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  • il y a 1 jour
Ce mercredi 10 décembre, Jean-François Robin, directeur de la recherche chez Natixis, et Laurent Chaudeurge, membre du comité d'investissement de BDL Capital Management, se sont penchés sur 2026, une année prometteuse en bourse, la place importante qu'occupe la tech sur les marchés boursiers, les performances des 7 Magnifiques en bourse, les valeurs et secteurs à privilégier en 2026, l'avis d'Isabel Schnabel sur le prochain mouvement de la BCE, ainsi que le comportement des marchés qui prédisent une baisse des taux, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00BFM Bourse, le club de la bourse.
00:03Laurent Chauder, je nous rejoins pour BDL Capital Management. Bonjour Laurent.
00:07Bonjour Guillaume.
00:07Et Jean-François Robin pour la recherche de Natixis. Re, bonjour Jean-François.
00:11Bonjour.
00:11Vous êtes avec nous en fil rouge ce soir.
00:13Pour les investisseurs, le plus grand risque en 2026 serait de ne pas prendre de risques.
00:17Les flux, là, en cette fin d'année, montrent que les investisseurs croient toujours au potentiel des marchés actions.
00:22Les rachats à bon compte sur les marchés avant se faisaient à moins 5%.
00:25Quand le marché baissait de 5%, on rachetait à bon compte.
00:27Maintenant, c'est quand le marché baisse de 2%.
00:29Donc, on rachète en moyenne de plus en plus vite les phases de baisse.
00:33Le signe sous l'écume des jours, messieurs, d'un optimisme ancré chez les investisseurs.
00:36Le plus grand risque en 2026 serait donc de ne pas participer à la fête.
00:40C'est David Krupp qui nous l'a expliqué tout à l'heure pour la financière de l'échiquier.
00:44Est-ce que vous partagez son avis ?
00:46Alors, de notre côté, on est toujours 100% investis, notamment sur les actions européennes.
00:51Donc, effectivement, on pense que 2026 pourrait être une autre bonne année pour les actions européennes.
00:54On a la réunion, je pense, au même moment d'une accélération de la croissance économique et de valorisation qui reste toujours raisonnable.
01:02Donc, nous, notre pari, il reste sur l'Europe et on est plus prudent sur les États-Unis.
01:06L'Europe, l'Europe, malgré une croissance amenée à plafonner à 1,5 l'an prochain contre 2,3, 2,5 aux États-Unis.
01:12Ni plutôt l'Europe que Wall Street quand même.
01:14Je pense que sur les marchés, ce qui donne la direction, c'est la dérivée seconde et le mouvement marginal.
01:19Et ce qui va se passer sur l'Europe, a priori, c'est que la croissance va accélérer.
01:23Elle va passer peut-être de 0,9, 1% à 1,5, 1,6.
01:27Et les États-Unis vont ralentir un petit peu.
01:28Donc, en fait, on va avoir une situation où l'écart de croissance entre ces deux marchés se ralentit par rapport à ce qu'il a été depuis 2,3 ans.
01:35Et ça, c'est à mettre en perspective et en parallèle des valorisations qui restent historiquement élevées aux États-Unis.
01:41Et l'écart reste historiquement élevé.
01:43Donc, ce rétrécissement de l'écart de croissance et cet écart de valorisation qui reste très élevé, pour nous, ça penche en faveur de l'Europe.
01:51Est-ce que vous partagez cette idée, plutôt l'Europe que les États-Unis,
01:54et l'idée plus globale que le plus grand risque pour un investisseur l'an prochain serait de ne pas prendre de risque
01:58et de ne pas participer au marché d'action en disant qu'il y a un risque de bulle, etc., je me mets à l'écart ?
02:03Est-ce que ce serait ça le plus grand risque, finalement, se mettre à l'écart ? Jean-François ?
02:05Première chose, je partage le diagnostic sur le fait que je serais plus prudent sur les États-Unis que sur l'Europe,
02:12pour deux raisons principales.
02:13La première, c'est effectivement que les États-Unis sont relativement chers, quand même, par rapport à l'Europe.
02:18On n'a jamais vu un tel écart de valorisation entre les États-Unis et l'Europe.
02:23Donc, c'est la première raison.
02:23La deuxième raison, c'est qu'on n'a jamais vu une telle concentration de la performance aux États-Unis qu'aujourd'hui,
02:29même dans tous les grands mouvements disruptifs dont on avait parlé.
02:32Donc, il y a quand même un sentiment de fragilité, de concentration de la performance.
02:36Et on parlait juste précédemment de la valorisation de l'IA.
02:39Moi, je pense que, en 2026, on va effectivement avoir un petit peu une idée qui va se mettre...
02:44Il y a un consensus qui va se faire plus net que cette année dans le marché sur est-ce que l'IA est monétisée, monétisable,
02:51ou est-ce que l'IA, on a promis beaucoup et on a moins que prévu.
02:55On aura forcément beaucoup, mais peut-être moins que prévu.
02:57Et je pense que 2026, c'est un peu l'année de la reconnaissance de la vraie valeur intrinsèque de l'IA,
03:04ou en tout cas, sa capacité à monétiser.
03:06Et sur l'Europe, moi, je suis un petit peu plus positif que vous de ce point de vue-là,
03:10puisque quand on regarde 2025 et 2026 en termes de perspectives macroéconomiques,
03:15finalement, le grand perdant de 2025, c'est quand même les États-Unis.
03:18On va finir l'année aux États-Unis autour de 1,8 de croissance dans nos comptes à Chinatrix 6.
03:22L'année dernière, on était à 2,8, l'année précédente à 2,9,
03:25donc ils se prennent un point de croissance de moins dans la croissance américaine.
03:30Si vous regardez en Europe, on fait plus de croissance que l'année dernière.
03:33On est en 2025, on va faire autour de 1,3, on était à 0,9.
03:37L'année prochaine, on devrait être à peu près autour de ça.
03:39Donc finalement, l'Europe est très, très proche de sa croissance potentielle,
03:42malgré la guerre commerciale, malgré les tarifs,
03:45malgré la fin du cycle de baisse des taux de la BCE.
03:47Donc on est quand même dans un moment un peu charnière.
03:50Et puis je termine sur le fait qu'on est à peu près tous certains,
03:54voire il y en a qui commencent à parler de hausse des taux en Europe,
03:56mais en tout cas, les bonnes nouvelles sont largement derrière nous
03:59dans les cours européens et sur la valorisation des actifs
04:02par des taux d'intérêt qui vont arrêter de baisser.
04:04En revanche, aux États-Unis, pour l'instant, jusque-là,
04:06c'était l'idée que la Fed allait commencer,
04:09c'était jamais que sa troisième baisse des taux qu'allait continuer jusqu'à 3%.
04:12Le gros risque aux États-Unis, c'est effectivement qu'il y ait moins de baisse des taux que prévu.
04:16Et à ce moment-là, la valorisation des actifs les plus risqués type tech,
04:19c'est eux qui seront les plus fragilisés en cas de non-réalisation de cette politique monétaire.
04:23Donc tout ça pour dire que le facteur risque, il me semble, doublement aux États-Unis,
04:27à la fois par la valorisation et par peut-être des surprises sur la politique monétaire
04:30qui peuvent être négatives alors que finalement, le négatif est déjà pricé, j'ai envie de dire, sur l'Europe.
04:34Alors on va continuer de travailler cette idée européenne,
04:36on parlera de la Fed bien sûr qui annoncera une baisse de taux très probablement ce soir,
04:39mais la question c'est 2026, est-ce qu'on va avoir des déceptions ?
04:42Puis plus globalement, on sent qu'il y a une forme de pivot monétaire
04:44qui est en train de s'opérer dans le monde, au sein de la BCE,
04:46on commence à parler, pourquoi pas plutôt, d'une hausse que d'une baisse de taux à venir,
04:50quand on sortira du statu quo, on va en parler pivot monétaire plutôt vers des hausses de taux
04:53et du côté de la Fed vers moins de baisse de taux que ce qu'on anticipait.
04:56Mais avant d'en parler, l'Europe, pour tous les deux,
04:58a peut-être plus de potentiel sur le marché en 2026 que Wall Street.
05:02Qui t'aille aller ? Qui t'a préféré l'Europe ?
05:04Qu'est-ce qu'on choisit ? Quel type de secteur ?
05:05Comment on investit ? Comment on arbitre en faveur de l'Europe concrètement ?
05:08Laurent.
05:09Donc nous, il y en a deux grands thèmes à ce stade.
05:12Le premier, c'est un thème cyclique,
05:15qui est surtout ce qui est marché de construction et infrastructure.
05:18Sur cette idée de la reprise ou d'accélération de la croissance européenne,
05:22un des moteurs, c'est ces baisses de taux qui ont eu lieu,
05:25qui vont avoir un effet décalé.
05:27Et on voit déjà, dans les résultats du troisième trimestre,
05:29les commentaires de certaines sociétés dans la construction, comme Saint-Gobain,
05:32que ça y est, c'était le premier trimestre où on a de la croissance depuis 2023.
05:35Donc on voit ce marché de la construction qui va repartir,
05:38qui repart déjà dans le non-résidentiel.
05:41Ça devrait venir dans le résidentiel.
05:42C'est un gros pan de l'économie européenne.
05:44Et donc, c'est une façon de le jouer.
05:46Sans même inclure la possible, on verra,
05:48la reconstruction de l'Ukraine, si il y a un plan de paire,
05:50ils ne vont n'inclure même pas cette perspective-là
05:51dans le fait de choisir les acteurs de la construction.
05:54Oui, c'est avant même ça.
05:55C'est juste le cycle de la construction.
05:57Donc ça, c'est un premier thème.
05:58Et un deuxième thème qui nous paraît très intéressant en Europe,
06:02c'est le thème des valeurs de qualité
06:04dont la prime de valorisation a massivement baissé depuis 2-3 ans.
06:09Donc aujourd'hui, et notamment dans le secteur de la consommation courante
06:12des staples, on pourrait y revenir après,
06:15on trouve des valorisations qu'on n'a pas vues depuis 15 ou 20 ans.
06:19Et donc nous, aujourd'hui, on augmente nos annissements
06:22dans notre fonds principal, BDL Rempart, dans ce genre de secteur.
06:25Staples ?
06:25Donc staples, notamment alimentation et beverage type bière ou spiritueux.
06:34Parce que ces segments, d'un point de vue valorisation,
06:36sont historiquement bas et que les perspectives sont rayonnantes ?
06:40Alors justement, les perspectives, en ce moment,
06:42les nouvelles ne sont pas très bonnes.
06:44Le consommateur, on l'a vu notamment, middle class souffre.
06:48Donc ce qu'on dit nous, c'est que le world, entre guillemets,
06:50n'est toujours compliqué.
06:52L'histoire est compliquée.
06:52Mais l'excel est très bon.
06:54En général, quand le world n'est pas bon, les prix sont très bons.
06:57Et c'est ce qui se passe en ce moment sur ces secteurs-là.
06:59Bon. Et la tech ? Alors quelle place on donne à la tech en 2026 ?
07:02C'est une autre question qu'on doit se poser.
07:03Est-ce qu'on descend du train tech, du tech train,
07:06du train de la tech ?
07:07Ou est-ce qu'on change juste de wagon, on change d'acteur,
07:09mais on reste dans ce wagon, dans ce train global ?
07:11Comment vous sentez la tech sur le marché, son potentiel pour 2026 ?
07:14Je vous pose la question parce que figurez-vous que cette année,
07:17seuls deux des sept magnifiques ont fait mieux que le S&P.
07:21C'est dingue ça !
07:22Deux des sept magnifiques ont fait mieux que le S&P.
07:24C'est qui ? C'est Alphabet et Nvidia.
07:27Toutes les autres, Microsoft, Apple, Meta, tout ce que vous voulez,
07:31font moins bien que le S&P 500.
07:32On n'avait pas vu ça depuis des années.
07:34Oui, je pense qu'il y a une partie de ça.
07:36C'est probablement que le cycle et la thématique IA a mûri.
07:40Aujourd'hui, on commence à se rendre compte que peut-être qu'il n'y a pas que des gagnants.
07:42Il faudra faire le tri entre des gagnants et des perdants.
07:45Donc, ça devient plus sélectif et quelque part plus dangereux.
07:48Et en ce qui concerne l'Europe, on n'est pas investi dans la tech,
07:52ce qui ne nous a pas empêché de surperformer fortement le marché cette année.
07:56L'Europe et la tech, le problème, c'est que vous n'avez pas beaucoup de gros acteurs
08:00et donc ils sont souvent très chers.
08:03Et nous, notre mantra, c'est quand même de trouver des bonnes entreprises, mais au bon prix.
08:07Et aujourd'hui, on ne trouve pas que les prix soient assez attractifs dans la tech,
08:11en Europe notamment, et qui sont probablement trop élevés aux Etats-Unis.
08:15Oui, donc plutôt pas trop tech.
08:16De votre côté, Jean-François, quand vous entendez que seuls deux des 7 magnifiques
08:20ont fait mieux que le S&P 500 cette année,
08:22vous vous dites quoi ?
08:23Qu'on a eu tort de s'inquiéter sur l'hyperconcentration du marché,
08:26que le S&P, finalement, là, on le découvre,
08:27malgré les 7 magnifiques qui sous-performent,
08:29peut performer 16% de hausse cette année de le S&P ?
08:31C'est rassurant ce qu'on découvre là,
08:34c'est avoir un S&P qui progresse malgré une baisse des 7 magnifiques,
08:36en tout cas une moins de performance ?
08:37Enfin, une moins de performance, oui, c'est ça,
08:38parce que si vous revenez en point dans la capi
08:40et que vous enlevez les 7 magnifiques,
08:42c'est quand même beaucoup moins reluisant.
08:43Les actions américaines feraient moins bien que les actions européennes.
08:46Mais quand vous parlez des deux qui performent,
08:48notamment Nvidia,
08:49moi je pense que c'est là où on peut voir des facteurs de fragilité,
08:51et je trouve qu'on commence à les voir en cette fin d'année.
08:54Moi, ça fait plus d'un an que je pense que c'est trop cher,
08:56donc je me suis évidemment largement planté là-dessus,
08:58mais quand même, on sent qu'il y a un petit peu de challenges
09:01qui arrivent pour Nvidia,
09:03ne serait-ce qu'au sein des Etats-Unis,
09:04mais aussi des petits challenges qui viennent des concurrents,
09:08je pense à la Chine.
09:09Donc ça, c'est la première chose.
09:10La deuxième chose, quand même ?
09:11La Chine qui annonce, en tout cas qui fait savoir,
09:13fait filtrer que même si les Etats-Unis
09:15autorisent les puces H200 d'Nvidia à arriver en Chine,
09:18la Chine compte demander à ses acteurs domestiques
09:20de se débrouiller sans ces fameuses puces H200 Nvidia,
09:22pour gagner en autonomie.
09:23Voilà, c'est précisément ça que j'avais à la tête,
09:25c'est-à-dire qu'on voit bien que la Chine
09:26est en train de chercher à s'autonomiser,
09:27et qu'elle est compris là-dessus,
09:28et que typiquement, elle est plutôt en train de se dire
09:30qu'il faut que je développe mes propres acteurs,
09:32mes propres alternatives,
09:33pour surtout ne pas dépendre des autres, encore une fois.
09:35Mais si on regarde juste les thématiques pour l'Europe,
09:38effectivement, ce qui est clair,
09:40c'est que la tech en Europe,
09:41c'est une thématique qui a été beaucoup moins jouée,
09:43encore une fois, il y a 5400 data centers aux Etats-Unis,
09:46il y en a 322 en France,
09:47les Etats-Unis, c'est 43% des capacités
09:49des data centers du monde,
09:50la Chine, c'est 25,
09:51l'Europe, si vous mettez bout à bout,
09:52on n'est pas complètement à la bourre,
09:53on est autour de 18,
09:54mais évidemment,
09:56quand vous regardez typiquement
09:56les investissements européens dans la tech,
09:59dans les entreprises européennes depuis 20 ans,
10:03on investit deux fois moins
10:04dans les investissements de logiciels,
10:06typiquement par tête,
10:07que les Etats-Unis.
10:08Donc évidemment, il y a un gros retard
10:09à jouer au niveau européen,
10:11mais j'ai envie de dire que 2026,
10:12pour rester sur la tech,
10:13c'est peut-être justement l'année
10:14où on valorise les producteurs,
10:18les scalers,
10:19les super producteurs,
10:21à ceux qui vont être les super utilisateurs.
10:22Moi, je suis assez d'accord
10:23avec cette thématique-là,
10:24que c'est en 2026,
10:25qui va vraiment utiliser
10:27et être gagnant à tout ça ?
10:29Et on voit bien,
10:29typiquement,
10:30quand nous on fait un peu de big data,
10:31quand on recherche un peu
10:32le nombre de fois
10:33où on recherche l'IA,
10:34le tchat GPT,
10:35nouvelles versions,
10:36c'est en train de s'écrouler,
10:37et souvent, c'est assez bien corrélé
10:39avec le dégonflement un peu de la Bible,
10:41quand on commence à moins s'intéresser
10:42à la chose.
10:42Donc le moment hype,
10:43il est peut-être un petit peu derrière nous.
10:45En tout cas,
10:45je pense que le pic
10:46de la hype autour de ça,
10:49il me semble être...
10:50On n'est pas loin de ça.
10:51Et puis, sur les thématiques,
10:52pour juste terminer...
10:53Juste sur l'IA,
10:54quels seront les autres secteurs
10:55en dehors de la tech
10:56qui bénéficieront le plus de l'IA ?
10:57D'après UBS,
10:59le secteur bancaire en bénéficiera,
11:002026 pourrait encore apporter
11:02du potentiel de hausse
11:03à ce secteur bancaire,
11:04du fait de l'IA notamment,
11:06parce que le modèle des banques
11:08fait que l'IA,
11:09il sera particulièrement bénéfique,
11:10productif et plus vite
11:11que dans d'autres secteurs.
11:12C'est vrai aussi pour la pharma,
11:14nous dit pour le coup Bank of America.
11:15Oui, alors de toute façon,
11:16globalement,
11:17ce qu'il faut savoir
11:17que les plus grands utilisateurs,
11:19ceux qui vont gagner,
11:19ce seront les plus grands utilisateurs de l'IA.
11:21Les plus grands utilisateurs de l'IA,
11:22c'est ceux qui utilisent
11:23le plus l'informatique.
11:24Et donc, c'est le paradoxe de Moravec,
11:26c'est-à-dire qu'en fait,
11:27l'IA va toucher
11:28les services les plus informatisés
11:31plutôt que les bénisses,
11:33le plombier
11:34et leur opérateur automobile.
11:37Donc, c'est évidemment
11:38ces secteurs très consommateurs
11:39de services
11:40et donc la banque en fait partie.
11:42Mais vous pensez,
11:43vous pouvez dérouler
11:43un petit peu le fil rouge.
11:44Mais surtout,
11:45je termine moi juste là-dessus
11:46sur le 2026
11:48et sur les secteurs européens.
11:50Ça va être,
11:51et on a vu les annonces
11:51de la Commission européenne
11:52aujourd'hui sur l'électricité,
11:54ça va être l'année
11:55de l'infrastructure de nouveau.
11:56Je pense à les grandes infrastructures
11:57entre le plan allemand,
11:58ce que nous annonce l'Europe,
11:59l'impératif de défense.
12:02Je pense que, voilà,
12:02tout le monde est un peu d'accord
12:03sur le fait qu'il faut accélérer.
12:05On va avoir des grandes thématiques
12:05d'infrastructures en Europe.
12:07Oui.
12:07Infrastructures,
12:08donc, défense encore.
12:09Les mêmes secteurs
12:10qu'en 2025 de votre côté
12:12où on trouve aussi
12:13des nouveautés,
12:14des secteurs émergents
12:15ici en Europe ou ailleurs ?
12:16En fait,
12:16il y a des valorisations
12:17qui ont beaucoup monté,
12:18je pense à des reins de métal,
12:19mais la réalité quand même,
12:21c'est que ce ne sont pas
12:21des thématiques
12:22qui ont été jouées dans l'économie
12:23tout à fait pour l'instant aujourd'hui.
12:25On est un petit peu
12:26en avance de phase.
12:27Je pense que les investissements
12:28aujourd'hui
12:29ne sont pas du tout
12:31terminés dans cette thématique-là,
12:33que ce soit l'infrastructure électrique
12:34ou la défense,
12:35évidemment,
12:35c'est le début.
12:37Oui.
12:37Laurent, là-dessus,
12:38infrastructures électriques,
12:38défenses,
12:39vous n'en avez pas parlé,
12:39vous avez parlé d'infrastructures
12:40au sens plus global.
12:42On y va ?
12:42Infrastructures,
12:44infrastructures électriques aussi,
12:45on est investisseurs et actionnaires
12:46dedans et en revanche,
12:47on n'a pas de défense,
12:48on est plus prudents
12:49sur ce secteur,
12:50notamment parce qu'on pense
12:51qu'effectivement,
12:53il y a évidemment
12:54que la demande va être là,
12:55mais ça a été déjà
12:56beaucoup anticipé
12:57et les valorisations
12:57sont très élevées.
12:59Bon, ben voilà,
12:59les grandes perspectives,
13:00le grand livre de l'investissement
13:01en 2026
13:02qu'on est en train d'ouvrir là
13:03sur ces secteurs
13:04qui pourraient cartonner.
13:05Il y a des grandes thématiques,
13:06aussi des grands enjeux
13:08au-delà de ça,
13:08politiques, monétaires,
13:09bien sûr,
13:10qui animeront l'année à venir
13:11et aussi la tendance
13:12sur les marchés financiers.
13:14Voilà, Chris,
13:14notre réalisateur qui débarque.
13:1617h19,
13:17Laurent, Jean-François,
13:18Chris vous interroge.
13:20Salut, Chris.
13:21Salut, Guillaume.
13:22Bonsoir les experts du club.
13:23En dehors de la tech,
13:25de la défense
13:26et des banques centrales,
13:27les classiques donc,
13:28quel autre thème
13:29pourrait, selon vous,
13:29créer la surprise en 2026 ?
13:32Ah, vous avez 5 secondes
13:34de réflexion.
13:351, 2, 3, 4, 5, ça y est.
13:37Moi, je pense qu'il y a un sujet
13:38qui pourrait être très gros
13:40et qui n'est pas du tout anticipé
13:42à ce stade
13:43et pas tant que ça discuté,
13:45c'est l'inflation
13:46et les risques inflationnistes.
13:47Et je pense qu'on est
13:49à un moment extrêmement intéressant
13:50où la Fed
13:52est en train
13:53d'assouplir
13:55et d'arrêter
13:56ce quantitative tightening
13:57au moment où l'économie va bien.
14:00Et en général,
14:00c'est pas ce qui se passe.
14:01On arrête ça
14:02et on fait du QE
14:03au moment où on est en récession
14:04et c'est très compliqué.
14:06Et là,
14:06on est en train
14:07probablement de faire l'inverse.
14:08Ça serait intéressant de voir
14:08s'il le confirme ce soir.
14:10Et au même moment,
14:12on est en train
14:12de faire du lobby
14:13pour relaxer
14:14les règles
14:15du système bancaire
14:17justement en termes
14:18à la fois de réserve
14:19et en termes de fonds propres.
14:21Et donc,
14:21si vous mettez tout ensemble,
14:23vous avez un cas de figure
14:23où la quantité de monnaie
14:24accélère de nouveau
14:26et ça,
14:27c'est inflationniste.
14:27Et c'est pas du tout anticipé
14:28quand vous regardez
14:28les anticipations
14:30à l'inflation
14:31à 2027,
14:322028.
14:33On n'attend rien en fait.
14:35Donc ça,
14:35c'est un sujet intéressant
14:36pour 2026.
14:37Sur l'inflation,
14:38le marché est dans les choux.
14:39Il ne price pas
14:40le risque principal
14:41peut-être à venir
14:42des prochaines années
14:42qui pour vous reste
14:43ce risque inflationniste,
14:44un retour de flammes inflationnistes
14:46et un alignement d'astres
14:47en faveur d'une réaccélération
14:48de l'inflation,
14:49pas qu'aux Etats-Unis.
14:50On est sur un truc
14:50plus global à priori, Laurent.
14:52Je pense que ce n'est pas
14:53le scénario principal
14:54du marché
14:55mais quand on réfléchit
14:56aux sujets
14:57qui ont quand même
14:58une bonne probabilité
14:58d'arriver
14:59mais qui ne sont pas
14:59du tout pricés,
15:00je pense que ça en fait partie.
15:01D'accord,
15:02un signe noir en quelque sorte.
15:03Malgré la Chine,
15:04la déflation chinoise.
15:05Bon, et vous Jean-François,
15:06vous avez eu le temps
15:06de la réponse de Laurent,
15:07vous avez eu une forme d'avantage.
15:09C'est la question
15:10que vous pose Chris.
15:11Quel pourrait être
15:12le signe noir de 2026
15:14qu'il soit positif
15:15ou négatif d'ailleurs ?
15:16Ce fait de marché
15:18qui pourrait tout changer
15:19et dont on ne parle
15:19peut-être pas encore assez.
15:20Alors,
15:20comme on est sur le marché,
15:21il faut qu'il y ait un bide
15:22et un asque
15:22donc je vais essayer
15:23de faire un marché
15:23et mettre de l'autre côté
15:24de la fourchette
15:25et donc effectivement,
15:26il y a les côtés
15:27de la banque centrale,
15:28ce n'est pas du tout impossible
15:28qu'on soit dans le moment
15:29de la fiscale dominante
15:30c'est-à-dire qu'on peut
15:32tout à fait avoir
15:32des risques inflationnistes
15:33qui reviennent
15:34et dans le même temps
15:34une réserve fédérale américaine
15:36qui baisse largement
15:37ses taux d'intérêt.
15:38Ça plus une baisse
15:39du dollar
15:39qui serait afférente
15:40on aura un sujet inflationniste.
15:42Moi,
15:42je dirais que mon risque
15:43il est peut-être inverse
15:44c'est-à-dire que 2026
15:46ça peut être aussi
15:46un risque pas du tout intégré
15:48on n'en parle pas du tout
15:49mais moi je trouve
15:49que c'est vraiment
15:49un des trucs
15:50les plus fondamentaux
15:51qui est en train d'arriver.
15:52C'est une possible
15:53forte baisse
15:54des matières premières
15:55et de l'énergie
15:56je pense au gaz
15:56et au pétrole.
15:582026
15:58c'est l'année
15:59où on a quasiment
16:0050% de hausse
16:01du gaz naturel
16:02qui est en train d'arriver
16:03il y a d'énormes champs
16:04qui sont
16:04qui arrivent en production
16:07l'année prochaine
16:08il y a énormément
16:09de production de pétrole
16:10qui arrive
16:10de Guyane
16:12de Brésil
16:12on a plein de producteurs
16:14qui rentrent dans la production
16:15et dans le même temps
16:16vous avez une économie américaine
16:17qui va ralentir
16:18une économie européenne
16:18qui ne r'accélérera pas
16:19une économie chinoise
16:21qui s'électrifie
16:21à une vitesse
16:22complètement délirante
16:23et donc je pense
16:24qu'on a un petit moment
16:25où c'est pas du tout impossible
16:26c'est pas notre scénario central
16:27mais moi je trouve
16:28qu'un truc
16:28n'est pas du tout intégré
16:29c'est un pétrole à 30
16:30un prix du gaz à 15
16:32et à ce moment-là
16:33c'est déflationnisce
16:34c'est un vrai sujet
16:35complètement différent
16:35et surtout
16:36là aussi
16:37une espèce de remise
16:38de chamboule-tout
16:39sur les gagnants
16:40les perdants
16:40donc pour vous
16:41Jean-François
16:41il est possible
16:42que Donald Trump
16:43gagne son pari
16:44à savoir pas d'inflation
16:45malgré toute sa politique
16:46ses droits de douane
16:47le prix du galon d'essence
16:49le prix de l'essence
16:49aux Etats-Unis
16:50il est au plus bas de 4 ans
16:51on dit toujours
16:52attention risque de retour
16:53d'inflation aux Etats-Unis
16:53le prix de l'essence
16:54on se met dans la peau
16:55d'un Américain
16:55ça compte énormément
16:56au plus bas de 4 ans
16:57oui alors le problème
16:58des Etats-Unis
16:59c'est pas le prix de l'essence
17:00où là évidemment
17:00il a tout misé là-dessus
17:01le prix du gaz
17:02etc
17:02l'énorme problème
17:04des Etats-Unis
17:04et c'est pour ça
17:05qu'ils sont peut-être
17:06en train finalement
17:06de perdre la bataille de l'IA
17:07c'est le prix de l'électricité
17:09il faut de l'électricité
17:10pour faire des data centers
17:11pour l'instant
17:11ils sont très en avance
17:12mais là on voit bien
17:13que c'est en train de changer
17:13on voit les grands scalers
17:15justement qui passent en Inde
17:16pourquoi l'Inde ?
17:17ils ont 5 ans d'avance
17:18sur leur programme
17:19d'électrification
17:20on va avoir un vrai sujet
17:22aux Etats-Unis
17:22où les prix d'électricité
17:23c'est plus de 10%
17:24vous allez au Texas
17:24c'est 20% etc
17:25on a un vrai problème
17:26de coût
17:27non pas de l'énergie
17:28mais de l'électricité
17:29aux Etats-Unis
17:29et ça c'est l'IA
17:30Laurent
17:30non je disais
17:31ce scénario qui est intéressant
17:33notamment sur la baisse
17:34des matières premières
17:34pour le coup je pense que c'est
17:36encore plus une raison
17:37pour l'Europe
17:38parce qu'il ne faut pas oublier
17:39que la flambée du gaz
17:40notamment suite à l'Ukraine
17:42a ponctionné
17:43une partie non négligeable
17:44du PIB européen
17:45une des raisons
17:46de l'accélération
17:46l'année prochaine
17:47c'est aussi que
17:48même si les prix de matière
17:49ne baissent pas
17:50ils seront quand même
17:50sur 12 mois en baisse
17:51par rapport à cette année
17:52donc s'ils baissent encore plus
17:53je pense que l'Europe
17:54en bénéficiera vraiment
17:55parce que c'est un net
17:56importateur d'énergie
17:57sauf si la BCE
17:58décide de relever ses taux
17:59Isabelle Schnabel
18:00qui est quand même
18:01une voix forte de la BCE
18:02candidate à la succession
18:03de Christine Lagarde
18:03a expliqué cette semaine
18:04que quand la BCE
18:05sortira du statut quo
18:06ce sera sans doute
18:07pour relever ses taux
18:08pas pour les baisser
18:08on a tant de croissance
18:11qu'on mériterait
18:13une bonne hausse de taux
18:14ici en zone euro
18:14je pense qu'on n'y est
18:16pas forcément encore
18:17mais cela dit
18:17Christine Lagarde
18:18vient de s'exprimer aussi
18:19en disant que la BCE
18:20allait probablement relever
18:22ses liabilités de croissance
18:22après l'avoir fait
18:23je crois en septembre
18:24donc il y a un cas de figure
18:26où effectivement
18:26la croissance s'accélère
18:28l'inflation
18:29dans les services
18:30reste un peu élevée
18:32comme aux Etats-Unis
18:33et peut-être que
18:34à la fin de l'année 2026
18:36on arrive dans ce scénario là
18:37il est assez cohérent
18:40et pertinent
18:41de parler de hausse de taux
18:41en zone euro
18:42pourquoi pas
18:43sur le scénario 2026
18:44réaccélération de la croissance
18:45mais pas tant que ça
18:46de l'inflation
18:46Jean-François
18:47alors moi je ne crois absolument pas
18:48je vais bien prendre un pari
18:49qui ne monteront pas les taux
18:50en 2026
18:50que le prochain mouvement
18:52soit une hausse
18:52je veux bien l'entendre
18:53je pense que c'est plutôt
18:53dans la com de la BCE
18:55en ce moment
18:55c'est plutôt de dire
18:55on est bien là où on est
18:57on est aux taux
18:58qui nous semblent neutres
18:58on ne bougera pas
18:59arrêter de nous pricer
19:00des choses là-dedans
19:01mais je pense que d'ici
19:02à monter les taux
19:03sachant que la BCE
19:04elle-même prévoit
19:04une inflation à 1,6
19:11c'est quand même plutôt
19:12une très forte baisse
19:13il devait y avoir un risque
19:14c'est un risque
19:15baissier dollar
19:16donc haussier euro
19:17donc désinflationniste
19:18donc la BCE
19:19qui voit de l'inflation
19:20à 1,6, 1,7
19:21l'année prochaine
19:21bon il faudrait vraiment
19:22que ça remonte très très fort
19:23en 2027
19:24pour qu'ils agissent
19:25dès 2026
19:25donc j'y crois pas un instant
19:26bon et la Fed
19:27donc ce soir devrait baisser ses taux
19:29c'est nos amis de Zone Bourse
19:30qu'on retrouvera d'ailleurs
19:30tout à l'heure
19:31qui ont ce bon mot
19:32il est probable que ce soir
19:33la Fed nous mène en bateau
19:34bateau
19:35des bateaux
19:36des taux bas
19:36c'est pas mal
19:37oui parce qu'elle baissera ses taux
19:39mais elle tiendra peut-être
19:40un discours très ferme
19:40pour 2026
19:41donc la baisse des taux
19:42sera sans doute
19:43une baisse de taux
19:43en trompe-l'oeil
19:44est-ce que vous pensez
19:45que la Fed sera la prochaine
19:46grande déception des marchés ?
19:48les taux se desserrent
19:48c'est sûr
19:49donc effectivement
19:50on aura une Fed
19:50qui pourrait faire
19:51un hawkish cut
19:52c'est-à-dire que
19:53si c'est Jérôme Powell
19:55qui doit prendre sa décision
19:56en toute indépendance
19:57Jérôme Powell
19:57je suis même pas sûr
19:58qu'il aurait baissé les taux
19:59et donc là il va le faire
20:00mais un petit peu
20:01avec le bras dans le dos
20:02quand même
20:03en revanche
20:04qui va être le thème de 2026
20:05c'est effectivement
20:06on est dans une économie
20:08en cas aux Etats-Unis
20:09on est dans une Fed
20:09qui est un peu écartelée
20:12entre ceux qui veulent
20:13baisser les taux
20:13jusqu'à 1,5
20:14je rappelle
20:14il y en a qui pensent
20:15que c'est là
20:15où devraient être les taux d'intérêt
20:17et ceux qui pensent
20:17au contraire
20:18qu'il faudrait les remonter
20:19donc on va avoir
20:19cette espèce de fight
20:21qui commence pas ce soir je pense
20:22mais on va l'avoir
20:23tout au long de 2026
20:24entre les futures gouvernances
20:26de l'UFOMC
20:27on va être pas loin
20:28d'un shadow FOMC
20:29toute l'année de 2026
20:30ça va être hyper compliqué
20:32de lire la Fed
20:32et pour moi
20:33c'est quand même
20:33un facteur de volatilité
20:34et peut-être pas très favorable
20:36aux actions et aux actifs
20:37pardon
20:37américains
20:37oui comme vous le disiez
20:38on reboucle la boucle
20:39une Fed écartelée
20:40avec un grand cas
20:41cette économie en cas
20:42vous décrivez l'un et l'autre
20:43sur la réunion de ce soir
20:45qu'est-ce que vous regarderez
20:46particulièrement
20:47on est à maintenant
20:482h32 de l'annonce de la Fed
20:51et de la conférence de presse
20:51à 20h30 de Jérôme Powell
20:52Laurent
20:53pour rester sur le thème
20:55que je donnais tout à l'heure
20:56je pense qu'on regardera
20:57justement le discours
20:58sur la fin du QT
21:00et le début ou pas
21:02d'un quantitative easing
21:02je pense que ça
21:03donnera beaucoup d'informations
21:05sur la politique potentielle
21:06de l'année prochaine
21:06mais au-delà de ça
21:08je suis d'accord
21:08avec ce qui vient d'être dit
21:09c'est-à-dire que
21:09le message de ce soir
21:11il y aura un message
21:11mais finalement
21:12le vrai sujet
21:13ça va être 2026
21:14le changement de leadership
21:16à la Fed
21:17à quel point la Fed
21:18est pilotée par l'administration
21:19de Trump ou pas
21:20et à quel point
21:21la politique
21:22d'expansion monétaire
21:25est forte
21:26par rapport à ce qu'elle devrait être
21:27vraiment
21:27si vous aviez prévu
21:29d'aller aux Etats-Unis
21:30dépêchez-vous
21:30pour entrer aux Etats-Unis
21:32dites au revoir
21:32à votre vie privée
21:33les voyageurs français
21:34entre autres
21:34vont bientôt devoir dévoiler
21:35leur activité
21:36sur les réseaux sociaux
21:37sur 5 ans
21:38ça fait partie des projets
21:39de l'administration Trump
21:40pour contrôler davantage
21:42ceux qui viennent
21:43sur le territoire américain
21:44il y aura l'historique
21:46des médias sociaux
21:46qui seront donc décortiqués
21:48les services des douanes
21:49et la protection des frontières
21:50pourraient aussi regarder
21:51les numéros de téléphone
21:52utilisés par tous ceux
21:54qui voudraient visiter
21:54les Etats-Unis
21:55au cours des 5 dernières années
21:56les adresses électroniques
21:57qu'ils ont consultées
21:57au cours des 10 dernières années
21:59et ils exigeraient également
22:00des demandeurs d'Esta
22:01donc ceux qui voyagent
22:02sans visa
22:02c'est le cas des français
22:03par exemple aux Etats-Unis
22:04qu'ils fournissent des informations
22:05sur les membres de leur famille
22:06nom, numéro de téléphone
22:07date de naissance
22:08lieu de naissance
22:08adresse de résidence
22:09voilà
22:09c'est un projet
22:10qui est en train de mettre en avant
22:11l'administration Trump
22:13manifestement
22:15ils doivent déjà faire des tests
22:16parce que j'ai un ou deux cas
22:17d'exemples personnels
22:18de personnes qui travaillent
22:19dans la recherche
22:20qui notamment en arrivant
22:21aux Etats-Unis
22:22ont dû faire exactement
22:23ce que vous avez décrit
22:24les réseaux sociaux
22:25etc. sur 5 ans
22:26donc effectivement
22:27la politique migratoire
22:28de se durcir massivement
22:29vous avez les mêmes réflexes
22:31en ce moment
22:31quand on va faire
22:34des présentations
22:35aux Etats-Unis
22:35il y a eu effectivement
22:37des cas de gens
22:37qui vous demandent
22:38vous êtes économiste
22:39c'est quoi votre présentation
22:40donc on est dans
22:41des choses comme ça
22:42et donc moi je fais
22:43exactement maintenant
22:44ce que je fais
22:44quand je vais en Chine
22:45j'étais il y a 15 jours
22:46à la PBI aussi
22:47qu'est-ce qu'on fait
22:48on ne met pas les slides
22:49sur les Etats-Unis
22:50on ne met pas les slides
22:50sur la Chine
22:51et on en parle à l'oral
22:52parce qu'il ne faut surtout pas
22:53que ça prête à confusion
22:54et donc ça ça va exactement
22:55dans le sens de ce qui fait
22:56la fin de l'exceptionnisme américain
22:58c'est que tous les chercheurs
22:59du monde
22:59tous les étudiants du monde
23:00qui voulaient aller aux Etats-Unis
23:02parce que c'est là
23:02que ça se passait
23:03on est en train de mettre
23:04des barrières à tout ça
23:05je pense qu'à court terme
23:06c'est un problème
23:08mais c'est surtout
23:08un énorme problème
23:09à long terme
23:10sur les capacités d'innovation
23:11d'attirer
23:13les talents de ce monde
23:14c'était ce qu'avait fait
23:15l'exceptionnisme américain
23:16je crois que Trump
23:17est en train de le piétiner
23:18quand même pas mal
23:18bon alors l'avenir
23:20est peut-être dans le ciel
23:21dans l'espace
23:21SpaceX prépare
23:22une introduction en bourse
23:23l'an prochain
23:24d'après Bloomberg
23:25une introduction
23:26qui valoriserait SpaceX
23:27Elon Musk
23:28Starling
23:29SpaceX
23:291500 milliards de dollars
23:31c'est la valo
23:31qu'atteindrait SpaceX en bourse
23:33d'après Bloomberg
23:33ce qui en ferait
23:34la plus grosse introduction
23:35en bourse de l'histoire
23:36en termes de valorisation
23:37on en parlait avec John Plassard
23:39tout à l'heure
23:39dans USA Today
23:40faut-il garder du cash
23:41mettre du cash de côté
23:42pour prendre cette fusée
23:43SpaceX en bourse
23:44lorsqu'elle décollera
23:45si elle décolle
23:46et acheter le titre
23:47il a répondu John
23:48il s'est mouillé
23:48USA Today
23:49cette séquence est disponible
23:51en replay
23:51sur notre application
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