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Ce mardi 7 octobre, Antoine Larigaudrie a reçu Christian Fontaine, directeur de la rédaction du Revenu, Félix Baron, fondateur du Club des Investisseurs Indépendants, Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, Olivier Dubs, gérant senior chez J.P. Morgan Banque Privée, et Amandine Gérard, présidente de La Financière de l'Arc, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00Soyez les bienvenus dans TPI Tout Pour Investir, votre émission quotidienne qui vous aide à
00:15devenir de meilleurs investisseurs, à bien gérer votre patrimoine et à faire fructifier
00:20vos placements. On est en direct à la radio, à la télé, sur le web et bien évidemment
00:26vous pouvez nous retrouver en podcast. Au milieu du bazar politique ambiant et des incertitudes
00:31budgétaires, fiscales, générales, on va essayer de sortir la tête du soudre, de vous donner
00:36de bonnes idées, de bons horizons pour redonner de l'allant avant d'investissement, déchiffrage
00:41complet des dernières actualités qui vont faire à coup sûr bouger votre patrimoine, les
00:47taux bien sûr, un gros focus dans le déchiffrage avec Christian Fontaine du magazine Le Revenu
00:52et oui, ces taux qui véritablement sont la chaîne directrice de vos investissements
00:59autour desquels se calcule tout un tas de rendements. On va détailler ça, on parlera de l'IA
01:06bien sûr avec encore une fois OpenAI qui est à la manœuvre, grande manœuvre avec
01:10Félix Baron dans un instant. Bref, vraiment des idées, toujours des idées, encore des idées
01:14à retrouver dans notre déchiffrage. On va guetter un petit peu aussi la réaction des marchés
01:18avec un bon plan de trading sur le CAC 40 et les actions marchés relativement calmes
01:22quand même en ce moment avec Alexandre Baradez-Digé qui sera en plateau ce matin avec nous.
01:27Beaucoup d'analyses et d'écryptages aussi pour surfer au mieux sur les vagues de marché
01:30en ce moment, il ne faut pas se louper, dynamique d'action monétaire, panorama d'investissement,
01:34conseils en matière d'allocation d'actifs, on aura du beau monde ce matin en plateau
01:38avec Olivier Dubes de JP Morgan Banque Privée et Amandine Gérard de la financière de l'Arc.
01:44Tous les bons conseils à retrouver en deuxième demi-heure et puis malgré les incertitudes
01:48du moment, les incertitudes fiscales, notamment en termes d'investissement,
01:52par mot revient ces temps-ci parmi les réflexions en termes d'impôts et c'est flat tax.
01:56On peut craindre une montée en puissance. Alors quelle stratégie adopter ?
01:59On en reparlera avec Christian Fontaine du magazine Le Revenu qui restera avec nous.
02:04Toutes vos questions, vous nous les posez par mail direct à bfmbusiness.fr.
02:08Vous pouvez nous envoyer un SMS au 732 16, vous tapez le mot clé business suivi de votre message
02:12et sinon vous me joignez sur Twitter et puis on essaie de répondre à vos questions en cours d'émission.
02:19Le reste de l'actualité du jour, le compte à rebours est donc lancé pour le Premier ministre
02:23qui a jusqu'à demain soir pour mener d'ultimes négociations.
02:26Mission confiée par l'Elysée qui demande précisément de définir une plateforme d'action et de stabilité.
02:31En clair, il s'agit encore d'essayer de trouver un compromis dans le socle commun.
02:37Et ce matin, c'est Bruno Retailleau, le patron des Républicains,
02:39qui n'exclut plus finalement un retour au gouvernement dans l'optique d'un gouvernement, dit-il, de cohabitation.
02:46On a Édouard Philippe, un ancien Premier ministre qui lui préconise une nouvelle présidentielle,
02:50carrément, après adoption d'un budget.
02:53Bref, c'est un peu la foire aux bonnes idées.
02:54Entre-temps, Sébastien Lecornu a commencé ses discussions ce matin.
02:57Alors l'UDI pour le moment n'y participe pas.
02:59Ordre dispersé pour les partis de gauche.
03:01Bref, résultat demain soir.
03:04Dans ce contexte, le MEDEF reporte s'inédier son grand meeting patronal prévu lundi prochain.
03:09L'organisation appelle l'ensemble des responsables à prendre la mesure de la situation pour éviter le chaos.
03:15Et puis, dans l'IA, on va en reparler.
03:16Bien sûr, c'était la grosse annonce d'hier après-midi, mais il faut en reparler.
03:19Très grosse annonce qui nous vient d'OpenAI,
03:22qui passe une commande géante de puces à l'américain AMD Advanced Micro Devices
03:25et devient actionnaire du groupe.
03:28Par la même occasion à 10%.
03:29Illustration à la fois du gigantisme des sommes et des puissances de calcul engagées,
03:33ainsi que la poursuite d'une forme de poule d'investissement des industriels du secteur en circuit fermé.
03:39Un petit peu le titre AMD qui a terminé en hausse de 23,7%.
03:42Donc, le tueur à Wall Street hier soir, évidemment, on en reparle dans quelques minutes dans notre déchiffrage.
03:47En attendant, un point sur le tableau de bord de marché.
03:49Vous voyez, il ne se passe rien de bien spécial du côté des marchés actions.
04:02C'est vrai qu'on a corrigé hier, mais enfin, ça a resté quand même très très modéré par rapport aux incertitudes.
04:08On commence à avoir l'habitude, finalement, sur les marchés.
04:11On gère, on se trouve des points techniques où s'appuyer, apparemment, c'est les 7 940 points, 7 935 points techniques
04:20qui nous empêchent de chuter plus bas en ce moment.
04:23Et du coup, on a un CAC 40 qui recule très légèrement, 0,05%.
04:267 968 points.
04:28Alors, beaucoup d'attentisme sur les marchés.
04:30On a vu qu'hier, le bon coup de tempête avait provoqué un afflux de volume,
04:35mais ça ne ressemblait pas du tout à une séance de panique.
04:37On était un petit peu au-delà des 4 milliards d'euros d'actions négociées sur un retrait, certes,
04:42mais qui ne nous a pas empêché de gagner un petit peu de terrain par rapport à la semaine dernière.
04:46On est loin d'avoir tout soldé.
04:48A noter que, pour une fois, on a un CAC 40 qui ne sous-performe pas les indices européens.
04:53On est tous logés à la même enseigne, quasiment l'Eurostock 50 moins 0,07.
04:57Même score pour le DAX à Francfort.
04:58A noter Madrid, qui prend un petit peu d'avance, plus 0,23%.
05:01Enfin bon.
05:02Du côté des valeurs qui bougent le plus,
05:03Alors, à noter que le secteur du luxe se porte très très bien,
05:07avec des opinions positives en provenance de Morgan Stanley,
05:10notamment sur Kering, qui gagne 5% à 307,10€,
05:14et sur LVMH, qui gagne 2,2% à 552,30€.
05:18Notez que Kering est aussi l'objet d'une bonne étude de la part de Jeffries,
05:22qui relève même son objectif de cours.
05:25Donc du coup, on a un influx vraiment très positif sur l'ensemble du secteur du luxe.
05:28Ça sent aussi sur le Réal, dans le même ordre d'idée, qui prend 0,8% à 377,15€.
05:34A noter le secteur auto, qui continue sur une bonne lancée.
05:36Stellantis était un des rares titres en hausse de la séance d'hier.
05:40Le titre gagne encore 1,17% ce matin à 9,43€.
05:43On a Renault qui prend 2% à 35,93€.
05:47Du côté des valeurs en baisse, alors il faut aller sur le SBF 120,
05:51on voit que Valneva recule de 6,98% à 4,53€.
05:56Avertissement sur bénéfice de Valneva du fait du manque de visibilité
06:00concernant son vaccin pour le chikungunya,
06:03qui est véritablement un succès en Europe,
06:06mais qui est barré aux Etats-Unis.
06:09Donc du coup, ça oblige le groupe à revoir à la baisse ses prévisions.
06:12Notez Nexans qui recule de 3,2% à 128,50€.
06:15On a Rémi Cointreau qui perd 3,19% à 46,72€.
06:22Et la plus forte baisse du CAC 40, elle est pour ArcelorMittal qui recule de 1,9%.
06:27Un petit coup d'œil sur les taux d'intérêt.
06:29Évidemment, toujours autant d'agitation sur l'obligataire.
06:32La France-Renaud avec 3,6%.
06:34On a fait un plus haut hier sur le 10 ans à 3,62.
06:38On a l'impression qu'on est bien là pour rester du côté des 3,6%.
06:43Alors que du côté de l'Italie, on est à 3,56.
06:462,73 pour le 10 ans allemand, le spread qui s'écarte légèrement.
06:51Et puis du côté du pétrole, 65,30$ pour le baril de Brent de mer du Nord.
06:56Le brut léger américain, 61,55$.
06:59Et sur les métaux précieux, 48$ pour l'once d'argent.
07:03Et 3,974$ pour l'once d'orfin qui est toujours en embuscade du côté des 4,000.
07:08Allez, on déchiffre l'actualité économique du jour.
07:12Tout pour investir, le déchiffrage.
07:17Ils sont là, ils sont frais.
07:19Félix Baron du Club des investisseurs indépendants, bonjour.
07:21Bonjour Antoine.
07:22Et Christian Fontaine du magazine Le Revenu.
07:24Bonjour Antoine.
07:24Bonjour à vous deux, merci d'être là.
07:26Peut-être commencer par un mot, parce qu'il faut bien en parler.
07:31L'état d'esprit de vos clients, de vos interlocuteurs,
07:34sur ce qui est en train de se passer en ce moment.
07:36En gros, on fait le don rond, on attend que ça passe.
07:38Ou alors, il y a véritablement une inquiétude de fond sur,
07:41moi j'entends de plus en plus parler d'un climat économique.
07:45Je ne parle même plus des chiffres de croissance,
07:47je ne parle même plus des horizons d'investissement, des tensions sur les taux.
07:50Mais c'est, voilà, quelle entreprise va vouloir investir chez nous ?
07:53C'est juste une question de numéro de téléphone.
07:54On appelle qui ?
07:56Alors, on disait, l'Europe, c'est quel téléphone ?
08:00Oui, chez nous, c'est la même chose maintenant.
08:02Et j'ai envie de monter ma boîte, j'ai une bonne idée, j'ai un projet novateur.
08:07Est-ce que je dégaine maintenant ?
08:09Ou est-ce que ça devient infaisable ?
08:11Christian Fontaine, peut-être un petit mot là-dessus ?
08:13C'est vrai, effectivement, on est en période de flou budgétaire, politique, fiscale, artistique.
08:20En fait, moi ce qui m'a frappé hier, c'est le coup de tension et de tempête sur les marchés de taux.
08:27Puisque, vous le reprécisiez, il y a une minute, l'OAT 10 ans frôle les 3,6%.
08:33On a un spread aujourd'hui avec l'Allemagne qui est à 0,9 points.
08:41Et donc, aussi bien au niveau du spread qu'au niveau des taux, en fait, les taux n'ont jamais été aussi élevés que depuis 2011.
08:49Et on a vu l'impact immédiat hier sur les valeurs bancaires, sur les valeurs immobilières.
08:55Donc, ce qui me frappe beaucoup, c'est qu'on parle très régulièrement sur votre antenne et au revenu aussi, bien sûr, de l'impact de l'IA sur les marchés boursiers.
09:02Mais moi, ce qui me semble très significatif aujourd'hui, c'est que les taux drivent véritablement les marchés.
09:10Alors, on pourra reparler, effectivement, des taux américains.
09:13Il y a eu la première baisse de taux le 17 septembre, taux de la Fed.
09:17Les marchés anticipent deux nouvelles baisses d'ici la fin de l'année et encore deux l'année prochaine,
09:21avec des impacts considérables et souvent sous-estimés, bien sûr, sur les marchés obligataires.
09:26Quand les taux baisses, les actions montent.
09:29Sur les marchés actions, sur les marchés obligataires, sur l'or qui frôle les 4 000 dollars l'once.
09:34Et bien sûr, des impacts aussi de ce côté-ci de l'Atlantique.
09:39Les taux du VREA baissés cet été.
09:41Tout ça, ça entraîne, effectivement, des conséquences sur la collecte de l'épargne réglementée.
09:47Il doit amener les auditeurs, vous parliez tout à l'heure de que faire dans cette période de brouillard ?
09:52En période de baisse des taux de rémunération de l'épargne liquide,
09:56il faut commencer très certainement, certes, à conserver un matelas de sécurité,
10:00mais à réduire ses liquidités et à orienter son argent vers des placements plus rentables à long terme.
10:08Je pense que le pire conseil qu'on peut donner dans la conjoncture actuelle, c'est l'inaction.
10:11C'est plutôt un bon point de vue, ça, parce qu'on pourrait être tenté de rien faire du tout.
10:17Attention, on le rappelle toujours, en termes d'investissement, ne rien faire, c'est prendre une décision,
10:22et qui peut être fâcheuse.
10:24Félix Baron, votre sentiment général, là, en ce moment, ces derniers jours ?
10:27Un dernier mot sur les taux.
10:29Ça vous donne toujours un indicateur du risque du marché.
10:30Si on m'avait dit il y a 10 ans que ce serait moins risqué d'investir dans l'obligation d'une entreprise
10:35plutôt que dans celle d'un État, je n'aurais pas forcément cru.
10:37Aujourd'hui, c'est le cas.
10:38C'est le cas et ça devient vraiment la règle.
10:40Donc, aujourd'hui, si vous épargnez, si vous êtes investisseur,
10:44les entreprises, les grandes entreprises vont prendre mieux soin de votre argent
10:47que les États ou les banques centrales.
10:49Donc, attention à ça.
10:50Ensuite, sur la réaction par rapport au contexte global,
10:52il y en a trois dans nos clients, nos auditeurs, nos lecteurs.
10:55La première, c'est justement ceux qui ne font rien.
10:57Ceux qui ne font rien ou qui n'ont pas beaucoup d'actifs,
10:59qui ne sont pas investis, qui se contentent de leurs revenus.
11:01Là, on sent la peur, vraiment.
11:02On ne sait pas où on en est, on en a marre de l'incertitude, ras-le-bol, on fait quoi ?
11:05Deuxième état d'esprit, c'est qu'on s'en moque un peu.
11:09De toute façon, nous, on est déjà investis.
11:11Les investisseurs actions ou ceux qui sont déjà diversifiés,
11:13on sait que la politique ne peut pas grand-chose pour nous contraindre.
11:15Elle peut nous agacer un peu, mais quand on est investis,
11:18a priori qu'on est investis sur des produits qui ne dépendent pas
11:20de la régulation de l'État, hors assurance-vie, hors livret bancaire,
11:24on est à peu près tranquille.
11:25Et la troisième, et celle-là, elle est plus inquiétante,
11:27c'est des demandes croissantes d'expatriation financière.
11:30Comment je fais pour mettre mon patrimoine en dehors de la France ?
11:32Comment je fais pour ouvrir un compte à l'étranger ?
11:34Comment je fais pour ceci, cela ?
11:37Effectivement, c'était le cas à la rentrée,
11:41c'est un petit peu calmé, et là, c'est reparti aussi sec.
11:43Alors, attention tout de même à ne pas sortir la grosse bertha.
11:46Alors oui, l'expatriation, oui, effectivement,
11:49l'assurance-vie luxembourgeoise, on en parle beaucoup en ce moment.
11:51Alors effectivement, si vous comptez en centaines, voire en millions d'euros
11:56et que vous avez des projets, parce que vous êtes jeune d'expatriation,
11:59etc., l'assurance-vie luxembourgeoise peut faire sens.
12:03Mais pour le commun des mortels, quand même, le pire ennemi du contribuable,
12:08c'est le contribuable lui-même.
12:09Hier, j'étais avec un grand banquier, je tirais son nom,
12:11et je lui posais, on discutait un peu en off, une boutade
12:15sur quel était le pire conseil financier qu'on lui ait jamais donné.
12:20Il m'a dit, et il a répondu très cash,
12:22de défiscaliser la défiscalisation, la recherche du placement à gomme fiscale,
12:27du moins d'impôts, peut conduire à des décisions
12:31qui, sur le plan patrimonial, ne font absolument pas sens.
12:35Donc attention, dans ces moments, c'est vrai que la période est lourde,
12:38la période est difficile pour les épargnants,
12:40c'est très difficile de naviguer à vue en matière d'épargne.
12:45Les épargnants ont besoin de visibilité pour gérer correctement
12:48leurs économies chèrement acquises.
12:52Dans cette période-là, attention tout de même,
12:54il ne faut pas paniquer, ce n'est pas le moment
12:56de prendre des décisions trop radicales,
12:59notamment sur le plan fiscal.
13:01Et on en reparlera certainement tout à l'heure,
13:02mais dans une conjoncture actuelle,
13:04c'est vrai que les incertitudes, elles sont avant tout fiscales.
13:08Il faut bien voir qu'il faut, et ça c'est un concept
13:10qu'on a développé au revenu de la diversification fiscale,
13:13c'est qu'il faut investir dans toutes les enveloppes fiscales.
13:16Pour une raison, c'est-à-dire, au certain point,
13:17le compte-tit ordinaire, le PEA,
13:20le plan d'épargne-entreprise, le plan d'épargne-retraite.
13:23Pourquoi ? Parce qu'on va parler un peu cash
13:25sur votre antenne ce matin.
13:26On est là pour ça.
13:27On ne sait absolument pas.
13:30Alors, on sait une chose,
13:31c'est que les impôts vont très certainement augmenter.
13:32Oui.
13:33Mais on ne sait pas quels sont les impôts qui vont augmenter.
13:36Donc, si vous êtes investi la totalité de votre épargne
13:39sur une seule enveloppe fiscale,
13:41l'assurance-vie, le PEA, le compte-tit ordinaire,
13:43et que par « malheur », c'est cette enveloppe fiscale-là
13:47qui est pénalisée avec des hausses de prélèvements sociaux,
13:51voire d'impôts significatifs,
13:52vous allez vous retrouver le bec dans l'eau,
13:54dans l'impossibilité.
13:55Vous n'aurez plus que deux choix.
13:56Soit vous allez retirer votre argent
13:58et vous passerez par la case d'impôts et prélèvements sociaux.
14:00Soit vous allez vous laisser,
14:01quand c'est possible, votre argent d'en placer
14:05et vous ne pourrez pas profiter des revenus de votre épargne.
14:09Donc, en tout cas...
14:09C'est une raison de plus pour se diversifier.
14:12Diversifier, diversifier,
14:13et surtout, on conserve un patrimoine souple.
14:15Ce n'est pas le moment de s'engager,
14:18je dirais, lourdement dans une voie,
14:21parce que lorsqu'on investit dans un placement,
14:23il faut toujours...
14:24Il y a peut-être une seule question qu'il faut se poser,
14:26que personne ne se pose jamais.
14:28C'est comment sortir du dit placement.
14:30Et comment sortir du dit placement ?
14:32Il y a effectivement des autorisations...
14:34Il y a des placements plus ou moins souples,
14:36mais aussi sortir du placement,
14:38ça va dépendre de la fiscalité au moment de la sortie.
14:40Et la fiscalité au moment de la sortie,
14:42sauf pour de rares cas,
14:43en fait, aujourd'hui, on ne la connaît pas.
14:45Donc, effectivement,
14:46la diversification fiscale est absolument indispensable.
14:50Et si vous permettez,
14:51diversification fiscale est prise en compte des taux d'intérêt.
14:54Je suis venu avec un petit livre,
14:55je voulais en parler tout à l'heure.
14:56Le Grand Livre des Taux.
14:58Voilà, qui s'appelle
14:58Le Grand Livre des Taux d'Intérêt.
15:00C'est beau.
15:01Il faudrait le montrer à Jean-Marc Daniel.
15:03Qui est d'une actualité brûlante.
15:04Oui, tout à fait, oui.
15:05Et donc, c'est très bien fait.
15:07C'est vrai que les marchés sont drivés par l'IA,
15:09mais sont aussi drivés par les taux.
15:11Les taux courts, les taux lots,
15:13les taux des crédits immobiliers.
15:14Donc, voilà, c'est un petit clin d'œil à l'auteur
15:17qui s'appelle Gérard Blandin,
15:18qui est un ancien journaliste,
15:20directeur de la rédaction.
15:21C'est chez Arnaud Fresnel.
15:23Et à coup sûr, c'est un bon investissement.
15:24Ça coûte une vingtaine d'euros.
15:26Voilà, le loyer de l'argent.
15:29Non, non, mais retour aux fondamentaux.
15:31Et c'est nécessaire dans ces périodes-là.
15:33Alors, on va parler territoire d'investissement,
15:35évidemment, on va parler d'IA,
15:36avec le deal qui a été annoncé hier.
15:38Donc, OpenAI prend 10% du capital d'AMD,
15:42va lui fournir parallèlement
15:44des millions et des millions de cartes graphiques.
15:49Il n'y a pas l'impression,
15:50enfin, nous, c'est ce dont on parle aussi
15:53dans BFM Bourse avec Guillaume Sommerer,
15:55concernant les investissements dans l'IA.
15:57Est-ce qu'on n'a pas l'impression
15:58que maintenant, c'est priorité au CAPEX,
16:01et on fonctionne un peu en circuit fermé ?
16:04C'est-à-dire, on fait nos investissements
16:05entre nous, on fait notre marché,
16:07on fait l'écosystème,
16:09et voilà, on est les seuls
16:10à avoir les mains dans le cambouis, finalement.
16:13Je suis d'accord avec vous, Antoine.
16:14Le deal d'hier a annoncé
16:15quelque chose de très intéressant.
16:16C'est que le plus gros acteur,
16:17le plus visible, OpenAI,
16:18mais qui est aussi le moins rentable,
16:20parce qu'un LLM, ça ne gagne pas d'argent.
16:21Les modèles de langage viennent
16:23de s'offrir une option,
16:24avec ce variant,
16:25d'acheter 10% du capital d'AMD,
16:27et AMD, c'est un des acteurs
16:29les plus rentables.
16:29Avec Nvidia, le modèle est similaire,
16:31c'est d'offrir des puces.
16:34Mais globalement,
16:34les deux infos d'hier,
16:36c'est qu'il y a, pré-ouverture,
16:39une hausse de 38%
16:40avant l'ouverture de Wall Street hier.
16:42Ça a terminé en hausse de 23%.
16:43Sur un titre,
16:45une capitalisation
16:46à plusieurs centaines de milliards,
16:47je n'ai jamais vu ça dans ma carrière.
16:49Et ça m'a fait dire
16:51qu'en fait,
16:52il y a une double bulle
16:52sur le marché de l'IA.
16:53Elle est contestée par personne.
16:55Il y a une qui va se dégonfler
16:56sur les acteurs les mieux valorisés,
16:59ceux qui ont du cash,
16:59qui sont rentables,
17:00qui n'ont pas trop de dettes,
17:01les 7 magnifiques et consorts.
17:03Ceux-là, ils sont très valorisés.
17:04S'il y a une correction,
17:05ils baisseront,
17:06mais ça ne va pas exploser.
17:06Mais de l'autre côté,
17:07il y a toutes les valeurs
17:08IA, entre guillemets,
17:09qui se développent aujourd'hui
17:10à fond perdu,
17:11qui crament du cash,
17:12qui sont soutenues.
17:13Aujourd'hui, c'est un deal
17:14sur deux de Venture Capital
17:15qui est soutenu par ça.
17:16Et ça, il n'y a pas
17:17de modèle économique.
17:18On ne sait pas vraiment
17:19à quoi ça sert.
17:20Ce n'est pas grave
17:20parce que c'est de la recherche.
17:22Mais c'est des CAPEX
17:22qui, pour l'instant,
17:24ne créent pas de valeur,
17:25qui espèrent en créer un jour.
17:26Mais s'il y a la moindre correction,
17:27la moindre aiguille
17:28qui fait claquer la bulle,
17:29là, ça sera vraiment
17:30une explosion retentissante.
17:33Si on revient sur le deal d'AMD,
17:34qu'est-ce qui est intéressant
17:35d'un point de vue sectoriel
17:36puisque vous parliez
17:36de circuit fermé ?
17:38Eh bien, vous l'avez dit,
17:39AMD va fournir à OpenAI
17:44une calcul monumentale
17:45équivalente à la consommation
17:47de plusieurs millions de foyers.
17:49Et ça nous dit qu'aujourd'hui,
17:51ce qui est critique
17:52dans la course à l'IA,
17:53c'est la puissance de calcul.
17:56C'est vraiment ça.
17:57Les grands modèles aujourd'hui,
17:58Tchad GPT, DeepCycle,
17:59tous les concurrents,
18:00Grock, etc.,
18:01ne tiennent pas seulement
18:02sur la qualité des ingénieurs
18:04qui font les algorithmes
18:04et les calculs de probabilités,
18:06mais surtout sur
18:07des infrastructures massives.
18:08Sur des racks et des racks
18:10de cartes graphiques.
18:11Donc aujourd'hui,
18:12il y a un besoin réel,
18:13l'exponentiel de puissance
18:15de calcul,
18:16mais il y a aussi
18:17une spéculation liée
18:19à ce thème de l'IA.
18:20C'est-à-dire que
18:21prendre 80 milliards de valeurs
18:22en une journée,
18:24comme AMD hier,
18:26ça me rappelle
18:26la spéculation
18:29qu'il y avait
18:29pendant la dot-com bubble
18:30dans les années 2000.
18:32Mais heureusement,
18:32c'était sur des acteurs,
18:33enfin non,
18:34oui, c'était sur des acteurs
18:35et qui n'étaient pas rentables.
18:35Sauf que,
18:36et c'est Fiji Simon,
18:38notre star française
18:40qui est chez Meta,
18:41qui dit
18:41non, il n'y a pas de bulle.
18:42Pourquoi ?
18:43Parce qu'il y a 100 fois
18:44trop de demandes.
18:45Donc tant qu'il y a
18:46une demande exponentielle,
18:48elle dit
18:49logiquement,
18:49il n'y a pas de bulle.
18:51C'est peut-être plus compliqué
18:52que ça.
18:52Bien sûr que c'est compliqué
18:53parce qu'il y a une demande
18:54qui est exponentielle,
18:56qui n'est absolument pas
18:56traitée sur les cartes graphiques,
18:57sur les data centers.
18:58Aujourd'hui,
18:59si vous voulez gagner en IA,
19:00il faut faire les réseaux,
19:01les data centers,
19:02le stockage,
19:02l'énergie.
19:03En gros, refroidir,
19:04alimenter, optimiser.
19:05Vous êtes fournisseur de l'IA,
19:07c'est-à-dire que
19:07vous fournissez tout
19:08pour construire des modèles,
19:10vous gagnez de l'argent.
19:11Si vous exploitez
19:12ces modèles aujourd'hui,
19:13il n'y a pas d'application
19:14rentable
19:15qui se soit imposée.
19:16Ou alors,
19:16il faut me la citer,
19:17citer une entreprise
19:18qui gagne de l'argent avec ça.
19:19Et ça,
19:19c'est le thème
19:20d'une recherche
19:20de Sequoia Capital
19:21qui a dit
19:22c'est le trou
19:23à 600 milliards de l'IA.
19:24On dépense tellement d'argent,
19:25mais on n'a pas le ROI.
19:27Donc,
19:27il y a des modèles,
19:29si vous êtes fournisseur
19:30qui gagne de l'argent,
19:31il y a énormément de gens
19:32qui investissent
19:33et qui représentent
19:34cette demande,
19:34mais ils ont intérêt
19:35à un moment
19:36à trouver
19:37parce que,
19:38pour l'instant,
19:39OpenAI
19:39ne fait pas gagner d'argent
19:40à Microsoft,
19:42DeepMind ne fait pas
19:42gagner de l'argent
19:43à Google,
19:45etc.
19:46Les grands modèles de langage,
19:47c'est très pratique,
19:48mais pour l'instant,
19:49il n'y a pas vraiment
19:50de modèle économique.
19:51Donc,
19:51ce que ça nous dit,
19:52c'est que si on veut gagner
19:53sur l'IA en bourse,
19:54on va chercher
19:54les acteurs de l'infrastructure.
19:56Data Center,
19:57moi,
19:57c'est ma thématique préférée.
19:59Il y a Equinix,
19:59Iron Mountain,
20:00Digital Reality
20:01pour les trois plus gros américains.
20:03Et à la fois,
20:04si on le fait,
20:04il faut quand même comprendre
20:05qu'on est sur un marché
20:06que je trouve spéculatif
20:08au niveau des valorisations.
20:10Et l'info
20:10qu'on n'a pas relayée
20:11en même temps
20:11que cette croissance
20:13de 25% du cours d'AMDR,
20:15c'est qu'en même temps,
20:16Bitcoin et l'or
20:17faisaient aussi
20:17leur plus grosse journée.
20:18Donc,
20:19les marchés ne sont pas naïfs,
20:20ils savent qu'il y a quelque chose
20:20qui se prépare.
20:21J'espère que ce ne sera pas
20:22quelque chose de terrible,
20:23mais si vous investissez
20:25sur la croissance
20:26la plus folle,
20:27le rallye le plus fou
20:28qu'on ait vu
20:28des dernières années,
20:30protégez-vous en même temps
20:31avec les nouvelles valeurs refuge
20:32comme le Bitcoin.
20:33Il ne faut plus compter
20:34sur les monnaies,
20:34là c'est fini.
20:36Le Bitcoin ou l'or
20:37qui continue à faire ses preuves,
20:38les 4 000 dollars,
20:39c'est peut-être dans la semaine
20:40qu'ils seront faits.
20:41Félix Baron,
20:42Club des investisseurs indépendants,
20:43Christian Fontaine
20:44du magazine Le Revenu,
20:45on vous retrouve tout à l'heure
20:46bien sûr
20:46pour notre rubrique
20:48Boîte à outils.
20:50Et en attendant,
20:51on va faire un petit
20:52plan de trading
20:52pour la journée
20:53avec Alexandre Baradez,
20:55DJ,
20:56qui va nous rejoindre.
20:56Alexandre Baradez,
21:06bonjour.
21:07Bonjour Antoine.
21:07C'est bon de se revoir.
21:09C'était hier soir déjà.
21:11Non, non,
21:12mais on continue
21:13le plan de trading.
21:14Alors,
21:14pour le CAC 40,
21:15les précédentes
21:18analyses graphiques
21:19nous signalaient
21:19qu'il y avait du support
21:20du côté des 7 935,
21:227 940,
21:23pour l'instant ça tient.
21:25On a un CAC 40
21:25qui n'a pas envie
21:26d'aller plus bas.
21:27On a vu que les volumes
21:28étaient conséquents
21:29quand même hier,
21:30mais pas délirants non plus.
21:33On sent le marché
21:34qui commence à s'habituer
21:35au cercle des incertitudes
21:36finalement.
21:37Oui,
21:38alors c'est vrai
21:38qu'il y a les deux CAC 40
21:39en plus.
21:40Si on prend d'abord
21:40le CAC dividendes inclus,
21:42c'est-à-dire pas celui
21:42qu'on regarde,
21:43mais celui qui inclut
21:43tous les dividendes.
21:44Le GR.
21:44On a marqué par exemple
21:45la semaine dernière
21:46un record historique.
21:47Et effectivement,
21:48l'instabilité politique
21:49fait qu'on retombe un petit peu.
21:51Et pour le CAC hors dividendes,
21:52qui est celui que tout le monde regarde
21:53et que la plupart des gens traident,
21:55effectivement,
21:55il y avait ce très très long range
21:57du canal de consolidation
21:58pendant cinq mois,
21:59depuis le mois de fin mai,
22:00début avril.
22:01On était sortis
22:02la semaine dernière
22:03et puis l'instabilité politique
22:04nous fait revenir à l'intérieur.
22:05Donc,
22:06le risque qu'on a
22:08quand même dans les jours
22:08et les semaines qui viennent,
22:09c'est qu'on reste un peu
22:10à nous dans cette boîte.
22:11C'est-à-dire que cette zone
22:12de 7500-8000
22:12soit un peu la nouvelle zone
22:14d'évolution du CAC 40.
22:15Après,
22:15il y a quand même
22:16des poches de résilience.
22:18Le luxe,
22:18par exemple,
22:19on voit,
22:19le VMA se comporte bien.
22:20On a des boîtes
22:21comme Hermès,
22:21Haute-Kering,
22:22donc tout le segment du luxe
22:23qui était l'homme un peu malade
22:26du CAC pendant pas mal de mois.
22:27Il nous fait du bien,
22:28pour le coup.
22:28Là,
22:29on voit qu'il y a de la résilience
22:30et finalement,
22:30c'est les très bons élèves
22:31des derniers mois,
22:32à savoir les banques notamment,
22:33qui ont cartonné en bourse
22:34depuis deux ans
22:35et encore depuis le début de l'année
22:36avec des plus de 40% de perfs.
22:38C'est les banques
22:38qui rendent un petit peu.
22:39Donc,
22:40c'est cet équilibre
22:40que le CAC essaie de trouver.
22:42Il y a des poches de résistance,
22:43un peu sur la santé,
22:44ce genre de choses.
22:45Il utilise les secteurs classiques
22:48un peu résilients
22:48quand ça bouge.
22:50Après,
22:50la question qu'on peut se poser,
22:52c'est si on élarge un peu
22:53le spectre à l'échelle de l'Europe,
22:54qu'on dézoome un peu,
22:55qu'on se dit,
22:56bon,
22:56le CAC c'est une chose,
22:56mais que font nos voisins ?
22:58Que fait l'Allemagne ?
22:59Ou que font aussi
23:00ceux qui ont beaucoup marché ?
23:01C'est-à-dire le MIB italien
23:02ou l'Ibix en Espagne.
23:04C'est des indices qui ont connu,
23:05alors que le CAC et le DAX
23:06étaient dans une zone très latérale
23:07depuis quelques mois,
23:08ces indices-là du sud de l'Europe
23:09ont continué à bien marcher
23:11et ont continué à progresser
23:13pendant cinq mois.
23:13Mais du coup,
23:14ils sont plus sujets
23:15à des corrections
23:15peut-être un peu plus violentes.
23:17Voilà,
23:17et c'est là que je voulais en venir.
23:18C'est-à-dire qu'à un moment donné,
23:19ce qu'on pourrait retrouver
23:19comme schéma à l'échelle européenne,
23:21sans que ce soit dramatique pour autant,
23:22mais c'est comme certains
23:23ont beaucoup,
23:24beaucoup évolué à la hausse
23:25et d'autres sont toujours
23:26en zone de consolidation
23:27comme le DAX ou autre,
23:28si à un moment donné,
23:29vous commencez à avoir
23:30un secteur qui est choisi,
23:31on voit que là,
23:32c'est les banques
23:32depuis le début de la semaine
23:33pour alléger un peu les positions,
23:34prendre un peu les gains,
23:35sur des indices
23:36qui sont sensibles aux banques,
23:37le MIB italien
23:37est sensible aux banques,
23:38l'IBEX espagnol
23:39est sensible aux banques,
23:40vous pouvez trouver comme ça
23:41un certain pattern
23:42où on prend un petit peu les gains
23:43sur l'ensemble des indices
23:44et ça peut vous ramener
23:45un CAC 40 à 7800,
23:467700, 7500 même.
23:48Donc voilà,
23:48moi j'aurai un scénario
23:49qui est plutôt celui-ci,
23:50un scénario toujours un peu
23:50un peu consolidant,
23:52qui n'est pas grave
23:52pour le CAC 40,
23:53mais il me semble
23:53que la sortie par le haut,
23:55ce n'était pas le bon timing
23:56et que l'actualité
24:02c'est haute route,
24:03ligne droite
24:04et aucune respiration
24:05depuis plusieurs mois.
24:07On va arriver dans une saison
24:08de résultats,
24:09on aura les minutes
24:09de la fête cette semaine,
24:10on a toujours la question
24:11du shutdown,
24:11on parle un peu moins
24:12que les questions en France
24:13mais les Etats-Unis,
24:14on est toujours là-dedans.
24:15Donc est-ce qu'à un moment donné
24:16ça ne va pas aussi ramener
24:17un peu plus de volatilité
24:18sur les parties américaines ?
24:19Donc on voit bien
24:19qu'est-ce qui pourrait
24:20sur les indices un peu mondiaux
24:22pousser à nous voir
24:23quelques prises de gains.
24:25Il y a un secteur
24:26qui vous intéresse là
24:27sur lequel il y a
24:28un mouvement particulier
24:29que personne n'a vu ?
24:31Alors,
24:31le luxe,
24:33tout le monde l'a vu
24:33effectivement cette résilience.
24:34Après,
24:35il y a un secteur
24:35qui était un peu malmené
24:36entre fin 2024
24:37et début 2025,
24:38c'est la santé en Europe.
24:39Toutes ces questions
24:40d'ailleurs de droit de doigt
24:42de Trump ou autre.
24:43Et je trouve que
24:44on rappelle quand même
24:44que le secteur de la santé
24:45quand il y a des phases
24:46de marché un peu nerveuses
24:47voire des phases
24:49un peu durables
24:49même de baisse de marché,
24:50des bar markets ou autres,
24:52la santé comme les télécoms,
24:53comme les utilities,
24:54donc tout ce qui est
24:54service de collectivité,
24:55c'est là qu'on trouve
24:56quand même généralement
24:56les poches de résistance,
24:57il y a besoin
24:58d'un peu de résilience.
24:59Et je trouve que là,
24:59il y a quelque chose
25:00qui n'est pas mal,
25:01c'est-à-dire que la santé,
25:02ça avait perdu quand même
25:0327% à l'échelle européenne,
25:04on peut être confondus
25:05en moyenne,
25:06Eurostox 600,
25:07HealthCare,
25:07c'était moins 27%
25:08fin 2024,
25:10début 2025.
25:11Et je pense que là,
25:12revenir sur le niveau
25:13de valorisation,
25:14ce n'est pas forcément
25:14une bonne chose.
25:15Si ça doit être plus nerveux
25:16sur la partie européenne,
25:17la santé pourrait trouver
25:18du coup une nouvelle attraite
25:20de la part des investisseurs.
25:21Donc je trouve qu'il y a
25:22un bon mix entre un secteur
25:23qui est pas mal baissé,
25:24valeur refuge si le reste
25:26est un peu plus volatile
25:27aux alentours.
25:28Donc voilà,
25:29la santé peut être un secteur
25:30à considérer dans les portefeuilles
25:32avec de nouvelles valorisations
25:33plutôt tractives.
25:34Et puis en plus,
25:34généralement,
25:34avec des bons dividendes,
25:36ça peut aider.
25:37On prend pas forcément
25:37beaucoup de risques
25:38en étant dessus,
25:38c'est-à-dire que même
25:39si on est un peu collé
25:39sur la position,
25:40ce qui peut arriver,
25:41on peut prendre le bottom,
25:42ça, on y arrive une fois
25:44de temps en temps,
25:44mais c'est plutôt rare.
25:45Donc trouver le bottom,
25:46c'est rare.
25:46Mais même si après,
25:47ça varie plus 10,
25:48moins 10 pendant quelques temps,
25:49effectivement,
25:49les dividendes sont généreux
25:50comme pour les banques,
25:51pour ce genre de secteur.
25:52Sauf que les banques
25:53ont beaucoup grimpé
25:54et sont généreuses en dividendes.
25:55Donc,
25:56faire en pas attention maintenant,
25:57la santé a beaucoup baissé,
25:58mais reste généreuse en dividendes.
25:59Donc,
26:00j'aurais plutôt
26:00privilégié
26:02plutôt ces arbitrages
26:03sur la santé en ce moment.
26:05Merci Alexandre Baradez,
26:06DJ Markets,
26:07merci d'avoir été avec nous
26:08pour commenter
26:09ce petit plan de trading
26:10pour l'instant,
26:11un CAC 40 qui tient le coup,
26:12plus 0,07%,
26:137 977 points.
26:16Restez avec nous,
26:16on fait une petite pause
26:17dans tes pays,
26:18dans quelques instants,
26:19deuxième demi-heure,
26:20on va parler flat tax,
26:21avec Christian Fontaine
26:23du magazine Le Revenu.
26:24Et puis,
26:25on prendra le bout
26:25du marché action,
26:26mais cette fois
26:27du côté de ses fondamentaux
26:28avec Olivier Dubes,
26:29gérant seigneur
26:30chez JP Morgan,
26:31banque privée,
26:33et Amandine Gérard,
26:34présidente de la financière
26:36de l'ARC.
26:36A tout de suite,
26:37restez à l'écoute
26:38de BFM Business
26:39sur tout pour investir.
26:42Tout pour investir,
26:44la boîte à outils.
26:45La boîte à outils,
26:46bah oui,
26:47c'est la rubrique
26:47que vous attendez,
26:48la rubrique concrète.
26:49On met vraiment
26:50les mains dans le cambouis
26:50pour parler un petit peu
26:52de la préservation
26:53de votre patrimoine,
26:54comment le faire fructifier
26:55et aussi comment le protéger
26:57parce que,
26:57bon,
26:58au milieu de toute
26:59l'incertitude réglementaire,
27:01politique,
27:01du moment en France,
27:03Christian Fontaine
27:04du magazine Le Revenu
27:04que je ne présente plus,
27:05au milieu de toutes
27:08ces réflexions,
27:09il y a un mot
27:09qui revient très souvent.
27:10C'est,
27:11enfin,
27:11deux mots,
27:11flat tax.
27:13Moduler la flat tax,
27:14en gros,
27:15la faire grimper,
27:16elle est à 33%,
27:17je ne raconte pas de bêtises.
27:1930% ?
27:2030%,
27:21voilà.
27:21Il serait question
27:22de la faire monter.
27:22Peut-être demain,
27:2333%,
27:23mais on espère.
27:23Non mais voilà,
27:24résultat,
27:25je me suis pris les pieds
27:25dans le tapis,
27:26mais il serait peut-être
27:26question de la faire monter
27:27à 36%.
27:28C'est ce dont on nous parle
27:30en ce moment.
27:31Qu'un concret,
27:32le jour où je pars
27:35à la retraite,
27:35où je ne fais plus partie
27:37du business,
27:38je ne suis plus journaliste,
27:39je me dis,
27:40je vais un petit peu
27:42épargner le système
27:43de retraite par répartition,
27:44je vais me faire quelques sous,
27:46je vais boursicoter.
27:47Bon,
27:48ben voilà,
27:48le moindre gain,
27:50il va être,
27:50mais taillé à la serpe.
27:52Alors,
27:53vous avez entièrement raison
27:54que lorsque vous investissez
27:56en bourse,
27:57aujourd'hui,
27:57vos gains sont taxés
27:58à 30%
27:59ou soumis
28:00à l'impôt progressif
28:01plus les prélèvements sociaux,
28:03mais pour la plupart
28:03des cadres qui nous écoutent
28:05ou des retraités,
28:06le plus intéressant,
28:06c'est 30%.
28:0730%,
28:08ça fait quand même
28:08un tiers,
28:09près d'un tiers
28:10des gains
28:11qui vous échappent
28:13alors que vous avez
28:14pris des risques,
28:16vous avez investi
28:17dans l'économie productive,
28:18vous avez investi
28:19dans vos marques favorites
28:21et vous avez accepté
28:23de perdre
28:23tout ou partie
28:24de votre capital
28:25si jamais vos décisions
28:27d'investissement
28:27s'avéraient erronées.
28:29Donc oui,
28:30bien sûr que
28:31si la flat tax
28:33venait à augmenter,
28:34on sait,
28:35il y a déjà eu
28:35des, je dirais,
28:37des portes fermées
28:38sur la taxe Zuckman,
28:40il y a eu des portes
28:40qui se sont refermées
28:41sur un retour
28:42éventuellement de l'ISF.
28:44Les dernières rumeurs
28:45concernent la flat tax,
28:46c'est-à-dire la taxation
28:47en fait de l'ensemble
28:48des revenus
28:49du capital,
28:50revenus
28:51et plus-value.
28:52Aujourd'hui,
28:53c'est 30%.
28:53Si demain,
28:54c'est 33% ou 36%,
28:55et là,
28:56vous avez entièrement raison,
28:57il y a un vrai risque
28:58de casser
28:59la,
29:00je dirais,
29:01le retour
29:02des jeunes investisseurs
29:04vers la bourse.
29:05Totalement.
29:06Qui avait été lancé
29:07par la période Covid.
29:09Juste un petit détail,
29:10une petite parenthèse.
29:12Cette flat tax
29:13à 30%,
29:13elle concerne
29:14les gains
29:15boursiers.
29:16C'est-à-dire,
29:17globalement,
29:17les actions
29:18qu'on a achetées,
29:19qu'on a revendues,
29:20qui ont pris de la valeur.
29:21Le dividende,
29:22comment il est imposé ?
29:23C'est le même taux
29:25de 30%
29:26qui n'est pas prélevé
29:27au même moment,
29:27mais c'est exactement
29:28le même taux.
29:28Par contre,
29:29ce qui est très important
29:30quand même de rappeler,
29:30c'est que 30%,
29:32si vous investissez en bourse
29:33via un compte-tit ordinaire,
29:35si vous investissez
29:36via un plan d'épargne
29:38en action,
29:38là,
29:38vous échappez à l'impôt
29:39après 5 ans de détention
29:41et vous ne payez
29:41que les 17,2
29:42de prélèvements sociaux.
29:44Si vous investissez
29:45en bourse
29:45via un plan d'épargne
29:48entreprise
29:49dans le cadre
29:49de l'épargne salariale,
29:51vous pouvez aussi,
29:52à condition de bloquer
29:53votre argent
29:54à 5 ans,
29:55ne payer que,
29:56entre guillemets,
29:56les 17,2%
29:57de prélèvements sociaux
29:58sur vos gains boursiers.
29:59Et si vous investissez
30:00via l'assurance-vie,
30:01vous pouvez aussi,
30:02sous certaines conditions,
30:04conserver votre contrat
30:05de plus de 8 ans
30:06et ne retirer que
30:064,6 euros de gains
30:08par an
30:09pour un célibataire
30:10et 9,2 pour un couple,
30:11vous pouvez ne payer
30:11que 17,2%.
30:1330%,
30:14c'est le cas
30:14générique,
30:17c'est le cas
30:17où si vous ne prenez
30:18aucune précaution
30:19particulière,
30:20c'est ce que vous allez
30:21payer
30:21sur vos gains boursiers,
30:24dividendes
30:24et plus-values.
30:25Donc,
30:26on est au milieu
30:26des incertitudes,
30:28on sait que peut-être
30:29que ça va être touché,
30:30peut-être pas,
30:31mais en tout cas
30:31qu'il y a un risque.
30:33Donc,
30:33comment on module
30:34ce risque
30:35quand on est investi
30:36en actions là,
30:37maintenant ?
30:38Alors,
30:38d'abord,
30:38on se pose
30:39quelques questions.
30:40La première question,
30:40effectivement,
30:41si jamais il y a hausse
30:42à quel taux,
30:43on pourrait effectivement
30:43grimper à 33,
30:4536%.
30:46Alors,
30:46attention,
30:47parce que comme toujours
30:48en fiscalité française,
30:49le diable se cache
30:50dans les détails,
30:51il faut savoir
30:52que ce taux de 30%,
30:53il se décompose
30:54en 17,2
30:55de prélèvements sociaux
30:57et 12,8
30:58d'impôts.
30:59Donc,
30:59si les prélèvements sociaux
31:00augmentent,
31:02ça aura certaines conséquences,
31:03si c'est les impôts,
31:03ça aura d'autres conséquences.
31:04La deuxième question
31:06qu'il faut se poser,
31:07c'est à partir de quand
31:07cette éventuelle hausse ?
31:08Bien sûr.
31:09Si on n'a pas,
31:12pour qu'il y ait une hausse,
31:13encore faut-il
31:13qu'il y ait un budget
31:14qui soit voté,
31:15sinon c'est les taux
31:16de l'année précédente
31:16qui sont reportés.
31:20Donc,
31:20s'il y a un budget
31:21adopté avant la fin de l'année,
31:22il peut y avoir
31:23ce qu'on appelle
31:23la petite rétroactivité fiscale,
31:25c'est-à-dire même
31:26les gains boursiers
31:27de cette année,
31:28engrangés en 2025,
31:30mais taxés
31:31pour les plus-values,
31:32notamment en 2026,
31:33pourraient être soumis
31:34à cette hausse
31:35de la flat tax.
31:37Alors,
31:38troisième question,
31:38bien sûr,
31:39la seule qui intéresse
31:40les auditeurs
31:41et les auditrices,
31:41c'est bien sûr
31:42comment échapper
31:42en toute légalité
31:43à ces éventuelles hausses ?
31:45La première façon
31:46d'y échapper,
31:47et ça c'est un peu
31:48une règle générale
31:48en fiscalité française,
31:50c'est qu'il faut réduire
31:51ses revenus,
31:51c'est-à-dire qu'il faut
31:52soit ne pas vendre
31:53de titres,
31:53ne pas vendre de titres
31:55cette année
31:56qui sont gérés
31:57dans le cadre
31:57d'un compte-tit ordinaire,
31:58ou alors il ne faut pas
31:59encaisser de dividendes.
32:00Là,
32:00pour les petits boursicoteurs,
32:02c'est quasiment impossible
32:03puisqu'en fait,
32:04ce sont les entreprises
32:05détenues en portefeuille
32:06qui décident ou non
32:07de verser des dividendes,
32:09sauf à réallouer
32:10et à effectuer des arbitrages
32:11et en faveur d'entreprises
32:13qui ne distribuent pas
32:14de dividendes.
32:15Et par contre,
32:15pour les patrons de PME,
32:16on sait qu'ils sont nombreux
32:17qui nous écoutent
32:18et il y en a beaucoup
32:18qui lisent le revenu aussi,
32:20ça a effectivement
32:21à voir avec l'expert comptable
32:22et son gestionnaire
32:24de patrimoine
32:24s'il faut,
32:25oui ou non,
32:26se verser des dividendes.
32:27Par exemple,
32:27cette année,
32:28on peut très bien
32:28attendre le dernier moment
32:29pour savoir
32:30à quelle sauce fiscale
32:31on va être mangé.
32:33Et puis,
32:33la dernière solution,
32:34mais je dirais
32:35pour échapper à cette hausse
32:37et on en parlait tout à l'heure,
32:38c'est le fameux
32:39millefeuille fiscal,
32:40c'est la diversification fiscale,
32:41c'est bien sûr
32:42investir en bourse,
32:45dans le cadre
32:45d'enveloppes fiscales
32:47avantageuses,
32:49défiscalisées,
32:50notamment le plan
32:51des pas en action.
32:51Vous parliez tout à l'heure
32:52de votre retraite
32:53et off,
32:54vous me racontiez
32:55que peut-être
32:55qu'à la retraite,
32:56vous investiriez
32:57encore davantage
32:58en bourse
32:59qu'aujourd'hui.
33:00Dans ces cas-là,
33:01il faudra certainement
33:01gérer votre compte-titre
33:04par l'intermédiaire
33:05d'un PEA,
33:06d'un plan des pas en actions,
33:07ce qui vous permettra
33:07de ne payer que 17,2%
33:10de prélèvements sociaux
33:11sur vos gains,
33:12dividendes et plus-value.
33:13Ce sera déjà ça.
33:14Dernière petite question
33:16tout à fait pratique,
33:17énormément d'investisseurs
33:18boursiers
33:19et surtout ceux
33:19dont vous parlez,
33:20les jeunes
33:21qui ont investi
33:23et qui ont commencé
33:23à s'intéresser
33:24au marché actions
33:25après la période
33:25ou pendant la période
33:26de Covid,
33:27l'ont beaucoup fait
33:28à travers les ETF.
33:30Les ETF aussi,
33:31c'est flat tax
33:32ou c'est un régime différent ?
33:33Alors, la fiscalité
33:35est identique,
33:36c'est-à-dire en fait
33:37la fiscalité dépend
33:38de l'enveloppe fiscale
33:38par intermédiaire
33:39de laquelle vous avez
33:40acheté vos ETF.
33:41Mais si c'est un compte-titre
33:42ordinaire,
33:43la fiscalité
33:44est en tout point
33:46identique.
33:47Mais peut-être
33:48vous parliez des jeunes,
33:48je pense que c'est
33:49très important.
33:51Aujourd'hui,
33:51on constate en fait
33:52un engouement
33:53de la part des jeunes
33:55investisseurs pour la bourse,
33:56un engouement
33:56qui ne s'est absolument
33:58jamais vu.
33:58Il y a eu un premier
33:59engouement au moment
34:00du Covid
34:00et il y en a un deuxième
34:01depuis un peu plus d'un an.
34:02Tous les courtiers en ligne
34:03vous le disent.
34:05Ils enregistrent
34:05des ouvertures de comptes,
34:08énormément d'ouvertures de comptes
34:09et il n'y a jamais eu
34:10autant de transactions
34:13sur les marchés
34:14à l'initiative de particuliers.
34:15C'est dû effectivement
34:16à un certain nombre
34:18d'évolutions réglementaires,
34:19à l'apparition
34:20de nouveaux acteurs,
34:22notamment d'origine étrangère.
34:24Espérons simplement
34:25que les législateurs
34:26tiennent compte
34:27de ce mouvement de fonds
34:28pour ne pas augmenter
34:30la fiscalité
34:30qui pourrait venir,
34:31je dirais,
34:32casser ce mouvement
34:34d'investissement
34:36en bourse
34:37de la part de jeunes
34:38qui ont bien conscience
34:39que leur pension de retraite
34:41versée par les régions
34:42obligatoires
34:42ne sera peut-être pas
34:43à la hauteur
34:43de celle versée
34:44par leurs aînés
34:46et donc qui prennent
34:46leur avenir en main.
34:48Ça serait, je dirais,
34:49dommage
34:49de casser ce mouvement
34:51d'investissement
34:52vers l'appareil productif
34:54au sens large.
34:56Tout ça parce que
34:57la flat tax
34:58augmenterait de 1,
34:582, 3, 4, 5, 6%,
35:005, 6 points même.
35:02Merci Christian Fontaine
35:03du magazine Le Revenu.
35:04Merci d'avoir été avec nous.
35:06Et tout de suite,
35:06on va s'intéresser
35:07aux dynamiques
35:08des marchés actions,
35:09bien sûr.
35:09Et pour cela,
35:18nous sommes avec Olivier Dupes,
35:19gérant senior
35:20chez JP Morgan,
35:22banque privée.
35:22Bonjour.
35:23Bonjour Antoine.
35:24Bienvenue,
35:24merci d'être là.
35:25Alors, évidemment,
35:27on est en plein milieu
35:28des incertitudes politiques
35:30du moment en France,
35:33mais ce qui fait
35:34et défait le marché,
35:35c'est avant tout
35:35l'action des banques centrales.
35:37on est vraiment au cœur
35:38de la mécanique
35:40et on reste,
35:42on a tendance
35:43à l'oublier,
35:44on a quand même
35:44un shutdown
35:45qui est en place
35:46aux Etats-Unis.
35:48On a appris récemment
35:49que, bah oui,
35:51il n'y avait pas assez
35:51d'aiguillards du ciel
35:52du côté de certains aéroports,
35:54que la fonction publique
35:56est à l'arrêt.
35:57Et est-ce que c'est un risque
35:59qui est assez pris en compte
36:00par le marché
36:01ou est-ce qu'il y a
36:01une certaine forme
36:02de complaisance
36:03qui s'est installée ?
36:04Non, c'est une question légitime,
36:05vous avez raison,
36:06on est dans une séquence
36:06où il y a beaucoup
36:07d'instabilité géopolitique,
36:09alors politique également,
36:10le cas de la France
36:11est un bon exemple.
36:14On a la fermeture,
36:14vous l'avez dit,
36:15le shutdown,
36:15il coûte,
36:16il pourrait coûter
36:17jusqu'à 0,15 points
36:18de PIB par semaine,
36:19donc c'est quand même
36:19anodin.
36:20C'est quand même pas anodin.
36:21On a des chiffres
36:22des données macroéconomiques
36:23qui sont un petit peu
36:25plus faibles qu'avant
36:26sur la confiance du consommateur
36:27aux Etats-Unis,
36:28sur l'emploi,
36:29et puis on a les droits de douane
36:30malgré tout,
36:30qui continuent à percoler
36:31dans l'économie réelle.
36:33Et tout ça,
36:34en effet,
36:35n'impacte pas
36:36les marchés actions,
36:37notamment,
36:38mais même les marchés
36:38obligataires.
36:39Les marchés actions
36:39sont au plus haut historique,
36:41en Europe,
36:42aux Etats-Unis,
36:42on a des multiples
36:43de valorisations
36:44qui ne sont pas
36:45à bon marché.
36:46Quand on prend
36:46les marchés actions
36:47au global,
36:47le MSCI World,
36:49on est à 20,4 fois
36:50les résultats attendus
36:51pour les 12 prochains mois.
36:52C'est significativement
36:53supérieur à la moyenne historique.
36:55Et dans les marchés
36:55obligataires,
36:55on a les primes de risque
36:56qui mesurent l'évolution
36:57projetée de la qualité
36:59des émetteurs obligataires
37:00qui sont également
37:01au plus bas
37:01des 15,
37:02quasiment 20 dernières années.
37:03Donc,
37:04on a le sentiment
37:04qu'en fait,
37:05les marchés,
37:05en effet,
37:06font leur affaire
37:06de tous ces éléments
37:07d'instabilité.
37:09Et pour nous,
37:10il y a trois explications
37:11à ça
37:11qui sont assez massives.
37:13Et c'est pour ça
37:13qu'en effet,
37:13les marchés tiennent.
37:14La première,
37:15vous l'avez dit,
37:16c'est les banques centrales.
37:17La deuxième explication,
37:18c'est les Etats.
37:19Les Etats dépensent,
37:20ils vont continuer
37:21à dépenser.
37:22Et puis,
37:22la troisième explication,
37:23le troisième grand facteur
37:24pour nous,
37:25c'est l'intelligence artificielle
37:26qui est un appel d'air massif
37:28en matière de chiffre d'affaires,
37:29en matière de productivité.
37:31Quand on conjugue tout ça,
37:33ça fait en effet
37:33des marchés actions
37:34qui sont très résilients,
37:35qui sont même
37:36très performants.
37:38Bon,
37:38malgré tout,
37:38on sent qu'il y a quand même
37:39des risques de tension
37:41sur certains terrains.
37:43Et la prudence,
37:44ça veut dire aussi
37:45diversifier
37:46un petit peu
37:47ces investissements.
37:49Je connais pas mal
37:49d'investisseurs actions
37:51qui se sont mis aux actions,
37:53qui ont trouvé ça rigolo
37:54et qui sont sur les marchés américains
37:55en disant le Nasdaq,
37:56de toute manière,
37:57ça arrête pas de monter.
37:58Bon,
37:58voilà,
37:59ils sont en train quand même
38:00de perdre pas mal de sous
38:01parce que le dollar
38:01arrête pas de baisser.
38:03Donc,
38:03voilà,
38:03il faut toujours penser
38:04à diversifier.
38:05Et face à ces cas de figure
38:06dont vous parliez
38:06et à cet environnement,
38:07comment on fait ?
38:08Oui,
38:08c'est clé dans ces moments-là.
38:10On surveille plusieurs facteurs.
38:12On surveille la croissance,
38:13ce que la croissance
38:14va tenir.
38:16On surveille l'inflation,
38:17le risque de résurgence
38:18d'inflation.
38:19Et puis,
38:20j'en parlais,
38:20l'intelligence artificielle,
38:22la réalité de cette révolution.
38:24Donc,
38:24pour surveiller ça,
38:25qu'est-ce qu'on fait ?
38:26On fait deux choses.
38:27Un,
38:27on surveille les indicateurs
38:27macroéconomiques,
38:28je vais en dire quelques mots.
38:29Et puis deux,
38:30on met en place
38:30dans nos portefeuilles
38:31des pare-feux.
38:32Soit des pare-feux,
38:33soit en effet des manières
38:34de jouer cette thématique
38:35pour que,
38:36vous l'avez dit,
38:36la diversification
38:37joue son rôle
38:39et même la décorrélation
38:40selon les actifs
38:41qu'on met en place
38:42joue son rôle.
38:43Donc,
38:43sur la croissance,
38:44notre lecture,
38:45c'est qu'on a un peu touché
38:46entre guillemets
38:47le fonds en 2025.
38:49Je pense que la croissance réelle
38:50va être entre 0 et 0,5%
38:52en Europe,
38:53entre 0,5 et 1%
38:54aux Etats-Unis.
38:55Alors,
38:55on reste dans un actoire positif,
38:57on n'est pas en récession,
38:58mais il faut se souvenir
38:59qu'aux Etats-Unis,
38:59en début d'année,
39:00on projetait une croissance réelle
39:01de 3%.
39:01Il y a quand même eu
39:03une revue à la baisse
39:04significative de la croissance,
39:06mais la bonne nouvelle,
39:06c'est qu'on ne rentre pas
39:07en récession.
39:09Notre lecture,
39:09c'est qu'en 2026,
39:11la croissance va plutôt rebondir,
39:13on aura moins d'attentisme
39:14en 2026,
39:15lié notamment aux droits de douane.
39:17Il y a aussi des cadeaux
39:18entre guillemets fiscaux
39:19aux Etats-Unis
39:20qui vont relancer un peu
39:21la consommation américaine,
39:22la confiance du consommateur.
39:23Et puis ensuite,
39:24il y a l'inflation.
39:25L'inflation qu'on surveille de près,
39:26plus aux Etats-Unis
39:27qu'en Europe.
39:28Le sentiment qu'on a,
39:29c'est que l'inflation,
39:30elle a besoin pour
39:32vraiment partir à la hausse,
39:33qu'il y ait la pression
39:34sur les salaires,
39:34une pression haussière
39:35sur les salaires
39:36que pour le moment,
39:37on ne voit pas.
39:38On ne pense pas
39:38que l'inflation va déraper.
39:40Et puis,
39:41dernier élément,
39:41c'est l'intelligence artificielle.
39:43Quelle est la réalité économique
39:44de l'intelligence artificielle ?
39:46On est assez convaincus
39:47que c'est une vraie révolution
39:48qui va être plus rapide
39:49qu'Internet
39:50et qui va avoir des effets
39:52à la fin plus structurants.
39:54Mais pour surveiller
39:54le rythme de cette révolution,
39:57on regarde en effet
39:57la santé,
39:58on vérifie la santé des bilans
39:59des entreprises
40:00de l'intelligence artificielle.
40:02On regarde aussi
40:03la croissance des investissements.
40:05Si on prend juste
40:06cinq sociétés,
40:07vous prenez Alphabet,
40:09la maison mère de Google,
40:10vous prenez Amazon,
40:11vous prenez Meta,
40:12la maison mère de Facebook,
40:13Microsoft et Oracle.
40:14Ces cinq sociétés-là,
40:15c'est 525 milliards de dollars
40:17de CAPEX
40:18de dépenses d'investissement
40:19en 2026.
40:20Entre 15 et 20 %
40:21du PIB français,
40:22c'est très significatif.
40:23Donc ça,
40:23on surveille l'évolution
40:24de ces CAPEX.
40:26Et puis,
40:26le taux d'adaption
40:27de l'intelligence artificielle
40:28dans l'économie,
40:29chez les entreprises,
40:31c'était 5 %
40:32au début d'année.
40:32C'est plus proche
40:33de 10 % aujourd'hui.
40:34Donc il y a une vraie adoption
40:36qui croit en plus
40:37très très vite.
40:38Les valorisations aussi,
40:40dans le monde
40:40de l'intelligence artificielle,
40:41on surveille ça de près.
40:42On entend souvent,
40:42on lit souvent des articles
40:43sur y a-t-il une bulle
40:44autour de l'intelligence artificielle.
40:46Donc on surveille ça
40:46de très près.
40:47Notre lecture,
40:48c'est que dans le monde coté,
40:49c'est moins le cas
40:50que peut-être les risques
40:52de bulles dans le monde
40:53non coté
40:53autour de l'intelligence artificielle.
40:55C'est ce que j'allais vous dire.
40:56Parce que moi,
40:56il y a un chiffre
40:56qui m'a terrifié
40:57la semaine dernière.
40:58C'est OpenAI
40:59qui ouvrait un petit peu
41:00ses comptes
41:01et qui nous disait
41:01voilà,
41:02en un semestre,
41:03j'ai fait 4 milliards
41:06et demi de revenus.
41:08Parallèlement,
41:08j'ai cramé
41:092 milliards et demi
41:10en cash.
41:11Et j'en cramerai 16
41:12l'année prochaine.
41:13Et on a l'impression
41:14que cette économie,
41:15et on le voit
41:15à travers les deals
41:16qui sont signés en ce moment
41:17avec AMD,
41:18Oracle,
41:19que tout ça fonctionne
41:20en circuit fermé.
41:21C'est quand même
41:22super compliqué
41:23d'avoir une appréhension
41:24un petit peu
41:25chiffrée
41:26de tout ça.
41:28Mais on est
41:29pour l'intelligence artificielle
41:30et ses dépenses
41:31que vous mentionnez
41:31et le fait que typiquement
41:32OpenAI en effet a dit
41:33nous on ne sera pas rentable
41:34avant 2030.
41:36On est un peu
41:36dans cette séquence
41:37où à l'époque
41:37chez Amazon,
41:38ils n'étaient en effet
41:39pas rentables,
41:39Amazon,
41:40mais c'était lié au fait
41:41qu'ils dépensaient énormément
41:41pour conquérir
41:43de nouveaux territoires.
41:44Et en fait,
41:44la rentabilité
41:45était un peu
41:45c'est-à-dire qu'en gros
41:46ils choisissaient
41:47entre rythme de croissance
41:48et rentabilité
41:49ce qui est plutôt
41:51une bonne nouvelle
41:51c'est-à-dire qu'on a en effet
41:52le sentiment
41:53que c'est eux
41:53qui placent un peu
41:54les curseurs.
41:55Aujourd'hui,
41:56on est dans la séquence
41:57dans l'intelligence artificielle
41:58de course à la capacité
41:59et on voit qu'en effet
42:01on sera probablement
42:02dans une séquence
42:02où le gagnant
42:04rafleura tout.
42:05Donc tout le monde
42:05veut dépenser
42:06le plus possible
42:06et veut être sûr
42:09d'avoir les capacités
42:10de processing
42:11les plus importantes.
42:12Donc oui,
42:13on est dans cette phase
42:15de l'intelligence artificielle
42:16où la rentabilité
42:17n'est pas
42:18ce qui est le plus important.
42:20Ça viendra après.
42:21On est assez convaincus
42:21qu'il y aura une rentabilité
42:22qui sera là.
42:24Donc,
42:25quand on regarde
42:26les valorisations
42:26aussi
42:27par rapport
42:29à ce qui avait eu lieu
42:30au début des années 2000
42:30avec Internet,
42:31la vraie différence
42:32nous semble-t-il
42:33c'est qu'aujourd'hui
42:33ces sociétés
42:34cotées
42:36sont très rentables.
42:37Notamment
42:38chez elles
42:38je mets de côté
42:39en effet
42:40Open Air
42:40mais chez
42:42Microsoft
42:43Google
42:44etc.
42:45Oracle
42:45la rentabilité
42:46est extrêmement forte
42:47les bilans sont extrêmement sains
42:48on a le sentiment
42:49qu'ils font ça
42:50en effet
42:50à bon escient.
42:52Donc au global
42:53sur l'intelligence artificielle
42:54c'est plus une question
42:55de rythme
42:56que de réalité.
42:57Pour nous peut-être
42:58que ça ira un petit peu
42:58moins vite
42:59que ce que les marchés financiers
43:00peuvent espérer
43:01mais par contre
43:02la révolution
43:04entre guillemets
43:04de l'intelligence artificielle
43:05est tangible
43:06et il va y avoir
43:07des appels d'air
43:08il y a déjà
43:09des appels d'air
43:09mais il va y avoir
43:09des appels d'air
43:10très importants
43:11en matière de croissance
43:12des revenus
43:12et en matière
43:13de productivité.
43:14C'est ce que disait
43:14Fidji Simo
43:16notre star française
43:17qui est chez Meta
43:19qui nous disait
43:20non mais bulle
43:20bulle pas bulle
43:21écoutez la demande
43:22vous pouvez pas
43:23vous rendre compte
43:24de la demande
43:24donc tant qu'il y a
43:25de la demande
43:26tant qu'il y a des revenus
43:27a priori
43:28l'économie est saine
43:29et les entreprises
43:29sont saines
43:30effectivement.
43:31Merci beaucoup
43:32Olivier Dupse
43:32gérant senior
43:33JP Morgan
43:34Banque privée
43:35merci d'avoir été
43:36avec nous
43:36pour dresser un petit peu
43:37ce panorama
43:38de l'investissement
43:39en action
43:39c'était passionnant
43:40restez avec nous
43:41petite pause
43:42et puis dans un instant
43:43on va rejoindre
43:44Amandine Gérard
43:45financière de l'ARC
43:46à tout de suite.
43:48Tout pour investir
43:49l'événement
43:50sur BFM Business
43:51Et oui
43:53n'oubliez pas
43:53c'est le 20 novembre prochain
43:55émission spéciale
43:56table ronde
43:57il y aura des ateliers
43:58ça va être
43:59le grand rendez-vous
44:00pour vous aider
44:01à faire fructifier
44:02votre patrimoine
44:03et parmi les invités
44:04d'honneur
44:05il y aura Amandine Gérard
44:06de la financière de l'ARC
44:07bonjour
44:08bonjour Antoine
44:09bon on va parler
44:10un petit peu
44:10du climat de marché
44:11du risque
44:12des opportunités
44:13etc
44:13on en parle
44:15dans BFM Bourse
44:15on en parle
44:16dans tout pour investir
44:17évidemment
44:17au niveau
44:21de la valorisation
44:22des marchés européens
44:23par exemple
44:23c'est vrai qu'on parle
44:24beaucoup des marchés américains
44:25qui ont vu
44:26leur valorisation exploser
44:27être plus haut
44:28etc
44:28notamment grâce à l'IA
44:29qu'est-ce que ça dit
44:32les marchés européens
44:33c'est des valorisations
44:34qui sont plutôt bon marché
44:35en ce moment
44:35ou si on regarde
44:36l'ensemble
44:37des marchés actions
44:38il y a des doutes
44:39il y a peut-être
44:39des ajustements
44:40ou peut-être
44:40une posture
44:41un peu plus attentiste
44:42à adopter
44:43selon vous
44:44alors si on regarde
44:45l'historique
44:45des moyennes de valorisation
44:47sur les marchés européens
44:47on est au-dessus
44:48de la moyenne
44:49puisqu'on serait de 14 fois
44:50aujourd'hui
44:50les résultats
44:51versus une moyenne
44:52qui est plus
44:52entre 12 et 13 fois
44:54mais effectivement
44:55c'est loin
44:56de la prime
44:58délivrée
44:59pour les marchés américains
45:00ça s'explique aussi
45:01puisqu'on attend
45:01moins de croissance
45:02en Europe
45:02voire une croissance
45:03quasi zéro
45:04sur les résultats
45:05à venir
45:05sur certains secteurs
45:07donc au final
45:09les marchés
45:10ne sont pas
45:10pas chers
45:11après il n'y a pas
45:13d'extravagance
45:14dans les niveaux
45:14de valorisation
45:15actuelles
45:16donc en fait
45:17on va revenir
45:18sur ce sujet
45:19d'incertitude
45:20qui est plus spécifique
45:21à la France
45:21en ce moment
45:22bien entendu
45:23mais clairement
45:25si cette incertitude
45:26est levée
45:27on a des marchés
45:28qui ne sont pas très chers
45:29et des sociétés
45:30qui aujourd'hui
45:32affrontent
45:33beaucoup mieux
45:34les vents contraires
45:35et notamment
45:36l'incertitude
45:37autour des tarifs douaniers
45:39ou du change
45:40alors vous parliez
45:41de secteurs
45:42où la croissance
45:44va sans doute
45:45être nulle
45:46cette année
45:46vous pensez
45:47à quel secteur
45:47en particulier
45:48alors plus spécifiquement
45:49sur les résultats
45:50du troisième trimestre
45:51qui vont débuter
45:52la semaine prochaine
45:53on attend toujours
45:55à l'exception d'Hermès
45:56des résultats
45:57proches de zéro
45:58en croissance
45:59pour le luxe
46:00voire
46:00on attend entre
46:02moins 4 et moins 5
46:02sur LVMH
46:03sur la mode
46:03et maroquinerie
46:04toujours
46:04mais avec une stabilisation
46:07et un marché américain
46:08qui est quand même
46:09bien présent
46:10donc ça
46:12c'est le premier secteur
46:13et après
46:13sur l'industrie
46:14effectivement
46:15on a un gros
46:15point d'interrogation
46:16sur l'impact
46:18des tarifs douaniers
46:19et le ralentissement
46:21éventuel
46:21de l'activité
46:22dans certains secteurs
46:25pendant
46:25liés
46:26justement
46:26à ces tarifs douaniers
46:28et selon vous
46:30alors
46:30hors ces secteurs
46:31qui sont touchés
46:32plus particulièrement
46:33est-ce qu'il y a
46:33certains risques
46:34je ne sais pas
46:35par exemple
46:36moi je suis un peu paniqué
46:37de voir Nexity
46:38couler à pic
46:39lorsqu'il y a le moindre
46:40frémissement
46:40en termes de risques politiques
46:42mais voilà
46:43tout ce qui est lié
46:44à l'immobilier
46:44au foncière coté
46:45qui sont
46:45un secteur d'investissement
46:47qui est quand même
46:47très regardé
46:48parce que
46:48très barométrique
46:49et en même temps
46:50très pourvoyeur
46:50de rendement
46:51de dividendes
46:53est-ce que vous ne pensez pas
46:54que le secteur immobilier
46:55c'est précisément
46:56un problème en ce moment ?
46:58Alors après
46:59il y a immobilier
46:59immobilier
47:00si on parle de Nexity
47:00on est sur de la pure promotion
47:02et on a quelque part
47:03un double problème
47:04cette incertitude
47:05pas de gouvernement
47:06donc pas de réforme
47:07donc pas d'incendie fiscale
47:09aussi
47:09donc ça on sait
47:10que c'est très important
47:11et puis un parc de logement
47:12qui a été au plus haut
47:13en promotion
47:14à 450 000 logements par an
47:16et qui est tombé
47:17à 240 000
47:18donc on a quand même
47:19un besoin
47:20de logements
47:21en France
47:21aujourd'hui
47:22et ça
47:23il faut en sortir
47:25donc soit par la réhabilitation
47:26la rénovation
47:27ce que fait aussi Nexity
47:28mais il est vrai
47:30que le besoin
47:31demeure
47:32dans un climat
47:33où il n'y a rien
47:34pour favoriser
47:34l'immobilier
47:35et après
47:36on a des foncières
47:37plus du type Unibail
47:40exposées aux Etats-Unis
47:41foncières commerciales
47:42de bureaux
47:43donc là
47:44les sujets sont
47:45un peu différents
47:46et finalement
47:47souvenez-vous
47:48le management
47:50d'Unibail
47:51considérait la cession
47:52de ses activités
47:53aux Etats-Unis
47:53et on a eu
47:54quelque part
47:55un rétro-pédalage
47:56sur cette stratégie-là
47:58à la fois
47:58parce que
47:59le niveau de valorisation
48:01des actifs à sortir
48:02n'était pas satisfaisant
48:03mais aussi
48:04puisque finalement
48:05la consommation
48:05aux Etats-Unis
48:06se tient bien
48:06et donc les chiffres
48:08sont bons
48:08sur notamment
48:09les taux d'occupation
48:11dans les centres commerciaux
48:12Alors on a vu
48:13depuis le début de l'année
48:15des small et mid cap
48:17françaises
48:19qui ont vraiment
48:20changé de dimension
48:21notamment grâce
48:22au secteur de la défense
48:23mais pas que
48:24il y a aussi
48:25les biotech
48:26qui reviennent
48:26un petit peu en grâce
48:27malgré tout
48:27on a l'impression
48:28que cette actualité
48:29des small et mid
48:30a été secouée
48:33par les déclarations
48:33d'attention
48:34en matière d'investissement
48:35dans la défense
48:35dans l'infrastructure
48:36et avec cette charnière
48:38franco-allemande
48:39toujours
48:39là on sent
48:40qu'on est en panne
48:41de croissance
48:41un petit peu partout
48:42avec en plus chez nous
48:43des incertitudes politiques
48:44est-ce que vous pensez
48:46que ça peut constituer
48:48un problème
48:48pour les small et mid cap
48:49qui avaient justement
48:50retrouvé de la traite
48:51depuis le début de l'année
48:51Alors clairement
48:52au niveau des flux
48:53on le voit
48:54ça c'est tari
48:55et on sait que
48:56cette taille de capitalisation
48:58est très impactée
48:59par les flux
49:00une forme de temporisation
49:01en ce moment
49:02Exactement
49:03et on attend aussi
49:03beaucoup
49:04enfin quand je dis
49:05on les investisseurs
49:05internationaux
49:06sont un peu déçus
49:07qu'en Allemagne
49:08ça n'allait pas plus vite
49:09il y a à la fois
49:10notre incertitude à nous
49:11et puis quelque part
49:12un temps mort en Allemagne
49:13qui fait qu'il n'y a pas
49:15spécifiquement
49:16d'attrait pour les small et mid
49:18depuis quelques mois
49:18et surtout
49:19il faut le reconnaître
49:20la dynamique
49:21de croissance
49:22et d'événements
49:24qu'il y a
49:25dans la tech
49:25de manière générale
49:27que ce soit
49:27les semi-conducteurs
49:28ce qu'on appelle
49:28les hyperscalers
49:29l'annonce encore
49:30hier
49:31d'OpenAI
49:32de prendre 10%
49:33du cas
49:34de l'AMD
49:34vous réallouez vos flux
49:36après sur les fondamentaux
49:38des entreprises
49:38quand on parle
49:39de small et mid-cap
49:40forcément
49:40c'est très compagnie spécifique
49:42je pense à une société
49:43comme SPI
49:44où notamment
49:45le niveau d'activité
49:46est très bon
49:47et pour autant
49:48elle a reculé
49:48de près de 20%
49:49justement sur cette thématique
49:50de flux
49:51il y a une prise de profit
49:52voilà
49:52donc c'est
49:53il y a l'aspect micro
49:55on va dire
49:56où certaines
49:56small et mid-cap
49:57s'en sortent
49:58toujours très bien
49:59mais le désintérêt
50:00du segment
50:01tant qu'il n'y a pas
50:01de news flow
50:03fort
50:03et de nouvelles dynamiques
50:04c'est
50:05toutes les questions
50:05de timing
50:06bien évidemment
50:06c'est le secret
50:07il nous reste une minute
50:09on va aborder
50:11la période des résultats
50:13quel est votre sentiment
50:14quelles sont vos
50:15quelles sont vos petites
50:16les choses que vous allez
50:18attendre plus particulièrement
50:19alors justement
50:21pour revenir sur le luxe
50:22ça fait plusieurs trimestres
50:23sur ce plateau
50:23que je dis que
50:24je suis prudente
50:24sur le sujet
50:25je pense qu'aujourd'hui
50:26les mauvaises nouvelles
50:27sont quand même
50:27bien anticipées
50:29par le marché
50:29sur ce secteur-là
50:30et on pourrait avoir
50:31des réactions positives
50:32sur les publications
50:34en revanche
50:36il y a des secteurs
50:36sur lesquels
50:37en Europe
50:37encore une fois
50:38on est trop optimiste
50:39je pense
50:40ou en tous les cas
50:41les management
50:42du fait du manque
50:43de visibilité
50:44vont avoir
50:46un discours
50:46très prudent
50:47pas forcément
50:48des mauvais résultats
50:49et les marchés
50:50sont beaucoup montés
50:51ces 15 derniers jours
50:53et du coup
50:53ils vont être
50:53beaucoup plus exigeants
50:55en termes de
50:55on peut avoir
50:57des bons résultats
50:58et pour autant
50:58des performances
50:59négatives
51:00suite à l'annonce
51:01du fait d'une prudence
51:02sur l'instabilité
51:03le manque de visibilité
51:05bien sûr
51:05encore une fois
51:06la prudence
51:07la diversification
51:08on n'en parlera
51:08jamais assez
51:09merci beaucoup
51:10Amandine Gérard
51:11financière de l'ARC
51:12merci d'avoir été
51:13avec nous
51:14on vous rappelle
51:14donc TPI
51:15l'événement
51:15ce sera le 20 novembre
51:16prochain
51:17vous y serez
51:18on y sera
51:18émission spéciale
51:20atelier
51:20table ronde
51:21on va passer
51:22une excellente journée
51:24à faire fructifier
51:25votre patrimoine
51:26tous les professionnels
51:27seront là
51:28pour vous aiguiller
51:30dans un instant
51:30c'est Erwan Maurice
51:31qui vous présente
51:32les experts de l'IMO
51:33à tout de suite
51:34tout pour investir
51:40l'événement
51:41sur BFM Business
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