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  • il y a 20 heures
Ce mercredi 12 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Laurent Grassin, directeur des médias chez Boursorama, et Bastien Baron, fondateur de Justae - Conseil en gestion de fortune, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00Tout pour investir, le déchiffrage.
00:05Avec nos deux déchiffreurs du jour, Bastien Baron de Juste A et Bonjour.
00:10Bonjour Antoine.
00:10Merci d'être en direct avec nous ce matin.
00:13Et bien sûr Laurent Grassin de Boursorama qui est venu nous rejoindre aussi.
00:16Bonjour Laurent.
00:17Bonjour Antoine.
00:18Oui, on le disait il y a quelques secondes, tout va bien.
00:20Tout va bien sur les marchés.
00:22Au côté de Wall Street, on n'en est pas très loin.
00:25On a une poussée haussière depuis le début de la semaine.
00:28Oui, tout va bien.
00:28Non, mais la vraie question c'est, vous ne pouvez pas avoir raison trop tôt dans un marché qui monte.
00:39Attention de ne pas avoir raison trop tard.
00:41Dans les deux cas, c'est qu'on a tort.
00:42Je vous l'ai dit Antoine, moi je trouve que depuis plusieurs semaines, il y a des choses qui sont un peu de signaux faibles
00:49sur des réactions boursières, sur des contrats, sur des valeurs déjà très bien valorisées.
00:53On va parler de biotech aussi sur le marché français, qui pour moi est aussi un indicateur assez intéressant.
00:58Tout va très bien, madame la marquise.
01:01Moi, je trouve que le marché, là, il est vraiment haut.
01:05Complaisant un petit peu.
01:06Un petit peu, je trouve.
01:07C'est votre avis aussi, Bastien Baron ?
01:09Un petit peu, on voit que les signaux faibles, justement, ne durent pas très longtemps.
01:14On va dire tout de suite, il y a une petite annonce qui va faire que finalement la positivité revient très rapidement.
01:20Je suis assez d'accord.
01:23Petit à petit, il y a un moment donné où on va dire, aujourd'hui, dès qu'il y a un micro nuage noir, il est vite mis de côté.
01:30Je pense qu'à un moment donné, il arrivera réellement.
01:33C'est-à-dire qu'on a l'impression, toujours, qu'on assiste à la même mécanique.
01:37Et surtout, si on regarde les flux d'investissement sur les fonds actions, on a toujours l'impression,
01:41notamment du côté américain.
01:43Alors, c'est plus disparate, côté européen, mais du côté américain, c'est-à-dire,
01:49on a dans des phases un petit peu d'inquiétude des gros institutionnels qui vendent en masse.
01:53Et tout de suite, le lendemain, c'est le retail.
01:56Exactement.
01:56Voilà, c'est le particulier qui veut profiter, qui buy the dip.
02:00On achète la correction.
02:02Et est-ce que vous pensez que le principal signal, alors faible ou pas,
02:06que le marché est peut-être en train vraiment de se gripper,
02:08c'est le jour où le retail ne sera plus aussi fort pour rattraper les mouvements de vente des institutionnels.
02:13Oui, et puis même ce que vous décrivez est déjà un signe en soi, Antoine.
02:17C'est-à-dire que si les institutionnels commencent, eux, à se mettre plus liquide, on va dire,
02:25ou en tout cas, commencer à jouer à la sécurité,
02:27alors qu'il y a encore véritablement un appétit pour le risque du côté des particuliers,
02:32c'est peut-être aussi un signal qu'on est haut ou trop haut.
02:35Bon, il y a un sujet qui vous intéresse quand même, c'est la COP.
02:37Et c'est vrai que c'est un sujet majeur.
02:40Et on a l'impression quand même d'une certaine forme de revanche de toute cette sphère internationale
02:46qui dit, oui, bon, voilà, les Trumponomics, les OK, pragmatisme,
02:51on ne va pas pouvoir faire la révolution verte en deux semaines et demie.
02:55Mais, oh, on existe.
02:57Les investissements en énergie renouvelable, ils vont être cruciaux.
03:01La préservation de l'environnement, ça va être une préoccupation majeure face à l'explosion des investissements
03:07en termes d'IA et notamment en termes d'alimentation de l'IA via l'énergie.
03:11Voilà, tout ça, ça va être au centre de cette conférence.
03:15Et là, il pourrait y avoir des choses intéressantes parce qu'on sent que du côté des institutions,
03:19les préoccupations environnementales, elles sont toujours là.
03:22Et ça reste toujours une contrainte et une raison de ne pas faire n'importe quoi, Bastien Marron.
03:28Oui, complètement.
03:28Je pense qu'on ne pouvait pas forcément imaginer, il y a une dizaine d'années,
03:32que finalement l'IA allait aider d'un point de vue ressources,
03:36parce que les besoins sont finalement gigantesques.
03:38On ne pensait pas être que l'IA allait trouver une nouvelle énergie ou quelque chose potentiellement.
03:43On ne pouvait pas imaginer que finalement les besoins de l'IA allaient entraîner le fait
03:48d'avoir un besoin sur la partie développement durable aussi.
03:51Et donc là, c'est ce qu'on voit réellement.
03:54Il y a beaucoup de choses qui sont recherchées, on va dire, par la COP.
03:57On voit qu'aujourd'hui, les montants annoncés sont plutôt en ligne avec ce qu'il faudrait faire,
04:02même s'ils ne sont jamais suffisants.
04:05On voit aujourd'hui qu'ils ne sont pas forcément suffisamment bien orientés.
04:09C'est-à-dire qu'il y a les acteurs publics, les acteurs privés, il y a les philanthropes.
04:13Et on voit que chacun fait les choses un peu de son côté.
04:15Il n'y a pas forcément une coordination.
04:17Oui, d'unité là-dedans.
04:18Exactement.
04:18Et quand on regarde, on voit que la partie publique, c'est quand même très compliqué actuellement.
04:23On en parle.
04:24Tous les pays sont extrêmement endettés, etc.
04:26Donc, c'est un peu compliqué.
04:27On a la partie privée.
04:29Développement durable, c'est un petit peu compliqué également.
04:31On voit que notamment les acteurs américains, sociétés de gestion, etc. font largement machine arrière.
04:36On voit que tout ce qui est réforme, etc. en Europe, on est en train un petit peu de revenir dessus.
04:43On ne sait pas si ça va s'assouplir ou non.
04:45On voit que la direction n'est pas forcément simple à voir.
04:47Donc ça, c'est assez intéressant aussi de rechercher une certaine unité pour qu'au moins, il y ait quelque chose de plus fort qui soit réalisé.
04:54Puis, Laurent Grassin, on en parlait aussi avant de rentrer en studio.
04:59Moi, il y a deux nouvelles qui sont tombées hier et qui me restent un peu en travers de la gorge.
05:05Bon, après, c'est la vie.
05:07Microsoft, qui investit plusieurs milliards de dollars pour faire un gros data center en Allemagne.
05:12L'Allemagne qui acte aussi le fait qu'il faut baisser les prix de l'électricité pour stimuler les investissements en matière d'intelligence artificielle.
05:20On a, et ce n'est pas la première fois, le Portugal qui se distingue avec une grande ville test autosuffisante,
05:26avec des énergies renouvelables gratos, off-grid, et qui propose ses services à Google,
05:33qui va y investir des milliards de dollars pour y faire un data center qui sera alimenté par toute cette bouffée d'énergie verte
05:39sur laquelle travaille le Portugal.
05:42Et nous, au milieu de tout ça, on veut sauver deux grenouilles.
05:45On est hostile à l'ouverture d'un pauvre entrepôt Amazon.
05:50On a l'air de complètement passer à côté de tout ça.
05:53C'est ça, c'est aussi le risque de ce qui se passe en France.
05:56Et aujourd'hui, de l'attentisme dans lequel on est sur la prise de décision politique.
06:01Et pour revenir sur la COP, ce que je trouve intéressant,
06:03sur l'immobilisme ou le manque de mobilité de certains acteurs,
06:07et la très grande mobilité d'autres.
06:09Parce qu'en fait, on a une vision assez contrastée.
06:11Effectivement, Trump fait beaucoup de bruit,
06:12donc on a l'impression que finalement, les grandes puissances,
06:16en tout cas celles qui sont aujourd'hui, qui se posent le plus de croissance,
06:18sont un peu à l'arrêt sur le sujet.
06:20Alors c'est vrai que les États-Unis vont ressortir de l'accord de Paris.
06:23On voit bien que la Fed a enlevé les obligations climatiques pour les banques américaines.
06:29On se dit, allez, juste, bon débarras.
06:31Et puis on dit, bon, la Chine sera là en pointillé,
06:34donc c'est le plus gros pollueur.
06:35Sauf qu'en fait, la réalité est vachement contrastée.
06:37On se rend compte que finalement, on déploie énormément d'infrastructures d'énergie renouvelable
06:44qui ont couvert l'essentiel des demandes supplémentaires d'électricité, d'énergie,
06:48en tout cas sur les dernières années.
06:50Ils ne sont pas fous, on le voit au Texas.
06:52C'est le plus gros producteur d'énergie renouvelable aux États-Unis.
06:56Exactement.
06:56Et la Chine, elle, certes reste un des plus gros pollueurs,
06:59mais c'est aussi un des pays qui se développe le plus rapidement,
07:03non seulement sur son sol, mais également à l'étranger.
07:05Il y a une étude qui a été faite, qui montrait que plus de 200 milliards depuis 2022
07:08avaient été investis sur 54 pays, sur à peu près tous les secteurs intéressants,
07:13que ce soit bien sur le photovoltaïque, sur lequel ils sont très présents,
07:17sur les pays d'Asie, mais également en Afrique, mais également au Moyen-Orient,
07:21sur les véhicules électriques, sur même l'hydrogène vert.
07:23Donc quand vous êtes investissant individuel, il y a le bruit autour de ça, ça y est.
07:26Et puis en fait, il y a là aussi, malheureusement, la réalité, c'est que
07:29sur ces domaines-là, de transition climatique, la Chine est en avance.
07:35Elle a une stratégie qui est très bien rodée,
07:38et c'est aussi un élément qui doit vous dire que vous devez avoir de la Chine en portefeuille,
07:43parce que ça aussi, c'est une des thématiques de demain.
07:46Ça, plus les progrès, les bons géants qu'ils sont en train de faire sur l'IA.
07:50Alors on ne parle même pas de ça, mais voilà, sur l'aspect COP,
07:52c'est aussi bluffant de voir à quelle vitesse ils arrivent à déployer les nouvelles technologies,
07:56chez eux et à l'extérieur.
07:57Et puis on pouvait le voir, d'ailleurs, un super documentaire de BFM TV,
08:01nos cousins, qui a été diffusé hier soir sur la Chine high-tech.
08:06C'est vrai que c'est assez fascinant.
08:07Bon, c'est une vitrine, on sait comment ça se passe.
08:10Maintenant, voilà, c'est eux, la voiture électrique,
08:13elle a une dynamique de développement.
08:15Une voiture sur deux vendue maintenant en Chine.
08:17Voilà, on peut juste poser la statistique comme ça.
08:20Juste, première chose, le taux de pollution du côté des grandes métropoles chinoises
08:25a énormément baissé ces dernières années.
08:29Et puis voilà, 50% du parc énergétique chinois,
08:32maintenant, il est constitué d'énergie renouvelable.
08:35Alors c'est de l'autre côté, il y a encore beaucoup de charbon,
08:37il y a beaucoup de choses,
08:39mais voilà, ils vont construire un barrage géant au Tibet.
08:41Alors ça, ça va être un enjeu géopolitique un peu compliqué, j'ai réussi.
08:44Enfin voilà, il y a de grands espoirs, etc.
08:48Tiens, justement, à propos de la Chine,
08:51il y a la nouvelle Twingo qui est sortie.
08:53Exactement.
08:54Chez Renault.
08:55Très mignonne.
08:56Alors oui, elle est toute verte, elle rappelle la première Twingo et tout.
08:59Puis on voit l'étiquette de prix, on se dit non, mais ça va bien.
09:03Les mecs considèrent comme un défi absolu et une énorme victoire
09:06d'avoir vendu une voiture qui est à tout juste 20 000 euros.
09:10Enfin, c'est fou.
09:11Et pourtant, Renault nous explique que c'est le juste prix,
09:14qu'en plus, ils ont partagé les coûts de développement
09:15avec un copain chinois qui a déjà été sollicité par Dacia.
09:21Ils ont construit la Spring ensemble,
09:22qui est alors là, pour le coup, une vraie voiture électrique low cost.
09:26Ils choisissent la Chine.
09:28À côté, il y a Valeo qui fait un peu la tête.
09:30On peut les comprendre.
09:31Alors Valeo qui, d'un autre côté, est lui aussi engagé en Chine,
09:34surtout les systèmes avancés.
09:35Mais voilà, on reste encore très, très dépendants de la Chine
09:40et l'organisation de la dépendance aux terres rares,
09:44ça, ça va être un enjeu super compliqué à gérer géopolitiquement
09:48et puis pour les acteurs de l'automobile, sans doute.
09:50En fait, quand on voit l'annonce arriver, on se dit,
09:52évidemment, il y a Renault qui ne peut pas,
09:54a besoin d'un sujet vis-à-vis des terres rares.
09:57Et finalement, pas tout à fait, parce que sur cette voiture électrique,
10:00il n'y a pas forcément besoin.
10:01C'est-à-dire que la technologie qui est développée n'a pas besoin,
10:04en gros, de cette erreur.
10:06Donc, c'est ça qui est assez étonnant,
10:06c'est que d'un côté, on se dit, ah ok, ce n'est pas ça.
10:09Donc, ça amène en fait un vrai aveu de faiblesse, je trouve,
10:12on va dire, de la France en angle général, de l'Europe aussi,
10:16mais aussi vis-à-vis de la Chine.
10:17On sent que la Chine, qui avait, il y a une vingtaine d'années,
10:20trentaine d'années, énormément investie,
10:22on va dire, sur des lignes de fabrication de voitures,
10:24a réussi à prendre le virage pour basculer sur la voiture électrique.
10:28Bien sûr.
10:28Et finalement, aujourd'hui, on se dit, on n'a même plus le choix.
10:31C'est-à-dire que les voitures, effectivement,
10:33d'un point de vue budget, prix,
10:35il faut qu'on tienne un certain budget.
10:37Et je suis assez d'accord, finalement, on se dit,
10:38même le budget, il n'est pas forcément tenu
10:40par rapport à ce qu'on peut voir.
10:42Et malgré tout, on est quand même obligé de se tourner vers la Chine.
10:45Sans parler, encore une fois, des véhicules chinois
10:47qui sont en train de potentiellement arriver,
10:49malgré des droits de douane assez importants
10:51mis en place par l'Union Européenne, etc.
10:52Donc, c'est vraiment un aveu, je trouve, de faiblesse,
10:54d'une part, d'un point de vue compétitivité en Europe
10:57et d'un point de vue aussi un petit peu souveraineté européenne.
11:01Il n'y a pas un Airbus qui s'est formé, on va dire,
11:05sur la partie automobile, notamment en Europe.
11:08Alors qu'on sait qu'il y a beaucoup de constructeurs
11:10qui ne sont pas forcément en grande forme.
11:12On parle de Valeo qui est plutôt un équipementier.
11:14Mais il y a énormément de souffrance.
11:17On voit Porsche qui commence à licencier également,
11:20alors qu'avant, c'était les rois des primes tous les ans, etc.
11:22On parlait de leur record en termes de primes.
11:24On voit beaucoup de choses.
11:25Et il y a un manque, je trouve, de coordination, on va dire, en Europe.
11:29Et puis, il y a une espèce de, comment dire,
11:33depuis les invasions de voitures chinoises
11:36dont nous parlait Jean-Dominique Sénard,
11:38le président de Renault,
11:41qui arrive très progressivement.
11:44Ça reste quand même encore des ventes très réduites,
11:46uniquement d'ailleurs sur les voitures électriques.
11:48Enfin, en grande majorité, il y a des voitures hybrides aussi, etc.
11:50Et puis, toute cette interrogation autour du
11:52« je ne veux pas de voitures chinoises »,
11:55« c'est du dumping »,
11:56ils construisent leur voiture avec des coûts de production
11:57dix fois moins élevés que laine.
12:01Notre Clio est fabriqué en Slovénie ou en Turquie.
12:05Les 206 Peugeot sont fabriqués au Maroc,
12:07enfin, on a l'impression d'une redéfinition de la mondialisation
12:11et puis, peut-être se dire, au bout du compte,
12:14que les Chinois, ça peut être aussi de grands fournisseurs de solutions.
12:17Et on le voit encore chez Renault.
12:18Mais c'est surtout ça, en fait.
12:20Souvenez-vous, il y a quelques années,
12:22il n'y a pas si longtemps que ça,
12:23vous alliez en Chine et vous étiez obligés de faire une co-entreprise
12:25parce que, comme ça, vous alliez les savoir-faire,
12:27la technologie européenne ou américaine,
12:29et puis les Chinois apprenaient.
12:31Je pense qu'il va falloir faire preuve d'humilité
12:32et se rendre compte qu'aujourd'hui,
12:34c'est nous qui avons besoin d'apprendre.
12:35Sur cet exemple de ce fameux moteur synchrone à rotor combiné,
12:39j'adore, on va parler un petit peu de technique.
12:41En gros, c'est justement le moteur qui permet de se passer de terre rare.
12:44Et puis, on a dit...
12:45Voilà, il y a des fameux aimants.
12:46Voilà, et on dit, on va le faire avec Valeo.
12:47Sauf qu'on s'est rendu compte, sur cette partie,
12:49le stator, qui est la partie fixe du moteur,
12:51que Valeo, c'était bien, mais c'était trop cher.
12:53Et qu'en fait, il y avait quelque chose qui fonctionnait aussi bien
12:55et moins cher chez un acteur chinois.
12:58Et donc, là, la logique industrielle,
13:00et on en parlait avant,
13:02a prévalu sur la logique un petit peu de souveraineté européenne.
13:05Et on s'est dit, si on veut justement limiter les coûts,
13:08on va être obligé d'avoir recours à ce partenaire.
13:11Vous l'avez dit, la Twingo, elle a été développée
13:13sur un temps très court, grâce aussi à l'aide d'un partenaire chinois.
13:16Donc, peut-être qu'une solution un peu humble, un peu pragmatique,
13:19serait de dire maintenant aux Européens,
13:21plutôt que de faire, là aussi, des barrages de toutes sortes,
13:23écoutez, venez en Europe, mais à vous de nous ramener la technologie
13:28qu'on a perdue en cours de route.
13:30On ne va pas revenir sur Norsevolt et les batteries.
13:32On parlait de Porsche, effectivement,
13:34sur finalement l'électrique, pas électrique.
13:36Ah ben non, on voit bien qu'on t'atteint.
13:38Eh ben, soyons réalistes.
13:39OK, les gars, venez, parce qu'on a encore un marché,
13:41on est intéressants,
13:42mais à vous maintenant de faire des transferts de technologie.
13:44Et pourquoi pas venir construire chez nous ?
13:47Et pourquoi pas ?
13:47Faire un Ona, faire une usine,
13:51ce qu'a été l'usine Toyota qui faisait peur à tout le monde à l'époque
13:55et qui, finalement, est une super histoire made in France.
13:57Pourquoi pas venir construire chez nous ?
13:59Parce qu'oublions pas qu'au bout du compte,
14:01si on se met tous à cracher nos poumons dans la rue,
14:03le déficit extérieur vis-à-vis de la Chine,
14:04plus personne n'en aura rien à faire.
14:06Donc voilà, il y a encore des réflexions à alimenter là-dessus.
14:10Merci infiniment, messieurs,
14:11on pourrait tenir deux heures là-dessus, facilement.
14:13Valentin, pardon, Bastien Baron de Justa et Laurent Grassin de Boursorama.

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