- il y a 23 heures
Avec Elisabeth Lévy et Eric Revel
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00:00Le grand débrief avec Elisabeth Lévy et Eric Revelle et vous auditeurs de Sud Radio 0826 300 300 pour répondre à cette question.
00:12Tiens, les politiques sont-ils devenus le problème numéro un de ce pays ?
00:16Si on vous pose la question, ce n'est pas uniquement par plaisir de la polémique, c'est qu'en une du journal L'Opinion ce matin,
00:20un sondage, celui du Sevipov, qui a décidé d'aller poser une seule question aux Français sans avoir une liste prédéfinie ou certaines propositions.
00:28La question est simple, quel est selon vous le problème le plus important auquel le pays est confronté aujourd'hui ?
00:34Et pour la première fois depuis le début de cette enquête, tous ceux qui ont été interrogés ont répondu tout simplement les politiques,
00:40largement devant le pouvoir d'achat, la lutte contre la criminalité, la dette ou encore l'immigration.
00:46Est-ce que vous pensez, comme ces Français qui ont répondu à cette enquête, 0826 300 300,
00:51ou au contraire, c'est une sorte de démagogie un peu facile d'estimer aujourd'hui que le politique serait responsable de tout ?
00:56Vous avez la parole jusqu'à 9h, réseaux sociaux, applications et sites sudradio.fr.
01:01Ma chère Elisabeth, est-ce que vous aussi vous considérez que le problème le plus important auquel le pays est confronté aujourd'hui, ce sont les politiques ?
01:08Non. D'abord, il y a une espèce de pétition de principe derrière ce que je vais vous dire,
01:14c'est que je crois que la liberté consiste, la première condition de la liberté, c'est d'assumer ses responsabilités.
01:21Et je crois que, c'est d'ailleurs ce que fait la psychanalyse, les bons psychanalystes,
01:27si vous voulez, ils ne disent pas aux gens de se plaindre toute la journée de ce que leur ont fait papa, maman
01:32et la maîtresse qui leur tirait les couettes à la récré.
01:36Ils leur disent comment, ils les aident à reprendre leur destin, leur vie en main, à se sentir comptables de cela.
01:42Et pour moi, c'est ça, le bonheur de l'âge adulte.
01:45Le bonheur de l'âge adulte ne consiste pas à récriminer en permanence et à rejeter sur les autres tout ce qui ne va pas dans votre vie,
01:52c'est d'être capable de se poser, d'affronter la réalité, de se poser un certain nombre de questions et que vois-je ?
01:58Oui, les politiques ne sont certainement pas...
02:00Pour vous, c'est ce que font les Français qui ont répondu les politiques ?
02:02Non, mais ce n'est pas seulement parce qu'ils les ont élus.
02:04Qu'est-ce qu'on voit ? Que montrons-nous, nous, comme peuple ?
02:08Quand le général Mandon dit, peut-être qu'il faudra un jour se sacrifier pour le pays, tout le monde aux abris,
02:13tout le monde dit, on va pas mourir pour...
02:15Bon, d'accord, je la fais courte.
02:18Quand on veut augmenter un peu l'âge de la retraite parce que c'est nécessaire, parce qu'on vit plus longtemps,
02:24c'est tout le monde aux abris, c'est toujours les autres, si vous voulez, qui doivent...
02:28C'est toujours les autres, en fait.
02:29On ne se prend jamais en bas et on accuse des politiques.
02:31C'est les autres qui doivent payer, c'est les autres qui doivent bosser pour nous, c'est les autres...
02:34Il n'y a jamais un moment où les gens disent, ben voilà, voilà ce que moi je peux faire pour mon pays.
02:380,826, 300, 300, est-ce que les politiques sont devenus le problème numéro un du pays ?
02:43Venez converser avec nous jusqu'à 9h.
02:45Éric Revelle.
02:46J'ai écouté Elisabeth, vous avez vu, je me sens pas énervé.
02:48Il a rangé son frein, j'étais trop long, pardon Éric.
02:51Non, non, non, très bien, très bien.
02:54Elisabeth, prends de la hauteur.
02:55Moi, je vais plutôt creuser, je vais prendre de la basseur, ça se dit pas.
03:01Non, je vais vous dire, pour moi, qu'est-ce que ça veut dire, cet item qui arrive en tête,
03:05les Français rendent responsables les politiques ?
03:09Ça veut dire qu'en réalité, ils ne croient plus, ils ne croient plus dans des solutions politiques.
03:13C'est ça.
03:14C'est-à-dire que moi, je pense que la présidentielle 2027 se fera pas,
03:19même si des sujets comme les finances publiques remontent au troisième sur le podium des préoccupations des Français.
03:26Moi, je crois pas que ça se fera sur un programme économique en 25 points
03:30qui changerait la face du monde et le quotidien français.
03:33Ça se fera pas là-dessus.
03:34Ça se fera sur le rejet des élites et le rejet d'une certaine classe politique
03:38qui, à mon sens, depuis des décennies et des décennies, de gauche et de droite,
03:43a porté l'idée qu'ils savaient qu'ils étaient plus forts que les autres.
03:46Or, le pays est dans le mur, voilà.
03:48Moi, je pense que ça va se faire sur un rejet.
03:49Donc, le fait d'avoir les Français qui rendent responsables les politiques,
03:53c'est un signal d'alarme pour montrer le divorce, le divorce qu'il y a entre les citoyens et la classe dirigeante.
03:58Mais bien sûr, c'est ça que ça veut dire, Elisabeth.
04:01Pardonnez-moi.
04:010826-300-300 pour poursuivre le débat, messieurs dames.
04:04Je pense que les Français sont aussi responsables de la situation du pays.
04:07C'est tout ?
04:07Ma chère Elisabeth, vous le direz peut-être au standard, au 0826-300-300.
04:12Bonjour Corinne.
04:13Bonjour Corinne.
04:14Bonjour à tout le monde.
04:15Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
04:16Quel regard vous portez justement sur cette question ?
04:19Est-ce que vous, est-ce que pour vous, les politiques sont devenues le problème numéro 1 du pays, ma chère Corinne ?
04:24Ah oui, absolument.
04:25C'est en fait, puisqu'en découle tout le reste en fait.
04:28Alors, j'ai écouté très attentivement ce que vous disiez.
04:31Mais alors, Elisabeth Lévy, je suis désolée, mais en quoi nous serions responsables ?
04:35Alors, vous allez me dire.
04:36Oui, parce que c'est vous qui avez voté et qui avez mis les gens qui sont là.
04:41J'imagine que c'est ça votre réponse, madame Lévy ?
04:43Non, ma réponse était que nous, je ne dis pas vous, je dis nous d'abord.
04:47Je ne m'exclus pas.
04:48Je ne m'exclus pas du peuple que je critique.
04:52Je pense que, par exemple, quand on nous demande, si vous voulez,
04:55quand on nous demande un effort quelconque, quand il faudrait, par exemple, sur les retraites,
05:00je pense qu'il n'y a pas le choix.
05:02Si vous voulez, allongement de la durée de la vie, démographie en berne, etc.
05:05Il n'y a pas le choix, il faudrait travailler un peu plus.
05:09Et globalement, c'est surtout, c'est les autres.
05:12Quand il faut trouver des économies, on veut faire payer les autres.
05:15En réalité, on est réticents à l'effort.
05:16Et l'intérêt général et l'intérêt du pays, pardon, personne, et je ne m'exclus pas de cela,
05:23n'est plus prêt à se sacrifier pour cela.
05:25Corinne, Elisabeth, vous a répondu.
05:28Pardon, oui, je suis d'accord avec vous.
05:30Non, mais Corinne n'est plus d'accord avec moi.
05:32Non, non, mais en fait, ce que je veux dire, c'est que je pense que les gens ne sont plus,
05:37le consentement à l'impôt ne fonctionne plus ni aux réformes.
05:40Par contre, on est tellement dans la, excusez-moi, je vais être vulgaire,
05:43mais dans la merde qu'en fait, maintenant, tout ce qu'ils disent, ça ne rentre plus.
05:49Et en fait, c'est toujours pareil.
05:50Vous avez des gens qui, comment je vais dire ça, parce qu'en fait, on va encore dire que,
05:56voilà, mais pour moi, il faudrait qu'ils commencent par faire des efforts eux-mêmes
06:00avant de nous en demander à nous, parce qu'en fait, je pense qu'on en a fait,
06:03on en a fait, on en a fait, et en fait, notre niveau de vie, il a baissé, baissé, baissé.
06:08Là, maintenant, il y a d'autres, le pouvoir d'achat, il a baissé.
06:12Les gens sont obligés de faire des choix pour Noël, etc.
06:15Enfin, voilà. Donc, en fait, effectivement, les politiques sont responsables
06:19parce qu'il ne se passe rien.
06:21Là, ce qui va arriver dans la loi de PFSS, c'est une catastrophe.
06:24Et en fait, on le voit, ils n'arrivent pas à se mettre d'accord.
06:27Il n'y en a aucun. Moi, je ne veux pas voter ça parce que c'est LFI.
06:29Moi, je ne veux pas voter ça parce que c'est le RN.
06:31C'est une catastrophe.
06:32Et vous nous dites, en réalité, Corinne, que la situation économique du pays
06:35découle des décisions qui prennent.
06:37Merci beaucoup d'avoir été avec nous au 0826 300 300.
06:40En réalité, Éric Revelle, c'est ce que Corinne dit à l'instant.
06:43C'est-à-dire que, d'accord, on a voté pour eux.
06:45Mais au bout d'un moment, tout ce qu'ils font parfois à l'exercice du pouvoir,
06:48ce n'est pas tellement de notre faute non plus.
06:50Écoutez, tant qu'on a le droit, et heureusement qu'on aura longtemps,
06:54de voter pour des formations politiques, on votera pour des formations.
06:58Mais je pense que les Français sont vaccinés.
07:00Qui peut croire dans un programme économique, dans des promesses portées ?
07:05Je veux vous dire, moi, le sentiment que j'ai,
07:08c'est qu'en fait, on ne se réformera que quand le pays sera dans le mur.
07:12Historiquement, c'est toujours la même chose.
07:13Alors, ça se fait plus ou moins violemment, je suis d'accord.
07:16Mais le jour où vous recevez votre feuille de sécu,
07:18où on vous dit qu'on vous rembourse plus tard vos frais de médecin,
07:22parce qu'il n'y a plus d'argent à la sécurité sociale,
07:24les Français comprendront qu'on est dans une situation financière catastrophique.
07:28C'est l'édito du Figaro récemment.
07:30La France va encore trop bien pour qu'elle aille mieux.
07:31C'est-à-dire que personne ne nous l'imposera.
07:36On n'y arrivera pas.
07:37Mais je répète que ce rapport à l'État que nous avons...
07:40Quand on parle, par exemple, il n'y a plus d'argent.
07:43On dirait que c'est l'ongue pique-sous à qui il faut piquer son fric, l'État.
07:46Et donc, l'État, c'est moins, sauf quand il faut payer l'État, c'est les autres.
07:51Ça, c'est toujours...
07:52Moi, je suis frappé.
07:53À chaque fois qu'on veut faire des économies sur quoi que ce soit,
07:56c'est évidemment, si on fait des économies de dépenses publiques,
07:59il y a quelqu'un qui va être pénalisé, forcément.
08:01Eh bien, le quelqu'un ou la corporation ou le groupe en question,
08:05immédiatement, monte au créneau.
08:08Par exemple, l'idée, et je vais bientôt être dans cette catégorie,
08:12et l'idée, si vous voulez, qu'on peut tout changer aux finances publiques
08:17sans toucher un gramme aux retraites, me paraît, c'est une aberration.
08:22Tous les économistes le savent.
08:23Donc, on a une maladie. Dans ce pays, c'est le déni.
08:26On ne veut pas voir les problèmes.
08:28L'école, on l'a mis sous le tapis.
08:29L'islam radical, on l'a mis sous le tapis.
08:32Mais, je suis désolé, les Français, par exemple,
08:35on nous a dit, en 2005, les Français ont voté,
08:37ils ne voulaient pas cette Europe-là.
08:39Ok, après, ils ont élu Sarkozy, puis ils ont élu Emmanuel Macron,
08:42puis François Hollande, puis Emmanuel Macron,
08:45puis re-Emmanuel Macron.
08:464 fois, des présidents immigrationnistes et européistes.
08:50Eh bien, si on a plus d'immigration et plus d'Europe,
08:53il ne faut pas se plaindre.
08:54On a rappelé qu'en 2005, de toute façon,
08:56ça a été mis dans la loi, de toute façon, Elisabeth,
08:58après, en 2007, de toute façon,
09:00ça a été ça, le vrai problème de 2005,
09:02c'est qu'on a voté contre.
09:03Bien sûr, on a voté contre,
09:04mais ce que je veux dire, c'est qu'après 4 fois,
09:06on a voté pour des européistes.
09:09Donc, à un moment, nous sommes responsables aussi
09:13de notre situation,
09:14et aussi, je crois que nous ne voulons plus faire assez d'efforts
09:18pour notre pays, c'est tout.
09:190826-300-300, est-ce que les politiques sont devenus
09:22le problème numéro un du pays ?
09:24Visiblement, si on vous croit,
09:26auditeurs de Sud Radio, oui,
09:27le politique serait devenu un problème,
09:29largement devant la problématique du pouvoir d'achat,
09:32par exemple, la lutte contre la criminalité,
09:34ou la dette.
09:34C'est un sondage riche d'enseignements
09:36réalisé par le CBIPOF,
09:38qu'on trouve ce matin en Une de l'Opinion.
09:40Il y a un autre sondage qu'on commentera juste après,
09:42ma chère Élisabeth et mon cher Éric,
09:43c'est celui de l'IFOP,
09:46qui donne Jordan Bardella,
09:47toujours plus plébiscité par les Français.
09:50Est-ce que, justement,
09:51le fait qu'on critique les politiques,
09:52on se retrouve donc à vouloir aller tenter
09:54ce qu'on n'a jamais essayé ?
09:55Vous connaissez cette fameuse explication,
09:58on en discute aussi avec vous,
09:59auditeurs de Sud Radio, 0826-300-300.
10:02A tout de suite.
10:05Le Grand Matin Sud Radio,
10:077h10,
10:08Maxime Liedot.
10:10Et on est ensemble jusqu'à 9h pour débattre cette question.
10:12Est-ce que les politiques sont devenues
10:13le problème numéro 1 du pays,
10:150826-300-300 ?
10:17Je vois que ça se bouscule au temps,
10:19au standard, ne vous inquiétez pas.
10:20On prendra le temps d'avoir vos réactions
10:23et votre appel, bien sûr, camarades, auditeurs.
10:25Un autre sondage aussi qui fait la une de l'actualité ce matin,
10:28c'est le sondage IFOP fait du ciel le Figaro
10:30pour Sud Radio,
10:31concernant les souhaits et le pronostic de candidature
10:34à l'élection présidentielle.
10:35Et je me tourne vers vous, mon cher Église Revelle,
10:37c'est Jordan Bardella qui crée à nouveau
10:39la surprise et l'étonnement
10:40avec le souhait de candidature en 2027,
10:42plus 1 point à 44%
10:44et le pronostic de candidature,
10:46c'est-à-dire est-ce qu'il sera candidat ?
10:4775.
10:4875 plus 6 points.
10:49Très très peu de temps,
10:50haute montée de la part de Jordan Bardella.
10:52Oui, alors il y a ceux qui spéculent
10:54sur la possibilité à droite
10:56pour Marine Le Pen d'être candidate
10:58et donc, logiquement,
10:59si Marine Le Pen pour le RN n'est pas candidate,
11:02ce sera Jordan Bardella.
11:03Bon, ça me semble...
11:05Mais en fait,
11:06quand vous regardez globalement
11:08les sondages en faveur du RN aujourd'hui,
11:11ça rejoint ce que je vous disais tout à l'heure
11:14sur les politiques.
11:16Les Français rejettent la faute sur les politiques.
11:18Alors, Elisabeth Lévy n'est pas d'accord avec moi,
11:20mais en fait,
11:21qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
11:22Est-ce que vous croyez que les gens
11:24qui s'apprêtent à voter à 36% ou 37% pour Bardella
11:28sont des gens qui connaissent sur le bout de leurs doigts
11:32le programme économique assez confus du RN ?
11:34Sont-ils étatistes ?
11:35Sont-ils libéraux ?
11:36Non, pas du tout.
11:37Mais pas du tout.
11:39Ces gens qui s'apprêtent à voter RN
11:42vont voter RN, pourquoi ?
11:44Parce qu'ils considèrent, encore une fois...
11:46C'est les fameux candidats antisystèmes, c'est ça ?
11:48C'est même plus que ça.
11:50Depuis des décennies,
11:51on avait soi-disant les meilleurs élites
11:53à gauche et à droite
11:54qui ont mis le pays dans la situation
11:56dans laquelle ils se trouvent.
11:59Donc, les gens qui votent RN se disent
12:02« On nous dit qu'ils ne sont pas bons,
12:04mais ça ne peut pas être pire. »
12:05Voilà ce que se disent les gens.
12:06Donc, je pense qu'il faut...
12:08Le pays a basculé dans une rationalité
12:10qui n'est plus du tout une rationalité électorale classique.
12:13On est dans autre chose.
12:14Parce que les gens en ont ras-le-bol,
12:16parce que les gens en ont ras-le-bol,
12:18sont inquiets, sont angoissés,
12:21et donc ils estiment que les seuls
12:22qui n'ont pas été essayés sont les gens du RN.
12:24Donc, ils vont sans doute leur donner leur chance.
12:26Elisabeth, on va écouter Nathalie au standard.
12:28Très vite.
12:29Alors, on va écouter Nathalie,
12:30mais il y a autre chose.
12:31Il y a aussi le fait, ça c'est...
12:33C'est réel.
12:35Guy, lui, l'a bien montré.
12:36C'est que le rêve de ces élites,
12:39mais tout le monde a accepté,
12:40tout le monde...
12:42Personne n'a râlé contre ça,
12:44était dans le fond de gouverner
12:46en se passant de ce qu'on n'appelait pas encore
12:48la France périphérique, si vous voulez.
12:50Cette France qui n'était pas les banlieues
12:51qui étaient l'objet de toutes les attentions
12:54parce qu'on avait peur,
12:55et puis que c'était...
12:56On avait une mauvaise conscience.
12:57Ce n'est pas les beaux quartiers,
13:00ce n'est pas les centres-villes,
13:01c'est une France entre...
13:02Si vous voulez, c'est...
13:04Mais c'est aussi un peu la France des clochers,
13:06comme Vincent Trémollet peut en parler dans le Figaro.
13:09Cette France-là a été...
13:10Si vous voulez, en quelque sorte,
13:12elle n'était pas dans les radars.
13:14Voilà.
13:14Et donc, tout d'un coup,
13:15on s'aperçoit qu'elle existe.
13:16Mais par ailleurs,
13:17moi, je crois que...
13:18Et on l'avait bien vu
13:19dans le mouvement des Gilets jaunes,
13:21moi, ce qui me fait peur,
13:22si vous voulez,
13:23c'est que derrière la critique
13:25tout à fait légitime des élites,
13:28il y ait la critique
13:29ou le rejet de l'idée d'élite tout court.
13:32C'est-à-dire,
13:33moi, ma voix,
13:34évidemment,
13:35comme ma voix vaut autant
13:35que celle d'un prix Nobel de physique,
13:37je dois avoir autant
13:38le don de voix au chapitre
13:40sur qu'est-ce qu'on fait
13:41avec les centrales nucléaires.
13:43Bon.
13:43Moi, je crois à la connaissance,
13:45je crois à la hiérarchie
13:46de la connaissance
13:47et ça veut dire que des élites,
13:49ça doit exister.
13:50Et donc, le problème des élites,
13:51est-ce ça aussi le sujet
13:52au cœur de cette question
13:53qu'on vous pose ce matin ?
13:54Les politiques sont-ils devenus
13:55le problème numéro un du pays ?
13:570826 300 300.
13:58Et bonjour, Nathalie.
14:00Oui, bonjour.
14:01Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
14:03Bonjour, Nathalie.
14:03Comment vous regardez cette question ?
14:04Bonjour, Elisabeth.
14:05Alors, je voulais intervenir,
14:06moi, parce qu'en fait,
14:08oui, je pense que vraiment,
14:09les politiques sont responsables
14:10pour plusieurs raisons.
14:11D'abord,
14:12parce que d'abord,
14:12ils se multiplient
14:13comme des petits pains,
14:14ces gens-là.
14:15Il y en a de plus en plus.
14:17Ils ne se réforment jamais,
14:19mais ils continuent en plus
14:20à bénéficier
14:21et à augmenter
14:22leurs salaires,
14:23leurs avantages.
14:24Et ils ne respectent
14:26absolument pas
14:26ce que fois
14:27ils ont été élus.
14:28Voilà.
14:29Donc, à mon avis,
14:30ce sont ces trois en plus
14:31dont je veux bien
14:33qu'on réforme encore
14:34la retraite, etc.
14:36Mais quand on voit
14:36que dans la fonction publique,
14:38ou alors ce qui était
14:38ex-fonction publique,
14:40mais qui est toujours subventionné
14:41par l'État
14:41comme la SNCF,
14:43les gens peuvent quand même
14:44continuer à partir
14:46à 56 ans,
14:47nous à 62.
14:49Je veux dire,
14:49il y a un moment
14:50où il faut arrêter
14:51de prendre les gens
14:51qui sont des imbéciles,
14:52vous voyez.
14:53Mais si je vous comprends bien,
14:55ma chère Nathalie,
14:56vous vous regrettez encore
14:57que d'une certaine manière,
14:58certains privilèges existent encore
15:00pour la classe dirigeante.
15:01Je résume,
15:01et c'est ça l'idée.
15:02Et les cheminots,
15:03ce n'est pas la classe dirigeante.
15:04C'est-à-dire qu'en fait,
15:05il y a au moins deux pôles.
15:07Il y a effectivement
15:07la classe dirigeante,
15:09il y a de plus en plus
15:11de fonctionnaires
15:12et de hauts fonctionnaires
15:13qu'on place un petit peu partout
15:16parce qu'on ne les vire pas.
15:19Ils augmentent effectivement
15:20leur salaire,
15:21leurs privilèges.
15:23Ça, c'est clair.
15:24Ils l'ont encore fait dernièrement.
15:25Et d'un autre côté,
15:26il y a les autres
15:27qui, eux,
15:28partent à la retraite
15:29t'as 56 ans,
15:3057 ans,
15:3158 ans.
15:31Donc, j'ai l'impression
15:31d'avoir une France
15:32à deux vitesses
15:33d'une certaine manière.
15:34Le français privé
15:34est pris dans les forces collines
15:36des hauts fonctionnaires
15:39et des fonctionnaires d'en bas
15:40et tous ceux qui sont
15:41ex-fonctionnaires
15:42ou assimilés.
15:43Donc, si vous voulez,
15:44le privé ne peut plus
15:45s'en sortir.
15:46Oui, c'est ça.
15:46Merci beaucoup, Nathalie,
15:47de nous avoir appelés ce matin
15:48au 0826 300 300.
15:50Et je vous souhaite
15:50une bête journée
15:51à l'écoute de Sud Radio.
15:52Toujours en réponse
15:53à cette question,
15:54les politiques sont-ils devenus
15:55le problème numéro un du pays ?
15:57Les réponses au 0826 300 300.
15:59Bonjour, Robert.
16:01Bonjour, Elisabeth
16:03et M. Ruel.
16:05Bonjour, Robert.
16:06Comment vous regardez
16:07cette question,
16:08mon cher Robert ?
16:09Les politiques sont responsables,
16:12mais c'est des électors
16:13qui les ont mis en place.
16:15Eh oui.
16:17Mais donc,
16:18vous rejoindriez un peu
16:19l'amie Elisabeth Lévy
16:20quand elle dit
16:21qu'en réalité,
16:23les Français ont naturellement
16:24une part de responsabilité.
16:25Votez Lévy !
16:26Non, non,
16:27Ruel, c'est du sérieux,
16:28c'est du solide.
16:28Je pense que M. Ruel
16:30aussi a raison.
16:31Vous êtes une sorte
16:32de grand centriste,
16:33Robert,
16:33vous faites du...
16:34Voilà.
16:36Disons que moi,
16:37en 2005,
16:38j'ai voté contre
16:39l'Europe.
16:42Et puis,
16:42quand j'ai vu
16:43que les électeurs
16:44ont voté
16:45pour Sarkozy,
16:47il nous a mangé
16:49la chode,
16:52la facture.
16:53et maintenant,
16:55après,
16:56il y a eu Hollande,
16:57pareil.
16:58C'est eux
16:58qu'ils ont mis
17:00au regard,
17:02disons que le peuple,
17:04ils ont éliminé.
17:05Donc,
17:06moi,
17:07depuis ce jour-là,
17:09je ne vote plus.
17:09C'est le sentiment,
17:11peut-être,
17:11qu'on emploie
17:12parfois tant,
17:13mais de trahison,
17:14cher Robert,
17:14vis-à-vis de,
17:15parfois,
17:15une classe politique.
17:16c'est la trahison.
17:19Alors,
17:19comme les politiques,
17:20maintenant,
17:21moi,
17:22je le vois,
17:23ils ont de haut,
17:23maintenant,
17:24je vois que,
17:26de plus en plus,
17:27ils nous trahissent.
17:29Moi,
17:30hier,
17:30j'ai entendu,
17:31moi,
17:32je suis de Marseille,
17:33j'ai entendu
17:34le Ville-Rola,
17:35coéquipière
17:36de Payan,
17:38dire,
17:38au deuxième tour,
17:40il faut que les filles
17:41votent pour nous.
17:41Alors qu'au Congrès socialiste,
17:47ils ne veulent plus
17:47en train de parler
17:48de la décision.
17:49Des promesses qui ne sont pas tenues
17:50et on entend parfois
17:52à quel point ça peut être pénible.
17:53Une dernière question,
17:53Robert,
17:54pendant que je vous tiens.
17:55Est-ce que,
17:56vous aussi,
17:56vous faites partie des gens
17:57qui comprenaient,
17:58je ne sais pas si vous votez,
17:59ça vous regarde d'après tout,
18:00mais qui comprenaient
18:01le phénomène Bardella,
18:02comme si vous voulez,
18:03personne qui est capable
18:04de rassembler
18:05toutes ces personnes
18:06qui se sentent déçues,
18:07trahies par la classe politique ?
18:10Oui,
18:10un parti,
18:11oui,
18:11il est sûr,
18:12il est sûr,
18:13parce que,
18:13de toute manière,
18:14Théran Gouvard
18:15a dit aux socialistes
18:17le peuple
18:19ne nous intéresse plus,
18:21faut-il pour les émigrés ?
18:23Déjà,
18:23donc,
18:24ils se sont tournés,
18:25le peuple s'est tourné
18:26vers le rassemblement national.
18:28De façon plutôt légitime.
18:30Merci beaucoup,
18:31mon cher Robert,
18:32d'avoir été avec nous
18:33ce matin au 0826.
18:35300,
18:35300,
18:36à la question ras-le-bol,
18:36les politiques sont-ils
18:37de nus,
18:38le problème numéro 1 du pays ?
18:39Ma chère Elisabeth,
18:40je crains que vous ne soyez pas
18:41encapacité de remporter ce round
18:43puisque 97 pourtant des auditeurs disent non.
18:46un grand minoritaire.
18:47Vous savez,
18:48les démagogues gagnent toujours.
18:50Il y a Eric Ali-Revel
18:51qui est en train de défiler victorieux sur le round.
18:54Moi,
18:54je trouve qu'il a fait plutôt
18:55Monsieur Propre
18:55quand il fait ça.
18:56C'est ça.
18:58Alors là,
18:58vous voyez,
18:58ce n'est même pas moi
18:59qui utilisé la mesquiderie ce matin,
19:01mon cher Eric Revel.
19:01Je l'ai laissé avec Elisabeth Lévy.
19:03C'est une icône,
19:05Monsieur Propre.
19:05Mais bien sûr,
19:06ce débat et ce sondage
19:08qui annonce notamment
19:08des scores records
19:09pour Jordan Bardella,
19:11c'est un sondage
19:12IFOP fiducial
19:13de Figaro LCI.
19:14Vous allez en reparler naturellement
19:15avec Jean-François Akkili
19:16dans La Vérité en face
19:17dans une poignée de secondes
19:18qui en reparlera.
19:19Et le numéro,
19:19c'est toujours le même
19:20pour participer à la conversation.
19:220826 300 300.
19:24Et demain,
19:25dans ce même siège,
19:25vous retrouverez
19:26la voix de Patrick Roger
19:28entre 7h et 9h.
19:29Moi,
19:29j'aurai le plaisir
19:29de vous retrouver
19:30vendredi
19:31à partir de 7h.
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