- il y a 2 jours
Julie Huguet, directrice de la mission French Tech, Cyrille Vignon, PDG de Glimps, et Thomas Darras, PDG et cofondateur de Welinq, étaient les invités de Frédéric Simottel dans Tech & Co, la quotidienne, ce mercredi 12 novembre. Ils se sont penchés sur les lauréats French Tech 2030, la cybersécurité avec Glimps et Welinq, pionnier de la mémoire quantique, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
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00:00Tech & Co, la quotidienne, les invités.
00:05French Tech 2030, c'était il y a quelques jours la deuxième mouture du programme French Tech 2030,
00:11avec 80 start-up, il y a plein de chiffres très encourageants.
00:15Pour ceux qui pensent une French Tech un peu moribonde,
00:17rassurez-vous, vous allez voir qu'elle est en pleine forme.
00:20On va en parler avec sa directrice générale de la mission French Tech, Julie Guay, bonsoir.
00:25Bonsoir.
00:25Merci d'être avec nous, et puis deux élus de cette promotion 2025 de ce programme French Tech 2030.
00:34Tom Daras, bonsoir pour Thomas, PDG co-fondateur de WeLink, on est dans le Quantique,
00:38on en reparlera dans un instant, et Cyril Vignon, PDG de Glims, on est dans la cybersécurité.
00:43Bonsoir Cyril, merci d'être avec nous.
00:45Alors Julie, c'est un lancement qui marque un alignement politique fort,
00:49on va beaucoup parler souveraineté, évidemment on parle IA, Quantique, cybersécurité, robotique.
00:54Et puis je voulais aussi revenir sur des chiffres, 80 start-up qui ont levé plus d'un milliard d'euros,
01:00130 millions en R&D, 350 brevets, 138 millions de chiffres d'affaires en 2024, 3200 emplois.
01:06C'est plutôt encourageant tout ça ?
01:08Alors c'est très encourageant, donc on a eu la chance la semaine dernière d'annoncer cette nouvelle promotion
01:13en présence du ministre Roland Lescure et de Anne Le Hénanf.
01:17Notre nouvelle ministre du numérique ?
01:19Tout à fait, nouvelle ministre de l'intelligence artificielle et du numérique,
01:22dans un lieu qui a beaucoup de sens, qui est Futur4Care,
01:26qui est un lieu qui fait émerger notamment beaucoup d'entreprises dans le domaine de la santé.
01:30Et donc lors de cet événement, on a présenté l'ensemble des 80 lauréats,
01:36qui sont essentiels à la fois pour la souveraineté, vous l'avez dit, technologique de la France,
01:40mais aussi pour le grand public, si je puis dire,
01:43puisqu'elles permettent des innovations qui aujourd'hui transforment nos vies.
01:47Alors 75%, il faut voir aussi que 75% d'entre elles sont déjà en phase commerciale,
01:52c'est-à-dire on n'est pas uniquement, enfin on n'est pas dans des projets,
01:54on est vraiment dans des sociétés qui ça y est ont des clients, ont du chiffre d'affaires.
01:59Ça montre aussi une French Check, je trouve, quand on regarde le palmarès des 80,
02:03on en a deux ce soir, une French Check un peu plus industrielle,
02:07beaucoup plus prête à passer à l'échelle, Julie.
02:10Exactement, on a d'ailleurs dans la promotion déjà 17 usines existantes sur l'ensemble du territoire français,
02:1525 projets de nouvelles constructions d'usines.
02:18Donc effectivement, c'est une French Check qui est industrielle,
02:21qui est aussi très ancrée dans les territoires, avec 40% de la promotion
02:23dont les sièges se situent et les emplois se situent dans les territoires partout en France.
02:29Glims en est l'exemple aujourd'hui puisqu'ils sont situés à Rennes,
02:32mais l'ensemble des régions est représentée dans cette promotion.
02:34Alors justement, on parlait de Glims avec vous, Cyril Vignon, PDG de Glims.
02:39Alors avec votre cofondateur, ça fait 10 ans que vous connaissiez, ministère des armées,
02:43et puis à 6 ans, vous dites, mais finalement on a peut-être un truc là,
02:46avec notre produit, vous créez cette entreprise.
02:50Alors expliquez-nous, c'est de l'analyse profonde de fichiers,
02:53donc on est dans l'univers de la cybersécurité,
02:56et alors c'est bâti sur l'analyse de code, c'est ça ?
02:58Tout à fait, en fait, nos solutions, les solutions qu'on propose,
03:01sont des solutions d'analyse en profondeur de fichiers pour détecter des fichiers malveillants des virus, concrètement.
03:06Le gros intérêt de la technologie qu'on a mis au point,
03:08c'est sa capacité à détecter des nouveaux variants de menaces.
03:11Une analogie, pour rendre les choses un peu plus concrètes,
03:13on pourrait dire qu'on est un petit peu le vaccin ARN messager du virus informatique.
03:17C'est exactement ça.
03:18Les variants de virus informatique, c'est quelque chose qui font beaucoup de dégâts tous les jours.
03:21En fait, on a un peu plus de 600 variants tous les jours
03:23qui sont déversés sur les systèmes informatiques des entreprises.
03:26600 variants, il faut bien se rendre compte, ça fait à peu près 1 toutes les 2 minutes.
03:29Donc depuis que j'ai commencé à parler, il y en a déjà eu au moins un qui est arrivé.
03:32Et le problème de ces variants, c'est qu'en général,
03:34ils sont très mal détectés pendant plusieurs jours, voire des fois plusieurs semaines,
03:37avant qu'ils aient fait des dégâts, qu'on les ait identifiés, qu'on les détecte bien.
03:41L'avantage de notre technologie, c'est qu'elle va les détecter dès leur arrivée, dès le premier jour.
03:45Et très rapidement, on va en reparler dans un instant.
03:47Parce que là, ce que je comprends bien, c'est que je suis développeur de mon entreprise,
03:51je vais chercher du code open source, je manipule tout ça.
03:54Et là-dedans, j'ai peut-être, sans faire attention, téléchargé un virus.
03:58C'est un des cas d'usage, effectivement.
03:59Tous les tonnes de fichiers qu'on va aller télécharger quand on développe des choses.
04:03Mais c'est aussi les mails que vous recevez, tous les pièges jointes que vous recevez.
04:06C'est aussi les plateformes collaboratives type OneDrive, SharePoint ou Nextcloud,
04:10dans lesquelles vous avez changé des fichiers.
04:11On va être partout dans ces endroits-là où on voit passer des fichiers.
04:14Ça peut être aussi le site web d'une entreprise sur lequel on téléverse des fichiers,
04:18les clients viennent téléverser des fichiers.
04:20Et donc, on va scanner tous ces éléments-là avec une analyse vraiment en profondeur.
04:24Et c'est vrai que nous, on a une expertise au départ en analyse de code,
04:27en analyse profonde de code.
04:28On a mixé ça avec nos expertises en intelligence artificielle.
04:30On a créé une technologie, effectivement, assez unique,
04:32qui analyse en profondeur le code,
04:34même s'il est caché, très présent, au fin fond d'un fichier.
04:37Et ça s'appelle Glimps, on va y revenir.
04:39Mais justement, parce que l'autre jour, je parlais avec des entreprises
04:41qui rachètent d'autres concurrents ou un partenaire.
04:47Et justement, ils avaient un souci pour aller analyser le code des logiciels de ces entreprises.
04:52Parce qu'il y avait peut-être des virus.
04:53Et du coup, comme on les connecte au SI de ces entreprises, ça redémarre.
04:57Vous, qu'est-ce qui vous différencie d'une approche plus traditionnelle,
04:59avec un antivirus, SOC et tout ça ?
05:02Donc, ce qui va nous différencier, c'est vraiment cette capacité d'analyse en profondeur très rapide.
05:07Habituellement, vous allez avoir deux types de solutions de détection.
05:09Des solutions très rapides qui font une analyse, j'allais dire un peu de surface,
05:11qui vont identifier ce qui est connu.
05:13En fait, c'est surtout ça.
05:14Et des analyses, on va dire, qui sont capables d'aller en profondeur,
05:17mais qui, elles, vont en général passer plusieurs minutes, en fait,
05:19à observer le comportement d'un fichier.
05:21Elles vont l'exécuter, regarder comment il se comporte.
05:23Sauf que quand on fait passer des millions de fichiers,
05:25des fois des dizaines de millions de fichiers dans une entreprise tous les jours,
05:27on ne peut pas se permettre de passer trois minutes sur chaque fichier.
05:30L'intérêt de la technologie qu'on a mis au point,
05:32c'est qu'on a ce niveau de profondeur,
05:34mais en moyenne, en quelques secondes, trois secondes.
05:35Et qu'est-ce qui fait cet aspect rapidité ?
05:37On fait de l'analyse statique du reverse engineering.
05:40C'était notre métier au départ.
05:40Donc, on lit le code.
05:42Là où, finalement, pour avoir une analyse en profondeur,
05:45habituellement, il faut exécuter le code, regarder vivre.
05:47Nous, on va le lire.
05:48Donc, c'est l'IA qui va lire le code ?
05:49Exactement.
05:50On a mis en place une IA.
05:52Faire repérer les hallucinations du code.
05:54L'analogie que je prends souvent,
05:56c'est si je vous raconte l'histoire d'une demoiselle en robe écarlate
05:58qui se promène dans un bois avec un panier garni.
06:01Là, vous avez déjà reconnu que je suis en train de vous parler du petit chaperon rouge.
06:05Mais si vous imaginez que le petit chaperon rouge,
06:07c'est un programme informatique,
06:08le livre, c'est le code.
06:09Ça va être très compliqué pour un ordinateur
06:11d'aller identifier, quand on lui présente le livre
06:14de la demoiselle en robe écarlate,
06:16d'identifier que c'est effectivement le petit chaperon rouge
06:18et que c'est une variante.
06:20La technologie qu'on a mis au point,
06:21elle va effectuer cette lecture très rapidement
06:23et être capable de remarquer
06:24qu'effectivement, on est en train de parler de la même histoire.
06:27Julie, là, donc on voit,
06:28Cyber, ça fait partie des grands axes
06:30de ce programme Frenchech 2030.
06:32Mais le but aussi, c'est de montrer à ces entreprises,
06:35le but de ce programme Frenchech,
06:36c'est de montrer aux entreprises clientes,
06:38allez-y, on a des Français qui sont là.
06:41Oui, il y a des concurrents américains,
06:42il y a des très gros américains,
06:44mais c'est un peu ça, une des missions de la Frenchech,
06:46c'est ça aussi ?
06:47Oui, c'est de montrer que sur le territoire,
06:48on a des solutions, des alternatives
06:50aux solutions internationales.
06:52Et sur des sujets clés comme la cyber,
06:55comme l'intelligence artificielle,
06:57évidemment, c'est un moyen en tant qu'entreprise française
06:59de se protéger,
07:00de savoir à qui on confie nos datas, etc.
07:02Donc oui, c'est très important,
07:03c'est ça qu'on appelle la souveraineté.
07:06Ce n'est pas un effet de mode.
07:08Et c'est vraiment pour ça qu'on a lancé
07:10ce programme Frenchech 2030,
07:11pour vraiment montrer qu'on a des entreprises de pointe
07:14dans des secteurs comme le quantique,
07:16comme le spatial,
07:17comme l'intelligence artificielle,
07:18la cyber, les infrastructures,
07:20les semi-conducteurs.
07:21Et puis surtout avec cette musique,
07:23enfin, c'était une petite musique,
07:24la souveraineté,
07:25puis aujourd'hui, ça devient vraiment
07:26un attribut majeur,
07:27même un facteur de choix,
07:29un critère de choix, pardon,
07:30pour des entreprises.
07:32Parlons quantique aussi,
07:33avec vous, Tom Daras,
07:35donc PDG, cofondateur de WeLink,
07:37avec un Q à la fin.
07:39Alors, c'est né des laborateurs
07:41du CNRS de la Sorbonne.
07:43Alors, souvent, quand on veut parler quantique,
07:45on ne vous demande pas
07:46ce que fait la technologie,
07:47mais on va vous dire
07:48ça va servir à résoudre
07:49quel type de problème.
07:51Oui, tout à fait.
07:51Donc, l'idée,
07:52c'est que ces ordinateurs quantiques,
07:53ils vont permettre de résoudre
07:54des problèmes éminemment complexes
07:56et importants
07:57qui sont totalement hors de portée
07:58des ordinateurs conventionnels.
08:00Ça va être, par exemple,
08:01des problèmes de simulation
08:02qui vont permettre
08:03de comprendre
08:04le comportement de médicaments
08:06et la découverte
08:06de nouveaux matériaux
08:08comme des batteries.
08:09Ça peut être des problèmes
08:09dans le domaine de l'optimisation,
08:11par exemple,
08:12dans les domaines de l'énergie,
08:13comment on va router
08:15dans un réseau
08:16l'électricité.
08:16Parce que ça demande trop
08:17de puissance de calcul traditionnel,
08:19il faut aller vers une autre technologie.
08:21C'est des problèmes
08:21qui, d'un point de vue computationnel,
08:23sont vraiment hors de portée
08:24des ordinateurs conventionnels.
08:26Et alors,
08:26dites-nous en quoi,
08:27vous, ce que vous faites,
08:28ça va devenir stratégique,
08:29justement,
08:30pour le développement
08:30du calcul quantique ?
08:32Donc, nous, chez WeLink,
08:33notre approche,
08:34c'est qu'en fait,
08:35on ne développe pas
08:36nous-mêmes
08:36les ordinateurs quantiques.
08:37Nous, on développe
08:37les solutions
08:38qui permettent
08:38d'en prendre plusieurs
08:39et de les brancher entre eux.
08:41Et en fait,
08:41ça, c'est vraiment,
08:42ça devient aujourd'hui un...
08:43Ça a des processeurs quantiques.
08:45C'est ça,
08:45vous pouvez les connecter.
08:46C'est ça, c'est des processeurs quantiques
08:46qui sont aujourd'hui développés
08:47suivant une variété de technologies.
08:49On a des acteurs
08:50qui sont très forts
08:50sur ces sujets
08:51en France aujourd'hui.
08:53Mais le consensus,
08:54c'est qu'aujourd'hui,
08:55si on veut
08:55que ces ordinateurs quantiques
08:56apportent un impact large
08:59sur l'industrie
09:00et pas seulement
09:00sur certains cas d'usage
09:02très spécifiques,
09:03il faut qu'on aille
09:03au-delà des capacités
09:04de ces ordinateurs quantiques
09:06pris de manière individuelle.
09:07Donc, il faut les brancher entre eux.
09:09Alors, on le disait
09:10au micro, auteur,
09:11quand vous êtes arrivé,
09:12c'est vrai que le quantique,
09:13il y a 5-6 ans,
09:14on se projetait
09:15à beaucoup plus d'années.
09:16Puis là,
09:17on a des Alice et Bob,
09:18des Pascal,
09:19des Candela
09:19qui ouvrent un peu la voie.
09:22Et là, vous sentez quand même
09:23que du côté des investisseurs,
09:24alors en plus,
09:24vous faites partie maintenant
09:25du programme French Tech 2030.
09:27Mais voilà,
09:27il y a une oreille
09:27beaucoup plus attentive
09:28au quantique aujourd'hui.
09:30Oui, tout à fait.
09:31En fait,
09:31tout s'accélère aujourd'hui
09:33de par, en premier lieu,
09:34les développements
09:35qui sont faits
09:36par ces pépites françaises.
09:38Aussi, l'arrivée
09:38de nouveaux acteurs
09:39comme Wuling
09:39qui permettent,
09:40grâce à nos solutions...
09:41Vous êtes déjà créé en 2022,
09:42vous avez déjà une vingtaine
09:43de personnes, c'est ça ?
09:44On est même plus de 30 aujourd'hui.
09:46Ah oui,
09:46j'ai été resté.
09:47On grossit très très vite.
09:49Et grâce à nos solutions,
09:50on peut aussi, justement,
09:51accélérer encore plus
09:52le développement
09:53de ces ordinateurs quantiques
09:55et les rendre accessibles
09:57aux utilisateurs finaux,
09:58aux industriels.
09:59Le but, Julie,
10:00justement,
10:00avec le programme
10:01Fetching 2030,
10:01c'est de pousser un peu
10:02ces entreprises dans le quantique.
10:04Il faut qu'on reste
10:05dans l'échappé
10:05parce qu'on a de belles entreprises.
10:08En face,
10:08il y a aussi beaucoup de startups
10:09à la fois en Europe,
10:11à la fois aux États-Unis
10:12ou en Chine.
10:13Mais il y a aussi
10:13beaucoup de géants,
10:14enfin, quelques géants,
10:15des IBM,
10:16des Google notamment.
10:17Et donc, il faut...
10:18Voilà, comment faire ?
10:20Quelles sont les actions
10:22que peut mettre en place
10:23le Fetching 2030
10:24pour justement
10:24que des startups
10:26comme Willic
10:26restent dans cet échappé
10:27collé au Alice et Bob ?
10:29Déjà, on a beaucoup de chance
10:30parce qu'on a
10:31des très belles entreprises
10:32dans le quantique.
10:33C'est effectivement
10:33un secteur qui est très important
10:34et dans lequel
10:35la France est bien représentée.
10:37La manière dont on accompagne
10:38l'ensemble des entreprises
10:38du programme,
10:40c'est vraiment,
10:41pour nous,
10:43l'objectif,
10:43c'est de leur ouvrir
10:44un maximum de portes
10:44pendant un an.
10:45C'est un programme
10:46qui dure un an
10:46et on veut surtout
10:47lever tous les freins
10:49qu'ils pourraient rencontrer,
10:50les accompagner
10:50dans tous leurs challenges.
10:52Donc, ça va passer
10:52par l'ouverture
10:53à l'international.
10:54Donc, ces entreprises,
10:55elles ont besoin
10:55de se développer en France
10:56mais à l'international également
10:58et ça très rapidement
10:59puisque, vous venez de le dire,
11:02mais il y a de la concurrence.
11:03Donc, il y a un enjeu
11:03quand même d'aller vite.
11:05Donc, on les accompagne
11:06sur l'international.
11:07On leur ouvre des portes
11:08commercialement
11:08au travers du programme
11:09Je choisis la French Tech
11:10où on les connecte
11:11avec des grands comptes
11:12pour qu'ils puissent
11:13très rapidement
11:13trouver des clients,
11:15des cas d'usage
11:15et pouvoir développer
11:17leurs produits.
11:17On va les accompagner
11:19sur les enjeux
11:20de simplification,
11:21les enjeux administratifs
11:22puisqu'on les met en lien
11:23avec plus de 60 administrations.
11:25On a des correspondants
11:25dans 60 administrations.
11:27Donc, pour nous,
11:28c'est vraiment...
11:28En plus, je vous interromps.
11:28En plus, on voit,
11:29on a différents...
11:30Parce que Winning,
11:32c'est 2022,
11:33date de fondation.
11:34Un peu plus...
11:35Enfin, un peu plus âgé
11:372018-2019
11:38pour Glimpse.
11:41Donc, on voit,
11:41il y a différents âges
11:42parce que c'est vrai
11:43qu'une année
11:44dans cet univers,
11:45ça vaut beaucoup
11:46un peu comme les années chiens.
11:47Oui, en fait,
11:48ça dépend des entreprises.
11:49Nous, on les a sélectionnées
11:50pour que ce soit
11:51des entreprises
11:51qui soient prêtes
11:52à passer à l'échelle.
11:53Et c'est à ce moment-là précis
11:55qu'on a vraiment
11:55une valeur ajoutée
11:56pour les accompagner
11:57dans ces enjeux
11:57de passage à l'échelle,
11:59que ce soit la création d'usines,
12:00la recherche de financement,
12:02la recherche de business,
12:03le développement
12:03à l'international.
12:05Pourquoi on le fait ?
12:06Je voulais revenir
12:07sur ce point.
12:07C'est que ce sont
12:08des entreprises
12:08qui peuvent paraître
12:10parfois très éloignées
12:11de ce qu'on vit
12:13tous les jours
12:13pour des personnes
12:14qui ne sont pas
12:15dans le milieu de la tech.
12:16Quand on parle de quantique,
12:17quand on parle de cybersécurité,
12:18parfois, ça ne parle pas
12:19au plus grand nombre.
12:19Oui, on n'est pas
12:20dans le monde
12:20de la fintech
12:21ou le paiement,
12:22l'assurance.
12:22Exactement.
12:23On comprend un peu
12:23plus rapidement.
12:24Et pourtant,
12:25cette tech,
12:26elle est déjà parmi nous.
12:27Et je voulais revenir
12:28un peu sur ce point
12:29parce que c'est important
12:30de comprendre
12:30pourquoi on accompagne
12:31ces entreprises.
12:32Pourquoi c'est stratégique ?
12:33C'est vraiment réduire
12:33la fracture
12:33entre ces startups
12:34technologiques
12:35et un tissu économique.
12:37Une entreprise
12:37qui est dans le BTV
12:38qui va se dire
12:38« Tiens, j'ai peut-être
12:39besoin de cyber,
12:41le quantique,
12:42ça peut m'aider ? »
12:43Tout à fait.
12:43C'est à la fois
12:44pour le B2B,
12:45donc business to business,
12:46pour les entreprises,
12:47pour qu'elles prennent
12:47conscience qu'elles ont
12:49des entreprises
12:49qui peuvent déjà
12:50les aider à se transformer,
12:51à innover,
12:53à garder
12:54ou à développer
12:55une certaine avance,
12:56mais aussi
12:57dans ce qu'on appelle
12:58le B2C,
12:59mais vraiment
13:00pour que chacun
13:02puisse bénéficier
13:03de ces technologies.
13:04Et on parlait
13:05tout à l'heure
13:05d'intelligence artificielle,
13:07de quantique
13:08et des applicatifs
13:09qu'on peut retrouver
13:09par exemple
13:10dans le domaine
13:10de la santé,
13:11mais on va avoir
13:12des entreprises
13:12accompagnées
13:13comme Roboté par exemple
13:14qui sont des micro-robots
13:15qui sont en capacité
13:16d'aller dans le cerveau
13:17pour éviter la chirurgie lourde,
13:19pour détecter des maladies
13:20ou pour soigner
13:21des maladies
13:22telles que Parkinson.
13:23C'est ça aussi
13:24ce qu'on veut soutenir
13:26avec cette promotion
13:27du French Tech 2030
13:28et je pense que c'est important
13:29aussi de partager ce message.
13:30Et puis les pousser
13:32aussi à l'international,
13:33évidemment,
13:33c'est le but aussi
13:34de ces entreprises.
13:35Justement, Cyril,
13:36vous revendiquez
13:38avec Glims,
13:39une cybersécurité souveraine
13:40100% française.
13:42Aujourd'hui,
13:42le marché,
13:43vous sentez,
13:44comme vous le dites,
13:45ça fait un moment
13:46que vous êtes sur ce marché-là,
13:47mais avec Glims,
13:48ça fait 6-7 ans.
13:49La souveraineté,
13:50on sent que c'est un...
13:51Le sujet de la souveraineté,
13:52je dirais,
13:53c'est une vague
13:53qui a grossi,
13:54grossi en continu
13:54depuis 2019.
13:55Effectivement,
13:56le sujet est de plus en plus pris.
13:57C'est vrai que l'enjeu maintenant,
13:58c'est de rendre ça
14:01de manière,
14:01je dirais,
14:02plus structurelle.
14:04La prise de conscience,
14:06ça a été fait de plus en plus,
14:07mais il faut vraiment
14:08la transformer
14:08et la transformer en France,
14:09mais de manière plus large
14:10en Europe.
14:11Et donc,
14:11c'est vrai que pour nous,
14:11pour Glims,
14:12aujourd'hui,
14:12maintenant,
14:12l'enjeu,
14:13il est là
14:13et c'est aussi pour ça
14:14qu'on est content
14:14de rejoindre ce programme.
14:17C'est pour aider
14:17et justement,
14:18aller voir aussi
14:19en dehors des portes
14:20de la France,
14:21d'aller voir dans le reste
14:22de l'Europe
14:22pour proposer nos solutions
14:23là-bas.
14:26La cyber,
14:26c'est un monde de confiance.
14:27C'est un sujet de confiance
14:28et donc pouvoir être accompagné
14:29comme ça
14:30dans des délégations,
14:31dans des programmes
14:31d'accompagnement.
14:31Avec un label.
14:32Exactement.
14:33Ça aide énormément.
14:34Important.
14:35Juste un mot
14:36sur la technologie.
14:37Comment vous voyez évoluer
14:38cette technologie
14:39à 5 ans ?
14:40Est-ce qu'on aura
14:40toujours plus d'automatisation,
14:42plus de prédictivité ?
14:44Je dirais que
14:44le rythme de l'intensité,
14:47en tout cas au niveau
14:48des attaques,
14:48ne fait qu'augmenter.
14:49On va vers de la haute
14:50intensité de plus en plus.
14:51On l'a vu nous
14:52sur les mails.
14:53On vient de partir
14:54d'une solution mail
14:54complète aujourd'hui,
14:55notamment sur tout
14:56ce qui est phishing,
14:58c'est-à-dire
14:59hameçonnage, pardon.
15:03Historiquement,
15:03on avait deux types
15:04d'attaques.
15:04Des attaques en masse
15:05mais un peu grossières
15:06qui n'étaient pas du tout
15:07ciblées ou des attaques
15:08ciblées quand un acteur
15:09voulait vraiment rentrer
15:10dans une entreprise
15:10en particulier,
15:11mais où là,
15:12ça prenait beaucoup
15:14d'étudier les personnalités
15:15de l'entreprise,
15:16les goûts,
15:17ces choses-là
15:18pour faire quelque chose
15:19de vraiment
15:19aux petits oignons,
15:21j'allais dire.
15:21Aujourd'hui,
15:22avec l'IA,
15:22c'est malheureusement
15:23un des usages
15:23d'accélération de l'IA
15:25générative aussi
15:25pour les attaquants.
15:26On se retrouve
15:27avec des campagnes
15:27d'hameçonnage
15:29à gros volumes
15:30qui sont ciblées
15:31à chaque fois.
15:32Exactement.
15:33Nous, on a du coup
15:34développé une solution
15:35mail complète
15:36avec de l'IA
15:37également sur tout
15:37ce qui est phishing
15:38où on a adapté
15:39nos technologies initiales
15:40sur le code,
15:41sur tout ce qui est texte
15:42pour détecter également
15:42les choses de phishing.
15:44Et ça, c'est des choses
15:44qui accélèrent effectivement.
15:46Tom Darras
15:47avec Winning
15:48sur le quantique.
15:50Aujourd'hui,
15:51il faut...
15:52Enfin, j'imagine
15:53que ça vous donne aussi
15:54les armes
15:55pour être plus ambitieux
15:56pour...
15:57Parce qu'évidemment,
15:57je parlais des géants américains,
15:59des gens américains,
16:00des gens chinois.
16:01Voilà, il faut se dire
16:03bah oui,
16:03on peut y aller aujourd'hui.
16:04C'est peut-être
16:05ce programme-là
16:06est là aussi pour ça.
16:07Oui, tout l'enjeu,
16:08c'est de savoir
16:08comment on transforme
16:09aujourd'hui
16:09des pépites françaises
16:10en des leaders mondiaux.
16:12Et typiquement,
16:13le programme French Tech 2030,
16:14aujourd'hui,
16:15c'est un vrai accélérateur
16:16pour Winning
16:17pour se positionner
16:18comme leader sur ce sujet.
16:20Sur plusieurs volets,
16:20que ce soit
16:21sur l'aspect
16:22développement commercial,
16:23on a aujourd'hui
16:23des premiers clients
16:24en Europe.
16:25Mais bien évidemment,
16:26on a l'ambition
16:26de s'étendre
16:27en Amérique du Nord,
16:28en Asie.
16:28Le programme peut nous aider
16:29à accélérer ça.
16:30Parce que c'est financement,
16:31talent, industrialisation,
16:33c'est ce genre de choses.
16:33Tout à fait.
16:34Donc ne serait-ce que
16:35pour l'attraction
16:35de talents d'exception
16:37pour déverrouiller
16:38nos technologies
16:39en France et en Europe.
16:41Et puis, bien sûr,
16:41des sujets
16:42d'industrialisation.
16:43Nous, l'année prochaine,
16:44on va agrandir nos locaux.
16:46À Paris,
16:47dans le cinquième arrondissement
16:48avec plus de 1000 m2,
16:49on a sécurisé
16:50pour pouvoir augmenter
16:52nos capacités de production
16:53et nos premières ventes
16:54qu'on a déjà sécurisées
16:55aujourd'hui
16:55après seulement
16:56deux années de développement.
16:57Ce que je trouve intéressant aussi,
16:59c'est vrai que c'est un mouvement
17:00qui a bougé pas mal
17:01depuis toutes ces années,
17:02mais là,
17:0283% des fondateurs
17:04sont ingénieurs,
17:05sont docteurs,
17:06enfin,
17:06un doctorat.
17:07à une époque,
17:10ça pouvait être une faiblesse
17:11qu'on se dise
17:11« oui, mais ces chercheurs,
17:13le temps qu'ils comprennent
17:14le business,
17:14qu'ils mettent un pied
17:16sur le marché,
17:16c'est compliqué ».
17:17Là, aujourd'hui,
17:17on sent quand même
17:18dans cet esprit-là
17:19beaucoup plus de gens
17:20tournés vers le business.
17:21Oui, tout à fait.
17:23Dans tout ce qui va être
17:24innovation de rupture,
17:25deep tech,
17:26on a effectivement
17:27des fondateurs
17:28qui souvent viennent
17:29du monde de la recherche.
17:30C'est particulièrement vrai
17:32dans le programme
17:32French Tech 2030
17:33puisque ce sont vraiment
17:34des innovations
17:35qui sont très pointues,
17:37donc souvent issues
17:38des laboratoires de recherche.
17:39C'est évidemment
17:40une force pour notre pays
17:41puisque c'est sur ces thématiques-là,
17:44c'est vraiment sur ces thématiques
17:45qu'on doit développer
17:46notre souveraineté,
17:48gagner en autonomie
17:49et avoir nos propres solutions.
17:50Là, vos ambitions
17:51à très court terme ?
17:53Vous êtes entre 50 et 60 ?
17:55On est 55.
17:56Là, maintenant,
17:57on va vraiment voir
17:58à l'international,
17:59effectivement, en Europe.
18:00Donc, c'est déploiement
18:01en Europe maintenant,
18:02effectivement,
18:03l'actualité à court terme
18:04et effectivement,
18:05avec notamment
18:06cette nouvelle solution
18:06mail complète
18:07qu'on vient de déployer.
18:09Et juste un mot,
18:09pourquoi Glimpse ?
18:11Alors, la vraie raison
18:13de la Glimpse,
18:14quand j'étais au ministère
18:15des Armées,
18:15je viens d'une équipe
18:16qui s'appelait IMPS,
18:18Investigation des Malwares
18:19et Produits de Sécurité.
18:20qui avait une forte identité
18:22et qui était un petit peu
18:24connue dans le monde
18:24de la cybersécurité à l'époque.
18:26Et donc,
18:26quand on a créé la boîte,
18:27on voulait un clin d'œil,
18:28on voulait absolument
18:28qu'il y ait ce mot
18:29IMPS dans le nom
18:29de l'entreprise.
18:30Et donc,
18:30on a trouvé Glimpse
18:31pour un petit peu
18:32le clin d'œil.
18:33Glimpse pour aussi dire
18:34qu'on détecte les menaces
18:35en un clin d'œil.
18:35Oui, et puis c'est facile
18:36à prononcer.
18:38Je crois que j'avais vu,
18:39il y a une boîte américaine
18:39qui s'appelle peut-être
18:40avec un E.
18:41Il y a le mot clin d'œil
18:43avec un E,
18:44effectivement,
18:44donc on en retrouve
18:45avec des E.
18:47Tom,
18:47vous,
18:48l'ambition à court terme ?
18:49Donc,
18:50nous,
18:50on travaille sur plusieurs volets.
18:51Le premier,
18:52comme je disais,
18:52on a sécurisé
18:53nos premières ventes
18:53aujourd'hui,
18:54donc ça va être
18:54d'accentuer
18:55et d'accélérer
18:56cette commercialisation
18:57aujourd'hui.
18:57On travaille aujourd'hui
18:59aussi avec différents acteurs
19:00de l'écosystème quantique,
19:01que ce soit des fournisseurs
19:02d'ordinateurs quantiques,
19:03Pascal Candela en France,
19:05des data centers
19:07type OVH Cloud,
19:09Skillway,
19:09mais aussi des industriels.
19:11On travaille avec EDF,
19:12on travaille avec Orange,
19:14avec Thales.
19:15Donc,
19:15l'idée,
19:15ça va être aussi
19:16d'accélérer
19:16sur ces partenariats.
19:17Et puis,
19:18de trouver les bons projets,
19:19pas trop se disperser
19:20quand on est une trentaine,
19:22il faut faire attention
19:23et il faut grossir vite.
19:24Bien évidemment,
19:25il faut avoir l'équipe
19:26qui permet de délivrer
19:27sur toutes ses ambitions.
19:28Donc,
19:28typiquement,
19:29ici,
19:29on va recruter
19:30pour être un peu plus
19:31d'une cinquantaine
19:32de collaborateurs
19:33d'ICRN.
19:34Pour conclure,
19:35Julie,
19:35on voit,
19:36la French Tech
19:37est encore bien,
19:38parce qu'il y a eu
19:38un moment,
19:39un petit French Tech
19:39bashing,
19:40qu'on entend encore
19:41de temps en temps,
19:41mais là,
19:41on voit bien,
19:42le coq est bien rouge vif,
19:45des bons chiffres,
19:46des projets intéressants,
19:47industriels,
19:48c'est ça l'idée.
19:49Oui,
19:50tout à fait.
19:50Et en fait,
19:50on a lancé le panorama
19:51de la French Tech
19:52il y a deux semaines,
19:53exactement pour cette raison-là,
19:54pour pouvoir apporter
19:55des données concrètes
19:56de ce qui se passe
19:57sur le terrain.
19:58Et on a donc plus de
20:0018 000 startups
20:01qui sont actives,
20:02qui sont matures,
20:02qui sont pour 56%
20:04d'entre elles
20:05ancrées dans les territoires.
20:07Donc,
20:07je pense qu'effectivement,
20:08ces données,
20:09elles sont importantes.
20:10C'est plus de 450 000
20:11emplois directs,
20:12plus évidemment
20:13à peu près la même chose
20:14en indirect.
20:15Donc,
20:16oui,
20:16on peut être fier
20:17de notre French Tech.
20:18On innove dans des secteurs
20:19qui sont clés,
20:19comme on peut le voir
20:20dans le French Tech 2030,
20:21avec 15 entreprises
20:23de la dernière promotion
20:24qui aujourd'hui
20:24font partie
20:25d'une ex-40-120.
20:27qui sont des entreprises
20:28qui sont vraiment développées
20:29et on peut le dire
20:29qui deviennent des leaders.
20:31Donc,
20:31je pense que c'est un vrai succès
20:32et c'est tout ce qu'on vous souhaite
20:33d'ailleurs avec cet accompagnement.
20:35On espère qu'on vous suivra
20:36comme on a suivi
20:36d'autres entreprises
20:38qui sont aujourd'hui
20:38une excellente.
20:39Merci à tous les trois,
20:41Julie Gué,
20:41directrice de la mission French Tech,
20:43Tom Daras,
20:43PDG co-fondateur de Weedink
20:44dans la quantique
20:46et Cyril Bignon,
20:46PDG de Glimps
20:47dans la cybersécurité.
20:49Merci.
20:50Merci.
20:51Merci.
Recommandations
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