- il y a 6 semaines
Retrouvez Le 18/19 de Guillaume Paul en replay.
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00:00BFM Business et la Tribune présente
00:02Le 18-19
00:05Guillaume Paul
00:06Bonsoir à toutes et à tous, il est bientôt 18h
00:10Soyez les bienvenus dans 18-19 de BFM Business
00:12Quoi de neuf dans l'actualité ce soir ?
00:14Bah des débats qui continuent du côté de l'Assemblée
00:16Avec peut-être là on sent un début d'esquisse
00:19De commencement, de consensus
00:21Qui est en train de se dessiner
00:22On ira voir Hugo Babet tout à l'heure à 18h30
00:25A l'Assemblée Nationale
00:26On parlera de tout ça bien sûr avec nos éditoriistes
00:28Entre 18h30 et 19h
00:30On parlera des chiffres du chômage
00:32Troisième trimestre qui sont tombés ce matin
00:34Qui ne sont pas si mauvais finalement
00:35On regardera ça dans le détail
00:37Et puis notre invité dans quelques minutes
00:38Ce sera Thierry Labord, le directeur général délégué de BNP Paribas
00:41Gros flux d'informations autour de BNP Paribas
00:45Avec son directeur général délégué
00:47Donc dans quelques minutes
00:49Il est 18h sur BFM Business
00:50D'abord le rappel des grands titres
00:52Le journal
00:54Les grands titres de l'actualité avec Erwan Maurice
00:57Bonsoir Erwan
00:58Bonsoir Guillaume
00:58Et donc le chômage qui progresse en France
01:00Mais enfin c'est une hausse en trompe-là
01:01Absolument
01:02Troisième trimestre
01:03Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à France Travail
01:05Sans aucune activité a augmenté d'1,6%
01:08Par rapport au trimestre précédent
01:10Cela représente un peu plus de 3,2 millions de personnes
01:13En catégorie A
01:14A noter que le nouveau régime de sanctions
01:16Fait effectivement mécaniquement augmenter ce chiffre
01:19Sans cela et sans l'inscription automatique d'allocataires du RSA et de jeunes en parcours d'insertion
01:24Le nombre d'inscrits en catégorie A aurait diminué d'un pour cent
01:27Ce dont se réjouit le gouvernement
01:29Au chapitre de l'emploi à toujours et à 48 heures de la publication de ses résultats trimestriels
01:34Amazon annonce une saignée dans ses effectifs
01:3714 000 postes vont être supprimés
01:39Décision directement liée au développement de l'IA générative
01:43Qui transforme le travail selon le groupe
01:44Des suppressions de postes visent des fonctions support ou stratégiques
01:48Selon la presse américaine
01:50La main d'oeuvre des entrepôts devrait, elle, être épargnée
01:53Pendant ce temps-là, Microsoft contrôle désormais 27% du capital d'OpenAI
01:57Cela fait suite à un nouveau tour de table
01:59Et au changement de statut du groupe d'intelligence artificielle
02:02OpenAI est désormais valorisé 500 milliards de dollars
02:05Un accord sur les terres rares a été signé entre Tokyo et Washington
02:09A l'occasion de la visite de Donald Trump au Japon
02:11Objectif de cet accord, sécuriser les approvisionnements
02:15A l'heure où la Chine restreint ses exportations
02:18Accord qui financera l'exploitation minière et le traitement dans les deux pays
02:22Un autre accord en vue selon des informations de presse
02:24Le Royaume-Uni envisagerait une alliance sur l'acier
02:27Avec les Américains et les Européens
02:29Pour se protéger de la concurrence chinoise
02:31Les droits de douane pourraient être supprimés
02:33Entre Londres, Washington et Bruxelles
02:35Et les taux d'imposition harmonisés sur l'acier extérieur
02:38La France passe commande à Thalès
02:41D'un radar de détection spatiale
02:43Une pièce unique en Europe qui doit entrer en service d'ici 5 ans
02:46Baptisé Aurore, ce radar permettra à l'armée de suivre des objets
02:50Comme des satellites espions étrangers
02:52Jusqu'à 2000 km d'altitude
02:54Le prix de la commande n'a pas été dévoilé
02:56Et puis Elon Musk veut concurrencer Wikipédia
02:59Qu'il considère comme étant d'extrême gauche
03:02Le milliardaire propriétaire du réseau social X
03:04Lance sa propre encyclopédie
03:07Baptisée Groquipédia
03:08Encyclopédie dont le contenu est produit
03:10Par une intelligence artificielle
03:12Le média américain Wired identifie déjà
03:15Que ce site a tendance à l'inverse
03:16A promouvoir des thèses d'extrême droite
03:19Il est 18h02, un coup d'œil sur les marchés
03:20Avec Aude Kersulek
03:22Et Aude, c'est du rouge ce soir à la Bourse de Paris
03:26Oui, la Bourse de Paris qui clôture à moins 0,27%, 8216 points
03:32Une Europe continentale qui freine trop de sujets cette semaine
03:35Il y a l'international, c'est vrai, avec jeudi la rencontre Donald Trump-Xi Jinping
03:39Beaucoup d'actualités monétaires
03:41Puisque demain, la décision de la Fed et jeudi la BCE
03:45Les entreprises avec beaucoup de publications
03:47Et on parle aussi beaucoup d'IA
03:49Tout ça fait un peu beaucoup pour nos investisseurs
03:52En tout cas, on recule sur les indices européens
03:56Le DAX aussi reculé de 0,1%
03:59Un record tout de même
04:00C'est à Londres
04:02Qui, là aussi, a clôturé à un plus haut
04:04Alors, à Paris, ce qui a pesé
04:05C'est notamment le résultat de la première banque française
04:09Une publication en dessous des attentes
04:11Ce qui a été mal arbitré par le marché
04:13Moins 3,5%, une provision aussi importante
04:15Surtout non expliquée
04:16Qui effraie un peu les investisseurs
04:18Qui s'écarte de la valeur
04:20On a eu Clariane aussi, c'est sur le SBF 120
04:22Moins 12,7% après sa publication
04:25Parce que l'entreprise a abaissé son objectif
04:29Débida pour l'année
04:30En revanche, ça s'est bien passé pour Capgemini
04:33Qui a relevé son objectif annuel
04:36Et qui prend 1,5% ce soir
04:38Ou encore, Essilor Luxottica
04:39Ce n'était pas une publication
04:40Mais la valeur est à un plus haut historique
04:42Ce soir, 317 euros
04:44Donc on peut le signaler aux Etats-Unis
04:47Les records se poursuivent sur les trois indices
04:51Et puis on a eu une valeur qui a passé pour la première fois
04:54Les 4 000 milliards de dollars de capitalisation
04:56C'est Apple
04:57Alors on en a eu deux en fait
04:58Parce qu'on a Microsoft qui a aussi repassé cette barre-là
05:01Tout à l'heure avec le Nasdaq qui était aussi à un record
05:06Les Etats-Unis qui continuent de monter
05:08On aura la Fed évidemment
05:09Qui rendra sa décision demain
05:11L'or, lui, continue sa chute
05:133 973 dollars l'once
05:16On a encore perdu 1% depuis
05:17Le club très fermé des 4 000 milliards
05:20Désormais de capitalisation boursière
05:21Avec Apple notamment
05:22Merci beaucoup d'autres cartes
05:23Sulek avec nous sur BFM Business
05:25Merci Erwan
05:25On vous retrouve tout à l'heure
05:26Bien sûr, 19h
05:27Le 19h écho en direct sur BFM Business
05:3018h04
05:31On revient dans deux minutes
05:32Avec notre invité Thierry Labord
05:34Directeur général délégué de BNP Paribas
05:36Puis je vous rappelle nos éditorialistes
05:3818h30, 19h avec nous sur BFM Business
05:40A tout de suite
05:40Business et la tribune présente
05:43Le 18-19
05:46Guillaume Paul
05:48Allez 18h08
05:49Retour dans le 18-19 sur BFM Business
05:52Notre invité donc ce soir
05:53C'est le directeur général délégué de BNP Paribas
05:56Thierry Laborde qui est avec nous
05:57Bonsoir Monsieur Laborde
05:58Merci d'être avec nous
05:59Pour parler des résultats de BNP Paribas
06:01Vous êtes là c'est vrai
06:02A chaque publication trimestrielle
06:03On vous en remercie
06:04De venir nous voir
06:04Alors résultats qui sont tombés ce matin
06:07Qui commencent à bénéficier
06:08Du rachat d'AXA Investment Managers
06:10L'an dernier on va en parler
06:12Dans un instant bien sûr
06:13Vous allez nous raconter tout ça
06:14D'abord il faut évidemment
06:15Qu'on parle de ce qui s'est passé
06:17Il y a une dizaine de jours
06:19Aux Etats-Unis
06:19Qui a lourdement pesé sur le titre
06:21La semaine dernière
06:22Il se trouve que le vendredi 17 octobre
06:24Votre groupe a été reconnu coupable
06:26Par un tribunal populaire de New York
06:28De complicité des actions au Soudan
06:30Reconnu coupable d'avoir effectué
06:32Des transactions commerciales
06:34Dont les bénéfices auraient permis
06:36De financer le régime
06:37Et les milices de l'ancien dictateur
06:39Omar al-Bashir
06:41Ce sont trois personnes
06:42D'origine soudanaise
06:43Aujourd'hui exilées aux Etats-Unis
06:45Qui avaient porté plainte en ce sens
06:46Contre vous en 2016
06:48C'est un verdict que vous avez considéré
06:50Encore ce matin je cite comme erroné
06:52Quels sont vos arguments
06:54Thierry Laborde à ce sujet
06:55Alors il y a une déclaration
06:56Qui est publique
06:57Que chacun peut aller chercher
06:59Sur le site de la banque
07:00Nous considérons ce verdict
07:02Qui a donc indemnisé
07:05Trois plaignants
07:06Trois individus
07:07Comme totalement erronés
07:10Pour à la fois des raisons des faits
07:12Et des éléments de faits
07:14Et des éléments de droit
07:15Et donc nous allons tout faire
07:17Pour que ce jugement soit infirmé
07:18Alors pour synthétiser en un mot
07:20L'élément qui est parfaitement contesté
07:23C'est le rapport de cause à effet
07:25Entre les services qui étaient fournis à l'époque
07:27C'est vieux de 15 ans
07:28Par BNP Paribas
07:30Qui étaient des services de commerce international
07:31A des entreprises soudanaises
07:34Et les violences entre tes victimes
07:35Qui n'impliquaient pas d'équipement militaire
07:37Aucun
07:37C'était du pétrole
07:39C'était des lettres de garantie
07:40Pour de l'exportation de pétrole
07:42Soudanais à des grands pétroliers mondiaux
07:44Et c'était de l'importation de coton
07:46Voilà
07:47C'est ça dont on parle
07:48Donc il n'y a pas de rapport de cause à effet
07:50D'ailleurs en droit suisse
07:51Ce rapport n'est pas reconnu
07:52Et le jugement doit respecter le droit suisse
07:54Donc il y a beaucoup d'erreurs dans ce jugement
07:56De fond
07:57De forme
07:58Et nous allons tout faire pour l'infirmer
08:00Vous considérez n'avoir pas pu
08:01J'ai lu ça présenté lors du procès
08:03Des pièces de nouveaux éléments
08:05De preuves déterminantes
08:06Qu'est-ce que vous n'avez pas pu présenter ?
08:07Par exemple des justifications de droit suisse
08:10Du gouvernement suisse
08:12Du juge fédéral suisse
08:14Qui montre qu'en droit suisse
08:16Ces allégations ne peuvent pas être reconnues
08:18L'autre question que je voulais vous poser
08:19Tiré Laborde à ce sujet
08:20On a vu les fluctuations du titre
08:21Alors qu'a perdu lundi dernier 20 octobre
08:23Plus de 7% à la clôture
08:25Qui n'a pas vraiment remonté la pente depuis
08:27Ce matin vous avez indiqué
08:29Que vous n'aviez pas constitué de provisions
08:31En vue d'éventuelles sanctions
08:33Dans le cadre de ce dossier
08:35Est-ce que c'est soit parce que vous êtes très confiant
08:38Sur la suite des événements
08:39Soit vous vous êtes posé la question
08:40De passer des provisions
08:41Mais vous vous êtes dit
08:41On risque d'envoyer un très mauvais signal au marché
08:43Quelle a été votre façon de faire ?
08:44Vous connaissez la politique de provisionnement
08:46De BNP Paribas
08:47Elle est toujours très prudente
08:48Si nous avons considéré
08:49Qu'il ne fallait pas passer de provisions
08:52C'est bien ce que nous pensons
08:53Que nous sommes solides
08:54Dans nos positions
08:55Et dans notre argumentaire juridique
08:57Donc vous êtes persuadé
08:58Que ce verdict sera annulé en appel
08:59Sera infirmé en appel
09:00Sera infirmé en appel
09:01Voilà donc pour ce dossier Soudanet
09:03On va parler un petit peu des résultats par eux ce matin
09:05Donc résultat net par du groupe
09:07En progression d'un peu plus de 6%
09:09Un peu plus de 3 milliards d'euros
09:11Marqué on le disait
09:12Par l'intégration cette fois
09:13Dans les chiffres du rachat
09:15D'AXA Investment Management
09:16C'était l'an dernier
09:17Pour un peu plus de 5 milliards d'euros
09:18C'est ça voilà
09:19Et ça fait bondir les revenus
09:20De la gestion d'actifs
09:21De 25% sur un an
09:23Voilà ça commence
09:24A être intégré dans les chiffres
09:26C'est une très belle opération
09:27C'est le premier trimestre
09:28Puisque l'acquisition
09:29Le closing a été réalisé au 1er juillet
09:31Donc c'est le premier trimestre en totalité
09:33Dans les chiffres de BNP Paribas
09:35Sur un rapprochement qui se passe très bien
09:37Les équipes travaillent ensemble
09:38Sur le projet d'intégration
09:39Vous avez peut-être vu
09:40Qu'on a commencé à publier les synergies
09:42Les estimations financières de synergies
09:44550 millions d'euros avant impôts
09:47Donc c'est un vrai projet
09:48Ça c'est créateur de valeur
09:50D'ici 2029
09:51550 millions d'euros
09:52Vous savez les synergies
09:53Il faut un petit peu de temps
09:54Pour les mettre en oeuvre
09:55Mais c'est un projet vraiment créateur de valeur
09:57Qui en synthèse
09:58Donne deux choses nouvelles au groupe
10:00Un changement d'échelle
10:01Sur l'asset management
10:02On était un peu petits
10:04C'est un doublement de notre asset management
10:06Vous êtes troisième européen
10:07Troisième européen
10:08Mais surtout
10:09Numéro un sur l'épargne longue
10:11Tout ce qui est la gestion
10:12Des fonds d'assurance vie
10:13Tant chez Cardiff
10:15Qu'AXA
10:15Et d'autres assureurs vives
10:17Vont être intéressés
10:18Pour nous confier leur gestion
10:20Sur cette épargne longue
10:21Et ça c'est 850 milliards
10:23Et c'est numéro un en Europe
10:25Et pour faire très simple
10:26Ce qui est l'atout de l'Europe aujourd'hui
10:28C'est l'épargne longue de ces Européens
10:30Ça c'est vraiment notre atout
10:31C'est du long terme
10:32Et nous allons être le premier gestionnaire
10:34De cette épargne longue
10:34550 millions d'euros de synergie
10:37Avant impôts évidemment
10:39En face
10:40Il y a un chiffre que vous avez communiqué ce matin
10:41C'est le coût de cette intégration
10:43690 millions d'euros
10:44Ça ça chiffonne un petit peu les marchés
10:46Qui se disent
10:46C'est beaucoup
10:47Donc c'est un pari de long terme
10:48C'est un pari de long terme
10:49Bien sûr
10:49Mais encore une fois
10:50Vous savez quand vous devez générer
10:52Ce type de synergie
10:54Il y a un petit investissement à faire au départ
10:56Qui va se lisser aussi sur quelques temps
10:57Mais qui permet d'aller générer ces synergies
11:00Mais le plus important
11:01Dans la publication des résultats
11:02Et ça je crois que le marché finira par le voir
11:04Aujourd'hui il a un peu réagi
11:07A la nuance plus qu'à la tendance
11:08Mais ce qui est vraiment très important
11:10C'est la génération de capital
11:11Cette acquisition
11:13Elle coûte 35 points de base de capital
11:15Soit 2,8 milliards
11:16Pour parler à vos téléspectateurs
11:182,8 milliards
11:18Et bien ces 2,8 milliards
11:19Sur le seul troisième trimestre
11:21Nous avons généré ce capital supplémentaire
11:24C'est-à-dire qu'en un trimestre
11:26On a su régénérer le capital
11:28Que nous coûte l'acquisition d'AXAIM
11:29Et vous dites quand même
11:30Qu'à votre décharge
11:31Les nouvelles exigences imposées
11:32Au secteur bancaire
11:33En matière de fonds propres
11:34Font que ça allège un petit peu
11:35Finalement les bénéfices
11:36De cette opération
11:37Voilà
11:37Donc vous dites
11:38La réglementation quand même joue
11:39C'est 35 bips
11:40Ça aurait pu être 25 bips
11:41Mais vous voyez
11:42C'est 10 bips
11:43C'est pas ça qui est déterminant
11:45Mais surtout
11:45C'est cette génération de capital
11:47Par toutes les activités du groupe
11:49Sur ce troisième trimestre
11:50Qui est pour moi
11:50Et l'élément marquant
11:51Puisqu'avec un coût en capital
11:53De 35 bips de capital
11:54Et bien le capital dur de la banque
11:57Reste au même niveau
11:57A 12,5
11:58Donc il y a des synergies
11:59Qui commencent à se faire sortir
12:00Dans les chiffres
12:01On l'a vu ce matin
12:01Il y a un gros chantier d'intégration
12:03Qui arrive
12:03Alors fusion juridique en France
12:05C'est pour la fin de l'année
12:06D'ici la fin de l'année
12:07Exactement
12:08Et après ça commence
12:09Parce que c'est du monde
12:10BNP Paribas
12:11Cette management
12:11J'ai voyé 3300 collaborateurs
12:13Dans plus de 30 pays
12:14AXA Investment Manager
12:15C'est 3000 collaborateurs
12:17Dans 19 pays
12:18Exactement
12:19Donc ça va se décider
12:20En France ça sera la défense
12:22Ça sera sans doute la défense
12:23Voilà
12:23Dans les locaux d'AXA IM
12:26Où les équipes devraient être regroupées
12:28Et ensuite bien sûr
12:29C'est pays par pays
12:30Projet par projet
12:31C'est beaucoup d'acteurs
12:32De ces deux entreprises
12:33Qui ensuite ensemble
12:34Vont créer ces synergies
12:37Mais le deuxième élément
12:38Qui est fort sur les revenus
12:39C'est que ça donne
12:40Au groupe BNP Paribas
12:41Pour tous ces métiers
12:43De distribution
12:43Que ce soit la banque privée
12:45Que ce soit les réseaux
12:46De nouveaux produits à distribuer
12:48Qui sont des produits
12:49Très attendus
12:49Par les clients particuliers
12:51Qu'on appelle la gestion alternative
12:52On trouve de la dette privée
12:54On trouve des actifs immobiliers
12:57Des actifs semi-liquides
12:59Mais qui permettent
13:00Dans une diversification patrimoniale
13:02D'apporter quand même
13:03Beaucoup de rendement
13:03A nos clients épargnants
13:05Est-ce qu'il y a des risques
13:05De doublons dans le reprochement
13:06De ces équipes aujourd'hui ?
13:08Est-ce que vous avez perdu ?
13:08Non parce que nous
13:09Une complémentarité des métiers ?
13:10Exactement
13:10AXAIM était très fort
13:12Dixième mondiale
13:13Sur la gestion alternative
13:14Premier européen
13:15300 milliards d'actifs sous gestion
13:17Et BNP Paribas était très petit
13:19Donc c'est très très complémentaire
13:20Voilà pour la gestion active
13:21Un mot de la banque de financement
13:23De investissement
13:23Qui est en progression aussi
13:25De l'ordre de 4-5% je crois
13:26Mais 7,5% hors effet de change
13:287,5% hors effet de change
13:30Mais évidemment
13:31Vous allez me dire
13:31Les marchés sont un petit peu névrosés
13:32Aussi sur ce coup-là
13:33On regarde ce que font
13:34Les banques américaines
13:34C'est pas le même modèle
13:35Mais on voit
13:36Un Goldman Sachs
13:37Qui fait du 17%
13:37Un J.P. Morgan
13:38Qui fait du 25%
13:39Pourquoi est-ce que vous êtes en ça ?
13:40C'est assez simple
13:41Nous on est deux tiers européens
13:42Un sixième américain
13:43Un sixième asiatique
13:44Donc évidemment
13:45Le deux tiers européen
13:47Il y a moins d'opérations
13:48Et on le voit
13:49Sur les opérations
13:50Global Banking
13:50Il y a beaucoup d'attentisme
13:52Quand même en Europe
13:52Les opérations sont là
13:53Nous les avons
13:55Les opérations sont là
13:55Nous les avons dans notre pipe
13:57Mais il y a un petit peu
13:58D'attentisme
13:58Tant que la conjoncture
14:00Globale, internationale
14:01Qui est quand même
14:02Un peu fragmentée
14:02Un petit peu plus difficile
14:04Avec un peu plus de barrières
14:05Ne s'est pas un peu ouverte
14:06Bon objectif annuel
14:07De bénéfice
14:08De bénéfice net
14:1012 milliards 2
14:11Et on est dans cette tendance
14:12Vous êtes à 9,25 à l'heure actuelle
14:14Voilà on a fait les deux tiers
14:15Les trois quarts pardon
14:16Vous êtes confiant
14:17Oui on est confiant
14:18D'ailleurs on l'a confirmé
14:19On l'a confirmé ce matin
14:20Un mot du coût du risque
14:22Qu'on regarde toujours
14:22C'est l'exposition
14:23Au non-remboursement des crédits
14:24On voit qu'il a progressé
14:25De 24%
14:26Alors vous dites du fait
14:27D'un dossier
14:27Dont vous n'avez pas voulu
14:28Révéler la nature
14:29Généralement on ne révèle jamais
14:31Les dossiers individuels
14:31Il n'y a pas d'obligation légale
14:32Non non
14:33On ne révèle jamais
14:35Les dossiers individuels
14:35Parce que c'est aussi
14:35Ce qui a un petit peu chiffonné
14:36Les marchés quand même
14:37Quel est cette
14:38C'est un dossier
14:39Ça arrive une fois
14:41Tous les trois ans
14:41Dans les activités de marché
14:42C'est là où ça se situe
14:44En revanche
14:45Quand vous regardez
14:45Sur toutes les activités
14:46De banque commerciale
14:47Les coûts du risque
14:48Sont partout très bas
14:49En France par exemple
14:50Le coût du risque
14:51Qui est à 15 points de base
14:52A un taux historiquement
14:53Très bas ce trimestre-ci
14:54Donc on ne voit pas du tout
14:56De remonter du coût du risque
14:57En France
14:58En Belgique
14:58Ou en Italie par exemple
14:59Ce qui pourrait être observé
15:00Qui plus est dans le contexte politique
15:02Et donc économique
15:03Un petit peu flou
15:03En France
15:04Vous ne voyez pas
15:04Véritablement de remonter
15:05Sur notre fonds de commerce
15:06Non
15:06On voit un peu plus
15:08Des défaillances d'entreprises
15:09En France
15:09C'est public
15:10Même beaucoup plus
15:11On ne le voit pas
15:13Sur notre fonds de commerce
15:14Qui est un fonds de commerce
15:15Plutôt d'entreprises
15:16De taille moyenne
15:18Ou grosse
15:18Un peu différente
15:19Intermédiaire exactement
15:20Comment ça se passe
15:21Du côté de la banque
15:21De détail aussi
15:22Parce que vous aviez annoncé
15:23En début d'année
15:23Un plan de transformation
15:24Avec l'idée
15:26L'objectif de s'adresser
15:27Un nombre de clients
15:28Toujours plus haut
15:29Tout en baissant
15:30Le nombre d'agences
15:31Comment ça se déploie ?
15:32Alors déjà ce qu'on voit
15:32C'est que la tendance
15:34En termes de revenus
15:35Sur ce trimestre
15:36Près de 4%
15:37Sur notre banque commerciale
15:38En France
15:384% de croissance
15:39On voit quand même
15:40L'effet taux
15:41Avec une pente des taux
15:42Des taux courts
15:43Et des taux longs plus élevés
15:44Ça c'est très positif
15:45Pour les activités
15:46De banque commerciale
15:47Et le projet
15:48De nouvelle implantation
15:49De nouvelle organisation
15:50De distribution
15:51De notre réseau
15:52Se met en oeuvre
15:53Il est dans les phases préparatoires
15:54On commence la mise en oeuvre
15:56Au deuxième trimestre
15:57De l'année prochaine
15:57Comment est-ce qu'on regarde
15:58La période actuelle
15:59Où les taux français
16:00Sont en train de remonter
16:02Bon il y a des chiffres
16:02Qui circulent
16:03Mais qui ne sont pas forcément
16:04Officiels
16:04Ou dévoilés sur le niveau
16:05D'exposition des banques françaises
16:07A la dette
16:07A la dette
16:08Nous c'est très très faible
16:09C'est très très faible
16:10Et l'essentiel de l'encours
16:12Est amorti
16:13L'essentiel de l'encours
16:14Est amorti
16:14Et on a aussi levé
16:16Toute la dette
16:16Qu'on devait lever cette année
16:17Le programme est réalisé
16:18A 95%
16:19Ce qu'on va voir quand même
16:20Il y aura une petite conséquence
16:22De la remontée des taux longs
16:23C'est sur le crédit immobilier
16:24On voit d'ailleurs en septembre
16:25Une toute petite remontée
16:27C'est un bip
16:27C'est pas beaucoup
16:28Mais une petite remontée
16:29Des taux longs
16:30Comment est-ce que vous regardez
16:31Le coup de stress
16:32Qui agite en ce moment
16:33Le monde des banques régionales
16:34Aux Etats-Unis
16:35Il y a eu récemment
16:35Deux groupes annoncés en faillite
16:37Et des alertes
16:37Sur deux autres banques régionales
16:39Il y a eu ce message
16:40Vous savez toujours bien ciselé
16:41De Jamie Dimon
16:42Le patron de JP Morgan
16:44Qui dit
16:45Quand vous
16:45Je le cite
16:45C'est toujours assez iconoclaste
16:47Quand on voit un cafard
16:48Quand on voit un cafard
16:49C'est qu'il y en a probablement d'autres
16:50Et tout le monde devrait être averti
16:52Bon puis d'un autre côté
16:53Vous avez vu les patrons
16:54De Goldman Sachs
16:54Ou encore de Blackstone
16:56Qui vont apaiser les inquiétudes
16:58Est-ce qu'il y a un sujet
16:58Pour vous autour de la dette privée
17:00Nous nous sommes peu exposés
17:02Et en tout cas
17:02Quand nous le sommes
17:03Nous le sommes sur des très belles contreparties
17:05Les contreparties
17:05Elles sont connues
17:06Elles sont parmi les leaders mondiaux
17:07De la gestion de la dette privée
17:09Et nous sommes sur ces contreparties
17:11Donc nous n'avons pas d'inquiétude particulière
17:13Je vous pose la question
17:14Parce que vous avez vu
17:14Qu'il y a une dizaine de jours
17:15C'était le 17 août du 16-17 octobre
17:17Il y a une petite poussée d'angoisse
17:19Sur les titres bancaires français
17:21Et européens
17:21D'une manière générale
17:22Et certains ont ressuscité
17:23Un petit peu le spectre
17:24De l'épisode SVB
17:27Du printemps
17:27On ne voit pas de sujet de cette nature
17:30Aujourd'hui
17:31Pas sur la dette privée en tout cas
17:32Pas d'inquiétude majeure
17:33Parce qu'on est aussi sur des marchés différents
17:35Par structure du côté américain et européen
17:37Il y a aussi la question du shadow banking
17:39Qui monte en puissance
17:40Il y avait ce rapport
17:41Vous l'avez vu bien sûr
17:42En début d'année
17:43Du conseil de stabilité financière
17:45Qui nous disait
17:45Que la part des institutions financières
17:47Non bancaires
17:48Dans les actifs financiers mondiaux
17:49S'élevait désormais
17:51A près de 50%
17:53Comment
17:53Quand on est banquier traditionnel
17:54On résiste
17:55A la montée en puissance
17:56Du shadow banking
17:57En 2025
17:57Déjà c'est la réglementation bancaire
17:59Qui pousse à ça
18:00Puisque l'intensité du capital
18:02Sur le bilan
18:03On fait qu'on est obligé
18:04On est obligé d'externaliser
18:05Et de distribuer
18:07Beaucoup de nos créances
18:08Ce que l'on fait d'ailleurs
18:09Qu'on fait avec des contreparties
18:10Dont d'ailleurs
18:11AXAIM dans sa partie alternative
18:13C'est aussi son métier
18:15De savoir aller racheter
18:16De la dette privée
18:17Originée par des établissements de qualité
18:19Pour pouvoir la proposer aussi
18:21A des investisseurs institutionnels
18:23Voir particuliers
18:23Donc le modèle est celui-là
18:25Et pour nous
18:26Le sujet
18:26C'est d'être le partenaire
18:28Des meilleurs acteurs
18:30Des meilleurs gestionnaires d'actifs
18:31Qui sont sur ce type d'activité
18:33Est-ce qu'il y a un sujet
18:34Autour du contrôle des risques
18:35Du risque
18:35Dans la dette privée
18:37Dans les banques aujourd'hui
18:38C'est ce qu'on reproche
18:38A ces banques américaines
18:39Encore une fois
18:40Chez nous
18:40Comme je vous le disais
18:41Chez vous
18:42Vous savez
18:43La politique de risque
18:44Elle est très stricte
18:45Très rigoureuse
18:45Et quand une provision
18:46Doit être faite
18:47Et on l'a vu sur ce cas
18:48Chez Global Market
18:50Ce trimestre
18:50Elle est faite
18:51Pour couvrir totalement ce risque
18:52Dernière question
18:53Thierry Laborde
18:53On a appris ces dernières heures
18:54Que les règles
18:55En ce qui concerne
18:55Les découverts bancaires
18:57Allaient être durcies
18:58A partir du 20 novembre 2026
19:00Bon on entend dire en même temps
19:01Que les banques
19:02Ne sont pas forcément favorables
19:04Non plus à ce durcissement
19:05Finalement
19:06Voilà on va appliquer
19:06Aux découverts bancaires
19:08Ce qu'on applique
19:08Au crédit consommation
19:09Finalement
19:10C'est ça
19:10Ça fait partie de la directive
19:11Sur le crédit à la consommation
19:13C'est quelque chose
19:14Qu'on sait parfaitement
19:15Mettre en oeuvre
19:16Et s'adapter
19:16Sur une réglementation européenne
19:19Qui va être déployée
19:21Dans les pays
19:22De la zone euro
19:23Alors l'idée c'est de dire
19:24Qu'on va protéger encore davantage
19:25Le consommateur par ce biais
19:26Oui mais ça sera à vous
19:27Banquier d'en faire la pédagogie
19:29La démonstration
19:29Toujours
19:30C'est le lot commun
19:31De nos activités
19:32Et on fait toujours
19:32Beaucoup de pédagogie
19:33Vous savez on l'a fait récemment
19:34Sur mise en oeuvre
19:36D'une nouvelle procédure
19:38Qui est la vérification
19:38Du bénéficiaire
19:39Sur les virements
19:40Vous avez pu noter
19:41Que c'était quand même
19:41Un gros big bang
19:42Ça s'est remarquablement
19:43Bien passé
19:44Et grâce à cet investissement
19:45Fait par les banques
19:46On a pu éviter
19:47Bon nombre de fraudes
19:48Et on a beaucoup de clients
19:49Qui déjà nous en remercient
19:50Voilà
19:51Échéance donc
19:5120 novembre 2026
19:53On a l'occasion
19:53De reparler d'ici là
19:54Merci beaucoup Thierry Laborde
19:55En tout cas
19:56Merci de vous nous voir
19:57Directeur général délégué
19:57De BNP Paribas
19:58En charge du pôle
19:59Banque commerciale
19:59Les métiers spécialisés
20:00Merci beaucoup
20:01D'être passé nous voir
20:02Ce soir sur BFM Business
20:0418h22
20:05On revient dans quelques minutes
20:06Avec nos éditorialistes
20:07Jusqu'à 19h
20:08On fera un petit son
20:08Du côté de l'Assemblée
20:09Où apparemment
20:10On commence peut-être
20:11A se rapprocher
20:12D'un début
20:12De commencement
20:13D'esquise
20:14De consensus
20:14Entre les trois blocs
20:16On vous raconte tout ça
20:17Dans un instant
20:18Bien sûr
20:18A tout de suite
20:18C'est la tribune
20:20Présente
20:20Le 18-19
20:24Guillaume Paul
20:25Allez 18h27
20:26Ils sourlament
20:27Nos éditorialistes
20:28Jusqu'à 19h
20:29Comme tous les soirs
20:30Alexandre Malafaye
20:30Est avec nous
20:31Bonsoir Alexandre
20:32Président fondateur
20:33De Sinopia
20:34Adrien Tricorneau
20:35Bonsoir Adrien
20:35Merci d'être avec nous
20:36Directeur conseil
20:37A l'agence Marc
20:38Et puis Anthony Benhamou
20:39Qui est avec nous
20:39Bonsoir Anthony
20:40Bonsoir Guillaume
20:41Économiste président
20:42D'Agir pour l'éducation
20:43Économique des enfants
20:44Et co-auteur
20:45Avec Marc-Olivier Strauss-Kahn
20:46Du livre
20:46On va le voir à l'écran
20:47On parie que vous allez
20:48Aimer l'économie
20:50Aux éditions Ellipse
20:51Alors on savait
20:52Que c'était préfacé
20:52Par Christine Lagarde
20:53Mais vous m'avez dit
20:55Qu'en quatrième de couvre
20:56Il y avait
20:56On avait effectivement
20:58Un commentaire très positif
20:59Et très sympathique
21:00De monsieur Philippe Aguillon
21:01Alors là
21:02Récemment
21:03Pris nouvelle
21:03Il faut l'envoyer
21:03Monsieur Zuckman
21:04Chapeau
21:06Il faut aller prendre l'économie
21:08On a hésité entre Philippe Aguillon
21:09Et Gabriel Zuckman
21:10Et puis finalement
21:10L'un n'était pas disponible
21:12Vous avez pris Philippe Aguillon
21:13C'est ce qu'on appelle
21:13Une bonne pioche
21:14Voilà
21:14Merci d'être avec nous
21:15Messieurs
21:16On a beaucoup de choses à voir
21:17En un peu plus de 20 minutes
21:18D'abord le budget
21:19Bien sûr
21:19L'examen qui continue à l'assemblée
21:21On continue d'éplucher
21:23Les milliers d'amendements
21:23Si vite que possible
21:25Mais apparemment
21:25Est-ce qu'on percevrait pas
21:27Un peu de lumière à l'horizon
21:28On va retrouver Hugo Babé
21:29Qui est en direct de l'assemblée
21:30Bonsoir Hugo
21:30Visiblement
21:31Il y a quelques victoires
21:33Côté républicain
21:34Quelques victoires
21:35Côté socialiste
21:36On pourrait commencer
21:37A se rapprocher
21:38D'un début de consensus
21:39Si ça se trouve
21:40Hugo
21:40Oui c'est ça
21:44Les discussions en coulisses
21:46Fonctionnent
21:47Et elles donnent
21:48Certaines victoires
21:49A des groupes politiques
21:50Derrière en hémicycle
21:52Pendant des votes
21:52Un député hors des alliances
21:54Me résumait tout à l'heure
21:55Déjà
21:56Les socialistes
21:57Obtiennent
21:58Des victoires
21:59Sur des recettes supplémentaires
22:00Ils ont obtenu
22:012 milliards hier
22:03Sur la contribution
22:04Sur les bénéfices
22:05Des grandes entreprises
22:06La surtaxe d'IS
22:07Ils obtiennent
22:086 milliards
22:09Au lieu de 4 milliards
22:11Prévus
22:11Dans la copie du gouvernement
22:13Pareil en commission
22:14Des affaires sociales
22:15Les socialistes
22:16Obtiennent
22:162,6 milliards
22:17D'euros supplémentaires
22:19Avec l'augmentation
22:20De la CSG patrimoine
22:21De leur côté
22:22Les républicains
22:24Ont eux négocié
22:25Avec le rassemblement national
22:27Qui les a suivis
22:28Sur certains votes
22:29Notamment la défiscalisation
22:31Des heures supplémentaires
22:32Ou l'indexation
22:33De l'intégralité
22:34Du barème
22:35De l'impôt sur le revenu
22:36Le gouvernement
22:37Eux voulait geler
22:38Ce barème
22:39De l'impôt sur le revenu
22:40Et donc les macronistes
22:41Eux
22:42Que ce soit
22:42Le bloc central
22:43Ou le gouvernement
22:44Doivent donc
22:45Proposer des amendements
22:46De repli
22:47Des amendements
22:48Surprises
22:48Comme hier
22:49Avec la surtaxe d'IS
22:50Pour pouvoir obtenir
22:52Des compromis
22:52Ce qui fait dire
22:53Finalement
22:54Au député PS
22:55Jérôme Gage
22:56Que les compromis
22:57Sont en train
22:58De se faire
22:58Et que cela
22:59Pourrait augurer
23:00De nouveaux compromis
23:02Notamment sur la taxe
23:03Zuckman
23:04Ou d'autres mesures
23:06Comme également
23:06La taxe sur les GAFAM
23:08Qui va être débattue aujourd'hui
23:10Je vous propose
23:10De l'écouter
23:11Il y a quelques signaux faibles
23:14Qui ont été adressés
23:15Depuis hier
23:16Qui fait qu'une partie
23:18Du socle commun
23:19Manifestement
23:19A compris
23:20Qu'il fallait dégager
23:21Des ressources
23:22Donc hier
23:22Il y a eu ces 2 milliards
23:23Supplémentaires
23:24Sur la sur
23:26L'impôt sur les sociétés
23:28Nous on aurait préféré
23:31Que ce soit
23:32Le maintien
23:33De la fiscalité actuelle
23:35C'est à dire
23:358 milliards
23:36Le gouvernement
23:37Initialement proposait 4
23:38Il y en a 2 milliards
23:39De plus
23:39Qui ont été pris
23:40Sur ces 450
23:41Très grandes entreprises
23:42Là aussi
23:43Ça épargne les PME
23:44Et le gros du tissu économique
23:46Bon
23:46Très bien
23:47Ça va dans la bonne direction
23:48Voilà le député
23:49Merci beaucoup Hugo
23:51Hugo Babac
23:51Qui est avec nous
23:52A l'Assemblée nationale
23:53Pour BFM Business
23:53Qui suit ces débats budgétaires
23:55Bon bah il semblera
23:55Que tout le monde soit content
23:56Donc le dernier caillou
23:58Le dernier obstacle
23:59Ça sera la taxe Zuckman
24:00Sous sa forme réelle
24:01Ou allégée
24:02Finalement
24:02Voilà
24:02Mais pourquoi ne pas rêver
24:04Un consensus
24:05Alexandre finalement
24:06Ah c'est un rêve
24:07Un rêve comme ça
24:08Vous remetez moi
24:09Quand vous voulez
24:09Non je suis assez effondré
24:11En fait quand je vois
24:12Ce qui se passe à l'Assemblée
24:13En ce moment
24:13D'abord merci Emmanuel Macron
24:15Parce que si on en est là
24:16C'est quand même bien graspé
24:17Déjà que c'était pas facile
24:18Avant qu'ils dissolvent l'Assemblée
24:19Depuis c'est vraiment
24:20Vraiment un cauchemar
24:21Et après très sincèrement
24:23Moi je veux bien
24:23Que les partis politiques
24:25Préparent 2027
24:25Parce que c'est exactement
24:27Ce que fait le parti socialiste
24:28Aujourd'hui
24:28C'est-à-dire qu'il prend rendez-vous
24:29Avec les français
24:30Pour dire vous allez voir
24:31Comment on est capable
24:31D'obtenir des bonnes choses
24:32De faire payer
24:33Ce qu'il faut faire payer
24:34De traire la vache entreprise
24:35De punir les riches etc
24:36Mais les conséquences
24:38On s'en fiche complètement
24:38Ce qui compte c'est
24:39De se faire élire
24:39En nouvelle phase
24:40Pour avoir le moins mauvais score possible
24:41Je suis ébahi
24:42Par ce qui est en train de se passer
24:43Et terrifié
24:45Parce que je pense que
24:45En effet on ne règle aucun des problèmes
24:47Il n'y a pas d'horizon
24:48Le pourquoi on augmente les impôts
24:49Pourquoi on augmente les charges
24:50Pourquoi on fait payer ça etc
24:51Tout ça c'est simplement
24:52Parce qu'il y a des besoins
24:52A la fois de campagne électorale
24:54Et de bouchage de trous
24:56C'est aberrant
24:57Et quand on rentre dans le détail
24:57On voit bien que c'est pas
24:58La stratégie des mille entailles
24:59Mais c'est la stratégie des mille ponctions
25:00Il y en a dans tous les sens
25:01C'est assez vertigineux
25:03De voir comment c'est construit
25:04Uniquement dans des logiques
25:05A la fois précipitées
25:06Bâclées
25:12On s'est rabattu sur le 1% des plus riches
25:14D'une manière assez incroyable
25:16Un surtaxe dièse
25:16Donc à 6 milliards
25:17Pour les entreprises
25:18Qui font plus d'un milliard d'euros
25:19De chiffre d'affaires
25:20Il y a eu la prorogation
25:21De la contribution différenciée
25:22Sur les hauts revenus
25:23La taxe sur les holdings
25:24La hausse de 1,4 points
25:25Sur le taux de CSGD
25:26Sur les revenus du capital
25:27Qui va faire entrer 2,7 milliards
25:29Au passage dans les caisses
25:30Et puis ce projet de taxe Zuckman 2
25:32Qui pourrait être adopté
25:33On ne sait pas
25:33Est-ce que vous achetez vous
25:34La taxe Zuckman allégée
25:35Façon parti socialiste ?
25:37J'achète ni la version allégée
25:38Ni la version plus dure
25:40En fait il y a un point
25:41Qui est important
25:42Moi je vois que
25:42Surtout les socialistes
25:44D'ailleurs sont très coriaces
25:45Pour obtenir des hausses d'impôts
25:47J'espère qu'ils le seront autant
25:48Pour obtenir des baisses
25:49De dépenses publiques
25:50Dans un deuxième temps
25:51Non vous n'aurez pas ça
25:51Il y a le budget de la SICU
25:52Qui est en commission
25:52Qui va arriver
25:53Vous n'aurez pas ça
25:54On va revenir sur les franchises
25:55Sur les légères des prestations
25:56Parce qu'on a un sujet
25:57Aujourd'hui sur nos finances publiques
25:58On doit trouver en gros
25:59120 milliards d'euros
26:00Pour stabiliser notre ratio
26:02De dette publique sur PIB
26:03Il y a plusieurs leviers
26:05Il y a la fiscalité
26:06Il y a la dépense publique
26:07Et il y a la croissance
26:08Sauf que quand vous faites
26:09Trop de fiscalité
26:10A partir d'un taux
26:12Déjà de prélèvement obligatoire
26:13Qui est excessivement élevé
26:15Je me rappelle quand même
26:16Que c'est le plus haut
26:16De l'OCDE
26:17Avec 44% du PIB
26:19En termes de prélèvement obligatoire
26:21D'accord
26:21Donc quand vous faites
26:22Quand vous augmentez la fiscalité
26:24En fait vous freinez l'activité
26:26Vous freinez l'innovation
26:28Vous dissuadez les investisseurs étrangers
26:30De venir en France
26:31Pour investir dans nos entreprises
26:33Notamment
26:33Vous incitez
26:35A des comportements d'optimisation
26:36Tout ça en fait
26:37Ça ne crée pas de la croissance
26:38Ça ne crée pas de la croissance
26:39Ça ralentit l'activité
26:40Et moi je me pose vraiment la question
26:42Comment on peut décemment
26:43Proposer des hausses d'impôts
26:46À partir d'un niveau
26:47Déjà aussi élevé
26:48Là vraiment
26:49Il y a quelque chose qui m'échappe
26:50Vous parliez très justement
26:51Du fait qu'on ne voit pas
26:53Le projet derrière cette fiscalité
26:55Effectivement la fiscalité
26:56Elle a normalement pour objectif
26:58De servir un projet
26:59De société
27:00Qui permet la cohésion sociale
27:02Là ce qu'on fait
27:03Avec la fiscalité
27:04C'est que cette fiscalité sert
27:05Une idéologie
27:06Et non pas du pragmatisme
27:08Et c'est quoi cette idéologie ?
27:09C'est de monter les riches
27:10Contre les pauvres
27:11Juste un dernier point
27:12La taxe Zoukman
27:13On va prendre aux plus riches
27:15Mais on va prendre aux plus riches
27:16Pourquoi ?
27:17Est-ce que vous pensez vraiment
27:18Que ce qu'on va prendre aux plus riches
27:19On va le reverser aux plus pauvres
27:20Et qu'on va diminuer les inégalités ?
27:22C'est une hypocrisie totale
27:23En réalité
27:24Cette manne financière
27:26Soit de 20 milliards
27:27Dans la version dure
27:28Soit de 5 milliards
27:28Dans la version light
27:29C'est une manne
27:30Qui ira financer
27:31Le train de vie de l'Etat
27:32Et il ne se passera
27:33Rien de différent
27:34Sur les inégalités
27:35Et donc c'est une vaste escroquerie
27:37C'est incroyable de voir
27:38A quel point
27:38Ce projet de taxe Zoukman
27:39A vampirisé les débats
27:40Depuis quelques semaines
27:41Adrien Tricorneau
27:42Comment est-ce que vous regardez
27:42Un petit point positif
27:44La baisse de la CVAE
27:46Oui
27:46C'est quand même
27:47Qui vient un petit peu
27:48En déduction de tout ce qu'on vient de dire
27:49A hauteur de 1 milliard
27:50Un peu plus d'un milliard
27:51Oui exactement
27:52Ça c'est quand même
27:53Une mesure pour l'entreprise
27:54Pourquoi ?
27:54Parce que quand même
27:55Le gouvernement
27:55Il a bâti son budget
27:56Sur 1% de croissance
27:57Et 1% de croissance
27:58Qui repose en partie
27:59Sur un rebond
28:00De l'investissement
28:01Des entreprises
28:02Donc si la confiance
28:04N'est pas là
28:04Si les entreprises
28:06Ont l'impression
28:06Que les conditions
28:08Pour investir
28:08Ne sont pas arrivées
28:09Il n'aura pas ce rebond
28:10Et le solde budgétaire
28:11Il va encore plus se dégrader
28:12La stratégie budgétaire
28:13Échoua
28:14La situation actuelle
28:15C'est une situation de marchandage
28:16Mais elle n'est pas encore stabilisée
28:18Je pense que le gouvernement
28:19A quand même ça en tête
28:20Qu'il doit quand même
28:20Avoir une certaine résistance
28:22De l'activité
28:23Au-delà de tout ça
28:25On voit bien
28:25Que la séquence actuelle
28:26Me fait un peu penser
28:27A la maxime
28:28De Général De Gaulle
28:29Il faut procéder
28:29A une équitable répartition
28:31Du mécontentement
28:32C'est-à-dire que
28:33Que tout le monde
28:33Fasse un effort
28:34C'était un peu comme cette année
28:35De toute façon
28:36L'équation n'est pas très facile
28:38A résoudre
28:39Il faut que tout le monde
28:39Fasse un effort
28:40Est-ce qu'il est possible
28:40Qu'il soit proportionné
28:41Est-ce qu'on en est là
28:43On n'en est toujours
28:44Probablement pas là
28:44Mais en fait
28:45On essaye de tendre vers ça
28:46Et puis
28:46Je pense que tous les groupes politiques
28:48Malheureusement
28:49Pensent surtout
28:50Aux élections municipales
28:51Législatives qui peuvent arriver
28:52Et présidentielles qui arrivent
28:53Bien sûr
28:54Personne ne va être responsable
28:55Du cas
28:55Moi en même temps
28:56Je rebondis sur ce que disait Anthony
28:58Effectivement
28:58Il y a beaucoup d'économies
29:00Sur lesquelles on a
29:01Que l'on a rayées
29:01Au cours des dernières heures
29:02Effectivement
29:03Vous avez le projet de budget
29:04De la Sécu
29:05Qui est en commission
29:06Qui va arriver dans l'hémicycle
29:08Et là aussi ça va être terrible
29:09Parce qu'on va revenir
29:10Sur tout ce qui a été décidé
29:10Sur les franchises médicales
29:12Sur les participations forfaitaires
29:13Sur le gemme des prestations sociales
29:14Donc des économies
29:15Vont encore être sabrées
29:16Finalement
29:17C'est ça qui va se passer
29:17Dans les prochaines années
29:18Dans ces conditions
29:19Comment vous trouvez un consensus ?
29:21Il y a un problème de fond
29:22On sait que le système
29:23Est structurellement déficitaire
29:25Dans plein de domaines
29:26Donc évidemment
29:26Il faut trouver des leviers
29:27Il faut faire des économies
29:28Ou alors il faut
29:29Il faut augmenter les recettes
29:31Les recettes aujourd'hui
29:32On les augmente
29:32Par de nouvelles ponctions
29:34Et en aucun cas
29:35Pendant en ayant une stratégie de croissance
29:36Qui effectivement
29:37Est la seule qui devrait être
29:38Patrick Bertrand
29:39Arthus
29:40Vient de sortir un bouquin
29:42Sur l'économie
29:43Et qui fait vraiment l'apologie
29:45De cette impérieuse nécessité
29:47De refabriquer une vraie croissance
29:48C'est la seule chose
29:48Que la France a besoin
29:49Et ça c'est absent de tous les débats
29:50Alors sur tout ce qui est
29:51Effectivement sécurité sociale
29:52On va continuer là encore
29:54A faire ce qu'on fait
29:54Depuis des années
29:55Pardon
29:55C'est pas nouveau
29:56Les petites dégradations lentes
29:58Du niveau des remboursements
30:00Des prises en charge
30:02La facturée est très lourde
30:03Quand même cette année
30:03Oui oui
30:04Mais forcément
30:05Parce que comme on ne fait pas
30:05Les réformes structurelles
30:06Vous savez qu'il y a des raisons à ça
30:08Il y a un train de vie de l'État
30:09Alors on dit
30:10On ne s'intéresse jamais
30:12Aux vraies causes profondes
30:13Des problèmes
30:14Mais quand vous regardez
30:15Dans la pratique
30:16Le niveau des rémunérations
30:17Le niveau des vacances
30:19Le coût des absences
30:20Vous pouvez les lister
30:21Les doublons
30:22Les triplons
30:23A l'hôpital
30:24Il n'y a pas assez de soignants
30:25Par rapport au nombre d'administratifs
30:26Mais ça c'est vrai dans plein de domaines
30:27Donc en fait on paye très cher
30:28Un service pour un fonctionnement
30:29Qui n'est pas le bon
30:30Et on ne veut pas le transformer
30:31Parce qu'évidemment
30:32Dans les 5,6 millions de fonctionnaires
30:33Il y a beaucoup d'électeurs
30:34Et souvent des électeurs
30:35Qui sont peut-être plus à gauche
30:36Donc voilà
30:37On ne sait pas faire ça
30:38Donc pour l'instant
30:38On punit
30:39Ceux qui sont en bas de la chaîne
30:41Sur les Français
30:42Parce que là c'est une punition
30:43Une punition à 7 milliards d'euros
30:45D'économies
30:46Sur la sécurité sociale
30:47Ça va être porté en gros
30:48Le gros va être porté
30:49Par l'assurance maladie
30:50Pour le coup Adrien
30:51Le paradoxe
30:53C'est qu'on a fait des efforts
30:54Avec le séjour de la santé
30:55On a des soignants
30:55Qui sont quand même moins bien payés
30:56Que dans d'autres pays européens
30:57Donc le paradoxe
30:58C'est qu'en pourcentage du PIB
30:59On dépense à peu près la même chose
31:00On a une population qui vieillit
31:01Donc de toute façon
31:02On sait qu'on a des besoins de santé
31:03Qui vont augmenter
31:03Mais que probablement
31:05Effectivement
31:05Il y a des gains à faire
31:07Dans la façon dont on utilise l'argent
31:08Au bénéfice absolument
31:09De tout le monde
31:10Ça c'est la première chose
31:12Et la deuxième chose
31:12C'est qu'on dépense aussi plus
31:14Pour nos retraites
31:15Que les autres pays européens
31:16À l'exception de l'Italie
31:17Ça c'est toujours assez douloureux
31:19Et qu'à l'approche aussi d'élections
31:20C'est assez douloureux
31:21De remettre ça en question
31:22Anthony Benhamou
31:23Ce qui a été dit
31:25Au-delà de baisser
31:27Ou de sabrer dans la dépense publique
31:28Il faut aussi se poser la question
31:29De l'efficacité de la dépense publique
31:30Si on n'arrive pas
31:32A couper la dépense
31:33Au moins qu'on arrive à faire mieux
31:34Avec le même niveau de dépense
31:35Ce serait déjà bien
31:36Et puis quant à la fiscalité
31:37Si je peux remettre une pièce
31:39Dans la machine
31:39Je pense que c'est tout l'inverse
31:41Qu'il faut faire
31:42Aujourd'hui on cherche
31:42On cherche des taxes supplémentaires
31:44Mais c'est tout l'inverse
31:45Il faut baisser les taxes justement
31:46C'est en baissant les taxes
31:47Qu'on relance la machine
31:49Qu'on relance l'incitation
31:51À investir
31:52Qu'on donne un message positif
31:54Aux Français et aux entreprises
31:56Vous parliez très justement
31:57De la confiance
31:58Ce qu'il faut c'est de la confiance
31:59Mais la confiance
32:00Elle ne tombe pas du ciel
32:01Pour l'instant
32:02Tout va dans l'épargne
32:03Tout va dans l'épargne
32:04Parce qu'il y a cette instabilité
32:06A la fois politique
32:07Mais fiscale aussi
32:09Instabilité politique et fiscale
32:10Et ça c'est une catastrophe
32:12Pour la croissance économique
32:13Pour l'investissement et la consommation
32:15Oui
32:15A juste titre
32:16La gauche
32:16C'est un peu d'épargne
32:16Aujourd'hui qu'à 19%
32:17Qui est au sommet
32:18Quand on peut épargner
32:19Bien sûr
32:19C'est considérable
32:20Évidemment
32:20Ça ne concerne pas tous les Français
32:22Mais les socialistes veulent faire croire
32:23Qu'on peut faire de la France
32:24Le pays de la justice fiscale
32:25Parce qu'ils ont ce mot
32:26Ce mot à la bouche
32:27Ça c'est effectivement
32:28Un super attrapeur
32:29C'est l'idéologie
32:29C'est totalement idéologique
32:31Quand vous avez Gabriel Juchman
32:32Quand même
32:32Qui vous explique
32:33Qu'en fait
32:34Il n'y a pas de connexion
32:35De corrélation
32:36Entre l'actionnaire et l'entreprise
32:37Il l'explique ça hier soir
32:38Sur une chaîne concurrente
32:39Vous avez peut-être suivi le débat
32:39C'est quand même assez fascinant
32:41Non non non
32:42Mais l'actionnaire
32:42C'est l'actionnaire
32:42C'est pas l'entreprise
32:43Je ne sais pas où il a pris
32:44Son diplôme d'économie
32:45Mais enfin
32:45Il est hors jeu
32:46Ou alors c'est un idéologue
32:47Pur et dur
32:48C'est ça qui est redoutable
32:49Qui est en train de se passer
32:49En fait
32:50En effet
32:50On ne s'intéresse pas
32:52A la fabrication
32:52De vrais dispositifs
32:53Qui vont permettre
32:54Dans ce pays
32:54De libérer l'argent
32:56Qui est là
32:56Parce que pour le coup
32:57L'argent est là
32:57Alors Emmanuel Macron
32:58S'y est essayé
32:59Ils n'ont pas vraiment
33:00Réussi son coup
33:01Parce que malgré tout
33:02On reste en permanence
33:03Si vous voulez
33:03Tanqué par une fabrique
33:05De l'instabilité
33:06Et de la complexité
33:08C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron
33:09Est arrivé dans un monde
33:10Qui était pas simple
33:11Il en a rajouté
33:12Si je puis dire
33:1225 couches
33:13Entre la CSRD
33:14Les lois nationales
33:16Notre, ZAN
33:16Etc
33:17Ils ont tout
33:17C'est tout dans tous les sens
33:18Donc c'est vrai que quelque part
33:19Et on sait en plus
33:22Dans un pays où vous pouvez investir
33:23Vous n'êtes pas certain
33:24Que l'État ne reprendra pas sa part
33:25Regardez sur les contrats
33:25D'assurance-vie
33:26La fameuse fiscalité
33:27Qui ne va pas avoir lieu
33:27Puisqu'on a mis en place
33:28Les impôts qui doivent durer
33:29Un an
33:30Qui durent 20 ans
33:31Voilà
33:31On est dans un pays
33:31Où on sait que l'État
33:32Vous la fera à l'envers
33:33Pardonnez-moi l'expression
33:34Et ça
33:34Pour les investisseurs
33:35Pour ceux qui ont du capital
33:37Pour ceux qui ont de l'épargne
33:37Ça ne encourage pas
33:38La prise de risque
33:39Et comme en plus
33:39On n'aime pas les gens
33:40Qui réussissent
33:40Il ne faut pas s'étonner
33:41Qu'à un moment donné
33:42Les gens préfèrent garder leurs sous
33:43Ou les mettre ailleurs
33:44Oui
33:44C'est un point
33:45Ça se saurait
33:46S'il y avait une corrélation positive
33:48Entre fiscalité et croissance
33:49On serait déjà
33:50Les champions du monde
33:51De la croissance
33:51Et ce n'est pas le cas
33:52Donc à un moment donné
33:53Il faut peut-être
33:54Se poser des bonnes questions
33:55Et peut-être repenser le modèle
33:56Rappelez-moi la prévision
33:57De croissance pour l'an prochain
33:59Budget body
34:000,9
34:00Oui 0,9 ou 1%
34:02On est dans l'autorité
34:02Hypothèse de croissance
34:031%, 0,9%
34:041% l'an prochain
34:05Pour le budget de 2026
34:06On verra bien
34:08En tout cas
34:08L'examen des amendements
34:10Se poursuit à l'Assemblée
34:10Votre solennel de cette partie
34:12Recette du budget
34:13C'est le 4 novembre
34:14C'est jeudi de la semaine prochaine
34:16La députée Léfi
34:17Aurélie Trouvé
34:18Qui était avec nous
34:18Hier soir sur ce plateau
34:19Semblaient pas vraiment y croire
34:20A mon avis
34:21On a un petit peu dépassé
34:21Les budgets qui sont assez serrés
34:23Mais enfin
34:23On verra bien
34:23Comment ça se passe
34:24On voulait aussi parler
34:26De ce qu'on va considérer
34:27Comme une bonne nouvelle ce soir
34:28C'est que le marché de l'emploi
34:30Justement
34:30On en parlait
34:31Résiste
34:32On a les chiffres du chômage
34:33Pour le troisième trimestre ce matin
34:34On s'attendait au pire
34:36Compte tenu du contexte actuel
34:37Bien sûr
34:37Politique, économique, droit de douane
34:39Et bien contre toute attente
34:40Le nombre de chômeurs
34:41Inscrits en catégorie A
34:43A situation comparable
34:45Baisse de 1%
34:46Je dis situation comparable
34:47Parce qu'il y a des nouveaux facteurs
34:48Entrés en vigueur
34:50Des nouvelles règles de France Travail
34:51Incompréhensibles
34:52Vous faites entrer au fur et à mesure
34:54Les allocataires du RSA
34:55Et vous avez moins de radiation
34:56Parce qu'un nouveau régime de sanctions
34:58Est entré
34:58Mais si vous faites attention
34:59De tout ça
34:59A périmètre égal
35:01Le nombre d'inscrits
35:02A France Travail
35:03Baisse de 1%
35:05Oui mais bon
35:05Non mais quand même
35:07Guillaume
35:08C'est pas parce que
35:09Dans le passé
35:10On a mal fait nos calculs
35:11Qu'il faut continuer
35:12A mal faire nos calculs
35:14Ces personnes là
35:14Qu'on a intégrées
35:15Dans les statistiques
35:17C'était des personnes
35:17Qui étaient loin de l'emploi
35:18D'une façon ou d'une autre
35:19C'est vrai
35:19Donc maintenant
35:20On les remet dans les statistiques
35:22Et on voit qu'effectivement
35:23Le marché du travail
35:25Bon c'est pas la catastrophe
35:26Je vous l'accorde
35:29Mais il se passe quand même des choses
35:30Le nombre de demandeurs d'emploi
35:32A augmenté
35:34Si on regarde par ailleurs
35:36Ce qu'on appelle
35:37Les créations nettes d'emplois
35:39De la part des entreprises
35:40Les données du deuxième trimestre 2025
35:42Font état d'une destruction nette
35:45De 28 000 emplois salariés
35:46Par rapport au deuxième trimestre
35:49Ce n'est pas considérable
35:50Par rapport au climat anxiogène
35:52Qu'on nous décrit tous les jours
35:53Vous aurez également noté Guillaume
35:55Que le taux de chômage
35:56Ne diminue plus en France
35:57On était quand même
35:57Sur un trait baissier
35:58Ces derniers temps
35:59Et ça fait deux ou trois trimestres
36:01Qu'il se stabilise
36:02Autour de 7,4%
36:03Mais il se stabilise
36:04Il est attendu à 7,6%
36:05Un indicateur retardé
36:07De la conjoncture
36:08Gardez bien ça en tête Guillaume
36:10Et donc
36:11Il est fort possible
36:12Et probable d'ailleurs
36:14Que le taux de chômage
36:14Augmente au cours
36:16Des prochains trimestres
36:17Moi je le vois bien
36:18Autour de 7,8%
36:207,9%
36:21De la population active
36:22D'ici à la fin de 2026
36:23Oui c'est pas la catastrophe
36:24C'est pas les 10, 11, 12%
36:26Qu'on a pu connaître
36:27On est d'accord
36:27Mais on est quand même
36:30Sur une dynamique haussière
36:32Et ça alimente
36:34Par ailleurs
36:35Vous parliez tout à l'heure
36:35De l'épargne des ménages
36:37Ça alimente une épargne
36:38De précaution
36:38De la part des ménages français
36:39Quand on regarde
36:40Les enquêtes
36:41Conduites par l'INSEE
36:42Sur le moral des ménages
36:44Vous avez un poste
36:45Qu'on appelle
36:46Le poste crainte du chômage
36:48Ce poste ça fait
36:49C'est un an maintenant
36:50Un an
36:51Qu'il est en augmentation
36:53Assez sensible
36:54Et on le voit bien
36:55Que la confiance des ménages
36:56Aujourd'hui
36:57Elle est détruite
37:00En fait par ses craintes
37:01Sur le chômage
37:01Avant c'était l'inflation
37:02On avait peur de l'inflation
37:04On avait peur de perdre
37:05Du pouvoir d'achat
37:05Des perspectives de niveau de vie
37:06Etc
37:07Aujourd'hui c'est le chômage
37:08Qui alimente l'épargne des français
37:09Je vous entends sur le fait
37:10Qu'il faudra voir dans quelques mois
37:11Ce qu'il y en a dans quelques trimestres
37:12En tout cas ce qu'on voit là
37:13Confirme ce qu'on observait
37:15Depuis un certain temps
37:15C'est qu'aujourd'hui en France
37:17Finalement on arrive
37:18Avec de moins en moins de croissance
37:20A créer de l'emploi
37:21Parce qu'il y a une époque
37:21On nous disait
37:22Pour créer de l'emploi en France
37:23Il faut faire 0,9
37:241% voire 1,1% de croissance
37:26Vous voyez que là
37:260,7% sur l'ensemble de l'année
37:27On n'y arrive pas
37:28Ça interroge sur notre productivité
37:29Ça interroge quand même
37:30Sur la productivité
37:31Adrien
37:31Pour rebondir sur ce que disait Anthony
37:33Je suis curieux de savoir
37:34Quelles vont être les statistiques
37:35De création de postes
37:36Au troisième trimestre
37:37Puisqu'effectivement
37:38On avait trois trimestres
37:39Avant de destruction de postes
37:40Assez fortes
37:41Sur l'année
37:43Qui clôt à mi-juin
37:45Fin juin 2024
37:47Fin juin 2025
37:48On a détruit 94 000 postes
37:50De travail
37:50Donc en face
37:51Ça dépend de la demande
37:52Qu'il y a de travail
37:53De plein d'autres choses
37:54C'est assez complexe
37:55Mais en fait
37:55C'est vrai qu'on voit bien
37:56Que sous cette espèce
37:57D'apparente stabilité
37:58Il y a quand même
37:59Énormément de signaux
38:00Qui annoncent
38:01Que c'est la tempête parfaite
38:02Est en train de se mettre en place
38:03Que ce soit les radiations
38:04D'entreprises
38:05Que ce soit les faillites
38:06Que ce soit la situation sectorielle
38:09De tout ce qui est
38:11Immobilier construction
38:12De tout ce qui est commerce
38:14Etc
38:14Je pourrais faire un inventaire
38:16À la prévère
38:17Et il y a des signaux faibles
38:18On entend beaucoup parler
38:19De restructuration
38:20En préparation
38:23On sait que l'emploi industriel
38:24Qui avait un petit peu
38:25Recommencé à croître
38:26De 2018 à 2024
38:27C'est quand même historique
38:28Là on sait bien
38:29Qu'en 2025
38:30Malheureusement
38:30Il se rétracte
38:31Et que c'est pas fini
38:32Donc en fait
38:33Malheureusement
38:33Ça interroge sur la différence
38:35Entre le ressenti
38:36C'est vrai que
38:36Waouh
38:37Du point de vue du ressenti
38:38On s'est dit
38:39Ça fait du bien
38:39Finalement c'est un peu rassurant
38:41Et finalement
38:42Comme on vit dans le catastrophisme
38:44Ambiant
38:44A tout point de vue
38:45Depuis
38:46Et y compris économique
38:47Depuis quelques mois
38:49C'est vrai qu'on se dit
38:50Ouf ouf super
38:51Ça n'a pas encore commencé
38:52La grande crise
38:53La grande crise n'a pas commencé
38:54C'est vrai que médiatiquement
38:55Vous n'êtes pas rattrapé
38:55Par des grands plans sociaux
38:57Aujourd'hui
38:57Enfin il faut voir en région
38:58Effectivement ce qui se passe
38:59Dans les territoires
39:00C'est la grande phrase
39:01De François Chérec
39:01Qui disait
39:02Le vrai plan social
39:03C'est celui qu'on ne voit pas
39:04Comme ça forcément
39:05Mais qu'on peut lire
39:05Dans les journaux
39:06Dans la presse
39:06Comment vous regardez ça
39:08Alexandre ?
39:08Avec toute méfiance
39:09Parce qu'il faut absolument
39:10Se méfier de ces fameux arbres
39:11Qui cachent la forêt
39:12On vous sort
39:13On vous plante l'arbre
39:14Du 7,8
39:15Du 1%
39:16Et on a l'impression
39:17Que plus évidemment
39:18Ça ne va pas si mal que ça
39:19Il faut en effet rentrer
39:20Dans le détail
39:20Après il ne faut jamais
39:21Perdre de vue
39:25Qui fait qu'en fait
39:27Entre l'économie
39:28Qui est en partie administrée
39:29Par la commande publique
39:29Par la redistribution
39:30Ça fait que finalement
39:31Oui ça tourne
39:32On prélève
39:33Il y a une bonne partie
39:34Des français
39:34Qui vont toucher tous les mois
39:35L'argent dont ils ont besoin
39:37Pour vivre
39:37Parce qu'il y a la redistribution
39:39Vous avez quand même
39:40De la commande publique
39:40Qui érit le système
39:42Vous avez la consommation
39:43Qui fait quand même
39:43Que ça tourne
39:44Il y a des projets qui avancent
39:45Mais il y a des projets
39:45Qui n'avancent pas
39:46Il y a cette espèce d'inertie
39:47Puis après vous avez un cadre
39:48Qui est très contraint
39:49C'est pas si facile que ça
39:50D'ajuster ses effectifs
39:52Dans une entreprise
39:52Les dispositifs sociaux
39:53Enfin le droit du travail
39:54En France
39:55C'est quand même
39:55C'est pas un petit manuel
39:56Simple à utiliser
39:57Voilà
39:58Donc tout ça fait qu'en fait
39:59Il y a toujours
40:00Beaucoup d'inertie
40:00Avant qu'on commence vraiment
40:02A pouvoir encaisser
40:03Si je puis dire
40:04Une baisse
40:04Mais on n'est pas à l'abri
40:05En effet
40:06Quand on voit la situation
40:07Dans le logement
40:07On voit les crises
40:09Qui se profilent
40:09En matière industrielle
40:10Le retard à l'allumage
40:11Dans plein de projets
40:12Quand vous parlez
40:12Avec les entreprises
40:13Qui aujourd'hui
40:14Globalement gèlent
40:15Plutôt quand même
40:15Le recrutement
40:16Au niveau encadrement
40:17Parce qu'on a quand même
40:18Une inquiétude pour l'avenir
40:19Dans plein de domaines
40:19Voilà
40:20On voit que tout ça
40:21Est en train quand même
40:21De paralyser
40:22Donc après si ça repart
40:23Parce que tout d'un coup
40:24Il y a un début
40:24D'amorce de confiance
40:25Peut-être qu'on flottera
40:26Toujours comme on le fait
40:27Aujourd'hui
40:27C'est-à-dire avec des scores
40:27Qui sont pas si mauvais
40:29Pas si bons
40:29Mais dont il faut se méfier
40:30Parce qu'après en plus
40:31Quand on rentre dans le détail
40:32Il y a quand même
40:32Une analyse du chômage
40:33Qui est très préoccupante
40:34Par rapport à une partie
40:35De la société
40:35Qu'on a perdue
40:36Avec le chômage de longue durée
40:37Evidemment
40:37Les jeunes
40:39Les seigneurs
40:39Le chiffre en lui-même
40:41Entre guillemets
40:41Donne un petit bout
40:43De doigt mouillé dans l'air
40:44Alors puisqu'on parle d'inertie
40:46Il y a le maître mot
40:47De compétitivité
40:48On a tous ce mot à la bouche
40:50Je sais pas si vous avez passé
40:51Ce rapport
40:51Qui est paru hier
40:52Du cabinet
40:52Eight Advisory
40:54Qui a classé
40:55Une soixantaine de pays
40:56En termes de compétitivité synthétique
40:59Alors compétitivité synthétique
41:01Qu'est-ce qu'on prend en considération ?
41:03La santé de l'économie
41:04La qualité de l'enseignement
41:06Et la cohésion sociale
41:08Quand on a vu ça
41:09On s'est dit
41:09Mon Dieu où sommes-nous ?
41:11Dans quel étagère ?
41:11Sur la qualité de l'enseignement
41:12Et nous sommes 17ème
41:14De ce classement au global
41:16Ouais
41:17Alors on est au global 17ème
41:19Sur l'enseignement scolaire seul
41:21On est 6ème
41:22C'est formidable ça
41:22Ça va un peu à rebours quand même
41:24De tout ce qui se dit
41:25Et tout ce qui se mesure
41:26Par les organismes internationales
41:28Mais ça c'est la qualité
41:28Des grandes écoles
41:29Qui remonte un petit peu
41:30La notation
41:30J'imagine
41:31C'est ça
41:31Et le taux de scolarisation
41:33Ce qui n'est pas du tout
41:35Un juge de paix
41:36Sur la qualité
41:36Alors on est 6ème
41:37Sur l'enseignement scolaire
41:38On est 53ème
41:40En matière de désincitation fiscale
41:42Vous m'étonnez ?
41:43Surprenant
41:44Non ?
41:45Ce qui nous donne
41:46Une note globale
41:47De 17ème
41:48Sur 58
41:49Alors que les premières places
41:50Sont trustées
41:50Ouais sur 58
41:51Les premières places
41:52Sont trustées par la Suisse
41:53C'est tout un tas
41:53De petits pays scandinaves
41:55Finalement
41:55Voilà l'Allemagne est 10ème
41:56Et nous sommes là
41:57Voilà
41:57C'est pas le meilleur économiste
41:58Du plateau
41:58Franchement ça pourrait être
41:59Non mais je sais pas
42:00C'est Anthony le meilleur
42:01C'est gentil
42:02Non mais je vois
42:03On est mieux classé
42:05Que les Etats-Unis
42:05Ça aurait pu être mieux
42:06Mais ça aurait pu être pire
42:07Finalement
42:08J'ai pas regardé dans le détail
42:09Parce qu'effectivement
42:10Peut-être que les Etats-Unis
42:11Sont moins bons que nous
42:12Sur la transition environnementale
42:14Donc après en fonction
42:16Des pondérations
42:17Voilà j'ai pas vu
42:18Le modèle exact
42:19Mais sur toutes les questions
42:20Économiques
42:20Et sur la compétitivité économique
42:22Il y a un véritable sujet
42:24Alors là on est
42:25On est 30ème
42:26Sur les questions économiques
42:27Sur 58
42:29Notre compétitivité
42:30Elle se dégrade
42:31Et ça se voit
42:32Par le biais
42:33De plusieurs indicateurs
42:34D'abord
42:34Il suffit de regarder
42:35Par exemple notre balance commerciale
42:37On est en solde commercial déficitaire
42:39Sur la balance des biens
42:40Depuis plus de deux décennies
42:42On peut regarder aussi
42:43Nos exportations
42:44Et nos parts de marché
42:46Dans les exportations mondiales
42:48De marchandises
42:48Alors je vous donne
42:49Quelques chiffres
42:50La part de marché
42:52De la France
42:52Dans le monde
42:53Au début des années 2000
42:54C'est 5%
42:55Aujourd'hui c'est 2,5
42:56Donc c'est divisé par 2
42:57Quand même
42:58C'est beaucoup
42:59Et quand on essaye
43:00De chercher un peu les causes
43:01Les facteurs
43:02De compétitivité
43:04Alors sans surprise
43:05Il y a tous ces facteurs
43:06Exogènes à l'entreprise
43:08Qui sont liés
43:08A l'environnement
43:09A l'écosystème
43:09Le coût du travail
43:10On a
43:12Alors j'ai pris
43:13J'ai fait quelques petits calculs
43:14Mais par exemple
43:15Le coût du travail
43:16Horaire
43:17De la main d'oeuvre
43:18En France
43:18Est 17%
43:20Supérieur
43:21Au coût moyen
43:22De la zone euro
43:2317%
43:24En plus
43:2417%
43:25Par rapport
43:26A l'Italie
43:27C'est 45%
43:28En plus
43:29Et par rapport
43:30A l'Espagne
43:30C'est 71%
43:31De plus
43:32En France
43:33J'ai également fait
43:34Le même exercice
43:35Sur la fiscalité
43:35Voir un petit peu
43:37A quel
43:38Ah oui
43:39Non mais moi
43:39Je ne peux pas
43:40Pour vous écouter
43:42Sur la fiscalité
43:42Le taux de prélèvement
43:43Obligatoire
43:44Net
43:45Des subventions
43:46Et aides à l'investissement
43:48Qui est prélevé
43:49Donc sur les entreprises
43:50En France
43:51En 2023
43:52C'est 11,4%
43:53Du PIB
43:5411,4%
43:55Du PIB
43:56En Allemagne
43:56C'est 8,1
43:57En Italie
43:58C'est 8,8
43:59En Espagne
43:59C'est 10,5%
44:00Donc on est moins bon
44:02Sur la compétitivité
44:03Dite coût
44:04Et ce que je mets
44:05Dans compétitivité
44:06Coup
44:06C'est le coût du travail
44:07Et c'est la fiscalité
44:08Et on est également
44:08Moins bon
44:09Pardon
44:09Juste pour finir
44:11Sur la compétitivité
44:12Hors coût
44:12On sait innover en France
44:15Mais pas suffisamment
44:16Et pourquoi ?
44:17Pourquoi on n'innove pas suffisamment ?
44:18Mais parce que les marges
44:19Des entreprises
44:19Ne sont pas suffisamment conséquentes
44:21Pourquoi ?
44:22Parce qu'il y a une fiscalité
44:23Qui est trop élevée
44:24Vous parlez de la CVE
44:25Des impôts de production
44:26Le péché originel
44:28En France
44:28C'est la fiscalité
44:29Adrien
44:30Juste peut-être
44:31Deux petits points
44:32Si on compare
44:32Avec le classement de Davos
44:33On n'est pas 17ème
44:35Dans celui-là
44:35Mais 15ème
44:36Les Etats-Unis
44:37Ne sont pas 20ème
44:38Mais second
44:39Donc en fait
44:40On se rend compte
44:40Tout dépend un peu
44:41Des critères qu'on choisit
44:43Et que malgré tout
44:43Les pays nordiques
44:44Mais peut-être
44:46Parce qu'ils le font
44:46Plus efficacement
44:47Ils sont toujours
44:48Très bien classés
44:48Dans les deux classements
44:49Bien qu'ayant
44:50Un système public
44:50Important
44:52Un fort taux de prélèvement
44:53Mais qui est bien géré
44:54Qui est bien géré
44:55Voilà
44:56Et qui fait l'objet
44:57De réussite continuelle
45:00Comme autrefois
45:00On arrivait à le faire
45:01La Suisse première
45:03Je me méfie un tout petit peu
45:05De ce type de classement
45:06Parce que ça ne reflète pas
45:07Totalement la réalité
45:08Si on était compétitif
45:09Objectivement
45:10Vraiment compétitif
45:11Ça se verrait
45:11Ça se saurait
45:12Si l'école française
45:14Faisait le job
45:14On était sixième
45:15Parce que statistiquement parlant
45:16Il y a assez d'élèves
45:17Par rapport au nombre d'habitants
45:18Ça se saurait aussi
45:21Après je regarde
45:22Effectivement
45:22Dans les notations
45:23Finalement on met
45:24Dans un mouchoir de poche
45:25La France
45:26Le Luxembourg
45:26La Belgique
45:27L'Autriche
45:27Le Canada
45:28Le Royaume-Uni
45:28On est à quelques
45:29Ça ne joue pas grand chose
45:31À grand chose
45:31Et finalement
45:32En effet
45:32Les pays d'Europe du Nord
45:33Ils ont des modèles
45:35Qui vont mieux les classer
45:36Je ne suis pas sûr
45:37Qu'on ressorte plus
45:38Plus optimiste
45:39Ou moins pessimiste
45:40Je ne sais pas
45:40Il nous reste deux minutes
45:42Je fais écouter
45:42Serge Papin
45:43Lomis
45:43Des PME
45:45Qui était ce matin
45:45Sur BFM Business
45:46Qui a soumis une idée
45:47Assez intéressante
45:48Qu'il a envie de pousser
45:49Vous savez qu'il y a
45:49Beaucoup de débats
45:50Autour du pacte d'Utreil
45:51En ce moment
45:51Ce dispositif censé faciliter
45:53La transmission
45:54D'entreprises familiales
45:56Lui dit
45:56Moi je voudrais créer
45:57Un pacte d'Utreil
45:57Qui permettrait aussi
45:58Que la petite entreprise
45:59La TPE
45:59Soit transmise aux salariés
46:01Quand les héritiers
46:02Ne peuvent pas
46:02Ou ne veulent pas reprendre
46:03Il dit
46:04Ça sauvegarderait
46:04Pas mal de boîtes
46:05Finalement
46:05Écoutez
46:06Parce que les TPE
46:08Souvent
46:09C'est
46:10Le patron
46:11Et un salarié
46:12Et les gens
46:14De ma génération
46:14Dans les TPE
46:16Ils transmettent
46:17Et souvent
46:18Celui qui
46:19Qui est intéressé
46:20Par la continuité
46:21C'est le salarié
46:22Donc on transmettrait
46:23A son salarié
46:24On pourrait
46:24Pour les TPE
46:26Notamment
46:26Imaginer
46:27D'avoir un du travail
46:28Adapté aux salariés
46:29Qui permettrait
46:30Parce que vous savez
46:31Qu'il y a beaucoup de TPE
46:31Quand le fondateur
46:35Souvent
46:35Qui est le fondateur
46:36Il arrête
46:37L'entreprise s'arrête
46:39Et ça
46:40C'est quelque chose
46:41Qui est assez simple
46:42Le salarié
46:44J'en connais plein
46:45Qui ont envie
46:45De continuer
46:46Mais il faut aussi
46:47Leur faciliter l'accès
46:48Voilà
46:49C'est un beau sujet
46:50C'est vrai qu'il aborde Serge Papin
46:51Parce qu'il y a je ne sais
46:52Combien de dizaines
46:53Voir de centaines
46:53De milliers de patrons
46:54Qui vont prendre leur retraite
46:55Dans les 5-10 prochaines années
46:56Donc il y a un sujet
46:57Mais ça fait du bien
46:58De voir des chefs entreprises
46:59Aux affaires
47:00Pourtant ça permet
47:01De mettre un peu de bon sens
47:01Dans un monde qui en a perdu
47:03Et donc c'est une très bonne idée
47:04Il faut la soutenir
47:05Et il devrait aller un peu plus loin
47:06Également permettre aux entreprises
47:08Qui le souhaitent
47:08De transformer leur entreprise
47:10En fondation
47:10Ou de la donner à une fondation
47:11Le dispositif aujourd'hui
47:12Est d'une complexité absurde
47:14On n'y arrive pas
47:14C'est très lourd pour les boîtes
47:16Alors que là pour le coup
47:17On pourrait donner effectivement
47:18A une fondation
47:19Ce qui permet aussi
47:20D'assurer la pérennité de la boîte
47:21Il y a quelques exemples
47:22Qui le font en France
47:22Mais c'est un parcours du commentaire
47:23Ce serait aussi une bonne initiative
47:25A pousser
47:25Adrien
47:26Je partage totalement
47:27Surtout qu'effectivement
47:28Il y a cette question démographique
47:29Et aujourd'hui
47:30On entend souvent dans l'actualité
47:32Souvent des salariés
47:32Qui veulent sauver leur boîte
47:33Au tribunal de commerce
47:34Sans scope
47:34Comme Duralex
47:35Et bravo à eux
47:36Et tout ça
47:36Mais c'est dommage
47:37Parce qu'effectivement
47:37C'est assez naturel
47:38Et en général
47:38Ça se passe très très bien
47:40C'est sympa d'avoir un patron
47:46Il y a un tel niveau
47:47D'inculture économique
47:47Dans ce pays
47:48Alors ils sont gentils
47:50Certainement
47:50Mais en fait
47:51Ils résonnent
47:51En dehors de l'expérience
47:53De la connaissance
47:53De la compétence économique
47:55Ils résonnent d'économie
47:56En théorie
47:56Ils n'ont pas la vraie vie
47:57Ils ne savent pas comment ça marche
47:57Une entreprise
47:58Ils ne savent pas comment ça marche
47:59Un compte de résultat
47:59Puis ils ont un présupposé
48:00En fait on n'aime pas les boîtes
48:01On pense que c'est une espèce
48:02De boîte noire
48:03Et en fait
48:04Il y a une espèce de défiance
48:05Qui explique effectivement
48:05Une manière très systémique
48:06Ça a été d'ailleurs
48:07Je l'avais raconté
48:07Parce qu'en fait
48:08La constitution française
48:09Ne mentionne pas
48:09Le mot entreprise
48:10Ni le mot économie
48:11Donc quand vous dites
48:11La constitution
48:12Dans la constitution
48:13Il n'y a pas le mot économie
48:14Il n'y a pas le mot entreprise
48:15Ce qui n'est pas le cas en Allemagne
48:16En Allemagne ça figure
48:16En France vous n'avez pas ce poids là
48:17Donc en fait
48:18Quand vous êtes serviteur de l'Etat
48:19Qu'on vous forme
48:20A apprendre ce que c'est que l'Etat
48:21Et que vous lisez notamment
48:22Le texte sacré qu'est la constitution
48:23Parce que c'est un truc
48:24A travers duquel vous passez
48:25Il ne faut pas s'étonner
48:26Qu'après il n'y ait pas les réflexes
48:27Attendez il y a un acteur
48:28Qu'il ne faut pas mépriser
48:29En fait on le prend
48:30Comme une variable d'ajustement
48:31Ou comme un certain nombre de menaces
48:33Très symptomatique d'une époque
48:34Ça véritablement
48:35Non mais je sais tout ce qui a été dit
48:36Si effectivement
48:37La transmission aux salariés
48:38Que permette de sauver des emplois
48:41Et maintenir des entreprises
48:42Dans les territoires
48:43Je pense que c'est une très bonne chose
48:44Et puis ça permet en plus
48:46D'aligner aussi
48:47Les intérêts des salariés
48:48Avec les intérêts du capital
48:50Etc
48:50Et si ça peut augmenter
48:53Le taux d'implication
48:54Le taux d'engagement des salariés
48:55C'est une très bonne chose
48:55Il y a juste un défaut
48:56Les salariés vont devenir
48:57Des vilains patrons
48:58Comment ça va se passer
48:58Aïe
48:59En général ça se passe très bien
49:00Et ça se passera très bien
49:03Comme à l'accoutumée
49:03Allez merci messieurs
49:04D'être venus ce soir
49:05C'est fini
49:05Alexandre Malafaille
49:06Pour Sinopia
49:07Adrien de Tricorno
49:08Pour l'agence Marc
49:09Et Anthony Benhamou
49:10Président d'Agir
49:12Pour l'éducation économique
49:13Des enfants
49:14Merci messieurs
49:14D'être venus ce soir
49:15A très vite
49:16Pour de nouvelles aventures
49:17Avec plaisir
49:1718h56
49:18Dans un instant
49:19Le 19h écho
49:20Avec Arouane Maurice
49:21Bien sûr
49:21Et on se retrouve demain
49:2218h en direct
49:23Pour nouvelles aventures
49:24Très bonne soirée
49:25Demain
49:25Le 18-19
49:28Sur BFM Business
49:29Sous-titrage Société Radio-Canada
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