- il y a 2 jours
Ce mercredi 19 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Géraldine Métifeux, associée gérante chez Alter Egale, et Olivier Chevalier, directeur général Defthedge, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00Géraldine Métifeux d'Alterégal, bonjour.
00:02Bonjour Antoine.
00:03Merci Géraldine d'être avec nous en direct ce matin,
00:05ainsi qu'Olivier, le chevalier de Daftage.
00:08Bonjour Antoine.
00:09Alors je le disais en sommaire, c'est le moment des convictions.
00:13TPI l'événement demain, on est en fin d'année, on met tout sur la table.
00:18Et il est évident qu'il y a une des problématiques qui vous intéresse au plus haut point,
00:22qui nous intéresse au plus haut point et qui reste centrale dans l'activité de marché,
00:26mais dans les idées d'investissement plus tard pour les épargnants
00:30et pour les investisseurs institutionnels et particuliers, c'est la souveraineté.
00:33La souveraineté, l'infrastructure, l'électricité, la défense, tout ça est lié finalement
00:39et constitue finalement à la fois un dossier qui tend tout le monde,
00:45mais qui est aussi un vrai appel d'air pour l'ensemble du tissu industriel français, européen.
00:50Et ça, autant on a eu une sorte de très grosse déclaration d'intention de l'Europe en début d'année,
00:57puis voilà, on attendait un petit peu que les choses reprennent
01:00parce qu'il n'y avait plus trop de nouvelles à ce niveau-là.
01:02Géraldine Métifeux, là en fin d'année, ça reprend de plus belle,
01:05la souveraineté, la défense, deux thématiques centrales.
01:08Deux thématiques centrales.
01:09Et pour mettre d'apporter de l'eau à votre moulin Antoine,
01:12en réalité, on avait annoncé à la fois en Allemagne et à la fois en France dès le printemps
01:16que les décisions et les investissements seraient prises à l'automne.
01:19Pour plusieurs raisons.
01:20D'une part, parce que BPI, il fait le temps qu'ils aient les autorisations
01:22pour lancer leur fonds, par exemple, ce qui est tout bête,
01:24mais bon, chez nous, ça prend toujours beaucoup de temps.
01:26En Allemagne, manifestement, c'est parce qu'ils n'arrivent pas à se mettre d'accord.
01:28Mais donc, finalement, le timing est relativement tenu.
01:30On est toujours à l'automne, on n'est pas encore en hiver.
01:33Et puis, on a eu, avant-hier, une sorte de sommet un peu de la défense
01:38avec l'arrivée du président ukrainien en France,
01:42qui a été l'occasion de certaines démonstrations,
01:43notamment pour USPACE et notamment également pour Alta Arès,
01:49dont je crois Olivier voulait parler également.
01:51Donc, ça veut dire quoi ?
01:52Ça veut dire qu'effectivement, on se met en ordre de bataille
01:53pour précisément ce qui nous intéresse, nous, sur le tissu industriel.
01:55Donc, pour l'investisseur, au fond, on est plutôt sur la PME-TPE.
02:00On n'est pas sur le côté, on est sur le non-côté.
02:02On est sur ce qui est très à la mode, le private equity.
02:04Et c'est un petit peu, justement, toute l'initiative de BPI
02:08qui rappelait que le secteur de la défense en France,
02:11OK, c'est des big caps, c'est Dassault, c'est Thales, c'est ce que vous voulez.
02:13Ça prend.
02:14Ça prend.
02:15C'est avant tout un tissu de petite PME familiale, très locale,
02:19qu'il faut soutenir parce qu'on leur demande d'investir et de produire,
02:23alors qu'ils partent de pas grand-chose au départ.
02:25Donc, voilà, il faut vraiment avoir l'œil dessus.
02:28Exactement.
02:28Et donc, on peut saluer USPACE qui a été fourni en 2018
02:32et qui vient de lever 24 millions d'euros.
02:35Alors, c'est toujours des chiffres qui passent un peu dérisoire par rapport aux États-Unis,
02:37mais il faut même saluer le fait que 24 millions d'euros, c'est pas complètement zéro non plus.
02:41Et notamment dans ceux qui participent,
02:43il y a le fonds du ministère des Armées qui participe à cette levée de fonds.
02:47Et l'idée, c'est d'avoir, au fond, une constellation d'anosatellites opérationnelles pour 2027,
02:52c'est-à-dire demain, parce qu'on est quand même tout fin 2025.
02:55Et ils font des petits aéronefs, pour ceux que ça intéresse.
02:58Ça fait entre 5 et 100 kilos.
02:59Je me rendais pas compte, mais 100 kilos, pour moi, c'est quand même gros, mais je me rendais pas compte.
03:03Mais ils ont...
03:03Oui, ça commence à être assez sympa.
03:06C'est pas mal, et ils ont commencé à livrer des aéronefs de 25 kilos.
03:10Ils ont, effectivement, la DGA qui les a contactés.
03:13Et puis, ils ont également une commande pour l'agence spatiale allemande.
03:17Donc, ça reste assez européen.
03:18J'imagine que le but, dans votre thème de la souveraineté,
03:20c'est aussi de rester quand même assez européen,
03:22pas trop dépendre des Américains et des Chinois, si possible.
03:26Si possible, parce que tout dépend pas de nous.
03:27C'était tout l'objet, justement, de cette initiative de la France européenne.
03:30Et de la souveraineté économique.
03:31Et on en vient à votre dada, quand même, Olivier.
03:35C'est qu'effectivement, on va se retrouver dans cette problématique de la souveraineté
03:39face à un problème de souveraineté qui s'appelle le mur des matières premières et l'énergie.
03:44Oui, exactement.
03:45Donc, c'est vrai que...
03:47Alors, moi, je travaille avec certaines sociétés, justement,
03:49que j'accompagne sur la défense, ce genre de choses.
03:51Donc, je vois très bien leurs problématiques.
03:53C'est à chaque fois, on leur demande d'investir.
03:55Mais aussi, ce sont des sociétés qui sont, comme vous avez cité,
03:57qui sont relativement riches, qui sont relativement soutenues.
03:59Après, toutes, plus bas dans le tissu,
04:01ne vont pas être soutenues de manière totale.
04:04Mais en tout cas, ça en fait partie.
04:06Et du coup, là, ce que je voulais juste repréciser,
04:08c'est vrai qu'on est en train de dire, voilà, il faut investir, il faut ceci.
04:11Mais la difficulté que rendent compte ces entreprises,
04:13c'est qu'elles sont très liées aux matières premières.
04:15Donc, à l'or, au métal, au cobalt, etc.
04:17On voit toujours des réglementations qui bougent chaque jour.
04:20Et donc, la difficulté, c'est pour ces entreprises,
04:22c'est avoir de la visibilité.
04:23On dit qu'on a un carnet de commandes jusqu'en 2027.
04:25C'est très bien, mais ce n'est pas si loin que ça
04:27comparé à des très grands qui ont encore plus de visibilité.
04:30Donc, la difficulté pour ces gens-là,
04:31c'est toujours de faire face à leur souveraineté, avancer.
04:34On sait très bien que c'est la Chine qui raffine quand même 90 %.
04:36Quand je lisais encore ce matin dans le Financial Times
04:39que le cobalt, il y a une nouvelle réglementation qui va sortir.
04:42Comment voulez-vous rapatrier du savoir-faire et du raffinage en Europe
04:45s'il y a aussi de la réglementation qui peut jouer contre nous ?
04:48Donc, en fait, pour ces gens-là, c'est un peu la difficulté.
04:51On a vu l'argent, l'or, il a baissé.
04:53L'argent, en fait, a repris des couleurs.
04:55C'est normal, mais c'était juste un transfert
04:56qu'on a pu voir sur des investisseurs
04:58qui se sont dit que l'argent était bien monté,
05:00il était à des points hyper hauts par rapport à d'habitude.
05:03Donc, c'est pour ça qu'ils sont venus en termes d'investisseurs.
05:05Donc, on a un mix en ce moment sur les matières premières
05:08qui sont à la fois, pas forcément que liées à des industriels,
05:11mais aussi à des positions des investisseurs
05:13qui viennent aussi spéculer et chercher de la rentabilité.
05:17Géraldine, c'est vrai que cette problématique
05:20reste vraiment primordiale,
05:24celle de la défense et de la souveraineté.
05:25On l'a vu avec la visite de Wladimir Zelensky
05:28et cette commande de Rafale.
05:31Voilà, cette lettre d'intention
05:33qui pourrait aller jusqu'à un tiers de ce qu'il y a comme Rafale.
05:38En France, par exemple, c'est quand même une commande considérable.
05:42Mais derrière, il y a toute cette interrogation autour de
05:44comment on organise le mécano de financement ?
05:47Alors ça, beaucoup, je pense qu'on y a quand même commencé à y répondre.
05:50C'est-à-dire que, alors bon, effectivement,
05:51les boîtes dans la défense qui sont cotées,
05:53on les connaît par cœur en Europe et UK.
05:55Enfin, on peut coté quand même.
05:57Les plus grosses, ça ne pose pas de difficultés.
05:59Elles sont monstrueuses.
06:00Elles ont pris beaucoup de capitalisation.
06:01Elles se payent assez cher en PER, en réalité,
06:03sur une année comme 2025, on verra 26.
06:05Mais les bons de commande arrivent.
06:06C'est-à-dire que moi, je suis pointé du doigt en début d'année
06:07en disant, ouais, on va attendre la défense
06:09parce que les bons de commande, on ne les a pas.
06:10Ça commence à arriver malgré tout.
06:12Après, le problème, c'est le délai de construction,
06:15le moment, enfin de construction, c'est-à-dire
06:17la chaîne de production.
06:18Bien sûr, les matières premières, notamment,
06:20mais pas que.
06:21Parce que, pour le coup, on a des acieristes en France
06:23ou en Allemagne, en Europe.
06:25Donc, il y a quand même des choses qui peuvent fonctionner.
06:27Selon, sur les drones, on peut les faire fonctionner
06:29sans forcément avoir beaucoup de matières
06:31qui nous échappent, sauf sur la partie IR.
06:33Ça, je vous le concède bien volontiers.
06:35Mais sur la chaîne de financement, il est très orienté.
06:37C'est-à-dire qu'on a définitivement orienté
06:39des fonds d'investissement qui sont dédiés à la défense.
06:41Dans les très, très, très grands fonds d'investissement mondiaux,
06:44il y en a énormément qui souhaitent désormais investir
06:46dans la défense européenne
06:47parce que c'est l'avenir de demain.
06:48J'espère juste que, pour une fois,
06:49on ne va pas s'arrêter au milieu du chemin
06:50comme on s'était arrêté en 22.
06:51On se dit, ah non, finalement, la souveraineté,
06:53tant pis, on va aller au moins cher pour l'actricité.
06:56J'espère qu'on va effectivement aller au bout du bout.
06:58Et là, vu que ça impacte beaucoup plus les petites sociétés,
07:01je ne suis pas hyper inquiète.
07:02Et sincèrement, nous, en tant que CGP,
07:04on voit bien qu'il y a une vraie demande pour nos clients.
07:06Et pour revenir sur la difficulté de la réglementation,
07:08typiquement, tout ce qui était lié un peu à la taxonomie,
07:10qui avait un petit flou artistique,
07:11sur que ce soit controverse,
07:12parce que je me suis fait défoncer il y a un an.
07:14J'avais dit que ce n'était pas bien l'ISR
07:17à cause qu'il fallait défendre la défense.
07:19Je me suis fait ouvrir en quatre.
07:20Je crois que j'ai eu 172 commentaires négatifs sur l'incolisme,
07:22ce qui était un bon record quand même.
07:22Oui, et puis d'un coup, tout le monde revient.
07:25Et puis d'un coup, finalement, c'est plus controverse.
07:26Finalement, ça va.
07:27Et donc, la réalité, c'est qu'il y avait aussi ce frein
07:30qu'on avait, je pense, par rapport à la défense,
07:32qu'on n'a plus.
07:33Et je pense qu'on a une vraie possibilité, désormais,
07:36d'investir dans la défense, dans les fonds BPI,
07:38par votre super CGP préféré,
07:40par des fonds ETF qui sont intéressants,
07:43mais aussi tout ce qui va avec,
07:44tout ce qui est électrification qui va avec.
07:46Et pour le coup, ça, l'électricité,
07:48en Europe et en France, on sait en faire.
07:49Bon, ce qui nous amène, on parle d'énergie,
07:52ce qui nous amène immanquablement
07:53à la deuxième très grosse thématique du moment.
07:56Bon, je ne vais pas vous faire un dessin.
07:57Il y a les résultats d'NVIDIA ce soir
07:58et tout le monde les attend
07:59comme le point pivot de marché
08:01de ces dernières semaines.
08:05Voilà, l'IA, bulle ou pas,
08:07alors tout le monde appelle ça bulle.
08:10Moi, ce que je constate, c'est que les entreprises,
08:13sauf si on met de côté l'éléphant dans la pièce
08:14qui s'appelle OpenAI,
08:15elles font des profits, sonnant très bûchant, etc.
08:18Ça continue à très, très bien marcher
08:19et on attend quand même de grosses performances
08:21de la part d'NVIDIA.
08:23Maintenant, voilà, c'est ce mécano
08:24un petit peu perturbant de financement des uns
08:27qui vont acheter chez les autres, etc.,
08:29tout en refinançant.
08:30Bref, cette consanguinité,
08:32on commence à en parler un petit peu,
08:34ça commence à devenir le mot valise
08:35concernant le financement de l'IA.
08:38Voilà, est-ce qu'il y a péril en la demeure,
08:40alors que les marchés sont de plus en plus exigeants,
08:42de plus en plus chers ?
08:44Est-ce qu'il y a péril en la demeure
08:45juste en matière de financement de cet écosystème ?
08:49Alors, pour ma part, moi, je ne suis pas sur la partie bulle.
08:53Pour moi, on n'y est pas.
08:55Ce n'est pas comme en 2000, etc.,
08:56où il n'y avait pas d'argent, il n'y avait pas de liquidité.
08:59C'était la difficulté.
09:00Aujourd'hui, on est quand même face
09:02à des GAFAM et des sociétés.
09:03Les sept fantastiques qui ont quand même du cash,
09:06qui ont plus de 6 milliards de trésorerie,
09:10et du coup, investissent massivement dans cette dynamique.
09:14Donc, en fait, pour moi, des gens comme vous parliez de PER aussi,
09:18ils sont sur des niveaux qui peuvent être à 30 proches du luxe, etc.
09:22C'est pour ça que je ne vois pas, moi, pour le moment,
09:24une bulle ou quoi que ce soit.
09:25Par exemple, le fait que, en gros, tout le monde fasse du cash,
09:29tout le monde fasse des bénéfices,
09:30mais qu'au milieu, il y a OpenAI qui...
09:33Tout le monde ne fait pas de bénéfices.
09:35La vraie difficulté, c'est la rentabilité d'applications professionnelles.
09:37Et si vous discutez un peu avec les mecs qui sont dans le business,
09:39globalement, ils vont vite s'en inquiéter.
09:41C'est-à-dire que le point de rentabilité d'NVIDIA, c'est quoi ?
09:44C'est 2030 ?
09:46C'est ce qu'ils ont annoncé, ils ont repoussé.
09:47C'est-à-dire que la rentabilité de leurs applications...
09:49Oui, mais enfin, quand même, quoi.
09:51Non, mais on parle d'NVIDIA, mais NVIDIA, ils ne font pas que ça.
09:54Heureusement, sinon, je pense qu'ils ne seraient pas rentables du tout.
09:56Mais exactement.
09:57Donc, on est bien d'accord, c'est un problème.
09:58C'est ce que je vous dis.
09:59Et c'est ce qu'on a bien marqué toute la semaine.
10:02C'est que ces entreprises jouent aussi le fait que c'est des groupes diversifiés
10:05qui peuvent se permettre justement de...
10:06Un petit peu comme les fabricants automobiles
10:09qui continuent à fabriquer du thermique
10:11pour financer le développement sur l'électrique.
10:12C'est normal.
10:13Mais au milieu de tout ça,
10:15il y a OpenAI qui engloutit du cash
10:17pour 15 ou 30 entreprises.
10:19Donc, c'est pour ça que le modèle économique pose question
10:21et justement tire un peu un fil qui pourrait être inquiétant à terme.
10:27C'est-à-dire que les applications sont quand même relativement difficiles.
10:29Moi, je viens du milieu du logiciel
10:30où tout le monde se dit qu'il faut faire de l'IA,
10:33il faut aider nos utilisateurs à faire mieux, à travailler mieux.
10:39En fait, il y a un gros sujet derrière.
10:40C'est combien vous allez vendre ?
10:42Quel est le ROI ?
10:44Et après, ce que tout le monde oublie,
10:45c'est que c'est toute la partie sécurité
10:47et puis aussi toute la partie législative
10:51qui tourne autour de tout ça.
10:52Qu'est-ce qu'on fait des datas ?
10:53Où vont-elles ?
10:54Est-ce que c'est bien étanche ?
10:56Et donc, la difficulté aussi,
10:58c'est tout le monde me dit
10:59est-ce que tu vas dans l'IA ?
11:00Est-ce que tu vas pouvoir prédire
11:01où vont aller les marchés ?
11:03Qu'est-ce qui va se passer ?
11:04Quelle va être notre rentabilité ?
11:06On peut s'appuyer sur ces points d'IA.
11:08On le fait déjà d'ailleurs.
11:09On le fait déjà,
11:10mais le sous-jacent qui est très fort
11:12pour toutes ces entreprises,
11:13c'est l'application.
11:14Comment on le vend au client ?
11:15Est-ce que demain, on va dire
11:16de la recherche sur l'IA,
11:17ça coûte relativement cher,
11:19ça consomme quand même des ressources.
11:20On a bien vu qu'il y avait
11:21des géants de la tech
11:22qui avaient acheté des personnalités
11:23en IA très très chères.
11:25Donc, il y a un moment,
11:26dans le business,
11:27il va falloir en fait le payer.
11:30Et donc, la difficulté,
11:31et moi je le vois dans certains appels d'offres,
11:33tout le monde dit
11:33vous faites de l'IA,
11:34oui, oui.
11:34Après, vous avez un questionnaire de sécurité
11:36qui est long,
11:37comme le tour du plateau.
11:39Et du coup, on dit
11:40finalement, je ne vais pas y aller.
11:41Donc, on est vraiment opposé
11:43à des difficultés au quotidien.
11:45Et donc, qu'est-ce qu'on...
11:46Voilà, moi je vois.
11:46Ça, c'est super intéressant.
11:48Parce qu'il y en a qui,
11:49voilà, justement,
11:49mettent le sujet de côté
11:50en se disant
11:51non, non, non, trop compliqué.
11:52Moi, je ne vais pas y arriver.
11:52Je crois qu'en plus de moi,
11:53ils le mettent d'autant plus
11:54de côté, Olivier Amoury,
11:56que le ralentissement,
11:57la croissance économique,
11:58les incertitudes économiques
11:59qui planent,
11:59aidées par Trump,
12:00aidées par les problèmes européens,
12:01parce qu'on ne parle jamais
12:02de la Commission européenne,
12:04on ne parle jamais de von der Leyen,
12:04mais elle est très souvent soumise
12:05à des motions de censure également.
12:07Et en réalité,
12:07le fait qu'on veuille moins investir,
12:10on ne va pas se projeter
12:11sur l'IA immédiatement.
12:12Donc, tout ce qui est peut-être
12:13dans le pipe,
12:14il sera peut-être encore moins
12:15en 27 ou en 28.
12:17Et donc, peut-être
12:18que les projections 26
12:19vont être revues à la baisse.
12:20Et donc, oui,
12:20moi je pense plutôt
12:21que la bulle va éclater.
12:22D'autant que...
12:23Moi, je suis un peu contre,
12:25mais je ne parle pas,
12:26parce qu'il y a pas mal d'argent.
12:27Mais c'est pas le problème
12:28de l'argent,
12:28c'est le problème de la valorisation.
12:29C'est que quand vous avez fait
12:301500% sur Nvidia,
12:32vous vendez les gars ?
12:33Il y a un moment où vous vendez.
12:36Évidemment, vous vendez.
12:37Et là, on perd 5% en quoi ?
12:38Sur le Nasdaq,
12:39on perd 5% en 5 séances ?
12:40C'est que dalle.
12:41Et donc, ça va continuer.
12:43Vous regardez le Bitcoin,
12:44c'est pareil.
12:45Le Bitcoin, c'est différent.
12:46Le Bitcoin, c'est vraiment spéculatif.
12:47Alors que l'autre,
12:48il y a quand même un espoir
12:49d'en faire quelque chose un jour.
12:50Oui.
12:50Ouh là !
12:51De moins en moins.
12:53Puis, jamais oublier,
12:55et ça, c'est un discours
12:56qui revient pas mal
12:57depuis le début de la semaine,
12:58sur attention,
12:59ça va très vite,
13:00les ruptures technologiques.
13:02Si quelqu'un sort
13:03d'une invention
13:04pour véritablement
13:07intensifier
13:08le pouvoir de l'IA,
13:11tout en disant
13:11non mais tous les investissements
13:12que vous avez,
13:13les 500 milliards de ceci,
13:14cela, en fait,
13:15ça ne sert à rien.
13:15On arrive à faire de l'IA avec ça.
13:18Bon, là, ouais,
13:19effectivement,
13:19on but.
13:20Et ce n'est pas...
13:20Nous nous souvenons où
13:21du début d'année
13:22avec notre ami...
13:23Ça a été...
13:24Avec notre ami chinois
13:25dans le nom...
13:25Voilà, merci.
13:27Nécharpe.
13:28Et oui, ça a été un peu
13:29un trou d'air
13:29pour toutes les cotations européennes.
13:31Il va y avoir des signes
13:32d'avoir un parfait mal
13:33à Nvidia, quoi.
13:33Ça n'a pas fait de mal à Nvidia.
13:35Ça a fait un petit trou, quoi.
13:36Oui, mais ils se sont fait chahuter.
13:37Ils sont revenus au niveau,
13:38là, quand vous regardez
13:39les 7 Fantastiques,
13:40vous prenez leur cotation,
13:41ils sont revenus
13:41au niveau du 1er janvier,
13:43plus 5, que 7%.
13:43Parce que les gens
13:43sont assez bêtes
13:44pour acheter que des ETF
13:45et donc forcément,
13:45ils s'engoufflent systématiquement
13:46dans la même bulle, quoi.
13:48Ah là là.
13:48C'est vrai, quoi.
13:49C'est vrai, quoi.
13:49C'est vrai, quoi.
13:49Ah, mais on tire un fil.
13:53Il y en a un autre
13:53qui serait...
13:54C'est comme ça,
13:54c'est passionnant,
13:55cette émission.
13:55Non, mais c'est génial.
13:56Gérardine Métifeux
13:57d'Alter Egal.
13:57Bah oui,
13:58on arrive au bout du temps.
13:59Olivier,
14:00le chevalier de Deftech,
14:02merci d'avoir été avec nous
14:03pour déchiffrer
14:04cette actualité,
14:04encore une fois passionnante,
14:05Souveraineté et IA.
14:07On va rester
14:07au cœur du truc.
14:08de tout.
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