques
21:49ou pas électriques ?
21:49Vous avez combien,
21:50dans votre flotte,
21:51vous avez combien
21:52de véhicules au total ?
21:54Je cherche le chiffre.
21:54On a 90%
21:56de véhicules,
21:56de berlines hybrides électriques.
21:5890%.
21:59On a un accord avec Toyota.
22:01On est très impatients
22:02d'avoir les véhicules Toyota électriques
22:04pour continuer
22:05à électrifier la flotte.
22:07Les taxis,
22:08ils sont très favorables
22:09à ça,
22:09puisque le taxi,
22:11c'est une solution
22:12aux problèmes de pollution
22:12avec ces 15 personnes
22:14travaillées par jour,
22:15transportées par jour,
22:17et en même temps,
22:17les victimes de la pollution,
22:18qui sont toute la journée
22:19dans le...
22:19Il y a peu de voitures françaises,
22:24en fait.
22:25Il y a les Tesla,
22:26il y a des Toyota.
22:28Pourquoi il y a peu de voitures ?
22:29Elles ne répondent pas forcément
22:30à l'offre des taxis.
22:31Il y a des Mercedes.
22:33On a à peu près
22:34tous les véhicules.
22:35C'est vrai que...
22:35La faute française,
22:36enfin,
22:37de voitures françaises,
22:38n'est pas très élevée.
22:39Je ne sais pas,
22:39c'est quoi,
22:39c'est 10% ?
22:40En tout cas,
22:41très tôt,
22:42si vous voulez,
22:42ce partenaire,
22:43Toyota,
22:43premier fabricant mondial,
22:45dès 2007,
22:46nous a dit,
22:46OK,
22:47pour baisser les émissions de CO2.
22:49Et on a formidablement
22:51baissé ces émissions de CO2
22:52grâce à ce partenariat.
22:54Comment va accélérer
22:56l'électrification ?
22:56Vous ne pouvez pas faire
22:57du Made in France.
22:58Pour l'instant,
22:59vous n'avez pas la réponse
22:59du Made in France.
23:02Tout est possible,
23:03mais c'est vrai que
23:05ce partenariat,
23:07il nous a permis
23:07de tenir nos objectifs
23:08en réduction
23:09des émissions de CO2.
23:10Évidemment,
23:11l'électrique,
23:12on continue à augmenter
23:13la part de l'électrique.
23:14Mais déjà,
23:15hybride plus électrique,
23:16c'est la première flotte d'Europe.
23:17Est-ce que vous avez juste
23:19pour conclure,
23:20est-ce que vous avez des clients
23:22qui vous ont dit
23:22nous,
23:22on ne veut plus de Tesla
23:23à cause de Elon Musk ?
23:26Est-ce que ça vous est arrivé ?
23:28Du coup,
23:28vous avez été obligé
23:29un peu de modifier
23:30votre flotte ?
23:33Non,
23:33c'est plus...
23:34L'air bar que vont nous faire
23:35nos clients,
23:36encore une fois,
23:36le succès des 120 ans de G7,
23:38c'est l'attention portée
23:39à l'expérience client.
23:40C'est plutôt,
23:40est-ce que le siège à l'arrière
23:42est bien positionné ?
23:43Est-ce que c'est un peu trop bas ?
23:44Un peu trop haut ?
23:45C'est pour ça qu'on a
23:4512 degrés gamme de services.
23:48Vous voyez,
23:48ce n'est pas forcément
23:48un véhicule,
23:50c'est tiens,
23:50on veut plutôt un plancher bas
23:51parce qu'on est à des personnes
23:52à mobilité réduite,
23:53vous savez que c'est un grand combat,
23:54vous en avez dit quelques mots.
23:56Voilà,
23:56donc c'est plutôt
23:57la configuration du véhicule,
23:58le client choisit
23:59le véhicule qu'il veut.
24:00Alors vous,
24:01c'est normal,
24:01vous parlez beaucoup de clients,
24:02moi ce qui m'a frappée
24:03dans votre livre,
24:04c'est justement,
24:04c'est toute cette évolution
24:05de la mobilité.
24:07On voit tous les enjeux,
24:08c'est intéressant
24:08de se replonger dans le passé
24:10et puis de voir
24:11les enjeux à venir
24:12parce que je pense
24:12que la mobilité,
24:13c'est vraiment quelque chose
24:14qui va être totalement transformé
24:16par la révolution technologique
24:17que nous sommes en train
24:18de traverser.
24:19Merci,
24:20Nicolas Rousselet.
24:21Le G7,
24:21une course à travers les siècles,
24:23très beau livre.
24:23Voilà,
24:24on peut le trouver
24:24au débat public.
24:27Merci d'avoir été
24:28avec nous.
24:29Dans un instant,
24:30on va parler d'immobilier justement.
24:32Ça va mieux,
24:32on va en parler
24:33avec le président
24:34du Conseil supérieur
24:35de notre arrière
24:36qui a donné des chiffres
24:36tout à l'heure
24:36plutôt encourageants
24:37mais il y a des bémols
24:38et puis face à lui,
24:39le président
24:40de la Fédération
24:40des promoteurs immobiliers.
24:42A tout de suite.
24:44BFM Business
24:45et la Tribune
24:45présente
24:46le 18-19
24:50d'Edwis Chevrillon.
24:54Retour dans le 18-19
24:55on va parler d'immobilier
24:56parce que ce matin
24:57le Conseil supérieur
24:59de notre arrière
24:59a sorti des chiffres
25:00et son président
25:01est avec nous,
25:02Maître Bertrand Savouré.
25:03Bonsoir.
25:04Bonsoir.
25:05Et des chiffres
25:05plutôt positifs
25:06parce qu'il montre
25:07que dans l'ancien
25:07en tous les cas,
25:08il y a eu
25:09beaucoup de transactions
25:10plus 11%
25:11à 930 000 ventes.
25:13Ça veut dire,
25:13voilà,
25:14c'est plutôt bien.
25:15En revanche,
25:16dans le neuf,
25:16ça coince toujours.
25:18On va en parler aussi
25:19face à vous.
25:19Il y a Pascal Boulanger
25:20qui est président
25:20de la Fédération
25:21des promoteurs immobiliers.
25:22bonsoir.
25:23Bonsoir.
25:23Merci d'être là.
25:25Et puis alors vous,
25:25en plus,
25:26vous avez un coup de gueule
25:26sur le budget
25:27avec la question
25:29du statut du bailleur privé
25:32que vous réclamez
25:32depuis longtemps
25:33à Corse et Acry
25:34pour bousser les ventes
25:35et on voit qu'on ne sait
25:36pas très bien
25:36à quelle sauce
25:37ça va être mangé.
25:38Et puis,
25:38celui qui va nous servir
25:39un peu d'ambusmane,
25:40Guillaume Paul,
25:41qui est éditorialiste
25:43à BFM Business.
25:43Bonsoir.
25:44Merci d'être là.
25:46En deux mots,
25:46on peut dire quand même
25:47qu'on peut souffler là,
25:48le marché de l'immobilier.
25:49ça y est,
25:50ça repart un peu
25:51dans l'ancien.
25:53Oui,
25:53on parle de l'ancien,
25:54oui.
25:54Je ne sais pas
25:54si on pourra souffler
25:56longtemps et définitivement
25:57mais incontestablement,
25:58on assiste à une reprise
25:59après deux années
26:01qui sont des années
26:02terribles de chute.
26:04Donc,
26:04on a annoncé ce matin
26:05une hausse
26:06entre fin 2024
26:07et la période d'aujourd'hui
26:08d'environ 11%
26:09des transactions dans l'ancien.
26:10Oui.
26:11Ce qui fait qu'on arrive,
26:12on se projette
26:13à environ 930 000 transactions.
26:15En effet,
26:16920 930 000 transactions
26:17à fin décembre.
26:18ce qui était inespéré
26:20il y a encore un an
26:21à l'époque
26:21où on était en chute vertigineuse
26:23et on a eu une chute
26:24très significative
26:25pendant deux ans.
26:26Donc là,
26:26on est content
26:27d'avoir stabilisé,
26:28d'avoir amorcé une reprise.
26:29Oui.
26:30En même temps,
26:30on voit bien
26:30que les raisons de ces reprises,
26:32c'est la baisse des taux.
26:34Il y a beaucoup de taux
26:34qui a fait de l'oxygène
26:36et puis l'épargne des Français
26:37qui fait que souvent
26:40ils ont un apport
26:41qu'ils n'avaient pas
26:41au préalable.
26:43Oui.
26:43Et puis,
26:43de toute façon,
26:44le marché immobilier
26:45est un marché d'usagers.
26:46C'est-à-dire qu'il y a des gens
26:47qui souhaitent vendre
26:47et il y a des gens
26:48qui souhaitent acheter.
26:48Donc,
26:49à un moment donné,
26:50l'opération ne se fait pas
26:51parce qu'il y a une contrainte de taux
26:52et puis,
26:53quand les contraintes se desserrent,
26:54les opérations se font.
26:55Donc,
26:55il faut bien qu'à un moment donné,
26:56ça reparte un peu.
26:58C'est ce qui explique
26:59que lorsque les taux baissent,
27:01immédiatement,
27:01on s'engouffre
27:02dans une possibilité économique
27:03un peu meilleure.
27:04Et puis,
27:05on verra,
27:05ça dépend quand même
27:06beaucoup des villes
27:06parce qu'il y a une disparité
27:07quand même importante.
27:09Guillaume-Paul,
27:09un commentaire
27:10et après,
27:10on verra
27:11si ça peut booster le neuf
27:12ou pas.
27:13Non,
27:13930 000,
27:14enfin,
27:14c'est pas mal,
27:14effectivement,
27:15on n'est pas non plus
27:15aux millions de transactions
27:16qu'on faisait chaque année
27:18il y a encore quelques années,
27:19visiblement.
27:19Mais vous n'avez pas l'air
27:20quand même très optimiste
27:21pour 2026.
27:22Vous dites,
27:23la conjoncture va quand même
27:24se dégrader.
27:24Les prix,
27:25on voit qu'ils commencent
27:26déjà à remonter
27:27et puis les taux d'intérêt,
27:28maintenant que l'inflation
27:28est maîtrisée,
27:30il y a plus de chances
27:30de les voir remonter.
27:31Alors,
27:31pas de manière exponentielle,
27:33mais quand même un petit peu.
27:34Écoutez,
27:35à mi-2022,
27:37on était à 1 245 000 transactions.
27:40Record absolu.
27:41Redis-toi.
27:421 245 000 transactions
27:44dans l'ancien
27:45à avril ou mai 2022.
27:47Aujourd'hui,
27:48on est content
27:49d'arriver à un peu plus
27:50de 900 000.
27:51Mais en fait,
27:52on a eu,
27:53après le Covid,
27:54on a eu une espèce
27:55d'embrasement assez spectaculaire
27:56qui a fait qu'on est arrivé
27:57aussi à ces chiffres
27:58qui étaient assez étranges
27:59parce qu'on n'a jamais
28:00tourné dans ces chiffres-là
28:01dans l'immobilier ancien
28:02en France.
28:03Donc,
28:03on a eu un phénomène
28:04de correction.
28:05Ensuite,
28:06un phénomène de chute
28:06qui s'est ajouté.
28:09Et donc,
28:10aujourd'hui,
28:10on est effectivement content
28:11de reprendre un peu.
28:12Alors,
28:12est-ce que c'est du long terme ?
28:13Bon,
28:14évidemment,
28:14personne ne lit
28:14dans une boule de cristal.
28:16Simplement,
28:16on sait qu'on va rentrer
28:17dans une phase préélectorale.
28:19On sait qu'on est dans
28:20un contexte compliqué.
28:21Il y a les municipales.
28:22Il y a les municipales
28:22pour la construction.
28:23Ça,
28:23ça va faire plaisir
28:24à Pascal Boulanger.
28:25Sans doute pas,
28:26effectivement.
28:27Mais bon,
28:27voilà,
28:27donc on entre dans une période
28:28un peu incertaine.
28:30Est-ce que ce phénomène
28:31de remontée,
28:32c'est juste un phénomène
28:33un peu de correction
28:33et on arrive à une sorte
28:35de plateau bas
28:35qui va se stabiliser ?
28:36Est-ce que ça va monter
28:37ensuite ?
28:38Il faut attendre
28:39probablement les premiers mois
28:40pour le dire.
28:41Pascal Boulanger,
28:42est-ce que malgré tout,
28:43même si vous,
28:43évidemment,
28:44en tant que Fédération
28:45des Promoteurs Immobiliers,
28:46est-ce que c'est quand même
28:47une bonne nouvelle ?
28:48Parce que ça veut dire
28:49que les transactions
28:49repartent dans l'ancien.
28:51Peut-être que ça va enfin
28:52reprendre dans le logement neuf.
28:55Alors oui et non.
28:56De toute façon,
28:56c'est une bonne nouvelle.
28:57Mais la réponse,
28:58c'est non,
28:59parce que ce sont vraiment
28:59deux marchés différents.
29:01Oui, je sais bien.
29:01Nous, dans le neuf,
29:03on a vraiment une grande partie
29:04de notre marché
29:04qui est faite par les investisseurs privés
29:06et eux ont totalement
29:07déserté le marché.
29:09Et on ne les retrouve pas
29:09tellement dans l'ancien.
29:13Mais dans l'ancien aussi,
29:14il y a des zinzins qui achètent,
29:15ce qu'on appelle des zinzins,
29:16les investisseurs institutionnels
29:18qui achètent aussi dans l'ancien.
29:19Nous, les zinzins,
29:20on ne les voit pas du tout
29:21dans le neuf,
29:21dans le logement.
29:22D'accord.
29:23C'est d'ailleurs un vieux débat
29:23que j'ai avec nos gouvernants
29:24qui disent,
29:25s'il n'y a pas les particuliers,
29:26il y aura les institutionnels.
29:28On ne les voit pas
29:28parce qu'il n'y a pas
29:28de modèle économique.
29:30Et donc,
29:30pour vous donner un chiffre,
29:32une année normale,
29:32nous faisons environ 62,
29:3463 000 ventes
29:35aux investisseurs propriétaires physiques,
29:38personnes physiques.
29:39Cette année,
29:40elle n'est pas finie,
29:40mais on sera en dessous de 9 500.
29:42Donc, 62 000
29:43versus moins de 9 500.
29:46Donc, c'est vraiment divisé
29:47par 6,5.
29:49Vous êtes gigantesque
29:50les chiffres que vous sortez.
29:51C'est une chute incroyable.
29:52J'arrête pas de les annoncer.
29:53Il y a même une région
29:54où c'est moins 97%.
29:56Ils sont passés
29:57de 1 200 ventes
29:58à 25, 30.
30:00L'année n'est pas finie.
30:01On se rend entre 25 et 30
30:02versus 1 200.
30:03Donc, oui,
30:05ça s'est arrêté
30:06avec l'arrêt de la loi Pinel.
30:07On avait déjà dit
30:07quand le Pinel avait été transformé
30:09en Pinel Plus,
30:10j'avais toujours dit
30:10que c'était plutôt un Pinel moins
30:11parce qu'ils avaient renforcé
30:13les conditions.
30:14On a vu nos chiffres baisser, baisser.
30:16Et là, on est, je vous dis,
30:1762 000,
30:17une année normale
30:18et 9 500 cette année sûrement.
30:21Oui, c'est toujours pour moi
30:22la grande question.
30:23C'est pourquoi l'investissement
30:24en 9,
30:25l'investissement locatif
30:26ne tient que par
30:27quand il y a des avantages fiscaux.
30:29Vous voyez, du Pinel ou le...
30:30Mais c'est parce que...
30:32Il y a quand même
30:33un dysfonctionnement économique.
30:34Oui, parce que
30:35le logement neuf
30:37est trop taxé.
30:39Il y a trop de normes
30:40et il revient trop cher
30:41par rapport à des loyers
30:42qui sont assez faibles,
30:44trop élevés pour la population,
30:45mais par rapport à une rentabilité
30:46si on parle en termes d'économie.
30:48Et donc,
30:48s'il n'y a pas
30:49cette contrepartie de...
30:51On va corriger
30:52en donnant un avantage fiscal,
30:53ça ne marche pas.
30:54Et la meilleure preuve,
30:55vous venez de la dire tout à l'heure,
30:56c'est que les investisseurs
30:56institutionnels ne viennent pas.
30:58S'il y avait un modèle économique
30:59qui fonctionnait,
31:00ils seraient là.
31:00Donc là,
31:02on a continué à laisser
31:02tous les inconvénients.
31:04Les taxes foncières,
31:05il y a des endroits
31:06où la taxe foncière
31:06correspond à trois mois de loyer.
31:08Trois mois.
31:09Le risque est éventuellement
31:11des rapports un peu dégradés
31:13entre les propriétaires
31:13et les locataires.
31:14Ils nous disent
31:14non, nous,
31:15on n'a plus envie de jouer.
31:17On jouait à une époque
31:18parce qu'il y avait
31:18un avantage fiscal
31:20qui venait contrebalancer tout ça.
31:21Quels sont les freins
31:23à l'achat ?
31:24Effectivement,
31:25est-ce que ça a été,
31:25je ne sais pas,
31:26qui répond peut-être vous,
31:27maître,
31:28savourez,
31:29quels sont les freins
31:30à l'achat aujourd'hui ?
31:31C'est l'instabilité,
31:33pardonnez-moi,
31:33l'instabilité politique
31:35dans laquelle nous sommes.
31:36Est-ce que c'est sans doute
31:37ce qui bloque un peu ?
31:39Je pense qu'il y a deux freins
31:41essentiels.
31:41Il y a d'abord,
31:42effectivement,
31:42la question de confiance.
31:43L'immobilier est un investissement
31:45de confiance.
31:47Aujourd'hui,
31:47on sent bien
31:48que la confiance
31:48n'est pas complètement établie
31:49économiquement,
31:50politiquement.
31:51Vous avez fait dans la diplomatie,
31:53là,
31:53parce qu'effectivement,
31:55de reconnaître pas complètement,
31:56oui, ça,
31:56oui, oui.
31:57Pas du tout,
31:57effectivement.
31:58Et puis,
31:58il y a une question
31:59de pouvoir d'achat,
31:59tout simplement.
32:00Le pouvoir d'achat,
32:01aujourd'hui,
32:01on a annoncé ce matin
32:02qu'aujourd'hui,
32:03on achète pour un,
32:04vous savez,
32:04on suit pour un investissement donné,
32:06pour un revenu donné,
32:07combien de mètres carrés
32:08on peut acheter.
32:08Aujourd'hui,
32:09on est à 80 mètres carrés.
32:10Il y a deux ans,
32:11on était,
32:16à 100 mètres carrés,
32:17donc voilà,
32:18on a un problème
32:20de pouvoir d'achat,
32:21l'immobilier est cher.
32:2280 mètres carrés
32:22pour combien ?
32:23Pour un revenu donné,
32:24en fait.
32:25Mais c'est quoi le revenu donné
32:26pour pouvoir acheter 80 mètres carrés ?
32:27Je n'ai pas en tête le revenu,
32:28c'est un revenu national moyen,
32:29si vous voulez.
32:31Donc,
32:31on suit ça
32:32et on voit bien
32:32que le pouvoir d'achat
32:33est tel qu'aujourd'hui,
32:35eh bien,
32:35on achète 80 mètres carrés
32:37alors qu'il y a quelques années,
32:38on pouvait acheter beaucoup plus.
32:39Donc,
32:39il y a un problème
32:40de pouvoir d'achat
32:40et ça rejoint
32:41à ce que disait monsieur tout à l'heure,
32:42c'est-à-dire que
32:43ça coûte très cher
32:44et la confiance doit se rétablir
32:46et les incitations doivent exister.
32:47Vous savez,
32:48on parle d'incitation,
32:49je fais un petit,
32:50je contourne un tout petit peu ça
32:52mais nous,
32:53les notaires,
32:53on dit souvent
32:54quand vous voulez transmettre
32:55à des enfants
32:56ou à des jeunes,
32:56à des trentenaires,
32:57quand vous voulez transmettre
32:58un patrimoine à des trentenaires,
32:59vous le faites
33:00parce que vous avez
33:01ce qu'on appelle
33:01l'étincelle fiscale.
33:03C'est-à-dire que
33:03ce n'est pas ça qui fait
33:04que vous allez réaliser l'opération,
33:06c'est ça qui fait
33:06que vous allez peut-être
33:07y penser
33:08et que ça va être,
33:09ça va vous mobiliser.
33:10Eh bien,
33:10cette étincelle,
33:11elle est nécessaire.
33:12On fonctionne dans un pays
33:13qui est comme ça,
33:14c'est peut-être regrettable
33:15mais ça peut aussi être
33:16une bonne étincelle.
33:17Oui,
33:17Pascal Boulanger,
33:18pour vous,
33:19c'est quoi ?
33:20Vous avez un prix justement
33:21aussi de référence
33:23qui vous permet de voir
33:24à combien,
33:25qu'est-ce qu'on peut acheter
33:26aujourd'hui
33:26par rapport
33:28aux années précédentes ?
33:29Alors nous,
33:30ce qu'on regarde,
33:30je vous parle toujours
33:30des investisseurs,
33:32ce qu'on regarde,
33:32c'est qu'ils sont prêts
33:33à faire comme effort mensuel.
33:35Ils achètent,
33:36ils vont recevoir un loyer
33:37mais bien évidemment,
33:38ça ne couvre pas
33:39et ils sont prêts
33:40avec l'avantage fiscal
33:42à faire un effort
33:43en moyenne
33:44de 350 à 400 euros
33:46par mois.
33:47Aujourd'hui,
33:48sans aucun dispositif,
33:50on serait
33:50aux alentours de 700
33:51et avec le statut
33:52du bailleur privé
33:53tel qu'il a été voté
33:55pour l'instant,
33:56pour l'instant,
33:57on est aussi
33:59entre 700 et 750
34:00donc ça ne marche pas
34:01et c'est ça
34:03qu'il n'y a pas d'équilibre.
34:04Les prix,
34:04malgré cette crise
34:05et ça j'ai dit
34:05de nombreuses fois
34:06à l'Elysée
34:07comme à Matignon,
34:08les prix ont continué
34:09à monter
34:10parce que nous
34:10ce n'est pas un prix de marché,
34:11c'est un prix technique.
34:12Au début de cette crise,
34:13les prix étaient
34:13à 4850 euros
34:14le mètre carré,
34:15actuellement ils sont
34:15à 5000 et quelques
34:175020 euros
34:17le mètre carré.
34:18Donc on voit bien
34:19que la crise
34:19n'a pas influé
34:20sur les prix
34:21puisqu'il y a les normes,
34:22il y a les taxes,
34:23etc.
34:23On n'arrive pas
34:24à baisser nos prix
34:24donc qu'est-ce qui se passe ?
34:25On quitte le marché
34:26et on fait deux fois moins
34:27de logements
34:27que d'habitude.
34:28Guillaume,
34:29pour vous,
34:30les freins c'est quoi ?
34:31Parce qu'on disait
34:32effectivement la question
34:33du pouvoir d'achat
34:34mais il y a aussi
34:34la question de la taxe foncière
34:36parce que lorsqu'on voit
34:37l'évolution,
34:38c'est vous qui avez de manger ?
34:39La taxe foncière
34:39qui a fait je crois
34:3935% en l'espace de 10 ans
34:41quelque chose comme ça
34:42de mémoire
34:42la hausse moyenne
34:43de la taxe foncière.
34:43Et puis la question
34:44des droits de mutation
34:44ce qu'on appelle
34:45pardonnez-moi
34:46mais les frais de notaire
34:47communément
34:47on va revenir
34:48qu'on progressait
34:49au 1er avril
34:50effectivement 0,5%
34:51ce qui est quand même
34:52la relative résistance
34:53des consommateurs
34:54des acheteurs.
34:55Oui, oui
34:55mais c'est tout
34:56cet ensemble-là
34:57c'est la raison
34:58pour laquelle
34:58on avait nous
34:59fait des propositions
35:00pour expliquer
35:01que par exemple
35:01les primo-accédants
35:02pourraient avoir
35:02des frais d'acquisition
35:04les droits d'enregistrement
35:05qui sont la composante
35:06que vous savez
35:06des frais de notaire
35:07des droits d'enregistrement réduits
35:09ça existe en certains pays ça
35:10que les primo-accédants
35:12aient un avantage
35:13sous condition
35:13de garder le logement
35:14pendant un certain temps
35:15ça peut aussi être le cas
35:16lorsque vous avez
35:17des mutations professionnelles
35:18enfin il y a les circonstances
35:19dans lesquelles
35:20on pourrait proposer
35:21une mesure fiscale un peu innovante
35:22Aujourd'hui sont combien
35:23les frais de notaire ?
35:265%
35:265%
35:27et combien sont
35:28des droits d'enregistrement ?
35:29Non, les 5%
35:30les 5% sont les droits d'enregistrement
35:32puisque je l'ai déjà déjà dit
35:33Et en plus ?
35:34Les 6
35:34Et puis après
35:35vous avez les frais d'acte
35:37vous avez les frais fixes
35:38vous avez l'ensemble
35:40la publicité foncière
35:41vous avez les frais d'emprunt
35:42quand vous empruntez
35:43et que votre emprunt
35:44est garanti
35:44par une inscription hypothécaire
35:46donc ça veut dire
35:47que quand vous avez
35:47tout cet ensemble-là
35:48ça peut coûter
35:49à peu près 7%
35:50Oui
35:50Et dans le 9
35:51c'est combien ?
35:52Dans le 9
35:52c'est beaucoup moins
35:53c'est entre 2 et 2,5
35:54selon le prix
35:55puisque nous
35:56il y a la TVA
35:56donc il y a 20% de TVA
35:58sur un logement neuf
35:59donc il n'y a pas
35:59de droit d'enregistrement
36:00c'est soit les droits d'enregistrement
36:01soit la TVA
36:02donc nous on est
36:03des grands pourvoyeurs
36:04de finances publiques
36:0520% de TVA
36:06sur chaque logement neuf vendu
36:07Vous vous rendez compte
36:08oui
36:08et puis les droits de mutation
36:10c'est grand pourvoyeur
36:11aussi pour les collectivités locales
36:13on voit bien
36:13la situation
36:14dans laquelle elle se trouve
36:15même l'État
36:15Non mais au-delà de tout ça
36:17face de tout ça
36:18on renvoie toujours
36:18à l'éternel débat
36:19sur l'accession
36:20à la propriété
36:21sur les prix
36:21il y a toujours ce sujet
36:22effectivement
36:23du manque de logements neufs
36:24effectivement
36:24cette année
36:25on va faire combien
36:26de logements neufs en France
36:27il y avait une étude
36:28sous François Hollande
36:29je me rappelle
36:29il y avait des stats
36:30qui disaient
36:30pour répondre aux besoins
36:32actuels à venir
36:33il faudrait construire
36:33de l'ordre de 500 000
36:34c'était un petit peu
36:35le chiffre totem
36:36c'était l'idée de dire
36:36il faut construire
36:37aux alentours
36:38de 500 000 logements neufs
36:39toutes les études montrent
36:41qu'il faut entre 450 et 520
36:42donc il y a des dizaines
36:44d'études
36:44nous-mêmes on a commandé
36:45une à un institut
36:47totalement indépendant
36:48de nous-mêmes
36:48qui avait dit 454
36:50sauf que l'État dit
36:52on peut s'en sortir
36:53avec 250 000
36:55parce qu'ils ont
36:57je pense mathématiquement
36:58raison
36:58je l'ai déjà dit
36:59sur votre plateau
37:00mais ils ont factuellement tort
37:02ils comptent
37:03tous les logements
37:03qui sont dans la diagonale
37:04du vide
37:05à ville pris depuis 10 ans
37:06et qui ne trouvent pas
37:07de preneur
37:07donc mathématiquement
37:09je pense que l'État
37:10a raison de dire
37:11250 000 ça passe
37:12factuellement
37:13on se rend compte
37:14que c'est 500 000
37:14et c'est un vrai débat
37:16Bertrand Savouret
37:20est-ce que
37:20justement
37:21parmi les freins
37:22il y a un frein
37:23qu'on n'a pas encore cité
37:24c'est la question
37:24de la rénovation énergétique
37:26le fameux classement
37:27alors c'est pour louer
37:28mais ça joue aussi
37:29lorsqu'on achète un appartement
37:30parce que
37:30à ce moment-là
37:31vous voyez tous les frais
37:32qu'il faut engager
37:33et que c'est la charge
37:35du propriétaire
37:36donc psychologiquement
37:38ça fait quand même
37:39de nombreux freins
37:41à l'achat
37:42ça fait de nombreux freins
37:43à l'achat
37:44et c'est vrai que
37:44le fameux
37:45diagnostic énergétique
37:47aujourd'hui
37:48fait partie
37:49de nos transactions
37:49c'est-à-dire qu'on informe
37:50vous savez qu'on a
37:51ce diagnostic obligatoire
37:52des transactions
37:54et qu'aujourd'hui
37:54il n'y a pas
37:55de transactions interdites
37:56on a un peu
37:56édulcoré les règles
37:57quand même
37:57du diagnostic
37:58de performance énergétique
37:58on les a simplifiés
38:00mais vous savez
38:01c'est nécessaire
38:01parce que je pense
38:01que c'est
38:02enfin c'est tout le débat
38:04qu'il y a
38:04entre une écologie
38:05qui s'impose
38:07de façon très rapide
38:08et très frontale
38:09une écologie
38:10qui est plus souple
38:10qui amène
38:11un changement
38:12de nature comportementale
38:13on a essayé
38:14peut-être de mettre
38:15en place
38:15certaines règles
38:16qui étaient peut-être
38:16un peu brutales
38:17et on se rend compte
38:17que finalement
38:18il faut laisser
38:19le marché fluide
38:20et faire en sorte
38:21qu'il y ait un changement
38:22de mentalité
38:23qui s'impose
38:24avec le temps
38:24d'où la nécessité
38:26de changer les règles
38:26du DPE
38:27qui ont échangé
38:28effectivement récemment
38:28mais ce qui est important
38:29c'est la prise de conscience
38:30en fait
38:31et c'est vrai que nous
38:32on le voit bien
38:32dans nos études
38:33le DPE entraîne
38:34une prise de conscience
38:35c'est-à-dire
38:35nous on fait l'explication
38:37on fait l'explication
38:38de ce qu'est un DPE
38:38vous êtes en F
38:39vous êtes en G
38:40vous êtes en A
38:40B C
38:41et donc voilà
38:42ce qu'il faudrait faire
38:43mais on fait aussi
38:44un travail pour expliquer
38:45comment améliorer
38:45parce que le diagnostic
38:47elle constate
38:48c'est une chose
38:48mais après il faut voir
38:49comment on peut améliorer
38:50et c'est là qu'à mon avis
38:51il y a des choses à faire
38:52parce qu'il y a beaucoup d'aides
38:54c'est assez disparate
38:55c'est pas d'une grande clarté
38:56on peut dire
38:57et donc il y a probablement
38:58à faire pour rendre
38:59les choses plus simples
39:00pour le travail de rénovation
39:02au-delà de la prise
39:03de conscience collective
39:03Est-ce que vous diriez
39:04que la crise de l'immobilier
39:06est derrière vous
39:07et est-ce que la crise
39:08du logement l'est ?
39:10Je commence par vous
39:11et après il faudrait
39:11la question à Pascal Blanger
39:13Je trouve intéressant
39:14de faire la distinction
39:14vous avez raison
39:15entre les deux
39:15quant à la crise de l'immobilier
39:16je pense qu'on est toujours
39:18entre la précédente crise
39:19et la suivante
39:19donc voilà
39:20on sort d'une crise
39:21probablement très très
39:23très très importante
39:24et probablement
39:25un peu atypique aussi
39:26probablement qu'on en est sorti
39:28enfin en tout cas
39:28on l'espère
39:29et je fais la distinction
39:30avec la crise du logement
39:31qui est quelque chose
39:31de très particulier
39:32qui n'a pas d'équivalent
39:33dans une histoire récente
39:34je pense
39:34et qui a obéi
39:36à d'autres facteurs
39:37Pascal Blanger
39:38tu rappelles
39:38que vous êtes président
39:39de la Fédération
39:39des promoteurs immobiliers
39:40donc c'est important
39:41à rappeler
39:42comment est-ce que
39:42vous voyez les choses ?
39:43Je vais vous répondre
39:44clairement
39:45nous avons reçu
39:46le ministre jeudi
39:47à Lille
39:47avec le sénateur
39:48Marc-Philippe Dobress
39:49et moi-même
39:50à notre invitation
39:51pour parler du statut
39:52du bailleur
39:53et le ministre a dit
39:53mais je ne suis pas
39:54le ministre du logement
39:55Vincent Jeanbrun
39:56je ne suis pas
39:57le ministre du logement
39:58je suis le ministre
39:59de la crise du logement
40:00et je me suis donné
40:01comme mission
40:01de nous sortir tous
40:02de cette crise
40:03donc il y a bien
40:04forcément
40:05un constat général
40:06maintenant
40:06à force d'avoir crié
40:08on a fini par nous entendre
40:09alors cette crise
40:10ça va être très simple
40:12si le statut du bailleur
40:14est voté
40:15tel qu'il avait été imaginé
40:17dans le rapport
40:17d'Aubres-Cosson
40:18je peux vous garantir
40:19qu'on sortira
40:19de cette crise
40:20s'il est refusé
40:22alors expliquez
40:23parce que tout le monde
40:23n'a pas forcément en tête
40:24expliquez
40:25l'enjeu
40:27en 10 secondes
40:28en 10 secondes
40:29d'abord on voudrait
40:30une loi pérenne
40:31et non pas une loi
40:31qui change de nom
40:32à chaque fois
40:32qui change de ministre
40:32ce statut est réclamé
40:34par tout le monde
40:35peut-être moins dans l'ancien
40:36mais j'imagine que pour vous
40:37il est aussi pour l'ancien
40:38il est aussi pour l'ancien
40:39mon confrère
40:41président de la FNM
40:42le réclame comme nous
40:43en fait vous auriez droit
40:45à un amortissement
40:45sur le prix du logement
40:47cet amortissement
40:49viendrait en moins
40:49de vos revenus fonciers
40:50et s'il y avait un déficit
40:52vous pourriez le reporter
40:53sur vos autres revenus
40:54alors je peux rentrer
40:54dans l'état
40:54mais ça va être très long
40:55mais c'est vraiment
40:56pour donner un intérêt
40:57un intérêt à agir
40:59parce que les investisseurs
41:02ont totalement déserté
41:03le marché
41:03d'accord
41:04et là on en est où
41:05alors ?
41:06parce que c'est vrai
41:06que les budgets
41:07ils rentrent
41:09à l'Assemblée nationale
41:10ils en sortent
41:11différemment
41:11ils vont au Sénat
41:12ils ressortent
41:13complètement différents
41:14ils passent dans la commission
41:15mixte paritaire
41:15c'est encore complètement différent
41:17ils arrivent à l'Assemblée nationale
41:18et là encore
41:19c'est encore différent
41:19quand ça ne nous repasse pas
41:21en troisième lecture
41:21alors on en est où ?
41:23il n'était pas dans le PLF
41:24le projet de loi de finances
41:25déposé par le gouvernement
41:26le seul amendement
41:28du gouvernement
41:28c'était l'amendement
41:30sur le statut
41:30de bailleur privé
41:31suite à différentes interventions
41:33notamment de la fédération
41:34il a été voté
41:36à l'Assemblée nationale
41:37mais pour avoir
41:39une majorité plus large
41:40il a été déshabillé
41:41de sa substance
41:42il devait être voté
41:43et il a été voté
41:44dimanche dernier
41:45dans la nuit
41:45dimanche à lundi
41:46il y a une semaine
41:47au Sénat
41:48mais les sénateurs
41:49ce sont un
41:50les sénateurs LR notamment
41:52qui avaient promis
41:53l'unanimité
41:54sur le rapport
41:54de Brescausson
41:55ont été influencés
41:57si vous me permettez
41:58l'expression
41:58par la ministre
41:59Amélie de Montchalin
42:00et ce qui a été voté
42:01n'est pas efficace
42:04parce que le manque
42:05à gagner pour l'État
42:06serait de combien ?
42:07Alors là
42:07il y a un vieux débat
42:08entre la ministre et nous
42:10la ministre dit 4,7 milliards
42:11et nous on dit que non
42:13c'est plutôt un gain
42:14d'un milliard neuf
42:15donc on ne compte pas
42:16de la même façon
42:16elle elle compte
42:18sur toute la durée
42:18de l'amortissement
42:1920 ans
42:20nous on dit
42:21il y a déjà de la TVA
42:22qui rentre tout de suite
42:23elle n'en tient pas
42:24totalement compte
42:24parce qu'elle dit
42:25que la TVA c'est un tout
42:26et nous on dit
42:27que aussi le bien immobilier
42:28se revend en moyenne
42:29au bout de 10 ans
42:29donc ça ne sert à rien
42:30de calculer un amortissement
42:31sur 20 ans
42:31quand on sait
42:32qu'il ne durera que la moitié
42:32et quand vous prenez
42:33ces chiffres là
42:34comme par hasard
42:35on arrive à un résultat positif
42:36et non pas
42:37un résultat négatif
42:37et vous maître
42:39chez les notaires
42:40est-ce que vous arrivez
42:41au calcul d'Amélie de Montchalda
42:43ou au calcul de monsieur Boulanger ?
42:44non mais nous
42:45on arrive
42:45on arrive
42:46au même
42:46à la même conclusion
42:47qu'il est nécessaire
42:48de poser un statut
42:49du bailleur
42:50du bailleur privé
42:51mais je voudrais
42:52assister sur le fait
42:53que ce n'est pas simplement
42:53un gain fiscal
42:54ou ce n'est pas
42:55une recette fiscale
42:56c'est vraiment
42:58de définir le bailleur
42:59comme étant quelqu'un
43:00qui est investi
43:01et qui est investi
43:01dans l'activité économique
43:02et qui est utile
43:03à l'activité économique
43:04d'un pays
43:04et je pense
43:05qu'il faut
43:06que la politique publique
43:08ou que les responsables
43:08de la politique publique
43:09disent
43:10nous avons besoin
43:12des bailleurs privés
43:12parce que ça fait
43:13marcher le logement
43:14parce que ça fait
43:14loger du monde
43:16et inclure
43:17un avantage fiscal
43:19au sein d'un statut
43:20général du bailleur privé
43:21qui est reconnu
43:22juridiquement
43:23fiscalement
43:24économiquement
43:24c'est ça
43:25l'ambition du statut
43:26du bailleur privé
43:28c'est pas simplement
43:29et c'est très important
43:31la question de la règle
43:31du fiscal
43:32que vous évoquez
43:32mais on va au-delà
43:33de ça
43:33et il y a
43:34un manque de reconnaissance
43:35probablement dans notre pays
43:37de ce qu'est un bailleur
43:38et ce qu'il peut apporter
43:38l'économie d'un pays
43:39oui on a toujours l'impression
43:41que c'est quelqu'un
43:41qui profite du système
43:44c'est toujours un peu
43:44le revenu net imposable
43:47le revenu net imposable
43:47du foyer fiscal
43:48qui fait un investissement
43:49il est de 71 000 euros
43:50revenu net imposable
43:52du foyer fiscal
43:54qui fait un investissement
43:54dans l'immobilier neuf
43:55mais vous savez
43:56en fait
43:58le bailleur
43:58ou le propriétaire
43:59a souffert
44:00en termes de politique publique
44:02d'une chose
44:02c'est qu'il a profité
44:03d'une hausse
44:03de l'immobilier
44:04très importante
44:04exactement
44:05c'est ce que disait
44:06ici même
44:07le gouverneur
44:07Banque de France
44:08il dit attendez
44:08ils se sont beaucoup enrichis
44:09d'accord après
44:10ça a été difficile
44:11mais il y a eu quand même
44:12beaucoup beaucoup
44:13de gens qui se sont enrichis
44:16notamment des promoteurs immobiliers
44:18Pascal Boulanger
44:19écoutez je l'entends
44:20cet argument
44:20nous on n'a jamais triché
44:22sur nos marges
44:23je dis nos marges
44:23nos marges en moyenne
44:24sont de 5%
44:25on peut même pas descendre
44:27en dessous
44:28parce qu'il y a des banques
44:28qui nous financent
44:29et qui nous donnent
44:29la fameuse garantie financière
44:31d'achèvement
44:31et si on n'a pas ça
44:32elles ne nous financent pas
44:33donc voilà
44:33nos marges en moyenne
44:34étaient de 5%
44:36aujourd'hui
44:36on a autant de marges négatives
44:37alors justement
44:38je voulais juste faire
44:39un petit parallèle rappel
44:40avant de passer la parole
44:41à Guillaume-Paul
44:41vous avez dit ce matin
44:43qu'en fait
44:44vous étiez moins inquiets
44:46en tous les cas
44:47pour en 2026
44:48sur les études notariales
44:52parce qu'on sait
44:52qu'il y avait quand même
44:53un peu contre toute attente
44:55on a appris
44:55qu'il y avait beaucoup
44:56enfin pas beaucoup
44:57mais qu'il y avait
44:57des défaillances
44:58de charges notariales
45:00est-ce qu'il y en a
45:01un petit peu moins quand même ?
45:02alors des défaillances
45:03disons que
45:04et rentrer dans le paysage
45:05notarial français
45:07ce qui était totalement inconnu
45:08il y a encore 10 ans
45:08c'est des études
45:09qui sont effectivement
45:10en difficulté financière
45:11et qui pouvant conduire
45:12même à des redressements
45:13ce qui était totalement inconnu
45:15dans notre paysage
45:16mais vous savez
45:16la chute a été extrêmement brutale
45:18parce qu'on a eu
45:18moins 30% d'activité
45:20c'est moins 30%
45:21d'activité immobilière
45:22en l'espèce de 2 ans
45:22alors ça a suivi
45:24une hausse
45:25très importante aussi
45:26on vit des activités cycliques
45:28on est des entrepreneurs
45:29donc on sait vivre avec ça
45:30mais c'est vrai que là
45:31aujourd'hui on estime
45:32qu'il y a 15%
45:33de nos études notariales
45:34qui sont ou en difficulté
45:36ou qui dégagent
45:38une marge
45:38qui est tellement faible
45:40qu'en fait
45:40ça met en péril
45:41un peu leur indépendance économique
45:43donc on est très attentif à ça
45:45et on explique au gouvernement
45:46qu'il faut y être très vigilant
45:47et vous de votre côté
45:49est-ce que justement
45:50est-ce que les
45:51pas les études
45:53mais les agences immobilières
45:54non pas les agences
45:54nous sommes promoteurs
45:55c'est pas les agences
45:56promoteurs
45:57promoteurs oui
45:57oui je vous aime
45:58est-ce que vous êtes
45:59nous ça commence vraiment
46:01à souffrir
46:01ça commence que maintenant
46:03non non non
46:04oui au point de vue
46:06au point de vue
46:07redressement judiciaire
46:09pourquoi
46:09parce qu'avant
46:10ah oui je pensais
46:11que c'était plutôt
46:12la fin d'un mauvais cycle
46:13non c'est le début
46:14d'un mauvais cycle
46:14parce que dans chaque opération
46:16les banques nous demandent
46:17de mettre des fonds propres
46:18en moyenne
46:1910% de fonds propres
46:20pour une opération
46:21donc aujourd'hui
46:23on a détruit
46:24nos fonds propres
46:26et donc
46:26mais tant qu'on avait
46:27des fonds propres
46:27on perdait nos fonds propres
46:29c'est-à-dire
46:29on s'appauvrait
46:30mais on avait des fonds propres
46:32aujourd'hui ce qui arrive
46:32c'est que la crise
46:33dure depuis 3 ans
46:34et que nos fonds propres
46:35ont fondu
46:35comme la neige au soleil
46:37et donc les catastrophes
46:38vont arriver
46:38d'accord
46:39Guillaume Paul
46:41j'allais dire
46:42est-ce que de 2026
46:43il y a un petit étincelle
46:44il y aura peut-être
46:44du côté des notaires
46:45mais il n'y en a pas du tout
46:46du côté
46:46ça dépendra du statut du bailleur
46:48alors ça dépend du statut du bailleur
46:49oui
46:49le sort des promoteurs
46:52immobiliers français
46:53dépend de la question
46:54de ce statut
46:55la nature de ce statut
46:56oui
46:57à 80% oui
46:58ça dépendra du statut du bailleur
46:59ça dépendra des thèmes de campagne
47:00il serait peut-être temps
47:01que le logement
47:02devienne un véritable thème de campagne
47:04on saute au plafond
47:05dès qu'un politique
47:06a une phrase sur le logement
47:07sur l'immobilier aujourd'hui
47:08pour finir
47:08juste rappeler ce chiffre
47:09qui est de plus en plus effrayant
47:10vous avez
47:11je crois qu'on est à 2,6
47:12ou 2,7 millions
47:13de foyers aujourd'hui
47:14qui sont sur une liste d'attente
47:16pour obtenir un logement social
47:17c'est un chiffre
47:18qui lui progresse
47:18dans les zones tendues
47:19il y a même 10 ans d'attente
47:20dans certaines villes
47:21il y a un logement social
47:22les promoteurs produisent
47:2454% du logement social
47:25en français
47:25oui
47:27nous c'est une tension persistante
47:28sur les prix évidemment
47:29voilà
47:30mot de la fin
47:31maître
47:32non écoutez
47:33oui mot de la fin
47:34il faut avoir le mot de l'espoir
47:35c'est à dire
47:35avoir une politique
47:36il ne faut pas changer de ministre
47:38tous les trois mois
47:39il faut avoir une politique
47:40il y a énormément de professionnels
47:43qui font des propositions
47:44il faut les mettre tous
47:44autour de la table
47:45et puis rassembler tout ça
47:46il y a des propositions
47:47très innovantes
47:48très intéressantes
47:48il faut juste mettre
47:49tout le monde ensemble
47:50et qu'on nous écoute
47:51mais j'ai le sentiment
47:52que le ministre
47:53que vous avez rencontré
47:54le ministre des immobiliers
47:55qu'on invite à venir ici
47:56Vincent Jeanbrun
47:57il a envie de
47:58il se saisit un peu
47:59de la question
48:01oui
48:01non
48:02si si vraiment
48:03ça prend des choses aussi
48:04depuis Valérie Létard
48:05et maintenant Vincent Jeanbrun
48:06on a vraiment une prise de conscience
48:08et une volonté forte
48:10mais ils ne sont pas aidés par Bercy
48:11c'est toujours le vrai combat
48:13entre le ministère du logement et Bercy
48:14c'est vrai qu'on a une petite dette
48:15merci beaucoup
48:17merci Pascal Boulanger
48:18merci beaucoup Maître
48:19d'avoir été avec vous
48:20merci Guillaume Paul
48:21voilà c'est la fin de ce 18-19
48:23évidemment on se retrouve demain
48:25tout de suite vous retrouvez
48:25Stéphanie Collot
48:26sur le journal de l'écho
48:27le 18-19
48:31d'Edwish Chevrillon
48:32sur BFM Business
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