- il y a 22 heures
Avec Françoise Degois et Elisabeth Lévy
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
00:04Que va-t-il se passer à l'Assemblée Nationale en fin de journée ?
00:07Est-ce que ça vous intéresse ou pas ?
00:09J'aimerais vous entendre 0826 300 300 sur le budget de la Sécu.
00:12Est-ce qu'il y aura un budget ? Est-ce que le gouvernement tombera ?
00:15On peut en parler et vous pouvez réagir 0826 300 300.
00:19Les maisons closes, est-ce qu'il faut les rouvrir ?
00:23Qu'en pensez-vous ? 0826 300 300, là aussi vous avez la parole.
00:26Elisabeth Lévy, Françoise Degoy, on va en parler dans un instant.
00:31Et puis on reviendra aussi sur la petite phrase de Brigitte Macron.
00:37Dimanche, qui est allée au spectacle d'un réhabitant, vous savez,
00:39qui avait été poursuivi dans une affaire et qui a été blanchi.
00:43Là aussi, ça choque, ça interpelle, on en parlera.
00:46Il y a la laïcité quand même, les 120 ans.
00:48On en parle tout le temps en fait de cette laïcité.
00:51Je ne sais pas ce qu'on peut dire d'ailleurs aujourd'hui.
00:52Parce que vous avez vu, il y a ce projet d'un défenseur des droits,
00:55est-ce que de la laïcité ? Pourquoi pas ?
00:57Ça pourrait être une bonne chose.
00:59Qu'en pense, tiens, il y a Arnaud qui est avec nous au 0826 300 300.
01:03Bonjour Arnaud.
01:05Oui, bonjour, c'est de la radio.
01:07Bonjour.
01:08Bonjour Patrick.
01:08Qu'en pensez-vous, vous, de la laïcité ?
01:11Est-ce qu'elle est respectée aujourd'hui ?
01:14Non, elle n'est pas respectée.
01:17Elle est respectée à l'encontre des catholiques,
01:20mais elle n'est pas respectée à l'encontre de l'islam.
01:25Que voulez-vous dire ?
01:25Pourquoi vous dites ça ?
01:27Parce que, pour moi, la laïcité,
01:31c'est une arme de guerre pour contenir les religions dans l'espace privé.
01:34Oui.
01:35Bon, alors, les catholiques ont joué le jeu depuis 1905.
01:40On joue le jeu.
01:41Une religion nouvelle qui arrive avec armée bagage
01:46et qui impose le civil et le religieux...
01:53Ça menace la laïcité, ce que vous dites, quoi, alors.
01:55Bien sûr, quand on voit des prières de rue
01:58où on voit des centaines de mètres carrés
02:01avec des milieux en prière...
02:02Mais s'il n'y a pas de lieu, on peut comprendre aussi en même temps.
02:06Non ?
02:07Ils ont des lieux.
02:08Pas forcément partout, non, mais pas forcément partout.
02:12Non, on ne prie pas dans la rue.
02:13On fait bien des processions dans la rue.
02:15Non, mais on ne prie pas dans la rue.
02:17Mais si, excusez-moi.
02:19Alors, Arnaud, vous avez mis le feu au poudre.
02:20Non, Arnaud, il n'a pas mis le feu au poudre.
02:24Moi, j'en ai un peu marre qu'on fasse le débat de la laïcité
02:26juste autour des musulmans.
02:28La laïcité, elle est magnifique.
02:29Cette loi est parfaite.
02:30L'église chez elle, si vous voulez,
02:32et les citoyens chez eux.
02:34Ça, c'est le premier point.
02:35Je ne vois pas pour le moment en quoi l'islam,
02:38transgresse plus la laïcité.
02:40Il y a une loi...
02:41Mais non, mais il y a une loi de 2003
02:43qui est parfaitement...
02:44Je vais terminer.
02:45Je vais finir, Isabel.
02:47Il y a une loi de 2003
02:49qui est parfaitement claire.
02:50Ni croix, ni kippa, ni voile.
02:53Comment dirais-je ?
02:54Dans les services...
02:55Cette loi, elle est magnifique.
02:56À l'école, pas dans les services publics.
02:58À l'école.
02:58Elle est formidable, cette loi.
03:00Tout le monde l'a votée.
03:01C'est Alain Juppé, je me souviens très bien à l'époque,
03:03qui l'avait portée.
03:04Basta cosi.
03:07On ne débat pas comme ça, François.
03:08C'est moi, je dis.
03:09On débat quand on a envie de débattre.
03:10Non, on ne débat pas en disant à l'autre
03:12Basta cosi, mais dites-moi.
03:14C'est moi qui me dis.
03:14Basta cosi, par rapport à la loi.
03:16Par rapport au débat, par rapport à toi.
03:18Maintenant, moi, je vous dis,
03:21premièrement, François,
03:22c'est toujours la même chose.
03:23C'est comme s'il n'y avait aucun problème
03:24avec l'islam dans notre pays.
03:26Aucun.
03:26Donc, c'est juste une autre religion,
03:29si vous voulez,
03:29qui ne pose aucun problème.
03:31Il n'y a aucun refus de la laïcité.
03:32Il n'y a pas eu Samuel Paty
03:33qui a été assassiné.
03:34Il n'y a pas tous les jours à l'école
03:36des profs qui se font emmerder
03:38à cause de la laïcité.
03:40Mais moi, je vais vous dire deux choses.
03:42Premièrement, les catholiques,
03:43effectivement, comme l'a dit notre auditeur,
03:45on leur a imposé à la dure.
03:48À la dure.
03:48C'est vrai.
03:49Avec beaucoup de violence.
03:51Je veux dire, il ne faut quand même pas oublier...
03:53Parlez bien dans le micro, sinon je ne vous entends plus.
03:55Il ne faut pas oublier ce que cela a été.
03:56La laïcité, ce n'est pas juste une affaire de code juridique.
04:00C'est un état d'esprit.
04:02Cet état d'esprit, moi, je voudrais mettre l'accent sur deux choses.
04:06Le premier, c'est une certaine discrétion dans l'espace public.
04:10On n'affiche pas sa foi du matin au soir.
04:13Pourquoi ?
04:14Parce que dans la laïcité à la française,
04:16la séparation de l'Église et de l'État,
04:17elle existe dans plein de pays.
04:19Dans la laïcité à la française,
04:21il y a quand même l'idée que ce qui nous rassemble,
04:23c'est d'être français.
04:23Et que ce qui ne nous rassemble pas, on le garde à la maison.
04:27Et que, oui, on n'a pas envie de voir ça toute la sainte journée,
04:30de savoir si X, Y ou Z est de telle ou telle religion.
04:33Ça, c'est la première chose, la discrétion.
04:35La deuxième chose qu'on a complètement abandonnée,
04:38y compris d'abord les catholiques,
04:40qui sont un peu mous du genou sur le sujet,
04:43c'est le blasphème.
04:45La laïcité en France, ça signifie que tu peux être choqué
04:48par ce que disent les gens,
04:50par des affiches que tu vois dans la rue,
04:52et par des caricatures que tu vois dans les journaux,
04:54ça ne te donne évidemment aucun droit de prendre un couteau.
04:57Si tu envies d'aller en justice, vas-y.
04:59Mais c'est ça la France.
05:00La France, c'est un pays où on peut être emmerdé
05:03par les idées des autres.
05:04Alors moi, je suis d'accord, nous procédons là d'un dispute.
05:07Et là, je rejoins Elisabeth sur un point.
05:08Je me souviens, lors de l'assassinat de Charlie,
05:13je me souviens que j'étais à Londres
05:14pour une mission officielle.
05:15Et je me souviens très bien que nos amis anglo-saxons
05:19ne comprenaient pas.
05:20Et il y avait cette réticence par rapport
05:22« Ok, ils ont été assassinés, oui, mais des caricatures. »
05:26Il y avait, j'ai vu, j'ai perçu...
05:28Mais dès 2004 ?
05:29Ils n'aiment pas la loi de 2004 ?
05:30Je sais très bien dès 2004.
05:31Mais je vous dis que pour Charlie, je vous assure,
05:33pourtant ils ont été exemplaires dans la solidarité,
05:36etc.
05:37Mais il y a cette spécificité.
05:39Oui, bien sûr, il y a une spécificité.
05:41Et là où je rejoins Elisabeth,
05:43vive le droit aux blasphèbes,
05:44vive le droit de détester les religions.
05:46Ce qui me fait rire aujourd'hui,
05:48c'est que je vois Jean-Luc Mélenchon
05:49et même Edoui Plenel, d'une certaine manière,
05:51toute cette gauche-là,
05:52et ils deviennent complètement, comment dirais-je,
05:55ils se mettent à respecter les religions
05:57au nom Edoui Plenel, je le mets à part.
05:59Mais Jean-Luc Mélenchon devient un curaillon
06:01comme jamais il ne l'a été.
06:03Alors sérieusement, voilà.
06:05Mais pour le reste, vive la France.
06:07Réagir, vous pouvez continuer.
06:080,826, 300, 300, tout à l'heure,
06:10dans La Vérité en Face,
06:11autour de, évidemment, de la laïcité,
06:13parce que je sais, évidemment,
06:14qu'à chaque fois,
06:16ça fait se dresser les cheveux sur la tête
06:18quand il en reste, évidemment.
06:20On en a encore.
06:21Nous, on en a encore.
06:22Vous aussi, vous en avez.
06:23Merci.
06:24Nous aussi.
06:25Le budget de la sécu.
06:26Le budget de la sécu.
06:27On ne parlera pas du budget de la sécu.
06:29Tant pis, on parlera des maisons closées.
06:30C'est dommage, parce que c'est très concret,
06:31le budget de la sécu.
06:32Vous savez, tous les retraités qui nous écoutent,
06:34là, j'entends les copains qui disent
06:36tout le monde s'en fout du budget de la sécu.
06:37OK.
06:38Vous savez quand même que le budget
06:39de la sécurité sociale s'y passe aujourd'hui.
06:42Ça veut dire que les pensions de retraite
06:44ne sont pas gelées.
06:45Ça veut dire que les minimas sociaux
06:46ne sont pas gelés.
06:47Ça veut dire que quand vous allez aller
06:49dans un service public hospitalier,
06:51il y a un milliard en plus.
06:53Non, mais vous comprenez ce que je veux dire ?
06:54Il y a le budget.
06:55Oh là là, on s'en fout.
06:56Le budget nous emmerde.
06:57Le budget, c'est la vie.
06:58Le budget, ce n'est pas des chiffres.
06:59Mais c'est vrai.
07:00C'est la réalité.
07:02Ce n'est pas des chiffres.
07:04Le budget, c'est la vie qui me fait un peu marrer.
07:06J'ai le roi quand même.
07:07C'est vrai, c'est vrai.
07:08C'est vrai, c'est vrai.
07:08Mais j'étais en train de dire...
07:10Là, on ne vous entend pas.
07:11Donc, la première chose,
07:14c'est que moi, j'ai été pour une année blanche
07:15parce que je suis navré
07:16comme il faut quand même faire des efforts.
07:19C'était au contraire génial,
07:20l'idée qu'aucune dépense sociale
07:22n'allait être augmentée, à mon avis.
07:24Oui, mais il y a des endroits
07:25pour faire tourner.
07:26Écoutez, est-ce que vous croyez
07:28qu'on va avoir des solutions à Dolor ?
07:29Non.
07:30Non.
07:30Donc oui, attendez.
07:31Et la deuxième chose,
07:33là où je ne suis pas d'accord
07:34et d'accord avec Françoise,
07:35les gens ne s'en foutent pas de l'issue.
07:37Par contre, le commentaire
07:40de « est-ce que X, Y ou Z ? »
07:43Ils ne comprennent plus rien.
07:45C'est vrai.
07:46Et je dois dire que la chronique
07:48de Françoise ce matin
07:49était au moins sur cet aspect-là.
07:52Et d'ailleurs, elle était très bien.
07:54Elle était tout à fait éclairante.
07:55Allez, 0-826-300-300,
07:58s'il vous plaît.
07:590-826-300-300,
08:01c'est Samy de Paris qui est avec nous,
08:03qui est pharmacien.
08:04Bonjour, Samy.
08:06Bonjour.
08:07Bonjour.
08:08Et vous, ce budget de la Sécurité sociale,
08:11vous le souhaitez ?
08:12Vous êtes favorable ?
08:13Vous êtes contre ?
08:15Non, il ne tient pas la route du tout,
08:16ce budget.
08:17C'est du rafistolage.
08:19Ah oui.
08:19C'est...
08:20À la limite, je dirais,
08:21après la Sécurité sociale,
08:22peut-être qu'il faudrait qu'ils prévoient,
08:23à la limite,
08:23qui suivent les gens d'eau,
08:25peut-être, pour faire des économies.
08:26Je dirais,
08:27à un moment,
08:27il faut être sérieux.
08:28Aujourd'hui,
08:29les hôpitaux sont à l'os.
08:30Je vous défie d'aller dans n'importe quel hôpital public,
08:33en fait,
08:33et d'aller aux urgences
08:34et d'essayer d'attendre votre tour.
08:36Vous allez voir,
08:36c'est affligeant.
08:37Donc, on est quasiment,
08:38on est presque à la privation de soins,
08:40augmenter des franchises.
08:41Vous imaginez venir à la pharmacie
08:42avec une ordonnance,
08:43demander une boîte de 2 litres
08:44qui coûte 2,18 euros,
08:45et que je vous demande 2 euros au comptoir ?
08:47Ben, moi, je le fais de temps en temps.
08:49Quand on n'a pas d'ordonnance,
08:51quand on n'a pas d'ordonnance,
08:52pardon, Samy,
08:53mais on peut payer, en fait, 2 euros,
08:55parce qu'on va se payer
08:55des paquets de clopes
08:56qui sont à 15 euros.
08:57Exactement.
08:58On va se payer, en fait,
08:59des rails de coke,
09:00vous avez vu, en fait,
09:00la consommation de la cocaïne.
09:02Pardon,
09:02mais la consommation de la cocaïne
09:04qui est à 60, 80 euros,
09:06et certains, en fait, en consomment,
09:07et pas que dans des soirées.
09:09Samy,
09:09il faut être sérieux 2 secondes aussi
09:10par rapport à ça, non ?
09:11Mais moi,
09:12je ne vends pas de la cocaïne.
09:14Non, je sais, je sais.
09:15Je ne sais pas de quoi on parle.
09:16Moi, je ne vends pas des cigarettes.
09:17Non, mais quand je vous dis
09:18qu'en fait,
09:18on ne pourra plus venir acheter
09:20du Doliprane à 2 euros.
09:21Vous avez peur de bouclier.
09:22Pardon, mais attendez,
09:23on n'est pas obligé
09:23d'aller chez le médecin
09:24pour acheter du Doliprane.
09:25Moi, je suis assez d'accord avec Patrick.
09:27Non, mais Samy, Samy.
09:28Si je peux permettre,
09:29si je peux permettre,
09:29bien sûr,
09:30la santé,
09:32la santé est un des 5 socles
09:33de la République.
09:34On est d'accord.
09:35Donc, il faut savoir
09:36qu'est-ce qu'on en veut,
09:36qu'est-ce qu'on va en faire.
09:38Non, mais je suis d'accord.
09:45ne peut pas être illimitées
09:47parce que sinon,
09:47moi, je peux vous dire
09:48que l'école est une cause sacrée.
09:50Oui, oui, bien sûr.
09:50Allez, on marque une pause
09:52dans un instant.
09:53On se retrouve sur la radio.
09:54Pause, sur la radio.
09:56Pause, pause, pause.
09:58Le Grand Matin Sud Radio,
10:007h10, Patrick Roger.
10:02Il est 9h10,
10:04le grand débrief de l'actualité.
10:05Dans un instant,
10:06est-ce que vous estimez
10:07que c'est une bonne idée
10:08ou une mauvaise idée,
10:09le retour des maisons-closes
10:10qui a été proposé par Tanguy
10:12du Rassemblement National ?
10:13Avant ça,
10:14hashtag, on en parle avec vous aussi,
10:16Benjamin Glaze,
10:17l'énorme tollé
10:18provoquée par Brigitte Macron
10:19parce qu'elle,
10:21entre guillemets,
10:22elle est allée au spectacle
10:23d'un réhabitant
10:24et puis elle a insulté
10:25des militantes féministes
10:26en les qualifiant de sale conne.
10:28Oui, des propos
10:29qui ont été captés
10:30à son insu.
10:31La vidéo a été mise en ligne
10:32hier par le magazine public
10:33qui a depuis fait
10:34machine arrière
10:35en la supprimant.
10:36La scène se déroule
10:36effectivement dans les coulisses
10:38des folies bergères.
10:39L'épouse du chef de l'État
10:39qui discute avec l'humoriste
10:41donc à réhabitant
10:42peu de temps avant
10:42son entrée sur scène.
10:44Brigitte Macron revient
10:44avec lui alors
10:45sur l'incident survenu
10:47la veille des militantes
10:48du collectif féministe
10:49Nous Toutes Paris Nord
10:49qui avait interrompu
10:50le spectacle du comédien
10:51accusé de viol en 2021.
10:53L'instruction avait finalement
10:55abouti à un non-lieu
10:56confirmé d'ailleurs
10:56en appel en janvier dernier
10:58dans la vidéo publiée hier
10:59à Réhabitant
11:00confiée à Brigitte Macron.
11:02Il dit qu'il a peur.
11:03Réponse de cette dernière.
11:04Je cite,
11:05s'il y a des sales connes,
11:06on va les foutre dehors.
11:08C'est vrai que c'est comment ?
11:09J'ai peur.
11:10La peur de quoi ?
11:11De tout ?
11:12Si il y a des sales connes,
11:13on va les foutre dehors.
11:16Depuis que cette séquence
11:17a fûté sur les réseaux sociaux,
11:18le hashtag sales conne
11:19est devenu carrément
11:20le slogan
11:20de certaines féministes.
11:22Moi aussi,
11:22je suis une sales conne,
11:24lance par exemple
11:24la comédienne Judith Godrej.
11:26Pour l'instant,
11:27Brigitte Macron
11:27n'a pas pris la parole directement
11:29mais son entourage
11:30l'a fait pour elle.
11:30Il assure qu'il ne faut voir
11:32dans cet échange
11:32qu'une critique de la méthode,
11:34je cite,
11:34radicale employée
11:35par le collectif féministe
11:36en question.
11:37Explication de texte,
11:38on pourrait parler
11:38de sous-titres
11:39mais pas d'excuses
11:40de la part de l'épouse
11:41du chef de l'État.
11:41Bon,
11:42Elisabeth Lévy,
11:43Françoise Degoy.
11:44Alors,
11:44premièrement,
11:45je ne suis pas sûre
11:46que Brigitte Macron
11:47se savait filmer
11:48et on est donc
11:50dans une divulgation
11:52de propos volés privés.
11:54Mais deuxièmement,
11:56deuxièmement,
11:57tous les gens
11:57qui braillent aujourd'hui,
11:59toutes ces féministes
12:00à la...
12:01Bon,
12:01je ne dirai rien.
12:03Toutes ces féministes
12:05par lesquelles
12:06je ne me sens ni représentée
12:07ni défendue
12:08et même qui me font honte
12:09comme femme,
12:10je vous le dis.
12:11C'est-à-dire,
12:12qu'est-ce qu'elles nous disent ?
12:12Elles nous disent
12:13qu'elles savent mieux
12:14que la justice,
12:15que quand quelqu'un
12:16a accusé un homme,
12:18il est coupable à jamais,
12:19qu'il n'a plus le droit
12:19de vivre.
12:20Il a été blanchi,
12:21effectivement.
12:21Oui, oui, oui.
12:22Il n'a plus le droit
12:23de vivre.
12:23Donc, si tu veux,
12:24il suffit que moi,
12:25demain, je dise...
12:26Cassez-vous.
12:26Non, non, mais moi,
12:27ça me rend folle.
12:27Non, mais c'est bien,
12:28mais posez-vous quand même.
12:29Il suffit...
12:29Il suffit que...
12:32que demain,
12:34je vous accuse
12:36en disant ceci ou cela,
12:37cher Patrick,
12:38et ce sera tout à fait normal
12:40que les mêmes
12:41fassent irruption ici.
12:43Donc, un Brigitte Macron
12:44est un peu en dessous de la main.
12:45Je trouve que Salcon
12:46est assez gentil
12:47parce que ce sont
12:49des totalitaires.
12:51Ce sont des femmes
12:51totalitaires
12:52et des planifiées.
12:54Alors, moi,
12:55je trouve ça pathétique.
12:57Brigitte Macron,
12:58c'est vrai que c'est
12:58des propos volés.
12:59Moi, je pense que...
13:01Je pense que
13:02tout le monde
13:03a le droit de manifester.
13:04Pauvre chou,
13:05pauvre Harry Habitant,
13:06il a peur,
13:06pauvre bichon,
13:07il a peur parce qu'il y a
13:08des dames qui manifestent
13:10dans sa pièce.
13:10Il se fout de qui,
13:11en fait, Harry Habitant ?
13:12La filharmonie.
13:12Non, non, non,
13:13mais moi, j'aime bien.
13:14Non, mais c'est autre chose.
13:15Excusez-moi,
13:15la filharmonie,
13:16c'est autre chose.
13:17C'est parce que c'est un pays
13:18qui...
13:18Non, mais restons-là sur Harry Habitant.
13:18Donc, moi, je reste
13:19vraiment sur Harry Habitant
13:20et personne n'a gueulé
13:21Free Palestine.
13:23Les gens ont le droit
13:23de manifester.
13:24C'est cette pleurnicherie
13:26d'Harry Habitant.
13:27Je suis tellement malheureux.
13:28Ils pleurent dans les jupes
13:29de maman.
13:29Brigitte Macron,
13:30qui plutôt que de calmer
13:31Brigitte Macron,
13:32c'est à peu près
13:33la seule chose
13:33qui...
13:33Oui, mais est-ce que vous avez
13:34le droit de manifester
13:35à l'intérieur d'un théâtre
13:37pour perturber un spectacle ?
13:38Ah si, c'est super.
13:39Excusez-moi,
13:39on parle des féministes
13:40ou on parle des propos
13:41de Brigitte Macron ?
13:42Vous trouvez normes ?
13:43Est-ce que vous assumez
13:44qu'une première dame...
13:45Moi, je veux bien,
13:45on a des propos...
13:46Combien de fois
13:47on raconte des conneries
13:48Elisabeth et moi
13:49sur d'autres gens ?
13:49Mais ça n'engage
13:50que nous deux.
13:51Brigitte Macron,
13:52elle est première dame.
13:53Est-ce qu'on parle comme ça
13:54lorsqu'on dit
13:55quand on est une première dame
13:56les traiter de sales connes
13:57pour être sympathique
13:58à un comédien
13:59qui a le talent qu'il a
14:00et qui se plurniche ?
14:02Mais c'est pas sérieux.
14:03C'est pas sérieux.
14:04C'est pas sérieux.
14:05Le débat autour
14:05des maisons closes.
14:07Vous en avez effectivement
14:08parlé tout à l'heure.
14:10Est-ce que...
14:10Alors, ça a été lancé
14:11par Jean-Philippe Tanguy
14:12du Rassemblement National
14:13qui lance cette proposition.
14:15Est-ce que vous êtes d'accord
14:17ou pas ?
14:170-826-300-300
14:19Christian Danglette
14:20est avec nous.
14:21Bonjour Christian.
14:23Oui, bonjour.
14:23Vous m'entendez bien ?
14:24Bah, on vous entend bien.
14:25Alors, qu'en pensez-vous ?
14:27Bon, on passe plus.
14:27Ouais, allez-y.
14:29Oui.
14:29Bon, pardon.
14:30Déjà, juste pour votre petit
14:31premier débat là.
14:32Je ne suis pas macroniste
14:34mais je soutiens absolument
14:35ce qu'elle a dit.
14:37Mais ça, ça m'aurait trop.
14:38J'ai des idées énormes.
14:40Voilà.
14:41Maintenant, on passe
14:41aux maisons closes.
14:43Je m'exprime vite fait.
14:44Moi, je suis totalement pauvre.
14:47Écoutez, moi, je pense
14:48qu'à l'époque où ça existait,
14:51les excités ou les gentils,
14:53est-ce que ça ne pourrait pas
14:54éviter éventuellement des viols ?
14:56Oui.
14:57Est-ce que ça peut être
15:01plus surveillé ?
15:02Est-ce que ça peut être
15:04médicalement, je parle,
15:05par exemple ?
15:05Ou est-ce que ça éviterait
15:08des macros ?
15:09Oui.
15:09Il y a plein de questions
15:10à se poser.
15:11Pourquoi on ne le fait pas ?
15:13Puisque de toute façon,
15:14on ne prend pas
15:14les femmes qui désirent
15:16faire ce métier
15:16par le bras.
15:21Françoise, Elisabeth ?
15:22Je suis assez partagée.
15:23En réalité,
15:24je ne suis pas la girouette
15:26qui tourne,
15:26c'est le ventre.
15:27C'est-à-dire que j'entends
15:28tous les arguments
15:29et à chaque fois,
15:29je change d'avis.
15:30Alors, la seule chose
15:31que je peux dire
15:32dans la proposition
15:33de Jean-Philippe Tanguy,
15:34c'est l'idée que l'outil
15:35de travail,
15:36d'une certaine manière,
15:37appartienne aux prostituées.
15:38Si on peut éliminer,
15:40je ne crois pas du tout
15:41à un monde magique
15:42où on éliminerait
15:43les proxénètes,
15:44je pense que le vrai sujet,
15:45c'est les réseaux,
15:46je pense que le vrai sujet,
15:47c'est la violence,
15:48je pense que le vrai sujet,
15:49c'est les filles
15:49qui arrivent en clandestin
15:51dans les pays
15:52et qui font de l'abattage.
15:53Mais vous vous posez
15:54la question quand même.
15:54Moi, je me pose vraiment
15:55la question pour réguler
15:56en tout cas la vie
15:59et surtout pour que
16:00si c'est un moyen
16:01pour les prostituées,
16:02entre guillemets,
16:02une partie du système
16:03d'échapper aux proxos,
16:06pourquoi pas ?
16:07Mais il faut vraiment travailler
16:08ce sujet.
16:09Mais voilà,
16:10je n'ai pas les idées
16:12claires comme Elisabeth.
16:12On vous a entendu
16:13dans votre édito.
16:15C'est intéressant ce que dit Elisabeth.
16:15Moi, premièrement,
16:17je ne vois aucune raison
16:18philosophique d'interdire
16:20la prostitution
16:20quand il s'agit de femmes
16:22ou d'hommes d'ailleurs,
16:23mais c'est souvent des femmes
16:24évidemment,
16:25qui ont décidé librement
16:27de se prostituer.
16:28Ce n'est pas à moi
16:28de décider pour les autres
16:30ce que signifie leur liberté.
16:32Mais vous ne parlez pas
16:33des réseaux ?
16:33Parce que là,
16:34souvent...
16:35Non, je l'ai dit
16:37dans mon édito,
16:38ce n'est pas la prostitution
16:38qu'il faut combattre,
16:39c'est l'exploitation.
16:40Mais il y a derrière
16:41cette espèce de truc
16:43d'abolition.
16:43D'abord, il y a un paternalisme
16:45pour ces femmes
16:46qui ne sauraient pas
16:46ce qu'elles veulent.
16:49Donc, il faut décider
16:50à leur place,
16:51il faut être libre.
16:53Pour elles,
16:53il y a un puritanisme
16:54terrifiant.
16:55Une hypocrisie,
16:56c'est pas le défaut d'ère.
16:58Quand je vous dis,
16:59je ne le disais pas
17:00qu'en blaguant,
17:01quand je vous dis
17:01que la prostitution
17:02a sauvé le mariage,
17:04je pense que...
17:04Ah, ce que vous disiez
17:05dans votre chronique.
17:06Mais oui, mais écoutez,
17:07pourquoi ça existait
17:08dans toutes ?
17:09Pourquoi ?
17:09Il n'y a aucune société
17:11connue, humaine,
17:12dans laquelle
17:13ça n'existe pas.
17:16Péripathétisme.
17:16Vous avez deux heures.
17:18Non, mais c'est intéressant.
17:19Je pense que ça continue
17:20de faire réagir
17:21chez Jean-François Aquilly
17:23dans La Vérité en Face
17:24dans un instant.
17:25Vous pouvez,
17:26sur ce sujet,
17:27retour ou pas
17:28des maisons closes,
17:29sur le budget
17:30de la sécurité sociale,
17:31est-ce qu'il en faut un ou pas ?
17:32Est-ce qu'ensuite,
17:33il devra démissionner
17:34si jamais ça ne passait pas ?
17:35Mais il y a de bonnes chances
17:36pour que ça passe, non ?
17:37Oui, oui.
17:3710, 15 voix, on va dire.
17:39Allez, on ouvre les paris
17:39et comme ça,
17:40si on se plante,
17:41on sera ridicule.
17:42Eh bien, on va voir si François
17:43se peut nous donner
17:44des pronostics.
17:45Est-ce qu'il a eu raison
17:45ou pas d'utiliser
17:47ce vocabulaire ?
17:48Brigitte Macron,
17:48là aussi,
17:49vous pouvez réagir
17:500 826 300 300
17:51sur Sud Radio.
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