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Avec Françoise Degois

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##DROLE_D_EPOQUE-2025-12-04##

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News
Transcription
00:00Drôle d'époque, Françoise Legoyne.
00:02Bonjour Patrick.
00:03Oui, drôle d'époque avec ce que vous venez d'entendre.
00:05Ah bah oui, puis tout est lié avec ce que je vais vous dire là, je pense.
00:07Alors, ce matin, Françoise, vous revenez sur une étude du CEPIPOF,
00:12qui est assez vertigineuse, qui dit
00:13« Le désamour profond des Français pour la politique et ceux qui la font ».
00:18Oui, alors Patrick, vous savez, le CEPIPOF, mais on l'explique à nos auditeurs,
00:22c'est le Centre d'études de la vie politique de Sciences Po,
00:25et il fournit toujours des études intéressantes qui sortent du bruit habituel.
00:28Vous savez, des sondages, intentions de vote, etc.
00:31Et cette étude qui porte sur 2000 personnes, c'est-à-dire un gros échantillon,
00:35et avec des questions très ouvertes, pas du tout cadrées.
00:38La question est simple, qu'est-ce qui vous préoccupe le plus ?
00:40On ne met pas de bémol, on ne met pas de cadre.
00:42Eh bien, tous les politiques de l'ensemble de l'arc politique,
00:46les chouchous comme les derniers de la classe,
00:48tous devraient relire et relire et méditer sur cette étude.
00:52Pourquoi ? Parce que, que dit-elle ?
00:53Que la principale préoccupation des Français, désormais,
00:57c'est la crise politique.
00:58Ça n'est pas le logement, ça n'est pas la santé,
01:01ça n'est pas la sécurité et l'immigration, qui sont quand même très hauts.
01:04C'est la crise politique.
01:05Pourquoi c'est déjà une surprise ?
01:07Pourquoi ? Parce que la politique, c'est un sport national,
01:10que l'Assemblée tient dans l'esprit des gens,
01:13plus du folklore que de la bataille réelle.
01:16Eh bien ça, c'est terminé.
01:18Ça ne fait plus rire les Français.
01:1930% des Français estiment que c'est le plus grave, le plus préoccupant.
01:23C'est probablement lié à la crise budgétaire, bien sûr,
01:26mais surtout à l'incapacité des élus à s'entendre,
01:29et plus profondément encore, et on va reboucler avec ce que vous disiez
01:33avec notre invité, à trouver des solutions pragmatiques.
01:37Et bien sûr, la préoccupation qui est directement corrélée
01:40à cette angoisse politique, c'est le budget et la dette.
01:42Alors là, Patrick, on a un peu de recul, vous et moi, maintenant.
01:45À part la crise de 2008, qui était une angoisse personnelle,
01:48elle a en gros la peur de perdre ses économies, jamais, jamais,
01:52dans aucun baromètre, les Français n'ont exprimé autant d'angoisse
01:56par rapport au budget et à la dette.
01:58Et à l'évidence, les députés, notamment Édouard Philippe,
02:01qui renacle depuis deux jours, notamment, sur ce budget,
02:04ils n'ont pas lu l'étude, sinon ils auraient compris
02:06que le souhait profond, en fait, c'est que la France est un budget
02:10et que les élus s'entendent.
02:11Et puis du coup, cela va avec une défiance terrible
02:14par rapport à nos institutions, Françoise.
02:16Oui, et c'est le second enseignement de ce sondage.
02:18Et celui, Patrick, qui symbolise les institutions, c'est comme ça,
02:22c'est Emmanuel Macron.
02:23Selon les mots même des auteurs de l'étude,
02:25le chef de l'État subit une délégitimation personnelle
02:28d'une violence inédite.
02:31Alors, il est vrai que c'est un peu facile de l'accuser de tous les mots,
02:34mais la réalité est implacable.
02:36En appuyant sur le bouton dissolution,
02:37Emmanuel Macron a non seulement plongé le pays
02:40dans une crise politique inédite,
02:42mais s'est plongé lui-même dans les affres de la détestation.
02:45Je pèse mes mots, c'est exactement ce qui ressort.
02:48La détestation personnelle et symbolique.
02:51Il devient un véritable point de fixation
02:53et les réactions épidermiques à son offensive sur les labels, par exemple,
02:57démontrent une seule vérité.
02:58Les Français ne veulent plus qu'ils s'approchent de près ou de loin
03:01de la vie publique intérieure.
03:03En fait, les Français veulent tourner la page,
03:05finir son calquénat sans lui
03:07et lui, à l'évidence, ne veut pas être effacé.
03:09C'est comme ça que sont interprétées toutes ces vérités,
03:12en tout cas sur la scène nationale,
03:13et les Français lui disent non,
03:15occupe-toi de l'international et finis ton quinquennat.
03:17Bon, c'est aussi une remise en cause,
03:20pour terminer, de nos institutions, Françoise.
03:23Le tableau est sombre,
03:24les Français s'interrogent sur la Ve République,
03:26les piliers de notre République,
03:28comme la justice, l'éducation nationale,
03:30puisque la température, et on le voit dans cette étude,
03:33sur la sécurité où l'immigration ne baisse pas,
03:35ça fait partie des préoccupations principales.
03:37En gros, que nous disent-ils ?
03:39Les politiques parlent beaucoup,
03:40mais n'agissent pas et ne trouvent aucune bonne solution.
03:43Alors, cette enquête, elle est très fouillée.
03:45Elle met aussi en lumière une société de plus en plus polarisée,
03:49avec des clivages très forts,
03:51quasiment caricaturaux, gauche-droite,
03:53notamment sur la sécurité ou l'environnement.
03:55La vraie mauvaise surprise,
03:57c'est bien ce sentiment de crise politique interminable.
04:00Et la démonstration, Patrick,
04:01là je reboucle avec l'actualité,
04:03que si le budget n'atterrit pas,
04:05cette crise politique pourrait muter en crise de régime,
04:08ce qu'elle n'est pas encore.
04:10Mais vous savez, on peut basculer très vite
04:11dans le paysage d'un pays excédé
04:13par une élite qu'elle pense de plus en plus déconnectée.
04:17Elle n'a pas tout à fait tort.
04:18Bon, merci François.
04:20Vous revenez tout à l'heure à 8h30,
04:22dans le débrief avec Elisabeth Lévy.
04:25Elisabeth Lévy sera très intéressante.
04:28Sur une enquête, là, je ne sais pas si vous l'avez vue.
04:30Ah bon, c'est des enquêtes.
04:31Oui, non mais dans Elle,
04:33où Bardella est l'icône des gays.
04:36Oui, oui, je l'ai vu.
04:37Vous l'avez vu ?
04:38C'est intéressant.
04:39Oui, parce qu'on disait que c'était plus de tradition,
04:41effectivement, gauche, LGBT, etc.
04:43Là, c'est...
04:44Voilà.
04:44Nous verrons cela tout à l'heure à 8h10.
04:46Jean-François Aquilly, bonjour.
04:48Bonjour Patrick.
04:48Et votre invité politique à 8h15.
04:49Mathieu Lefebvre, le ministre délégué
04:52qui est chargé de la transition écologique.
04:54Question très importante avec lui ce matin.
04:57Les hausses de nos factures d'énergie
05:01et des prix à la pompe,
05:02c'est pour le 1er janvier,
05:04en cause, ce qu'on appelle les CEE.
05:07Nous verrons avec lui.
05:07Vous savez, ça s'appelle les dispositifs,
05:13c'est compliqué,
05:13le certificat d'économie d'énergie.
05:15Il y en a beaucoup.
05:15Qui financent la transition
05:17et qui vont augmenter.
05:18Voilà.
05:18Et qui seront répercutés sur nos factures.
05:20Pourquoi ?
05:21Il va nous expliquer pourquoi.
05:22Oui, absolument.
05:23Alors qu'Emmanuel Macron,
05:24Françoise de Gois le disait,
05:25est beaucoup plus sur la scène internationale.
05:27Il est en Chine, en fait, actuellement.
05:29Là, en Chine,
05:30c'est la Chine où c'est le grand monopoli.
05:32On se distribue à la Chine
05:33les terres rares,
05:34les investissements un peu partout en Europe.
05:36Nous en reparlerons, bien sûr.
05:37Parle-dessus nos têtes.
05:38Oui, bien sûr.
05:39Nous en reparlerons aussi.
05:40Il est 7h54.
05:41Les chevaliers,
05:42un peu d'humour et de rire dans un instant.
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