Tech & Co, la quotidienne - Mardi 15 octobre - Vidéo Dailymotion

BFM Business

Ce mercredi 15 octobre, François Sorel a reçu Nicolas Guyon, animateur du podcast "Comptoir IA", Fanny Bouton, responsable du programme startup d'OVHCloud, Zoé Mohl, investisseur chez Balderton Capital, Julien Thibaud, journaliste BFM Business, Michaël Trabbia, directeur exécutif et CEO d’Orange Wholesale, Kesso Diallo, journaliste Tech&Co, Dr. Elisabeth Russ, pathologiste à l’Hôpital Paris Saint-Joseph, et Hakima Berdouz, Fondatrice de Hope Valley AI, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

Transcript

00:00:00BFM Business et Tech & Co présente Tech & Co, la quotidienne, François Sorel.

00:00:12Un grand bonsoir à tous et à toutes. Merci d'être avec nous 19h31 sur BFM Business.

00:00:19Bienvenue dans Tech & Co, la quotidienne. Vous le savez, chaque soir, on passe un petit bout

00:00:23de la soirée ensemble de 19h30 à 21h pour plonger dans toute l'actu tech. Encore une fois,

00:00:29un grand bienvenu avec au sommaire ce soir dans ce Tech & Co de ce mercredi. On va parler d'Apple.

00:00:34Apple qui investit de plus en plus en Chine malgré les tensions géopolitiques et on le sait,

00:00:40la volonté de Donald Trump de se désolidariser de la tech chinoise. Tim Cook est à contre-courant.

00:00:46Finalement, il y a une bonne nouvelle pour nos amis londoniens. Dans quelques mois arriveront à Londres.

00:00:51Les robotaxis Wemo, c'est une petite révolution après leur succès aux Etats-Unis. Et puis,

00:00:56on parlera aussi de Médusa tout à l'heure. C'est un nouveau câble internet sous-marin,

00:01:00bien sûr, qui va relier l'Europe à l'Afrique du Nord. Et on recevra tout à l'heure un porte-parole

00:01:06d'Orange qui viendra nous expliquer tout cela parce qu'Orange, véritablement,

00:01:10a un savoir-faire concernant ces câbles sous-marins de l'Internet qui nous permettent

00:01:14de nous collecter où qu'on soit sur la planète. Un grand merci d'être avec nous.

00:01:18Bienvenue, c'est parti, c'est Tech & Co !

00:01:22Voilà Tech & Co sur tous les écrans, un peu partout d'ailleurs, aussi dans vos oreilles.

00:01:32Vous savez que Tech & Co, c'est un podcast audio. C'est aussi une émission en direct à la radio,

00:01:37à la télé chaque soir du lundi au jeudi. Et c'est aussi un replay sur YouTube. On en parlait

00:01:41avec notre camarade Nicolas Guillon. Salut Nico !

00:01:43Salut François !

00:01:44Animateur du podcast Comptoir IA. Et voilà, on salue tous ceux qui regardent,

00:01:49qui commencent à regarder Tech & Co sur la chaîne YouTube de Tech & Co.

00:01:52et n'hésitez pas au passage à laisser vos petits commentaires. J'ai fait mon YouTubeur,

00:01:56à cliquer sur j'aime et puis à vous abonner aussi à la chaîne Tech & Co parce que...

00:02:01Sonnez la cloche !

00:02:02Sonnez la cloche ! Ben voilà, vous voyez, écoutez, c'est comme ça,

00:02:06on est sur tous les médias et c'est plutôt cool. Nicolas est avec nous,

00:02:09mais nous avons aussi ce soir Fanny Bouton. Salut Fanny !

00:02:11Bonsoir François !

00:02:12Responsable du programme Start-up d'OVH Cloud et tu es une spécialiste du quantique aussi au sein d'OVH.

00:02:18Merci d'être là. Et Zoé Molle nous fait l'amitié aussi d'être

00:02:22parmi nous ce soir. Bonsoir Zoé, investisseur chez Balderton Capital.

00:02:28Plein de sujets. Ce soir, on va parler de ChatGPT et d'érotisme pour teaser un petit peu quand même.

00:02:35Vous dites mais qu'est-ce qui lui arrive ? Ben vous verrez. ChatGPT va se mettre à des conversations

00:02:40IA un peu olé-olé, on va dire. Ça va arriver dans quelques mois et c'est ça Maltman qui l'a annoncé.

00:02:46Mais pour débuter, on va parler d'Apple. Apple qui est entre le marteau et l'enclume,

00:02:51en visite en Chine. Donc aujourd'hui, Tim Cook s'est engagé à renforcer ses investissements.

00:02:58Un savant numéro d'équilibriste puisqu'il s'engage dans le même temps à augmenter sa production aux Etats-Unis

00:03:03et à multiplier ses partenariats hors de Chine. On écoute ce reportage et on revient juste après.

00:03:08Reçu par le ministre chinois de l'Industrie, Tim Cook a été prévenu. Il faut davantage collaborer avec les fournisseurs locaux.

00:03:16Un avertissement difficile à intégrer pour Apple qui cherche dans le même temps à dérisquer sa production en Chine.

00:03:22Tim Cook s'est engagé auprès de Donald Trump à produire davantage aux Etats-Unis en y investissant 600 milliards de dollars sur 4 ans

00:03:28et à diversifier ses fournisseurs hors de Chine depuis le Covid.

00:03:32Résultat, l'Inde monte en puissance dans la fabrication d'iPhone destinée au marché américain.

00:03:36La Malaisie et la Thaïlande servent-elles de base de production pour les Macs ?

00:03:40Et prochainement, selon Bloomberg, c'est le Vietnam qui devrait fabriquer les prochains iPads et un nouvel appareil de domotique.

00:03:46Dans ces conditions, et pour ne pas froisser la Chine qui est quand même son deuxième marché,

00:03:50Apple semble avoir trouvé la parade et s'engage à associer les entreprises du pays à ses chaînes de production.

00:03:56hors de Chine, sur son nouveau produit par exemple, l'assemblage final, les tests et le conditionnement seront assurés par BYD,

00:04:03selon Bloomberg, le géant chinois de la tech qui devrait aussi être associé à la fabrication du prochain iPad au Vietnam.

00:04:10Eh bien voilà, parce que tout ça c'est très simple.

00:04:14Apple ne peut pas se passer de l'industrie chinoise pour fabriquer ses centaines de millions d'iPhone,

00:04:20ses dizaines de millions d'iPad, etc.

00:04:22Enfin, aujourd'hui c'est impossible.

00:04:23Alors même si la pression géopolitique est intense, même si Tim Cook, on le sait,

00:04:29essaie petit à petit d'investir en Inde ou dans d'autres pays pour fabriquer quelques pourcents d'iPhone ou de tablettes ou d'AirPods,

00:04:38voilà, la Chine aujourd'hui est incontournable.

00:04:41Ce qui est intéressant c'est que c'est un message qui va contre-courant de l'ambiance actuelle entre eux.

00:04:48On le voit, Donald Trump et le chef d'État chinois, les relations sont plutôt tendues.

00:04:55Qui vaut commencer sur ce sujet ?

00:04:57Qui s'inspire ? Tiens, Fanny, je te vois.

00:04:59Non mais ce qu'il y a de marrant c'est de voir aussi ce qu'il s'est dit, il a fait le fameux dîner il n'y a pas très longtemps,

00:05:04où il devait investir plusieurs centaines de milliards aussi aux États-Unis.

00:05:07En effet, il y a un peu une dichotomie politique de comment je fais pour continuer à marcher avec mes partenaires qui font ma production,

00:05:16et puis comment je suis la politique qu'on m'impose aussi dans mon propre pays.

00:05:21Il y a un moment où, comme il ne va pas tarder à prendre sa retraite, peut-être qu'il peut faire des promesses qu'il n'investira pas.

00:05:27Non mais en tout cas le groupe a vraiment besoin de continuer à être en Chine et en Asie, de toute façon, on le sait.

00:05:34Au risque de tendre les relations avec Donald Trump, parce que je ne suis pas persuadé que Donald Trump ait accueilli cette décision, Nicolas, de manière sereine.

00:05:47Pas du tout, cher François, je me souviens du dîner dont parlait Fanny à l'instant, Donald prenait vraiment Tim Cook de haut.

00:05:58Il disait « Tim, c'est un bon gars, c'est un bon garçon, il va investir 500 milliards aux États-Unis, c'est super ! »

00:06:05« Tu vas faire des iPhones aux États-Unis ! »

00:06:07« Un peu comme ce qu'il a fait avec Macron hier ! »

00:06:10Et on sentait que Tim Cook était quand même très mal à l'aise, il n'avait pas du tout le choix, très gêné.

00:06:17Donc moi je pense qu'il risque, il fait un numéro d'équilibriste, il n'a pas trop le choix,

00:06:21mais il risque de s'attirer le courroux de Donald Trump, je pense que ça peut venir très vite,

00:06:25donc je pense que c'est dangereux. Après, tu viens de le dire, mais 80% des iPhones sont produits en Chine,

00:06:3120% du chiffre d'affaires d'Apple est fait sur la Chine, donc il faut penser un petit peu à plus long terme,

00:06:39au-delà de Trump, mais je pense que c'est une situation dangereuse.

00:06:42Après pour moi personnellement, Tim Cook, je considère que depuis Steve Jobs, il ne s'est pas passé grand-chose,

00:06:48moi j'ai un iPhone Air, pour l'instant je suis assez déçu.

00:06:51Le choix du cœur versus le choix de la raison, le choix de la légèreté.

00:06:56Mais tu vois, pour l'instant j'ai des gros soucis, ça veut dire que je ne peux pas passer d'appel sortant,

00:07:01avec les questions de eSIM, tu vois, donc je contourne ça en appelant avec WhatsApp, mes contacts.

00:07:10Waouh, non mais ça c'est un problème d'opérateur.

00:07:12Et ça, l'opérateur, non non, ce n'est pas Free, en l'occurrence, c'est Apple, avec cette question de eSIM.

00:07:20Et pour l'instant, tu vois, je ne suis pas hyper convaincu de ce Air, même s'il est très sympa, très léger.

00:07:27Et alors, autrement, à part le fait que tu ne puisses pas passer d'appel sur ton iPhone,

00:07:31ce qui est un petit problème quand même.

00:07:32Je peux utiliser WhatsApp, c'est pas mal.

00:07:33Je peux utiliser WhatsApp, et après, c'est en fait un produit qui est quand même moins bon que celui que j'avais avant.

00:07:41J'avais un 16 Pro Max.

00:07:42Mais ça, tu t'en doutais.

00:07:43Je m'en doutais, j'ai accepté ce défi-là.

00:07:48Mais bon, donc moi je pense que Tim Cook, Apple, et vous connaissez mon discours ici sur l'IA,

00:07:55c'est un sujet fondamental, ils sont à la ramasse complètement dans les choux.

00:08:00Là, il fait l'équilibriste.

00:08:01Fanny nous disait qu'il pensait à sa retraite, on commence à parler de successeurs.

00:08:05Donc pour moi, tout ça, pour une entreprise qui était, il n'y a pas si longtemps que ça, la plus capitalisée au monde,

00:08:10ce n'est pas des très bonnes nouvelles.

00:08:13En tout cas, surveillez bien le bon coin, parce que si vous voyez Nicolas qui vend un iPhone Air,

00:08:18il y a de fortes chances pour qu'il soit passé dans Tech & Co un mercredi soir.

00:08:24Zoé ?

00:08:25Je pense qu'il y a quand même quelque chose à dire sur le fait qu'ils aient diversifié leur chaîne de production

00:08:30avant 2022, c'était 100% de leur iPhone était fabriqué en Chine.

00:08:35Ensuite, on est passé à 7% en Inde, ils ont investi en Inde et ils projettent d'avoir 20 à 25% qui sont produits en Inde.

00:08:41Donc moi je trouve ça super impressionnant, on parle de volume très très très important.

00:08:45À côté de ça, le numéro d'équilibriste fonctionne plutôt bien jusqu'à maintenant.

00:08:51Apple a été exempté des taxes que d'autres producteurs de hardware, etc.

00:08:57qui étaient de 30% et maintenant entre 130 et 150% avec cette guerre commerciale.

00:09:03Et malgré tout, Tim Cook entretient de très bonnes relations avec le gouvernement chinois.

00:09:07Oui, et avec le gouvernement américain.

00:09:09Même s'il n'a pas l'air à l'aise pendant ce dîner, je pense qu'il y avait peu de gens qui étaient à l'aise pendant ce dîner.

00:09:15C'était un dîner extrêmement étrange.

00:09:18Zuckerberg n'était pas à l'aise non plus.

00:09:19Même lui.

00:09:22Je pense qu'il fait un... Tim Cook, il ne faut pas oublier son passif.

00:09:25Son passif, c'est qu'il a sauvé Apple grâce à sa connaissance très fine des supply chains.

00:09:33Comment s'assurer qu'on maintienne une marge intéressante avec une opération avec tellement de hardware.

00:09:38Ce qui est très très très difficile.

00:09:40Comme on dit, hardware is hard.

00:09:42Beaucoup plus difficile que le logiciel.

00:09:45Et donc oui, ce n'est pas le fin innovateur que Steve Jobs aura été.

00:09:49Ce n'est pas le visionnaire.

00:09:51C'est un formidable joaillier de la supply chain.

00:09:54Exactement.

00:09:55Il faut fabriquer 100 millions d'iPhone d'ici trois mois.

00:09:57Pas de problème.

00:09:58Il y a moins de nouvelles.

00:09:59J'ai les réseaux, je sais le faire.

00:10:01Et ça, c'est extrêmement difficile.

00:10:03Il faut les deux pour avoir un truc comme Apple.

00:10:05C'est pour ça que Steve Jobs avait confié les rênes à Apple.

00:10:08Parce qu'il savait que c'était sans doute, on va dire, le poste le plus important de toute la boîte.

00:10:14Absolument.

00:10:14Pouvoir fournir, en temps donné, des dizaines ou des centaines de millions de produits.

00:10:20C'était un cycle d'optimisation, en effet, de tout le circuit.

00:10:23Et de pouvoir rendre la boîte encore plus rentable.

00:10:26D'économiser tous les coûts qui sont nécessaires avec une fluidité totale.

00:10:30Mais par contre, c'est vrai que là, on sent que le cycle commence à être long et que l'innovation pêche.

00:10:35Et après, en effet, c'est comment ne pas être dépendant d'un seul pays.

00:10:38On a vu la Chine, avec tous les problèmes géopolitiques que ça pouvait avoir, de rester qu'en Chine.

00:10:43Mais ils sont allés en Inde.

00:10:44On a vu aussi les déboires au début des chaînes de production.

00:10:47Et ils se sont bien rendus compte que la qualité n'était pas là.

00:10:50Mais est-ce qu'elle était là en Chine au tout début ?

00:10:52Non.

00:10:52Mais c'est ça qui est intéressant.

00:10:53Mais sauf que les gens n'ont plus envie d'attendre comme avant.

00:10:56On voit bien, innover.

00:10:57Avant, on avait le droit d'échouer.

00:10:58On refaisait.

00:11:00Là, maintenant, il faut être rentable tout de suite.

00:11:01Je ne connais aucun investisseur qui me dit.

00:11:03Deux sujets du compte, il revient souvent.

00:11:05À cinq ans, c'est quoi ?

00:11:07Non, à cinq ans, tu ne seras pas rentable.

00:11:08Donc, on investit sur un futur qui est plus loin.

00:11:11On a du mal à faire ça maintenant.

00:11:12Et donc là, c'est des sujets qui sont hyper intéressants.

00:11:15Parce que comment on garde cette vitesse de rentabilité là où on en est,

00:11:19sans continuer à innover, sans faire de R&D ?

00:11:21C'est un vrai beau sujet aussi.

00:11:23Oui, c'est vrai.

00:11:25L'actualité d'Apple ne s'arrête pas là, les amis.

00:11:28Quelques communiqués de presse que vous avez peut-être reçus dans votre boîte aux lettres

00:11:30si vous êtes abonné au communiqué Apple.

00:11:34Apple qui, eh bien, vous savez quoi ?

00:11:38Contre toute attente, a mis à jour son Vision Pro.

00:11:42Vous savez, ce masque de réalité mixte qui coûte une fortune

00:11:45et que peu de gens se sont offerts.

00:11:47Parce que, rappelons-le, le prix de départ était de 4000 dollars.

00:11:51La bonne nouvelle, c'est qu'il baisse de 300 euros en Europe.

00:11:53Il est à 3699 euros.

00:11:56Tout de suite, ça change tout.

00:11:583699, voilà.

00:12:00Ça y est, c'est bon.

00:12:00Et donc, Apple a annoncé lors de ce communiqué de presse

00:12:04une mise à jour de ce Vision Pro

00:12:07avec le nouveau processeur M5

00:12:08qui arrive aussi sur des nouveaux MacBook

00:12:11et sur un nouvel iPad.

00:12:13Apple en a profité pour sortir, pour mettre à jour

00:12:15tous ces nouveaux produits.

00:12:18Et ce M5 est taillé pour l'intelligence artificielle, les amis.

00:12:21C'est ce qu'ils disent.

00:12:22On passe aussi à des écrans

00:12:24avec un taux de rafraîchissement plus élevé

00:12:26dans le Vision Pro

00:12:28et une meilleure autonomie de quelques minutes en plus.

00:12:32Enfin, voilà, rien de très bouleversant.

00:12:34Mais en tous les cas, le Vision Pro n'est pas mort.

00:12:36Il a été mis à jour par Apple.

00:12:39Ça vous inspire ou pas ?

00:12:41C'est quoi, là ?

00:12:42Écoute, les dernières émissions,

00:12:44on a parlé beaucoup des casques Samsung

00:12:46et concurrents qui arrivaient avec des prix plus...

00:12:49Justement, ça, c'est la deuxième IQ.

00:12:50Samsung a annoncé sa date de présentation.

00:12:53Et ce qui est intéressant, c'est de voir que, finalement,

00:12:55oui, ils réagissent.

00:12:56On se demandait s'il y aurait une réaction côté Apple.

00:12:58Est-ce que c'est là-dessus ?

00:12:59Ils réagissent mollement.

00:13:00300 euros sur un prix de 4 000.

00:13:02Oui, mais avec des...

00:13:03On n'a pas dit pourquoi, en tout cas.

00:13:05On voulait qu'ils fassent un effort un peu plus grand.

00:13:08Non, mais quand j'ai dit qu'ils réagissent,

00:13:09c'est-à-dire qu'ils offrent une nouvelle version.

00:13:11Le prix, on n'en parle pas.

00:13:12Ça reste, de toute façon, des casques

00:13:13qui sont faits pour du haut de gamme.

00:13:16C'est même des outils encore plus professionnels

00:13:19qu'Entertainment.

00:13:20Qu'est-ce qu'il y en a parmi nous ?

00:13:22Personne ?

00:13:22Même moi, je n'en ai pas.

00:13:23Il y a une époque...

00:13:23Non, mais je me retourne pour voir.

00:13:24Il y a une époque où...

00:13:26Il y a la dame qui est derrière moi qui en a un.

00:13:28Mais je ne connais personne dans mon poids.

00:13:31J'ai eu tous les masques de réalité virtuelle

00:13:32depuis l'Oculus Rift en 2007 ou 2006.

00:13:34Ah ouais, donc tu es fan.

00:13:36Je l'ai tout eu.

00:13:37Et je les ai chez moi.

00:13:39Par contre, le Vision Pro, je ne l'ai pas.

00:13:42Parce que 4 000 euros, ça t'a...

00:13:43Parce que c'est trop cher pour moi.

00:13:45Et à la fin, ces masques,

00:13:47on sait qu'il y a encore une loi aujourd'hui,

00:13:49c'est qu'ils finissent toujours par rester

00:13:50sur une étagère poussiéreuse.

00:13:52Et à 4 000 euros,

00:13:54j'étais très content de l'essayer à l'Apple Store

00:13:57deux ou trois fois.

00:13:59Et j'ai été bluffé par l'expérience.

00:14:01Mais oui, il faut ni le diser.

00:14:02Ça reste un outil professionnel.

00:14:03C'est pas grand public.

00:14:06C'est beaucoup trop cher.

00:14:07Et on est quand même beaucoup plus intéressés

00:14:09ici, dans cette émission, à chaque fois aussi

00:14:11par ce qui va se passer au niveau de la réalité augmentée

00:14:14plutôt avec les Ray-Ban Meta,

00:14:17les Ray-Ban Meta Display qui sont sortis.

00:14:20Moi, je pense que le Vision Pro,

00:14:22c'est dur.

00:14:23Apple est partie un peu trop loin,

00:14:25un peu trop haut là-dessus.

00:14:26C'est vrai.

00:14:27Mais ils ouvrent le marché.

00:14:30Moi, je suis très enthousiaste

00:14:30sur n'importe quelle nouvelle interface

00:14:33qui utilise de l'IA,

00:14:34qui nous permet d'interagir avec l'IA,

00:14:36qui ne soit pas un chatbot, en fait.

00:14:37Donc, je trouve que je suis assez enthousiaste

00:14:40sur à peu près tout.

00:14:41J'ai aussi fait la démo,

00:14:42j'ai trouvé ça extraordinaire.

00:14:44Mais juste, je me suis dit,

00:14:45c'est un nice to have.

00:14:46Est-ce que c'est un must-have ?

00:14:48Même dans mon travail,

00:14:49est-ce que ça va te changer ?

00:14:51Non, la réponse est non.

00:14:53Donc, c'est impressionnant en termes de technologie.

00:14:55C'est une prouesse technologique certaine.

00:14:57Je pense qu'ils ont vendu

00:14:58entre 400 000 et 500 000

00:15:00Apple Vision Pro.

00:15:02principalement en dehors des stages.

00:15:03Pour Apple, c'est un chiffre ridicule.

00:15:04Oui, c'est ridicule.

00:15:05C'est-à-dire qu'on se dit,

00:15:06waouh, 500 000 casques.

00:15:07Non, non, non.

00:15:07Pour Apple, ils vendent des centaines de millions.

00:15:08C'est pour ça qu'ils allaient l'arrêter, justement.

00:15:10Paron ?

00:15:10Oui, il y avait des rumeurs.

00:15:11Il y avait des rumeurs.

00:15:12Ils continuent et ils essayent

00:15:14d'enlever certaines frictions.

00:15:16Ils améliorent un petit peu l'autonomie.

00:15:17Ils rajoutent le knitband

00:15:19dans le package

00:15:20qu'il n'y avait pas auparavant

00:15:22pour améliorer l'expérience.

00:15:24Mais ça ne suffira pas.

00:15:25Il n'y a pas encore la killer app,

00:15:27le truc qui fait qu'on a tous envie de l'avoir

00:15:29et que ça devient incontournable.

00:15:32On avait eu des smartphones avant l'iPhone,

00:15:36des écrans tactiles.

00:15:37Il y a eu plein de devices différents,

00:15:38de produits différents.

00:15:39Ça n'avait pas marché.

00:15:40Apple avait fait une vraie différence

00:15:41avec ce produit-là

00:15:43en apportant quelque chose de nouveau

00:15:45en plus des applications.

00:15:47Là, sur le masque, sur le casque,

00:15:49on ne l'a pas.

00:15:50Il n'y a pas encore le truc qui fait

00:15:51que tu veux l'avoir.

00:15:52Si c'était sur un usage spécifique,

00:15:54je pense que ce serait plus facile

00:15:56de se dire que l'usage spécifique,

00:15:58c'est la productivité sur le côté design.

00:16:01Oui, ou l'industrie.

00:16:03Il y avait une époque

00:16:04où les compagnies aériennes

00:16:06pour leur classe business

00:16:06achetaient les premiers iPads, etc.

00:16:09pour qu'on puisse regarder un film.

00:16:10Ça peut être intéressant sur un.

00:16:12Mais ce n'est pas l'interface nouvelle

00:16:14qui utilise l'IA

00:16:15qui m'enthousiasme le plus.

00:16:19Pour moi, ça nous sépare encore plus

00:16:20du monde réel.

00:16:21Ce que je trouve plus intéressant,

00:16:22c'est des interactions à la voix

00:16:25ou des interactions un peu

00:16:27où on est en réalité augmentée,

00:16:29où on voit le monde autour de nous.

00:16:30On n'est pas séparés de ce monde-là.

00:16:31C'était vraiment ça, l'impression

00:16:32que j'avais eu avec ce casque

00:16:33quand même assez lourd.

00:16:34Il était très cher.

00:16:35Après, moi, j'ai vu une démo

00:16:37quand même de réalité augmentée

00:16:38avec le Vision Pro

00:16:40sur Porsche, en fait,

00:16:42sur la conception, tu vois,

00:16:43d'un châssis de Porsche.

00:16:45Et ça, c'était quand même

00:16:48assez impressionnant.

00:16:49Tu avais plusieurs personnes

00:16:50qui avaient le Vision Pro

00:16:51qui étaient synchronisées,

00:16:53en réalité augmentée

00:16:54et qui pouvaient déplacer,

00:16:57tu vois, aller sous le capot,

00:16:58tout à fait, François.

00:16:59Dans ce cas-là,

00:17:00c'était génial.

00:17:02Enfin, tu vois,

00:17:03c'est une industrie...

00:17:04C'est une belle démonstration technologique,

00:17:06mais est-ce que ça sert à quelque chose ?

00:17:07Est-ce qu'on a craqué ?

00:17:08Est-ce qu'il y a une killer app

00:17:09à tout ça, tu vois ?

00:17:10Parce que les ingénieurs

00:17:11de chez Porsche,

00:17:12ça leur sert à quoi ?

00:17:13d'avoir un casque

00:17:13pour démonter une Porsche,

00:17:14tu vois ce que je veux dire ?

00:17:15C'est une démonstration technologique.

00:17:17Après, il faut trouver la killer app.

00:17:19C'était pas nouveau

00:17:19parce que HoloLens

00:17:21le faisait déjà chez Microsoft.

00:17:22Ils avaient fait des trucs

00:17:23pour les pipes dans les sous-marins

00:17:25pour changer...

00:17:25Et on voit comment HoloLens

00:17:26a terminé son aventure.

00:17:28Voilà, il s'était les mêmes...

00:17:29Mais n'oublions pas quand même

00:17:31que Meta s'est quand même

00:17:32cassé les dents précédemment

00:17:33sur ses masques.

00:17:35Au final, c'est quand même

00:17:36ce qui leur permet

00:17:37d'être bien en avance aujourd'hui

00:17:39sur la lunette,

00:17:40sur les Ray-Ban Meta,

00:17:41les Ray-Ban Meta Display.

00:17:42Le transfert de technologie

00:17:44et l'automatique.

00:17:44C'est clair.

00:17:45Donc je pense que...

00:17:46Pour Apple, en tout cas,

00:17:47j'espère qu'ils vont transférer.

00:17:49Tu vois, ils gagneront beaucoup de temps

00:17:50sur des devices plus légers,

00:17:52peut-être des glacis un jour,

00:17:53grâce à ça.

00:17:55Et un gros défaut,

00:17:56ils n'ont pas encore amélioré.

00:17:57Il n'y a toujours pas le système

00:17:58pour les gens qui portent des lunettes.

00:18:00Et ça, quand tu vois

00:18:03le nombre de gens

00:18:03qui portent des lunettes maintenant...

00:18:05Alors ils proposent même

00:18:06des lentilles correctrices

00:18:07à l'intérieur

00:18:07pour éviter justement

00:18:08pour régler ce problème.

00:18:10Mais ça rajoute encore

00:18:11une certaine somme.

00:18:12sur la note globale.

00:18:14Alors ce qui est intéressant,

00:18:15c'est qu'Apple

00:18:16annonce en catimini

00:18:19la mise à jour

00:18:20de ce Vision Pro.

00:18:23Parallèlement à ça,

00:18:24Samsung a annoncé

00:18:25la sortie

00:18:25en fait de son project Mouane

00:18:27qui arrive dans une semaine,

00:18:29même pas,

00:18:30le 21 octobre.

00:18:31ça sera le premier casque

00:18:32de réalité mixte

00:18:34du constructeur,

00:18:35donc coréen,

00:18:36qui sera avec l'OS d'Android,

00:18:39Android XR,

00:18:40qui est,

00:18:42paraît-il,

00:18:42un OS assez bluffant.

00:18:44On avait commencé

00:18:44à voir des images

00:18:45lors de la Google I.O.

00:18:46parce que Google croit

00:18:47beaucoup à ce monde

00:18:49de réalité mixte

00:18:50et donc a développé un OS

00:18:51un peu comme Android,

00:18:52finalement,

00:18:52ou Chrome OS.

00:18:53et c'est Google

00:18:55et Qualcomm

00:18:56qui intègrent

00:18:57en fait toute la technologie

00:18:58et il paraît

00:18:59que les écrans

00:19:00qu'il y a dans le Samsung,

00:19:01c'est de l'OLED.

00:19:03Samsung fabrique

00:19:04ses écrans OLED

00:19:05et il paraît

00:19:05que c'est complètement bluffant.

00:19:06C'est tout aussi bon,

00:19:07voire même un peu meilleur

00:19:08que le Vision Pro.

00:19:10Est-ce que t'as le prix, François ?

00:19:11Alors voilà,

00:19:12tout de suite,

00:19:12nous parlons,

00:19:13tu parles de tout ce qui fâche.

00:19:15Parce que là,

00:19:15j'en avais pas entendu parler,

00:19:16mais vraiment,

00:19:17ça m'intéresse.

00:19:17Alors,

00:19:18il paraîtrait qu'on sera

00:19:20à moitié prix

00:19:21par rapport au Vision Pro.

00:19:23Donc,

00:19:24c'est quand même pas donné,

00:19:25si tu veux.

00:19:25C'est une télé

00:19:25haut de gamme,

00:19:26haut de gamme.

00:19:28Voilà.

00:19:28Mais intéressant de voir

00:19:30que malgré tout,

00:19:31on se dit,

00:19:32tiens,

00:19:32c'est vrai qu'Apple

00:19:33cherche son modèle,

00:19:34etc.

00:19:34Mais Samsung se lance

00:19:35dans la guerre aussi,

00:19:36dans la bataille.

00:19:37Il y a peut-être

00:19:38un intérêt,

00:19:38finalement.

00:19:39Et peut-être que ça

00:19:40motivera aussi

00:19:41les développeurs

00:19:42qui ont la clé

00:19:42de la réussite

00:19:43de ce produit,

00:19:44de ces produits,

00:19:45à investir un petit peu plus

00:19:46pour créer peut-être

00:19:47l'appli qui fera que demain

00:19:48on sera tous obligés

00:19:50d'avoir ce type de produit.

00:19:51Oui,

00:19:51donc HoloLens,

00:19:52ils ont essayé

00:19:52sur l'industrie

00:19:53et sur l'armée américaine,

00:19:54ils avaient un gros contrat aussi.

00:19:56Mais moi,

00:19:56je pense que ce sera peut-être

00:19:57du gaming en premier.

00:20:00Ready Player One.

00:20:01Le gaming.

00:20:01Ouais,

00:20:02Ready Player One.

00:20:03Il y a toujours des attentes.

00:20:04C'est la science-fiction,

00:20:05ça drive toujours l'innovation

00:20:07et on espère tous avoir

00:20:08des choses qui soient

00:20:09confortables,

00:20:10agréables

00:20:10et qui nous immergent

00:20:11dans un autre monde.

00:20:12On cherche tous

00:20:12à s'évader.

00:20:13Mais certaines personnes

00:20:14plus que toutes,

00:20:14les gamers

00:20:15ou les programmeurs

00:20:17sont toujours les premiers

00:20:18à adopter.

00:20:18Mais la jeune génération,

00:20:19elle a embrassé ça,

00:20:20elle est née avec les écrans

00:20:21et elle n'a plus de problèmes.

00:20:22Donc,

00:20:22je pense qu'il y a une vraie envie

00:20:24que ce soit homme ou femme.

00:20:26On a beaucoup moins

00:20:27de segmentation,

00:20:28d'acceptation des écrans

00:20:29comparé à nos générations

00:20:31où c'était nouveau.

00:20:32Sur le masque,

00:20:33tu as quelque chose quand même.

00:20:35Moi,

00:20:35j'ai vu quelqu'un dans le train

00:20:36avec un masque

00:20:37la semaine dernière.

00:20:38Wow.

00:20:38Tu vois,

00:20:39sur une banquette de quatre.

00:20:41Moi,

00:20:41j'étais deux rangs derrière.

00:20:42Tu vois,

00:20:43il se levait avec le masque

00:20:45pour laisser passer

00:20:46quelqu'un

00:20:46qui retournait à sa place.

00:20:48Mais ça fait un peu bizarre.

00:20:49Oui,

00:20:49oui,

00:20:50oui.

00:20:50Il voyait malgré tout.

00:20:51Il n'était pas isolé

00:20:52de son environnement

00:20:53et il devait se regarder

00:20:54une série ou un film.

00:20:55Oui,

00:20:55tout à fait.

00:20:55Ça,

00:20:56c'est le top quand même.

00:20:57Ça,

00:20:57c'est pratique.

00:20:57Le problème,

00:20:58c'est que tu te fais remarquer.

00:20:59Ça fait un peu bizarre.

00:21:00Ça fait un peu bizarre.

00:21:01La première fois

00:21:01que tu vois quelqu'un

00:21:02avec ses iPods

00:21:04avec le premier écran,

00:21:05tu sais,

00:21:05moi,

00:21:06je me rappelle

00:21:06de la première fois

00:21:06que j'ai vu quelqu'un

00:21:07dans un avion.

00:21:09Quelqu'un a batté un film

00:21:09sur un tout petit écran.

00:21:11Je me disais,

00:21:11mais ça,

00:21:11c'est le futur.

00:21:13Est-ce que tu te dis,

00:21:14j'en veux un,

00:21:14quand tu vois le mec

00:21:15avec son énorme casque

00:21:16qui a une migraine à la fin ?

00:21:18Un peu moins,

00:21:18je pense.

00:21:19Je me dis,

00:21:19c'est bizarre à ce moment-là.

00:21:20Mais il paraît

00:21:20que c'est une expérience

00:21:21audiovisuelle

00:21:23impressionnante quand même.

00:21:24Oui,

00:21:24c'est sûr.

00:21:24Tu vois,

00:21:25tu es installé

00:21:26dans ton siège

00:21:27et tu as un écran

00:21:28qui,

00:21:29à l'échelle

00:21:30et de la taille

00:21:31d'un écran de cinéma,

00:21:33tu vois,

00:21:33avec tes Airpods

00:21:34pour avoir un son intéressant,

00:21:36il paraît

00:21:37que c'est quand même

00:21:37assez bluffant.

00:21:38Je pense que ça te permet

00:21:38d'être dans un Transavia

00:21:39et d'avoir l'impression

00:21:40d'être dans un IMAX.

00:21:43Non,

00:21:43mais c'est vrai,

00:21:43en effet,

00:21:44parce que c'est un truc.

00:21:44Le Transaviax,

00:21:46c'est ça.

00:21:47C'est là où l'avantage

00:21:48d'être myope,

00:21:49c'est que tu enlèves tes lunettes

00:21:50et en fait,

00:21:50tu colles ton téléphone là

00:21:51et ça fait pareil.

00:21:52Et pareil,

00:21:52effectivement,

00:21:53et ça va très bien.

00:21:54Et ça vous coûte moins cher en plus.

00:21:56Voilà,

00:21:56donc tu vois,

00:21:57sois myope.

00:21:58Ça suffit.

00:21:58Dans l'actualité aussi,

00:22:00les amis,

00:22:00on a évoqué ce sujet

00:22:02très brièvement hier soir

00:22:03parce qu'en fait,

00:22:03c'est tombé quasiment

00:22:05à la fin de Tech & Co.

00:22:06Ça y est,

00:22:07c'est parti.

00:22:08Le coup de poker menteur

00:22:10est lancé

00:22:11puisque,

00:22:12vous le savez sans doute,

00:22:15Orange,

00:22:16Free et Bouygues Télécom

00:22:17ont proposé

00:22:19une offre

00:22:21non engageante,

00:22:22d'ailleurs,

00:22:24concernant le rachat

00:22:25d'une partie

00:22:26des activités d'Altis.

00:22:27Quand je dis une partie,

00:22:28c'est important

00:22:28parce qu'il y a plein

00:22:30de secteurs,

00:22:32en tout cas d'activités

00:22:33dans cette branche-là

00:22:34que les opérateurs français

00:22:36ne veulent pas.

00:22:38Enfin,

00:22:38ils ne sont pas intéressés.

00:22:39Par exemple,

00:22:39XP Fibre

00:22:40qui,

00:22:41aujourd'hui,

00:22:43appartient à SFR

00:22:44à 51%,

00:22:46je crois,

00:22:46et qui s'occupe

00:22:47en fait de distribuer

00:22:49la fibre

00:22:49un peu partout en région.

00:22:51Voilà.

00:22:52Eh bien,

00:22:52ça,

00:22:53les opérateurs télécoms

00:22:54n'ont pas fait d'offre

00:22:55là-dessus.

00:22:56Une offre donc

00:22:57à 21 milliards,

00:22:58pour que,

00:22:59finalement,

00:23:00SFR soit démantelé,

00:23:02découpé en boue.

00:23:03Bouygues Télécom,

00:23:04en fait,

00:23:05en profiterait le plus

00:23:06par rapport

00:23:07à Free et Orange.

00:23:08Orange en a sans doute

00:23:09le moins besoin

00:23:10parce qu'ils ont

00:23:11un réseau costaud

00:23:12et on va dire

00:23:12des structures

00:23:13qui,

00:23:13aujourd'hui,

00:23:14ne nécessitent pas

00:23:15forcément un upgrade.

00:23:16Mais Free aussi

00:23:17pourrait être très intéressé.

00:23:18Donc,

00:23:18tout ça est en train

00:23:19de se mettre en place.

00:23:2121 milliards

00:23:22qui ont été proposés

00:23:24à Altice

00:23:25qui,

00:23:25instantanément,

00:23:26ont refusé l'offre.

00:23:27Je ne sais pas

00:23:27si vous avez suivi.

00:23:28Et,

00:23:29évidemment,

00:23:29il y a eu un accusé réception

00:23:31de ce refus

00:23:32de la part des opérateurs télécoms

00:23:33qui ont communiqué

00:23:34en disant,

00:23:35ben voilà,

00:23:35on a bien compris

00:23:36que vous n'étiez pas intéressé

00:23:38par cette offre-là.

00:23:38mais on est toujours

00:23:40dans la discussion.

00:23:42Voilà,

00:23:42ça y est,

00:23:43je le disais,

00:23:44poker menteur

00:23:44parce que ça va être,

00:23:45encore une fois,

00:23:46là,

00:23:47des discussions

00:23:47à coût de milliards d'euros.

00:23:49Patrick Dreyer,

00:23:50on voudrait 28 milliards,

00:23:51en fait,

00:23:52de SFR.

00:23:53Et là,

00:23:54pour l'instant,

00:23:54on en est à 21.

00:23:55Encore de la marge

00:23:56qui commence là-dessus.

00:23:57Zoé.

00:23:58Oui,

00:23:59peut-être on peut commencer

00:24:00par pourquoi est-ce qu'on est

00:24:01dans cette situation.

00:24:02Altice est dans une situation

00:24:03d'endettement sans précédent

00:24:05avec un prix de sa dette

00:24:06qui ne cesse d'augmenter.

00:24:07Je crois que c'est passé

00:24:08de 800 millions par an

00:24:10à 1,5 milliard par an.

00:24:13Donc,

00:24:14un peu le même problème

00:24:15que certains États,

00:24:16dont le nôtre,

00:24:17sont auxquels ils font face.

00:24:19Même s'ils ont réussi

00:24:20à rééchelonner leurs dettes

00:24:21récemment.

00:24:23Oui.

00:24:24C'est un prix

00:24:25en termes de

00:24:26à moins de pourcentage

00:24:28des quotités

00:24:28de l'entreprise.

00:24:29Exactement.

00:24:30Et ensuite,

00:24:31l'autre aspect

00:24:31qui est un peu intéressant,

00:24:32c'est que comme

00:24:32c'est les trois plus gros acteurs

00:24:34du marché français

00:24:35qui proposent

00:24:36de racheter une partie

00:24:37des assets de SFR,

00:24:39moi,

00:24:40je me posais la question

00:24:40qui pourrait être

00:24:42la compétition derrière.

00:24:43Ça pourrait être

00:24:44des fonds de private equity,

00:24:45mais historiquement,

00:24:46les fonds de private equity,

00:24:47ils bident à des prix

00:24:48un petit peu moins avantageux

00:24:49que les acquéreurs stratégiques.

00:24:51Est-ce que ça pourrait être

00:24:51un autre acteur

00:24:52du monde télécom

00:24:54en dehors de la France ?

00:24:55En fait,

00:24:56je ne me rends pas très bien compte

00:24:58de combien d'options

00:24:59Altice va avoir,

00:25:01combien d'offres

00:25:01ils vont avoir devant eux

00:25:02de cette taille-là.

00:25:04Il y a quand même

00:25:04un gros gap

00:25:04entre 17 et 28 milliards.

00:25:07Il faut savoir

00:25:08qu'ils l'ont acheté.

00:25:08Je crois que c'est 21.

00:25:09Le dernier chiffre,

00:25:10la dernière proposition

00:25:11des trois opérateurs télécom,

00:25:15ce serait 21.

00:25:16J'étais sur 17 aussi.

00:25:18J'avais vu plus.

00:25:19Mais en tout cas,

00:25:19ils ont racheté SFR

00:25:21pour 13,5 milliards.

00:25:23Je crois que c'était en 2014.

00:25:24Ils ont mis des investissements

00:25:26quand même assez massifs.

00:25:28Donc, oui,

00:25:29ça va être intéressant

00:25:29de voir qui d'autre va bider.

00:25:32Nico ?

00:25:34Opération très impressionnante.

00:25:37Moi, je considère

00:25:39que c'est aussi

00:25:39un peu symptomatique

00:25:41de un peu de LBO

00:25:45qui commence,

00:25:46vous allez en parler,

00:25:47mais avec la hausse des taux

00:25:48à se retrouver

00:25:49dans des situations difficiles.

00:25:50On arrive un petit peu

00:25:51au bout du bout

00:25:52sur tous les LBO,

00:25:55les énormes fonds,

00:25:56les LBO secondaires.

00:25:59Quand il est arrivé,

00:25:59Patrick Drahi,

00:26:01en 2013-2014,

00:26:02oui, pour le coup,

00:26:04il y est allé très fortement.

00:26:06Il a réduit les coûts

00:26:07de manière drastique,

00:26:10des grosses suppressions d'emplois,

00:26:11une optimisation.

00:26:13Mais aujourd'hui,

00:26:13on sait tous

00:26:14que SFR,

00:26:15sur le marché,

00:26:16suite à tout ce cost-cutting,

00:26:18ce n'est pas du tout

00:26:19un acteur dominant.

00:26:20On connaît Orange

00:26:21par rapport à la qualité

00:26:22de son réseau,

00:26:23Free,

00:26:23moi, je suis chez Free,

00:26:25par rapport à l'image

00:26:27qu'on peut en avoir,

00:26:28un côté technophile.

00:26:30SFR,

00:26:30je ne sais pas vraiment

00:26:31qui est chez SFR

00:26:32aujourd'hui

00:26:33et ce qu'ils vont chercher.

00:26:34Franchement,

00:26:35je trouve que le réseau

00:26:36d'SFR n'est pas si mauvais,

00:26:37sincèrement.

00:26:40Mais c'est vrai

00:26:41qu'ils ont une mauvaise image.

00:26:44C'est-à-dire qu'il y a eu

00:26:45tellement d'approximations,

00:26:47il y a eu aussi

00:26:48des coûts commerciaux

00:26:49un peu tordus

00:26:49à un moment

00:26:50qui ont abîmé la marque.

00:26:52Il faut savoir

00:26:53qu'il y a encore...

00:26:53Les options ajoutées

00:26:54non volontaires.

00:26:55Est-ce qu'il y en a ici

00:26:55qui ont encore l'illimité ?

00:26:58Non, mais il y a encore 15 ans,

00:26:59SFR était une marque premium

00:27:00qui se battait quasiment

00:27:02à rames égales

00:27:03avec Orange.

00:27:03Je ne sais pas si...

00:27:04On ne la voit plus

00:27:05comme ça aujourd'hui.

00:27:05Aujourd'hui,

00:27:06c'est un peu différent.

00:27:07Tu avais Red aussi

00:27:08en version,

00:27:10le Soch de SFR

00:27:12qui marchait très bien

00:27:13avec des offres

00:27:14très intéressantes.

00:27:15Mais c'est vrai

00:27:15que tout d'un coup,

00:27:17il fallait appeler

00:27:19dans les trois mois

00:27:20pour retirer l'option

00:27:21si on ne la voulait pas.

00:27:22Il y a eu des choses

00:27:23comme ça

00:27:23qui étaient compliquées

00:27:24et qui ont agacé

00:27:25beaucoup de gens.

00:27:26La question,

00:27:26c'est qui peut arriver

00:27:28derrière des méga-fonds,

00:27:30un méga-opérateur,

00:27:31un Verizon

00:27:32ou alors

00:27:34nos trois opérateurs

00:27:36historiques français

00:27:37qui, pour le coup,

00:27:38en profiteraient,

00:27:39je pense, énormément.

00:27:40Le nombre d'opérateurs

00:27:41est rougé peut-être.

00:27:42Oui, mais en tout cas,

00:27:43on rentre dans

00:27:43un long tunnel

00:27:45de négociations

00:27:45et on verra bien

00:27:47ce qui se passe.

00:27:48N'oublions pas

00:27:49qu'il y a plusieurs

00:27:50milliers de salariés SFR.

00:27:52Que va-t-il se passer

00:27:53lorsque SFR sera,

00:27:55si SFR est racheté

00:27:55par Orange,

00:27:57Free ou Bouygues ?

00:27:58Ça risque d'être

00:27:59une casse sociale

00:27:59quand même assez impressionnante

00:28:01parce qu'imaginez

00:28:01les doublons de poste.

00:28:03Et une concentration

00:28:04plus importante

00:28:05sur trois acteurs

00:28:07avec un contrôle

00:28:08potentiel.

00:28:08Et peut-être une augmentation

00:28:09aussi des prix des abonnements.

00:28:10Mais ça, c'est un autre débat.

00:28:11On va revenir dans un instant.

00:28:12Bientôt 20h.

00:28:13Petite pause avec Fanny,

00:28:14Zoé et Nicolas.

00:28:15Et on repart dans l'actu tech.

00:28:17C'est Tech & Co.

00:28:17On est là jusqu'à 21h.

00:28:18A tout de suite.

00:28:21Tech & Co.

00:28:22La quotidienne.

00:28:23Le débrief de la tech.

00:28:25Voilà le retour

00:28:26de Tech & Co.

00:28:26La quotidienne.

00:28:27Il est 20h03.

00:28:28Un grand merci

00:28:28d'être avec nous

00:28:29en direct,

00:28:30peut-être à la radio,

00:28:31à la télé

00:28:31ou en replay

00:28:32ou en podcast.

00:28:33Tech & Co.

00:28:33Chaque soir du lundi

00:28:34au jeudi,

00:28:35on est là

00:28:35de 19h30 à 21h.

00:28:37Avec ce soir sur le plateau

00:28:38Fanny Bouton

00:28:39qui est responsable

00:28:41du programme

00:28:41Startup d'OVH Cloud.

00:28:42La spécialiste du quantique

00:28:44chez nous.

00:28:45Zoé Molle est là aussi.

00:28:46Salut Zoé.

00:28:46Re, bonsoir.

00:28:48Qui est investisseur

00:28:49chez Balderton Capital

00:28:50et Nicolas Guillon,

00:28:52animateur du podcast

00:28:53Comptoiria.

00:28:54Il cartonne avec son podcast.

00:28:56Nicolas.

00:28:56Merci François.

00:28:57J'en suis presque jaloux.

00:28:59Oh non, non, non.

00:29:00On en a parlé avant quand même.

00:29:01J'essaie de faire glisser.

00:29:02J'essaie un petit peu

00:29:03de le faire glisser

00:29:04pour que d'un coup,

00:29:05tu vois, ça dérape un peu

00:29:06et qu'il fasse un peu

00:29:07moins de téléchargements.

00:29:08Je n'y arrive pas.

00:29:09Mais je l'aurai un jour.

00:29:10Je l'aurai.

00:29:11En tous les cas,

00:29:12merci à tous les trois

00:29:12d'être là.

00:29:14Je vous propose maintenant

00:29:14d'évoquer,

00:29:16une fois n'est pas coutume,

00:29:17l'actualité de Tchadjipiti

00:29:18avec une annonce

00:29:19très étonnante

00:29:20de la part de Sam Altman,

00:29:22le patron d'Open&I.

00:29:23Écoutez bien,

00:29:24parce que c'est dingue.

00:29:24À partir du mois de décembre,

00:29:26Tchadjipiti va autoriser

00:29:28les conversations

00:29:29à caractère érotique.

00:29:32Les explications

00:29:33d'Anthony Morel

00:29:34et après, évidemment,

00:29:35on va chatter là-dessus.

00:29:37Je n'étais pas prêt,

00:29:38je vous avouais.

00:29:38Il y a des annonces

00:29:39tous les jours d'Open&I,

00:29:40mais celle-ci,

00:29:41on ne s'y attendait pas.

00:29:42Mais vous ne pouviez pas

00:29:43avoir une conversation érotique

00:29:44aujourd'hui ?

00:29:44Vous pouviez essayer,

00:29:45mais disons que...

00:29:46C'était nul.

00:29:46Oui, c'était nul

00:29:47et l'IA,

00:29:47vous mettez des stops,

00:29:48en gros.

00:29:49Donc là, maintenant,

00:29:50on pourra,

00:29:50à partir du mois de décembre,

00:29:52Open&I va assouplir

00:29:55ces règles d'utilisation.

00:29:56C'est ce qu'explique Sam Altman.

00:29:57Il dit,

00:29:58on veut traiter

00:29:58les utilisateurs adultes

00:30:00comme des adultes.

00:30:00Et donc, très concrètement,

00:30:01on va pouvoir donner à l'IA

00:30:03la personnalité qu'on veut.

00:30:04Donc, on peut lui demander

00:30:05traite-moi comme un ami

00:30:06ou alors engager

00:30:08une conversation

00:30:09à caractère érotique.

00:30:10Alors, les mots

00:30:10ont leur importance.

00:30:11Il dit bien érotique,

00:30:12pas pornographique.

00:30:13Donc, on peut imaginer,

00:30:14parce qu'il n'en dit pas

00:30:15beaucoup plus,

00:30:16qu'on pourra engager

00:30:16une sorte de flirt

00:30:18un peu osé, peut-être,

00:30:20avec l'intelligence artificielle.

00:30:21Quelle forme ça prendra ?

00:30:22Bon, ça dépendra

00:30:23de chacun d'entre vous,

00:30:24évidemment.

00:30:25C'est quand même

00:30:26assez étonnant,

00:30:27c'est-à-dire cette idée

00:30:27de pouvoir simuler

00:30:28une relation amoureuse virtuelle

00:30:30avec l'intelligence artificielle.

00:30:31Ça va évidemment poser

00:30:33énormément de questions.

00:30:34Mais c'est ce que les gens veulent.

00:30:36Ils veulent être dépendants

00:30:37de leur intelligence artificielle.

00:30:38C'est exactement ça.

00:30:39En fait, il y a un marché.

00:30:40C'est toujours pareil.

00:30:40OpenAI, c'est une entreprise.

00:30:42Et le client, l'utilisateur,

00:30:43c'est ce qu'il demande.

00:30:44Il veut du compagnonnage émotionnel.

00:30:46On le voit dans les usages.

00:30:48Ils ont fait une étude

00:30:48il y a quelques semaines

00:30:49qui montrait que 2% des usages,

00:30:51c'était des usages

00:30:52à caractère intime.

00:30:53Alors, intime, ça veut dire

00:30:54qu'on va utiliser l'IA

00:30:55pour lui poser des questions

00:30:57qu'on n'aurait même pas osé poser

00:30:58à notre meilleur ami.

00:30:59On utilise l'IA

00:31:00non plus seulement comme un outil

00:31:01mais comme un confident,

00:31:02un ami, un ou une petite amie.

00:31:04Je dis on.

00:31:05C'est une généralisation abusive évidemment

00:31:06mais il y a une frange en tout cas

00:31:07de la population

00:31:08et des utilisateurs qui font ça.

00:31:11Voilà, alors c'est pas un poisson d'avril

00:31:14les amis.

00:31:14Je vous le dis tout de suite

00:31:15parce que déjà on n'est pas en avril.

00:31:16Mais c'est dingue cette histoire-là.

00:31:19On pourra donc avoir des discussions

00:31:20un peu osées, visiblement en décembre,

00:31:24sur ChatGPT.

00:31:25Alors, on ne sait pas trop

00:31:26comment ça va marcher

00:31:27parce que Anthony le disait

00:31:29si vous êtes mineur,

00:31:30vous n'allez pas commencer

00:31:31à compter fleurette

00:31:33pour rester poli

00:31:34à ChatGPT.

00:31:36Donc, il y a des problèmes aussi

00:31:37de vérification de l'âge.

00:31:39Il y a aussi un problème

00:31:40de modèle économique.

00:31:41Est-ce que ça sera payant

00:31:42le fait d'avoir des discussions

00:31:43un petit peu plus

00:31:44hum hum avec ChatGPT ?

00:31:46Je vais toutes les faire ce soir,

00:31:47je vous le dis.

00:31:48Elles vont toutes passer.

00:31:50Ce qui est amusant,

00:31:50c'est qu'en plus,

00:31:51Samadman a annoncé ça sur X.

00:31:53Donc, franchement,

00:31:54il fallait le faire quand même.

00:31:55C'était plutôt amusant.

00:31:57Qui commence là-dessus.

00:31:58Toi qui suis bien

00:31:59à l'actualité de l'IA,

00:32:00est-ce que c'est une info

00:32:01qui te surprend ou pas, Nico ?

00:32:03Alors, ça ne me surprend pas du tout.

00:32:05En fait, je suis surtout surpris

00:32:07que ça arrive seulement maintenant.

00:32:11Donc, parce que, pour moi,

00:32:13il y a une espèce de tabou

00:32:15sur cet usage de ces compagnons IA.

00:32:18On parle souvent des applications business,

00:32:21on parle du temps que ça nous fait gagner,

00:32:23de préparer nos vacances.

00:32:24Mais il faut, les gens les utilisent aussi

00:32:26comme des compagnons.

00:32:28Et je pense qu'il est temps,

00:32:30c'est important de parler

00:32:31de ces relations qu'on peut avoir avec l'IA.

00:32:34Et je fais une vraie distinction

00:32:35entre une relation de compagnon

00:32:37et une relation amoureuse.

00:32:39Mais là, justement,

00:32:40avec ces fonctionnalités érotiques,

00:32:41ça vient un petit peu brouiller les cartes.

00:32:44Mais je pense que,

00:32:45chaque GPT se veuillant

00:32:46une application généraliste

00:32:48qui touche quand même

00:32:49800 millions d'utilisateurs hebdomadaires,

00:32:5110% de la planète,

00:32:53ils ne peuvent pas se priver

00:32:54de ces conversations

00:32:56et se dire, tiens, nous,

00:32:57sur ce terrain-là, on n'est pas là.

00:32:59Alors que Grock propose ça

00:33:01depuis des mois et des mois

00:33:02avec Elon Musk.

00:33:04Donc, en fait, on sait très bien

00:33:05ce que ça va être.

00:33:06Il suffit de regarder

00:33:07ce que fait Grock.

00:33:09Alors, je ne sais pas,

00:33:10j'ai déjà testé, Grock ?

00:33:12Oui, j'ai déjà testé.

00:33:13Version...

00:33:14Bien sûr.

00:33:15Coquine ?

00:33:15J'ai testé,

00:33:17comme tu dis, François.

00:33:19Des discussions bizarres, quand même.

00:33:20Après, tu vois,

00:33:21tu chattes avec un avatar

00:33:23qui est sous la forme d'une anime,

00:33:25d'un manga un petit peu japonais.

00:33:29Mais par contre,

00:33:30il n'y a pas de filtre,

00:33:31ce que veut Elon Musk.

00:33:33Donc, par rapport à ça,

00:33:35moi, je trouve ça normal.

00:33:36ChatGPT veut être l'application

00:33:37pour tout.

00:33:38Et il le dit très bien,

00:33:39traiter les adultes

00:33:40comme des adultes

00:33:41et pas comme des enfants.

00:33:42Et par rapport à ça,

00:33:44il faut...

00:33:45Je trouve que c'est plutôt

00:33:46une bonne chose,

00:33:47en tout cas,

00:33:47que cette application

00:33:48puisse répondre

00:33:49à nos demandes,

00:33:50à nos envies.

00:33:51On est d'accord

00:33:52que le comité éthique

00:33:53d'Open&I,

00:33:53qui était quand même

00:33:54le fondement même

00:33:55de cette société,

00:33:56là, il est complètement

00:33:56en PLS.

00:33:57Il est par terre,

00:33:58allongé,

00:33:59il est mort.

00:34:00On est d'accord.

00:34:01Zoé, non ?

00:34:02Je ne sais pas

00:34:03si c'est là-dessus.

00:34:03Je suis plutôt de l'avis.

00:34:04C'est un peu old school,

00:34:05mais en fait,

00:34:06ça dépend de quelle image

00:34:07tu veux avoir

00:34:08en tant qu'entreprise.

00:34:09Si Open&I veut vendre

00:34:10à des sociétés,

00:34:12à des entreprises,

00:34:12et historiquement,

00:34:13c'est là où il y a

00:34:13le plus d'argent

00:34:14dans le monde logiciel,

00:34:16traditionnel,

00:34:18c'est compliqué

00:34:18d'avoir ça

00:34:19comme produit phare.

00:34:20Alors,

00:34:20Open&I,

00:34:21c'est le seul

00:34:22des providers de LLM,

00:34:25de modèles

00:34:26à avoir une base

00:34:28de B2C,

00:34:29donc un business model

00:34:30qui est vers

00:34:30le consommateur final

00:34:31directement

00:34:32et pas vers

00:34:32une entreprise.

00:34:34Donc,

00:34:34dans cet esprit-là,

00:34:35Sam Altman fait la même chose

00:34:37que ce qu'il conseille

00:34:37à toutes les startups

00:34:38quand il était chez YC,

00:34:39le fameux incubateur,

00:34:41écoutez vos utilisateurs.

00:34:42Et ces utilisateurs,

00:34:43c'est du B2C,

00:34:45c'est des gens

00:34:45comme toi et moi

00:34:47et des adolescents

00:34:48qui sont peut-être

00:34:49plus à l'aise

00:34:50de parler à un chat GPT

00:34:52sur des sujets

00:34:52plus érotiques.

00:34:53Donc,

00:34:53il répond à sa base

00:34:54d'utilisateurs,

00:34:55mais juste,

00:34:55est-ce que ça va ternir

00:34:57un petit peu

00:34:57la réputation de l'entreprise

00:34:58pour pouvoir ensuite

00:34:59vendre à des grosses boîtes ?

00:35:01C'est la question

00:35:01que j'ai, moi.

00:35:03Moi, je voudrais dire

00:35:03deux choses.

00:35:04J'ai posé la question

00:35:05à un chat GPT

00:35:05de justement

00:35:06qu'est-ce qu'il allait

00:35:07réellement faire

00:35:08et il m'a dit

00:35:08que les médias

00:35:09exagèrent un petit peu

00:35:10et n'avaient pas compris

00:35:11exactement les termes

00:35:12qui étaient proposés

00:35:13dans les nouvelles restrictions.

00:35:15D'accord.

00:35:15Et ça serait plus

00:35:16des conversations

00:35:17amoureuses,

00:35:19en tout cas affectives,

00:35:21mais pas forcément...

00:35:23Donc, on ne sera pas

00:35:23dans le...

00:35:25Bon, à voir,

00:35:25c'est ce que

00:35:26chat GPT me dit

00:35:27là ce soir.

00:35:28Peut-être qu'il n'a pas

00:35:28entendu encore

00:35:29ce que son patron

00:35:30a mis sur X

00:35:31et n'a pas eu le temps

00:35:31de l'analyser.

00:35:33Mais voilà.

00:35:33Après,

00:35:34il faut être réaliste.

00:35:35Si on reprend

00:35:36le début d'Internet

00:35:37et même du Minitel,

00:35:39etc.,

00:35:39c'est un des marchés

00:35:41qui a toujours fait

00:35:41le plus d'argent.

00:35:43Moi, je me souviens,

00:35:44au début d'Internet,

00:35:45dans les premiers noms

00:35:45de domaines,

00:35:46quand c'est arrivé,

00:35:46j'ai voulu prendre

00:35:47mon prénom

00:35:47qui déjà porte confusion

00:35:49dans certaines langues

00:35:49et tous les prénoms

00:35:51en fait féminins

00:35:52étaient déjà pris

00:35:53pour le pornographique

00:35:54à l'époque

00:35:55des noms de domaines

00:35:56au bout d'une semaine.

00:35:58Et c'est ce qui se vendait

00:35:59le plus.

00:36:00Et là,

00:36:00à chaque fois

00:36:01qu'il y a un nouveau marché

00:36:02qui a donné la chose,

00:36:02il y a forcément

00:36:03de l'argent à se faire.

00:36:05Est-ce que là,

00:36:06vu le contexte

00:36:07où on est revenu

00:36:08vers un certain puritanisme,

00:36:10c'est de la provocation

00:36:11mais les gens consomment

00:36:13quand même ?

00:36:14On verra.

00:36:15Mais voilà,

00:36:16je pense que c'est

00:36:17un petit peu le provoque,

00:36:18ça fait de la pub

00:36:19de toute façon

00:36:19et il y a,

00:36:22Tchad GPT le dit lui-même,

00:36:23chaque pays

00:36:24a sa régulation

00:36:25et OpenAI

00:36:27sera obligé

00:36:28de s'aligner

00:36:29à ce qui est fait

00:36:31en termes de législation

00:36:32dans chaque pays

00:36:32donc ça va prendre du temps

00:36:34et ce ne sera pas

00:36:35ultra libre.

00:36:38Est-ce qu'on sait

00:36:39la modalité

00:36:39que ça va emprunter ?

00:36:41Donc ça va être texte,

00:36:42j'imagine que voix aussi ?

00:36:43Voix aussi, ça.

00:36:43J'avais entendu

00:36:44que images, vidéos,

00:36:45ils étaient un peu plus contre.

00:36:47Bon,

00:36:47les images,

00:36:49dès qu'on veut faire

00:36:50des images un petit peu,

00:36:51même,

00:36:52vous dites,

00:36:52je voudrais une jeune femme

00:36:53avec un décolleté de ça,

00:36:55il faut quand même

00:36:55prompter très habilement

00:36:57pour avoir

00:36:57sur Tchad GPT

00:36:59des images

00:36:59un petit peu osées,

00:37:01on va dire.

00:37:01ça reste toujours très

00:37:03non,

00:37:03ça c'est pas possible.

00:37:05Par contre,

00:37:06au niveau voix,

00:37:06on peut choisir

00:37:07certaines voix

00:37:08et avoir

00:37:09justement

00:37:10certaines discussions

00:37:11déjà,

00:37:12on peut déjà

00:37:13quand même se confier

00:37:13et avoir des discussions

00:37:14presque comme avec un psy.

00:37:15Alors,

00:37:17arriver vers le petit copain

00:37:18ou la petite copine

00:37:19qui t'accompagne

00:37:20affectivement,

00:37:21on n'est pas trop long.

00:37:22Je pense que c'est ça

00:37:23qui est recherché.

00:37:24Nico,

00:37:24on parle,

00:37:25on sait que

00:37:26un des sujets

00:37:27du développement

00:37:29de l'IA générative,

00:37:29ça va être,

00:37:30c'est la personnalisation

00:37:31des modèles.

00:37:31C'est d'avoir des modèles

00:37:32qui nous parlent,

00:37:33qui nous connaissent,

00:37:34qui nous comprennent

00:37:34et de ne pas avoir

00:37:35un génie amnésique

00:37:36qui nous donne

00:37:36une nouvelle réponse

00:37:37très intelligente

00:37:38à chaque fois

00:37:38sans nous connaître.

00:37:39Et cette personnalisation,

00:37:41elle passe par le fait

00:37:42de connaître

00:37:43un maximum de choses

00:37:44sur nous

00:37:44et pas de faire

00:37:45l'impasse

00:37:46sur des sujets

00:37:48parce qu'on considère

00:37:49que c'est du tabou

00:37:49ou de l'interdit.

00:37:50Et moi,

00:37:51je pense que

00:37:52je comprends très bien

00:37:53les questions

00:37:55que ça soulève

00:37:56mais dans un sens

00:37:58Edge GI,

00:37:59un modèle

00:37:59qui nous comprend

00:38:00le mieux possible

00:38:01et qui nous comprend

00:38:02dans notre intégralité

00:38:03et qui comprend

00:38:04toutes nos pensées,

00:38:06je pense que

00:38:07le moins

00:38:08il y a d'interdit

00:38:08en tout cas,

00:38:10plus,

00:38:11en tout cas,

00:38:11ça peut nous permettre

00:38:13d'arriver à une solution

00:38:14qui nous comprend

00:38:16le mieux,

00:38:16qui répond

00:38:17à tous nos désirs

00:38:18et qui fait ce qu'on veut.

00:38:19Voilà.

00:38:20Ça compte des trous

00:38:21et on voit au Japon,

00:38:22il y a plein d'endroits

00:38:23où les gens

00:38:23sont en manque

00:38:24d'affection

00:38:25et de compréhension

00:38:26et d'écoute

00:38:26et donc ils le trouvent

00:38:27dans un appareil

00:38:28qui ne va jamais

00:38:28te contredire

00:38:29et qui n'a pas d'humeur.

00:38:31Voilà.

00:38:32Il existe déjà

00:38:32des applications

00:38:33un peu coquines

00:38:35avec lesquelles

00:38:36on peut discuter

00:38:36via l'IA.

00:38:38Mais c'est une grande partie

00:38:38du top de l'App Store.

00:38:40Évidemment.

00:38:41Après la question

00:38:42qui est un peu philosophique,

00:38:43est-ce qu'Ina

00:38:44doit aller jusque-là ?

00:38:45Finalement,

00:38:45est-ce qu'un être humain

00:38:47doit avoir

00:38:48ce type de conversation

00:38:50et de rapport

00:38:51entre guillemets

00:38:52avec...

00:38:53On va se poser des questions

00:38:54avec l'intelligence artificielle.

00:38:55Est-ce qu'on peut tomber

00:38:56amoureux d'une IA ?

00:38:57Est-ce que parler

00:38:57avec une IA

00:38:58s'est trompé ?

00:38:59Sans juger,

00:39:00est-ce que c'est pas

00:39:00un peu misérable

00:39:01finalement ?

00:39:02Mais c'est mon point de vue.

00:39:04Voilà.

00:39:04Peut-être que je suis

00:39:05un peu trop vieux

00:39:05pour tout ça

00:39:06et que finalement...

00:39:07Non, je pense que

00:39:08c'est important de l'évoquer

00:39:09parce que si on regarde,

00:39:10je n'ai pas les stats en tête,

00:39:11mais depuis les réseaux sociaux,

00:39:12il y a quand même

00:39:12une connexion humaine

00:39:13qui est moins importante.

00:39:15Les relations amoureuses

00:39:16sont moins fréquentes

00:39:18dans la vie

00:39:18des adolescents

00:39:19et jeunes adultes.

00:39:20Il y a des statistiques

00:39:21là-dessus

00:39:21qui le démontrent

00:39:22très clairement.

00:39:23Donc forcément,

00:39:23on va dans le mauvais sens

00:39:24dans ce sens-là.

00:39:27Est-ce que l'IA

00:39:28nous connaîtra mieux ?

00:39:29Déjà, on a des problèmes

00:39:30de personnalisation

00:39:30parce qu'on n'arrive pas

00:39:31à avoir un contexte

00:39:32assez important

00:39:32avec la technologie existante.

00:39:34Est-ce qu'il a besoin

00:39:35d'avoir le contexte

00:39:36érotique de nos vies ?

00:39:37Moi, je ne pense pas

00:39:38que ça rajoute beaucoup...

00:39:40Et toutes ces données,

00:39:41qu'est-ce qu'elles vont donner

00:39:42et comment elles peuvent

00:39:43être exploitées,

00:39:44piratées, etc.

00:39:45Jusqu'où tu as envie

00:39:45d'aller raconter tes choses

00:39:47et que ça puisse être exploité

00:39:49parce que quand tu les donnes

00:39:51à quelqu'un,

00:39:51ça reste dans la tête

00:39:52de quelqu'un.

00:39:53Ça ne s'exploite pas

00:39:54de la même façon.

00:39:55Tu y peux ressortir,

00:39:56ça peut être réinterprété.

00:39:57Là, quand tu l'as dit,

00:39:59quand ça a été transcrit,

00:40:00c'est tes mots à toi,

00:40:01il y a un vrai danger.

00:40:02Et les images aussi,

00:40:03on l'a vu déjà

00:40:04avec l'arrivée des images

00:40:05et les téléphones portables

00:40:07et autres,

00:40:07ce que ça a donné

00:40:07sur les jeunes générations.

00:40:09Il y a un vrai sujet

00:40:09là-dessus

00:40:10parce que c'est bien

00:40:11de vouloir être accompagné.

00:40:12Moi, j'ai été la première

00:40:13à en rêver

00:40:13de ces robots,

00:40:15Nono le petit robot,

00:40:16le truc qui m'accompagnerait

00:40:17et qui me ferait

00:40:18mon compagnon de vie

00:40:18pour échanger

00:40:19toute la journée.

00:40:21Ça reste un fantasme

00:40:23d'enfant

00:40:24d'avoir quelqu'un

00:40:25avec qui discuter,

00:40:26qui peut apprendre

00:40:27des choses, etc.

00:40:28Mais on a vu

00:40:30tous les débords

00:40:30qu'il y a derrière

00:40:31de on donne des données,

00:40:33on donne des infos

00:40:34et en fait,

00:40:35il y a des gens

00:40:35qui en profitent

00:40:36de ces infos

00:40:36et c'est là

00:40:37comment on protège

00:40:38les gens

00:40:38parce qu'en fait,

00:40:39les gens sont très crédules.

00:40:40Et moi, c'est ça

00:40:41qui m'inquiète.

00:40:42Mais si tu ne les donnes pas

00:40:43à ChatGPT et OpenAI,

00:40:44tu vas les donner

00:40:44en fait à un modèle

00:40:45open source,

00:40:46à un modèle chinois,

00:40:47tu vois.

00:40:48Mais est-ce que tu dois

00:40:48les donner ?

00:40:49Oui, est-ce que tu dois

00:40:50les donner ?

00:40:51Tu auras beaucoup moins

00:40:52de protection

00:40:52par rapport à ça.

00:40:54Donc, attention,

00:40:55moi je pense que c'est

00:40:56un sujet qu'il faut

00:40:56prendre très au sérieux.

00:40:58Il y a des vrais dangers.

00:41:01Sam Altman dit en permanence

00:41:02qu'il ne veut pas reproduire

00:41:03les erreurs

00:41:03des réseaux sociaux

00:41:04sur la dépendance,

00:41:05la dopamine, etc.

00:41:07C'est vrai que...

00:41:08Il s'attaque quand même

00:41:10à cette boîte de Pandore,

00:41:12il y a un vrai danger.

00:41:13Donc, moi je dis,

00:41:15je pense qu'il faut

00:41:15essayer,

00:41:18regarder ce que c'est.

00:41:18Après, si ça ne nous intéresse pas,

00:41:21il faut...

00:41:22Est-ce qu'on pourra

00:41:22refermer cette boîte ?

00:41:23Je ne sais pas.

00:41:24On verra bien

00:41:25la réglementation aussi européenne.

00:41:26Est-ce qu'elle autorisera

00:41:27ce type d'échange

00:41:27avec ChatGPT ?

00:41:30Oui, par rapport

00:41:31à la réglementation récente

00:41:32sur la pornographie

00:41:34pour les mineurs

00:41:35et tout ça,

00:41:35c'est vrai que

00:41:36ça peut aller dans le sens...

00:41:38Après, est-ce que ce sera

00:41:38de la pornographie ?

00:41:39Est-ce que ça sera considéré

00:41:40comme de la pornographie ?

00:41:41Il faut voir jusqu'où ça va

00:41:41cette histoire-là.

00:41:42Mais bon,

00:41:43on verra bien.

00:41:44Hâte de tester ça

00:41:45en décembre prochain.

00:41:47Trop cool !

00:41:49Je plaisante,

00:41:51bien sûr.

00:41:51On enchaîne avec

00:41:52un vrai succès,

00:41:55finalement,

00:41:55du robot taxi de Wemo.

00:41:56Parce que quand on fait

00:41:57le point,

00:41:58en fait,

00:41:58sur cette technologie,

00:42:00les taxis Wemo

00:42:01ont fait près de 4000 fois

00:42:02le tour de la TR,

00:42:03quand même.

00:42:03160 millions de kilomètres

00:42:05aux Etats-Unis,

00:42:06dans pas mal de grandes villes

00:42:07des Etats-Unis,

00:42:09évidemment,

00:42:09San Francisco,

00:42:10mais il y en a beaucoup d'autres.

00:42:12Ce qui est intéressant,

00:42:13c'est que Wemo,

00:42:14et c'est l'actualité

00:42:15dont on va débattre maintenant,

00:42:18c'est que Wemo

00:42:18va arriver à Londres.

00:42:20Et c'est quand même

00:42:21un petit événement,

00:42:22parce que petit à petit,

00:42:23ces robotaxis se rapprochent,

00:42:24en fait,

00:42:25de chez nous,

00:42:26de l'Europe.

00:42:27Et je voulais avoir

00:42:29votre avis là-dessus,

00:42:29parce qu'on voit

00:42:30que finalement,

00:42:31l'Angleterre

00:42:32a un tour d'avance

00:42:34sur nous,

00:42:34parce qu'ils ont fait évoluer

00:42:35leur réglementation.

00:42:37C'est pas l'Europe.

00:42:37Voilà.

00:42:38Et c'est pas l'Europe,

00:42:39tu as raison,

00:42:40mais Wemo

00:42:41a l'autorisation,

00:42:42en fait,

00:42:43de pouvoir circuler

00:42:45sans chauffeur,

00:42:45puisque rappelons-le,

00:42:46c'est vraiment des robotaxis

00:42:47à Londres,

00:42:48et ce sera dans quelques mois.

00:42:51Vas-y, Fadine.

00:42:51Non, moi,

00:42:52je trouve ça super intéressant,

00:42:53c'est vraiment un sujet,

00:42:54la voiture autonome

00:42:55qui porte...

00:42:57C'est bien que les lois évoluent,

00:42:58on en a parlé plein de fois,

00:43:00on sait que c'est plus fiable,

00:43:01on sait que ça fait

00:43:02moins d'accidents

00:43:03parce que ça lit pas

00:43:05de textos en conduisant,

00:43:06ça peut pas être alcoolisé,

00:43:08ça a plus de capteurs

00:43:09pour détecter les problèmes.

00:43:11Après,

00:43:11en environnement

00:43:12comme la ville,

00:43:13c'est là où c'est intéressant

00:43:14et c'est là où

00:43:14le challenge est fait.

00:43:15C'est une ville comme Londres,

00:43:16c'est pas des grandes villes américaines

00:43:18avec des grandes perpendiculaires.

00:43:20Ça se complique.

00:43:21Ça se complique.

00:43:22Mais Londres avait déjà

00:43:25enlevé une partie des voitures

00:43:27dans son centre

00:43:28et réguler la circulation.

00:43:30Donc,

00:43:30elle est déjà fluidifiée

00:43:32et un petit peu différente.

00:43:33Donc,

00:43:33à partir du moment

00:43:33où on enlève

00:43:34certains contextes

00:43:35et certains types de pilotage

00:43:36et qu'on ne met que

00:43:37des voitures autonomes,

00:43:38on peut régler

00:43:39certains problèmes

00:43:40et ça pourrait devenir

00:43:41vraiment très intéressant.

00:43:43Donc,

00:43:44c'est pas complètement bête

00:43:45parce que ça va

00:43:45dans tout ce qu'ils ont déjà fait

00:43:47au fur et à mesure

00:43:48et ils osent

00:43:49et ça va peut-être

00:43:51donner des idées

00:43:51enfin à des grandes villes

00:43:52comme Paris ou autres

00:43:53qui ont des problèmes

00:43:55de régulation de trafic.

00:43:56Voilà.

00:43:57Nous,

00:43:57il faut qu'on fasse évoluer

00:43:58la législation

00:43:58parce qu'en 2024,

00:44:00l'Angleterre,

00:44:00enfin Londres,

00:44:01a adopté

00:44:02ce fameux

00:44:03Automated Vehicle Act

00:44:04qui permet en fait

00:44:06à des véhicules autonomes

00:44:07de rouler

00:44:07de manière totalement,

00:44:09on va dire,

00:44:10légale,

00:44:11ce qui n'est pas le cas

00:44:12chez nous

00:44:12et on a l'impression

00:44:13que nous,

00:44:13on est encore au Moyen-Âge.

00:44:15C'est dramatique.

00:44:16C'est dramatique,

00:44:17on est d'accord là-dessus.

00:44:17Après,

00:44:18les premiers tests à Londres,

00:44:19pendant un an,

00:44:20il y aura quand même

00:44:20au moins un copilote

00:44:22qui sera là

00:44:23pour surveiller

00:44:24ce que fait la voiture.

00:44:24Ok, Fanny,

00:44:25ils sont en avance

00:44:25par rapport à nous.

00:44:26On est d'accord.

00:44:27Parce que nous,

00:44:28de la même manière,

00:44:29il y aura encore un an

00:44:30de tests avec un chauffeur

00:44:31et à chaque fois,

00:44:32on perd des mois,

00:44:33on perd des années.

00:44:34C'est un énorme exemple,

00:44:36je t'entendais en parler,

00:44:37François,

00:44:38il faut se rappeler

00:44:39que l'industrie automobile,

00:44:40au début,

00:44:41est arrivée en Angleterre

00:44:43et justement,

00:44:44c'est les États-Unis

00:44:45qui l'ont développé le mieux

00:44:46parce qu'il y avait

00:44:47une régulation en Angleterre

00:44:48où tu devais te balader

00:44:49devant une voiture

00:44:50en tenant un petit drapeau rouge

00:44:52et marcher devant cette voiture

00:44:54pour sécuriser son allure,

00:44:57etc.

00:44:58Et ça, en fait,

00:44:58tu vois,

00:44:59cette régulation,

00:45:00ça a complètement bloqué

00:45:01le développement

00:45:02de l'industrie automobile

00:45:03en Angleterre

00:45:04et c'était il y a 150 ans

00:45:06pour que les États-Unis

00:45:08l'emportent.

00:45:09Là, en fait,

00:45:09moi, j'ai peur

00:45:09qu'on se retrouve

00:45:10dans la même situation.

00:45:11Donc, je pense

00:45:11qu'il y a une urgence

00:45:12par rapport à ça.

00:45:14Waymo,

00:45:14sincèrement,

00:45:15c'est plus de 10 millions

00:45:16de courses.

00:45:17Fanny l'a dit,

00:45:18tous les risques

00:45:19sont bien inférieurs.

00:45:22Il faut absolument

00:45:22aller dans ce sens-là.

00:45:24Pour moi,

00:45:24c'est une urgence

00:45:25et j'ai vu,

00:45:26il y a une vidéo

00:45:27qui circule aussi

00:45:28sur X,

00:45:29sur Twitter,

00:45:30dans un contexte

00:45:31un peu différent

00:45:31mais sur un port autonome

00:45:33à Shanghai.

00:45:34Je l'ai vu aussi.

00:45:35C'est hallucinant.

00:45:37C'est hallucinant.

00:45:38Au début,

00:45:38tout le monde

00:45:38croyait que cette vidéo

00:45:39c'était de l'IA.

00:45:40Donc, on voit

00:45:40des portes-containers,

00:45:42des véhicules

00:45:42totalement autonomes.

00:45:44Il n'y a pas de cabine

00:45:45de conduite

00:45:46et ça roule comme ça

00:45:47en continu.

00:45:49C'est fascinant.

00:45:50On voit ça,

00:45:50on se dit,

00:45:51mais waouh,

00:45:52t'imagines,

00:45:53en fait,

00:45:54c'est une industrie

00:45:55robotique,

00:45:56autonome

00:45:57qui travaille pour nous

00:45:59et ça,

00:46:00on peut avoir

00:46:01la même chose

00:46:01avec l'automobile,

00:46:02avec la voiture

00:46:03en tant que moyen

00:46:03de transport.

00:46:05Je pense qu'il faut

00:46:06se dépêcher,

00:46:07accélérer là-dessus.

00:46:08On a quand même

00:46:09un champion européen,

00:46:11enfin anglais,

00:46:12qui est Wave.

00:46:13On a été un des premiers

00:46:15investisseurs dans Wave

00:46:16en 2019

00:46:16et ça,

00:46:17c'est fascinant.

00:46:19C'est-à-dire qu'en fait,

00:46:20il y a quatre grands acteurs.

00:46:22Il y a Cruise

00:46:23qui s'est fait racheter

00:46:24par General Motors,

00:46:25a eu un gros accident

00:46:26et General Motors

00:46:27a décidé d'arrêter

00:46:28d'investir.

00:46:29Il y a Waymo

00:46:29dont on va parler

00:46:30un peu plus

00:46:30qui a investi,

00:46:31on a quand même investi

00:46:3211 milliards

00:46:33dans cette entreprise

00:46:34qui est un spin-off

00:46:35de Google à la base.

00:46:36Il y a Wave

00:46:37et Tesla

00:46:38qui ont la même approche

00:46:40qui est complètement

00:46:41différente de Waymo

00:46:42et que je trouve

00:46:42beaucoup plus intéressante.

00:46:43Pour un peu tempérer

00:46:44les ardeurs sur Waymo,

00:46:45il s'agit de,

00:46:46il me semble que

00:46:46c'est 1500 véhicules

00:46:48que dans quatre villes

00:46:49pour l'instant aux Etats-Unis.

00:46:50C'est San Francisco,

00:46:51LA, Phoenix

00:46:51et une quatrième.

00:46:53Et la façon

00:46:54dont ça fonctionne,

00:46:55c'est qu'on va donner

00:46:56une cartographie

00:46:57et toutes les règles

00:46:58de conduite,

00:46:59beaucoup,

00:46:59beaucoup de règles

00:47:00codées en dur

00:47:01au modèle Waymo.

00:47:04Et ensuite,

00:47:04ces voitures,

00:47:05équipées d'équipements

00:47:06très lourds

00:47:07et sophistiqués

00:47:08et très chers

00:47:08comme le Lidar

00:47:10et d'autres sensors,

00:47:12vont ensuite savoir

00:47:12conduire dans une ville

00:47:13spécifique

00:47:14et vont savoir conduire

00:47:15jusqu'au niveau 4,

00:47:17c'est-à-dire de manière

00:47:17complètement autonome.

00:47:19Mes amis à San Francisco

00:47:20me disent quand même

00:47:21que s'ils sont pressés

00:47:22et s'ils veulent faire

00:47:24attention à leurs sous,

00:47:25ils ne prennent pas Waymo,

00:47:26ils prennent un Uber normal

00:47:27parce que Waymo

00:47:28fait plus attention,

00:47:29est plus lent

00:47:30et plus cher,

00:47:32mais occupe quand même

00:47:33un quart du marché

00:47:34de San Francisco

00:47:35aujourd'hui.

00:47:35La façon dont Tesla

00:47:36et Wave

00:47:37ont abordé le sujet

00:47:38en tant que nouveaux acteurs,

00:47:40complètement différent

00:47:41de ce que Waymo a fait,

00:47:42ils ont dit

00:47:42non, non, non,

00:47:43on ne va pas donner

00:47:44une carte

00:47:44et tout plein de règles

00:47:46à notre système,

00:47:47on va permettre

00:47:48au système

00:47:49d'apprendre en faisant

00:47:50et en accumulant

00:47:51de la data tout seul.

00:47:52Donc Wave le fait

00:47:53avec des partenariats

00:47:55avec des OEMs

00:47:56comme Nissan

00:47:57qu'ils ont annoncé récemment

00:47:58et Tesla

00:47:59récupère la data

00:48:01et Tesla le fait

00:48:03avec ses véhicules,

00:48:04ils en ont 90 000

00:48:05qui sont capables

00:48:06de récupérer des data

00:48:07et qui ont dit

00:48:08ok, vous pouvez récupérer

00:48:09les data.

00:48:10C'est vraiment

00:48:10une question de data,

00:48:11c'est comme la robotique

00:48:12sauf que c'est un peu

00:48:12plus facile

00:48:13parce que c'est de la conduite

00:48:14donc il y a moins de mouvements

00:48:15qu'on puisse faire.

00:48:17Mais la différence clé

00:48:19à comprendre là-dedans

00:48:19c'est que Waymo

00:48:20fonctionne seulement

00:48:21lorsque c'est entraîné

00:48:22pour une ville

00:48:23et une ville spécifique

00:48:24avec beaucoup,

00:48:24beaucoup,

00:48:25beaucoup d'investissements.

00:48:26Wave, ça fonctionne

00:48:27dans n'importe quelle ville

00:48:28et plus on lui donne

00:48:29le data diversifié,

00:48:31plus il apprend rapidement.

00:48:32Wave, ça a commencé

00:48:33à Londres,

00:48:34ensuite ils ont fait

00:48:34des tests en Californie,

00:48:36ensuite ils sont allés

00:48:37en Allemagne

00:48:38puis au Japon

00:48:39et à chaque fois

00:48:40qu'ils allaient

00:48:40dans une nouvelle géographie,

00:48:41le volume

00:48:42et l'hétérogénéité

00:48:44de la data

00:48:44a permis d'accélérer

00:48:45le processus d'apprentissage

00:48:47en reinforcement learning

00:48:48and self-learning

00:48:49ce qui a fait que

00:48:50ça peut adresser

00:48:51un marché beaucoup,

00:48:52beaucoup plus important

00:48:53que Waymo.

00:48:53Donc je trouve ça

00:48:54plus intéressant

00:48:54comme approche

00:48:55mais un peu biaisé

00:48:56là-dessus forcément.

00:48:57Ce qui est intéressant aussi

00:48:58c'est que c'est quand même

00:48:58une ville

00:48:59où il y a énormément

00:48:59de taxis,

00:49:01c'est des villes

00:49:02comme Londres

00:49:03ou avec les cabs

00:49:05classiques

00:49:05et culturellement

00:49:07là il va y avoir

00:49:08aussi un choc

00:49:08et des métiers

00:49:09qui vont encore

00:49:10donc

00:49:11il faut voir

00:49:13comment vont être

00:49:13les réactions aussi

00:49:14des gens

00:49:14et du public.

00:49:16Parce que ça va être

00:49:17un choc aussi social

00:49:18cette histoire-là.

00:49:19Mais ce choc

00:49:19c'est peut-être

00:49:20l'Europe a peut-être

00:49:21ce parti pris

00:49:22de dire pour l'instant

00:49:23on privilégie

00:49:24encore l'état humain.

00:49:25C'est toujours légal

00:49:27on en parlait déjà

00:49:28dans d'autres émissions

00:49:29c'est qui est responsable

00:49:30en cas d'accident

00:49:31et dans des grandes villes

00:49:32comme ça

00:49:32avec tout ce qui se passe

00:49:34les chats

00:49:34les ballons

00:49:35les gamins

00:49:36à San Francisco

00:49:37ils ont réglé le problème

00:49:38puisque

00:49:38c'est sur des axes

00:49:40spécifiques

00:49:41et c'est des grands axes

00:49:42dans les grandes villes

00:49:43américaines

00:49:44tu ne marches pas à pied

00:49:45comme dans des villes

00:49:46comme Paris

00:49:46Londres

00:49:47c'est quand même

00:49:48un niveau supérieur

00:49:49de complexité

00:49:50c'est là où je dis

00:49:54il y a un gros challenge

00:49:55parce que les villes

00:49:56européennes

00:49:56ne sont pas faites

00:49:58pour la conduite autonome

00:49:59et le nombre

00:49:59de lignes de code

00:50:00qu'il faut pour le gérer

00:50:01Oui

00:50:01il arrive très bien à Londres

00:50:03c'est incroyable

00:50:04t'as un conducteur derrière

00:50:06touche pas au volant

00:50:07ça fonctionne tout seul

00:50:08en plein centre de Londres

00:50:09c'est extraordinaire

00:50:09je pense qu'on n'est vraiment

00:50:11pas loin d'avoir

00:50:11un niveau 4

00:50:12de conduite autonome

00:50:13avec un Wave

00:50:14mais Waymo

00:50:15pour arriver au niveau 4

00:50:16à Londres

00:50:17ça va prendre un peu de temps

00:50:18c'est pas gagné

00:50:19bon

00:50:20le temps passe tellement vite

00:50:22il paraît que c'est bizarre

00:50:24en tout cas

00:50:24seulement la première fois

00:50:25quand on monte

00:50:26dans un Waymo

00:50:27après on s'y fait

00:50:27on s'y fait comme tout

00:50:28tout à fait

00:50:31je voulais qu'on évoque aussi

00:50:32cette actu

00:50:32concernant YouTube

00:50:34et Netflix

00:50:34et le podcast vidéo

00:50:35qui va arriver sur Netflix

00:50:36mais on n'a plus le temps

00:50:37malheureusement

00:50:37on se gardera ça

00:50:38pour la prochaine fois

00:50:39je sais que tu avais

00:50:40pas mal de trucs

00:50:40à dire là-dessus

00:50:41oui François

00:50:41désolé mais bon

00:50:42on a débordé

00:50:43sur la voiture autonome

00:50:45merci beaucoup

00:50:46en tout cas Nico

00:50:47Nicolas Guyon

00:50:48animateur du podcast

00:50:50Comptoir IA

00:50:50que vous pouvez télécharger

00:50:52mais pas trop

00:50:53non allez-y

00:50:54sur YouTube bientôt

00:50:56sur YouTube

00:50:56il y a déjà

00:50:57merci Fanny

00:50:58Fanny Bouton

00:50:59toujours un plaisir

00:51:00responsable du programme

00:51:01Startup de VHTAD

00:51:02et merci à Zoé Moll

00:51:03aussi investisseur

00:51:03chez Balderton Capital

00:51:05et vous restez avec nous

00:51:07on revient dans un instant

00:51:08petite demi-heure

00:51:08encore à passer

00:51:09ensemble

00:51:09avec ce nouveau câble

00:51:12qui s'appelle Medusa

00:51:13un câble Ethernet

00:51:15internet

00:51:15en Méditerranée

00:51:16de très haut débit

00:51:17bien évidemment

00:51:18qui va relier

00:51:18l'Europe à l'Afrique du Nord

00:51:20on va en parler

00:51:21avec un porte-parole

00:51:22de chez Orange

00:51:22qui sera avec nous

00:51:22Michael Trabia

00:51:23et puis on évoquera aussi

00:51:24l'IA pour combattre

00:51:25le cancer du sein

00:51:26ça aussi sujet passionnant

00:51:28avec deux startups

00:51:30qui seront avec nous

00:51:31sur le plateau

00:51:31de Tech & Co

00:51:32que je vous présente

00:51:33dans quelques instants

00:51:34et puis juste après

00:51:35cette petite pause

00:51:36c'est Julien Thibault

00:51:36qui nous rejoint

00:51:37pour le Tech Flash

00:51:38à tout de suite

00:51:38c'est merci d'être là

00:52:09pour reprendre la majorité

00:52:11des actifs de SFR

00:52:12Altice juge l'offre

00:52:14inacceptable

00:52:14et assure vouloir

00:52:15poursuivre seul

00:52:16la restructuration du groupe

00:52:18du côté des géants américains

00:52:20maintenant

00:52:20un consortium

00:52:21composé de Nvidia

00:52:22Microsoft

00:52:22et du gestionnaire

00:52:23d'actifs BlackRock

00:52:24va racheter

00:52:25l'un des plus grands

00:52:26l'un des plus grands

00:52:28pardon

00:52:28opérateurs

00:52:29de centres de données

00:52:29du haut monde

00:52:30le montant est estimé

00:52:31à 40 milliards de dollars

00:52:33objectif

00:52:34sécuriser la puissance

00:52:35de calcul

00:52:36indispensable

00:52:36à la prochaine vague

00:52:37d'IA générative

00:52:39et Julien

00:52:39direction la Chine

00:52:40maintenant

00:52:41où Tim Cook

00:52:41poursuit

00:52:42sa tournée diplomatique

00:52:43et oui

00:52:43le patron d'Apple

00:52:44était à Pékin

00:52:45pour rencontrer

00:52:45le ministre chinois

00:52:46de l'industrie

00:52:47et réaffirmer

00:52:48la volonté du groupe

00:52:49d'investir davantage

00:52:50en Chine

00:52:50cette rencontre

00:52:51intervient dans un contexte

00:52:52de tension commerciale

00:52:54avec les Etats-Unis

00:52:55alors qu'Apple

00:52:56tente de consolider

00:52:57sa place

00:52:57sur l'un de ses

00:52:58plus gros marchés mondiaux

00:53:00et en parallèle

00:53:01Apple toujours multiplie

00:53:02les projets de production

00:53:03en Asie

00:53:03la firme de Cupertino

00:53:05a choisi

00:53:05le constructeur chinois

00:53:07BYD

00:53:07pour produire au Vietnam

00:53:08un nouveau HomePod

00:53:09doté d'un écran

00:53:11mais aussi un mini robot

00:53:12de table

00:53:13qui serait prévu

00:53:13pour 2027

00:53:15objectif

00:53:15diversifier sa chaîne

00:53:17d'approvisionnement

00:53:18tout en réduisant

00:53:19sa dépendance

00:53:20à la Chine

00:53:20et pour finir

00:53:21cap sur la Finlande

00:53:22avec une levée de fonds

00:53:23record dans les objets connectés

00:53:25la société finlandaise

00:53:26Oura

00:53:27connue pour ses bagues

00:53:28capable de mesurer

00:53:29le sommeil

00:53:29et les constantes vitales

00:53:31vient de boucler

00:53:31une levée de 900 millions

00:53:33de dollars

00:53:33l'entreprise veut accélérer

00:53:35la production

00:53:35et s'imposer

00:53:36face aux gérants

00:53:37du wearable

00:53:38comme Apple

00:53:39et Samsung

00:53:39Oura

00:53:40donc

00:53:41une start-up

00:53:42qui cartonne en ce moment

00:53:43et qui fait des produits

00:53:43vraiment très intéressants

00:53:44c'est bien vrai

00:53:45merci beaucoup

00:53:46c'était Julien Thibault

00:53:4720h33

00:53:48Tech & Co

00:53:48vous le savez

00:53:49on est là chaque soir

00:53:50jusqu'à 21h

00:53:51Tech & Co

00:53:54la quotidienne

00:53:55l'invité

00:53:56voilà

00:53:58j'accueille tout de suite

00:53:59Mickaël Trabia

00:54:00qui est avec nous

00:54:00bonsoir Mickaël

00:54:01bonsoir François

00:54:02vous êtes directeur exécutif

00:54:03et PDG d'Orange

00:54:04Wall Sale

00:54:05qu'est-ce que ça veut dire

00:54:06Wall Sale en fait

00:54:07dans le contexte

00:54:08chez Orange

00:54:09alors le Wall Sale

00:54:10votre job c'est quoi finalement

00:54:11notre job

00:54:12nous on est l'une des divisions

00:54:13du groupe Orange

00:54:13et notre job c'est de construire

00:54:15et d'opérer

00:54:15les infrastructures

00:54:17mondiales du numérique

00:54:18donc on gère

00:54:19des câbles sous-marins

00:54:20de la fibre optique

00:54:21longue distance

00:54:21on est sous les mers

00:54:23on est sur terre

00:54:24on est dans les airs aussi

00:54:24avec nos antennes

00:54:26avec Totem

00:54:27et puis on a aussi

00:54:28des téléports satellites

00:54:29donc c'est toutes les infrastructures

00:54:30qui permettent

00:54:32à tous ceux qui nous regardent

00:54:33en fait de nous écouter

00:54:34parce que tout passe

00:54:34par le numérique aujourd'hui

00:54:35oui tout passe par le numérique

00:54:37et tout passe

00:54:38quasiment tout

00:54:38Mickaël

00:54:39par des câbles sous-marins

00:54:41qui sillonnent en fait

00:54:42les océans

00:54:42il y en a des centaines

00:54:44voire peut-être plus

00:54:45il y a plus de 500 câbles

00:54:47dans le monde entier

00:54:48ça fait 1 600 000

00:54:501 000 km de câbles

00:54:52et effectivement

00:54:5399% du trafic

00:54:54entre les continents

00:54:55passe par ces câbles

00:54:56parfois on entend

00:54:57le satellite

00:54:58le satellite

00:54:58mais en fait

00:54:59on ne le sait pas

00:54:59quasiment tout

00:55:01passe sous les mers

00:55:02voilà

00:55:02parce qu'on parle

00:55:03beaucoup de Starlink

00:55:04et de

00:55:04enfin voilà

00:55:05de l'essor

00:55:06de ces nouvelles technologies

00:55:07mais il faut savoir

00:55:08que lorsque vous allez

00:55:09regarder un contenu

00:55:11qui vient de chez Netflix

00:55:12par exemple

00:55:13il a traversé l'Atlantique

00:55:14forcément

00:55:15il a traversé l'Atlantique

00:55:16par l'un des câbles

00:55:17qui sont installés

00:55:19c'est ça en fait

00:55:19exactement

00:55:20et il y a beaucoup de câbles

00:55:21parce qu'il faut aussi

00:55:22de la diversité

00:55:23parce qu'un câble

00:55:23peut être coupé

00:55:24et donc on a besoin

00:55:25d'avoir plusieurs routes

00:55:26possibles

00:55:27pour transmettre

00:55:28et transporter

00:55:29tout ce trafic

00:55:30diversité et souveraineté

00:55:31aussi

00:55:31on peut imaginer

00:55:32non ?

00:55:33Absolument

00:55:33parce que

00:55:34et c'est d'ailleurs

00:55:34c'est très important

00:55:36pour nous

00:55:36la souveraineté

00:55:39à la fois

00:55:39de posséder

00:55:40nos infrastructures

00:55:41posséder nos câbles

00:55:42mais également

00:55:42maîtriser ce qu'on appelle

00:55:43les stations d'atterrissement

00:55:44où est-ce que ces câbles

00:55:45arrivent

00:55:46et la France

00:55:47est particulièrement

00:55:48bien dotée en la matière

00:55:49puisqu'on a plus de 40 câbles

00:55:50qui arrivent en France

00:55:51et donc ça fait

00:55:52de la France

00:55:53un hub

00:55:54du numérique

00:55:55absolument unique

00:55:56par rapport à sa taille

00:55:57Et ce qui est intéressant

00:55:58c'est que Orange

00:55:59et on le sait peut-être

00:55:59pas trop

00:56:00a une spécialité

00:56:02dans la pose

00:56:03de ces câbles sous-marin

00:56:04et la réparation aussi

00:56:05c'est l'une de vos activités

00:56:07et c'est un savoir-faire

00:56:08qui est quand même

00:56:09assez rare

00:56:09d'après ce que j'ai compris

00:56:10C'est un savoir-faire

00:56:11qui est incroyable

00:56:12et unique

00:56:13on a au sein

00:56:14de ma division

00:56:15une filiale

00:56:16qui s'appelle Orange Marine

00:56:17qui possède

00:56:186 navires câbliers

00:56:19qui sont capables

00:56:20de poser ces câbles

00:56:21par plus de 8000 mètres

00:56:22de fond

00:56:22Donc c'est des câbles

00:56:23enfin c'est des

00:56:24alors c'est des câbles spécifiques

00:56:25mais c'est des bateaux aussi spécifiques

00:56:27C'est des bateaux

00:56:27qui sont spécifiques

00:56:28qui sont dédiés

00:56:29il y en a une cinquantaine

00:56:30dans le monde entier

00:56:31dans le monde entier

00:56:32on en a 6

00:56:33et en France

00:56:34avec nos confrères

00:56:36Dyson

00:56:36qui sont le deuxième

00:56:37grand acteur

00:56:38des câbles sous-marins

00:56:39en France

00:56:40on possède en fait

00:56:41plus du quart

00:56:43de la capacité mondiale

00:56:44de ces navires câbliers

00:56:45D'accord

00:56:46comment ça marche en fait

00:56:47ces navires câbliers

00:56:48après on parlera évidemment

00:56:49de Medusa

00:56:50puisque vous êtes là pour ça

00:56:51c'est l'actualité du moment

00:56:52comment on arrive

00:56:55à avoir un câble

00:56:58comme ça

00:56:58qui va parcourir

00:56:59des milliers de kilomètres

00:57:00sans coupure

00:57:02en sachant que

00:57:04comme vous le disiez

00:57:05il peut atterrir

00:57:05à des milliers de kilomètres

00:57:06au fond des océans

00:57:07sans rentrer

00:57:09enfin je veux dire

00:57:10dans des obstacles

00:57:12des choses comme ça

00:57:12ça doit être

00:57:13d'une complicité incroyable

00:57:14non ce truc là ?

00:57:15absolument alors on maîtrise

00:57:16bien cette activité

00:57:17puisque c'est une activité

00:57:18historique chez nous

00:57:18et d'ailleurs c'est pour ça

00:57:19qu'il y a peu d'acteurs

00:57:20il faut vraiment avoir

00:57:21une compétence très très forte

00:57:22on commence par un tracé

00:57:23de reconnaissance

00:57:24on a un bateau spécialisé

00:57:26qui est bardé de capteurs

00:57:27qui va passer

00:57:28et qui va nous indiquer

00:57:29où précisément poser le câble

00:57:30parce qu'il peut y avoir

00:57:31des endroits

00:57:32qui sont à risque

00:57:33dangereux

00:57:33qu'on va éviter

00:57:34on va faire des sondages aussi

00:57:35parce que les câbles

00:57:37qui sont en profondeur basse

00:57:38à moins de 2000 mètres

00:57:39sont en fait

00:57:40ensouillés

00:57:40enterrés

00:57:41comme la fibre optique

00:57:43comme la fibre optique

00:57:44pour pas qu'ils soient abîmés

00:57:45par une encre de navire

00:57:46par des filets de pêche

00:57:47par exemple

00:57:48il faut les protéger

00:57:49ces câbles

00:57:49un câble c'est pas très gros

00:57:51ça a cette taille là

00:57:52et donc il faut absolument

00:57:54les protéger

00:57:55quand ils sont en faible profondeur

00:57:56et puis après

00:57:56quand ils sont au-delà

00:57:57de 2000 mètres

00:57:58ils sont simplement posés

00:57:59donc d'abord

00:58:00un navire de reconnaissance

00:58:01qui va nous dire

00:58:02exactement où passer

00:58:03et puis après

00:58:04on va charger le câble

00:58:06dans des grandes cuves

00:58:07à l'intérieur de nos navires

00:58:08et puis on va

00:58:09avec une charrue

00:58:11littéralement

00:58:12comme en agriculture

00:58:12quelque part

00:58:13on va tracer

00:58:14creuser un sillon

00:58:15faire passer le câble

00:58:16dans ce sillon

00:58:17jusqu'à 2000 mètres

00:58:18de profondeur

00:58:19et puis après

00:58:19les poser en pleine mer

00:58:21pour les profondeurs

00:58:23les plus importantes

00:58:23et c'est le même bateau

00:58:24qui fait tout ça

00:58:24qui creuse la terre

00:58:26et qui pose le câble

00:58:27en même temps

00:58:27tout ça est automatisé

00:58:28en quelque sorte

00:58:29absolument

00:58:29c'est le même bateau

00:58:30en fait on a une charrue

00:58:31qui creuse

00:58:33comme l'agriculture

00:58:34le câble passe

00:58:34littéralement

00:58:36au même moment

00:58:37et la charrue

00:58:37referme

00:58:38incroyable

00:58:38juste après

00:58:41le passage du câble

00:58:42dans le sable

00:58:43en fait

00:58:43alors il peut y avoir

00:58:44on a différents types

00:58:46de charrues

00:58:46parce que le sol

00:58:47peut être différent

00:58:47ça peut être du sable

00:58:49ça peut être

00:58:49parfois un peu plus rocheux

00:58:50c'est pour ça aussi

00:58:51qu'on fait des sondages

00:58:52parce qu'il y a des endroits

00:58:53où on ne peut pas passer

00:58:53donc on va littéralement

00:58:55chercher des carottes

00:58:57pour nous dire

00:58:59est-ce qu'on peut passer

00:59:00est-ce qu'on peut

00:59:00ensouiller à cet endroit

00:59:01alors vous venez

00:59:02d'annoncer

00:59:02l'atterrissement

00:59:04à Marseille

00:59:04de ce fameux câble

00:59:06sous-marin Médusa

00:59:07qui est le premier

00:59:08segment européen

00:59:09d'un vaste projet

00:59:10qui à terme

00:59:12va couvrir

00:59:13plus de 10 pays

00:59:14méditerranéens

00:59:14c'est ça ?

00:59:15exactement

00:59:15donc c'est un câble

00:59:17qui va venir renforcer

00:59:18la connectivité

00:59:19de la Méditerranée

00:59:20qui va couvrir

00:59:22beaucoup de pays

00:59:22de cette Méditerranée

00:59:24plus de 8000 kilomètres

00:59:25le premier segment

00:59:26c'est 1000 kilomètres

00:59:27de câbles

00:59:27entre Marseille

00:59:29et Bizerte

00:59:29en Tunisie

00:59:30qui est posé

00:59:31par nos navires câbliers

00:59:33donc deux navires

00:59:33qui ont travaillé

00:59:34sur ce segment

00:59:36le Télieri

00:59:37et le Sophie Germain

00:59:38qui est le dernier né

00:59:39de notre flotte

00:59:40d'accord

00:59:40et donc ça c'est

00:59:41la première étape

00:59:42et après ce câble

00:59:43partira de Bizerte

00:59:44c'est ça ?

00:59:46et poursuivra sa route ?

00:59:48oui c'est une boucle

00:59:49en fait là c'est le premier segment

00:59:50et c'est une boucle

00:59:51qui va faire tous les pays

00:59:52de la Méditerranée

00:59:53enfin une dizaine

00:59:54dix pays de la Méditerranée

00:59:55donc absolument

00:59:57c'est plus une boucle

00:59:58qu'un

00:59:58voilà

01:00:00quel est après le

01:00:01vous posez ces câbles

01:00:02mais ces câbles

01:00:03vous appartiennent

01:00:04c'est-à-dire qu'après

01:00:04vous en êtes les opérateurs

01:00:06comment ça marche ?

01:00:06alors on a plusieurs rôles

01:00:07effectivement

01:00:08et en fait on a tous les rôles

01:00:09quasiment dans ce domaine

01:00:11des navires câbliers

01:00:12on est investisseurs

01:00:13parce qu'il faut bien

01:00:14qu'il y ait quelqu'un

01:00:14qui achète ce câble

01:00:15qui le commande

01:00:17et donc on est investisseurs

01:00:18nous par exemple

01:00:19sur ce câble

01:00:20entre Marseille et Bizerte

01:00:21on va avoir trois paires de fibres

01:00:23il faut savoir que

01:00:24ces câbles en général

01:00:25ce sont des consortiums

01:00:27on va co-investir

01:00:28entre plusieurs opérateurs

01:00:29on va se partager

01:00:30ce qu'on appelle

01:00:31des paires de fibres

01:00:32ce câble par exemple

01:00:33a 24 paires de fibres

01:00:34c'est un des câbles

01:00:35les plus puissants

01:00:35puisqu'il faut savoir aussi

01:00:37que la technologie

01:00:38évolue très vite

01:00:39donc c'est un câble

01:00:40qui est extrêmement puissant

01:00:41donc on est investisseurs

01:00:44on va être l'acteur

01:00:45qui va le poser

01:00:46à travers Orange Marine

01:00:47et puis on va être aussi

01:00:48chargé de la maintenance

01:00:49de ces câbles

01:00:50parce que ces câbles

01:00:51peuvent avoir des défauts

01:00:53peuvent être coupés

01:00:54et on a des navires

01:00:55aussi spécialisés

01:00:56dans la réparation

01:00:57de ces câbles

01:00:57notamment en Méditerranée

01:00:58on a deux navires

01:00:59en permanence

01:01:00en Méditerranée

01:01:01qui sont là

01:01:02qui sont là

01:01:02prêt à partir

01:01:03en 24 heures

01:01:04pour aller réparer

01:01:05un câble

01:01:05n'importe où

01:01:06sur la mer

01:01:07passionnant

01:01:08parce qu'évidemment

01:01:08il y a des enjeux

01:01:09aussi géopolitiques

01:01:10on l'a vu ces derniers mois

01:01:11avec le conflit

01:01:12notamment ukrainien

01:01:14où on soupçonnait

01:01:16en fait

01:01:17des coupes

01:01:18de câbles

01:01:19volontaires

01:01:20parce que souvent

01:01:21c'est involontaire

01:01:22mais parfois

01:01:22ça peut l'être

01:01:23oui alors nous

01:01:24c'est vrai que c'est

01:01:25notre métier

01:01:25la réparation des câbles

01:01:27aujourd'hui

01:01:29il peut y avoir

01:01:30des soupçons

01:01:30de manière ponctuelle

01:01:31mais nous on gère

01:01:32des réparations

01:01:32vous savez dans le monde

01:01:33il y a à peu près

01:01:34un câble qui est coupé

01:01:35tous les deux jours

01:01:35donc c'est quelque chose

01:01:37qui arrive régulièrement

01:01:38on n'a pas noté

01:01:39alors c'est vrai

01:01:40qu'il y a des craintes

01:01:41des inquiétudes

01:01:41mais nous on n'a pas noté

01:01:42d'augmentation

01:01:43du nombre de réparations

01:01:45de câbles

01:01:45sur une année

01:01:46très bien

01:01:47dernière petite question

01:01:49alors pour rebondir

01:01:50sur l'actualité

01:01:51puisque vous êtes

01:01:51un pot de parole

01:01:53d'Orange

01:01:53Michael

01:01:54c'est évidemment

01:01:55cette annonce

01:01:55qui a été faite

01:01:56de ce consortium

01:01:57des opérateurs français

01:01:58qui veulent acquérir

01:02:00SFR

01:02:01et en tout cas

01:02:01se partager

01:02:02le gâteau SFR

01:02:03Orange en fait partie

01:02:04avec Free

01:02:05et Bouygues Télécom

01:02:06petit commentaire

01:02:08sur cette affaire

01:02:10parce qu'on voit

01:02:10que ça va très vite

01:02:11vous avez fait

01:02:12vous avez déposé

01:02:13une offre hier

01:02:13à 21 milliards

01:02:15je crois

01:02:16qui a été refusée

01:02:17instantanément

01:02:18par SFR

01:02:19mais les conversations

01:02:20se poursuivent

01:02:21ça va être le gros épisode

01:02:22des télécoms

01:02:23de ces prochains mois

01:02:23ça

01:02:24alors évidemment

01:02:25ça fait beaucoup parler

01:02:26moi c'est pas mon sujet

01:02:28moi je m'occupe

01:02:29des infrastructures

01:02:30mais c'est vrai

01:02:31que notre directrice générale

01:02:33Christelle Edeman

01:02:34le dit régulièrement

01:02:35si on veut pouvoir

01:02:36investir dans les infrastructures

01:02:38du numérique

01:02:38si on veut pouvoir

01:02:39déployer de la fibre

01:02:40si on veut pouvoir

01:02:40être à l'état de l'art

01:02:42en matière de cybersécurité

01:02:43investir pour l'intelligence artificielle

01:02:45et bien on a besoin

01:02:47d'avoir les moyens

01:02:47pour le faire

01:02:48et c'est vrai que

01:02:49construire une autoroute

01:02:51l'une à côté de l'autre

01:02:51ça n'a pas beaucoup de sens

01:02:52et donc

01:02:53consolider le marché

01:02:55c'est vrai que ça fait

01:02:55ça fait du sens

01:02:56notamment en France

01:02:57même si vous êtes sans doute

01:02:58l'opérateur qui en a

01:02:59le moins besoin

01:03:00finalement

01:03:01parce que vous avez

01:03:02vous avez un réseau

01:03:03qui est mature

01:03:03enfin vous avez

01:03:04le plus de clients possible

01:03:06etc etc

01:03:06mais vous participez

01:03:07malgré tout

01:03:08à ce consortium

01:03:09oui c'est une offre

01:03:10conjointe

01:03:10vous l'avez dit

01:03:11de trois opérateurs

01:03:12on en fait partie

01:03:13voilà on verra bien

01:03:14comment tout ça va évoluer

01:03:15un long épisode

01:03:16qui vient de débuter

01:03:18merci beaucoup

01:03:19Mickaël Travia

01:03:19vous êtes directeur exécutif

01:03:21et PDG

01:03:22d'Orange

01:03:22merci d'être passé

01:03:23merci d'être passé par le bateau

01:03:24de Tech&Co

01:03:24merci beaucoup

01:03:25et tout de suite

01:03:25direction la rédaction

01:03:27du site Tech&Co

01:03:28et de BFM Tech

01:03:28avec Kesso Diallo

01:03:29qui nous a rejoint

01:03:30Tech&Co

01:03:33la quotidienne

01:03:34la chronique

01:03:35tech&co.com

01:03:36bonsoir Kesso

01:03:38bonsoir

01:03:39et ce soir

01:03:40tu vas nous parler

01:03:40de Waymo

01:03:41qui va faire rouler

01:03:42ses robots taxis

01:03:43dans Londres

01:03:44dès l'année prochaine

01:03:45et oui

01:03:46jusqu'à présent

01:03:46les robots taxis

01:03:47de Waymo

01:03:47ils sont réservés

01:03:48aux Etats-Unis

01:03:49mais ça va changer

01:03:50dès l'année prochaine

01:03:51parce que Waymo se lance

01:03:52ça va se lancer

01:03:53à l'assaut de l'Europe

01:03:54mais malheureusement

01:03:55comme tu l'as dit

01:03:56Waymo ne va pas commencer

01:03:57par la France

01:03:58mais par Londres

01:03:59alors pour l'instant

01:04:00on n'a pas de date précise

01:04:01Waymo a seulement indiqué

01:04:02qu'il allait commencer

01:04:02à faire rouler

01:04:03des trajets

01:04:03à proposer

01:04:04des trajets sans humains

01:04:06derrière le volant

01:04:07dès l'année prochaine

01:04:07mais il faut dire aussi

01:04:08que d'ici là

01:04:09l'entreprise

01:04:09elle a quand même du boulot

01:04:10elle doit quand même

01:04:11commencer par cartographier

01:04:13les quartiers de Londres

01:04:14mais aussi

01:04:14et surtout

01:04:15obtenir les autorisations

01:04:16nécessaires pour les faire rouler

01:04:17ce n'est pas pour rien

01:04:19que Waymo a choisi

01:04:21Londres pour son service

01:04:22de robotaxi je crois

01:04:23et oui on le sait

01:04:23l'Europe elle est en retard

01:04:25par rapport aux Etats-Unis

01:04:26et à la Chine

01:04:27et le Royaume-Uni

01:04:28en a conscience

01:04:28c'est pour ça que

01:04:29l'année dernière

01:04:30Londres a adopté

01:04:31une législation

01:04:32sur les véhicules automatisés

01:04:33afin d'accélérer

01:04:34le développement

01:04:34de ces services

01:04:35dans le pays

01:04:36et cette législation

01:04:37elle va faire de Londres

01:04:38le nouveau terrain de jeu

01:04:39des robotaxi

01:04:40parce qu'en plus de Waymo

01:04:41on a Uber qui a annoncé

01:04:42en juin

01:04:42être intéressé

01:04:44par le lancement

01:04:44de ces services

01:04:45mais aussi le géant chinois

01:04:46Baidu

01:04:47et l'application

01:04:48américaine Lyft

01:04:48qui ont présenté des plans

01:04:49pour lancer des robotaxi

01:04:50en 2026 à Londres

01:04:52voilà et à Paris

01:04:53rien du tout

01:04:53c'est pas prévu

01:04:54non

01:04:54non malheureusement non

01:04:56j'aimerais bien mais non

01:04:57bah voilà

01:04:58bah écoutez au moins

01:04:58on aura encore

01:04:59des vrais chauffeurs

01:05:01en attendant

01:05:02bah oui

01:05:02la révolution

01:05:03c'est peut-être mieux

01:05:03oui sans doute

01:05:04mais en attendant

01:05:06la révolution

01:05:06de la voiture autonome

01:05:07merci beaucoup Kesso

01:05:08pour en savoir plus là-dessus

01:05:09bien évidemment

01:05:09le site d'FM Tech

01:05:11et Tech & Co

01:05:1120h45

01:05:12pour terminer cette émission

01:05:13on va parler santé

01:05:15avec un vrai fléau

01:05:16aujourd'hui

01:05:17le cancer du sein

01:05:17comment la Tech

01:05:18en fait peut

01:05:19se défendre

01:05:21et peut-être

01:05:21éviter ces cancers

01:05:22on en parle avec

01:05:23nos deux invités

01:05:24Tech & Co

01:05:27la quotidienne

01:05:28les invités

01:05:29voilà pour en parler

01:05:32je reçois

01:05:33deux femmes

01:05:34passionnantes

01:05:35qu'on va découvrir

01:05:36pendant une dizaine de minutes

01:05:37Akima Berdouz

01:05:38bonsoir

01:05:39vous êtes fondatrice

01:05:41de Hope

01:05:42Valley

01:05:42et I

01:05:43et j'accueille aussi

01:05:45le docteur

01:05:46Elisabeth

01:05:46Russe

01:05:47Russe

01:05:48merci d'être là

01:05:49Elisabeth

01:05:50vous êtes pathologiste

01:05:51à l'hôpital

01:05:52Paris

01:05:52Saint-Joseph

01:05:54alors

01:05:55on le dit

01:05:56c'est vrai que

01:05:57le cancer du sein

01:05:58c'est

01:05:59l'un des

01:06:00c'est le plus fréquent

01:06:01le plus mortel

01:06:02des cancers

01:06:02chez les femmes

01:06:032,3 millions

01:06:05de nouveaux cas

01:06:05par an

01:06:06dans le monde

01:06:06dont 61 000

01:06:08en France

01:06:08et alors

01:06:09ce qu'il y a de fou

01:06:09c'est que ce chiffre

01:06:10a doublé

01:06:11depuis 1990

01:06:11est-ce qu'on sait

01:06:14pourquoi ce chiffre

01:06:15a doublé

01:06:15alors c'est le vieillissement

01:06:16de la population

01:06:17essentiellement

01:06:17tout simplement

01:06:18parce que c'est vrai

01:06:18qu'on a une expérience

01:06:19de vie plus élevée

01:06:20tout à fait

01:06:20et donc

01:06:21beaucoup de patientes

01:06:2225% des patientes

01:06:24atteintes d'un cancer du sein

01:06:25ont 75 ans

01:06:26ou plus

01:06:27pour vous donner une idée

01:06:28et c'est vrai

01:06:30que nous

01:06:31à Saint-Joseph

01:06:31en fait

01:06:32on traite

01:06:33l'ensemble

01:06:34des patientes

01:06:36du 14ème

01:06:37arrondissement de Paris

01:06:38à Saint-Joseph

01:06:39Paris

01:06:39et j'utilise

01:06:41un algorithme

01:06:41d'intelligence artificielle

01:06:43donc depuis peu

01:06:44dans le service

01:06:45de pathologie

01:06:46et c'est vrai

01:06:47que ça va nous permettre

01:06:50à nous pathologistes

01:06:51qui sommes peu nombreux

01:06:52en France

01:06:52nous sommes un peu moins

01:06:53de 1600

01:06:54actuellement

01:06:55on était 1500

01:06:56il y a 20 ans

01:06:57et en effet

01:06:58quand on voit

01:06:59le doublement

01:07:00de la charge de travail

01:07:02en fait augmente

01:07:02et l'intelligence artificielle

01:07:04va nous aider

01:07:04dans ce domaine

01:07:06parce que finalement

01:07:06il faut bien

01:07:07que le travail

01:07:08se fasse

01:07:08c'est que la patiente

01:07:09soit reçue

01:07:10en consultation

01:07:11pour la consultation

01:07:12d'annonce

01:07:13quand il s'agit

01:07:13d'un cancer

01:07:14d'un cancer mammaire

01:07:15alors l'objectif

01:07:17c'est le dépistage

01:07:18le plus précoce possible

01:07:19oui tout à fait

01:07:20alors nous en fait

01:07:21on utilise

01:07:21Cléobrest

01:07:22c'est un algorithme

01:07:23d'intelligence artificielle

01:07:24d'une start-up française

01:07:26qui s'appelle Prima

01:07:26et on est très content

01:07:28à l'hôpital Saint-Joseph

01:07:29à Paris

01:07:30d'échanger

01:07:30et d'avoir ce partenariat

01:07:32avec Prima

01:07:33ça va nous permettre

01:07:34en fait d'accélérer

01:07:35le diagnostic

01:07:36tout simplement

01:07:37parce que ça fait

01:07:38un travail

01:07:39beaucoup plus rapide

01:07:41que nous en fait

01:07:4295% des dossiers

01:07:44en fait

01:07:44sont des dossiers simples

01:07:45mais ça part

01:07:46d'une mammographie

01:07:47qui va être analysée

01:07:48par l'IA

01:07:48ou est-ce que c'est

01:07:49plus compliqué ?

01:07:49le radiologue

01:07:50comme vous voyez

01:07:50à l'image

01:07:51en fait le radiologue

01:07:52réalise une biopsie

01:07:53cette petite biopsie

01:07:54vous voyez par exemple

01:07:55là j'ai une lame

01:07:57de biopsie

01:07:57c'est une lame de verre

01:07:58qu'on analysait

01:07:59en fait au microscope

01:08:01pour tous ceux

01:08:01qui sont vraiment nuls

01:08:02en médecine

01:08:02vous prenez un petit bout

01:08:03un petit bout de tissu

01:08:04c'est le radiologue

01:08:05qui fait un petit bout de tissu

01:08:06et en fait

01:08:06la patiente va être vue

01:08:07en consultation

01:08:08donc on souffle son

01:08:08qui peut être

01:08:09en sérieux

01:08:09voilà suspect par exemple

01:08:10exactement

01:08:11et nous nous faisons

01:08:13le lien

01:08:13entre le radiologue

01:08:15et par exemple

01:08:16le gynécologue

01:08:16qui va réaliser

01:08:18qui va recevoir

01:08:19la patiente

01:08:20et réaliser

01:08:20la consultation d'annonce

01:08:21en fait moi

01:08:22je diagnostique

01:08:23les cancers

01:08:24historiquement

01:08:25au microscope

01:08:26sur cette lame de verre

01:08:27et depuis 3 ans

01:08:28à l'hôpital Saint-Joseph

01:08:29nous avons des lames

01:08:30numérisées

01:08:31on est passé

01:08:32donc à l'écran

01:08:33et c'est ainsi

01:08:34qu'on peut appliquer

01:08:35des algorithmes

01:08:36d'intelligence artificielle

01:08:37parce que sur cette lame

01:08:37je ne peux pas

01:08:38vous scannez

01:08:39votre petite lame

01:08:40qui est une espèce

01:08:41d'écrasé

01:08:42de ce que

01:08:43de la biopsie

01:08:44j'ai cherché

01:08:45le schématisé au maximum

01:08:45c'est d'anatomopathologie

01:08:48finalement

01:08:48voilà exactement

01:08:49moi je suis pathologiste

01:08:50en fait le grand public

01:08:51ne connaît pas bien

01:08:52les pathologistes

01:08:53parce que finalement

01:08:54on n'est pas au contact

01:08:55des patients

01:08:56c'est un métier de l'ombre

01:08:56voilà exactement

01:08:57et on analyse

01:08:59comme vous voyez

01:09:00sur les images

01:09:00en fait

01:09:01plus au microscope

01:09:03en fait

01:09:03à Saint-Joseph

01:09:04on est pionnier

01:09:04dans le domaine

01:09:0520% en fait

01:09:06des pathologistes

01:09:07analysent

01:09:08à l'écran

01:09:09actuellement

01:09:10parce que la numérisation

01:09:11coûte quand même

01:09:12très cher

01:09:12c'est 3 euros

01:09:13la lame pour numériser

01:09:15vous voyez

01:09:15pour numériser

01:09:16cette petite lame

01:09:16ça coûte 3 euros

01:09:18il en faut combien

01:09:19pour un patient

01:09:20pour un patient

01:09:21donc moi c'est

01:09:22par exemple

01:09:22une à six lames

01:09:23pour une biopsie

01:09:24pour une pièce opératoire

01:09:25il faut compter

01:09:2620 lames

01:09:27parfois jusqu'à 80 lames

01:09:29et c'est vrai

01:09:30que numériser

01:09:31donc c'est un investissement

01:09:33que l'hôpital

01:09:34Saint-Joseph

01:09:35à Paris

01:09:35a bien voulu faire

01:09:36il y a 3 ans

01:09:37c'est comme un scanner

01:09:38c'est un petit scanner

01:09:39c'est un petit automate

01:09:41de 50 cm

01:09:42vous voyez de hauteur

01:09:43c'est un petit bijou

01:09:44de technologie

01:09:45et ça permet

01:09:47donc d'analyser

01:09:48les lames à l'écran

01:09:49moi c'est un vrai confort

01:09:50pour moi

01:09:50d'analyser les lames

01:09:51à l'écran

01:09:51et j'applique cet algorithme

01:09:53donc Cléobrest

01:09:54qui va regarder

01:09:55en même temps

01:09:56et en un simple clic

01:09:58en fait ça apparaît

01:09:59le cancer apparaît

01:10:00en rouge

01:10:00ou en jaune

01:10:01en fonction du type

01:10:02de cancer

01:10:03dont il s'agit

01:10:04mais comment

01:10:04comment arrive-t-il

01:10:05à détecter

01:10:05des cellules

01:10:06cancéreuses

01:10:07c'est du deep learning

01:10:08en fait

01:10:08c'est de l'apprentissage

01:10:10donc grâce au deep learning

01:10:12de la segmentation

01:10:13en fait

01:10:14des algorithmes

01:10:16de segmentation

01:10:16en un premier temps

01:10:17et puis il y a

01:10:18les mitoses aussi

01:10:19les mitoses

01:10:19moi ça me prend

01:10:20beaucoup de temps

01:10:21les mitoses

01:10:21en fait

01:10:22plus il y a de mitoses

01:10:23dans le carcinome

01:10:24mammaire

01:10:25plus c'est agressif

01:10:27donc il faut vraiment

01:10:28se concentrer

01:10:29prendre le temps

01:10:30et là l'algorithme

01:10:31en un clic

01:10:32je vais avoir

01:10:33mon nombre de mitoses

01:10:34donc ça me fait gagner du temps

01:10:35comme nous sommes peu nombreux

01:10:36en france quand même

01:10:37avec une charge de travail

01:10:38qui a augmenté

01:10:39ça va vraiment nous faire

01:10:40gagner du temps

01:10:41et puis aussi au niveau

01:10:41de la reproductibilité

01:10:43du diagnostic

01:10:44c'est

01:10:45c'est vraiment

01:10:47épatant

01:10:48on aura un diagnostic

01:10:50encore plus fiable

01:10:50il faut savoir

01:10:52que 40%

01:10:52des pathologistes français

01:10:53sont

01:10:54ont 55 ans

01:10:55ou plus

01:10:56donc il y a

01:10:57beaucoup de jeunes

01:10:58et ça va

01:10:58en fait être une

01:10:59c'est une seconde lecture

01:11:01finalement

01:11:01l'algorithme

01:11:03d'intelligence artificielle

01:11:04Cléobrest

01:11:04que j'utilise

01:11:05c'est une seconde lecture

01:11:06c'est incroyable

01:11:07et est-ce que vous arrivez

01:11:08grâce à cette IA

01:11:09à détecter

01:11:09des cellules cancéreuses

01:11:11que vous n'arriviez pas

01:11:13à voir

01:11:13à l'œil nu

01:11:14normalement

01:11:15on les voit

01:11:16mais par exemple

01:11:17si je suis fatiguée

01:11:18si je suis en fin de journée

01:11:19vous voyez

01:11:20et je peux

01:11:22voilà

01:11:22il rattrape

01:11:23voilà

01:11:24voilà

01:11:24exactement

01:11:26à 100%

01:11:26incroyable

01:11:27merci Elisabeth

01:11:28vous restez avec nous

01:11:29Akima

01:11:29alors vous

01:11:30vous êtes la fondatrice

01:11:31de Hope Valley AI

01:11:32vous êtes mathématicienne

01:11:34vous êtes ingénieure

01:11:35en génie atomique

01:11:36et docteur

01:11:36en intelligence artificielle

01:11:37appliquée

01:11:38et évidemment

01:11:39vous êtes aussi

01:11:40sur ce sujet

01:11:40du cancer du sein

01:11:42de l'oncologie

01:11:43d'une manière générale

01:11:44oui

01:11:44expliquez-nous

01:11:45ce que vous faites

01:11:46avec Hope Valley AI

01:11:47voilà

01:11:48tout à fait

01:11:48nous en fait

01:11:49on est une start-up

01:11:50spin-off CEA

01:11:51INRIA

01:11:51Université Paris-Saclay

01:11:52et en fait

01:11:53nos technologies

01:11:53viennent du nucléaire

01:11:54donc en fait

01:11:55contrairement

01:11:55à l'ensemble

01:11:56des start-up

01:11:57aujourd'hui

01:11:57de l'IA

01:11:58qui vont avoir

01:11:59une approche monomodale

01:12:00par exemple

01:12:00là vous avez cité

01:12:02Prima qui va faire

01:12:03de l'IA

01:12:03sur les lames

01:12:05de pathologie

01:12:06donc il y a

01:12:07d'autres start-up

01:12:08qui observe

01:12:08c'est INRIA

01:12:08qui observe quelque chose

01:12:09voilà

01:12:10à l'instant T

01:12:10donc c'est vraiment

01:12:11monomodale

01:12:11à l'instant T

01:12:12et donc à l'instant T

01:12:13on va voir

01:12:13en fonction de l'apprentissage

01:12:15de l'algorithme

01:12:16est-ce que ça

01:12:16quelle est la probabilité

01:12:17que cette image

01:12:19corresponde à une image

01:12:20d'apprentissage

01:12:21qui a eu

01:12:22le même diagnostic

01:12:24voilà

01:12:24donc c'est monomodale

01:12:25mais c'est très bien

01:12:26et c'est important

01:12:26d'avoir cette approche-là

01:12:27par métier

01:12:28par discipline

01:12:29nous en fait

01:12:30le challenge

01:12:31qu'on a voulu

01:12:32adresser

01:12:33c'est de dire

01:12:33en fait

01:12:34si on apprenait

01:12:35les choses

01:12:35de manière horizontale

01:12:36plutôt que verticale

01:12:38et déployer

01:12:38une approche multimodale

01:12:40ça veut dire

01:12:40qu'on va développer

01:12:41un algorithme

01:12:43non pas géant

01:12:43mais ce qu'on appelle

01:12:44l'IA multimodale

01:12:45de quatrième génération

01:12:46qui va venir

01:12:47à laquelle on va apporter

01:12:49plusieurs types

01:12:50et natures de données

01:12:51ça veut dire

01:12:51qu'on va pouvoir récupérer

01:12:52des données cliniques

01:12:53de la biopsie

01:12:54des données biologiques

01:12:56mais aussi de l'imagerie

01:12:57et de l'imagerie multimodale

01:12:58qui est d'imagerie multimodale

01:13:00donc bien sûr mammographie

01:13:01IRM

01:13:02échographie etc

01:13:03pourquoi ?

01:13:05parce qu'aujourd'hui

01:13:05les solutions qui existent

01:13:06qui sont en forme de silos

01:13:08on va dire

01:13:09on va analyser

01:13:10une information

01:13:11à l'instant T

01:13:12par le pathologiste

01:13:13effectivement le radiologue

01:13:14va avoir

01:13:14comme Cléobrest

01:13:16voilà par exemple

01:13:16effectivement de Prima

01:13:17donc il va y avoir

01:13:19effectivement par exemple

01:13:19les radiologues

01:13:21qui vont avoir eux-mêmes

01:13:22un algorithme

01:13:22qui va analyser

01:13:23l'échographie

01:13:25ou la radiologie

01:13:26sauf qu'en fait

01:13:26il y a beaucoup d'informations

01:13:28même l'information capitale

01:13:29ce qu'on appelle

01:13:30nous chez nous

01:13:31les signes faibles

01:13:31en fait

01:13:32ils se cachent

01:13:33dans les trous

01:13:35dans la raquette

01:13:35et sur l'ensemble

01:13:37du parcours

01:13:38il y a de l'information

01:13:39qui n'est pas utilisée

01:13:40et c'est là

01:13:40où nous

01:13:41notre solution

01:13:41intervient

01:13:42avec cet IA

01:13:43multimodal

01:13:44de 4ème génération

01:13:45qui va aller prédire

01:13:46un risque

01:13:47dans le temps

01:13:48de dire

01:13:48quel est le risque

01:13:49finalement

01:13:49de la passion

01:13:50de développer

01:13:51un cancer d'intervalle

01:13:52donc un cancer d'intervalle

01:13:53c'est un cancer

01:13:53qui apparaît

01:13:54entre deux mammographies

01:13:55cela représente quand même

01:13:5620% des cancers du sein

01:13:58en France

01:13:58et l'OMS

01:13:59indique un chiffre

01:14:00de 30%

01:14:00c'est quand même important

01:14:02c'est à dire

01:14:02qu'on peut ne rien voir

01:14:05dans une mammographie

01:14:05et se dire

01:14:06attention

01:14:07malgré tout

01:14:08statistiquement

01:14:09d'ici la prochaine mammographie

01:14:11on risque d'avoir un problème

01:14:12absolument

01:14:12il y a un risque significatif

01:14:14ou un risque augmenté

01:14:15qui est effectivement

01:14:16quelque chose

01:14:16qui nécessiterait

01:14:17par exemple

01:14:17de mettre en place

01:14:19une surveillance

01:14:20entre deux mammographies

01:14:21ça peut être

01:14:22c'est le choix

01:14:23du médecin

01:14:24multiplier en fait

01:14:25les examens

01:14:26absolument

01:14:26tout à fait

01:14:26ou bien

01:14:26vraiment stratifier la patiente

01:14:28et ultra personnaliser

01:14:30le parcours de la patiente

01:14:31et ça néanmoins

01:14:32la décision revient toujours

01:14:33aux soignants référents

01:14:34puisque nous effectivement

01:14:35on est une start-up

01:14:36d'intelligence artificielle

01:14:37du numérique

01:14:38donc on est des ingénieurs

01:14:39donc je le rappelle souvent

01:14:40mais en fait

01:14:40on est là

01:14:41des ingénieurs

01:14:41on est là

01:14:42pour répondre

01:14:42à des besoins

01:14:43des médecins

01:14:44des référents

01:14:45et de leur apporter

01:14:46des solutions

01:14:46d'intelligence artificielle

01:14:48et des technologies

01:14:49aussi disruptives

01:14:50puisqu'on intègre aussi

01:14:51les modèles mathématiques

01:14:52du risque

01:14:53on intègre aussi

01:14:54des modèles multiphysiques

01:14:55parce qu'effectivement

01:14:56quand on parle d'ultrasons

01:14:57l'ultrasons

01:14:58effectivement c'est aujourd'hui

01:14:59une technologie

01:14:59qui est utilisée

01:15:01en soutien à la mammographie

01:15:02qui est le gold standard

01:15:03du dépistage organisé

01:15:05bien que c'est la biopsie

01:15:06mammaire effectivement

01:15:07qui valide le diagnostic

01:15:10qui est la référence

01:15:11du diagnostic

01:15:11et en fait aujourd'hui

01:15:12par exemple

01:15:13quand on prend l'ultrasons

01:15:14ce sont des signaux

01:15:16des ondes mécaniques

01:15:16donc c'est des flux

01:15:17c'est pas juste une image

01:15:18et l'information est contenue

01:15:20dans cette approche

01:15:20multiphysique aussi

01:15:21voilà

01:15:22et ça avance

01:15:24la recherche avance

01:15:25dans ce domaine

01:15:26c'est formidable

01:15:27c'est formidable

01:15:27de pouvoir disposer

01:15:29de tous ces algorithmes

01:15:30ça va vraiment

01:15:31beaucoup nous aider

01:15:32voilà encore une fois

01:15:33la puissance

01:15:35de l'intelligence artificielle

01:15:36au quotidien

01:15:38avec des soignants

01:15:39c'est ça qui est fort

01:15:40absolument

01:15:41il faut absolument

01:15:42c'est vraiment un binôme

01:15:43ingénieur soignant

01:15:45c'est comme ça effectivement

01:15:46qu'on construit l'innovation

01:15:47voilà

01:15:47d'ailleurs ce qu'on disait

01:15:49tout à l'heure

01:15:50c'est qu'effectivement nous

01:15:51en tant qu'ingénieur

01:15:52dans la phase de naissance

01:15:53de la start-up

01:15:54on est dans une phase de POC

01:15:56pardon

01:15:56et effectivement dans cette approche

01:15:58on est dans une approche

01:15:59tech-push

01:16:00ce qu'on dit généralement

01:16:01tech-push ça veut dire

01:16:01on part de la techno

01:16:02et on va aller développer

01:16:05la techno etc

01:16:05la méthodologie

01:16:06l'application sur un domaine

01:16:07et puis une fois qu'on a le POC

01:16:09en fait on a une approche

01:16:10qu'on appelle

01:16:11en business market pool

01:16:13mais avec les médecins

01:16:13on dit medical pool

01:16:14où en fait on revient

01:16:16voir le médecin

01:16:16et on part de sa pratique

01:16:18de ses besoins

01:16:19de la réalité du terrain

01:16:20pour pouvoir adapter

01:16:21des méthodologies

01:16:22des algorithmes

01:16:22pour être très précis

01:16:24performant

01:16:25merci beaucoup à toutes les deux

01:16:26passionnant

01:16:27merci d'être passé par le plateau

01:16:28de Tech&Co

01:16:28et ça donne de l'espoir

01:16:30tout ça mine de rien

01:16:31ah ben ça s'appelle Hope

01:16:32c'est vraiment

01:16:33pour t'espoir

01:16:34ça s'appelle Hope

01:16:34effectivement

01:16:35votre solution Hope Valley

01:16:36merci beaucoup

01:16:37Akima Verdouz

01:16:38fondatrice de Hope Valley AI

01:16:39et merci beaucoup

01:16:40au docteur Elisabeth Truss

01:16:42pathologiste à l'hôpital

01:16:43Paris Saint-Joseph

01:16:44et merci de nous avoir expliqué

01:16:45un petit peu votre quotidien

01:16:46et votre utilisation de l'IA

01:16:48merci à vous

01:16:49merci

01:16:49merci beaucoup

01:16:50très belle soirée

01:16:51sur BFM Business

01:16:52Tech&Co

01:16:53la quotidienne revient demain

01:16:54ce sera avec Frédéric Simotel

01:16:55demain soir

01:16:56et d'ici là

01:16:58évidemment les replays

01:16:59les podcasts de cette émission

01:17:00qui vous attendent

01:17:01merci de nous suivre en tous les cas

01:17:02et à très vite

01:17:02Tech&Co

01:17:06la quotidienne

01:17:07sur BFM Business

Tech & Co, la quotidienne - Mardi 15 octobre

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