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  • il y a 12 heures
Justine Ryst, Directrice générale de YouTube France, et Alexia Laroche-Joubert, PDG de Banijay France, étaient les invitées de François Sorel dans Tech & Co, la quotidienne, ce mercredi 19 novembre. Elles se sont penchées sur la présentation du YouTube Festival et la puissance de YouTube en France, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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Transcription
00:01Tech & Co, la quotidienne, les invités.
00:06Voilà, YouTube donc célébré ce soir avec nos invités.
00:10Je suis très heureux d'accueillir, je vous le disais il y a un instant, Justine Riste.
00:13Bonsoir Justine.
00:14Bonsoir.
00:14Vous êtes la directrice générale de YouTube France.
00:16Oui.
00:17YouTube qui aujourd'hui fait partie de, j'allais dire pratiquement de la vie de tous les Français.
00:22Mais vous avez des chiffres à nous raconter.
00:24Absolument.
00:24On va vous retrouver dans un instant.
00:26Et puis j'accueille aussi une dame que vous connaissez.
00:29Il s'agit de Alexia Laroche-Joubert.
00:31Bonjour.
00:32Bonsoir Alexia.
00:33PDG de Banigé France, Love Story, Star Academy, c'est vous.
00:38Et puis Banigé, rappelons-le, qui est un groupe de production de contenu audiovisuel qui rayonne de manière mondiale aujourd'hui.
00:44On est le premier groupe en effet mondial de production.
00:47Et c'est un fleuron français avec un actionnariat européen.
00:50Donc on est très fiers de ça.
00:51Voilà, et dans un instant vous allez nous expliquer pourquoi Banigé s'intéresse à YouTube.
00:56Parce que c'est vrai que votre métier depuis de très nombreuses années, c'est la télé.
01:00Vous êtes une femme de télé.
01:01Et bien aujourd'hui, vous êtes aussi une femme de YouTube.
01:03Mais gardez votre réponse dans un instant.
01:06Justine, commençons donc par ce YouTube Festival qui s'est déroulé hier.
01:10Oui.
01:11Qu'est-ce que c'est que le YouTube Festival déjà ?
01:13C'est un rituel que nous avons chaque année pour rassembler tous nos partenaires business justement.
01:20Donc les annonceurs, les agences, les créateurs, les entreprises médias qui travaillent avec YouTube.
01:26Et dans ce cadre-là, on présente à la fois tous nos nouveaux chiffres, toutes nos nouveautés technologiques.
01:32Et puis on fait parler ceux, celles qui font YouTube.
01:36Donc hier soir, comme c'était une édition spéciale 20 ans puisqu'on célèbre 20 ans d'existence,
01:41ce qui est comme un siècle dans le numérique.
01:43Nous avions sur scène Squeezie, nous avions Hugo Décrypte, nous avions LVMH,
01:49le groupe qui venait raconter comment ils pensent désormais comme un créateur.
01:53Voilà, donc c'était une très belle soirée.
01:54– YouTube est un média à part entière aujourd'hui ?
01:57C'est-à-dire que vous vous comparez à d'autres médias plus anciens comme la télévision ou comme d'autres médias ?
02:04– Je pense qu'en fait, aujourd'hui, le mot d'ordre, c'est la complémentarité.
02:08YouTube aujourd'hui est un partenaire média de toutes les chaînes de télévision,
02:13de tous les producteurs, on va en parler tout à l'heure, de l'audiovisuel en général.
02:19On est en 2025 dans un monde où les usages sont totalement bouleversés.
02:25Les publics ont tous les choix et choix pléthoriques de contenu.
02:29Et ce qu'on voit, c'est qu'il y a vraiment un plébiscite très fort pour la plateforme.
02:34Vous savez qu'en France, on est mesuré par Médiamétrie.
02:36On a été une des premières plateformes à être mesurée par Médiamétrie,
02:40institution de référence tiers en France.
02:43Et le chiffre qu'on a communiqué hier soir, c'est 43 millions de Français
02:46qui viennent chaque mois sur la plateforme.
02:49C'est 52 minutes chaque jour de YouTube consommée.
02:54par toutes les tranches d'âge.
02:56Donc on est devenu un partenaire du quotidien,
02:59un incontournable dans finalement le foyer et la poche de tous les Français.
03:04Oui, donc ce chiffre est très important.
03:06Les Français passent en moyenne 52 minutes par jour sur YouTube.
03:10Alors on voit que vous voulez vous froisser avec personne
03:12parce que vous dites, ok, on est complémentaire de la télévision, etc.
03:15Mais vous venez un peu manger sur leur terrain.
03:18Parce que, je veux dire, le temps de cerveau qu'avait évoqué un ancien patron
03:23d'une grande chaîne de télévision nationale, il n'est pas extensible.
03:26Ça veut dire que 52 minutes de YouTube, c'est 52 minutes
03:31ou quelques dizaines de minutes de moins sur les médias traditionnels.
03:33Mais c'est comme ça, cela dit.
03:34En fait, nous, on n'a pas choisi ce que les utilisateurs décident de consommer,
03:39la manière dont ils les ont consommés.
03:41Ce qu'on voit, c'est qu'effectivement, on est dans des réflexes maintenant de consommation
03:45qui, encore une fois, montrent qu'il y a un usage sur YouTube qui est très installé.
03:51Ici, on a des télévisions partout.
03:53La télévision, le téléviseur, est désormais le deuxième écran de visionnage de YouTube en France.
03:58C'est un usage qui a augmenté de 31% en deux ans.
04:02C'est désormais le premier écran aux Etats-Unis.
04:05C'est dingue, ça.
04:06Parce qu'au départ, c'était les mobiles, c'était les PC.
04:09Enfin, c'était les petits écrans annexes.
04:11Et on disait, souvent on reprochait à YouTube que c'était un média un petit peu
04:14exclusif pour une personne.
04:16C'est-à-dire qu'on ne regardait pas YouTube à plusieurs.
04:18Maintenant, ce que vous dites est intéressant.
04:21C'est que c'est un média qui est diffusé sur la télé.
04:23C'est très bizarre parce que je me vois en méta dans les écrans.
04:25En fait, et là j'en viens à ces ponts qu'on construit avec l'audiovisuel classique,
04:32le corrobore de ce succès de YouTube regardé sur les téléviseurs,
04:36c'est le succès des formats longs.
04:38Et en fait, quand on vient sur YouTube, je vous rappelle qu'au départ,
04:41c'est un moteur de recherche.
04:42Je viens chercher du contenu.
04:44Je choisis d'y consacrer du temps et je regarde vraiment.
04:48Et donc, ce succès, notamment des formats longs, voire très longs sur YouTube,
04:53c'est une opportunité pour les chaînes de télévision plus classiques
04:57d'aller chercher des audiences complémentaires à ce qu'elles ont en linéaire,
05:01à ce qu'elles ont sur le numérique,
05:03public qui n'irait jamais sur les antennes, par exemple, je ne sais pas,
05:06de France.télé ou de TF1+,
05:09mais qui par contre sont déjà sur YouTube.
05:11Donc une stratégie d'un média classique aujourd'hui,
05:15ça doit être cette stratégie d'omniprésence,
05:17comme dirait Bruno Patino, le président d'Arte,
05:19c'est de vraiment aller à la rencontre des publics là où ils sont.
05:23Et c'est en ce sens que l'équation de contenu et de rencontre avec le public,
05:30elle est complètement différente de précédemment.
05:32Moi, je viens du monde de la télévision.
05:34J'ai commencé avec Alexia sous l'école Andémol à l'époque.
05:40Et donc, je vois bien cette tectonique des plaques,
05:43ce moment de grande turbulence pour l'audiovisuel classique
05:46qui est en train de s'opérer.
05:47Mais ce que je vois aussi, c'est que les médias ou les producteurs,
05:51et Benidjé est un parfait exemple,
05:53qui prennent ce virage de l'opportunité YouTube,
05:56ouvrent en fait un nouveau monde pour faire voyager leur format,
06:00aller chercher des nouveaux talents,
06:02avoir un terrain de jeu d'innovation sans limite,
06:05chercher finalement des audiences plus jeunes, plus internationales.
06:09YouTube, c'est une scène numérique globale.
06:12Et ça, c'est formidable comme opportunité pour un média traditionnel.
06:17Et puis, c'est surtout un business incroyable, YouTube.
06:20Vous avez contribué à plus de 1 milliard d'euros au PIB de la France en 2024,
06:24ce qui est quand même énorme.
06:2524 000 emplois équivalent en temps plein en France.
06:29Oui.
06:29Alors, je vais préciser un peu ça.
06:31Là, vous faites allusion à notre rapport d'impact économique.
06:34Oui.
06:34C'est une mission qu'on fie à Oxford Économie,
06:37qui est une institution qui a l'habitude de cet exercice de rapport d'impact.
06:41Ils ont fait ceux de Visa, d'IBM.
06:43L'exercice consiste à mesurer quelle est la contribution du secteur d'activité YouTube,
06:49de la création sur YouTube en France.
06:51Et donc, dans la méthodologie,
06:53ce rapport va interroger à la fois des créateurs et des entreprises médias,
06:57et va leur demander la part de leur business consacrée à YouTube.
07:02Donc, dans cette équation, on a les revenus directs que nous, on peut apporter.
07:07Je vous rappelle que YouTube, c'est un modèle économique qui est unique.
07:11On reverse plus de la moitié de notre chiffre d'affaires aux détenteurs de chaînes.
07:15Aux créateurs.
07:16Aux créateurs.
07:17Donc, je suis YouTuber.
07:18Vous êtes YouTuber.
07:19J'ai de la pub tirante parce qu'il y a des pré-rolls, etc.
07:21Il y a de la pub.
07:22Je toucherai 50%.
07:23Un annonceur, mais 100 euros en campagne pub,
07:25vous allez toucher 55 euros.
07:27Donc, déjà, ça commence comme ça.
07:29Et que je sois un tout petit YouTuber, il y a des paliers, on va dire.
07:32Évidemment, la publicité, la monétisation sur YouTube, c'est un privilège.
07:37Ça n'est pas un droit.
07:38Il faut avoir des prérequis.
07:39Il faut apporter de l'audience.
07:41Il faut avoir montré.
07:43YouTube, c'est aussi un muscle.
07:44Donc, il faut du temps pour s'installer, etc.
07:46Je donne juste un chiffre.
07:48Ce modèle économique, ça représente 100 milliards de dollars
07:51reversés au global dans le monde sur les 4 dernières années.
07:5532 milliards l'année dernière.
07:59Donc, je reviens sur notre rapport d'impact.
08:01Premier niveau de l'addition, c'est notre revenu direct.
08:06Deuxième niveau, c'est les revenus indirects que l'activité sur YouTube permet de générer.
08:12Par exemple, je m'appelle Léna Situation.
08:16J'ai développé tout un univers de marques, de lignes de vêtements, de livres, de produits dérivés.
08:22Quand ce business, le créateur considère qu'il est directement permis grâce à mon activité première sur YouTube,
08:28grâce à l'audience que j'ai construite sur YouTube,
08:31les partenariats de marques, les partenariats avec les sponsors que je fais sur YouTube,
08:34ça vient s'additionner.
08:36Et l'un plus l'autre donne ce chiffre de 1 milliard d'euros de contribution au PIB français.
08:43Et les emplois ?
08:44Et les emplois, là je vois que vous parlez d'Amixem, vous allez recevoir Gaspard G.
08:48Gaspard, typiquement, il a monté son entreprise il y a 3 ans.
08:53Il a à la fois sa chaîne YouTube et son agence Intello qui travaille pour les marques.
08:59C'est une quarantaine d'emplois.
09:01Oui c'est ça, Amixem, il a une quarantaine de collaborateurs.
09:04Hugo Decrypte que vous connaissez très bien.
09:05C'est pareil, c'est un peu plus d'une quarantaine, c'est 11 cartes presse.
09:09Je prends un créateur comme Squeezie, c'est une centaine de salariés.
09:14C'est sur des grosses productions parce que maintenant les créateurs,
09:18grâce à ces financements directs par YouTube,
09:20bien sûr, ont beaucoup plus de moyens pour faire des contenus.
09:22Indirect avec les marques, ont beaucoup plus de moyens.
09:24Certaines prods atteignent 7 chiffres.
09:27Donc moi c'est ça que je trouve formidable.
09:29Et puis parfois ils sont diffusés au cinéma.
09:31Alors après on peut parler de la circulation de ces hommes.
09:32C'est ça qui est intéressant.
09:34Mais je voudrais juste revenir, on est dans un moment
09:36où le tissu économique a besoin d'être soutenu.
09:41On est dans un moment aussi de grande turbulence économique.
09:46Là je parle d'un contexte beaucoup plus large, beaucoup plus macro.
09:48Moi je trouve ça formidable et ça me donne beaucoup d'optimisme
09:52de voir cette nouvelle filière de la création française qui éclot.
09:57Parce que derrière ces créateurs qui sont, en fait on les voit face caméra,
10:01mais derrière eux, il y a toutes ces équipes, il y a des studios, il y a des infrastructures.
10:05Aujourd'hui les créateurs YouTube, ce sont des patrons de TPE, ce sont des patrons de PME,
10:09ce sont des employeurs.
10:10Des entrepreneurs.
10:11Ce sont des entrepreneurs.
10:13Justine, vous restez avec nous parce qu'on va donner un peu la parole à Alex-Ela Roche-Doubert.
10:16Je buvais tes paroles.
10:18C'est vrai, je trouve qu'on pourrait être fiers.
10:19Pour arrêter, on sait que vous êtes copines toutes les deux.
10:22Commencez par là.
10:23Heureusement.
10:25Non, non, mais je comprends.
10:26Juste un mot, comment avez-vous découvert YouTube ?
10:28Est-ce que vous vous souvenez de ce moment où vous vous êtes dit,
10:30parce que vous êtes une profession de l'image,
10:33est-ce qu'il y a un moment où vous vous êtes dit,
10:34waouh ce truc c'est quand même assez fort ?
10:37Je sais que je l'ai découvert il y a quelques années avec Miss France.
10:41Oui.
10:41Parce qu'on a une chaîne YouTube.
10:44Bien sûr.
10:44Et donc, quand on me parle, quand je prends la direction de Miss France,
10:47on me parle de YouTube Miss France.
10:50Et c'est comme ça que je l'ai découvert petit à petit,
10:52à travers les propres programmes.
10:54Et donc, tu parlais de partenariat.
10:56C'est ce qu'on appelle, nous, des exploitations dérivées aussi
10:58de nos programmes premium.
11:00C'est comment faire exister la marque en dehors d'un écosystème
11:03qui est en plus pour Miss France particulier,
11:05parce qu'il est événementiel.
11:06Il n'y a qu'une émission par an.
11:08Donc, non, moi déjà merci,
11:09puisque j'ai été invitée hier pour parler sur la scène du festival.
11:14Donc, je trouve ça passionnant.
11:16Et je pense que je l'ai toujours appréhendé avec énormément de respect
11:19parce que ma carrière est faite du fait que j'ai toujours été productrice artistique.
11:25Donc, j'ai toujours été quelqu'un de créatif,
11:27quelqu'un qui était curieux,
11:29qui avait envie de mettre en forme des idées.
11:31D'inventer des concepts.
11:32Voilà, d'inventer des concepts ou de les adapter.
11:34En tout cas, d'être sur cette démarche-là.
11:36Et donc, quand je vois tous ces créatifs,
11:38parce que maintenant, je les connais,
11:39que ça soit Squeezie, Gaspard, en l'occurrence, et tout ça,
11:43je n'en reviens pas déjà de la spontanéité avec laquelle ils exercent leur métier,
11:48du professionnalisme avec lequel ils exercent,
11:51et de ce sentiment de famille.
11:52Il y a un truc qui est très particulier,
11:54qui n'existe pas dans l'audiovisuel.
11:56Alors ça, je dérive complètement du sujet.
11:58C'est que dans l'audiovisuel,
11:59on est tous à couteau tiré.
12:00Probablement aussi parce qu'il y a des enjeux financiers qui sont très importants.
12:04Et donc, on est sous des airs de « on s'aime beaucoup », etc.,
12:07ce qui peut arriver.
12:09On est quand même, en termes de business, extrêmement en compétition.
12:13Alors que là, ils se sont construits tous un peu dans la chambre,
12:16chacun des uns des autres.
12:18Oui, mais il doit y avoir aussi une compétition, forcément.
12:19En tout cas, quand vous êtes deux Youtubers dans le même...
12:22On ne l'en sent pas trop.
12:23Moi, je trouve que c'est très préservé.
12:25Il y a vraiment un esprit...
12:26Ce n'est pas Dora l'exploratrice.
12:28Non, mais regarde, stopper le train de Squeezie,
12:31il a invité tous ses potes.
12:33Alors il y a un intérêt, parce que chacun se nourrit de l'autre.
12:35Oui, parce que ça leur permet aussi de faire grossir leur polluie.
12:39Ces Youtubers, ils ont dans leur logiciel créatif
12:43vraiment une autre manière de réfléchir.
12:46Les frontières sont complètement ouvertes.
12:48Ils s'invitent chacun, comme tu disais, dans leur chambre,
12:50sur leur chaîne.
12:51Et en fait, tout ça, c'est très fructueux,
12:53parce que ça va faire croiser ces communautés
12:55qui connaissaient l'un mais pas l'autre.
12:57Quand même ces collaborations, elles se font inter-pays.
13:03C'est le cas avec Amixem et Mister Beast, notamment.
13:06Amixem a été dans les finalistes de Mister Beast.
13:08Il nous racontra l'histoire tout à l'heure.
13:09Oui, c'est extraordinaire.
13:11Et c'est génial ce que tu dis, Alexia,
13:13parce que moi, je réfléchis souvent.
13:14Bon, je suis un peu chauvine, c'est vrai,
13:15mais quand même, je pense qu'on a le plus beau YouTube du monde.
13:19Et j'essaye de comprendre pourquoi cette création sur YouTube,
13:22elle est particulièrement de qualité.
13:24Et YouTube en France est né d'initiatives, par exemple,
13:27comme Studio Beagle,
13:28initiative à l'époque de Rodolphe Bellmer,
13:30Bienal Plus.
13:31Golden Moustache, qui était côté M6.
13:33Et c'était déjà à l'époque des collectifs de talents
13:35qui se rassemblaient ensemble pour inventer des écritures,
13:38des nouveaux formats, etc.
13:39Justine, le YouTube français est différent du YouTube américain,
13:43par exemple ?
13:43Je pense déjà,
13:45bon, alors là,
13:46on va aller sur des trucs de culture,
13:49mais je pense qu'on a un souci de la qualité,
13:52de l'écriture,
13:53du storytelling.
13:54Moi, ce que j'adore,
13:55c'est que,
13:56et c'est peut-être une signature aussi YouTube,
13:58les créateurs qu'on a cités,
14:00par exemple Squeezie ou Léna,
14:01ils sont capables de faire des grosses prods
14:04monstrueuses,
14:05encore une fois,
14:06des budgets de prods
14:07presque proches de la télé,
14:09comme des formats tout simples,
14:10très authentiques.
14:11Léna,
14:12avec le téléphone,
14:13avec son téléphone au réveil.
14:15Il y a quelque chose qui est intéressant,
14:16c'est que nous, par exemple,
14:17sur la télévision,
14:19quand on adapte un format qui vient de l'étranger,
14:21que ce soit The Voice, etc.,
14:23on considère toujours qu'en France,
14:25il y a un savoir-faire d'adaptation,
14:26un savoir-faire de production value,
14:28qui est référencé dans le monde entier.
14:31Donc on a toujours intérêt,
14:32donc ça ne m'étonne pas,
14:33ils ont été nourris aussi à une qualité de production,
14:35exceptionnelle,
14:36exceptionnelle dans la télévision française,
14:38que ce soit en fiction,
14:39en flux, etc.
14:41Et donc je pense qu'ils essaient aussi
14:42de suivre ce benchmark-là.
14:45Et ça, c'est très agréable.
14:46Donc je le disais,
14:47moi je suis très admirative de leur créativité,
14:50j'ai toujours parlé aux jeunes,
14:51j'ai toujours produit des programmes
14:52avec des jeunes,
14:53sur des jeunes,
14:54peut-être que je ne me rends pas compte
14:56de mon âge civil.
14:57Même pour la jeunesse même aussi.
14:59Mais même pour la jeunesse.
15:00Mais moi, je me sens extrêmement bien
15:01avec cette génération.
15:02et je trouve qu'ils ont construit un écosystème
15:05et c'est vrai que tu as contribué
15:06à les mettre en avant,
15:08à les aider,
15:09à tout ça.
15:10Et que nous,
15:11il faut qu'on arrive avec beaucoup d'humilité
15:13parce que,
15:14comme ils se sont créés un peu à côté de nous,
15:16ils n'ont pas toujours besoin de nous.
15:18Et c'est pour ça que,
15:19quand on a trouvé cette idée du Créateur Labs
15:21avec toi,
15:23on s'est dit,
15:24qu'est-ce que nous,
15:24on peut leur apporter ?
15:25Ce qu'on a, nous,
15:26c'est des IP,
15:27c'est-à-dire de la propriété intellectuelle
15:29des formats.
15:30Et donc,
15:30on a référencé
15:31cinq formats
15:32qui étaient connus
15:33du public français,
15:34qui étaient vraiment,
15:34pour le coup,
15:35des très belles marques.
15:36Et on s'est dit,
15:37on va leur confier
15:38à des créateurs
15:39qui viennent de YouTube
15:41en leur disant
15:42que vous en faites un peu
15:43ce que vous voulez.
15:44Bon, il y a quelques trucs à respecter
15:45parce que c'est une marque
15:46qui nous appartient.
15:47Mais vous en faites ce que vous voulez.
15:48Et quel type de programme,
15:49Alexia, par exemple ?
15:50On va payer 50 000 euros
15:51pour vous aider chacun.
15:52Pour vous mettre la main,
15:54le pied à l'étrier.
15:55Et ça, c'est important.
15:55Alors, ça va.
15:56Alors, vous allez,
15:57pardon, vous vous allez connaître.
15:59Ça va.
15:59De la tête et les jambes.
16:00C'est pas bon signe.
16:01Quand on me dit ça,
16:02c'est pas bon signe.
16:02De la tête et les jambes.
16:03Mais non,
16:04je n'ai pas connu
16:04la tête et les jambes, Alexia.
16:05Je suis désolé.
16:06Non, non, non.
16:06Je ne suis pas si vieux que ça.
16:09C'est un programme des années 60.
16:10Ben voilà.
16:11Non, je n'étais pas né
16:12dans les années 60.
16:13Ah, première compagnie,
16:14dilemme,
16:15minute to win it.
16:16Première compagnie,
16:17vous connaissez ?
16:18Première compagnie,
16:18ça a été une culte.
16:19Alors, première compagnie,
16:21c'est les plus grosses audiences
16:22de TF1 en access ever.
16:2479% de parts de marché.
16:25Mais c'était en quelle période ?
16:26Ça devait être en 2005.
16:28Oui, 2005.
16:292005.
16:30Et donc,
16:31ils s'en sont emparés
16:32et c'est ça qui m'intéresse.
16:33C'est qu'ils prennent
16:35nos IP
16:35et qu'ils les transforment
16:37avec leur propre créativité.
16:39Et cette expérience
16:40a un tel succès en France
16:41qu'on va le dupliquer,
16:42nous, à l'international.
16:43Est-ce que pour vous,
16:44c'est aussi
16:45le fait de prévoir
16:47un peu le futur
16:49dans votre job
16:49de productrice
16:50parce qu'on voit
16:51que la télévision évolue ?
16:53Mine de rien,
16:53quand on regarde
16:54les audiences
16:55des chaînes de télé
16:55petit à petit,
16:56elle s'érode.
16:57Mais on comprend pourquoi.
16:58Parce qu'il y a YouTube,
16:59parce qu'il y a Netflix,
17:00parce qu'il y a Amazon Prime,
17:01parce qu'il y a TikTok aujourd'hui.
17:02Et que finalement,
17:03il est important pour vous
17:04d'explorer de nouvelles,
17:07de nouveaux moyens
17:07en fait de vous exprimer
17:09pour toujours produire
17:10parce que c'est votre métier.
17:11Alors,
17:12vous répondez parfaitement
17:13à la question
17:13que vous ne m'avez
17:14quasiment pas posée.
17:15Mais vous l'avez comprise.
17:16Mais je l'ai comprise.
17:17La réalité,
17:18c'est que je suis probablement
17:20moins inquiète
17:21que les éditeurs,
17:23ce qu'on appelle nous
17:23les broadcasters,
17:24TF1, M6, etc.
17:26parce que nous sommes
17:27producteurs de contenus.
17:28Parce que là,
17:28vous êtes en train
17:29de préparer l'avenir finalement.
17:30Oui.
17:31En sachant qu'on travaille
17:33beaucoup encore quand même
17:34avec nos clients historiques.
17:37Ce qu'on fait nous,
17:38c'est agréger
17:39plusieurs clients
17:40et plusieurs manières
17:41de raconter les histoires.
17:42Tu disais qu'ils sont
17:43des storytellers.
17:45Nous sommes des storytellers.
17:46Quand on voit
17:47Koh-Lanta,
17:48c'est une histoire
17:48qu'on suit.
17:50Et donc,
17:50mon idée,
17:51c'est de se dire
17:52voilà,
17:53on travaille extrêmement bien
17:55avec nos historiques
17:56et d'ailleurs,
17:56toi non plus,
17:57tu ne cherches absolument pas
17:58à les décontenancer
17:59et je pense que tu es...
18:00Bien sûr que non,
18:01mais je pense que
18:02il ne faut plus
18:03confronter,
18:06mettre en silo
18:07ces secteurs.
18:08C'est une réflexion
18:08qui est complètement obsolète.
18:10Aujourd'hui,
18:10elle se complémentarise.
18:11Moi, je considère
18:12qu'Alexia,
18:13c'est un créateur.
18:14Les producteurs aujourd'hui
18:15sont des créateurs
18:16et ce qu'elle va chercher
18:17en diversifiant
18:18ses entre guillemets
18:19clients,
18:20c'est aussi,
18:20elle va dans un nouvel exercice
18:21où elle devient
18:22elle-même son propre média.
18:24Et on ne travaille pas
18:24de la même manière.
18:25C'était la question
18:25que j'allais vous poser.
18:26On ne travaille pas
18:27de la même manière
18:28parce qu'il faut quand même
18:29reconnaître que YouTube
18:30n'investit pas.
18:31Non, on n'a pas un modèle
18:32d'investissement
18:33sur les formes.
18:33des investissements
18:34contrairement
18:35à nos clients historiques.
18:36C'est-à-dire qu'un programme
18:37broadcast,
18:38un programme YouTube,
18:39sur YouTube,
18:39vous aurez beaucoup moins
18:40de moyens, c'est ça ?
18:41Alors, on n'aura pas...
18:42Je pense que ça va évoluer.
18:44Mais en l'occurrence,
18:45on n'a pas, en tout cas,
18:47comme en télévision,
18:48c'est-à-dire qu'on ne nous
18:49achète pas le programme.
18:50Nous, on n'achète pas
18:51de format.
18:52On ne commissionne rien du tout.
18:54Nous ne sommes détenteurs
18:55d'aucun droit
18:57sur les contenus
18:58qui sont sur YouTube.
18:59Ça reste vraiment
18:59la totale propriété
19:01de l'ayant droit.
19:02La question, ce qui va être
19:03très important,
19:04et on le sait,
19:05et d'ailleurs,
19:05c'était auprès, toi,
19:06de tes propres clients
19:07que sont les marques,
19:08les agences médias
19:09devant lesquelles
19:10tu as fait ce festival.
19:11Oui.
19:13La question, c'est
19:13comment ça va s'organiser
19:15maintenant ?
19:16C'est-à-dire qu'il s'avère
19:17que le marché publicitaire
19:18quand même de la télévision
19:19a été relativement stable,
19:21contrairement à ce qu'on disait.
19:23Le marché qui a été attaqué,
19:24c'est le marché de la presse,
19:25de la radio, etc.
19:26Là, on sait que c'est
19:28en train de bouger.
19:28Tu en parlais, LVMH,
19:30explique en effet,
19:30ils sont en train de diversifier
19:33leurs moyens de communication.
19:34Ils gardent évidemment
19:35du classique
19:36et puis ils vengent
19:36sur YouTube aussi.
19:38Donc, tout ça
19:39est un écosystème
19:40qui est en train
19:40d'être chamboulé.
19:42Nous, c'est vrai que
19:43Koh-Lanta coûte très cher.
19:44Tu parlais de l'ENA
19:46ou de Squeezie
19:46qui font des programmes
19:47à plusieurs centaines
19:49de milliers d'euros.
19:50Mais est-ce que,
19:50c'est une bonne question,
19:51Koh-Lanta par exemple,
19:52sur YouTube.
19:53Admettons que demain,
19:54vous lancez un Koh-Lanta
19:56sur YouTube.
19:56Est-ce qu'il y aura
19:57un modèle économique ?
19:58Aujourd'hui, on le connaît.
19:59Je pense que là,
19:59au moment où on se parle,
20:01à l'instant T,
20:02je ne pense pas.
20:02Vous l'avez fait au Brésil,
20:04Banigé et Masterchef ?
20:05Oui, on a fait
20:05un Masterchef Brésil
20:07qui est une expérience
20:08qui est très intéressante
20:09et qui est probablement
20:09un prémisse de test.
20:11Mais visiblement,
20:12vous n'avez pas gagné
20:13beaucoup d'argent
20:13avec ce truc-là.
20:14Non, mais en fin de compte,
20:16je pense qu'il y a
20:17plusieurs modèles
20:18qui peuvent coexister.
20:20C'est-à-dire qu'un Koh-Lanta
20:21tel qu'il est
20:22en 15 ou 16 épisodes,
20:24c'est énormément
20:25d'investissements.
20:26Je ne sais pas
20:27si une marque sera susceptible
20:29dans le modèle
20:30que vous avez actuellement,
20:31et tu sais que je pense
20:32qu'il changera peut-être
20:32un jour,
20:34les moyens d'avoir...
20:36De s'engager
20:36sur des logiques de saison
20:38comme ça aussi longues.
20:39Donc ça,
20:39il faut travailler.
20:40Mais inversement,
20:41on peut travailler
20:42sur ce qu'on a fait
20:43par exemple
20:44sur Staracademy,
20:46sur un Starac
20:47payé par une marque
20:49qui est diffusé
20:51pour le coup
20:51sur les réseaux sociaux,
20:53sur YouTube,
20:53etc.,
20:54sort du périmètre.
20:55ce n'est pas en effet
20:56les 12 semaines
20:57de programme,
20:58c'est 3 jours,
20:59mais ça donne
21:00une autre autonomie
21:01à la marque.
21:02Voilà,
21:02donc c'est plutôt là-dessus.
21:03Et ça vient renforcer
21:04le programme principal,
21:05le rendez-vous antenne
21:06par exemple.
21:07Mais juste,
21:08je fais le parallèle
21:08avec les créateurs,
21:09cette fameuse créateur-économie.
21:11Les créateurs,
21:11ils n'ont jamais eu
21:12pour modèle
21:14d'aller pitcher
21:15un format
21:16à une chaîne
21:16ou à une plateforme
21:18pour qu'elle achète
21:19ce contenu
21:20en fait dès le départ.
21:21Et c'est pour ça
21:22qui, je pense aussi,
21:23ont réussi à faire
21:24des structures de prod
21:25très agiles.
21:26Dès le départ,
21:27ils se sont lancés
21:27tout seuls.
21:28En fait,
21:28n'importe qui
21:29peut lancer sa chaîne
21:30sur YouTube,
21:31peut se lancer sur YouTube.
21:32Et donc,
21:33c'est grâce à cet exercice
21:34créatif
21:35que petit à petit,
21:36ils ont trouvé
21:37un peu leur positionnement,
21:39leur proposition éditoriale
21:40et petit à petit,
21:41ils se sont étoffés,
21:42ils se sont renforcés
21:43en termes d'équipe
21:44et dans l'équation économique,
21:46ils ont fait rentrer
21:47les marques.
21:48Pour des entités historiques
21:49comme Banijé,
21:50je pense que le vrai virage,
21:52c'est exactement
21:52ce qu'Alexia est en train
21:53de mener.
21:54Ce virage pour durer
21:55dans les prochaines décennies,
21:58c'est de diversifier
21:58son portefeuille,
21:59c'est d'être soi-même
22:00son propre média,
22:02de penser comme un créateur.
22:04Moi, je pense que le futur
22:05sera synonyme
22:06d'hybridation,
22:07hybridation des usages,
22:08hybridation des prods.
22:09Tu vas produire demain
22:10pour les marques,
22:11pour les créateurs,
22:12comme pour les chaînes de télé,
22:13comme pour les plateformes.
22:14Je pense qu'on est en train,
22:15nous, il y a un shift,
22:17on est une société
22:18qui s'est construite
22:18en B2B.
22:19Donc, nos clients,
22:21en fin de compte,
22:22n'étaient pas à terme
22:23évidemment le téléspectateur,
22:25mais il y avait...
22:26Oui, c'était le diffuseur
22:27qui choisissait le programme.
22:28C'était le diffuseur
22:28qui choisissait le programme.
22:29Donc là,
22:30comme je vous le dis,
22:31on reste fidèles
22:32et c'est très important
22:33parce que ça contribue
22:34aussi à l'écosystème.
22:35Soit tu récupères aussi
22:36sur YouTube
22:37des émissions
22:38qui ont été diffusées
22:39et donc financées
22:40par ces gens-là.
22:41Bien sûr.
22:41Donc nous,
22:42on a évidemment
22:43ce réseau-là
22:44et puis après,
22:45on se rapproche des marques.
22:46On va faire une annonce
22:48bientôt justement
22:49de création
22:50pour les marques
22:51parce qu'on a un savoir-faire,
22:53on a une notion d'IP,
22:54on a des notions de mécanique,
22:55on a ce qu'on appelle
22:56le brand safety
22:57et on sait
22:57comme c'est important
22:58pour les marques.
23:00Donc tout ça,
23:00on est en train d'évoluer.
23:02Et moi,
23:02ce qui m'intéresse,
23:03c'est que je vois toujours tout
23:03comme une opportunité.
23:05Donc je vois évidemment
23:06peut-être qu'il y a
23:07une part de risque.
23:09Peut-être qu'on perdra
23:09un moment
23:10et qu'il faudra se rééquilibrer
23:11et puis on gagnera après.
23:12Mais ce n'est pas grave.
23:13L'important,
23:14c'est de bouger vite.
23:15Dernière question,
23:16la télé est condamnée,
23:17la télé traditionnelle
23:18broadcast à votre avis ou pas ?
23:19Non,
23:19mais d'ailleurs,
23:20ils sont intelligents,
23:21c'est-à-dire qu'ils sont
23:22en train de passer
23:23sur des plateformes,
23:24TF1+,
23:24FTV,
23:25enfin toi,
23:26tout ça.
23:27Il ne reste plus que l'i,
23:28finalement,
23:28pour le broadcast.
23:29Les événements en direct,
23:30qui eux ont une valeur ajoutée.
23:33YouTube a signé aux Etats-Unis
23:35des événements en direct
23:36du sport.
23:37On voit qu'Apple aussi.
23:38Mais par exemple,
23:39sur les événements de sport,
23:40nous on n'achète pas
23:41les droits directement.
23:42On travaille avec les médias.
23:44Quand on travaille avec la NFL,
23:45on n'achète pas les droits
23:46de la Football League.
23:47Oui,
23:48vous êtes une plateforme
23:48de diffusion.
23:49On est un partenaire
23:50de diffusion.
23:52Pour terminer,
23:53voilà.
23:53Le sport,
23:54les événements live,
23:55etc.,
23:56les chaînes linéaires
23:57et les streamers,
23:58parce que maintenant,
23:59les streamers vont quand même
24:00sur le domaine.
24:01Ceux qui empiètent le plus
24:02rapidement sur le linéaire,
24:04c'est-à-dire les chaînes
24:04historiques,
24:05c'est les streamers.
24:06Ils ne devaient pas avoir
24:07de pub,
24:07ils ont de la pub,
24:08ils ne devaient pas avoir
24:08du live,
24:09ils ont du live,
24:09ils ne devaient pas avoir
24:09du sport,
24:10ils ont du sport,
24:10ils ne devaient pas avoir
24:11de l'info,
24:11ils en auront bientôt.
24:13Donc,
24:13tout ça est en train
24:14de bouger très très vite.
24:16Je trouve ça passionnant.
24:17Nous,
24:17on est comme créateurs
24:18de contenu,
24:19on a les plus belles IP
24:20dans le monde,
24:22donc on saura
24:23où les abriter.
24:25Merci beaucoup
24:25à toutes les deux,
24:26passionnant.
24:28Merci beaucoup
24:29Justine Riste,
24:29directrice générale
24:30de YouTube France
24:31pour ce YouTube Festival
24:33et merci
24:34Alicia Laroche-Joubert
24:35d'être passée
24:35par le plateau
24:36de Tech & Co,
24:37PDG de Banijé France.
24:38Et on va poursuivre
24:39dans cet univers YouTube
24:39avec du beau monde
24:41qui va arriver.
24:41Dans un instant,
24:42Amixem sera sur notre plateau,
24:44il va nous raconter
24:45son job de YouTuber,
24:47comment il a commencé.
24:47On peut rester ?
24:48Oui, c'est ça,
24:48je vous le disais.
24:49Si vous voulez,
24:50il n'y a pas de problème.
24:51Et puis après,
24:52on enchaîtera
24:52avec Gaspard Gé.
24:53Gaspard, génial.
24:54Et puis JB de The E-Collection
24:55et Jojote
24:56pour s'intéresser aussi
24:56au YouTuber tech
24:58qui existe depuis toujours
25:00carrément sur YouTube.
25:01Voilà, Tech & Co,
25:02la quotidienne spéciale YouTube
25:03ce soir.
25:03Merci d'être là.
25:04A tout de suite.

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