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  • il y a 8 heures
Ce mardi 18 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Félix Baron, fondateur du Club des Investisseurs Indépendants, et Christian Fontaine, directeur de la rédaction du Revenu, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00Tout pour investir, le déchiffrage.
00:05Avec Christian Fontaine du magazine Le Revenu, bonjour.
00:07Bonjour Antoine.
00:08Merci d'être en direct avec nous ce matin, Félix Baron du Club des investisseurs indépendants.
00:11Bonjour Antoine.
00:12Alors peut-être juste avant de rentrer dans le vif du sujet, un petit mot de...
00:16Tout le monde parle de saine respiration des marchés, de correction nécessaire, de prise de profit.
00:22Ah bon quand même depuis une dizaine de jours, on perd pas mal de terrain.
00:25Alors voilà, si on regarde un petit peu plus long terme, la situation n'est pas si inquiétante que ça.
00:32Mais on assiste quand même à un écrémage en règle des positions sur le marché actions.
00:39Ce qui ne fait pas les affaires des détenteurs d'ETF, etc. dont on va parler un petit peu plus tard.
00:43Ça va être un peu notre fil conducteur de la journée.
00:46Félix Baron, vous cette correction, ça reste une correction ?
00:50Ça ne vous inquiète pas forcément ?
00:51Ou est-ce que vous commencez à vous dire, bon, on va peut-être ajuster un petit peu les curseurs ?
00:57Moi, je commençais déjà à les ajuster.
01:00La semaine dernière, j'ai vendu une partie de crypto.
01:03Là, j'ai cédé une ligne Tesla par exemple aussi.
01:06Il y a deux phénomènes.
01:07À mon avis, il y a les grands investisseurs qui commencent à prendre des bénéfices en se disant,
01:12bon, peut-être qu'on peut aller chercher plus loin.
01:13Mais déjà, avoir fait plus 80% cette année sur telle ou telle ligne tech, c'est bien.
01:19Parce qu'ils redoutent ce que la deuxième partie des investisseurs ne voit pas, le grand public.
01:23C'est la décorrélation totale entre le niveau stratosphérique des marchés et les indicateurs macroéconomiques américains.
01:29Qui sont, s'ils ne sont pas stables, en légère baisse.
01:32Enfin, pour ceux qu'on a.
01:33Pour ceux qu'on a, parce qu'on a eu 40 ans de shutdown.
01:37Mais si vous regardez, ceux qui sont intéressants, les ventes de camions, les white collar recruitments, etc.
01:44Ce n'est pas brillant du tout aux Etats-Unis.
01:47À tel point qu'on en arrive à distribuer bientôt des stimulus check de 2000 dollars.
01:52Donc, cette décorrélation entre la sphère réelle et la sphère boursière est un peu à craindre.
01:58Mais je reste quand même, comme tout le monde, court-termis sur la bourse et vissé sur les résultats de Nvidia demain.
02:05Oui, ça va être le point d'orgue.
02:08Alors, on a quand même, jusqu'à présent, réalisé quand même une très bonne année.
02:11C'est bien connu, la bourse ne monte pas de façon linéaire.
02:14Et même si on prend un tout petit peu plus de recul, les portefeuilles diversifiés, depuis trois ans, ils sont en territoire positif.
02:20Ils étaient en territoire positif en 23, en 24 et en 25.
02:23Or, il faut savoir qu'effectivement, lorsqu'on regarde les séries statistiques sur le long terme,
02:28tous les trois, quatre ans, il n'est pas rare d'avoir une correction.
02:32En tout cas, avec un résultat, une évolution négative des indices au l'ensemble de l'année.
02:36Là, on n'y est vraiment pas du tout.
02:38Ceci dit, je vous disais aussi, il y a une quinzaine de jours, qu'au revenu pour notre portefeuille prudent,
02:43on avait augmenté la part des liquidités à 20%.
02:46Moi, je pense qu'au-delà de l'évolution des indicateurs macro, des résultats des entreprises,
02:53j'insiste à chaque fois sur votre antenne là-dessus, l'élément essentiel, c'est vraiment votre horizon de placement,
03:01c'est-à-dire le nombre de mois, voire d'années que vous avez devant vous,
03:05pendant lesquels vous pouvez vous permettre de ne pas toucher à l'argent investi en bourge.
03:09Je pense que c'est vraiment le critère clé, si on veut faire du pratico-pratique.
03:13Si vous pensez avoir besoin de tout ou partie des sommes que vous avez placées en action au cours des 24 prochains mois,
03:21j'aurais tendance à dire, il faut prendre ces bénéfices, il faut prendre ces gains,
03:24il faut d'urgence retirer ces liquidités qui sont nécessaires à vos projets de vie,
03:29car c'est quand même bien, là on parle d'épargne, même de placement en action,
03:32l'objectif c'est quand même d'arrondir les fins de mois et de se faire plaisir à terme.
03:37Maintenant, si vous avez une perspective plus longue, prévoir les évolutions erratiques du Standard & Poor's 500 ou du CAC 40,
03:46c'est quand même très très difficile, il faut être humble, c'est quand même la première leçon pour l'investisseur en 2025,
03:53donc plutôt rester investi, pas de panique, mais se constituer une petite poche de liquidités pour des projets
04:00ou pour saisir des opportunités si jamais les indices continuaient à décrocher,
04:05c'est toujours une bonne idée.
04:08Félix Barron, il y a un sujet qui vous intéresse aussi, puis qui intéresse évidemment le consommateur américain,
04:13on le voit à travers ces petits signaux faibles dont on parlait, c'est que l'inflation revient,
04:20l'inflation revient et du coup ça change un petit peu le diagnostic qu'on pouvait avoir,
04:24on se disait ouais super, la fin d'année, la fête va nous faire un joli cadeau de Noël,
04:27inonder le marché de liquidités, baisser ses taux, etc.
04:31C'est moins évident que prévu et on le voit, alors encore une fois à travers les signaux faibles,
04:36les signaux que donne Donald Trump sur les prix du café, des denrées alimentaires, etc.
04:41Il sent qu'il y a quelque chose, ces chèques de soutien, etc.
04:46Ça devient une préoccupation à nouveau, mais c'est peut-être aussi une bonne nouvelle pour certaines classes d'actifs.
04:53Oui, et il y a une vérité assez triste, c'est que l'inflation, on dit ça revient, mais elle n'est jamais vraiment partie.
04:59Non, non, non, elle reste collante.
05:02La permacrise aujourd'hui, c'est l'inflation, c'est-à-dire est-ce que c'est au-dessus ou en dessous de 3%,
05:07sous ce seuil, on se dit qu'à partir de 3% par an, ça fait quand même un petit peu mal.
05:11La réalité assez triste, c'est que les gens aujourd'hui qui n'en parlent pas trop sont les gens les plus riches.
05:15Quand vous êtes riche, vous n'êtes pas censé connaître le prix des œufs.
05:17Il a doublé depuis 3 ans aux États-Unis, et évidemment, 80% de la population ressent cette difficulté à payer son caddie quand ils font des courses.
05:28Et en fait, c'est la contradiction sur l'inflation qui est assez frappante.
05:30C'est que la mention du mot inflation lors des appels trimestriels, les conférences call sur des patrons du S&P,
05:38a baissé de 88% sur les 3 dernières années.
05:41L'inflation n'est plus un sujet au sens propre, on n'en parle plus.
05:43Encore une fois, les patrons qui sont payés très cher, ils ne la ressemblent pas vraiment.
05:48Mais sur Main Street, qu'on oppose souvent à Wall Street, du côté des ménages, évidemment, ce n'est pas la même chose.
05:53Eux, ils attendent une inflation aux alentours de 4,7% sur les 12 prochains mois.
05:57Ça commence à piquer.
05:58Là, ça tape, ça fait mal.
06:00Il ne faut pas croire que c'est isolé aux États-Unis, c'est quelque chose qui va aussi se propager à l'Europe.
06:05Mais on le sent déjà en Europe en plus, c'est évident.
06:07On est dans un contexte où, de toute façon, il y a de la création monétaire.
06:11Raison pour laquelle vous parliez des anticipations des FedCut à la réunion de décembre.
06:16Sur Polymarket, cette fameuse plateforme dont on parle de prédiction,
06:20la probabilité pour qu'il n'y ait pas de changement dans la politique monétaire, elle est à 55%.
06:25Parce qu'on se dit, la pression monétaire est trop forte, on ne peut pas l'ignorer.
06:28Si on baisse les taux, ça va encore plus accélérer l'inflation.
06:32Mais est-ce que les marchés, les dirigeants, les gouverneurs des banques centrales ont vraiment le choix ?
06:37Non.
06:37Si vous regardez aux États-Unis, je vous parlais des stimulus-chèques de 2 000 dollars qui vont être distribués.
06:42Au Japon, deuxième ou troisième puissance mondiale, il y a un plan de 110 milliards de dollars.
06:47Ce n'est pas du yen qui a été voté.
06:48En Chine, c'est 1 400 milliards.
06:50Là, on passe à l'échelle chinoise.
06:53Canada, il relance le quantitative easing.
06:56Dans quel monde, en fait, on peut éviter l'inflation ?
06:58On ne peut pas.
06:59La permacrise ?
07:00Non, je suis entièrement d'accord.
07:04Et puis, je dirais que l'inflation, c'est un sujet pour le consommateur américain, pour l'épargneur américain,
07:10mais c'est surtout un sujet pour nous, ici, de ce côté-ci de l'Atlantique, et surtout pour les épargnants.
07:15Et un sujet qu'on avait beaucoup oublié.
07:18Lorsque vous regardez les projections macroéconomiques de la Banque de France,
07:21c'est très clair, l'inflation va accélérer autour et va atteindre un chiffre autour de 2 % en 2027-2028.
07:29La transition énergétique est l'une des explications.
07:32Mais c'est vrai qu'on a besoin d'argent pour aussi réindustrialiser la France.
07:36Tout ça, ça va coûter cher, ça va coûter plus cher.
07:39Et jusqu'à présent, en fin de compte, en fait, l'inflation, c'était plus devenu un sujet pour les épargnants.
07:44Lorsque vous regardez l'inflation au cours des 20 dernières années, même 10 dernières années, sans remonter aussi loin,
07:48en fait, vous regardez qu'on était entre 0 et 1.
07:51Et on va certainement passer entre 1, 2, voire 3 % dans la prochaine décennie.
07:56Et ça, c'est absolument essentiel pour deux raisons.
07:58D'abord, un, parce que l'inflation alourdit en cachette la facture fiscale.
08:03Et ça, on ne le dit pas assez.
08:04Les seuils d'impôts qui ne sont pas revalorisés comme la hausse des prix en France, il y en a des dizaines,
08:12que ça concerne la transmission, que ça concerne l'assurance-vie, que ça concerne la taxation de l'épargne.
08:18Et puis, surtout, il faut apprendre à raisonner, non pas en termes de rendement nominal,
08:24mais en termes de rendement réel, c'est-à-dire déduction faite de l'inflation.
08:28Et ça, malheureusement, les Français et les Françaises ne le font pas encore assez.
08:31C'est-à-dire, lorsque vous avez un livret d'épargne, si vous n'effectuez au cours de l'année aucun retrait ou aucun versement,
08:38si à la fin de l'année, vous constatez que vous avez davantage d'argent en compte qu'en début d'année, vous êtes content.
08:43C'est un peu court, parce que si entre-temps, les prix et services ont augmenté davantage que le rendement de votre épargne,
08:49à la fin de l'année, vous pourrez acheter moins de biens et services qu'en début d'année.
08:53Donc ça, c'est essentiel.
08:54Et ça, je suis d'accord avec Félix, ça va pousser à, et c'est un petit peu la conclusion, à aller vers le placement en action,
09:02en tout cas, ou vers des placements réels, comme l'immobilier, l'or, les matières premières, etc.
09:05C'est-à-dire des placements qui ne sont pas pénalisés par l'inflation, à l'inverse de l'épargne réglementée,
09:10à l'inverse des fonds obligataires et des obligations au sens simple.
09:16Donc l'inflation, ça va être un vrai sujet pour les épargnants dans les années à venir.
09:19Donc tout sur les actions, Félix ?
09:21Non, pas forcément tout sur les actions, mais on est d'accord avec Christian,
09:24et une fois n'est pas coutume, tant mieux.
09:26Je le répète, pour le principe de base, on peut injecter des liquidités dans un marché
09:31si on veut relancer sa croissance, mais si vous créez plus de monnaie que vous créez de richesse,
09:37vous avez une inflation malsaine.
09:39Il faut arrêter d'attendre les indicateurs d'inflation de l'INSEE ou de la Banque de France,
09:44c'est très bien, mais la réalité, ce n'est pas eux qui l'a dit,
09:47c'est que si vous avez l'impression que vous payez votre quotidien plus cher
09:51et que vos revenus n'augmentent pas autant, voilà, ça c'est l'inflation.
09:56Point final, si vous payez vos œufs, votre lait, votre café, tout ça plus cher,
09:59et votre salaire n'a pas augmenté, ça c'est l'inflation.
10:02Donc vous avez d'un côté une disparité qui va se creuser,
10:06c'est-à-dire que vous avez les entreprises qui prospèrent
10:08et qui profitent de cette abondance de liquidités,
10:10en particulier la tech, qui ne sent pas du tout l'inflation,
10:12elle ne consomme pas tellement de matières premières finalement,
10:14et puis on paye toujours plus cher pour la tech parce qu'on se dit
10:16que c'est des produits innovants, c'est justifié de payer plus cher.
10:19Donc d'un côté, vous avez des entreprises qui en profitent beaucoup,
10:22et de l'autre côté, vous avez des consommateurs qui, eux,
10:23luttent contre l'inflation et le chômage.
10:25Donc si vous voulez absolument ne pas vous faire couper par l'inflation,
10:29il faut se mettre du côté des actifs qui prospèrent dans le contexte.
10:32Et Christian le disait, les actions, pourquoi ?
10:34Parce que c'est eux, c'est les entreprises qui sont pricemakers,
10:37qui font les prix sur le marché,
10:38elles ont des dividendes qui sont a priori au moins aussi vite que l'inflation.
10:42L'immobilier avec les loyers indexés, pourquoi pas l'or,
10:46et puis les matières premières.
10:48Christian parlait de la transition énergétique.
10:50Évidemment, si vous misez sur le gaz, le pétrole,
10:54le charbon, peut-être pas tout, mais même le nucléaire,
10:57c'est prospère dans un contexte d'inflation.
11:01Alors, tiens, on parle de l'or,
11:03ça me fait penser à,
11:05depuis qu'on a recommencé l'émission en septembre,
11:07on n'entend parler que deux choses.
11:11Or, il y a Luxembourg.
11:13Et vous, en plus, ce dernier mois,
11:15c'est quasiment que ça, les questions que vous recevez.
11:18Alors, c'est les deux mots-clés.
11:19C'est les deux mots-clés.
11:20Lorsque vous savez le revenu,
11:21on est assez proche de nos abonnés, de nos lecteurs.
11:23On les prend au téléphone,
11:24on répond à leurs questions par mail, chat, etc.
11:29Et c'est vrai que ces deux mots-clés
11:31reviennent souvent en ce moment.
11:32Or, faut-il acheter, faut-il vendre ?
11:35Et puis, bien sûr, Luxembourg.
11:37Et là, ça fait référence davantage à la folie fiscale qu'à autre chose.
11:41Sur l'or, en fait, c'est d'une façon plus générale.
11:44Même, la question qui est posée,
11:46c'est ce qu'on aborde depuis le début de l'émission,
11:50celle de la valorisation des actifs,
11:52la valorisation des actions américaines,
11:54la valorisation, bien sûr, aussi des matières premières.
11:59L'or, valeur refuge, oui.
12:01Mais l'or, quand même, qui ne distribue aucun revenu.
12:04L'or qui peut être fortement imposé,
12:06en tout cas, un taxé sur l'ensemble du montant de votre transaction.
12:10Donc, dans les cours actuels, nous, on est quand même plutôt prudent.
12:13Et vous savez, puisque, Antoine, je l'ai déjà dit souvent sur votre antenne,
12:17qu'en matière de valeur refuge,
12:18je préfère certaines actions cotées,
12:20comme Total Energy ou alors les valeurs de défense,
12:24qui, en cas de crise géopolitique majeure,
12:28généralement plutôt progressent.
12:30Alors, le deuxième mot-clé que vous avez cité tout à l'heure,
12:32c'est Luxembourg.
12:33Donc, bien sûr, ça, ça fait écho à la forte hausse de la fiscalité
12:38qu'il y a dans les tuyaux,
12:39même si, bien sûr, on ne connaît pas encore le texte définitif du PLF 2026.
12:46Il n'empêche que cela nous a poussé au revenu à lancer une pétition en ligne
12:51contre, je dirais, le stop à la folie fiscale,
12:55notamment concernant la hausse de la flat tax,
12:57concernant, je dirais, un éventuel impôt improductif,
13:02auquel serait...
13:03Ça, c'est le troisième mot-clé, c'est la fortune improductive.
13:05La fortune improductive, alors ça, c'est un mot, je dirais,
13:09le mot fétiche, l'un des mots fétiches de l'Assemblée nationale
13:12en ce mois de novembre.
13:14Donc, le revenu entend se mobiliser
13:16contre une taxation davantage de l'assurance-vie.
13:19L'assurance-vie, il faut quand même le rappeler,
13:20c'est le placement le plus populaire après la résidence principale.
13:25C'est quand même plus de 40% des Français
13:27qui est dédié d'un contravi.
13:28Le projet, c'était d'augmenter un petit peu la CSG.
13:32Alors, il y a plusieurs, je dirais, épées d'amoclès
13:37au-dessus du placement préféré des Français.
13:42Il y a d'abord, effectivement, une augmentation de mémoire
13:45de 1,4 point des prélèvements sociaux.
13:47Et donc là, tous les placements vont être concernés
13:50du PEA au compte-tit ordinaire, au livret bancaire,
13:53à l'épargne de logement,
13:53et en passant par l'assurance-vie.
13:55Et puis, vous avez bien sûr l'idée de transformer l'IFI
14:00en un impôt sur, je dirais, les placements improductifs.
14:05Et malheureusement, nos chers députés mettent l'assurance-vie,
14:09en tout cas l'assurance-vie en euros,
14:11dans cette catégorie des placements improductifs.
14:15Alors que les derniers chiffres des assureurs sont très clairs.
14:18Plus de 60% de l'assurance-vie finance les entreprises
14:21en actions ou en obligations.
14:23Donc, c'est une aberration.
14:25Heureusement, pour terminer quand même là-dessus,
14:27le Luxembourg n'est pas forcément la solution,
14:31l'alpha et l'oméga.
14:32Si vous investissez dans un contrat d'assurance-vie luxembourgeois,
14:34vous ne réduisez pas votre impôt.
14:36Mais cette folie autour de ces deux mots-clés,
14:39or, assurance-vie, puis vous avez rajouté à du très-dit improductif,
14:43doit vous amener, bien sûr, à amener tous les épargnants
14:47et les épargnantes à réfléchir sur la composition de leur patrimoine.
14:49Et on le fait un jour après jour,
14:51on fait un petit peu le but par but,
14:53et puis surtout, pas d'hystérie.
14:54C'est le moment de faire le point.
14:56En plus, on est en fin d'année,
14:57c'est le moment plus que jamais de faire le point,
14:59mais ne prenez pas des décisions à l'emporte-pièce,
15:02ça vous mettrait dans les ennuis.
15:04Merci infiniment.
15:06Félix Baron, Club des investisseurs indépendants,
15:08Christian Fontaine, magazine Le Revenu,
15:10on vous retrouve tout à l'heure pour parler des ETF.

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